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Une année au lycée - Chapitre 10

Floraly
Floraly
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Ven 26 Jan - 16:03
Floraly
Azenet étouffa un bâillement dans son poing serré, les épaules droites et les yeux posés sur le devant de la classe. Voilà de longues minutes qu’il faisait mine d’être encore attentif alors qu’en réalité son esprit vagabondait ailleurs, dissipé par la fatigue et le trop plein d’événements qui avaient eu lieu durant le week-end. Il était passé de la tristesse la plus déchirante à un mélange de soulagement et d’appréhension pour finir par une remontée de stress et finalement, un grand sentiment de bien-être. Inutile de préciser qu’un tel ascenseur émotionnel, en plus de tout l’effort que lui avaient demandé deux départs de chez lui, l’avait complètement épuisé. Il savait toutefois que ce n’était qu’une dernière étape à franchir avant de pouvoir enfin reprendre une vie à peu près normale, après plus de six mois à courir dans tous les sens pour réussir à tout concilier. Et même s’il se sentait un peu coupable d’abandonner sa mère seule à l’hôpital, il se sentait aussi soulagé de la savoir entre de bonnes mains et entourée de personnes aptes à réagir rapidement et de manière adéquate en cas de problème.

Le médecin de sa mère avait été incroyable. Azenet en était déjà persuadé depuis le jour où il lui avait donné son numéro de téléphone personnel afin qu’il puisse le joindre rapidement en cas d’urgence. Toutefois, il devait avouer qu’il avait un peu hésité à l’appeler un dimanche matin, surtout que la situation n’était pas si urgente que cela, au final. Mais l’homme généreux et brillant qu’était le docteur lui avait répondu avec une gentillesse à toute épreuve et s’était empressé de mettre en place les démarches administratives nécessaires à la prise en charge de sa patiente à l’hôpital. A peine deux heures après le coup de fil, Azenet et sa mère étaient sur le départ, les affaires de cette dernière prêtes dans une petite valise. Le temps de remplir les derniers papiers, de ranger les affaires dans les armoires de la nouvelle chambre de sa mère et de s’assurer qu’elle était bien installée, midi était largement passé lorsque le jeune homme avait débarqué dans la maison de son meilleur ami, affamé et exténué. Aypierre lui avait trouvé de quoi grignoter dans l’une des armoires de la cuisine et puis ils étaient rapidement reparti récupérer toutes les affaires dont Azenet allait avoir besoin pour les semaines à venir.

Il aurait sûrement d’autres petits trajets à faire pour récupérer les affaires qu’il avait très probablement oubliées, mais le plus gros avait été amené jusqu’à son nouveau domicile et lorsqu’après le dîner il s’était enfin retrouvé dans la pièce qui allait être sa chambre provisoire, il s’était senti tellement épuisé et soulagé qu’il s’était effondré sur le lit et s’était endormi comme un loir. Et même si ces longues heures de sommeil lui avaient fait du bien, il en faudrait encore beaucoup pour qu’il réussisse à retrouver un état de fatigue convenable...

Azenet fut tiré de ses pensées par une agitation soudaine dans la classe, preuve indubitable que le cours touchait à sa fin. Cette heure d’histoire clôturait la journée et heureusement que Mr. Silverlight, qui était également leur professeur principal, savait rendre son cours intéressant. En temps normal, Azenet arrivait à s’y accrocher, mais cette fois-ci avait manqué à la règle...
- S’il vous plaît, les reprit leur professeur. J’en ai terminé avec l’histoire, mais j’ai encore quelques petites informations à vous transmettre.
Presque aussitôt, les légères rumeurs amorcées dans les rangs se turent et une fois le silence redevenu quasiment total, le professeur reprit.
- Comme vous le savez, le camp de ski aura lieu la semaine prochaine. Bon nombre d’entre-vous y sont inscrits et vos professeurs de sport m’ont demandé de vous faire remplir ce papier pour avoir les dernières informations.

Il tendit devant lui une page A4 sur laquelle était imprimé un tableau. Azenet put sans peine s’imaginer que la colonne la plus à gauche, seule remplie, devait comporter la liste de classe, mais il se trouvait trop loin pour lire les autres éléments.
- Afin de former des groupes qui comporteront des personnes de même niveau, je vous prierais d’indiquer si vous êtes inscrits pour du ski ou du snowboard et de mettre une croix dans la colonne qui correspond à votre niveau. Pour la dernière colonne, il suffit de noter si vous possédez un abonnement pour les transports publics ou pour les remontées mécaniques. Je n’ai pas le temps de faire passer la liste dans les rangs maintenant, est-ce que je peux demander aux délégués de s’en charger et de me la rendre au début du prochain cours ?
- Oui monsieur, fit une voix depuis le fond de la classe et Azenet sourit en reconnaissant la voix de son meilleur ami.
Depuis son début d’année catastrophique, Aypierre faisait tout son possible pour rattraper sa réputation auprès des professeurs. Pas étonnant qu’il accepte aussi rapidement le travail que Mr. Silverlight leur demandait de faire. Surtout que Zerator n’allait probablement pas chercher à se battre pour lui voler le job, tant qu’il était bien fait...

- Très bien, merci Aypierre. J’en ai donc fini pour aujourd’hui. Je vous rappelle que l’heure de maîtrise de classe a lieu cette semaine et que nous l’utiliserons pour procéder à un changement de place.
Une nuée de grognements répondit à cette annonce peu réjouissante. Azenet se contenta de soupirer. Il fallait s’en douter, pourtant, leurs places étaient les mêmes depuis le tout début de l’année et leur professeur avait largement eu le temps de constater les dysfonctionnements que leurs positions actuelles avaient engendrés. Que ce soit le coin des Génies qui n’arrêtaient pas de faire les pitres, Chelxie et Skyyart qui se tenaient la main pendant les cours ou les absences répétées de Bboy et Nems qui laissaient leurs voisins Aypierre et Dark Funéral bien seuls... D’ailleurs, les deux cancres ne s’étaient pas montrés de la journée, mais plus aucun professeur ne cherchait encore à savoir où ils pouvaient bien se trouver.... Quels cas...

Enfin... Azenet, pour sa part, devait avouer qu’il n’avait pas spécialement envie que la disposition de la classe ne change. Il n’était ni trop en avant, ni trop en arrière, pas trop sur le côté, et puis, il était bien à côté de Harry, un ami calme, un minimum travailleur et qui avait bien compris qu’Azenet préférait suivre les cours plutôt que de raconter ses week-ends ou ses soirées. Il avait beau être un poil lourd parfois, Harry était une valeur sûre et Azenet avait peur de ne pas tomber sur un nouveau voisin qui soit aussi arrangeant que son meilleur ami d’enfance.

Un petit coup dans le bas de son dos le fit sursauter brusquement. Dans le mouvement précipité, son coude frappa contre le bord de son propre bureau et il grimaça de douleur. Mmh. Il n’était plus si sûr d’être vraiment attaché à cette place, finalement...

Le jeune homme se tourna pour faire face à un Zerator sagement assis sur sa chaise. Il jouait les innocents, l’air concentré sur sa trousse qu’il fourrait méticuleusement dans son sac, mais Azenet n’était plus dupe. Pas après avoir passé une moitié d’année devant lui et s’être pris des dizaines de coups de pied à travers la fente du dossier de sa chaise.

Azenet allait briser la carapace angélique du pauvre Zerator, mais l’autre ne lui en laissa pas le temps, la mine boudeuse et le ton plaintif :
- Il est pas cool, ton pote, fit-il. Il me pique mon job.
Il désigna Aypierre d’un signe de tête en rangeant les feuilles éparpillés sur son pupitre. Azenet lui adressa un sourire désabusé et s’accouda au bureau de l’autre. Son ami pouvait bien jouer les entourloupeurs avec qui il voulait, ça ne marchait plus avec lui.
- Et c’est une raison pour me frapper ?
Zerator interrompit son geste et d’un coup, releva les yeux. Avec cette expression, les sourcils un peu froncés et les lèvres légèrement pincées, le visage de son ami aurait été parfaitement intimidant si Azenet ne l’avait pas aussi bien connu. Mais alors que ce dernier s’attendait à ce que l’autre tente encore une fois de se faire passer pour innocent, celui-ci lui lança juste un « tout à fait » avec une détermination parfaitement insolente.

Complètement pris au dépourvu, le pauvre Azenet resta muet quelques secondes, avant que la mine sérieuse de Zerator ne se fende en un sourire malicieux... et qu’il se prenne un coup de cahier à l’arrière du crâne.
- Arrête un peu de le traumatiser, le pauvre. Il a eu un week-end assez difficile comme ça.
Azenet jeta un coup d’œil à Fukano qui venait de se joindre à la conversation. Il s’apprêtait à lui rétorquer que week-end ou pas, il n’avait pas spécialement envie d’être tourné en bourrique par Zerator, mais Harry, qui devait avait suivi la conversation lui-aussi, le devança.
- C’est parce que Zerator te traumatise que tu frappes tout le monde, ces temps, Fuka ? Sérieux, je ne te savais pas aussi violent.
Fukano se figea. Il était vrai que le coup qu’il aurait apparemment donné à Aypierre, après que ce dernier ait blessé Azenet, était étonnant de sa part, mais de là à le traiter de violent ? Azenet n’y croyait pas vraiment. Quoi qu’il puisse en être, la remarque d’Harry, pourtant tournée en boutade, semblait avoir touché Fukano.
- Fukano, violent ? Et puis quoi encore ? Le pape en tutu ? lâcha Zerator d’un ton léger, toujours concentré sur son sac.

La remarque de Zerator ne sembla pas suffire à effacer les paroles d’Harry. L’ambiance était tendue, tout à coup, et Azenet détesta la manière dont une conversation pourtant si légère venait de virer à ce silence lourd, désagréable. Des bruits de pas retentirent derrière eux et Azenet fut soulagé en reconnaissant la voix qui se manifesta derrière eux.

- Le pape en tutu, ça me dit bien !
Azenet se sentit étrangement détendu en voyant Aypierre se placer à ses côtés, un grand sourire sur les lèvres. L’attention du petit groupe se tourna vers lui, ignorant la légère tension qui était passée dans l’air quelques secondes auparavant.
- Aze, on rentre ?
Azenet secoua la tête en se retenant de lever les yeux au ciel. Aypierre avait définitivement une mémoire de poisson rouge... Il désigna Zerator d’un petit coup de tête.
- Non, je te l’ai dit ce matin. Je reste bosser les maths avec Zera.
- Ah oui, c’est vrai, je suis con. Mais vous voulez pas venir à la maison ? Ma mère n’est pas là et on aura de quoi manger un peu avant de s’y mettre. Ça nous permettra de faire le plein d’énergie !
Azenet pinça les lèvres, indécis. Pour lui, ça ne changeait pas grand chose, mais peut-être que pour Zerator...

Aypierre avait dû comprendre son cheminement de pensée, car se tourna vers l’autre brun qui avait fini par se lever pour passer son sac à son dos.
- Zera ?
Azenet regarda son ami hausser les épaules.
- Si ça ne dérange pas, ça me va. Je me sens toujours mal de parler dans cette bibliothèque alors qu’on devrait se taire. Et puis, j’aurai deux profs pour le prix d’un.
- Parfait, fit Aypierre, l’air ravi. Harry, Fuka, vous voulez venir aussi ?
- Ce sera sans moi, j’ai mes cours de trompette le lundi soir. Je suis très déçu que tu l’aies oublié.
Aypierre l’ignora pour ne pas s’enfoncer en répondant à l’accusation enfantine.
- Et toi Fuka ?
- Sans moi aussi. Je serai mieux chez moi pour travailler. Bonne soirée.
Et sans demander son reste, il embarqua son sac et fila hors de la salle de classe. Zerator le regarda partir et l’air triste qui traversa brièvement ses yeux ne passa pas inaperçu d’Azenet, ni d’Aypierre, visiblement, parce qu’il demanda :
- Tu crois que c’est parce qu’il m’en veut... ?

La question était légitime... Fukano avait été un peu secoué en voyant Azenet arriver au lycée aux côtés d’Aypierre ce matin-là, comme si rien de ce qui s’était passé durant la fin de la semaine précédente n’avait été vrai. Azenet avait été trop occupé pour prévenir ses amis de sa réconciliation avec son meilleur ami. Il s’était bien rendu compte que les choses avaient du paraître étranges pour les deux personnes qui l’avaient consolé lorsqu’il s’était senti si douloureusement trahi par son meilleur ami. Fukano était donc resté méfiant dans les débuts et il s’était un peu querellé avec Harry qui avait défendu Aypierre bec et ongles contre les remarques dures que l’autre jeune homme assénait. Mais les choses s’étaient rapidement arrangées et tout était rentré dans l’ordre, enfin, c’était ce qu’Azenet croyait...

Harry les salua et partit prendre son bus qu’il ne devait pas rater. Zerator soupira doucement.
- Je ne crois pas qu’il ait dit ça parce qu’il t’en veut Pierre, c’est... C’est compliqué. Enfin... Tu as pris la feuille pour le camp de ski ?
- Je l’ai, répondit Aypierre en donnant de petites tapes sur son sac. On la fera passer pendant les cours de demain.
Aucun des deux Patricks ne releva l’esquive de Zerator, même si Azenet se sentait un peu frustré. Fukano avait souvent été là pour lui durant cette année, et qu’il ne puisse pas lui rendre la pareille ou même le fait que son ami reste secret à propos de ses tracas l’attristait... Enfin, Fukano devait sûrement pouvoir compter sur le soutien de Zerator et ce fut cette idée qui soulagea un peu la conscience d’Azenet. Zerator devait être pour Fukano ce qu’Aypierre était pour lui. Et même si son ami musicien montrait peu cette facette très douce et compatissante de lui-même, Azenet avait déjà eu la chance de l’apercevoir et il pouvait affirmer que Fukano était entre de bonnes mains.
- Bonne idée. Du coup, on peut y aller ?
Azenet hocha la tête et ils quittèrent tous les trois la salle de classe.

Le trajet n’était pas très long, mais ils eurent le temps de parler d’un tas de choses sur un ton léger appréciable. Azenet était heureux de voir que Zerator, contrairement à Fukano, ne tenait pas rancune à Aypierre pour ce qu’il s’était passé à la fin de la semaine précédente. Ils discutèrent du niveau qu’ils allaient se donner pour le camp de ski, de leur professeur de mathématique qu’ils espéraient indulgente pour l’interrogation du lendemain et un peu de musique, parce qu’Aypierre était d’humeur curieuse et qu’il ne connaissait pas si bien Zerator que ça, au final.

Ils arrivèrent bien vite devant la grande maison d’Aypierre et ce dernier y entra en criant un grand « Hello ! » qui reçut deux réponses. La mère d’Aypierre ne tarda pas à se montrer, talons aux pieds et manteau sur le dos.
- Bonjour les garçons. Oh, et c’est ?
- Zerator maman. Azenet l’aide à réviser pour les maths et je leur ai proposé de venir travailler à la maison.
- Tu as bien fait. Enchantée Zerator.
- Moi de même, madame.
- Azenet, j’en déduis que tu ne vas pas voir ta mère ce soir ?
- Non, je suis allé manger avec elle à midi comme je savais que je n’aurais pas le temps d’y aller après les cours.
- Très bien. J’irai peut-être lui rendre visite pendant ma pause ! Bon, je vais vous laisser. Si vous faites des maths, proposez à Nyal de se joindre à vous, je crois qu’elle a aussi des révisions à faire. Travaillez bien !
Tous les trois la saluèrent, puis ils retirèrent leurs chaussures ainsi que leurs vestes et quittèrent l’entrée. Zerator observait l’intérieur, d’un air intéressé.

Azenet sourit. Il était vrai que cette maison avait de quoi impressionner. De part sa taille, en premier lieu, mais aussi l’agencement intérieur très moderne et chaleureux qui était, bien évidemment, l’œuvre de la mère de son meilleur ami. En effet, celle-ci avait arrêté de travailler à la naissance de ses deux enfants, préférant sacrifier sa carrière professionnelle plutôt que de voir ses enfants grandir entre d’autres mains. Devenue femme au foyer, elle avait consacré beaucoup de temps à ses enfants, mais pas seulement. Elle était le genre de femme à aimer être occupée et à prendre le temps de s’occuper des autres, ce qui l’avait poussée à s’engager dans beaucoup de causes, comme l’association des parents d’élèves de leur école primaire ou bien même dans la croix-rouge. Et dernièrement, elle avait jugé que ses enfants étaient devenus assez grands pour se débrouiller seuls durant quelques soirées et s’était donc remise à son ancien travail d’infirmière. Elle n’avait pas dû chercher longtemps avant de se faire embaucher à l’hôpital de la ville et depuis, elle y assurait quelques gardes par semaine, un bon moyen d’être occupée et de se rendre utile.
- Tiens, Nyal n’est pas là ?

Aypierre sortit de la cuisine dans laquelle il s’était engouffré et fit un rapide tour du rez-de-chaussée. Ce qu’il y avait d’amusant avec ce dernier, c’était que comme la cage d’escalier qui permettait de monter à l’étage se trouvait au centre du bâtiment, on retrouvait tout autour d’elle les différentes pièces de la maison, telles que le salon, la cuisine, la salle à manger. Et chaque pièce permettait de passer dans deux autres, ce qui créait une sorte de boucle et permettait de faire un tour complet du rez-de-chaussé sans passer deux fois par les mêmes pièces. Azenet avait toujours trouvé cette configuration très amusante pour les cache-cache en étant petit et désormais, il la trouvait toujours aussi originale, même s’il y était parfaitement habitué.
- Elle est peut-être dans sa chambre, suggéra Azenet.
- C’est possible. Mais normalement, elle travaille à la cuisine...
- Je vais la chercher ? proposa le jeune homme.
- Si tu veux. Je pense qu’elle sera plus motivée si c’est toi qui lui parle de maths... Zera, tu viens choisir un paquet de biscuits ?
- J’arrive !

Azenet les regarda disparaître dans la cuisine et sans trop attendre, grimpa les marches des escaliers. La porte de la chambre de Nyal était entrouverte et il s’en approcha, prêt à frapper, mais suspendit son geste à la dernière seconde en entendant une voix provenir de l’intérieur.
- Il y a Zerator, dans ma maison...
Un sourire inconscient prit place sur les lèvres d’Azenet. Nyal était-elle intimidée par Zerator ? Le jeune homme en doutait, elle ne l’avait certainement jamais rencontré, enfin, pas qu’il le sache... Alors pourquoi cette voix abasourdie et légèrement tremblante ?

Curieux, il toqua doucement à la porte de la chambre et entendit dans son souffle que la jeune fille avait sursauté. Elle atteignit la porte à grands pas et l’ouvrit à la volée, l’air déconfit. Une lueur de soulagement sembla passer dans ses yeux lorsqu’elle vit que c’était lui. Elle attrapa son bras et le tira à l’intérieur, l’air un peu paniqué. La porte se referma derrière eux.
- Tu m’as entendue ?
Ses yeux affolés trahissaient son inquiétude et même si Azenet aurait facilement pu lui mentir, il se refusa à le faire. A quoi bon jouer les innocents avec elle ? Surtout que ce n’était pas comme s’il allait utiliser cette information pour la blesser, et elle devait très bien le savoir.
- Oui ? Finit-il par répondre d’une voix un peu hésitante tout de même, pour éviter de la mettre trop mal-à-l’aise.
- La poisse ! Sérieusement, Aze. Il y a Zerator dans ma maison ! Qu’est-ce que je suis sensée faire ?
Elle se tourna vers son bureau, l’air stressée.
- Prendre tes affaires de maths et venir bosser avec nous ? tenta innocemment le jeune homme.
Azenet ne se souvenait pas de l’avoir déjà vue comme ça. Nyal était un peu tête brûlée sur les bords, très franche, joyeuse et toujours prête à jouer un sale tour à son frère. La voir aussi démunie parce qu’un ami de son frère -qu’elle ne devait pas connaître, au demeurant- se trouvait dans sa maison, c’était une première.
- Mais tu comprends pas ! Toutes les filles en parlent, au collège, il y en a même qui se vantent d’être allé le voir en concert et qui vont aux grilles du lycée tous les jours pour le voir passer !
Azenet ouvrit grand les yeux, surpris. Il savait que son ami était un peu connu et apprécié, mais de là à avoir des groupies jusque dans le collège du quartier, c’était une autre histoire.
- Aze, qu’est-ce que je dois faire... ?
Son air torturé adoucit Azenet. Lui-même n’avait pas vraiment de frère et sœur à proprement parler. Il était fils unique à la base et ne considérait absolument pas les filles que son père avait eues avec une autre femme comme ses vraies sœurs... En réalité, Nyal était ce qui se rapprochait le plus d’une petite sœur, pour lui. Il la connaissait depuis longtemps désormais, l’avait vu grandir, avait assisté à ses chamailleries avec Aypierre, à quelques crises qui étaient arrivée lorsqu’il était chez son ami... A force d’être aussi proche d’Aypierre, il avait tellement côtoyé Nyal qu’elle était presque devenue sa petite sœur à lui aussi au cours des années et il se sentait d’une responsabilité de grand frère en la voyant si perdue face à la présence de Zerator dans la maison. Il inspira un coup.
- Viens travailler tes maths avec nous. Tu verras, Zerator n’a jamais mangé personne et... Tu sais, c’est un humain comme Pierre ou moi. D’ailleurs, même s’il est très bon sur scène, je le préfère largement en dehors. Je pense que tu verras bien vite que toutes les filles qui parlent de lui n’en savent pas grand chose...

La jeune fille le regarda quelques secondes, puis elle soupira en se frottant les yeux.
- Non mais Aze, et s’il ne me trouve nulle, stupide ou puérile ? Et si ça se savait ?
Un léger rire échappa des lèvres d’Azenet et elle le fixa, interloquée. Il se mordit la lèvre en hésitant à parler, se sentant un peu coupable de torturer la jeune fille...
- Pour le côté puéril, je pense que c’est déjà fichu. Aypierre a raconté à toute la bande que tu avais accueilli Nems avec le tuyau d’arrosage la première fois qu’il l’a invité...
- QUOI ?
- Dans mon souvenir, Zera avait trouvé ça génial et... Bon, allez, prends tes affaires et rejoins-nous au salon. Zerator en pleines révisions, c’est pas si intimidant que ça. Et puis, au pire, tu pourras toujours te vanter demain à tes copines d’avoir eu le grand Zerator dans ta maison...
Elle haussa un sourcil et croisa les bras en le toisant.
- Tu crois vraiment que je suis amie avec ces groupies ?
Azenet lui sourit. Cette petite tenait bien de sa famille, avec une franchise et un répondant pareil. Elle semblait avoir repris ses esprits et la voir ainsi rassura Azenet.
- Apparemment pas. Bon, je te laisse prendre tes affaires, on t’attend en bas.

Il fit un mouvement vers la porte, mais la jeune fille l’arrêta.
- Azenet, attends !
Il se tourna vers elle, intrigué. Elle se balança d’un pied à l’autre, l’air un peu gêné, les yeux tournés vers le sol.
- N’en parle pas à Pierre, s’il te plaît...
Azenet lui sourit doucement.
- Promis.
Et il sortit de la pièce pour rejoindre les deux autres et grignoter quelques biscuits avant de travailler. Enfin, s’ils lui en avaient laissé...

**

- Eh prof ! T’as réussi l’exercice quatre ?
Azenet leva les yeux au ciel en entendant ce surnom qu’Aypierre semblait apprécier tout particulièrement. D’ailleurs, il l’avait tellement utilisé que Zerator et Nyal semblaient l’avoir adopté eux aussi... Azenet était donc bien obligé d’y répondre.

Il chercha parmi ses feuilles et fit glisser la bonne sur la table en direction d’Aypierre. Ce dernier le remercia en la prenant pour l’étudier. Ils travaillaient depuis bientôt deux heures et Azenet commençait à avoir de plus en plus de mal à rester concentré. Heureusement que ses amis lui posaient quelques questions de temps à autre, car autrement, il se serait endormi sur ses feuilles depuis bien longtemps. La matière de leur examen n’était pas très complexe... Même s’il s’était promis de refaire tous les exercices, il se rendait bien compte qu’il n’apprenait plus rien. Les calculs demandés étaient répétitifs et au bout d’un moment, il avait bien compris le système. Il s’étonnait d’ailleurs qu’Aypierre n’ait pas décroché depuis un bon moment. Mais bon, son ami devait avoir quelques devoirs et cours manqués à rattraper...

Au bout de quelques minutes à fixer un calcul sans vraiment le voir, un bruit de sonnerie les fit tous sursauter. Le regard d’Azenet tomba bien vite sur l’écran allumé du portable de Zerator où s’affichait en grands caractères le nom « Fukano ». Le propriétaire du portable l’attrapa bien vite et offrit un sourire désolé au reste de la table.
- Excusez-moi, je dois répondre.
Il fit glisser sa chaise en arrière et se leva pour partir s’isoler vers l’entrée. Aypierre se concentra à nouveau sur son travail et Nyal garda la tête levée quelques secondes supplémentaires, suffisantes pour qu’elle ait le temps de croiser le regard d’Azenet et de lui jeter un sourire confiant, puis de faire une grimace en regardant la page couverte de calculs devant elle. Elle devait en avoir marre elle aussi, et elle avait bien raison.

Azenet tendit les bras vers l’avant pour s’étirer et finit par se laisser échouer sur la table, s’attirant un petit rire de Nyal. Elle se poussa vers l’arrière et s’affala sur sa chaise, elle aussi.
- Qui aurait cru que je serais le dernier à travailler ? fit remarquer Aypierre avant d’écrire quelque chose sur la feuille déjà bien recouverte qui trônait devant lui.
Nyal se leva de sa chaise et tendit ses jambes.
- Moi je fais une pause, en tout cas. Oh, dites, on regarde un film en mangeant après ?
Azenet resta sagement affalé sur la table. Un film ? Il était rare qu’il se permette d’en voir en semaine, il n’avait habituellement jamais le temps... Et puis, il était tellement fatigué qu’il aurait meilleur temps d’aller dormir et de laisser le frère et la sœur le regarder entre eux.

Il allait donner sa réponse, mais au même moment, Zerator revint vers le salon, son téléphone entre les mains. Il s’approcha de sa place mais ne s’y assit pas. L’air légèrement préoccupé, il hocha la tête en direction d’Azenet et d’Aypierre.
- Je pense que je vais rentrer. Merci beaucoup de m’avoir accueilli ici et de m’avoir aidé pour les maths...
- Pas de soucis. Je crois qu’on va s’arrêter aussi, de toute manière, répondit Aypierre avant de finalement poser son stylo lui aussi.
- Enfin ! Lâcha Nyal en s’empressant de ranger ses affaires.
Elle s’attira les rires des trois garçons présents dans la pièce et rougit légèrement avant de partir à l’étage.

Zerator commença également à rassembler tout son bazar tandis qu’Azenet restait étalé sur la table. Aypierre finit d’ailleurs par lui lancer un crayon et il reçut en retour un petit grognement plaintif. Mais finalement, Azenet lui en était reconnaissant, parce qu’il avait été à deux doigts de s’endormir...

Il fit l’effort de se redresser et de se lever. Zerator ne mit pas longtemps à être prêt et une fois qu’il fut sur le départ, il s’attarda quelques minutes pour parler de tout et de rien avant de filer dans la nuit déjà tombée. Le jeune homme habitait plutôt loin de chez Aypierre et sans son scooter, il n’avait pas d’autre choix que de prendre un but pour rentrer chez lui. Azenet soupira en le voyant partir. Lui n’aurait pas eu le courage de faire encore tout un trajet pour rentrer chez lui...

Une fois la porte refermée, Azenet sentit la fatigue l’assaillir. Il se frotta les yeux alors qu’Aypierre repartait à la cuisine, un peu trop vivement pour le pauvre Azenet qui le suivit nonchalamment. Il n’était pas si tard, mais les révisions intensives l’avaient achevé et s’il n’avait pas été aussi certain que son meilleur ami chercherait à l’en empêcher, il aurait certainement sauté le repas pour aller dormir directement dans sa chambre à l’étage. Cette pensée fit sursauter son cœur de plénitude. Il avait sa propre chambre, dans la maison d’Aypierre. Certes, l’appartement dans lequel il avait l’habitude de passer ses soirées auparavant lui manquait - ou plutôt, allait lui manquer- mais cette maison avait quelque chose de neuf, de réconfortant et d’étrangement familier qui faisait à Azenet un bien fou. Pour la première fois depuis longtemps, il avait l’impression d’être vraiment entouré, soutenu, que même si quelque chose devait lui arriver, il ne serait pas seul à devoir l’affronter. Et bon sang, qu’est-ce que cela lui faisait du bien !

Aypierre avait ouvert le frigo et scannait l’intérieur du regard, sans doute à la recherche de quelque chose à grignoter. Manger sur le pouce convenait très bien à Azenet qui n’aurait de toute manière pas le courage de cuisiner quelque chose de consistant. Plus vite il aurait fini d’avaler son repas, plus vite il pourrait se glisser dans ses couvertures et dormir... Mais Aypierre n’avait pas l’air d’en avoir décidé ainsi...
- Il reste du saumon, on mange ça devant un film avec des toasts grillés ?
Azenet grimaça, pas franchement enchanté de devoir décliner cette proposition.
- Je suis pas sûr pour le film... Je vais probablement juste m’endormir devant si on en regarde un, je crois que je ferais mieux d’aller me coucher après le dîner...
Aypierre sortit le beurre et le saumon du frigo avant de les lancer adroitement sur la table.
- Allez, Aze. On peut profiter un peu de la soirée. On a bien travaillé et ma mère n’est pas là... Maintenant que tu es un peu tranquille, tu peux te permettre de prendre du temps pour toi !

Aypierre lui sourit et enfila deux toasts dans le grille-pain, puis il s’adossa au comptoir de marbre de la cuisine, parfaitement à l’aise. Azenet, lui, se triturait les doigts, pas vraiment heureux de devoir décliner la proposition de son ami. Il aurait vraiment bien aimé passer la soirée avec Aypierre et sa sœur, mais la fatigue et la perspective d’avoir un examen le lendemain lui mettaient trop de pression pour qu’il se laisse aller à accepter.
- Allez, s’il te plaît, Aze... Si tu ne viens pas, Nyal va encore trouver le moyen de me forcer à regarder un de ses films policiers dans lesquels l’héroïne est une femme qui finit toujours par je ne sais quel moyen par trouver l’amour en résolvant son enquête...
Azenet ne put s’empêcher de sourire. Le genre était drôlement précis, et à vrai dire, regarder ce genre de film ne l’aurait pas vraiment dérangé, mais...
- PIERRE, JE T’AI ENTENDU, MES FILMS SONT TRES BIEN ! Hurla Nyal depuis l’étage, avant d’apparaître au bas des marches quelques secondes plus tard.

Aypierre lança un regard désespéré à son meilleur ami, qui ne put répondre que par un petit rire amusé.

Et c’est ainsi qu’Azenet se fit enrôler pour jouer les médiateurs dans le choix du film. Et comme il avait participé au choix, il n’eut pas d’autre possibilité que d’accepter de le regarder...

**

Une bonne heure plus tard, ils étaient tous les trois affalés sur le canapé, les restes de toasts et de saumon jonchant la table. Azenet avait hésité à se lever pour tout ranger et aller se coucher, mais il savait qu’Aypierre tenterait de le retenir. Et puis, il était tellement bien installé qu’il ne trouvait pas vraiment le courage de se relever...

Le film qui avait finalement fait l’unanimité était un film d’action avec quelques passages au tendances un peu romantiques. Il satisfaisait à la fois le besoin de mouvement d’Aypierre et l’envie de frissons et de romance de Nyal, c’était donc une bonne pioche. Azenet ? Oui, le résumé lui avait bien plu, mais il avait décroché de l’histoire depuis de longues minutes, trop fatigué pour suivre encore la trame scénaristique qui, de toute manière, semblait assez pauvre.

Peu à peu, il se mit à peiner à garder les yeux ouverts et se laissa doucement glisser sur le côté, jusqu’à poser sa tête sur l’épaule d’Aypierre et de s’y caler confortablement. Le sommeil n’était pas loin de lui et en sentant qu’Aypierre se laissait un peu plus couler dans le canapé pour rendre sa position plus confortable, il finit par lâcher prise et s’endormit calmement, réconforté par l’ambiance familière autour de lui et l’odeur agréable de lessive que dégageait encore le pull d’Aypierre.

Ce dernier, absorbé par le film, laissa Azenet se blottir contre lui sans vraiment s’en rendre compte, adaptant machinalement sa posture à celle de l’autre. Ce ne fut que quelques minutes plus tard, lorsque son épaule commença doucement à le tirailler, qu’il se tourna légèrement jusqu’à s’apercevoir que son ami s’était littéralement endormi sur lui. Il laissa son visage s’illuminer d’un air affectueux et croisa le regard de Nyal, installée légèrement en retrait, qui l’observait en haussant un sourcil. Elle les désigna tous les deux du regard puis dessina un cœur dans les airs avec ses doigts et ferma un œil pour mieux les encadrer. Aypierre leva les yeux au ciel pour toute réponse, puis reporta son attention sur le film en veillant à ne pas bousculer Azenet dans son mouvement.

Il souffla nerveusement, incapable de se concentrer à nouveau sur le film comme si rien ne venait de se passer... L’insinuation de sa sœur l’ennuyait. Pas vraiment parce que ses joues avaient rougi et que son imagination faisait un peu trop des siennes, mais plutôt parce qu’il préférait que Nyal les laisse tranquille avec ça. Si Aypierre se fichait comme de la dernière pluie des taquineries que pouvait lui faire sa sœur, Azenet y serait probablement plus sensible et il n’avait surtout pas envie que sa sœur ennuie son meilleur ami avec ce genre de propos. Azenet avait besoin de paix et d’attention, mais pas de ce genre-là. Surtout que le connaissant, s’il se rendait compte que Nyal trouvait leur relation un peu trop ambiguë, il aurait tendance à chercher à s’éloigner. Sauf qu’Aypierre n’avait pas vraiment envie qu’Azenet se mette à vouloir changer leur amitié à cause d’une remarque espiègle de sa sœur...

Il n’eut pas le temps de ruminer plus longtemps que son portable se mettait à sonner sur l’accoudoir du canapé. Il s’empressa de l’attraper pour répondre ou le faire taire, avant de se figer devant le nom affiché, interloqué.

Qu’est-ce que Xari pouvait bien vouloir lui dire à une heure pareille ?

*****************************************************

Xari se déplaçait presque maladroitement dans les couloirs de l’hôpital tant il s’y sentait mal. Les odeurs de désinfectant, le sentiment ambiant de mort et de maladie ainsi que la peur de croiser une personne souffrante à chaque tournant emprunté le faisaient paniquer. L’imprévu, la peur, l’espoir. Tout semblait se côtoyer dans chaque recoin de cet hôpital, et ces sentiments forts, déchirants, rendaient Xari fébrile. Il n’avait jamais eu à vivre une situation pareille, mais voir et sentir toutes ces choses ne faisait que le rendre conscient de ce que ce serait s’il avait un jour à le vivre...

S’il n’avait que rarement mis les pieds dans un hôpital jusque-là, il pouvait par contre affirmer que celui-ci n’avait rien d’extraordinaire. Dans le dédale de couloirs qu’ils traversaient, chaque mur était blanc, vide, froid. Les gens souriaient les uns aux autres, modulant leurs faces avec plus ou moins d’efforts, selon la gravité des raisons de leur présence dans cet endroit morbide. Vraiment, Xari détestait les hôpitaux...

Une heure plus tôt, si on lui avait annoncé qu’il allait devoir se rendre à l’hôpital, il aurait probablement opposé une ferme résistance à cette idée, préférant rester bien au chaud chez lui que de s’aventurer dans un endroit aussi glauque.

Pourtant, tout avait basculé si facilement lorsqu’il avait vu la photo... Il en avait encore le cœur battant.

Xari devait mettre les bouchées doubles pour rester au niveau de l’inspectrice Stakes qui, elle, se déplaçait sans difficultés dans les couloirs, trouvant son chemin avec aisance, comme si elle était parfaitement habituée à cette situation et qu’elle ne l’affectait plus. Son métier devait sans doute la contraindre à venir souvent dans cet hôpital, ou peut-être était-elle simplement plus mature et plus capable que Xari d’affronter tous les malheurs que pouvait représenter un hôpital...

Ils pénétrèrent dans un ascenseur. L’inspectrice Stakes appuya sur la touche cinq après une courte réflexion. Alors que la cage commençait son ascension, Xari sentit ses entrailles se resserrer d’appréhension. Ils approchaient de leur but. Ils approchaient de sa chambre.

Si Xari s’était rendu au commissariat, dans un premier temps, ça n’avait pas été dans l’optique de terminer à hôpital. En fait, les raisons de sa visite étaient tout autre. Cela faisait deux semaines désormais, que, même s’il refusait de l’avouer, il vivait dans l’angoisse et le doute constant. Deux semaines qu’il avait retrouvé cette fameuse lettre au lycée. Cette lettre d’amour qu’il avait écrite à Chelxie et abandonnée dans son journal intime. Journal intime qui lui avait certainement été dérobé durant le cambriolage de sa maison, peu après les fêtes de Noël...

Le lien, il l’avait fait très rapidement. Mais il lui avait fallu rassembler beaucoup de courage -et écouter beaucoup de remontrances de Jiraya, le seul de ses proches à être au courant-, avant de trouver la force de se rendre au commissariat pour en parler à la police. Retrouver l’inspectrice Stakes avait fait remonter en lui de mauvais souvenirs, en même temps que ça l’avait soulagé. Il savait grâce à sa première rencontre avec elle que, contrairement à d’autres policiers, elle ne le jugerait pas et elle l’écouterait parler sans se moquer de lui.

C’était précisément ce qui était arrivé. Elle l’avait accueilli avec un sourire bienveillant et il lui avait remis la lettre, même s’il en avait un peu honte. La jeune femme avait pris sa déposition très professionnellement et lui avait promis de faire son maximum pour que les coupables soient retrouvés, bien que Xari ait peu d’espoir. S’il rendait cette lettre, c’était plutôt pour sa conscience que par conviction qu’elle allait servir à faire avancer l’enquête. Il ne voudrait jamais l’avouer à voix haute, mais il se sentait très à vif depuis ce vol, et l’idée d’avoir en sa possession un objet qui pourrait être un indice et de ne pas le donner à la police le mettait encore plus mal-à-l’aise. Enfin, ce n’était certainement pas cet acte qui lui permettrait de retrouver le sommeil, quoiqu’il arrive. Rien n’était capable d’effacer ses mauvais rêves, pas même la présence de ses parents chez-lui, pas même la double serrure qu’ils avaient fait installer sur la porte. Chaque nuit, le moindre petit bruit le réveillait ou le faisait sursauter, et son temps de sommeil en était considérablement réduit. Ses longues heures passées dans le noir et le silence, les yeux grands ouverts, le rendaient dingue...

Il soupira alors qu’ils arrivaient à leur étage. Les portes s’ouvrirent et l’inspectrice Stakes lui lança un gentil coup d’œil avant de sortir la première, l’air toujours aussi déterminé. Xari se mit à la suivre, conscient qu’ils touchaient à leur but...

S’il se trouvait là, ce n’était pas à cause de cet entretien qu’il avait passé avec l’inspectrice Stakes, non. C’était à cause de ce qui était arrivé ensuite.

Une fois que Xari avait terminé d’exposer les faits et que l’inspectrice avait tout pris en note, elle avait fermé son fichier en lui promettant de le tenir au courant si jamais elle recevait des nouvelles de l’enquête. Puis, alors qu’il allait s’en aller, elle l’avait interrompu et lui avait poliment demandé s’il accepterait de l’aider un peu à son tour. Le jeune homme, au premier abord un peu méfiant, n’avait pas trouvé de raison de refuser, tant que ça lui était possible. Alors, après l’avoir gentiment remercié, elle avait ouvert l’un des tiroirs de son bureau pour en sortir une petite photo, imprimée sur du papier standard avec de l’encre terne. Elle lui l’avait tendue et avait demandé s’il reconnaissait la personne que représentait la photo.

Le visage ô combien familier et à la fois terriblement étranger qu’elle affichait avait immédiatement été identifié par Xari, même si à ce moment-là, il n’avait pas été capable de prononcer un quelconque nom, trop sous le choc. L’inspectrice, au vu de sa réaction, avait dû deviner la réponse à sa question et avec beaucoup de gentillesse et aussi une légère pointe d’excitation, elle avait ouvert un fichier, avant de demander à un Xari beaucoup trop à l’ouest s’il pouvait lui donner quelques informations au sujet de la personne qu’il avait reconnue. Le jeune homme avait pu donner un nom, un quartier, un établissement scolaire et la policière avait tout retapé sur son ordinateur avec une vitesse folle, comme s’il lui avait donné les informations les plus précieuses du monde.

Ce n’était que de longues secondes plus tard que Xari avait réussi à reprendre assez ses esprits pour coasser un « Pourquoi ? » maladroit et terriblement inquiet. L’inspectrice avait dû remarquer son malaise, parce qu’elle s’était empressée de le rassurer avec un sourire aimable.

Il allait bien. Le garçon de la photo avait simplement été retrouvé le dimanche matin précédent, allongé au bord d’une route et en hypothermie. Sans secours, il y aurait peut-être laissé la vie, mais des automobilistes avaient signalé sa présence à la police qui s’était empressée de venir le chercher pour l’amener à l’hôpital.

Sauf que le jeune homme, en se réveillant, avait refusé de donner son nom, son adresse ou même les raisons pour lesquelles il s’était retrouvé au bord de cette route au petit matin. Malgré des analyses sanguines et un avis de recherche, le jeune homme n’avait pas pu être identifié. Xari venait donc enfin de les sortir de cette impasse et la famille du garçon allait enfin être prévenue...

Xari sortit de ses souvenirs. Ils y étaient, c’était le numéro de chambre dont lui avait parlé l’inspectrice Stakes en entrant dans le bâtiment.

Il était là, derrière cette porte.

Le garçon de la photo.

Bboy.

**

L’inspectrice Stakes lui fit signe d’entrer dans la pièce le premier et Xari, peu serein, suivit l’ordre silencieux. L’intérieur de la chambre sentait l’air frais.La décoration, elle, était extrêmement sobre, même si elle était moins froide que ce à quoi le jeune homme s’était attendu. Dans le lit aux draps blancs, l’un des seuls meubles de la pièce, était assis Bboy, dans une position mi-relevée.

La première chose qui marqua Xari fut son inhabituelle immobilité. Il semblait attendre, patient, que les choses arrivent, comme si leur déroulement lui importait peu. Ses jambes, complètement allongées, étaient cachées sous un drap fin couleur crème, tandis que sur son torse se démarquait la couleur bleue d’un pyjama trop grand qui ne devait pas être le sien. Ses doigts inertes sur les draps ne remuaient pas, restaient stables, un peu trop pour que ce soit vrai. Cette attitude complètement en contraste avec celle qu’aurait du avoir le Bboy qu’il connaissait surprit Xari et, il devait l’avouer, l’effraya un peu. Qu’est-ce qui avait pu changer son camarade à ce point ?

Bboy les regarda arriver avec un petit sourire fatigué. Xari s’était attendu à retrouver une certaine rancœur chez son ami. Après tout, s’il avait décidé de rester silencieux à propos de son identité, c’était bien qu’il devait avoir eu une raison, et Xari avait en quelque sorte brisé la carapace qu’il s’était formé. Mais non. Il ne ressentait aucune animosité venant de la part de son camarade.
- Salut, fit Xari en premier, pour combler le silence un peu trop lourd.
L’inspectrice Stakes, entrée à sa suite, referma la porte derrière elle et s’avança à son tour dans la pièce.
- Salut, répondit enfin Bboy, d’une voix rocailleuse qui ne lui ressemblait pas vraiment.

Xari s’approcha du lit, un peu à court de mots, et se décida à gagner du temps en tirant une chaise jusqu’au chevet de son ami pour s’y installer. L’ironie, c’était qu’il avait lui-même demandé à l’inspectrice Stakes s’il était possible de l'emmener à l’hôpital pour voir Bboy - elle avait d’ailleurs accepté sous conditions-, mais maintenant qu’il se retrouvait devant son ami, les mots semblait s’être perdus dans le néant sans fin de son esprit. Et il était rare que Xari soit à court de mots. Mais par où commencer ? Qu’avait vécu Bboy ? Qu’accepterait-il de lui dire ?
- C’est drôle, tu sais. Quand ils m’ont dit qu’un ami allait venir me voir, je ne m’attendais pas vraiment à ce que ce soit toi.

Xari fut désorienté par ces paroles qu’il ne sut comment interpréter. N’importe qui aurait pu mal les prendre, mais le jeune homme se concentra davantage. Et il vit au delà. Il vit la fatigue de Bboy, ses cernes creusées, le calvaire qu’il avait sans doute du vivre. Il vit dans ces yeux qui criaient la résignation qu’il ne lui en voulait pas. Que ce n’était pas de la méchanceté. Juste un fait. Une vérité. Bboy ne se cachait plus, il n’avait plus de raison de le faire et sa résignation semblait montrer qu’il s’était bien attendu, tôt ou tard, à se faire démasquer. Que ce soit Xari ou qui que ce soit d’autre qui le fasse n’avait pas d’importance. Garder ses barrières ne servait plus à rien.

Le premier réflexe de Xari fut de demander à son ami comment il se sentait, mais après un quart de seconde de réflexion, il écarta cette idée. Bboy n’allait pas bien, que ce soit son apparente fragilité physique ou son impénétrable douleur psychique. Il n’y avait pas besoin de le regarder longtemps pour déduire de telles choses. Aussi, comme Bboy l’avait été avec lui, Xari préféra jouer la carte de la franchise, quitte à être un peu trop direct.
- Qu’est-ce qui s’est passé ?

Bboy se pinça les lèvres et détourna le regard. Xari sentit tout de suite qu’il s’était aventuré sur un terrain glissant, mais il n’avait pas vraiment le choix. Bboy n’avait sans doute dit à personne ce qu’il s’était passé cette nuit-là et cette question devait le forcer à revivre un moment qu’il aurait peut-être préféré effacer de sa mémoire. Mais Xari n’y pouvait rien. Il avait envie de savoir. La police avait besoin de savoir.
- Je voulais partir, finit par répondre Bboy. J’ai pris le bus, je suis descendu à un arrêt, et j’ai continué à marcher. Je voulais continuer toute la nuit, mais je suis tombé. J’avais froid, j’étais fatigué, j’ai... Je n’avais plus la force de me relever.
Xari hocha la tête doucement et jeta un coup d’œil à l’inspectrice Stakes, derrière lui. Cette réponse n’avait pas l’air de la satisfaire. Bien, si elle voulait une certitude à propos du sujet qui tracassait la police, elle allait l’avoir.
- Quand tu dis que tu voulais partir... Plutôt juste une fugue, ou... Tu voulais partir bien plus loin ?
Le regard de Bboy s’illumina et il fixa Xari intensément, comme pour savoir s’il avait bien compris la question. L’attitude de Bboy était troublante. Il était étrangement calme. Xari se demanda si c’était un effet des médicaments qui était injectés à son sang par l’intermédiaire du goutte-à-goutte lié à son bras ou s’il était simplement encore sous le choc, complètement traumatisé.
- Tu veux savoir si j’ai essayé de me suicider ? Ça m’a traversé l’esprit. Mais c’était pas le but, non. Je voulais juste partir très loin. Et très longtemps.
- C’est pour ça que tu ne voulais pas nous dire ton nom ?
La voix de l’inspectrice Stakes était très douce et Bboy releva la tête pour la regarder alors qu’elle se tenait toujours en retrait, vers le fond de la pièce. Le jeune homme acquiesça, lentement. Elle reprit alors :
- Tu sais, tes parents doivent être très inquiets. Nous allons les appeler et ils viendront sûrement te voir ce soir. Tu dois leur manquer.

Xari était assez proche pour voir la mâchoire de son ami se crisper et son regard se charger d’ironie, mais il resta calme et ne répondit pas. L’inspectrice Stakes leur annonça qu’elle les laissait seuls et sortit de la pièce, sans doute pour leur permettre de parler un peu en privé. Elle avait eu l’information qu’elle souhaitait et pour laquelle elle avait laissé Xari venir. Pour le reste, ils devaient avoir encore du temps devant eux.
- Quelle idée de partir comme ça. Tu aurais pu nous appeler, Jiji, Fufu ou moi. On aurait pu t’héberger pour la nuit !
Bboy secoua la tête, fermé. Il ne répondit rien de plus. Xari aurait espéré qu’il accepte de se lâcher un peu plus en l’absence de l’inspectrice Stakes, mais ça n’avait pas l’air d’être le cas. Tant pis, peut-être que Bboy n’était pas encore prêt à lui en parler, ou peut-être qu’il n’aurait tout simplement jamais envie de le faire. Après tout, Xari pouvait le comprendre. Ils s’étaient à peine parlé durant les deux derniers mois, c’était naturel qu’il ne soit pas la personne à qui Bboy avait envie de se confier.

Xari finit par se lever de la chaise sur laquelle il était installé. Il n’avait pas vraiment de raison de rester si Bboy n’avait pas envie de lui parler. Et puis, même s’il angoissait moins maintenant qu’il avait pu échanger quelques mots avec Bboy, l’ambiance de l’hôpital lui pesait toujours.
- Bon, je vais te laisser. Je pense que tu as encore pas mal de repos à prendre. Une hypothermie, c’est pas rien...
- Xari...
Le jeune homme, déjà tourné vers la porte, fit volte-face. La lueur qu’il vit dans les yeux de Bboy l’inquiéta. C’était comme une légère panique, qui se confirma lorsque Bboy inspira pour dire quelque chose mais que les mots finirent dans un soupir vaincu. La lueur s’éteignit et devint plus suppliante.
- Est-ce que... Tu voudrais bien me prêter ton portable ?
Xari hocha la tête. La demande l’avait surpris mais elle ne l’étonnait pas. Il sortit son téléphone portable de la poche arrière de son jean.
- Tu n’as plus le tien ?
- Je l’ai laissé pour ne pas qu’on puisse me tracer.
Xari acquiesça. Logique.
- Tu veux appeler quelqu’un ? Jiji, Fufu... ?
- Pierre...
Bboy avait répondu sans aucune hésitation et Xari se força à ne pas réagir. Pierre n’était pas une mauvaise personne, et il savait qu’il s’était particulièrement rapproché de Bboy, durant ce début d’année. Pourtant, Xari, en son fort intérieur, aurait préféré entendre le nom de Jiraya ou de Dark Funéral plutôt que de celui du leader des Patricks. Enfin, si c’était lui que Bboy avait envie -ou besoin- d’appeler, le jeune homme n’avait pas l’intention de lui faire la morale... Pas ce soir.

Il déverrouilla l’écran de son téléphone et chercha la fiche contact d’Aypierre, qu’il afficha avant de tendre son téléphone à Bboy.
- Tu peux te lever ?
- Oui ... ?
- Alors je t’attends derrière la porte. Viens me le rendre quand tu as fini.
Bboy lui adressa un sourire sincère et prit le téléphone entre ses mains avant de regarder l’autre partir. L’idée ne plaisait pas vraiment à Xari, mais il pouvait comprendre qu’il puisse avoir envie de dire à Aypierre des choses qu’il n’avait pas voulu lui dire à lui.

Alors, même si ce n’était pas très agréable, il attendrait dehors. Bien sagement.

*********************************************

Son corps était calme, détendu. Sous lui, des draps frais, un matelas moelleux et un lit énorme dans lequel on pourrait en faire dormir trois comme lui. Il se sentait bien même s’il avait en réalité à peine conscience de son environnement pourtant si confortable. La pièce était baignée d’une chaleur agréable, la couverture qui s’étalait sur son corps le maintenait au chaud, bien à l’abri d’éventuels courants d’air.

Pourtant, malgré ces circonstances apaisantes, Fukano sentait doucement la brume du sommeil quitter son esprit, attirée par une mélodie douce, calme, apaisante, jouée à la guitare et murmurée par une voix aux accents familiers. Le jeune homme se laissa bercer, dans un premier temps, recouvrant peu à peu l’usage de ses sens, remarquant que l’ouïe, venue la première, se laissait rejoindre par l’odorat, le goût, légèrement pâteux sur sa langue, le toucher... Seule lui manquait la vue, car il gardait les yeux clos, douloureusement conscient que les ouvrir marquerait la fin de cette petite bulle si confortable. Alors, par politesse et par envie, il attendit la fin de la chanson. Elle était belle. D’une mélancolie profonde à un espoir naissant, la chanson glissa dans son cœur des émotions que son âme si détendue semblait ressentir bien plus fort qu’à l’accoutumée. Les notes faisaient vibrer son cœur, la mélodie résonnait dans son crâne, le tout accordait son être et lui donnait envie d’étreindre, d’aimer, de pleurer, de chanter.

Fukano ne connaissait rien de plus beau que ces musiques fredonnées par Zerator et sa guitare au milieu de la nuit.

Lentement, après la dernière note, il ouvrit ses deux yeux émeraude, difficilement, le temps de s’habituer à la lumière vive de la lampe de chevet de Zerator. Ce dernier laissait ses doigts courir encore sur les cordes de sa guitare, l’air absent. Fukano sourit.
- Je ne l’avais jamais entendue. C’est une nouvelle ?
Zerator sursauta, puis il posa son regard sur son ami et lui sourit, un peu perdu. Il acquiesça lentement, les yeux dans les vagues, déroutants, comme s’il regardait à travers lui.
- Comment elle s’appelle ?
- Je ne sais pas encore.
Leurs voix étouffées brisaient le silence, mais le calme de la chambre, lui, n’avait pas été rompu.
- Je suis désolé de t’avoir réveillé, dit Zerator.
Il se pencha vers le sol pour y déposer sa guitare. Fukano sourit paresseusement.
- Tu peux me réveiller quand tu veux si c’est de cette manière. Et tu peux continuer à jouer, si tu veux...
Zerator lui lança un sourire espiègle, puis il éteignit la lampe. Il s’allongea dans le lit, s’enveloppant dans la couverture, et finit par ne plus faire de bruit.
- Merci de me laisser rester chez toi, Zera.
- Y a pas de soucis, répondit Zerator dans un bâillement. Tu sais bien que la porte est toujours ouverte.

Fukano sourit dans le noir et enfonça un peu plus sa tête dans le coussin, prêt à se rendormir.
- Eh Fuka...
- Hmmm... ?
- J’ai... J’ai un mauvais pressentiment...
Fukano se laissa rouler sur le côté, un peu plus alerte. Il chercha le regard de son ami, mais dans l’obscurité de la pièce, c’était peine perdue.
- Comment ça ? Finit-il par demander.

Mais seul un souffle tranquille lui répondit...

***************************************************************

Hello chers lecteurs !

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire et d'apprécier ce chapitre ! On notera le grand retour de l'inspectrice Stakes et le petit passage de Nyal que je me suis bien amusé à écrire !

Ce chapitre et le prochain sont assez liés, j'aimerais donc pouvoir vous sortir le prochain chapitre dans peu de temps, même si ça va être un peu tendu durant le mois qui vient... Je vais faire au mieux, mais ne m'en veuillez pas trop si je tarde >.<

Ensuite, j'aimerais remercier ma nouvelle super généralissime Bêta-lectrice (j'exagère à peine) qui ne connaît pas du tout les personnages mais a accepté très gentiment de lire l'histoire en entier et de me faire un retour et des commentaires sur ce dernier chapitre qui m'ont bien aidée ! Vous me direz si ça se voit ;D

Et finalement, cette histoire a beaucoup de personnages et bien évidemment, j'ai mes petits chouchous, mais je me demandais, pour cette histoire en particulier, quels sont les personnages que vous préférez ? =D

Sur ce, je vous dis à la prochaine !
Flo'
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Ven 26 Jan - 22:47
CitrouillePommePoire
Florichou a écrit:
quels sont les personnages que vous préférez ? =D

Je suis persuadée que cette question ne m'est pas adressée. Tu connais tous mes persos préférés mdr

Xari, Aypierre, Harry et Jiraya (okay peut-être Bboy aussi mais il est un peu con-con)
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Hache
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Sam 27 Jan - 11:28
Hache
Ouah, un nouveau chapitre (bon, j'ai vu sur twitwi en vrai).
Ce chapitre est vraiment bien. ça valait le coup d'attendre (puis ça va c'était pas si long).
Mon personnage préféré ? Je ne sais pas trop. Je dirai que c'est Azenet ! Parce que j'aime en général les personnages qui débordent d'émotion.
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Floraly
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Sam 27 Jan - 16:38
Floraly
Cerise :

Effectivement, je connais tes personnages préférés ! xD

Hache :

Hellow !

C'est vrai qu'il y a eu moins d'attente entre celui-ci et le dernier qu'entre le 7 et le 8 ! Oupsy !
Ahah, encore une adepte d'Azenet ! Je devrais tenir un compte pour savoir quel personnage a le plus de voix ! Pour l'instant, Azenet, Bboy et Fukano ont la palme, je t'avoue que vu l'histoire, les deux derniers ont de quoi m'étonner !

Merci pour ton commentaire ma chère ! =D
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Nyal27
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Lun 19 Fév - 12:16
Nyal27
oais bonjour j'ai pas dépassé la barre du un mois de retard tout va bien
lezz go


"Surtout que Zerator n’allait probablement pas chercher à se battre pour lui voler le job, tant qu’il était bien fait..."
> rofl zera c'est le genre de gars que toute la classe et qui a accepté juste pour le lol

"l’heure de maîtrise de classe"
> si c'est bien ce que je pense, alors fun fact, on appelle ça "vie de classe" en france

"Il est pas cool, ton pote, fit-il. Il me pique mon job."
> MAIS ROFL voir ce que j'ai écrit plus haut

"celui-ci lui lança juste un « tout à fait » avec une détermination parfaitement insolente."
> mention "j'ai fait sourire nyal" accordée

"Fukano, violent ? Et puis quoi encore ? Le pape en tutu ? lâcha Zerator d’un ton léger"
> toujours là pour défendre bae #jeshippelezeranoettupeuxrienfairecontremoi

"Ce sera sans moi, j’ai mes cours de trompette le lundi soir. Je suis très déçu que tu l’aies oublié."
> mention "j'ai fait lâcher un petit rire à nyal" accordée

"Zerator devait être pour Fukano ce qu’Aypierre était pour lui."
> #zeranoconfirmed

"Si vous faites des maths, proposez à Nyal de se joindre à vous, je crois qu’elle a aussi des révisions à faire."
> COMMENT T'AS DEVINÉ. en vrai c'est faux j'suis tranquille jusqu'en mai si je dis pas de connerie mais still

"En effet, celle-ci avait arrêté de travailler à la naissance de ses deux enfants, préférant sacrifier sa carrière professionnelle plutôt que de voir ses enfants grandir entre d’autres mains."
> j'en viens à me demander où est passé le padre, mais tu l'as peut-être déjà dit avant et je m'en rappelle po

"Tiens, Nyal n’est pas là ?"
> JE SUIS TOUJOURS LA BITCH et je complote pour mettre le zerano ensemble (on raconte que petite je jouais à faire embrasser des peluches faites main à l'image de ces garçons qui pissaient encore dans leur couche) (true story va demander à jiji c'est lui qui fournit)

"la cage d’escalier qui permettait de monter à l’étage"
> jusque là, c'est logique

"Elle est peut-être dans sa chambre, suggéra Azenet."
> tout à fait, probablement même j'ajouterai (j'ai toujours su que tu étais un garçon intelligent aze)

"C’est possible. Mais normalement, elle travaille à la cuisine..."
> alors, au sens stéréotype, VA TE FAIRE FOUTRE, au sens devoirs, possible puisque j'aime bien travailler sur une grande table

"Zera, tu viens choisir un paquet de biscuits ?
- J’arrive !"
> rofl mais le mec, DIRECT il bondit (i can relate)

"Le jeune homme en doutait, elle ne l’avait certainement jamais rencontré, enfin, pas qu’il le sache..."
> fun fact : zerator (le vrai) habite en fait littéralement à une heure de chez moi (#montpellier) (et non, je ne l'ai jamais rencontré)

"Qu’est-ce que je suis sensée faire ?"
> HA ! *pointe du doigt d'un air accusateur* J'T'AI EUE ! Attention à ne pas confondre sensé (être doué de sens) et censé (être supposé) ! (oui, c'est la première faute qui m'agresse les yeux) (gg)

"Prendre tes affaires de maths et venir bosser avec nous ? tenta innocemment le jeune homme."
> Petit génie.

"(...) et qui vont aux grilles du lycée tous les jours pour le voir passer !"
> mention "j'ai fait pouffer nyal" accordée

"Aypierre a raconté à toute la bande que tu avais accueilli Nems avec le tuyau d’arrosage la première fois qu’il l’a invité..."
> OH OUI J'AIME MON PERSONNAGE (#sixièmesens #intuitiongényal)

"Azenet leva les yeux au ciel en entendant ce surnom qu’Aypierre semblait apprécier tout particulièrement."
> awww ils commencent déjà à se donner des surnoms, regarde-moi ce mignon petit couple fleurir *se verse le contenu d'une bouteille sur la tête et fait semblant de sécher une larme* /pan/

" Certes, l’appartement dans lequel il avait l’habitude de passer ses soirées auparavant lui manquait - ou plutôt, allait lui manquer-"
> je vois pas trop l'intérêt de mettre le passage entre tirets, honnêtement. les deux formes (manquait et allait lui manquer) sont correctes, mais mettre les deux était un peu inutile à mon avis (ça m'a un peu perdue dans ma lecture, j'étais en mode 'hein quoi')

"Maintenant que tu es un peu tranquille, tu peux te permettre de prendre du temps pour toi !"
> mais justement il prend du temps pour lui en se reposant, banane *donne un taquet imaginaire*

"Si tu ne viens pas, Nyal va encore trouver le moyen de me forcer à regarder un de ses films policiers dans lesquels l’héroïne est une femme qui finit toujours par je ne sais quel moyen par trouver l’amour en résolvant son enquête..."
> fake, si je fais ça je le fais exprès pour le faire chier :') (préfère les séries du genre sherlock bbc) mais il n'empêche que...

"PIERRE, JE T’AI ENTENDU, MES FILMS SONT TRES BIEN ! Hurla Nyal depuis l’étage"
> ... voilà. XD

"(...) se laissa doucement glisser sur le côté, jusqu’à poser sa tête sur l’épaule d’Aypierre et de s’y caler confortablement."
> #nyaljubileàcôté #lefilmc'estdelamerde,cequil'intéressaitdepuisledébutc'estça #leVRAIfilmcommencemaintenant

"Elle les désigna tous les deux du regard puis dessina un cœur dans les airs avec ses doigts et ferma un œil pour mieux les encadrer."
> *mic drop*

"Elle lui l’avait tendue et avait demandé s’il reconnaissait la personne que représentait la photo."
> Bboy ? ça a mis un peu de temps à monter au cerveau, mais je mets mon jeton sur lui

"(...) et la famille du garçon allait enfin être prévenue..."
> Oh oh... si c'est bboy, il vaudrait mieux le contraire....

"Bboy."
> yep, pas de surprise de ce côté là

"Qu’est-ce qui avait pu changer son camarade à ce point ?"
> hypothermie mon gars (le gosse doit être un sacré légume), rajoute à ça le fait qu'il ait perdu son dernier point d'ancrage et le gamin a un double traumatisme sur la tronche

"Tu sais, tes parents doivent être très inquiets. Nous allons les appeler et ils viendront sûrement te voir ce soir. Tu dois leur manquer."
> Non non non... Dis quelque chose Xari, t'es pas aveugle quand même et t'es un assez bon personnage pour ne pas laisser ta propre faiblesse te pousser à te bander les yeux plus longtemps

"Alors, même si ce n’était pas très agréable, il attendrait dehors. Bien sagement."
> Mon pauvre Xari... honnêtement le personnage dont j'ai le plus pitié dans cette fic.. (pierrot a intérêt à botter le cul de bboy une bonne fois pour toutes avant de lui donner l'aide dont il a besoin) (oui tout le monde s'en fout de nems il a mérité son coup de tuyau d'arrosage)

"Fukano sentait doucement la brume du sommeil quitter son esprit, attirée par une mélodie douce, calme, apaisante, jouée à la guitare et murmurée par une voix aux accents familiers."
> ♥️♥️♥️

"J’ai... J’ai un mauvais pressentiment...
Fukano se laissa rouler sur le côté, un peu plus alerte"
> bc zera est la voyante dans cette fic obv (je pense qu'il sent venir la rencontre entre pierrot et bboy mais on sait jamais) (ou une énième connerie de nems mais j'espère sincèrement que ce personnage a disparu pour de bon)

En termes de qualité, tout baigne Flo ! A part le moustique que j'ai choppé tout à l'heure, c'est un quasi sans-faute (un cousin de nick quasi sans-tête) et la fluidité est au rendez-vous. Petit regret sur le fait que le chapitre soit d'une longueur aberrante, pour les personnes comme moi qui préfère tout lire d'un coup et qui ont d'habitude peu de temps pour lire (environ une demi-heure de champ libre en moyenne), c'est une horreur (d'où mon retard astronomique).
(heureusement pour toi que je suis en vacances lol)
En personnages préférés, j'avoue avoir Zera en favori, avec la nyal savage (je jure je suis plutôt bonne en maths en vrai), le aze adorable (anfksgjnfknsig) et le pauvre Xari victimisé de ouf (laissez-lui une part du gâteau bon sang)
Et puis, maintenant que notre premier fil de l'histoire est réglé (manque plus qu'à développer tendrement et à pas de fourmis leur relation), je serai très intéressée de voir le fil zerano et le fil génies-bboy (fais-moi disparaître ce nems dans un silence total s'il te plaît, je veux plus jamais entendre parler de lui (à part pour entendre mon personnage ronchonner qu'il l'accueillera avec le jet d'eau à la pression maximum la prochaine fois))
Ah et aussi, donne-nous plus de cette ambiance que tu as très brièvement installée à la fin du chapitre s'il te plaît ! (mais si, celle avec la chaleur douce et apaisante) Si tu peux la donner à Xari, ça serait parfait, mais honnêtement j'ai pas trop d'espoir mdr (#regardeletitreduforumplz)

Voilà, ce fut un long périple (la faute à qui) mais nous y sommes !
(tu remarqueras en lisant mes inepties que j'ai lâché la lofi en chemin, probablement vers le début des révisions de maths si je dis pas de bêtise)
Peace out !
- Nyal
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Floraly
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Floraly
Un commentaire !
Oui, je sais, j'ai aussi du retard dans ma réponse, mais c'est pas de ma faute, j'avais pon... université -.-'

Je t'avoue que je n'attendais plus vraiment de commentaire de ta part, je m'étais un peu résignée à l'idée que cette histoire ne te plaisait plus et je me disais que tu avais fini par décrocher. Je suis vraiment heureuse de voir que tu as donc non seulement lu ce chapitre mais que tu as également pris de ton précieux temps pour le commenter !

Concernant la longueur, je vais y revenir au début de cette réponse puisque j'y pense. Je sais que ce chapitre est extrêmement long, je m'en suis bien rendu compte à l'écriture (oupsy) et ma bêta-lectrice m'a déjà fait la remarque. Je vais essayer de corriger le tir pour le prochain chapitre, même si je pense que je vais devoir faire des concessions vu comment je l'avais prévu à la base... C'est vrai que comme je ne poste pas souvent, j'ai tendance à faire des énormes pavés quand je le fais et ça doit être un peu lourd à lire. Je devrais peut-être me sortir un peu de ce cercle vicieux dans lequel je fais des chapitres plus long parce que j'ai laissé trop d'attente, les chapitres sont plus long donc me prennent plus de temps et d'énergie à écrire, donc je poste moins souvent, donc... etc.
Mais promis, je vais faire un effort sur le prochain, je suis déjà en pleine réflexion d'un moyen de caser tout ce que je veux dire dans le chapitre sans forcément en faire un énorme pavé comme celui-ci ! Parce que couper les événements du prochain chapitre en deux, ça me parait tendu !

Passons donc aux choses sérieuses ! Déjà, je suis honorée d'avoir obtenu autant de mentions spéciales Nyal ! Apparemment, j'arrive encore à t'amuser avec mes bêtises, c'est un bon point pour moi qui essaie de corréler un ton parfois léger et parfois sérieux dans cette histoire ! Je crois que je suis pas mal au point du côté "léger", mais je rame encore du côté "sérieux"...

Et sinon, pardon pour la coquille, elle est passé entre mes filets et ceux de ma correctrice, oups ! En plus je connais la règle, je t'avoue que j'ai juste manqué d'attention !

Nyal a écrit:
#zeranoconfirmed
Je... C'est terrible parce que même si je veux pas tous les mettre en couple dans l'histoire pour un soucis de réalisme (je veux pas refaire le coup de "Feel the magic in the air" où ils finissent tous gays et en couple), je finis quand même par donner l'impression qu'ils vont l'être xD
Ma bêta-lectrice, qui n'est pas yaoiste à la base, a décrété qu'ils étaient tous beaucoup trop gays... Oups ? xD

Nyal a écrit:
j'en viens à me demander où est passé le padre, mais tu l'as peut-être déjà dit avant et je m'en rappelle po
C'est vrai que je n'ai encore jamais trop parlé du père d'Aypierre, c'est quelque chose dont je me suis rendu compte à la rédaction de ce chapitre... Il va falloir que je fasse un petit aparté là-dessus à l'occasion !

Nyal a écrit:
alors, au sens stéréotype, VA TE FAIRE FOUTRE, au sens devoirs, possible puisque j'aime bien travailler sur une grande table
Ne sois pas si énervée face au stéréotype voyons ! Une grande Youtubeuse disait "la cuisine, c'est la meilleure pièce de la maison, les filles ! C'est là qu'il y a toute la BOUFFE !", et elle n'avait pas tort !
Et en réalité, j'ai juste mis ça parce que dans les chapitres précédents Nyal travaillait déjà sur la table de la cuisine xD

Nyal a écrit:
OH OUI J'AIME MON PERSONNAGE
Same. Je prends mon pied à lui faire faire des bêtises xD

Nyal a écrit:
Mon pauvre Xari... honnêtement le personnage dont j'ai le plus pitié dans cette fic

Je crois que c'est une constante dans mes histoires... #Xarilavictime

Nyal a écrit:
Et puis, maintenant que notre premier fil de l'histoire est réglé (manque plus qu'à développer tendrement et à pas de fourmis leur relation), je serai très intéressée de voir le fil zerano et le fil génies-bboy (fais-moi disparaître ce nems dans un silence total s'il te plaît, je veux plus jamais entendre parler de lui (à part pour entendre mon personnage ronchonner qu'il l'accueillera avec le jet d'eau à la pression maximum la prochaine fois))
Je t'avoue que c'était prévu. Une des grandes choses qui m'a freinée sur cette histoire c'est que je me suis un peu lassée de l'histoire Azenet-Aypierre, alors que les autres me paraissaient soudainement beaucoup plus attrayantes. Maintenant que c'est plus ou moins réglé de leur côté, je vais effectivement en profiter pour me tourner vers les autres "intrigues" que j'ai ouvertes et qui méritent elles aussi un aboutissement !
Et pour Nems... Hmm ;P

Nyal a écrit:
Ah et aussi, donne-nous plus de cette ambiance que tu as très brièvement installée à la fin du chapitre s'il te plaît ! (mais si, celle avec la chaleur douce et apaisante) Si tu peux la donner à Xari, ça serait parfait, mais honnêtement j'ai pas trop d'espoir mdr (#regardeletitreduforumplz)
Petit anecdote d'écriture : la scène entre Fukano et Zerator a été écrite entre 2h et 3h du matin après une longue session d'écriture durant laquelle j'ai écrit le PDV de Xari d'une traite. Si j'ai du réécrire quasiment entièrement la partie de Xari qui était plutôt naze au premier jet, je n'ai absolument rien modifié dans la partie de Fukano. J'ai eu une illumination comme il m'en arrive de plus en plus rarement ! xD
Mais j'aime bien cette ambiance moi aussi, je verrai si j'arrive à en re-caser un peu ! Et surtout, je verrai pour qui... ;P

Bref, merci beaucoup pour ce long commentaire, c'est toujours un plaisir de découvrir ce que tu as pensé de mes chapitres et ce que je peux encore améliorer !
Sur ce, à une prochaine, j'ai cru comprendre en me baladant sur Twitter que tu t'étais remise à la rédaction de quelque chose, j'ose espérer qu'il s'agit d'un prochain chapitre de Antithèse !

En attendant, je vais aller commenter le chapitre de Sohuna, histoire de pas me mettre trop en retard !
A+ !
Flo'
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