~La lettre empoisonnée~ Chapitre 9: Enfin

PDV Asallé :
Quatre leviers et un seul est la solution à cette énigme. Mais comment le différencier ? Il doit bien y avoir un indice quelque part ! Je ne vois rien pourtant, j’ai beau les regarder je ne trouve rien ! Pourtant d’habitude je trouve toujours le petit truc qui change tous ! Et là alors que j’ai la vie de mes amis sur mes épaules je ne trouve rien… Ça m’énerve !

-Allez reprend-toi Asallé, tu vas trouver ! , me rassurai-je.

J’y pense, depuis tout à l’heure je cherche la réponse sur les leviers mais c’est peut-être autre chose… Les leviers étaient posés sur des blocs de Lapis. C’était sûrement en rapport avec les blocs. Je fis le tour des blocs et les inspectèrent au milli cube près. (Oui on est dans Minecraft alors on mesure en cube ! ^^)

-J’ai trouvé !, m’exclamai-je.


PDV Léo :
Asallé m’était du temps… C’était bizarre… Siphano était totalement en panique mais il ne le montrait pas, je l’avais remarqué grâce à toutes les années que nous avons passé ensemble. Luni était allongée la tête sur mes genoux, elle semblait fatiguée mais ne dormais pas. Brioche et Nizzy s’étaient embrassés plusieurs fois depuis tout à l’heure mais maintenant elle avait la tête sur son épaule et ils attendaient en silence. Funi et Fri ne se lâchaient plus depuis le parcours, ça se comprenait. Je brisa le silence.

-Vous croyez qu’elle a un souci ?
-Non je ne pense pas, mais si elle n’est pas là d’ici dix minutes c’est qu’il y a un problème par contre…, me répondit Nizzy.

Luni approuva et le silence revint.


PDV Asallé :
Sur chaque bloc de Lapis se trouvait un pixel d’une autre couleur. Il y en avait un noir, un vert, un jaune et un blanc. J’avais trouvé comment les différencier, maintenant quelle couleur faut-il choisir et pourquoi ? Je réfléchis. Quatre couleurs… Et quatre épreuves ! Mais oui c’est ça ! Le vert correspond à la première épreuve avec les creeper, le blanc correspond à l’épreuve des parcours où la salle était tout en quartz et le noir correspond au magma cream géant ! Il ne restait donc que le jaune. C’était ça, j’en suis sûre ! J’actionna le levier qui était posé sur le bloc de lapis avec du jaune. J’entendis un bruit de piston mais rien ne se passa pour moi…


PDV Siphano :
Des blocs au bout de la pièce avait disparu nous laissant un passage, elle avait réussi ! Mais je ne la voyais pas… On passa l’endroit où les blocs avaient disparus, on était maintenant dans un grand couloir, mais Asallé n’était toujours pas là… Je m’inquiétai pour elle. Les autres aussi semblaient inquiet, surtout Nizzy et Luni.

-Asallé n’est pas là… C’est bizarre…, dit Frigiel.

Soudain une prote s’ouvrit dans le couloir, Asallé en sortit. Je m’étais inquiété pour rien, Nizzy avait raison, quoiqu’elle affrontera elle réussira. Je souriais. Luni et Nizzy lui sautèrent au cou.

-Tu nous à fait peur Asa !, lui dirent-elles en même temps.
-C’était une énigme, je ne pouvais que réussir !, dit-elle en souriant.

Elle croisa mon regard et son sourire s’agrandit quant elle vu que je la regardai aussi. Après ces retrouvailles, on passa ce couloir. On était maintenant en haut de la montagne. Le Phoenix se dressait devant nous. Il était vraiment gigantesque. Ses plumes d’un mélange de rouge, orange et jaune donnaient l’impression d’être des flammes. Il était endormi.  Maintenant le plus dur était à venir, il fallait lui prendre une plume.

-Pour le moment il dort, alors ça sera facile de lui prendre la plume mais le plus dur se sera de partir…, nous dit Léo.
-D’accord…, répondit Nizzy.
-Tu n’iras pas chérie, j’y vais à ta place !, la coupa Brioche.

Mais il est fou ! Il a failli se faire tuer par un creeper et il veut aller chercher la plume !

-Non, tu viens seulement de récupérer de tes blessures !, lui répondit-elle.
-J’irais !, dis-je.

Tous les regards se tournèrent vers moi.

-Siph… Je ne laisserai personne risquer ma vie pour moi…, me dit-elle.
-Je ne te laisse pas le choix.

Je me dirigea vers le Phoenix, Brioche était persévérant, il n’aurait pas laissé Nizzy y aller et je ne voulais pas qu’il y aille. C’est la meilleure solution. En plus, je pouvais prouver mon niveau à Asallé comme ça. Frigiel me suivait, pour lui la question ne s’était pas posé. Il était aussi fort que moi. Je commença à monter sur le Phoenix, je ne sais pas pourquoi je faisais ça mais je me dirigeai instinctivement vers sa tête. Frigiel commença le décompte, si on n’enlevait pas chacun notre plume en même temps ça risquerait la vie de l’autre. 3…2…1… Je tira le plus fort que je pouvais sur la plume et je réussis à la détacher. Le Phoenix se réveilla d’un seul coup, il semblait en colère. Je me laissa glissait sur lui jusqu’à atteindre le sol. Dès que mes pieds touchèrent le sol, je partis en courant. Frigiel avait eu un peu plus de mal à enlever sa plume mais il était juste derrière moi. Mais comme l’avait dit Léo, il ne suffisait pas de courir pour lui échapper, l’oiseau géant me lacéra l’épaule avec ses griffes. Je cria de douleur, le sang coulait le long de mon bras. Mais je ne lâchai pas la plume. J’arriva au niveau des autres, on s’engouffra à toute vitesse dans le couloir et on se fit téléporter. Juste avant de me faire téléporter je cru entendre un cri… On était tous devant la géante prote en bas de la montagne, enfin pas vraiment tous…

-Où sont Frigiel et Funi ?, s’affola Luni, je ne les vois pas !


PDV Funina :
Frigiel venait de crier et de  tomber. Le Phoenix lui avait donné un cou de bec dans la jambe, le sang coulait tout autour de lui. Je couru vers lui, dans le sens inverse des autres.

-Friii !, criai-je.

Il rampait à reculons. J’arriva à ses côtés, je ne sais pas pourquoi mais le Phoenix ne faisait que le regarder.

-Funi, ne reste pas là c’est dangereux !
-Mais… Je ne peux pas te laisser là.., dis-je en commençant à avoir les larmes aux yeux.

Il m’embrassa comme ci s’était notre dernier baiser. Non ce n’est pas possible, ça ne peux pas finir comme ça, je ne peux pas le perdre ! Des larmes coulaient le long de mes joues. Il déposa sa plume entre mes mains.

-Pars…et sauve mon père…, me murmura t-il.
-Non Fri !
-PARS !, hurla t-il.

Le Phoenix se rapprocha de nous. Je couru vers le couloir. Je pleurai toutes les larmes de mon corps. Frigiel…. Il allait mourir et je ne l’avais même pas aidé ! Comment j’avais pu le laisser là ! J’avais abandonné l’amour de ma vie, je ne le reverrai plus et c’était ma faute ! Ma tête me faisait mal tellement je pleurai, je serrai la plume le plus fort que je pouvais comme si c’était lui. Je ne voyais même plus où j’allai tellement les larmes étaient abondantes. Avant de me téléporter, je la regarda une dernière fois, il était tourné vers moi et son regard semblait me dire pardon. Ses lèvres bougèrent pour me dire une dernière fois deux mots qui résumaient ses sentiments pour moi : « Je t’aime ». Je lui cria la même chose et je me fis téléporter, laissant derrière moi ma raison de vivre…