Fantasy Life | Chapitre 0,69 « La lame de justice. »

Je venais donc de finir la prologue. Combien y avait-il de chapitre ? Je n'en savais rien, mais bizarrement, je me plaisais de plus en plus ici. J'avais hâte de découvrir ma carrière !

« Bien, Azenet, chez sujet. Tu dois aller voir ton Maître à présent. Je te souhaite bonne chance dans tout ce que tu vas entreprendre en tant que membre des paladins. Si jamais il t'arrivait de perdre courage ou motivation, sache que tu es le bienvenu au château. »

J'adressais un signe de tête respectueux au roi avant de tourner le dos, pour prendre congés. Je quittais le château, à pas rapide. J'étais vraiment pressé de voir ce que ma carrière m’annonçait ! Arrivé aux deux grandes portes, je clignais un peu des yeux devant la lumière du soleil.

« Je décolle ! m’annonçait le papillon. Ah, c'était vraiment amusant ! Grâce à toi, j'ai pu voir le roi ! Merci beaucoup !
- Ce n'est rien ! Grâce à toi, j'ai pu entrer dans la cour royale aussi.
- Azenet, je te souhaite bonne chance pour ta nouvelle carrière. Le moment est venu de nous séparer à présent.. »

Je ressentais un pincement au cœur. Je m'étais attaché à ce petit papillon d'une couleur éclatante et à son caractère franc. Il pouvait rester.. non ? Il me tournait le dos et commençait à partir lentement. Soudainement, il s’arrêtait, juste à quelques centimètres de moi. Il réfléchissait.

« ... »

Il se retournait vers moi et me disait :

« Au fait.. cette tenue de carrière te va vraiment bien !
- Merci, répondais-je en rougissant.
- ... Mais, tu ne sens pas comme un grand vide près de ton cou, Azenet ?
- Si, avouais-je.
- Euh.. dis.. je pensais pouvoir m'en sortir seul, mais euh.. En fait.. Tout le monde essaie de m'attraper.. Et puis.. Il n'y a aucune carrière pour papillons.. Mais je veux vraiment en savoir plus sur ce monde ! Est-ce que.. Hmm. Est-ce que je peux venir avec toi, Azenet ? Allez, s'il te plaît, dis oui ! Emmène-moi avec toi ! »

« - Bon, d'accord...
- Pas question ! »

Evidemment, que je voulais bien ! Il pourrait m'aider ! Puis je commençais vraiment à l'apprécier !

« Bien sûr que oui, papillon ! D'ailleurs, quel est ton nom ?
- Hourra ! Merci ! Tu peux m'appeler Flotillon !
- C'est un joli nom ! »

Il se replaçait sur mon cou et j'étais heureux. C'était un premier ami !

« On doit aller voir le maître maintenant, non ? Où est-ce qu'on peut le trouver à ton avis ? Ah, j'y pense ! Le roi t'a donné une carte, non ? Je suis sûr qu'on pourra le trouver en nous aidant de la carte !
- Excellente idée ! disais-je en sortant la carte de ma sacoche et en l'a dépliant.
- Allez, c'est parti ! Allons voir le maître ! »

La carte m'indiquait de me rendre un peu plus bas. C'était juste à côté du château, au final. Je m'y rendait alors. L'endroit s'appelait le Foyer des paladins. J'étais donc arrivé à destination. J'ouvrais les portes en bois et entrais à l'intérieur. Directement sur ma droite, je pouvais apercevoir quelques épées. J'allais me servir de ça ? Un peu plus loin, il y avait des pièces d'armures. J'allais parler au maître paladin, Mustang. Il était grand, très grand et imposant aussi. Il me faisait un peu peur, je dois l'avouer. Il possédait une grande moustache et un gros nez. Il baissait la tête pour pouvoir me voir et je déglutissais à son regard.

« Ah, mais qu'es-ce qu'on a là ? demandait-il avec une voix grave. Alors comme ça, tu veux rejoindre l'ordre des paladins ? Moi, c'est Mustang. Capitaine Mustang, de l'ordre des paladins. Bienv'nue. Beaucoup de nouveaux cadets m'appellent Capitaine Moustarang. Un conseil : NE LE FAIS PAS !
- D-d'accord monsieur.. Sinon, moi c'est Azenet.
- Bien. A part ça, c'est ici que tu apprendras à être paladin. Tu vivras, mangeras et respireras avec bravoure ! C'est l'devoir du paladin de préserver et maintenir la paix dans tout Castel. Alors.. je vais maintenant te parler des symboles de notre devoir. »

Il me tendait une épée, une épée de l'écuyer. Je l'a prenait, les mains tremblantes. Je n'avais encore jamais toucher d'épée de ma vie, est-ce que ça coupait ? Il me passait aussi un bouclier de paladin. A mon grand étonnement, ça ne pesait pas si lourd que ça. Ça devait être une version faible pour les nouveaux comme moi.

« Prends cette épée, le symbole de la main vertueuse de la justice et du bien.. et ce bouclier, témoin du serment du paladin de protéger les citoyens de cette belle contrée. Avec cette épée et ce bouclier, tu seras alors un messager de la justice pour tous. N'oublie jamais ton devoir de protecteur, tant que tu continues à être des nôtres.
- Il abuse pas un peu là ? chuchotait Flotillon, que je faisais taire avec une petite tape sur l'aile.
- Tu as hâte d'y aller, à ce que je vois. Mais, tu n'es encore que novice. Donc écoute bien.. Avec une discipline de fer, un mental d'acier et un entraînement rigoureux.. Je suis sûr qu'un jour tu atteindras les plus hauts sommets de notre ordre glorieux ! Bon, Miss t'attend dehors. Elle nous a rejoints il y a peu de temps. Elle te parlera des bases de notre ordre. Tu apprendras beaucoup d'elle. Je ne voudrais pas t’inquiéter, mais j'attend beaucoup de toi !
- J-je ferais de mon mieux, Capitaine Mustang ! »

La même bannière apparaissait encore.

« Paladin néophyte.
La lame de justice. »

Je devais donc me rendre en dehors du foyer, pour rencontrer cette fameuse Miss. Elle était à côté d'un tableau, sûrement de quête en tout genre. Elle était plutôt petite, avec des cheveux bruns et une mèche jaune au centre. Elle semblait avoir deux petites oreilles sur ses cheveux, de chat peut-être, avec des perles jaunes autour. Elle portait une longue robe jaune lui arrivant aux genoux, aux bords noirs. Ses yeux marrons semblaient étinceler en me voyant arriver vers elle.

« Hé, la nouvelle recrue ! Je m'appelle Miss et c'est moi qui vais te montrer les ficelles de la chevalerie. C'est un honneur ! Je viens juste de rejoindre l’ordre, en fait.
- Je m'en doutais, le capitaine me l'a dit.
- Il y a deux jours, pour être précise. Donc, commençons avec l'introduction aux préceptes du paladin, d'accord ?
- Je t'écoute.
- La plus important des règles : toujours aider ceux dans le besoin. Il faut toujours garder un calme absolu. N'oublie jamais, l'humilité et la modestie sont primordiales. »

Je voyais un garde derrière elle, l'a regarder d'une façon plutôt.. perverse ? Je lui lançais un regard noir. Il n'avait pas honte ? Ce n'est pas que j'étais jaloux, loin de là, c'était juste pas très sympa de sa part. Elle m'interrogeait du regard et je lui désignait du doigt le garde qui sursauta. Elle se retourna à son tour, le fixa un peu et reprit sa place initial, les joues rouges. Elle me remerciait rapidement avant de continuer son discours.

« Notre première tâche est de rendre visite à Solfia. Elle est paladin depuis plus longtemps que nous. Solfia adore les chevaux, je parie qu'elle est aux écuries en ce moment. Assure-toi de garder un œil sur ta carte. Elle t'indiquera exactement où tu dois aller. Tendu ? T'inquiète pas ! Je serais tous le temps avec toi, me disait-elle avec un sourire. Allez ! On y va, Azenet ? »

« Miss a rejoint votre groupe. »

Oh, il y avait un système de groupe. Je remarquais que Miss me suivait, où que j'aille. Je partais donc vers le sud de Castel, direction les écuries. Je n'étais jamais aller aussi loin que ça. Je traversais un pont, observant la rivière traversait en dessous. L'eau était calme et on pouvait apercevoir quelques ombres dans l'eau, des poissons. La pont traversé, je voyais les écuries à ma droite. Je décidais d'explorer un peu, me rendant vers la gauche. Il y avait plusieurs champs de légumes et je décidais de piquer quelques carottes sortant de terre. Je partais alors vers les écuries, me promettant de remercier Gilles, le propriétaire, plus tard. Les chevaux mangeaient la paille et je voyais ce que je pensais être Solfia, devant les écuries. Elle caressait le museau d'un cheval. Je m'approchais d'elle et elle se retourna. Elle avait des cheveux bruns cours avec des mèches bleues un peu partout. Ses yeux ambrés me fixaient et je pensais que c'était une belle couleur pour des yeux.

« C'est quoi, ça ? On dirait que les chiots sont perdus. Hé, vous deux ! Ici, c'est une écurie, pas un chenil. »

Oh, pas très sympathique en fin de compte.

« C-C'est pas drôle, Solfia ! déglutissait Miss. Je voulais te présenter notre nouvelle recrue et je me disais que tu pourrais couvrir les bases, reprenait-elle sur un ton plus calme.
- Je vois.. Eh bien, c'est d'accord. Je pourrais vous accorder deux minutes de mon temps. »

Je plissais les yeux.

« Sans technique, cette épée que tu tiens est aussi tuile qu'une balayette, disait-elle en brandissant son épée. Commençons par le début.. Travaillons les techniques d'épée casteliennes de base. »

J'apprenais alors une compétence, celle de l'épée.

« Compétence apprise : Épée ! »

« Allez ! Équipe-toi de ton épée !  »

« Miss a quitté ton groupe. »

Je m'équipais de mon épée de l'écuyer rapidement et continuait de parler avec Solfia.

« Te voilà en position. Bien. Commençons ton entraînement ! D'abord, tu dois te faire la main pour sentir comment manier ton épée. Tu vois ce mannequin d'entraînement là-bas ? Va et donne-lui quelques coups. »

J'hochais positivement la tête avant de m'approcher timidement du mannequin. J'allais l'abîmer non ? Je sentais les regards de Solfia et Miss dans mon dos et je me reprenais en main. Je brandissais mon épée et me mettais en position. Je voyais sa barre de vie, qui était rose. Drôle de couleur. Je sautais alors sur le mannequin, lui adressant quelques coups d’épées avant de sauter en arrière. Il n'avait presque pas perdu de vie. Je marmonnais avant de re-sauter dessus et de continuer d'enchaîner les coups d'épées et les sauts en arrière et en avant. Je lui adressais le coup final et je le voyais se décomposer par terre. Mince, je l'avais cassé.. Je regardais Solfia avec un regard désolé.

« Bien joué ! C'est pas mal. Tu ne te débrouilles pas trop mal. Je pense que tu as ce qu'il faut pour faire un bon paladin. En t'entraînant dur, bien sûr. »

Je rougissais face à ses compliments. J'avais beaucoup aimé taper avec mon épée. C'était amusant. Je souriais un peu.

« Assez impressionnant pour un chiot, en fait. Plus molosse que cabot, aucun doute, continuait-elle.
- Ouah ! Ça m'a pris deux jours pour l'apprendre ! s'exclamait Miss en me regardant. C'est le genre de motivation qu'il me faut ! Je ne vais pas te laisser me dépasser !
- On verra bien, lançais-je, malicieux.
- C'est comme ça que ça marche, ajoutait Solfia.
- Pourtant, savoir comment manier l'épée n'est pas suffisant. Il te reste encore une compétence à apprendre. Mais c'est le travail d'un autre, il me semble. Miss, tu connais Porthos n'est-ce pas ? Tu veux savoir où il se trouve ?
- Oui m'dame ! Ça nous serait utile !
- C'est un sacré "gourmand" comme on dit. A cette heure-ci, il doit se remplir la pense au marché.
- Grand merci, gente dame ! Nous y allons sur-le-champ ! Allons-y, Azenet, avant que sire Porthos n'ait fini de s'empiff... euh, ne finisse son repas ! se reprenait-elle. »

Je souriais légèrement avant de lui dire que je l'a suivais.

« Miss a rejoint ton groupe ! »

Je repassais le pont, en courant, pour débouler sur la place principale. J'arrivais au quartier des commerçants. Il vendait plein de chose, c'était un peu comme un marché 24h/24. Je voyais un vieux monsieur ressemblait étrangement à Bill, peut-être avait-il des frères ? Je voyais un.. gr- imposant monsieur entrain de s'empiffrer de choses. Je m'approchais de lui en lui tapotant l'épaule. Il en lâcha sa pomme qu'il ramassait rapidement avant de se tourner vers moi et Miss.

« Hmm ? Qu'es-ce que c'est ? Oh ! Avez-vous encore des échantillons gratuits ?! Je viens de finir 14 bols de nouilles de Rêveria et ça commence vraiment à me mettre en appétit. »

Je pouffais légèrement, ainsi que Flotillon qui était étrangement calme.

« A-Attendez ! C'était juste un hors-d'oeuvre ?! Messire ! Des échantillons gratuits peuvent attendre ! Je dois vous demandez quelque chose.
- Oh, Miss, te voilà ! Toi aussi, tu fais une pause goûter, rigolait Porthos.
- Non, messire ! Loin de là ! Nous voudrions que vous nous appreniez comment se servir correctement d'un bouclier !
- Hein ! C'est tout ? Eh bien, tu me déçois un peu ! Bouah ha ha ! J'vais t'dire, tu as l'air d'avoir d'excellents goûts culinaires, alors j'vais t'aider.
- Merci beaucoup, messire !
- C'est son ventre qui lui sert de bouclier ? pouffait Flotillon que je frappais un peu.
- Alors, la bleusaille. Une question. Tu veux savoir c'qu'est le plus important pour un paladin ?
- Euh.. oui, je suppose ? répondais-je.
- Honteusement délicieuse, alléchante, succululenchanteresse... LA NOURRITURE ! Y a un diction à Castel, les bleus... "On ne peut pas protéger Castel l'estomac vide !" Ne te méprends pas. Nourrir nos citoyens est bien plus important que de nous nourrir, continuait-il en brandissant son épée et plaçant son bouclier devant lui. Les citoyens ne peuvent manger sans être protégés. Et on ne peut pas les protéger le ventre vide. Et ça, mes chers écuyers, c'est ce qui fait de nous des paladins, serviteurs de la justice !
- Je pense que j'ai compris, messire ! affirmait Miss.
- Moi aussi, monsieur, répondais-je.
- Et voilà un petit truc qui te sera utile.. Ton bouclier, il peut faire un super plateau-repas !
- C-Chut ! Messire ! Et si le capitaine Mustang vous entendait ?!
- Euh, c'est vrai. Désolé. Je, euh.. j'ai tendance à exagérer quand j'ai faim, m'voyez. Il toussotait un peu avant de reprendre : Enfin.. Pour protéger les autres nous devons d'abord mang.. nous protéger. Je vais te montrer les bases de la maîtrise du bouclier, alors observe bien. »

« Compétence apprise : Blocage ! »

« Qu'es-ce que t'en penses, Azenet ? Tu penses que tu peux reproduire les bases ? Il faut que vous soyez les meilleurs paladins possible. Il en faut plus comme vous ! Et puis, si on protège plus la ville, qui c'est qui nous fera de bons p'tits plats ?! Enfin bon, Miss.. le goûter est fini, alors retourne en patrouille !
- Oui, messire ! Euh, nous n'étions pas là pour goûter, en fait..
- Ah oui, s'exclamait-il. En parlant de patrouille, j'allais oublier ! Quand je faisais ma tournée, j'ai entendu les gens parler de problème dans le quartier..
- Quels problèmes, messire ? demandait Miss.
- Aucune idée. C'est le patron d'mon café favori qui parlait de ça. De tout façon, je ne peux pas aller voir avant d'avoir pris ma petite collation.. En fait, vous ferez bien l'affaire. Pourquoi vous n'y allez pas à ma place ?
- Il vous refile le sale boulot, critiquait Flotillon.
- Vous voulez dire.. nous, messire ?
- C'est ça. Après tout, le devoir d'un paladin va plus loin que la maniement de l'épée et du bouclier. Souvenez-vous du serment du paladin...
- C'est vrai ! "Toujours aider ceux dans le besoin". D'accord, Azenet. Allons-y et donnons tout notre coeur !
- Ha ha ! Vous avez de l'appétit, les bleus ! Allez, faites un tour au café Pépinpomme. Parlez au patron. Il vous fera un topo. Et n'oubliez pas de faire votre rapport au capitaine Mustang quand vous aurez fini.
- Bien, messire ! Allons-y, Azenet ! »

On saluait Porthos avant de courir jusqu'à la place principale. Nous allions vers la droite de celle-ci, allant jusqu'au fameux café. Il n'y avait qu'un petit garçon blond assit sur un pouf. Pas très la joie ici. C'était désert ! Je remarquais le patron du café, derrière le bar. J'allais engager la conversation.

« Eh bien, en voilà de vaillants petits paladins. Sire Porthos n'est pas là, aujourd'hui ?
- Non, monsieur. Juste mon partenaire et moi. On nous a dit que vous aviez besoin d'aide.
- Oh, comme c'est gentil à vous ! Eh bien, oui, c'est correct, jeune fille. Voyez, c'est notre jus de pomme qui fait notre nom. Le café Pépinpomme ne serait rien sans lui.
- Il s'appelle M.Pomme en plus, vous vous rendez compte ! pouffait Flotillon dans mon cou.
- Malheureusement, notre livraison de pommes est en retard, c'est la fin des haricots.
- En retard ? Mais le temps est radieux. Qu'es-ce qui peut bien la retarder ? s'étonnait Miss.
- Exactement. Je n'en suis pas vraiment sûr. Notre jus de pomme est préparé avec des pommes spéciales, voyez-vous ? Ces pommes sont d'une autre classe. Croquantes, juteuses... oh, et cette chair tendre ? Extraordinaire. Mais ces temps-ci, nos livraisons de pommes deviennent de moins en moins fiables. Et sans elles, les affaires vont mal. Regardez tout autour.. on dirait une ville fantôme.
- C'est sûr qu'avoir juste un p'tit garçon blond en tant que client, ça doit pas rapporter des masses, soupirait Flotillon.
- Il est vrai que c'est préoccupant, rajoutait Miss.
- Je ne voulais pas déranger les paladins, avec tout ce que vous avez déjà sur les bras.. Puis j'ai commencé à entendre parler de personnages pas très nets traînant dans le coin. A vrai dire, je ne savais pas vers qui me tourner. Et voilà que vous tombez du ciel, paladins servants !
- Aucun problème ! Laissez-nous faire, Monsieur ! »

Je lançais un regard en coin suspicieux à Miss, comment allait-elle faire ?

« C'est notre devoir de ramener la pomme dans le café Pépinpomme. Littéralement ! On DOIT faire quelque chose ! Pas que pour le patron mais aussi pour tous les mordus de pommes ! Viens, Azenet ! Allons chercher ces pommes ! D'abord, nous devrions aller parler à nos frères paladins et écouter ce qu'ils ont à dire. Ils patrouillent partout dans Castel. Il n'y a pas mieux qu'eux pour repérer les individus suspects. Notre meilleure option, ce sont les gardes des portes. Ils ont sûrement vu quelque chose ! Dépêchons-nous d'aller leur demander ! »

Je quittais alors le café Pépinpomme, de son drôle de nom, et courrait jusqu'au porte d'en bas, vers les écuries et les champs de Gilles. J'engageais la conversation avec un des paladins des portes.

« Bienvenue à Castel ! Tu es libre d'aller et venir à ta guise !
- C'est journée porte ouverte permanente, quoi, murmurait Flotillon.
- ... Hein ? Attends un peu ! Tu es des nôtres. Et moi qui pensait que tu étais un touriste..
- Sympa.. soupirais-je.
- Messire ! Nous sommes venus vous parler d'un sujet des plus importants ! expliquait rapidement Miss.
- Important ? Je vois. Vous voulez parler à l'un des illustres gardes des portes de Castel. Certes.
- Non, messire ! Nous voudrions juste savoir si des individus suspects sont passés par ici.
- Des individus suspects, hein ? Non. Je n'ai vu personne de ce genre par ici.
- Ah, je vois..
- Mais j'ai entendu parler de problèmes survenus aux abords de la ville. Un cambriolage, à mon avis.
- U-Un cambriolage ?! s'exclamait la brune à la mèche jaune.
- Alors, voyons voir.. Où étais-ce ? Aloooors, j'étais en poste à la porte ouest...
- HÉ ! Je peux vous aider ! Laporte à votre service. Euh.. Laporte, comme une "porte", quoi. Peu importe. D'après mes sources récentes, vous devriez inspecter la ferme voisine. Apparemment les pommiers qui s'y trouvent ont été complètement dépouillés. Il n'y a plus une pomme.
- Cambrioler des pommiers ? s'étonnait Flotillon.
- Oui, c'est ça ! C'est ce qu'on m'a dit ! rétorquais l'autre paladin. Mais pourquoi vole-t-on les pommes d'un pommier ? C'est que, elles sont à tous le monde, non ? J'aimerais y aller et appréhender le voleur ! ... Mais mon devoirs est de garder les portes.
- C'est ça. Monter la garder est notre priorité absolue. Ordres du capitaine. On ne peut pas bouger d'ici. La prochaine cible du voleur est arbre au sud d'ici, on m'a dit. Mais ce n'est qu'une rumeur.
- QUOI ?! Ils n'ont pas le droit de voler ces pommes ! Ce sont mes pommes PRÉFÉRÉES ! J'adore filer en douce pendant la garder juste pour goûter ces pommes croquantes et juteuses..
- Attends.. Il y a une minute, tu disais que ton "devoir" était de garder les portes ?!
- Hmm, je vois. D'après ce que nous ont dit ces deux-là.. On devrait avoir une chance de trouver le coupable près des pommiers ! Partons, Azenet ! Pas de temps à perdre !
- Halte-là, vous deux ! rugissait une voix familière. »

Le capitaine Mustang dépassait la porte.

« Capitaine Mustang ! s'écriait Laporte.
- Je m'apprêtais à quitter la ville lorsque j'ai entendu votre conversation. Très bien, ce que vous dites est la vérité ?
- V-Vous voulez dire la partie où j'ai quitté mon poste pour aller manger des pommes, Mon C-Capitaine ? bégayait le paladin.
- Quel idiot.. soupirait Flotillon.
- Mais non, pas les pommes, soldat. Je passe l'éponge, pour l'instant. Je parle de l'apparition d'un voleur dans les parages.
- Oui, Mon Capitaine ! Les rumeurs semblent fondées ! En fait, Azenet et moi étions prêts à appréhender nous-mêmes ce gredin !
- Vraiment ? demandait le capitaine. Vous serez des paladins prometteurs, vous deux. Mais imprudents, aussi. Trop à mon goût. On passe vite de la bravoure à l'inconscience. Maintenir la paix nécessite les attributs nécessaires. Un voyou armé est un voyou dangereux. Laissez-moi vous apprendre cette technique. »

« Technique apprise : Attaque tournoyante ! »

« J'attends des résultats impeccables ! »

Il nous saluait avant de faire demi-tour.

« Pfiou ! Je pensais que c'en était fini de moi.. soupirait le paladin.
- Dirigez-vous dans la direction opposée. Bonne chance à vous deux, souriait Laporte. C'est dangereux là-bas, alors prenez ça. N'hésitez pas à l'utiliser au besoin. »

Il nous tendait à tous les deux une petite fiole contenant un liquide vert pomme. Une potion PV.

« Merci, messire ! remerciait Miss.
- Hé, qu'es-ce que tu fais ?! Tu peux pas donner nos rations à n'importe qui.
- H-Hé, allons donc ! J'en fais ce que je veux, de MA moitié. »

Nous les laissons se disputer en partant vers le sud. Nous passions à côté du champ et je saluais Gilles de la main. Je dépassais un léger pont et nous voyons trois individus regardant l'arbre à pomme précieux. Ils semblaient regarder si quelqu'un venait les déranger.

« Y pas un chat. Bon allez, au travail, disait un bandit. Ça fait quand même un sacré boulot pour des pommes, faut le dire..
- Arrête de ronchonner. Celles-là sont pas des pommes ORDINIRAIRES.
- Ouais, ouais, j'sais bien. Des pommes si bonnes... Tu en tomberas dedans de plaisir ! s'exclamait-il.
- T'as raison ! Y pas plus juteux dans tout Rêveria ! Et bientôt, l'patron aura TOUTES ces pommes spéciales JUSTE pour lui !
- Ho ! Ça suffit, la causette ! Prends toutes les pommes et embarqu'les. VITE, ordonnait un troisième bandit, celui du milieu.
- Relax ! C'est pas comme si ces petits chéris de paladins allaient nous arrêter..
- Vous êtes sûr ? m'exclamais-je à voix haut.
- .. AHH ! sursautaient-il en se retournant vers nous. »

Il nous sautaient dessus, épée à la main. Je brandissais mon épée vers eux, tremblant. Je POUVAIS le faire, j'en été capable ! Je fonçais sur un premier bandit, lui enchaînant des coups d'épées. Ils étaient résistants ! Je gémissais quand son épée toucha mon bras, l'effleurant en laissant un coulée de sang en sortir. Je serrais les dents et continuait à m'acharner dessus. Il était mort. Je me retournais, voyant Miss combattre les deux autres avec mal. Je me ruais sur le deuxième, l'éloignant de Miss qui combattait le dernier avec aisance. J'enfonçais mon épée dans le ventre du second et celui-ci retomba inerte au sol. Il disparût à son tour dans une traînée de pixel. Miss finissait le dernier en poussant un cri de guerre. Je me ruais sur elle, me tenant l'épaule, pour savoir si elle allait bien. Il me souriait en retour, me disant de boire ma potion. Ah, c'est vrai ! Je décapsulais la potion avant d'en boire le contenu. Le goût acide de la potion me brûlait la gorge mais mon épaule ne me faisait plus souffrir. Je reprenais mon souffle. C'était intense comme premier véritable combat. Miss pointa du doigt un sac blanc à nœud orange. Un loot ?

« Hé, regarde ! »

Je l'attrapais et reçu une pomme du café dans les mains. C'était les fameuses pommes dont tout le monde parle. Je me retenais de croquer dedans pour goûter, il fallait la ramener à M.Pomme !

« Retournons au café Pépinpomme ! s'exclamait Miss. »

Elle lisait dans mes pensées ou quoi ? Je passais par l'est, découvrant un autre bout de Castel. Il y avait une maisonnette fait de bois, sûrement l'endroit où vivait le maître bûcheron. J'aperçu aussi des rails. Il y avait des trains ou étais-ce abandonné ? Je vis aussi une petite ferme avec quelques vaches et une jeune femme rousse tirant à l'arc sur une cible. J'aperçu aussi un début de forêt, donnant sur le château. Je pouvais apercevoir une silhouette près de la fenêtre du château. Il y avait un homme aux cheveux bruns. Je ne pouvais pas voir ses yeux mais je restais bloqué dans ma contemplation, sans bouger. Il fallut que Miss me secoue par les épaules pour que je revienne à moi. Je l'a regardait sans comprendre, pourquoi j'étais resté comme ça, comme un idiot, à regarder cet homme ? Je secouais ma tête, remettant en place ma fameuse mèche avant de lui sourire pour l'a rassurer et continuait ma route jusqu'au café de M.Pomme. Je passais devant un cour de magie, les enfants avaient l'air impressionnés. Je passais encore un pont, pour arriver au quartier des artisans. Je parlais directement au patron du café en lui donnant la pomme.

« Ca alors ! Vous avez réussi ! Vous m'avez ramené mes pommes ! Je peux enfin préparer cette commande spéciale de jus frais pour les gens du château.
- P-Pardonnez-moi, monsieur, mais vous avez dit CHÂTEAU ?
- Oui, c'est bien ça. Mince.. J'ai dû oublier de vous le dire. Ce jus est la boisson favorite de Sa Majesté.
- Quand vous dites "Sa Majesté".. Vous parlez du prince Aypierre ?
- Bien sûr ! Qui d'autre ? Attendez que le prince voie ça. Oh, il sera si heureux de retrouver sa boisson favorite ! »

Le prince Aypierre ? Le fils du roi Zerator et de la reine Fukano. Étais-ce lui que j'avais aperçu à la fenêtre ?

« Et cela grâce à tous vos efforts, mes jeunes et vaillants paladins !
- C-C'est trop d'honneur, Monsieur.. Je, euh.. enfin, nous en sommes honorés, Monsieur !
- A la prochaine, fiers protecteurs. Voilà une petite récompense pour vos efforts. »

Il nous tendait une bourse contenant 500 rêvah.

« Passez mes amitiés au capitaine de ma part, voulez-vous ?
- E-Eh bien.. Il n'y a plus qu'à faire notre rapport au capitaine Mustang immédiatement, non ?
- Oui, allons-y. »

Nous nous rendons alors vers le foyer des paladins, parlant de tout et de rien durant le trajet. Nous ouvrons les portes du foyer et allons parler à Mustang.

« Tiens, tiens, les héros sont de retour. On dirait que votre première patrouille en ville était plutôt mouvementée que prévue, hein ? Ils n'arrêtent pas de vanter vos mérites, au château. Je peux marcher la moustache.. euh.. la tête haute, sachant que j'ai deux paladins remarquables.
- Ahem, rougissait Miss, Mon Capitaine ? Je suppose que "château" n'est pas un nom de code ?
- Affirmatif. Je parle du château de Castel. Le prince Aypierre était vraiment impressionné. En faite, il a dit au patron du café de transmettre aux deux preux paladins qui s'en sont occupés.. sa plus sincère gratitude !
- C-Ce n'était rien, M-Mon Capitaine ! C'est votre devoir.. enfin, c'est notre devoir ! Le Prince. Nous remercie.. NOUS ! Quel honneur ! Tu y crois, Azenet ?
- Bon, laissez-moi examiner les résultats de tous vos efforts. »

La réussite de cette quête nous donna 100 étoiles, ce qui était juste assez pour passer au rang de Néophyte. Je me sentais fier et Miss avait l'air heureuse, elle aussi.

« Bon travail ! Je vous déclara officiellement paladins confirmés ! J'attends de vous que vous continuez l'entraînement avec la plus grande assiduité ! Puissent ces prémices de grandeur amener encore plus de réussite ! Rompez !
- Tu as entendu le capitaine, Azenet ! On doit se donner à fond ! s'exclamait Miss.
- Oui ! lui répondais-je en souriant. »

« Miss a quitté ton groupe. »

« Paladin néophyte.
Terminé ! »

Oh, j'ai atteint le niveau 2 ! Bon, ça n'était qu'un détail. J'étais un peu fatigué de ma journée, j'avais hâte d'aller dormir !

« Ouah ! Bien joué, Azenet ! me félicitait Flotillon. Tu es maintenant paladin à part entière !
- J'ai fais de mon mieux, c'est tout, répondais-je, géné.
- Quelque chose à changé en toi. Peut-être est-ce à cause des étoiles que le maître t'a données ?
- Peut-être.
- Tu brilles et tu étincelles d'une façon super chouette !
- Toi aussi tu brilles beaucoup, Flotillon !
- Allons à la maison pour nous reposer ! Je veux voir où tu habites ! »

Je pouvais considérer que c'était chez moi ? Aucune idée mais en tout cas, j'irais là-bas parce-que je n'avais que cet endroit pour dormir confortablement. Un petit paladin me regardait.

« Je suis plutôt doué en monstres, si j'ose dire. Tu veux que je t'apprenne ? me demandait Petiot. Commençons par les bases. Beaucoup de monstres ne sont actifs que de jour. Mais il y aussi des monstres redoutables qui ne sortent que la nuit. Quoi ? Tu étais déjà au courant ?!
- Et oui, petit.
- Je veux dire.. Bien sûr que tu le savais.. Je voulais juste te le rappeler, au cas où.
- Merci, à bientôt ! lui lançais-je avant de quitter le foyer. »

Solfia était à la sortie du foyer et j'allais lui parler.

« Ah, je vois que tu es devenu paladin néophyte ! Félicitations, petiot.
- Je m'appelle Azenet ! répliquais-je.
- Tiens, prend ça. C'est sûr que tu vas encore prendre des coups dans la bataille ! Alors, vas-y et montre au monde entier ce que vaut un paladin au combat ! »

Elle me tendait trois potions PV et je l'a remerciais du regard. Ça me serait utile si je devais encore combattre des bandits comme toute à l'heure. D'ailleurs, mon épaule était totalement guéri ! Ça fonctionnait vraiment, ces potions. Je me dirigeais vers chez moi et entrait directement. Je voyais Bill regarder par la fenêtre en disant :

« Ca fait longtemps qu'il est sorti.. Je commence à m'inquiéter.. »

Il se retourna brusquement et courrait vers moi.

« Oh bonté divine, te voilà de retour ! Je vérifiais juste si tu étais rentré. Comment ça s'est passé ?
- C'était une journée pleine de rebondissements ! On est tous les deux très fatigués, c'est sûr, répondait Flotillon, sortant d'en dessous mon menton.
- Oh, ça alors ! Qui est-ce ?
- Enchanté de vous connaître ! Je suis Flotillon, Azenet m'a vraiment aidé aujourd'hui !
- Oh, enchanté de te rencontrer. Je suis le propriétaire, Bill. Ton premier jour de travail, et tu ramènes déjà une autre bouche à nourrir..  C'est difficile de s'ocuuper de quelqu'un.. Bon, au moins, il ne mangera pas beaucoup.
- Je suis désolé.. s'excusait Flotillon. Je ferais de mon mieux pour ne pas être un fardeau ! Laissez-moi rester, s'il vous plaît !
- Oui, s'il te plaît, Bill, laisse-le rester ! demandais-je.
- Oh, ne t'en fais pas, petit. Pas besoin de t'excuser. Je ne suis pas un vieux propriétaire grincheux. De plus, je te trouve assez étonnant.. Je n'ai jamais rencontré de papillon aussi bien élevé ! Si tu as le temps, passe me voir ! Je te donnerai de la bonne eau sucrée.
- Oh, ouah ! disait Flotillon. Merci, c'est gentil !
- Sinon.. on dirait que tu te débrouilles bien avec la carrière que tu as choisie ! Mais, j'y pense, j'ai un cadeau pour toi !
- Un cadeau ? m'étonnais-je.
- Je trouvais que cette chambre était un peu vide.. Donc je t'ai trouvé ÇA ! »

Elle me tendait un objet, une chaise usée.

« Une petite touche de décoration peut faire toute la différence ! Alors si tu la mettais quelque part ? »

Je plaçais alors la chaise dans un coin, celui tout en bas à gauche, près de l'entrée.

« Eh, ça fait vraiment joli, pas vrai ? Maintenant que tu as choisi une carrière, tu peux y mettre du cœur et gagner plein de rêvah ! Comme ça, tu pourras acheter plein de belles choses pour décorer ta chambre ! Une fois que tu auras mis assez de rêvah de côté, je te ferais visiter des maisons plus grandes. Je m'occupe de l'agence immobilière au rez-de-chaussée, tu te souviens ?
- Oui, oui !
- Si ça t'intéresse, descend me voir et on en parlera. Oui, les rêvah et les étoiles, c'est important mais le vrai bonheur.. c'est de vivre en joie et en liesse ! Car si tu as assez de point liesse, tu peux obtenir des tas d'avantages à la maison et ailleurs ! Pense à rentrer à la maison et à te reposer après une journée pleine d'aventures. C'est le secret pour être en liesse, tu comprends ?
- Parfaitement, merci Bill !
- Bon, je vais y aller, les enfants. Pense bien à te reposer, Azenet. Et bonne nuit à toi aussi, Flotillon.
- Bonne nuit ! J'espère vous revoir bientôt, lâchait Flotillon. »

Je voyais Bill partir chez lui et soupirais. C'était vraiment une longue journée ! Je déposais ma sacoche bleue sur ma chaise, qui allait me servir au faite. Je m'asseyais sur mon lit et engageait la conversation avec le papillon rouge.

« Les points liesse, ça à l'air génial ! Tu devrais essayer d'en obtenir le plus vite possible ! J'ai hâte de voir toute cette liesse, Azenet ! Oh, j'en flotte de joie ! À ce propos.. Hi hi, écoute un peu ça, Azenet ! Tu ne devineras jamais ce que je peux faire !
- Dit moi tout !
- En fait.. je peux voir tes points liesse. ... Ce n'était pas la réaction que j'attendais.. Bah, ce n'est pas grave. Lorsque tu voudras vérifier ton nombre de points liesse... tu n'aurais qu'à me demander et je ferai le compte pour toi !
- Merci, c'est très gentil, Flotti' !
- Est-ce que tu voudrais essayer maintenant ? me demandait-il. »

« - Bien sûr.
- Non, merci. »

« Bien sûr, Flotillon ! Ça peut-être amusant !
- Très bien, Azenet. Voyons combien tu es en liesse ! Oooh, que c'est palpitant ! »

Il se mettait à scintiller avant de compter tout ça. Apparemment, j'avais un niveau en plus. Je choisissais de monter à cheval. Je remerciais Flotillon.

« Bon boulot, Azenet ! Si tu continues à obtenir des points liesse aussi vite.. plein d'avantages amusant pourront venir pimenter ta vie ! Tiens-moi au courant quand tu voudras que je te fasse voir tes points liesse !
- J'y penserais !
- J'essaierai de rester tranquille quand tu te baladeras, pour ne pas te déranger, Azenet..
- Je veux bien que tu continues à dire tes phrases moqueuses, elles me font rire !
- D'accord ! Mais j'en profiterai pour papillonner un peu quand on sera dans ta chambre. Et si jamais, tu veux me parler, tu n'auras qu'à revenir ici, et je pourrai t'aider ! Il réfléchissait aujourd'hui avant de commençait un long discours : Aujourd'hui, il s'est passé teeellement de chose, n'est-ce pas ? Je suis si content de t'avoir choisi, Azenet..
- De m'avoir choisir ? demandais-je.
- Euh, non, attends, oublie ce que je viens de dire ! Azenet, j'ai hâte qu'on découvre ce qu'on peut faire à Rêveria !
- Moi aussi Flotillon !
- J'espère que toi et moi, on deviendra les meilleurs amis du monde !
- Oh, si tu veux, souriais-je timidement.
- Bon.. je pense que ça suffira pour aujourd'hui.
- Oui, nous avons eu une journée chargée.
- Bonne nuit, Azenet ! Et.. fais de beaux rêves..
- Toi aussi, Flotillon ! »

Je me couchais alors dans mon lit aux draps verts, enlevant mon armure de paladin avant, restant dans mes habits originaux. Je me tournais du côté du mur et fermais les paupières. Je sentais que Flotillon se posait à côté de moi, sur mon oreiller, et je souriais. Une seule question me traversait l'esprit, reverrais-je le garçon que j'avais aperçu près de la fenêtre du château ?

Héros principal : Azenet.
Roi Erik de Castel : Zerator.
Papillon/Flotillon : Bardin.
Roslyn : The Miss Addict.
Isabelle : Solfia //PAN//
Maggie : Bill.
Princesse Laura : Aypierre.
Reine Ophélia de Castel : Fukano.