Sous une musique nostalgique - Chapitre 9

Résumé du dernier épisode :
L'entraînement continue avec de nouvelles attaques. Les enfants continuent leur apprentissage et découvrent que leurs pouvoirs sont bien plus importants qu'ils ne l'imaginaient...

Cello : Quoi ?!
Epona : Je peux lire dans les pensées des gens ! Bon, pas toutes, mais pour l'instant, je peux deviner des trucs faciles...pense à un fruit !
"La poire."
Cello : C'est bon.
Epona : La poire ?
Cello : Oui, c'est dingue !
Epona : Tu as vu ça ! Je n'en reviens pas ! Et toi, comment ça s'est passé ?
Cello : Je...je sais pas trop.

C'est à moitié vrai et à moitié faux, mais je n'ai pas envie de lui dire tout suite. Elle me regarde incrédule, mais comprend qu'il vaut mieux me redemander ça plus tard. Elle s'assoit sur un banc et récite des formules. Je vais vers les mannequins et je m'entraîne. D'abord, l'attaque des ondes de choc. Si je me rappelle bien, je n'ai pas essayé en chantant.

Cello, chantant : Lucanta !

Les ondes violettes sont cinq fois plus volumineuses et le mannequin est réduit en poussière au lieu de simplement tomber à la renverse. Je suis stupéfaite. Ça fait à peine trois jours que je sais que j'ai des pouvoirs que je pourrais déjà contrôler le monde ! Je pourrais même m'enfuir d'ici, je pourrais tuer les frères qui nous ont emprisonnés ! Mais le doute s'empare de moi. Je les sous-estime sûrement trop. Ils sont capables de tout le mal possible pour atteindre l'immortalité. Je vais réessayer l'attaque de parabellum. Juste pour voir comment réagira le faisceau.

Cello, chantant : Parabellum !

Le bâton lumineux sort de mon corps, comme une épée, mais qui me ferait plus de bien que de mal. Ensuite, il fait comme quelques heures auparavant, c'est à dire tournoyer rapidement. Cette fois-ci il est tellement rapide que l'on croirait à un bouclier ovale, totalement doré. Je saisis un couteau sur la table d'armes et j'effleure sa lame sur le faisceau. Je suis stupéfaite : la lame si solide pouvait t'elle être a été réduite, sous mes yeux ébahis, en des milliers de morceaux tranchants. Mais aucune ne m'a touchée. La puissance de mes pouvoirs est incroyable ! Dire qu'il y a deux mois à peine, j'étais une adolescente comme toute les autres, et me voilà transformée en héroïne de série télévisée ! J'ai toujours du mal à le croire, mais comme je l'ai dit à Epona, mes rêves ne durent pas aussi longtemps. Mes cauchemars non plus, d'ailleurs. Je remarque alors l'œil nouveau d'Epona, ma fidèle amie, une certaine envie. Pourtant, c'est à moi d'être jalouse ! Elle peut voir dans les pensées des gens ! Je l'approche avec hésitation.

Cello, chantant : Il y a des choses
                               Que nous ne savons pas
                               Parfois il faut juste qu'on ose
                               Pour connaître les limites de la loi !
Epona, chantant : Il y a dans mon regard
                                 Quelque chose, de nouveau !
                                 Mais dans ton chant se trouve un quelconque art
                                 Quelque chose de très beau !
Cello : Hey on se croirait dans une comédie musicale !
Epona : Nous sommes les prochaines vedettes !
Cello : Écoute Epona. S'il y a quelque chose dans ma vie que je n'ai pas raté, c'est de t'avoir rencontrée. J'en suis certaine.
Epona : Je n'ai jamais rien raté, mais te connaître a été la plus belle chose que j'aie jamais faite.
Cello : Epo...tu vas me faire pleurer !
Epona : Je suis heureuse de voir qu'après tous ces événements, tu restes toi plus que jamais.
Cello : Moi aussi. Tu n'as jamais été autant toi !

Nous rions, comme nous aimions le faire il y a des années. Comme si cette tragédie n'avait jamais existé.

* * *

Je me réveille dans le lit qui m'a été attribué dans cet appartement. J'aimerais pouvoir vous dire que j'ai fait mon plus long cauchemar, que cette histoire va s'arrêter là, que je vais bientôt entendre le cri strident de mon oiseau robotique prêt à tout pour que je me réveille. Malheureusement, ce qui m'a réveillée n'est rien d'autre que Kronos en train de faire de la batterie avec une casserole. Je vais lui faire manger ses baguettes, à ce clown, s'il continue. Je me lève avec mon inimitable bâillement. Être pied nu quand on partage un appartement c'est un coup à se prendre une punaise dans l'orteil. Heureusement ce matin-là, aucune punaise n'a pensé à me blesser. Sinon je l'aurais fait valser façon ultrameca ! Je suis en forme ce matin...je sens que je pourrais défoncer quatre-vingt-dix mille cinq cents soixante-quatre stèles des élus avec mon auriculaire. J'arrête de rêvasser, m'empare d'une poêle, et frappe amicalement notre batteur en chef. Il me regarde bêtement, bouche bée, incompréhensif. Je lui tire simplement la langue en rigolant. Il esquisse un sourire, un peu forcé j'avoue, mais grognon comme il est c'est déjà un début. Je ne vais rien manger, ce matin, je n'ai pas faim. Je vais dans la salle de bain me prendre une douche plutôt, je pue. Je plie soigneusement mon pyjama et rentre dans la grande baignoire. Je tourne délicatement le robinet et je sens le jet me caresser la nuque. J'attrape le savon, qui toujours tente de se faufiler entre mes doigts. Je me rince rapidement puis sors. J'enfile une chemise blanc uni et un short en jean puis rejoins les autres qui m'attendaient devant l'ascenseur. Direction la reproduction de la stèle des élus ! Je me demande ce que ça va faire quand elle se sera ouverte. Nous arrivons devant le socle de pierre. Chacun sait ce qu'il doit faire. Sauf peut-être moi. Je ne sais pas quelle formule invoquer. Bah, on va bien voir de toute façon.

Morphée : Donc vous faites comme hier mais cette fois je veux du mieux. Beaucoup mieux si possible.
Nayara : Aquad'o !

Un jet surgit du symbole aquatique de Nayara, mais celui-ci n'est pas assez puissant : le jet disparaît trop rapidement au goût de Morphée, apparemment. Je vais de mon côté essayer parabellum. Le faisceau sort de mon corps, comme la veille, et s'enfonce dans le symbole de la note de musique. Soudain, la note devient dorée, j'ai l'impression qu'elle va exploser.  C'était la bonne formule ? Un halo aux lueurs dorées sort du socle pour venir m'entourer en tournoyant. Il remonte jusqu'au niveau de mon visage, et là, il se dissipe pour laisser place à deux boucles d'oreilles en forme de clé de sol d'un blanc nacré. Incompréhensible. Le vide total.  Besoin d'une pause, je comprends rien. Morphée m'explique.

Morphée : C'est incroyable ! Non seulement tu as réussi à ouvrir ta partie de la stèle, mais en plus tu as libéré ton aura ! Grâce à ces boucles d'oreilles, tu seras encore plus forte !
"Comme si j'avais besoin de plus de force..."

Je vois dans le regard d'Asalée qu'elle ne se fera pas oublier comme ça. Elle prononce quelque chose et le socle de pierre se met à trembler. Je vois son symbole s'agiter, comme s'il voulait sortir de là. Enfin, le symbole lumineux se libère, rompt les chaînes qui le maintenaient prisonnier de sa lugubre expérience. Cette fois, Asalée est entourée d'un halo blanc, qui sintille de mille feux. Mais quand il se dissipe, c'est pour laisser place à deux boucles d'oreilles rondes et jaunes. Elle est stupéfaite, mais heureuse avant tout. Morphée n'en croit pas ses yeux bleus. Cela doit être surprenant d'avoir deux cas rares dans une même minute pour lui.

* * *

Moprhée : Montrez-moi, les mioches, que vos deux semaines d'entraînement n'ont pas servi à rien.

Je secoue la tête pour faire valser mes boucles d'oreilles. Bien que se soit une imitation, je suis stressée à la simple pensée de rater. Nous prononcons chacun la formule que Morphée nous a apprise. Parabellum n'a cessé de s'améliorer au fil du temps, mon symbole explose presque instantanément. Pour Kronos, l'épreuve est plus difficile. La flamme rougit, mais prend son temps. Il est vrai que depuis la possession de ses boucles d'oreilles flambantes, il n'a pas arrêté de progresser. Elles crépitent et lui permettent de voir dans la nuit. Pour Nayara, tout est facile maintenant. Même si l'histoire de ses boucles d'oreilles est plus compliquée. Elles ont surgi de ses larmes cristallisées lorsqu'elle ne pouvait plus faire apparaître de jet. Mais l'instant le plus incroyable a été pour Epona. Un œil argenté est apparu sur son front. Ses yeux ont blanchi, comme si elle allait faire une prédiction. L'œil s'est détaché lentement de son visage, a tournoyé sur lui-même et a verdit, puis s'est dissipé pour devenir boucles d'oreilles.
L'anneau au milieu de la stèle explose, mais si parfaite pouvait-elle être, même l'imitation ne sait pas ce qui se cache dessous. Morphée affiche un sourire triomphal.

Morphée : Félicitations ! Je suis presque ému. Je contacte Sarphée, nous partons le plus vite possible.

* * *

Je ne sais pas depuis combien de temps nous attendons les frères psychopathes, mais cela fait longtemps. Le calme de l'incertitude règne en maître depuis le départ de Morphée. Que va t'il nous arriver après l'explosion de la stèle des élus ? Je doute qu'ils nous laissent rentrer chez nous, en émettant l'hypothèse qu'ils ne nous laissent en vie. Soudain, la vitre de la verrière explose. C'est Sarphée qui arrive dans un espèce de vaisseau spacial comme on en voit que dans les films. On remarque parfaitement sous la cape de Sarphée un sourire diabolique près à détruire le monde. J'échange un regard inquiet avec Epona. Nous savons toutes les deux que nous n'allons pas nous en tirer comme nous l'espérons. Morphée nous pousse dans l'ovni. Nous nous asseyons sans bruit sur la banquette en cuir. Je remarque alors la présence de trois autres personnes dissimulées chacune par un masque d'une couleur différente. Mon regard se pose sur le masque rouge, et la prophétie me revient.


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Aucun doute possible, et nous l'avons tous deviné. Soudain, les ailes du vaisseau se rétractent, je sens qu'on atterri. Ou plutôt qu'on amerri. J'entends les secousses de l'eau, le claquement des vagues sur l'engin.



Ce qu'on peut aller vite...je peux presque sentir la vitesse sur mes côtes. Par le hublot de notre vaisseau silencieux, j'aperçois une île entièrement faite de roche. C'est notre destination, à tous les coups. Il y a une grotte gigantesque au milieu des rochers. J'ai cru voir une lueur dorée à l'intérieur, pendant un quart de seconde. J'ai peut-être rêvé...nous descendons du bateau, en route vers notre destin. Le frère qui porte un masque vert prononce quelque chose et les pierres quinous empêchaient de passer se sont faites balayer par un ouragant dévastateur. Bien effrayée, je suis soulagée que nous n'ayons pas tous les rochers à escalader. Nous pénétrons dans la grotte que j'avais aperçue. Sarphée prend la parole :

Sarphée : Et voici, mes frères, le résultat de vingt ans de recherches !

Le premier obstacle à la quête de l'immortalité est une porte faite de feu. Le masque rouge, toujours sans un mot, prononce quelque chose qui transforme la barrière de feu en flaque d'eau. Même les pouvoirs de Nayara ne sont pas aussi puissants ! Ensuite, viens la porte d'acier. Le masque vert, la réduit en sable rapidement. C'est la même histoire pour la porte de l'eau bouillante, qui s' évapore grâce au masque bleu. Moprhée fait disparaître la porte du gaz et Sarphée la porte de diamant. Je suis épatée et effrayée. C'est la que vient notre moment d'entrer en scène. La stèle des élus, la vraie. Chacun sait ce qu'il doit faire. Nous nous mettons en place, activons nos pouvoirs. La seule fausse note, c'est Epona.

Epona : Je...je ne peux pas...
Sarphée : Écoute ma belle. Ce n'est pas grave si tu n'y arrive pas.
Epona : C'est...c'est vrai ?
Sarphée : Non. Mais si tu n'y arrives pas, je fais assassiner tes quatre sœurs d'un simple claquement de doigt.
Epona : Espèce de sale monstre !

Je tremble de rage. Cette ordure monumentale ne s'en tirera pas comme ça. Je vois Epona se concentrer. J'ai tellement peur pour elle. On dirait qu'elle essaie de rentrer en contact avec la stèle. Elle pose sa main sur son symbole, murmure quelque chose, et la pierre se met à trembler. Les cinq frères affichent un sourire triomphal. Ils ne perdent rien pour attendre. Je sens tout de même l'excitation monter en moi. Je vais enfin découvrir ce que cache l'anneau central de la stèle des élus.

Ce chapitre est beau *W* et le suspens est INSOUTENABLE mais le pire dans tout ça c'est que j'aime trop donc ça passe *W* je veux la suite toute suite x) tu écris tellement bien Cello *W* Continue tes histoires

C'est génial! !!! *-* ♥♥

Merci les filles, j'adore vos deux histoires aussi ! Et le suspens, c'est vous qui m'avez tout appris xD

C'est trop mignon!  :3 ♥

x)

J'aime tellement cette fic CHA PI TREUH 10 CHA PI TREUH 10 CHA PI TREUH 10

EN CHŒUR !! CHAPITREUH DIX ! CHAPITREUH DIX ! x)

DDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX (comment ça je fait chier tout le monde ? x))

CHAPITREUH DIX ! (Mais non Epona ! Ficello, en revanche, oui !)

alors DDDDDDDDDDDDDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXeuuuuuu

xD