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La Mini-Randonnée moche.

Hache
Hache
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Mar 10 Sep - 11:35
Hache
La Mini-Randonnée moche
08/09/2019-09/09/2019

Je décide de partir faire une randonnée pendant trois jours avant ma rentrée. Étant bloqué à Montpellier, le GR65 3 me semble être une bonne idée. Il fait partie du pèlerinage de Saint-Jaques de Compostelle. Je vais suivre le chemin en direction de Rome.
J'ai préparé cette randonnée pendant une heure trente la vieille. Je ne sais rien du chemin que je vais suivre. Je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer franchement.

Je pars de chez moi et vais en tram jusqu'à l'arrêt Jacou. De là, je trouve les balises et commence à les suivre. Il est alors onze heure.
Au début de chemin, il n'y a que des champs puis j'arrive au lac de Crès, mais je ne vais pas m'y baigner. Je n'en ai pas envie, j'ai seulement envie de marcher.
Ensuite, j'arrive en ville, à Le Crès. Je m'y perd. Je n'ai aucun soucis à suivre les balises et à m'orienter en montagne ou en forêt par contre, je suis complètement déboussolé en ville. Je fini par m'y retrouver non sans peine puis je reprends ma route.

Le chemin alterne champs (surtout de vignes) et villes ou villages avec quelques trop rare fois, une petite forêt. Cette randonnée est complètement nulle. Les villes sont moches par essence et le peu de nature que je traverse, c'est pollué et remplis de déchets humains. Il n'y a rien de jolis, pas un endroit qui en vaut la peine.
Mes chères montagnes me manquent.

Au final, me voici à Saint-Christol se situant à vingt-trois kilomètres de Montpellier. En suivant les balises, j'arrive à l’extrémité du village. Il y a des jeux pour enfant, des terrains de football, de tennis et rien d'autre. Les balises continuent et mènent à toujours plus de champs.
C'est laid un champ. C'est pauvre en diversité et bio-diversité, on dirait que c'est mort et en plus c'est privé.
Je décide de m'arrêter là parce que je n'ai pas envie de continuer et que ça m'étonnerai que je trouve où-que-ce-soit où camper plus loin. Et quitte à dormir à un endroit pas discret, je préfère être à proximité d'un village et de lumière au cas où. Je n'aurais pas dû regarder la dernière vidéo de Squeezie ("3 Histoires vraies qui m'ont vraiment fait peur") !
Seulement, cela signifie que je dois attendre que la nuit commence à tomber pour pouvoir planter ma tente si je ne veux pas être dérangé.
Évidement, vu la nullité de ce GR, il est sûr que demain, je rentre chez moi. Hors de question de continuer.

Je glande, lis et m'ennuie jusqu'à vingt heure quinze où il n'y a plus personne. La nuit tombe également. L'estime que je peux enfin me permettre de planter ma tente, ce que je fais sans soucis particulier. À vingt heure quarante je suis bien installé et la nuit aussi. C'est parfait.
Ma tente à une forme rectangulaire, elle est basse et assez petite en plus d'être grise, ce qui lui assure d'être plutôt discrète. On la repère mal la nuit et c'est mieux comme ça.

Je garde mon couteau près de moi toute la nuit. C'est une action stupide que je ne fais pas d'habitude. Sauf qu'être aussi proche des humains me stresse assez bien. Ils me font bien plus peur que n'importe quelle bête sauvage.
Et avec le vent violent, j'entends tellement de bruits qu'il m'est impossible d'estimer leurs directions, distances et provenances. En plus de m'effrayer, j'ai froid. Et ces chiens qui aboient toute la nuit n'arrangent pas mon sommeil. Ils ne dorment pas ? Lilou serait endormie depuis longtemps, elle tient mal le manque de sommeil.

J'ai mis mon réveil pour six heure afin d'être partis avant que qui-que-ce-soit n'arrive, mais il n'a pas sonné et je me suis levé à sept heure. Il n'y a personne à mon réveil, quand je range mes affaires et quand je pars. Tout le monde doit faire la grasse matinée.
J'ai très mal dormis et je vais faire le même chemin moche de la veille ce qui ne me met pas de très bonne humeur.
Il ne se passe rien durant tout le trajet retour. Sauf une douleur horrible au pied gauche. Il me fait un mal de chien. Je trouve heureusement un arrêt de bus capable de m'amener à un tram d'où je peux rentrer chez moi.

Et c'est ainsi que se termine la nulle randonnée moche beaucoup trop urbaine d'un blessé.

Citrouille
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