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Une année au lycée - Chapitre 6

Floraly
Floraly
Modératrice - La boîte à horreur
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Lun 3 Oct - 18:31
Floraly
Bonsoir !
Après une longue absence, me revoilà avec la suite de "Une Année au Lycée" ! Je suis désolée de mon manque d'activité, croyez-moi, j'aimerais beaucoup écrire plus, mais malheureusement je manque de temps et je vous avoue que ce chapitre m'a donné beaucoup de fil à retordre. J'espère que tout se passera mieux pour le prochain ! ;D

Je profite un peu de poster pour vous donner de mes nouvelles. Depuis que je suis sur le forum, et ça fait maintenant plus d'une année, j'ai écrit bon nombre de fan fictions, que ce soit sur les Patricks, les membres d'Eclypsia ou d'autres. Beaucoup de ces textes vous ont plu, et j'ai pris un énorme plaisir à les écrire et à lire vos commentaires dessus. Je ne vous remercierai jamais pour le soutien que vous m'avez apporté au travers de vos commentaires et de vos conseils.
Mais de plus en plus, je commence à me lasser du domaine de la fan fiction. Peut-être parce que je ne regarde plus les Streamers/Youtubeurs sur lesquels j'écrivais (J'ai arrêté de regarder EC et j'ai lâché Youtube), ou peut-être, parce que j'ai lu beaucoup de textes et que j'ai gentiment envie de m'émanciper de la fan fiction pour commencer à créer mes propres histoires et mes propres personnages.
J'ai déjà quelques idées de projets, rien de très concret pour le moment, mais je pense qu'un jour où l'autre, je risque de débuter une fiction originale, que je posterai peut-être sur le forum puisqu'il y a une jolie section toute faite pour ce genre d'histoire !
Après, je me doute bien que beaucoup d'entre vous ne me suivront pas là-dedans. Ce forum est principalement fait pour les fanfic's et les gens vont rarement lire les textes qui n'en sont pas. Je le comprends tout à fait et c'est votre choix de continuer à suivre mes écrits ou non, selon votre bon vouloir. Ne vous sentez obligé de rien Wink
Quoiqu'il en soit, je n'exclue pas de réécrire quelques OS de temps à autre, tirés de ships ou d'autres choses qui m'inspireront, mais plus au rythme où j'ai pu le faire un temps.

Enfin bref, après avoir lu mon monologue long et ennuyeux (pour ceux qui l'ont lu), je vous laisse enfin lire ce nouveau chapitre !
Un grand merci à Mlle Stakes, ma fidèle bêta-lectrice qui m'aide à ne pas lancer mon ordi par la fenêtre de dépit à chaque fois que je termine un texte x)
Bonne lecture !
Flo'


******************************************************************************************

Prendre le pain. Emballer le pain. Poser le paquet sur le comptoir. Taper le prix sur la caisse. Demander la somme à la cliente. Prendre le billet tendu. Faire la soustraction. Rendre la monnaie. Faire un sourire et souhaiter une bonne fin d’après-midi. Rester bien droit et stable sur ses pieds jusqu’à ce que la cliente soit hors de vue...
Azenet se laissa à moitié tomber sur le petit plan de travail du côté de la caisse. Il nageait en plein milieu d’un rêve depuis quelques heures, sans parvenir à se concentrer plus de dix secondes d’affilée sur ce qu’il avait à faire. Pour ne pas commettre d’erreur dans son travail, il se forçait à formuler chaque action dans sa tête. Cela ne lui avait malheureusement pas évité de renverser une assiette et de rendre trois fois la monnaie faux à des clients. Par chance, ceux-ci étaient des réguliers, ils s’étaient donc contentés de le lui faire gentiment remarquer et avaient attendu qu’il corrige ses erreurs tout en bredouillant des excuses.

La fin de la journée approchait enfin et Azenet n’avait qu’une seule envie : rentrer chez lui et dormir. Cependant, même s’il avait pu retourner à son appartement directement après le travail, il aurait encore dû faire à dîner pour sa mère. Puis la vaisselle, aussi, pour finir par peut-être un peu de repassage ou de lessive. Sauf que ce soir, l’une des plus ferventes de leurs voisines avait accepté de le dépanner, soulageant le garçon et lui donnant sa soirée libre. Il ne savait pas s’il s’en réjouissait ou non.

Depuis le début des vacances la situation de sa mère s’était détériorée. Son état s’était soudainement aggravé, obligeant les médecins à augmenter fortement sa dose de médicaments. Elle avait haussé les épaules sans broncher en écoutant le médecin lui parler des effets secondaires qu’elle allait probablement subir. Il lui avait conseillé vivement de se faire hospitaliser. Elle avait refusé, et Azenet s’était senti coupable. Parce qu’il aurait dû être un bon fils, essayer de convaincre sa mère que c’était la meilleure solution, qu’elle guérirait plus vite, mieux. Mais il n’en avait rien fait, pour une raison qu’ils savaient tous les deux, sans jamais en avoir réellement parlé.

Azenet n’était pas majeur. Sa mère ne pouvait donc pas le laisser vivre seul pour une durée indéterminée. Si elle n’était plus capable de s’occuper de lui (ce qui semblait très ironique à Azenet, au vu de la situation), elle devrait trouver quelqu’un pour le faire. Et la personne la mieux placée pour l’accueillir chez elle, c’était son père. Sauf qu’il était hors de question pour le jeune homme d’aller vivre là-bas comme un intrus, loin de ses amis.
Il s’était donc contenté de détourner le regard aux dires du médecin, honteux.

Depuis, il supportait les humeurs changeantes de sa mère, bien plus violentes et imprévisibles qu’auparavant. Le jeune homme se sentait dépassé par tout ça. Les insomnies, les insultes implicites, les mots blessants, les regards haineux parfois… Il n’avait jamais pensé que tout irait aussi loin, que ce serait aussi sérieux. Il n’en dormait plus et remerciait son emploi du temps bien trop chargé, lui permettant de ne jamais avoir le temps de réfléchir et de ressasser. À force de courir tout le temps et dans tous les sens, il se rendait complètement malade. Il se demandait constamment combien de temps son corps allait encore pouvoir soutenir le rythme. Peu de temps, certainement, et il commençait à en devenir bien conscient, au fur et à mesure que sa vision se brouillait un peu plus chaque jour et que ses pieds avaient tendance à s'emmêler.

Il sursauta d'ailleurs en entendant le carillon de la porte se mettre à tinter. Il bondit sur ses pieds en ignorant le vertige qui s’empara de lui, et passa une main dans ses cheveux décoiffés, tentant de se préparer à accueillir au mieux le client. Son stress retomba doucement en reconnaissant le nouvel arrivant qui lui sourit chaleureusement dès que leurs regards se croisèrent.
- Salut Aze ! Ça va ?
L’interpellé hocha la tête avant de regarder la petite horloge fixée sur un mur à sa droite. C’était l’heure de la fin de son service, sauf qu’il n’avait pas commencé à ranger. Il allait devoir faire attendre son ami.
- Il faut que je range pour fermer, ça te dérange pas d’attendre un peu ? demanda-t-il, l’air légèrement anxieux.
- Oh, je suis venu trop tôt ? Désolé…
- Non, t’inquiète, c’est moi qui t’ai dit 17h30.
- Je peux aider ?
Il posa son sac sur le sol et s’avança pour attendre des directives. Azenet s’apprêtait à refuser poliment, mais une voix sur sa gauche l’arrêta.

- Azenet ! Comment on… Oh, bonjour !
La nouvelle arrivante se figea instantanément, pas sûr de la bonne attitude à adopter avec le potentiel client. Ses yeux firent rapidement un allé-retour entre lui et Azenet, probablement dans l’attente d’être renseignée, ce que ce dernier s’empressa de faire.
- Demon, je te présente Aypierre, un ami. Pierre, c’est Demon, ma collègue.
Aypierre hocha la tête avec assurance en réponse au sourire froid de la jeune demoiselle.
- Tu disais ? interrogea Azenet pour couper court à leur échange tout à coup un peu trop électrique. Ils s’étaient mis à se jauger du regard, méfiants.
Demon détourna les yeux pour les fixer sur son collègue, sans perdre son expression.
- Je dois ranger où les paniers qu’on met sur les tables le matin, avec les croissants ?
- Amène-les moi dans la réserve, il y a une armoire où les mettre.
La jeune femme hocha la tête et repartit dans le sens contraire, non sans un dernier regard furtif à Aypierre.

- Wow, dit Aypierre après l’avoir perdue de vue, tu la connais depuis longtemps ?
- Non. Elle est encore à l’essai pour le moment. Elle est en première année au lycée, mais je l’avais jamais vue avant qu’elle commence ici.
- Moi non plus. Bizarrement.
Azenet ignora le ton un peu trop intéressé de son meilleur ami et rassembla de nombreuses pâtisseries joliment disposées sous la vitrine. Il se mit machinalement à les trier un peu. Son ami passa de l’autre côté et observa ce qu’il faisait.
- Aze, dis-moi ce que je peux faire et je t’aide.
Azenet glissa doucement une assiette remplie de croissants sur le comptoir et son ami le regarda interrogateur.
- Prends-ça et suis-moi, lui demanda-t-il pour toute réponse.
Ce dernier avait senti sa fatigue s’atténuer un peu, revigoré par l’arrivée de son meilleur ami et la légère altercation avec sa collègue. Il sourit doucement tout en guidant Aypierre en direction de la réserve pour se mettre à y ranger les pâtisseries encore en vitrine.

**

A peine quelques minutes plus tard, ils avaient terminé leur travail. Azenet leur avait gardé à chacun un pain au chocolat, piochant dans la réserve des aliments qui ne pourraient plus être vendus le lendemain car ils devenaient trop anciens. Ils saluèrent Demon qui finissait de lever les chaises et sortirent tous les deux côte à côte en grignotant leur petite récompense. Azenet réajusta la sangle de son sac sur son épaule et remercia son ami pour son aide entre deux bouchées. Celui-ci haussa les épaules pour lui signifier que ce n’était rien. Il resta silencieux quelques instants, avant de finir par demander, l’air un peu hésitant :
- Cette Demon... Tu la connais pas plus que ça ?
Azenet fronça des sourcils à la question un peu inattendue. Il avait bien remarqué que la jeune fille intriguait son meilleur ami, à la façon qu’il avait de lui jeter des regards en coin et de toujours sembler savoir où elle se trouvait dans la pièce. Il ne pensait cependant pas qu’il y était attaché à ce point... Enfin, quoiqu’il aurait pu s’en douter. Le style méfiant et hostile de Demon était tout à fait le genre de chose qui attirait Aypierre comme un aimant.
- Non, pas vraiment. Mais je te l’ai dit, elle est au lycée. T’as qu’à aller la voir à la pause si tu veux lui parler. Ou avoir son numéro.
Azenet lança un regard de biais à Aypierre et sourit en le voyant rougir un peu.
- J’ai pas dit que...
A courts de mot, et c’était rare, il changea subitement de sujet, accentuant le demi-cercle que formaient les lèvres de son ami.
- Je suis content de te revoir Aze, soupira-t-il d’une voix traînante. J’ai vraiment cru que t’allais continuer ton hibernation pendant toutes les vacances.
Le concerné rit doucement sans répondre. Il n’avait pas envie de se justifier, à vrai dire. Ils  discutèrent un peu sur le chemin, jusqu’à arriver à destination. Aypierre s’approcha de la caisse d’un pas rapide et Azenet augmenta l’allure, surpris de l’empressement soudain de son camarade.
- Deux entrées étudiant, sans patins, demandait-il au guichet.
- Six Euros s’il vous plaît.
Azenet se mit à chercher son porte-monnaie dans son sac tandis qu’Aypierre déposait des pièces dans la main de la femme.
- Laisse tomber Aze, je paie. Allez viens !
Il l’enjoignit à le suivre et le jeune homme écarquilla les yeux en trottant à sa suite.
- Mais Pierre ! Il est pas question que tu paies pour moi !
- Ah oui, pourquoi ?
- Parce que... (Azenet chercha une bonne raison) Parce que moi j’ai un travail !
Aypierre éclata de rire et lui frappa l’épaule.
- T’inquiète Aze, c’est financé par ma mère et elle aussi elle a un travail.
- Ta mère ?
Son ami se rembrunit légèrement avant de répondre.
- Oui. C’est sa nouvelle campagne de propagande pour que je sois ami avec toi plutôt qu’avec Bib et Nems, soupira-t-il d’un air un peu agacé.
Azenet ne commenta pas et il partit s’asseoir sur un banc dans les gradins, aussitôt suivit par l’autre qui se laissa lourdement tomber près de lui. Il sortit difficilement ses patins de son sac et les regarda avec affection. Il n’avait pas eu l’occasion de les utiliser depuis le début de la saison. Il adorait la blancheur de ces chaussures, et leur finesse. Il passa doucement son doigt sous les lames pour vérifier qu’elles étaient encore suffisamment affûtées, et puis il commença à enfiler ses chaussures avec facilité. Elles lui allaient encore parfaitement et il en était ravi.

Il sentit Aypierre s’appuyer sur son épaule pour se relever et accepta la main tendue pour se mettre sur ses jambes à son tour. Il prit quelques secondes à trouver un équilibre acceptable sous le regard amusé de son ami, et puis ils se dirigèrent tous les deux vers la glace. Azenet ne put s’empêcher d’être submergé par une vague d’allégresse en voyant l’étendue blanchâtre et brillante devant lui. Il s’empressa de s’accrocher à la rambarde épaisse pour poser son premier pied sur la glace, suivi presque immédiatement du second. Ses jambes tremblèrent un peu tandis qu’il avançait pour dégager l’entrée, tout en essayant de rester le plus stable possible. Pas question de s’étaler maintenant, alors qu’il y avait des tas de gens autour et qu’Aypierre n’était sûrement pas très loin.

Contrairement à ce qu’il s’était imaginé, il ne lui fallut pas très longtemps pour retrouver ses vieilles habitudes, et à peine quelques secondes plus tard, il slalomait déjà au milieu des enfants et des couples qui tournaient dans un sens bien organisé, comme s’il avait été obligatoire. Azenet se fichait bien du sens, mais il se força tout de même à le suivre pour faciliter sa progression. Il aimait la vitesse, et pas moyen d’avoir le champ libre en allant à contre sens.
Le vent frais du soir glaçait ses oreilles et le bout de son nez, mais il oublia bien vite cette sensation désagréable au profit de la douce brise qui se faufilait entre ses mèches châtain. Avec aisance, il s’amusa à patiner sur un pied, puis sur l’autre, et termina par des petits sauts sur la glace. Rien de très artistique, juste quelques petits trucs amusants qu’il avait appris lorsqu’il était enfant.
C’était sa mère qui l’avait emmené patiner pour la toute première fois. Il avait refusé de lui lâcher la main durant celle-ci et les dix suivantes. Mais au bout d’un certain temps, il avait voulu aller plus vite qu’elle et elle l’avait laissé y aller seul, peu désireuse de finir sur les fesses. Depuis, il était venu régulièrement à cette patinoire, seul ou avec des amis. Ce n’était pas pour rien qu’il possédait ses propres patins. A force de devoir toujours payer une taxe de location, ses parents s’étaient dits qu’ils auraient meilleur temps de lui acheter une paire personnelle, afin qu’il gagne du temps et fasse des économies. C’était la belle époque. Le temps où ses parents réfléchissaient encore ensemble à ce qui était le mieux pour lui. Il soupira. Cette période était définitivement révolue...

Une pression sur son avant-bras le fit soudainement revenir à la réalité, l’obligeant à ralentir pour ne pas tomber en arrière. Il se tourna légèrement vers la personne qui entravait ses mouvements et secoua vivement la tête en reconnaissant Aypierre, essoufflé, qui s’accrochait désespérément à sa manche.
- Bordel Aze, ça fait dix minutes que je te fonce après ! Oublie pas que je suis moins rapide que toi.
L’intéressé ne put rien faire d’autre que de lui offrir un petit sourire désolé. Il s'était tellement laissé prendre par ses émotions et ses souvenirs qu'il en était venu à oublier la présence de son ami sur la glace. Désireux de se faire pardonner, il pivota sur lui-même de façon à être face l'autre et enroula ses doigts autour de ses poignets, avant de commencer à reculer doucement. Son regard se concentra sur le visage d'Aypierre où venait de se dessiner une grimace d’inconfort. Pas très sûr de lui, il avait fléchi les genoux et agrippé brusquement les avant-bras de son ami en essayant de rester stable. Azenet se moqua gentiment de lui, s’attirant une petite moue agacée. Une autre raison qui lui faisait aimer le patin, en plus des souvenirs nostalgiques, c’était son aisance. Il y avait peut de disciplines physiques dans lesquelles il pouvait se vanter de battre Aypierre ou Harry. Tous les deux étaient plutôt du genre à être très bons en sport en général, tandis qu’Azenet préférait rester plongé dans ses livres et ses études...

Aypierre reprit petit à petit un peu plus confiance en lui. Comme pour son meilleur ami, c’était probablement la toute première fois de l’année qu’il remettait ses pieds dans ses patins et il avait certainement eu besoin d’un temps d’adaptation. Azenet le relâcha doucement et se remit dans le bon sens. Il n’eut pas de  peine à s’adapter au rythme plus lent de son camarade.
- Alors, comment se passent tes vacances, pour que tu refuses toutes les sorties qu’on te propose ? finit par lâcher Aypierre pour briser le silence.
- Ça se passe. C’est toujours un peu difficile avec ma mère, mais j’espère que c’est juste passager, soupira le jeune homme, sans avoir trop envie d’en dire davantage.
- Vaudrait peut-être mieux pas que je commence à te parler de la mienne, du coup.
Azenet osa un regard vers le visage de son meilleur ami. Les yeux de ce dernier fuirent un peu les siens et il grimaça.
- Toujours à cause de Bboy ?
- Ouaip.
- Faut dire qu’il t’a pas raté...
- Ouaip.
- Elle a peut-être raison, tu sais...
- Aze, je t’en supplie, t’y mets pas aussi.
Le ton utilisé avait été un peu cassant et Azenet n’osa pas insister. Il savait bien qu’Aypierre ne laisserait pas tomber l’affaire aussi facilement. Après tout, il avait toujours eu le don de vouloir aider les gens dans le besoin, et même s’ils ne le montraient pas, Bboy et Nems devaient faire partie de ces personnes-là. Probablement que l’autre n’y serait pas aussi attaché si ça n’avait pas été le cas. Azenet n’aimait pas vraiment qu’il se mêle des histoires des gens à problèmes, parce qu’il risquait trop de s’en attirer à lui aussi. Enfin, ce n’était pas vraiment comme si Aypierre s’inquiétait de ce qu’il pouvait bien penser à ce sujet.

- Désolé, murmura Aypierre, j’ai jeté un froid.
- Effectivement, dit Azenet en désignant le sol glacé d’un petit signe de tête, un sourire espiègle sur le visage.
Aypierre lui jeta un regard qui se voulait désespéré mais qui au final était plus amusé qu’autre chose. Il lui frappa l’épaule pour tenter de le déséquilibrer, sauf que cela marcha à l’inverse et au lieu de voir son ami chuter, c’est lui-même qui se retrouva les fesses au sol, une grimace douloureuse peinte sur la face.
Azenet n’avait pas pu s’en empêcher. Il avait éclaté de rire, avant de s’approcher de son ami, tout de même un peu inquiet, pour lui demander s’il s’était fait mal.
- Ça va t’inquiète. Mon coxis a déjà vécu bien pire !
Sur ces paroles, il tendit une main vers lui et Azenet la saisit pour l’aider à se remettre debout, tanguant un peu. Le brun faillit s’étaler une seconde fois mais se retint aux épaules de son meilleur ami qui avait de toute évidence un bien meilleur équilibre que lui. Sauf que voilà, ce dernier avait un bon équilibre quand il se débrouillait tout seul, mais lorsqu’un type plus grand et plus massif que lui s’accrochait à ses épaules et enroulait ses bras autour de son cou, c’était plus compliqué. Et dangereux.
- Pierre, qu’est-ce que tu fous ?
- Je m’accroche au poteau.
- J’suis pas un...
Il fut interrompu par un bras d’Aypierre qui avait glissé de sa gorge à sa bouche pour le faire taire. Pas très fervent du goût de la doudoune humide, Azenet se mit soudainement à se débattre et finit par se dégager d’un Aypierre hilare qui s’accrochait encore à ses épaules, mais de manière bien moins intrusive.
- Désolé Aze, c’était trop tentant, hoqueta-t-il.
Azenet ne répondit rien et se dégagea doucement, encore un peu secoué. Même s’il avait fait attention à ne pas le montrer, il avait vraiment eu peur de tomber. En fait, il avait peur de tout. Blessures, maladies, toute entrave qui pourrait le rendre incapable de s’occuper convenablement de sa mère. Ça en devenait presque maladif. Il faillit gémir de frustration. Pourquoi fallait-il qu'il s'inquiète dans un moment pareil ? Pourquoi ne pouvait-il pas juste se laisser aller, pour une fois, et oublier le reste ?

Il s’éloigna un peu d’Aypierre et se mit à patiner devant lui, humant la fraîcheur de la nuit. Il commençait à se faire tard et les familles rentraient petit à petit chez elles, ne laissant plus que les adultes et les adolescents profiter du calme de l’endroit. Quelque chose vint frôler la manche droite d’Azenet et il tourna la tête pour apercevoir Aypierre qui regardait devant lui en avançant à ses côtés. Il ne disait rien et étrangement, cela fit du bien à Azenet. Ce n’était pas qu’il trouvait son ami trop bavard ou quoi que ce soit, c’était juste qu’il était habitué au silence, et savoir que pour une fois celui-ci n’était pas lié à sa solitude le soulagea un peu. Il sentit que son rythme était trop rapide pour Aypierre et ralentit de manière imperceptible pour que ce soit plus confortable pour l’autre.
- Comment c’était, Noël ? finit par demander Azenet d’une voix très basse, comme si parler trop fort risquait de briser l’ambiance apaisante.
- C’était bien. Mon père cuisine toujours aussi bien, dommage qu’il ne le fasse que pour les fêtes, mmh ? Et toi, tes crêpes ?
Azenet sourit doucement à l’allusion. Depuis qu’ils étaient tous petits, Harry et Aypierre l’avaient toujours envié de manger des crêpes le jour de Noël, parce que tous les trois préféraient largement ça aux repas traditionnels.
- Elles étaient délicieuses.
Quelques secondes passèrent et Azenet se demandait s’il aurait dû en dire un peu plus, mais ce fut Aypierre qui reprit la parole d’une voix timide.
- Et ton père ?
Le jeune homme se tendit brusquement. Il chercha les mots pour répondre mais peina à en trouver. Qu’avait-il envie de dire à ce sujet ? Remarquant son malaise, Aypierre secoua la tête.
- Laisse tomber. Oublie la question.
Azenet acquiesça avec reconnaissance. Cela ne l'aurait pas dérangé d'en parler à Aypierre, mais il était incapable de trouver les mots pour lui raconté ce qu'il s'était passé. Parfois, il aurait aimé que les gens puissent savoir ce qu'il lui était arrivé, sans qu'il ait besoin de leur dire. Communiquer serait tellement plus facile...

Il sentit que son ami glissait un bras sous le sien et se rapprochait de lui, sans rien ajouter. La pression du flanc d'Aypierre contre le sien fit sourire légèrement Azenet. Il ne fit rien pour l'écarter, même si la position les obligeait à patiner très proche l’un de l’autre.
- Zerator m’a invité chez lui, le vingt-cinq. Il y avait Fukano aussi et Xari qui est arrivé plus tard.
- Drôle de mélange, commenta Aypierre.
- Oui, assez. C’était une journée bizarre en y repensant. Je crois qu’on était tous au fond, alors on s’est serré les coudes.
- Tous au fond ? Répéta Aypierre en fronçant les sourcils.
- Ouais... Moi... Avec mon père, avoua-t-il, Zera et Fuka le montrent pas, mais c’est pas la joie en ce moment, et Xari avec le vol...
- Xari s’est fait voler un truc ? s’inquiéta l’autre.
- Tu savais pas ? Il a passé le réveillon et la nuit chez Jiji et quand il est rentré chez lui, sa maison était ouverte et sans dessus-dessous. Ses parents sont en voyage jusqu’à la fin des vacances, mais je crois qu’ils vont rentrer plus tôt, du coup... Comme aucun des génies était disponible, il a appelé Zera et il s’est retrouvé avec nous... Un bon quatuor de dépressifs.
Il l’avait dit avec une certaine légèreté, mais le visage d’Aypierre restait grave. Il ne dit rien et Azenet ne put s’empêcher d’être un peu déçu qu’il ne tente rien pour le réconforter d’avantage. C’était rare qu’il avoue qu’il s’était senti mal à un moment ou à un autre et Aypierre le savait mieux que n’importe qui. Pourtant, il semblait l’ignorer.
- Et tu as des informations sur le vol ? Ils savent qui c’est ?
Son interlocuteur soupira intérieurement. Bien sûr, son meilleur ami allait vouloir résoudre le crime tout seul. Azenet était ennuyé, mais il s’efforça de ne pas le montrer et répondit au mieux, espérant que le sujet serait clos au plus vite.
- Ils pensent que c’est quelqu’un qui connaît la maison, parce que certains objets de valeur ont été volés, mais c’est pas le genre d’objet dont on se doute de la valeur juste en les voyant. Ils devaient préparer le coup depuis un sacré moment. Et puis, les fêtes de Noël, c’est pas le moment où on s’attend à ce genre de chose...
Aypierre ne répondit pas, comme en proie à un conflit intérieur. Azenet tenta de changer de sujet et son ami le laissa faire, mais jusqu’à la fin de la soirée, il le sentit absent. C’était comme si la magie s’était éteinte et malgré son adoration pour la glace, Azenet se lassa et finit par s’ennuyer.

Au bout d’une heure, le châtain proposa à son ami de rentrer, alors qu’à la base ils avaient prévu de passer toute la soirée ensemble, voire la nuit en allant dormir chez Aypierre. Ce dernier ne chercha pas non plus à prolonger leur temps ensemble et cela attrista Azenet, même s’il le cacha. Il ne fit plus l’effort de parler tandis qu’ils marchaient dans les rues sombres et froides. Aypierre le raccompagnait, mais il semblait tellement perdu dans ses pensées qu’il ne remarquait pas le silence pesant et la déception qui émanait de son meilleur ami. Ils s’arrêtèrent au pied de l’immeuble du jeune homme et celui-ci dut claquer des doigts devant les yeux de l’autre pour qu’il sorte de sa transe.
- Oh, euh... Excuse-moi. On se revoit d’ici la fin des vacances, mmh ?
- On verra. J’ai pas mal de boulot à avancer et j’aime pas devoir compter sur les voisines pour s’occuper de maman.
Aypierre s’avança d’un pas et lui posa une main sur l’épaule.
- Hey, oublie pas de prendre un peu de temps pour toi, d’accord ? Je comprends que tu t’inquiètes pour ta mère, mais fais attention à ta santé aussi. T’as l’air crevé.
Azenet sentit un léger frisson le parcourir. Il avait espéré ces mots depuis le début de leur soirée, en vain. Jusqu’à maintenant. Il laissa la bandoulière de son sac glisser le long de son bras et son fardeau s’écrasa lourdement sur le sol. Aypierre sembla comprendre et l’entoura de ses bras tandis qu’il se blottissait contre lui à la recherche d’un contact rassurant qu’il était le seul à pouvoir lui donner. Il avait besoin de sentir qu’on s’inquiétait pour lui, qu’on le soutenait, qu’on s’occupait de lui. Aypierre ne pouvait pas lui fournir tout cela, mais il pouvait lui donner de l’attention. Et même s’il détestait se l’avouer, Azenet en avait terriblement besoin.

Il resta dans son étreinte le plus longtemps qu’il put, jusqu’à ce qu’il se sente partir légèrement, sur le point de s’endormir. Il se détacha d’Aypierre et ramassa son sac sur le sol, les yeux brûlants de fatigue.
- Bonne nuit Pierre, dit-il avec un petit signe de main, en route pour rentrer.
- Bonne nuit Aze, murmura l’autre en réponse en le regardant partir, un air triste sur le visage.

***************************************************

Aypierre frotta vigoureusement ses yeux pour essayer de faire disparaître le sentiment de mal-être qui s’était installé en lui depuis qu’Azenet s’était serré contre lui de toutes ses forces. Il l’avait observé jusqu’à ce qu’il disparaisse dans l’entrée de son immeuble. C’était un sentiment étrange que de voir son meilleur ami aussi fragile. Bien sûr, Aypierre savait ce qu’il endurait au quotidien, enfin plutôt, il s’en doutait. L’autre n’était pas très loquace et le grand brun n’avait pas envie de toujours lui poser la question et le ramener à la dure réalité. Il voulait juste qu’ils partagent des moments agréables tous les deux, mais à en juger par la fin de cette soirée, peut-être qu’il aurait du se comporter autrement. Lui poser plus de questions, lui proposer de l’aide ou... En réalité, Aypierre était un peu perdu, mais la chose dont il était sûr, c’était qu’il se sentait  terriblement égoïste.

Il soupira, laissant s’échapper un léger nuage de vapeur de sa bouche entrouverte. Il se rattraperait durant le reste des vacances. Pour l’instant, il avait quelque chose de tout aussi important à faire ou plutôt, à vérifier.
Il glissa ses mains dans ses poches et partit en direction de chez lui. Il n’avait pas l’intention de faire très long, juste assez pour poser son sac dans sa chambre et repartir. Hélas, les choses ne se passèrent pas réellement comme il l’avait prévu et il se fit intercepter par sa mère alors que sa main était posée sur la poignée de la porte, pour repartir.
- Tu n’étais pas avec Azenet, ce soir ?
- Si, répondit-il innocemment.
Elle l’avait surpris. A ces heures-là, il était habitué à trouver la maison silencieuse et noire, mais il fallait croire que la chance était contre lui. Le seul soir où il croisait sa mère était celui où il aurait eu envie de l’éviter à tout prix.
- Et maintenant, où tu vas ?
La main d’Aypierre se crispa sur la poignée mais il s’efforça de ne rien montrer. Il se détestait d’avance pour ce qu’il allait faire, mais il le devait.
- Je le rejoins dehors. Je suis juste passé poser mon sac et je le raccompagne chez lui.
- Oh, mais fais-le entrer ! Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Il veut dormir ici ?
- Maman, grogna doucement Aypierre, il veut rentrer voir sa mère. Elle ne va toujours pas très bien.
- Oh... D’accord, je comprends. Passe-lui le bonjour de ma part, alors.
Elle s’avança de quelque pas et vint poser une main sur la joue de son fils en lui souriant gentiment, ce qui ne fit que renforcer le sentiment de culpabilité du jeune homme. Il s’engouffra à l’extérieur en prenant bien garde de fermer rapidement la porte derrière lui pour que sa mère ne se doute de rien.

Il s’éloigna d’un pas rapide, seul, l’estomac tordu à cause de ce qu’il venait de faire. Il faisait souvent des bêtises, avait tendance à répondre à sa mère ou embêtait sa petite sœur en douce, mais s’il y a une chose qu’il faisait rarement, c’était mentir. Peut-être que c’était pour cela que sa mère ne s’était douté de rien. Une grimace de dégoût vint prendre place sur son visage à l’idée qu’il ait trahi sa confiance. Il inspira longuement en essayant de se dire que c’était un mal pour un bien, et accéléra encore en direction de la forêt.
S’il avait avoué à sa mère ce qu’il avait l’intention de faire réellement, elle l’aurait sûrement empêché de partir et il n’avait franchement pas envie de s’engueuler encore avec sa mère. Leur relation était bien plus tendue depuis le début des vacances, lorsqu’il était rentré chez lui le nez en sang et avec des bleus sur les bras et les jambes. Bboy n’y était certainement pas allé de main morte et Aypierre avait eu le droit à un savon bien dans les règles de la part de sa mère. Il avait eu beau lui dire que son ami avait fini par se calmer et qu’il s’était excusé, sa mère avait fait des pieds et des mains pour qu’il y ait une réparation et une explication. Il avait fallu une bonne dose de cris à Aypierre pour faire entendre raison à sa mère et depuis, elle le fliquait constamment, surveillant toutes ses sorties et allant jusqu’à fouiller son téléphone quand il avait le malheur de le laisser traîner quelque part. Heureusement, la situation s’était allégée depuis quelques jours. Noël, pour être plus exact. Aypierre soupçonnait la magie de la fête d’y être pour quelque chose, et le fait qu’il avait évité tout contact avec Nems et Bboy devait aussi avoir pesé dans la balance.
Pourtant, si sa mère découvrait un jour l’endroit où il était entrain de se rendre, il pourrait dire aurevoir à cette accalmie.

Il s’aventura dans la forêt et dut sortir son téléphone pour s’éclairer dans le noir. Personne n’osait se promener dans les bois à une heure pareille, sauf lui. Mais il n’avait pas l’intention de simplement se balader. Ses pas le menèrent à la cabane qu’il avait aménagé avec ses deux «potes des emmerdes », comme aimait les appeler sa chère petite sœur. Aypierre l’avait réprimandée la première fois qu’elle avait utilisé ce surnom pour ses deux amis, mais au final, peut-être qu’elle n’avait pas tout à fait tord.

Aucune lumière ne provenait de la cabane. A défaut d’un réseau électrique pour pouvoir l’éclairer en soirée, Aypierre avait amené des lampes à gaz, petites et pratiques, qu’ils avaient utilisées quelques fois lorsqu’ils restaient tard. Le jeune homme ne savait pas si ses amis les avaient ressorties depuis qu’il s’en était allé. Il n’était pas revenu depuis quelques temps déjà avant que Bboy ne lui fasse comprendre qu’il n’était plus le bienvenu. Il ne l’avait pas dit franchement, mais après qu’ils se soient séparés, ce fameux vendredi après le concert de Noël, Aypierre n’avait de toute manière plus eu très envie de revenir. En voyant qu’il ne semblait pas y avoir âme qui vive à l’intérieur de l’habitation de fortune, il hésita à faire immédiatement demi-tour pour éviter d’inquiéter sa mère si elle se rendait compte qu’il tardait à rentrer. Il se décida néanmoins à entrer, histoire d’en avoir le cœur net. S’il ne trouvait personne à interroger, peut-être trouverait-il au moins un indice ou un petit quelque chose qui lui permettrait de confirmer, ou non, ses soupçons.

La porte grinça et il se faufila à l’intérieur, éclairant toujours les environs à l’aide de la lampe de son téléphone, dont la batterie s’affaiblissait dangereusement. Sans trop réfléchir, il ouvrit la vieille armoire poussiéreuse placée à droite de la porte et en sortit l’une des fameuses lampes à gaz qui n’avaient pas bougé de leur emplacement, preuve qu’elles n’avaient pas été réutilisées depuis son dernier passage. Nems ou Bboy les aurait probablement laissé traîner quelque part au lieu de les ranger soigneusement comme lui-même avait l’habitude de le faire. Il alluma l’objet entre ses mains et observa longuement l’endroit qui avait autrefois été pour lui un lieu d’évasion et d’amusement. Il n’avait plus du tout cette signification pour lui désormais, même s’il était encore emprunt de bons souvenirs passés avec les autres.
La disposition des meubles demeurait inchangée, sauf que tout avait l’air plus poussiéreux, plus vieux. Peut-être était-ce simplement l’obscurité qui rendait l’endroit étrange. Les ombres des meubles sur le mur, le silence pesant de la nuit... Ce n’étaient pas dans ce genre de circonstances qu’il avait eu l’habitude de se rendre ici. Pourtant, le canapé était toujours bien là, recouvert d’une couverture un peu trop épaisse pour qu’il n’y en ait qu’une seule couche. La grande armoire de l’entrée était aussi bien là, tout comme le tapis bleu sur lequel reposait la table basse. Ce n’était pas bien grand, mais c’était tout ce qui suffisait à son bonheur, il fut un temps. Cela semblait si loin à Aypierre, alors que tout s’était passé il n’y avait que quelques mois de ça...

Un mouvement sur sa droite attira son attention et lui fit froncer les sourcils. Décidément, la couverture sur le canapé semblait bien trop épaisse. Il referma la porte derrière lui et avança de quelques pas de plus à l’intérieur, faisant grincer le parquet de bois sous ses pieds. Il atteignit le tapis et pencha la tête en reconnaissant la silhouette allongée sur le canapé, qui le regardait avec ses deux petites prunelles grises et fatiguées.
- Nems ? appela une voix enrouée.
Aypierre souffla rapidement et posa la lampe sur la table, avant d’aller s’asseoir sur le canapé, près de l’endormi. Ce dernier le dévisageait intensément, sans doute trop dans les vapes pour le reconnaître immédiatement. Aypierre lui laissa quelques secondes pour l’identifier tout en en profitant pour le dévisager.
Il était enveloppé dans une couverture, sans doute pour se protéger du froid qui entrait dans la cabane par les vitres fendues et l’isolation inexistante. Sa capuche était rabattue sur sa tête, ne laissant apparaître qu’une mèche de ses cheveux sombres. Aypierre venait sans doute de le réveiller, mais il n’aurait pas pu dire s’il l’avait tiré d’une sieste de dix minutes ou bien s’il était là depuis plusieurs heures. Quoiqu’il en soit, les raisons de sa présence ici semblaient floues. Aypierre se tendit en se demandant si Nems allait débarquer d’une minute à l’autre, mais une pensée afflua à son esprit et le fit se calmer. Si Bboy avait attendu quelqu’un, il ne se serait certainement pas endormi d’une façon pareille. Cela l’apaisa instantanément. Il était content de trouver le seul. S’il avait posé la question qui le taraudait en présence de Nems, celui-ci se serait joué de lui. Il l’aurait tourné en bourrique, manipulé, et Aypierre n’aurait pas su si son intuition était bonne ou non. Bboy était plus franc de nature. S’il lui mentait, Aypierre le devinerait bien assez vite et pourrait agir en conséquence.

Bboy avait fini par refermer les yeux, sans doute trop fatigué pour se rendre compte qu’Aypierre n’était pas supposé être là, au milieu de la nuit. Sauf que le nouvel arrivant n’avait pas l’intention de repartir sans avoir pu confirmer ses soupçons.
- Hey, qu’est-ce que tu fais là, Bib ? Demanda-t-il d’une voix basse.
Il n’obtint pas de réponse immédiate et l’autre finit par grogner en gardant les yeux clos.
- Va-t-en.
Il remua et lui tourna le dos, se blottissant un peu mieux dans la couverture qui enveloppait son corps.
- Bboy, s’il te plaît. Il faut qu’on parle, murmura Aypierre en le secouant légèrement.
Cette phrase sembla sortir Bboy de son état demi-conscient et il se retourna un peu plus vivement qu’avant, les sourcils froncés. Sans doute que le fait qu’un garçon qu’il avait frappé comme un fou à peine quelques jours plus tôt vienne lui demander de discuter en pleine nuit était peu rassurant. En sentant qu’il avait enfin son attention, Aypierre voulut enfin aborder le sujet qui l’intéressait, mais les mots se coincèrent dans sa gorge. Et s’il avait tord ? Comment réagirait son ami à l’accusation ? Il se mordit la lèvre et choisit de ne pas être trop direct. Il prit alors un ton doux, calme, histoire de mettre le garçon en confiance. C’était le meilleur moyen qu’il avait de recevoir des aveux.
- Pourquoi tu dors ici ? s’enquit-il.
Bboy le dévisagea, une expression dure sur le visage. Il avait l’air bien plus alerte, sur ses gardes. Visiblement, le fait qu’Aypierre vienne interrompre son sommeil pour faire causette avec lui ne lui plaisait pas beaucoup.
- Pourquoi ça t’intéresse ? lâcha abruptement Bboy, sur la défensive.
C’était fichu. Bboy avait le regard méfiant, troublé par ses questions un peu trop inattendues. Aypierre aurait pu le travailler encore, essayer de le mettre en confiance, mais après avoir fait foirer sa soirée avec Azenet, puis avoir menti à sa mère, il n’avait plus le courage de prendre des pincettes avec Bboy. Surtout s’il finissait par se rendre compte que ses soupçons étaient fondés. Il prit donc une grande inspiration et vint au but.
- T’es au courant du cambriolage chez Xari ?

Aypierre ne lâcha pas le visage de Bboy des yeux et il put voir un bon nombre d’émotions y passer durant les trois secondes où l’autre de répondit pas. La haine, la peur, la résignation, le soulagement, l’hésitation... Il finit par se ressaisir, rassembler ses idées et lui répondre.
- Jiraya m’en a parlé, oui. Mais j’ai plus de contact avec les génies, ils me détestent encore plus depuis ce que je t’ai fait.
- Sauf Jiraya.
- Sauf Jiraya, confirma-t-il.
Aypierre jeta un coup d’œil autour de lui. Le plafond était recouvert de toiles d’araignées, ce qui le découragea de le regarder plus longtemps. Rester calme. Il ne devait rien laisser paraître.
- C’était vous, hein ?
Un simple souffle lui répondit. Comme un rire, ou plutôt, un soupir de mépris.
- Il faudrait savoir, Pierre. Tu veux, ou tu ne veux pas être mêlé à tout ça ?
Ils se fixèrent, longtemps, et il n’en fallut pas plus à Aypierre pour savoir qu’il avait vu juste. Bboy le défiait, devenant presque agressif. C’était sa carapace. S’énerver pour éviter les problèmes, pour ne pas craquer. S’il avait été innocent, il se serait défendu d’avoir fait du mal à l’un des génies. Faire du mal à un génie. L’idée révolta immédiatement Aypierre qui n’avait jusque là pas encore calculé l’impact qu’une confirmation de son intuition pourrait avoir.
- Pourquoi lui, articula-t-il, pourquoi Xari ?
- Ta gueule.
Aypierre réagit au quart de tour et bondit sur ses jambes pour faire autre chose que de le frapper. Il ne put toutefois pas s’empêcher d’exploser.
- Merde Bboy, à quoi t’as pensé ! A quoi tu penses ? Que tu es seul au monde ? Que tu peux faire n’importe quoi parce que de toute façon tant que tu as Nems avec toi vous êtes les plus forts ? Que rien ne peux vous atteindre ? Vous avez cambriolé une baraque, vous avez fait du mal à des gens qui n’ont rien demandé ! Merde, merde, merde ! Xari c’est ton ami, comment t’as pu lui faire un truc pareil ? T’imagines comment il doit se sentir maintenant ? Il a tout perdu, ses parents n’étaient même pas là pour l’aider. Il a du se démerder, tout seul, et tout ça pour quoi ? Pour que vous puissiez vous sentir fort ? Pour que vous vous fassiez de l’argent sur le dos des autres ? Explique-moi, Bboy, parce que je te reconnais plus dans aucune des choses que tu fais, et j’ai de plus en plus l’impression d’avoir Nems devant moi. Qu’est-ce qu’il t’a promis, ce connard ? Hein !? Il t’a promis quoi pour que tu acceptes de faire ses conneries comme un brave toutou à la botte de son putain de mai-maitre !?

Aypierre aurait pu continuer durant des heures s’il ne s’était pas sentit projeté violemment vers l’arrière. Son dos heurta la poignée de l’armoire, électrisant douloureusement ses membres. Alors qu’il essayait de se rendre compte de ce qui venait d’arriver, un poids s’abattit sur lui et il tenta de s’en débarrasser dans un réflexe. Après quelques secondes de lutte à tenter de remuer malgré son dos brûlant, il abandonna en sentant qu’il ne recevait aucun coup supplémentaire. Profitant de sa faiblesse, deux mains fermes vinrent agripper son col et le tirer vers le haut, lui arrachant un gémissement douleur.
- Ferme. Ta. Gueule.
Le ton était contrôlé et froid, mais Aypierre comprit qu’il suffisait d’un seul faux pas pour que la bombe humaine au-dessus de lui n’explose. De toute manière, il n’était plus vraiment en état de faire des faux pas, au vu des battements de son cœur et de son souffle soudain beaucoup trop rapide.
- Bboy, lâche-moi, tu me fais mal...
La pression se relâcha un peu et Aypierre se retrouva allongé sur le sol, haletant, mais le corps moins douloureux.
- De quoi tu te mêles, sérieusement ? Tu nous as abandonné pour ne pas t’attirer d’emmerdes. Et là, c’est ce que tu es entrain de chercher, alors fous-nous la paix.
Aypierre scruta le visage plein de haine de son ami, en quête de quelque chose qui pourrait l’aider à répondre, une faille dans laquelle il pourrait s’engouffrer pour ramener le vrai Bboy, celui qu’il avait connu, à la conscience. Mais rien. Il ne lisait que de la colère et un contrôle trop instable pour qu’il puisse se risquer à l’interroger encore sur le sujet épineux.

Bboy finit par détourner les yeux et se redresser pour libérer Aypierre. C’est à ce moment qu’il se rendit compte de l’évidence et l’énonça avec calme, comme une simple constatation, alors que cela aurait du être une question.
- Tu n’as pas peur.
Bboy s’interrompit dans son mouvement et porta à nouveau son regard sur lui, lentement.
- Je pourrais partir, vous dénoncer à la police. Je pourrais aller en parler à Xari. Pourquoi ça ne te fait pas peur ?
Un sourire se dessina sur les lèvres de Bboy.
- Parce que tu ne le feras pas, Pierre.
Intrigué par la réaction calme et mesurée à laquelle il ne s’attendait pas du tout, Aypierre se releva à son tour et plissa les yeux.
- Comment ça ?
Bboy ne dit rien et marcha d’un pas traînant vers le canapé avant de s’y laisser tomber lourdement. L’absence de réponse faillit faire sortir Aypierre de ses gonds, mais il se retint en observant un peu plus attentivement les cernes sous les yeux de l’autre. Bboy était fatigué. La posture qu’il venait d’adopter en était le preuve flagrante et en voyant sa mine exténuée, Aypierre comprit que l’ancien Bboy existait encore. Il était juste étouffé sous ce rôle de bad boy que le garçon au cheveux corbeau jouait en sa présence.

Prudemment, Aypierre se leva et rejoignit Bboy sur le canapé, s’assaillant avec retenue. Il était troublé. Un coup l’autre le défiait, un coup il lui bondissait dessus pour lui faire regretter une parole. Il jouait le type froid et arrogant, et puis soudain, il finissait assis sur le canapé, sans rien dire. Un bruit à sa gauche attira son attention et il vit Bboy débouchonner une bouteille au contenu inconnu, puis boire trois longues gorgées au goulot avant de la lui tendre, sans le regarder. Aypierre la prit, renifla et la posa sur le sol, pas très tenté par l’odeur alcoolisée qui s’en dégageait. Il se demanda quelques secondes si Bboy était saoul. Cela aurait sans doute pu expliquer son comportement changeant et brutal, mais Aypierre ne se souvint pas d’avoir sentit une quelconque odeur d’alcool dans la pièce ou dans l’haleine de l’autre avant de le voir sortir la bouteille.
- J’ai froid... finit par murmurer Bboy en reportant son regard sur le sol.
- Rentre chez toi, lui conseilla Aypierre d’une voix lasse.
Bboy secoua la tête.
- Qu’est-ce qui t’en empêche ?
- J’ai froid, répéta Bboy en se décalant un peu pour venir plus près de lui.
Aypierre ne réagit pas tout de suite et finit par glisser un regard vers le jeune homme près de lui. A quoi rimaient ses sauts d’humeur ? Bboy semblait si calme, tout à coup. C’en était déroutant. Aypierre se surprit à se demander s’il était fou. Un quelconque trouble mental dont personne ne se serait jamais rendu compte jusqu’ici. Ses pensées malsaines furent interrompue par une joue qui se posait contre son épaule. Bboy se collait à lui, lui rappelant Azenet, à peine une heure plus tôt. Qu’est-ce qu’ils avaient tous à lui demander du réconfort ? Des contacts physiques ?
Aypierre aurait voulu repousser Bboy. Il l’aurait du, après ce qu’il avait appris. Nems et Bboy avaient cambriolé la maison de Xari et lui avaient volé ses objets de valeurs. Xari. Un génie. Un ami de Bboy.

Mais Aypierre ne repoussa pas Bboy et il comprit que ce dernier avait eu raison. Il ne le ferait pas. Il n’irait pas les dénoncer au commissariat. Il ne voulait pas leur faire de mal, surtout sachant que Nems avait sans doute manipulé l’autre pour qu’il le suive sans poser de questions et sans remords.
Non, il ne les dénoncerait pas.
Il allait les aider.

Avec un léger sourire, il imagina la voix d’Azenet dans sa tête, lui disant pour la millième fois qu’il ferait mieux de penser un peu à lui et d’arrêter de penser aux autres, et comme toujours, Aypierre l’ignora d’un revers de main. Bboy était toujours son ami, et il était évident qu’il avait besoin de son aide.
Aypierre passa un bras autour des épaules de Bboy et le pressa contre lui calmement.
- Tu veux pas rentrer chez toi ?
Bboy secoua la tête à nouveau. Aypierre soupira. Hors de question de le laisser ici, seul au milieu de la forêt, dans cette cabane miteuse. Il ne pouvait pas le prendre chez lui, sa mère allait devenir folle et le chasserait à coup de talons aiguilles. Sans parler des conséquences pour lui-même lorsqu’elle en aurait fini avec l’autre. Il grimaça et extirpa son téléphone portable de la poche de son pantalon. Il frappa sa cuisse nerveusement avec l’objet, et demanda :
- Chez Nems ?
- Il a refusé.
Il n’était donc pas là par envie, voilà qui venait confirmer l’idée d’Aypierre. Il déverrouilla son portable et fit rapidement défiler sa liste de contact.
- Jiraya. Je vais appeler Jiraya, d’accord ?
- Fais ce que tu veux, souffla l’autre.
Aypierre passa un doigt sur son écran et appuya son oreille contre la vitre froide de son portable.

Il fallait qu’il éloigne Bboy de Nems. Il avait besoin qu’il ait plus confiance en lui qu’en l’autre, ce qui allait être difficile, mais pas infaisable. Il allait le convaincre que se dénoncer était la meilleure chose à faire. Il lui demanderait où ils stockaient tout ce qu’ils avaient pris et lui demanderait de le restituer à Xari et à sa famille. Ouais, c’était ça qu’il allait faire. Mais pour l’instant, il devait l’aider à trouver un endroit où aller. Quelque part où il pourrait dormir tranquillement et au chaud. Quelque part où il aurait un véritable ami pour veiller sur lui.
- Pierre... murmura la voix de Bboy, près de son cou.
- Hmm ? Répondit-il, concentré sur la sonnerie de son téléphone.
- Je suis désolé de t’avoir frappé.
Aypierre sourit doucement et serra l’épaule de Bboy qu’il tenait dans sa main. Il lui aurait répondu, mais une voix rauque et un peu hérissé grogna à l’autre bout du fil.
- Hey, Jiraya...

Il allait sortir Bboy de cette merde.
Parole d’Aypierre.
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Super Fukanouille
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Lun 3 Oct - 18:57
Mistakes
Bon, tu as déjà eu un petit aperçu de ma réaction face à ce chapitre.
Rip feelings 2000-2016.
Je trouve la relation entre Aze et Pierre beaucoup trop mignonne. On sent leur amitié qui date de bien longtemps, on a l'impression qu'un lien spécial les relie, comme si même les fréquentations qu'ils ont désormais, les chemins différents qu'ils prennent ne pouvaient jamais le briser. (Par exemple le silence à la patinoire, là c'est un passage tout simple mais chargé d'un sens presque magique, c'est fou.)
Puis la partie avec Bboy... Comment dire. Je suis passée du stress d'Aypire dans les bois à la compassion immense envers Bboy. Tu sens le leader qui s'est laissé influencer, qui a plus réellement de vrais amis, ou du moins qui croyait en avoir mais qui se rends compte qu'il les perds, la preuve, presque plus personne "veut de lui" et il dort dans la cabane. Puis juste ce "Désolé de t'avoir frappé Perso je le prends un peu comme un truc franc qui vient du Bboy "d'avant" et pas de celui qui s'est laissé embobiner par Nems.
Bon. Par rapport à ton petit truc d'avant x) Je tenais à te remercier aussi... Parce que je te suis depuis le début, la petite fan de l'ombre a bien changé ahah xD
J'aime toujours autant ce que tu écris... En fait peut être que j'aime un peu plus à chaque fois. Tes écrits me transportent dans un autre monde, me font rire et pleurer (enfin... Surtout pleurer ;--; ). Je pense sincèrement que tu es la personne dont j'aime le plus lire les OS et fanfictions sur internet. Alors bien évidemment que je suivrai tous tes autres écrits, avec des personnages que je connais ou pas. Mista la bêta lectrice sera toujours là :3
Merci beaucoup pour tout ma belle <3
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Floraly
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Lun 3 Oct - 19:05
Floraly
Hey !
La première à commenter... Pourquoi ça ne m'étonne pas ? *sifflote*

Concernant la relation Aypierre/Azenet, c'est vrai que je l'aime beaucoup moi aussi. A vrai dire, je suis contente de ce que tu me dis dans ton commentaire, parce que ce chapitre avait pour but de se concentrer sur leur lien, et que c'est ce que j'avais envie de faire passer.
Après, pour Bboy... Mh... xD
Je pense que je n'ai rien à ajouter à ce que tu as dit ~

Ahahah, c'est étrange que tu te considères comme une "fan de l'ombre", parce que j'ai toujours eu tendance à en être une, moi aussi. Du temps de TheMissAddict, j'attendais ses chapitres avec impatience, mais je ne commentais pas, parce que je ne savais pas quoi dire. J'avoue que je le regrette, maintenant, parce qu'en tant que personne qui écrit, je me rends compte à quel point les commentaires et les gens qui les écrivent sont précieux. Ça motive à fond !
Ce que tu me dis me touche beaucoup. J'espère pouvoir continuer à t'embarquer encore dans mon monde, le temps de quelques histoires Very Happy
Crois-moi, tu n'as pas fini de pleurer ! ;D
Merci à toi pour tout ! <3
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Mad Demonheart
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Lun 3 Oct - 20:14
Mad Demonheart
J'aime énormément cette fanfiction, et pas non plus parce que je suis enfin dedans xD

Je suis plutôt surprise du comportement de Demon, comme j'ai pu te le dire sur Wattpad. En fait, ce n'est pas mon moi IVL, mais mon moi IRL que tu as crée, mais en mode "agression ouverte"! Parce que de base, je suis une fille très muette et discrète qui se tasse dans tout les recoins possibles étant effrayées par les foules et le contact des autrss étant donné que j'ai peur de dérangé jusqu'à ceux qui sont censés être mes amis. Alors je suis une sorte de fantôme matériel dans la vie réelle, quoi. J'ai hâte de voir ce que tu prévois ensuite, et wololo j'attire comme un aimant Mr.Pierre xD
Je ne me savais pas aussi attractive!

Je me demande si tu vas continuer sur cette lancée au niveau de Demon, le fantôme froid et méfiant qui en fait se révèle être une fille un peu perdue et hypersensible, peu confiante en elle mais qui est une bonne personne (si je le suis), ou bien sur la Demon IVL, celle qui a déjà la folie, l'hyperactivité, l'humour et le sourire bien visible...Vraiment, il me tarde de voir la suite. Et d'avancer dans l'histoire!

Bon courage pour la suite, et félicitations à Mlle. Stakes!

PS: Je comprends ce que tu veux dire dans ton préface. Effectivement, il m'arrive la même chose. Les youtubeurs tel que Brioche ou ceux que je suivais d'habitude, et les fanfictions sur eux sont passés à la trappe de mon esprit. Alors ça fait toujours un peu bizarre de relire le tout d'une traite. Mais cette fanfiction est tellement bien que je ne peux pas m'en lassée, et c'est vraiment une bonne manière de se remettre dans le bain!
Bref, bonne continuation!

PPS: Si j'en ai le courage, je ferais peut être un dessin ou une BD moi aussi.
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Kanra
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Lun 3 Oct - 22:01
Kanra
NIce le chapitre ! !

Vas-y Aze ! Profites de ta puissance sur la glace xD Pour une fois que tu dépasse Pierre dans un domaine physique faut en profiter !
Et Pierroux, t'as intêret à sortir Bboy de ce merdier parce que mine de rien, c'est tout de même de ta faute si ça arrive Uu.

Hâte de lire la suite et de lire tes prochaines oeuvres (OC ou OS uu)
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Floraly
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Mar 4 Oct - 14:11
Floraly
Demon :

Wouah, quel honneur ! J'ai le droit à deux commentaires de ta part ! ;P
Tu verras bien ce que va devenir ton personnage ! Après, je ne peux pas te garantir que son histoire sera très poussée ou quoi, puisque j'ai plus l'intention de continuer de creuser les personnages principaux, même si les secondaires auront également leur importance.

Merci beaucoup pour ton commentaire et ton soutien ! J'adorerais voir un dessin de ta part pour ma fic', mais ne te force pas, hein ! C'est comme tu le sens ;D

Merci ! <3

Kanra :

Merci pour ton commentaire ! Very Happy
Tu verras bien comment ils se sortiront de toute cette histoire ~
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Mar 4 Oct - 17:13
Mad Demonheart
Un honneur, tu vas me faire rougir °///°
Je ne suis pas si prestigieuse que ça tu sais, même si c'est vrai que je passe désormais très peu de temps sur TCS, et même à écrire sur Wattpad. Les périodes de ce genre ça arrive.
Enfin, c'est tout à toi!
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Dim 9 Oct - 11:00
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Yo ! *apparait de nulle part*

Désolée pour ma lenteur, mais les héros arrivent toujours en retard !
Aaaaaaah enfin la suite de cette fic' ça m'avait manqué ! héhé
Je comprends à 100% ce que tu ressens quand tu dis que le monde de la fanfiction ne t'attire plus autant, puisque c'est moi qui ai décroché depuis déjà un bon moment haha. Après, ce que j'adore avec tes fanfictions, c'est que j'ai pas l'impression d'en lire une. D'accord, ils ont les mêmes pseudos et ils ont quelques caractéristiques qui les représentent, mais après c'est quand même des personnages que tu as approfondis toi-même, ça leur donne l'impression d'être plus vrais... Enfin je sais pas vraiment comment expliquer, mais voilà. xD Donc quoi que tu écrives, je serai toujours là pour te lire avec ferveur ! (Remarque je pense pas que c'était nécessaire de le préciser ?)

Bon, au niveau de l'histoire, je sais vraiment pas comment fait Aze pour tenir... Perso avec une vie comme ça j'aurais déjà pété un câble et tout balancé à la fenêtre ! Ma mère avec ! (Ouais non p-e pas en fait...)
En effet le lien avec Pierre est assez spécial, et beau en même temps. Même s'ils ne se voient pas si souvent, ils ont vraiment l'impression de profiter de chaque instant ensemble et c'est chou !

Quatre mots pour décrire Pierre : Trop bon trop con. Vouloir aider comme ça Bboy après ce qu'il a fait... Bon OK ils sont potes et Bboy s'est fait "manipuler" mais c'est lui qui a sauté dans la gueule du loup tout seul, et sans aucune volonté d'en ressortir, et ça m'énerve ! Et tout ce qu'il fait c'est blesser ses "amis", même ceux qui essaient de l'aider. Et après il mendie pour un peu d'amour qu'il ne mérite pas. Bon, je suis peut-être un peu dure mais voilà, il m'énerve, c'est tout ! xD

Voilà voilà c'est à peu près tout ce que j'avais à dire sur ce chapitre, hâte de la suite comme d'hab', et sois assurée que je te suivrai toujours où que tu ailles ! Twisted Evil
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Nyal27
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Dim 9 Oct - 15:23
Nyal27
Bon.
Bonbonbon.
Je suis impardonnable, en fait XD Mais les alertes forumactif ne fonctionnent pas toujours, et j'ai très peu de temps pour moi en semaine. Soooooo, désolée ? :c

En ce qui concerne ton monologue, je suis assez d'accord en fait. Juste, sache que je te suivrais toujours, parce que c'est la qualité de ton contenu et non le contenu en lui-même qui m'intéresse chez toi :3

Ensuite. Commençons. (Je rappelle que j'écris le commentaire au fur et à mesure de ma lecture, comme pour les écrits de Lugi)

D'abord, bonjour l'apparition furtive de Demon, et Pierrot qui flash sur elle XD

J'ai trouvé la faute du chapitre, youhou ! \o/
Floooooo, cacaooo a écrit:
"Il y avait peut de disciplines physiques"
, bah alors ? ;P

Brr, je peux pas m'empêcher de compatir pour le pauve Azounet >.<
Et puis, et puis..
Y'A UN HUUUUUUG, AAAAAAAAAAHJIFEGZOPN?GHSZG?CFDHVHIZE- *ajoute une annotation "Cute" au chapitre*

Bouuuh, Pierrot qui continue de mentir à sa môman, c'est pas très charlie tout ça
OUI, SENS-TOI COUPABLE SALE GOSSE

Ouais ouais ouais, j'aime bien avoir mon petit caméo à chaque chapitre XD Les "potes des emmerdes", haha
"Peut-être qu'elle n'avait pas tout à fait tord" J'AI TOUJOURS RAISON MOUAHA

OOOOOOOH, LE "TA GUEULE" DE L'IRRESPEEEEECT POPOPOOOOOOO
Pierrot est beaucoup trop gentil. Moi, je serais allée chercher un bon verre d'eau (il sont forcément de l'eau dans cette baraque, ou au moins de l'alcool, whatever), et je lui aurais foutu à la gueule pour le réveiller c: Par contre, je l'aurais probablement aidé moi aussi xD #SalopeMaisPasTrop

J'aime bien la fin déterminée, c'est très soyeux tout ça :3
Encore désolée de mon retard, fouettez-moi x.x
- Nyal
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Floraly
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Lun 10 Oct - 13:08
Floraly
Ahahah, bonjour mesdemoiselles ! J'ai bien fait de me plaindre de votre absence sur Twitter ! xD

Nothing' :

Je sais que tu as arrêté les fanfictions pour ta part (Et t'aurais pas arrêté d'écrire tout court aussi ? J'attends toujours un texte ! xD), et je suis assez flatté de ce que tu me dis. C'est vrai que dans mes fanfic', et particulièrement dans celle-là, j'essaie de me détacher un peu des personnages de base tout en gardant quelques caractéristiques. C'est aussi ça que j'aime dans la fanfiction, c'est que ça donne des idées pour creuser des personnages, mais ça empêche pas d'en faire ce qu'on en veut au final ! Mais il faut que je tente de ne m'appuyer sur aucun personnage existant pour créer les miens ! Very Happy

T'aurais balancé ta mère par la fenêtre ? xD Ça m'a tellement tuée, j'ai du passer pour une débile dans mon bus !
J'aime aussi beaucoup le lien qu'ils ont avec Pierrot de la luna ~

Oui, Bboy a un peu le sale rôle dans cette fic' (quoique pauvre Nems, aussi), mais Pierre est un imbécile au grand cœur, que veux-tu ? x)
C'est ce que lui reproche Azenet, d'ailleurs.

Merci pour votre commentaire, Mlle Ness <3

Nyal :

T'as pas à t'excuser de pas avoir commenté plus tôt ! C'est juste que j'aime bien vos commentaires, alors je m'inquiétais de ne pas les voir arriver ♪

Merci beaucoup ! Je vois que finalement, pas mal de monde me suivraient même si j'arrête la fanfic', et franchement ça me fait chaud au cœur <3

Arg, la faute... Pourtant je me suis lue, lue, et RElue ! Je suis maudite x)

Ahahah, je ne pensais pas que t'étais si sensible aux câlins, voyons... *modifie le scénario du chapitre suivant pour avoir encore la mention "cute"*

Ouais, j'aime bien citer le personnage de Nyal, de temps en temps. J'ai hésité à faire en sorte que ce soit elle qui le surprenne quand il rentre chez lui, mais finalement c'était mieux que ce soit sa môman... Enfin bref, le personnage de la petite sœur va revenir, crois-moi !

Ouais, Pierre est un peu trop gentil. Et un peu déboussolé aussi. Il a pas envie de remettre Bboy dans une colère noir en lui faisant des fausses accusations... Bon, finalement, ça tourne quand même au vinaigre... xD

Merci beaucoup pour ton commentaire ! Very Happy
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Mad Demonheart
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Mar 11 Oct - 5:44
Mad Demonheart
Ouais je sais, une Demon sauvage apparaît! Déjà, rien que mon nom dans la fic devrait effrayé les gens. Pierre qui est séduit, genre "Ok d'accord, c'est bien joli tout ça moi j'aime bien ouais. J'aime bien le concept!", c'est tellement mais... xD
Je n'ai pas d'autres mots. Du coup, je fais quoi avec Pierre? Je finis en couple avec lui puis il me lâche pour Azenet et moi je vais voir Ota et on se met ensemble xD ?
Nan, je déconne (ou pas) x)
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Floraly
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Mar 11 Oct - 12:10
Floraly
Il est pas séduit, voyons, il est attiré ! ;P

Je te ferais bien finir avec Ota, mais c'est un peu supposé être ta prof de maths ... Tu vois le problème ? x)
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Mad Demonheart
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Lun 28 Nov - 18:02
Mad Demonheart
En vrai, je m'en bas les STAKES (coucou!), non mais honnêtement je pense que tout peut fonctionner. Ça existe les relations élèves/professeurs, et puis Ota est pas si vieille que ça dans la fic. En vrai, ça pourrait être une prof à l'essai et pas une pédophile professionnelle xD
Je vote pour le "OTA-SENPAAAAAAAAAAAAAI CHAN!"
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CitrouillePommePoire
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Mer 30 Nov - 13:07
CitrouillePommePoire
Alors, j'ai ce commentaire depuis le début de la journée, j'espère réussir à me rappeler tout ce que j'ai à dire.

Déjà, pour commencer : Je ne critiquerais en rien certaines scènes que des gens considèrent comme "vues et revues", ou "clichées". D'ailleurs, je bannis ce mot de mon vocabulaire immédiatement.
Même si le type de personnage comme Aze dans cette fic revient énormément?
Oui, Salade. Parce que je ne me permettrais jamais de juger sur ça. Des gens aiment bien ce type de personnage, alors des gens en font, même si c'est cliché. Et même si tu as déjà vu deux fois la même chose quelque part, au contraire que de te dire que ça de soûle de revoir toujours la même chose, essaye de lire, de comprendre la différence entre les textes, de comprendre pourquoi les gens aiment bien, de comprendre pourquoi tu aimes bien si c'est le cas, et de regarder ces choses courantes comme si tu les voyais pour la première fois. Maintenant, on peut y aller !
Bon, déjà, commencer, j'ai pas envie de parler de l'histoire. Ouais, commenter une histoire sans parler de l'histoire, c'est con.

Bref, là, j'ai envie de parler des personnages.... c'mon com', je fais ce que je veux, d'abord !

Alors, déjà, parlons d'Aypierre

Alors, je t'ai déjà fait une crise hier. Parce que Aypierre est putain de trop gentil. Pourquoi je le trouve si gentil ? Parce qu'il fait des actions gentilles. C'est un point. Mais il ne le fait pas pour un quelconque honneur, pas comme un héros de jeux vidéos qui fait des trucs gentils parce que c'est le héros. La gentillesse, c'est ancré dans son caractère. Il fait des trucs gentils parce qu'il est gentil. Il n'est pas égoïste, pas égoïste comme ceux qui font des bonnes actions pour se donner bonne conscience, pas égoïste comme la générosité d'un homme qui souhaite simplement aller au Paradis, pas égoïste comme un catholique qui suit seulement la parole de Dieu. Il est gentil parce qu'il n'a aucune raison de l'être. Il s'occupe de tout le monde, et cherche à les aider. Même ceux qui refusent, même ceux qui se montrent odieux. Il n'est pas con, il ne pardonne pas aux gens comme cela. Mais aider les gens perdus, les gens tristes, les gens épuisés, n'importe quel problème... C'est pour ça que j'aimerais revenir sur une phrase d'Aypierre lui-même, où il dit se trouver égoïste car il n'a pas remarqué plus tôt le mal-être d'Aze. Moi, j'ai vraiment l'impression que Aze est égoïste SVP ME TAPEZ PAS.

Hum hum, sans même prendre en compte le fait que l'apprécie moyen Aze de par le fait qu'il soit un peu le style de personnage que j'accroche par trop (ce qui n'a aucun rapport avec toi, Flo, je me régale en lisant tes fics), il possède cet égoïsme qui le rend si humain. Oui, il veut que Pierre soit pour lui, l'aide lui, et comme le montre les premiers chapitres (si ma mémoire est bonne), il est parfois jaloux, sans pour autant aller voir Aypierre mais rester seul, pour après, quand il le récupère, demander toute son attention. Ce n'est pas une mauvaise chose de la part du personnage. Le fait qu'il ne comprenne pas non plus. Il ne comprends pas, qu'Aypierre s'inquiète pour Bboy, pour Nems, pour lui-même, et même pour Xari. Et la seule pensée qui l'effleure en le voyant réfléchir, c'est "Il va se la jouer justicier" après l'annonce du vol. J'ai peut-être pas cerné un truc dans le personnage, et arrête-moi si je me trompe, mais je ne pense pas que ce soit la première chose qui lui vienne à l'esprit. Ok, Aypierre est plutôt fougueux, et parfois prêt à se lancer dans des conneries avec Nems et Bboy (quand ils traînaient encore ensemble). Mais même en assumant qu'il ne connaisse pasbien Xari, est-ce qu'il aurait quand même cherché ce voleur histoire de se la jouer policier ? Même si c'était le cas, est-ce qu'il l'aurait fait par goût de l'aventure ? Moi, je relis le passage avec Bboy, j'en suis pas sûre.

Tiens, parlons en de Bboy. Perdu, manipulé, souhaitant à tout prix prouver sa force mais complètement dépassé par les moyens. Dire que j'adore ce personnage serait peut-être un peu beaucoup, il a sauté à la gorge d'Aypierre, mais j'aime beaucoup ce que t'en as fait. De même que de faire d'Azenet un personnage peut-être égoïste sur les bords n'est pas une chose pour laquelle je suis contre, car après tout, ils sont humains, le Bboy instable et à moitié lunatique, j'aime. Même si je suis loin de lui pardonner, pour Xari. Pas pour le vol, non, là, il était déjà totalement tombé dans les filets de Nems. Mais je doute qu'il n'était pas un peu lui même en rejetant Xari la première fois. Bboy, c'est vraiment un cas trop compliqué pour en parler vraiment, car sa santé mentale, elle commence à être pas bien et ça se sent.

Ensuite, je voulais attaquer Xari, mais comme je savais pas comment faire la transition : Jiraya.

Jiraya le mec qui devrait se faire appeler Jésus tellement il est tolérant, au même titre que Aypierre devrait se faire appeler "Grabrielle" s'il n'était pas si impur de par les rares mensonges qu'il a dit et les conneries que tout être humain est en mesure de faire. Enfin, j'abuse un peu. Avec Jiraya, je veux dire. Je ne sais pas s'il ne s'est juste pas rendu compte que Bboy avait changé, ou s'il s'en est parfaitement rendu compte. Je pense qu'il s'en est rendu compte. Mais il le lâche pas. Pourquoi ? Probablement parce que Bboy est son ami. Juste ça. Peu importe de savoir s'il s'est fait traîner par Nems dans une bouillie de mensonge ou qu'il ai tapé Aypierre. Je me le demande, moi, s'il garde espoir de revoir son ami ou qu'il souhaite l'aider, voir même l'hypothèse c/ inconnu. C'est vrai que Jiraya n'est pas un personnage que tu utilises beaucoup, ce que je trouve dommage. Pas que j'adore Jiraya, mais Jiraya est le seul (à part Fufu, j'en parle pas depuis tout à l'heure mais Fufu il est à l'autre boût du monde là) à pouvoir encore un minimum interagir avec Bboy sans s'appeler Nems. Jiraya, c'est presque le seul à pouvoir sortir Bboy de ce pétrin, si Aypierre n'arrive pas à regagner sa confiance.

Ensuite, Xari, Xari, Xari, pauvre Xari ! Xari, c'est le x, la personne plus ou moins ordinaire, qui a pas des amis sympas. Je dis ça, il a quand même un trait intéressant. Xari est seul. Non, vraiment, y a Aze qui est seul, tout ça... mais Xari n'a pas demandé à être seul. Xari, son ami, lui a glissé entre les mains. Il a Jiraya, il a Fufu. Mais il a perdu son ami, en plus de s'être fait cambriolé par celui-ci sans jamais en avoir été au courant. Je te jure, au moment où il a essayé d'appeler Bboy... j'étais triste. Réellement. J'ai ressenti la tristesse. Pas celle qui te fait lâché une larme d'émotion. Celle qui te serre le cœur. Ouais, celle-là.

Bon, après, je parlerais pas ni de Fuka, ni de Zerator, ni d'aucun autre (si ce n'est pour dire qu'en ce moment j'adore tellement Harry que.. ouais, on s'en bat les reins,, vous avez raison.)

J'ai juste envie de rajouter un dernier truc : Demon. Et Nyal. Et Nothing. Et tout le monde.

Je sais pas si tu connais mon point de vue là-dessus (je pense que oui, car je rage à chaque fois que je vois ça), mais je déteste rajouter des personnages comme ça, mélanger des personnages fictifs ou réels mais d'un tout autre univers (celui de Youtube dans ce cas) avec d'autres personnages qui n'ont rien à voir. Sauf si c'est le principe. Je veux dire, Kingdom Hearts ne me dérange pas plus que ça, les fics à inscriptions où il s'agit de se faire apparaître dans un univers qui n'est pas le notre non-plus. Mais là je mordille mon oreiller nerveusement à chaque fois que je vois un nom de TCS apparaître x) Mais c'pas contre toi, juste voilà.

Alors, je vais peut-être consacrer un autre post à l'histoire (ce qui serait pas con, j'avoue), mais là j'ai eu ma dose d'écriture x). J'adore cette fic, et même si quand j'aurais envoyé ce commentaire j'aurais probablement lut la suite, je m'empresse d'aller lire le prochain chapitre !
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Floraly
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Floraly
BONJOUR !
Donc, je vais répondre officiellement à ce commentaire, comme je te l'ai promis !

Cerise a écrit:
Je ne critiquerais en rien certaines scènes que des gens considèrent comme "vues et revues", ou "clichées". D'ailleurs, je bannis ce mot de mon vocabulaire immédiatement.
C'est gentil de ta part ! Difficile de ne pas faire du "Cliché" dans une Schoolfic, mais je t'avoue que j'essaie de faire attention à bien ancrer mes personnages dans une histoire pour que ça paraisse différent des autres... Je ne sais pas si ça marche, quoiqu'il en soit.


Cerise a écrit:
Parce que Aypierre est putain de trop gentil. Pourquoi je le trouve si gentil ? Parce qu'il fait des actions gentilles. C'est un point. Mais il ne le fait pas pour un quelconque honneur, pas comme un héros de jeux vidéos qui fait des trucs gentils parce que c'est le héros. La gentillesse, c'est ancré dans son caractère. Il fait des trucs gentils parce qu'il est gentil. Il n'est pas égoïste, pas égoïste comme ceux qui font des bonnes actions pour se donner bonne conscience, pas égoïste comme la générosité d'un homme qui souhaite simplement aller au Paradis, pas égoïste comme un catholique qui suit seulement la parole de Dieu. Il est gentil parce qu'il n'a aucune raison de l'être. Il s'occupe de tout le monde, et cherche à les aider. Même ceux qui refusent, même ceux qui se montrent odieux. Il n'est pas con, il ne pardonne pas aux gens comme cela. Mais aider les gens perdus, les gens tristes, les gens épuisés, n'importe quel problème...
Alors, oui, bon. Tu idéalises beaucoup Aypierre, je trouve. C'est vrai que je ne donne pas de raison à ce qu'il fait, mais tu devrais te douter qu'il y en a peut-être une. ~

Cerise a écrit:
Oui, il veut que Pierre soit pour lui, l'aide lui, et comme le montre les premiers chapitres (si ma mémoire est bonne), il est parfois jaloux, sans pour autant aller voir Aypierre mais rester seul, pour après, quand il le récupère, demander toute son attention.
Eh oui, c'est Azenet ~
Il n'avouera jamais qu'il a besoin d'Aypierre, mais il n'ira jamais le chercher non plus... La complexité du personnage ~

Cerise a écrit:
Et la seule pensée qui l'effleure en le voyant réfléchir, c'est "Il va se la jouer justicier" après l'annonce du vol. J'ai peut-être pas cerné un truc dans le personnage, et arrête-moi si je me trompe, mais je ne pense pas que ce soit la première chose qui lui vienne à l'esprit. Ok, Aypierre est plutôt fougueux, et parfois prêt à se lancer dans des conneries avec Nems et Bboy (quand ils traînaient encore ensemble). Mais même en assumant qu'il ne connaisse pasbien Xari, est-ce qu'il aurait quand même cherché ce voleur histoire de se la jouer policier ? Même si c'était le cas, est-ce qu'il l'aurait fait par goût de l'aventure ?
Alors, non, ce n'est pas la première chose qui passe par l'esprit d'Aypierre, tu as raison. Il va voir immédiatement Bboy après avoir quitté Azenet parce qu'il se doute que c'est lui et Nems qui ont fait le coup, et qu'il a tilté dès qu'Azenet le lui a dit.
Azenet a simplement interprété la réaction d'Aypierre, mais il l'a mal fait.

Cerise a écrit:
Bboy, c'est vraiment un cas trop compliqué pour en parler vraiment, car sa santé mentale, elle commence à être pas bien et ça se sent.
Pour en parler, attends le prochain chapitre, et tu comprendras beaucoup de ses motivations et comportements ...

Cerise a écrit:
Avec Jiraya, je veux dire. Je ne sais pas s'il ne s'est juste pas rendu compte que Bboy avait changé, ou s'il s'en est parfaitement rendu compte. Je pense qu'il s'en est rendu compte. Mais il le lâche pas. Pourquoi ? Probablement parce que Bboy est son ami. Juste ça. Peu importe de savoir s'il s'est fait traîner par Nems dans une bouillie de mensonge ou qu'il ai tapé Aypierre. Je me le demande, moi, s'il garde espoir de revoir son ami ou qu'il souhaite l'aider, voir même l'hypothèse c/ inconnu. C'est vrai que Jiraya n'est pas un personnage que tu utilises beaucoup, ce que je trouve dommage. Pas que j'adore Jiraya, mais Jiraya est le seul (à part Fufu, j'en parle pas depuis tout à l'heure mais Fufu il est à l'autre boût du monde là) à pouvoir encore un minimum interagir avec Bboy sans s'appeler Nems. Jiraya, c'est presque le seul à pouvoir sortir Bboy de ce pétrin, si Aypierre n'arrive pas à regagner sa confiance.
J'aime aussi beaucoup le personnage Jiraya dans cette fic', même s'il est secondaire. C'est le bon pote qui te sort toujours de la merde et que tout le monde aimerait avoir. Il est loyal et lâche pas le morceau si facilement. Il aura un rôle à jouer dans la suite, clairement.

Cerise a écrit:
Ensuite, Xari, Xari, Xari, pauvre Xari ! Xari, c'est le x, la personne plus ou moins ordinaire, qui a pas des amis sympas. Je dis ça, il a quand même un trait intéressant. Xari est seul. Non, vraiment, y a Aze qui est seul, tout ça... mais Xari n'a pas demandé à être seul. Xari, son ami, lui a glissé entre les mains. Il a Jiraya, il a Fufu. Mais il a perdu son ami, en plus de s'être fait cambriolé par celui-ci sans jamais en avoir été au courant. Je te jure, au moment où il a essayé d'appeler Bboy... j'étais triste. Réellement. J'ai ressenti la tristesse. Pas celle qui te fait lâché une larme d'émotion. Celle qui te serre le cœur. Ouais, celle-là.
Contente d'avoir réussi à t'émouvoir avec ça (C'était mais alors pas du tout voulu ;P).
Xari c'est un peu la victime de toutes mes fics, même s'il l'a jamais cherché. Tu dis qu'il est seul et c'est vrai. Il a quelques rares amis sur lesquels il peut compter, mais c'est à peu près tout. Je ne sais pas si ça se ressent, mais sa famille est plutôt distante, et il n'a pas vraiment une relation très proche avec ses parents... Enfin, on verra comment tout va tourner pour lui ~

Cerise a écrit:
J'ai juste envie de rajouter un dernier truc : Demon. Et Nyal. Et Nothing. Et tout le monde.

Je sais pas si tu connais mon point de vue là-dessus (je pense que oui, car je rage à chaque fois que je vois ça), mais je déteste rajouter des personnages comme ça, mélanger des personnages fictifs ou réels mais d'un tout autre univers (celui de Youtube dans ce cas) avec d'autres personnages qui n'ont rien à voir. Sauf si c'est le principe. Je veux dire, Kingdom Hearts ne me dérange pas plus que ça, les fics à inscriptions où il s'agit de se faire apparaître dans un univers qui n'est pas le notre non-plus. Mais là je mordille mon oreiller nerveusement à chaque fois que je vois un nom de TCS apparaître x) Mais c'pas contre toi, juste voilà.
à ce sujet, je t'ai déjà donné ma réponse par Skype, donc je ne vais pas m'étaler à nouveau ici. C'est vrai que j'ai moi-même du mal avec les fictions dans ce genre, mais j'étais bien obligée de me trouver des noms pour les personnages féminins, et utiliser "Lisa" ou "Anabelle" dans un monde où les personnages ont tous des pseudos comme prénom, ça aurait fait étrange... Enfin, j'ai mes raisons, mais je ne le ferai probablement que dans cette fic', parce que ça s'y prête.

Cerise a écrit:
Alors, je vais peut-être consacrer un autre post à l'histoire (ce qui serait pas con, j'avoue), mais là j'ai eu ma dose d'écriture x). J'adore cette fic, et même si quand j'aurais envoyé ce commentaire j'aurais probablement lut la suite, je m'empresse d'aller lire le prochain chapitre !
C'est comme tu le sens, je ne veux te forcer à rien ! Tu peux aussi simplement attendre que je sorte le prochain chapitre et commenter chapitre par chapitre, c'est comme tu le sens !

Merci beaucoup pour ce très long commentaire, et j'espère que tu n'es pas trop déçue de ma réponse, mais c'est parfois compliqué de s'étaler sans trop en dévoiler sur les personnages ! Il faut bien que je puisse surprendre encore un peu dans la suite des événements ~

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