Prologue
Ce n'était pas la première fois que je sentais l'odeur métallique du sang frais, encore dégoulinant de la bouche de la victime récemment tuée. Je baissai le regard et aperçus l'arme encore ensanglantée qui avait servie a commettre le meurtre dont j'étais témoin.
Le corp de la jeune femme avait été vidé mais aucune trace de boyaux aux alentours. Son ventre avait apparemment servi de repas mais il était coupé net, soit par un ciseaux soit par des griffes... Mes griffes.
La victime a moitié dévorée ne parlera à personne de ce qui c'était passé ici ce soir là.
Je me dirigeais vers la sortie et m'arrêtais devant un miroir, je détestais ce que je voyais, ce que j'étais devenue mais je n'y pouvais rien.
Je partis de cette maison et regardai la pleine lune avec haine.
A l'approche d'une ruelle, où je pouvais tranquillement changée de forme, j'aperçus un pauvre petit chat, je voulais repartir mais la bête en moi avait visiblement encore faim. A un mètre du chaton je m'arrêtais, je l'avais vu, il était bien caché, mais je l'avais vu. Cette fumée noire dans le coin du mur n'avait rien de naturelle. Je m'écartais d'elle en apercevant une sorte de bouche se former, pleine de dent pointu et surtout avec deux longue canines qui me dit : "Bonjour" et cette fumée commença a changer de l'aspect gazeuse à la forme humaine. Je courus de toutes mes forces suivi de près par le vampire. Je pris à droite puis à gauche et lui aussi, je jeta un bref coup d'œil au ciel nocturne et accéléra l'allure. Il fut surpris mais ne mis pas longtemps à adapter sa vitesse, mais... Trop tard ! Lorsqu'il arriva au croisement de la ruelle je l'attendais, je le sentis vaniteux, mais tout au fond de lui il avait peur. Au moment ou j'allais lui tordre le cou, je me stoppa nette devant lui. Je ne pouvais plus bouger, pas parce qu'il m'en empêchait mais parce que je n'en sentis plus le besoin. Au moment ou il commença a ouvrir la bouche, je vus son visage surpris et m'enfuis aussi vite que je fus arrivée mais il ne me suivit pas. Je retournai, bredouille et tétanisée, sur mes pas et infligea le coup de grâce au petit chat dont je me délectai.
Cette nuit là s'embauma de l'odeur de la mort, personne ne devais savoir ce qu'il c'était passé ce soir.
Au petit matin, l'histoire fit le tour de la ville et personne ne savait qui accuser. Tous le monde vous croît innocent à 10 ans.