Siphano et Nizzy ouvrirent la lettre. Il n'y avait rien dedans.
Nizzy se mit à trembler.
-Nizzy ? Qu'est-ce qui se passe ?
-Là... Regarde...
Siphano suivit du regard la direction que Nizzy lui montrait. Il y avait comme un fond double sur la surface gauche de la lettre.
Il tira les choses qui se trouvaient au fond. La fleur de Brioche y était. Elle était en morceaux. Les pétales détachés de la tige étaient pour la plupart fanés. Sa main trembla quand il regarda le morceaux de papier qui les accompagnaient.
Nizzy lui arracha des mains et commença à lire la lettre (à voix haute)
Chers Siphano.
Je me doute que vous ne me pensez pas dangereuse. Mais j'aimerais vous convaincre du contraire.
Je suis malade. Dans tous les sens du terme. Et même si je ne fais pas exprès, mes crises peuvent être dangereuses.
Je suis dans mon état normal, pour l'instant. Mais je suppose que je n'aurais pas le temps de finir cette lettre avant que l'autre moi prenne le dessus.
Je suppose que vous voyez la différence.Nizzy fit une pause.
-A partir de là, l'écriture n'est plus exactement la même.
Elle reprit.
Haaaaaaaaa, la pauvre... Il faut la plaindre, non ?
Voilà ce qui arrive quand on est deux dans un seul corps.
Elle m'a même donnée envie de pleurer. Tssss, la conne.
Elle se rends compte que bientôt je serais seule dans sa tête ?
Moi la Briochoufan ! Je serais mieux dans notre tête qu'elle.
Malgré que les autres aient choisis de me "virer" de sa tête, j'y resterais.
Son "namour" pourra faire tous ce qu'il veut.
Je régnerais.
Et je vous causerais des problèmes.Siphano tremblait. Non, ce n'étais pas possible. La fleur de Brioche... Elle ne lui avait quand même pas fait de mal ?
Si elle pensait le détruire, elle avait tord.
Non, elle le motivait.
C'était lui qui allait la détruire. Définitivement.
-Nizzy, vient on y va.
-Mais, et...
-On a des armes à faire. Xeff tu nous accompagnes ?
Il hocha la tête et les trois amis se dirigèrent vers la plaine sombre où les monstres apparaissaient petit à petit.
Seul Nizzy secouait la tête. Elle aurait voulu parler de cette lettre avec Siphano.
Elle savait ce qui risquait de se passer. Soi Siphano se détruirait petit à petit à cause du risque que Brioche endurait.
Soi il allait devenir une vrai tête de mule. Elle soupira.
Elle lui parlerait.
Blondie cherchait des carottes à vendre chez tous les marchands. Il y en avait, oui, mais pas assez.
Elle espérait que Zelvac trouvait des patates et Pepper du pain.
Il s'était mis d'accord. Quand Unsterbliicher et Asallé, cette fille qu'elle ne connaissait pas étaient arrivé, ils avait fait un programme. Ils savaient déjà qui prendraient les légumes. Unster, qui avait plus d'argents,se chargeait du porc et du bœuf tandis qu'Asallé s'occupait du poulet.
Ils avaient partagé le charbon, et achetaient tout crus (c'était moins cher) pour le faire cuir plus tard.
Elle arrivait vers le dernier marchand quand elle sentit quelque chose se poser sur son épaule.
On aurait dit un bâton, mais elle eut l'impression que son épaule prenait feu.
Elle se retourna brusquement, mais il n'y avait rien.
Ou plutôt, il n'y avait plus rien... Mais elle ne pouvait pas le savoir.
Car elle ne vit pas l'ombre noir qui s'éloignait dans l'ombre, ni l'éclair rouge qui partait, au loin.
Elle ne s'inquiéta pas, car la douleur se dissipa.
Elle aurait du.
Frigiel était content de ce qu'il avait fait. Il avait déjà trouvé deux stacks de fers et dix diamants.
En plus, Funina minait à côté de lui. Cette fille était bizarre, oui, mais il aimait ça.
Funi remontait son égo, et même si elle le croyait trop... trop fort, trop agile, trop plein de trucs, des fois ça lui faisait du bien.
Surtout qu'en ce moments, Siphano le délaissait un peut trop pour "son" Brioche.
Il n'aimait pas ça, et il n'était pas le seul.
Et puis, de toute façon, les filles n'étaient-elles pas faites pour remonter l'égo des hommes ?
Sinon, elles seraient plus intelligentes !
Frigiel souriait de sa blague débile quand il tomba sur un filon de diamants.
Son sourire s'élargit encore, avant de disparaitre.
Derrière le deuxième diamant, une source de lave venait d'apparaitre.
Et elle coulait vers lui.
Voilà
(flemme d'écrire un truc)