On ne l'avait jamais fait, on ne s'était jamais embrassé. Pourtant j'en avais envie... Mais peur... De quoi ? Des sensations que je ressentirais. C'était con, très con. Et à chaque fois que je souhaitais prendre l'initiative, ça me bloquait. Alors j'attendais plutôt le premier pas de sa part. C'est ce qu'elle fit un soir, sur ce banc devant ma maison. Depuis, ça ne me faisait plus peur. C'était juste de la tendresse et de la douceur, après tout. Sans nom ni égal à mes yeux. Je me trouvais bien conne, maintenant, d'avoir eu peur de ça. C'était tellement plaisant...