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Une année au lycée - Chapitre 12

Floraly
Floraly
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Lun 14 Mai - 15:44
Floraly
Chapitre 12


Le soleil était déjà bien bas à l’horizon lorsqu’ils étaient arrivés dans la forêt, et les branchages fournis des arbres n’arrangeaient en rien la clarté de l’endroit. Les deux garçons avaient commencé par emprunter les sentiers principaux, avant qu’Aypierre ne bifurque sur la droite et n’enjambe un tronc pour rejoindre un chemin qu’Azenet n’aurait peut-être pas remarqué si on ne le lui avait pas montré. L’écrasement de la végétation et quelques branches abîmées indiquaient pourtant clairement la direction à prendre pour suivre ce sentier improvisé, mais l’entrée était difficile à percevoir au milieu de toute cette verdure. Et puis, qui aurait l’idée de partir s’enfoncer au milieu des branches basses, des racines et des ronces ?

Apparemment, Aypierre, Nems et Bboy. Et alors que son pantalon se prenait dans une ronce, Azenet grogna contre l’envie d’aventure de son meilleur ami et le peu de coopération de la nature. L’allure rapide à laquelle progressait Aypierre n’arrangeait les choses en rien, mais Azenet ne pouvait pas lui en vouloir. Il était inquiet pour Bboy et il y avait de quoi l’être. Personne ne semblait avoir réussi à lui mettre la main dessus et avec le froid rude de la nuit qui approchait, il devenait de plus en plus urgent de le retrouver.

Au bout de quelques minutes de crapahutage sur le sentier, les deux garçons débouchèrent dans ce qui semblait être une clairière plus dégagée. Azenet observa, curieux, la petite bâtisse qui se dressait désormais devant eux. Pas vraiment accueillante mais pas franchement repoussante non plus, elle se fondait dans la forêt comme si elle en faisait réellement partie, toute faite de bois et d’autres branchages. Seuls quelques clous enfoncés dans les planches et la porte en bois à poignée métallique semblaient traduire la présence de technologie humaine. Aypierre s’était arrêté à quelques mètres de la porte et attendait son ami, un peu à la traîne derrière lui. Azenet s’empressa de le rejoindre en veillant à ne pas s’achopper sur une racine.
- Bienvenue à la planque, Aze, fit Aypierre sans le regarder, l’air plus concentré que chaleureux.
- Sympa, répondit Azenet en tentant de cacher son essoufflement. Tu me fais visiter ?

Aypierre tourna son regard vers lui, tenta un sourire en réponse à la pointe d’ironie de son ami pour finir par soupirer doucement. Azenet l’encouragea d’un léger signe de tête, feignant une patience qu’il n’avait pas vraiment. Depuis qu’Aypierre lui avait parlé de cette fameuse planque, il y avait repensé quelques fois, curieux de savoir à quoi elle pouvait ressembler, où elle pouvait bien se trouver. Oh, il aurait aimé pouvoir la visiter dans d’autres circonstances, avec un Aypierre moins tendu à ses côtés. Plus ils s’étaient approchés de l’endroit, plus son ami avait semblé se fermer sur lui-même, certainement de plus en plus inquiet à propos de Bboy.

Ils y étaient pourtant, devant la fameuse planque dans laquelle Aypierre imaginait que Bboy s’était réfugié, et Azenet voyait deux cas de figure se presser à l’horizon. Dans le premier cas, ils retrouvaient Bboy et au vu de son état de stress, Aypierre lui passerait sûrement un savon avant de le ramener aux génies fissa. Dans le second cas, ils ne retrouvaient pas Bboy dans cette grande cabane en bois, et... Azenet ne préférait pas y penser. Il avait déjà vu Aypierre inquiet à s’en dévorer les doigts et il n’était pas certain d’être capable de le calmer ou de l’arrêter. La dernière fois qu’il avait tenté de s’interposer, les choses s’étaient très mal terminées... Son ami s’obstinerait dans tous les cas à retrouver Bboy, où qu’il soit et quel que soit le temps que ça pourrait lui prendre.

Le moment de vérité était arrivé et Azenet emboîta le pas à son meilleur ami lorsque ce dernier se dirigea vers la porte d’une démarche sûre. Il activa la poignée et entra avec conviction. À sa suite, Azenet se sentit pris d’une légère quinte de toux en pénétrant à l’intérieur, dérangé par la poussière dont recelait l’endroit.

Il n’eut pas le temps de s’intéresser à la décoration de la planque. Son regard se laissa immédiatement attirer par Aypierre qui se précipitait droit sur un canapé aux couleurs sombres poussé contre un mur au fond de la pièce.
- Bboy !
Azenet resta en retrait, se décalant légèrement pour mieux apercevoir le jeune homme allongé sur le meuble poussiéreux, étreint à la fois d’un sentiment de soulagement et d’angoisse. Il n’aimait pas le ton d’Aypierre. Trop inquiet, trop pressant. Trop douloureux.
- Bboy, réveille-toi ! Hey.
Il le secoua, doucement d’abord, puis avec plus de vigueur.
- HEY !

Azenet sursauta presque en entendant le cri de son meilleur ami, ce qui le força à relâcher sa respiration. Il ne s’était pas rendu compte qu’il la retenait. Il sentit son cœur se mettre à battre désagréablement vite dans sa poitrine. Aypierre continuait de secouer Bboy en appelant son nom, mais l’autre tardait encore à répondre. Un peu trop. Beaucoup trop.
- Pierre ?
Azenet fit un pas vers l’avant, aérien, presque hésitant.

Ce fut le moment que choisit Bboy pour ouvrir les yeux, enfin. L’air pâle, le regard fatigué, on aurait presque pu le prendre pour un mort-vivant tant son état semblait alarmant. Mais Azenet sentit une pression s’envoler de ses épaules en voyant ses yeux ouverts posés sur Aypierre, malgré son air perdu.
- Toi je te jure que si t’avais pas l’air d’être fait en porcelaine je t’en collerais une, lâcha Aypierre d’un ton plein de frustration contenue.
Il lui plaqua les mains sur les joues et grimaça, sûrement en constatant à quel point elles devaient être glacées.

L’endroit n’était pas isolé, Azenet sentait l’air glacé se glisser dans son cou, sur son crâne, dans son dos. Qu’est-ce qui avait pris à Bboy de venir se réfugier là...
- Allez, assieds-toi.
Aypierre glissa sans trop de douceur une main dans le dos de Bboy pour l’aider à se redresser. Ce dernier se laissa faire comme une poupée de chiffon, aussi maladroit qu’un nouveau né. Aypierre le fit s’adosser brusquement au dossier du canapé pour qu’il se retrouve en position assise normale, les jambes dirigées vers le bas. Azenet sortit enfin de sa torpeur en voyant son ami maltraiter ce pauvre Bboy qui semblait toujours complètement à l’ouest. Il finit de combler la distance entre ses camarades et lui-même.
- Pierre, doucement, hey... dit-il d’une voix posée pour essayer d’adoucir son meilleur ami.

Sans lui jeter un regard, Aypierre interrompit ses mouvements et souffla un coup. Il se redressa brusquement, commença à retirer sa veste avec des gestes erratiques avant de la passer autour des épaules de Bboy et de l’aider à l’enfiler. Azenet remarqua que ce dernier, tandis qu’il semblait reprendre peu à peu ses esprits, ne s’arrêtait pas de frissonner. Le patrick s’avança pour prendre l’une des couvertures du canapé et aida son meilleur ami à l’enrouler autour de Bboy.

Cette activité sembla rendre son calme à Aypierre parce que lorsqu’il s’accroupit devant Bboy, une fois celui-ci emmitouflé dans deux couvertures, il semblait à nouveau complètement maître de lui-même, bien que contrarié.
- Qu’est-ce que tu fous là Bib ?
Bboy cligna des yeux. Son regard passa d’Aypierre à Azenet. Il paraissait certes moins déboussolé qu’à son réveil, mais il semblait encore secoué. Il se racla la gorge avant de dire, d’une voix soufflée :
- Je voulais t’appeler...
Il trembla sous l’assaut d’un puissant frisson en désignant son téléphone portable posé dans un coin du canapé.
- Je l’avais laissé là, il fallait que je le récupère...
Aypierre soupira. Il se pencha pour prendre l’appareil entre ses mains et tenta de le déverrouiller.
Plus de batterie. Évidemment.
- T’aurais pu venir chez moi, il va faire moins de zéro degré cette nuit !
L’intéressé remua pour resserrer les couvertures autour de lui. Il secoua la tête.
- Plus la force...

Azenet sentit son cœur se serrer à l’entente de cette phrase. Il n’avait pas d’attachement particulier pour Bboy, surtout pas depuis le début de cette année durant laquelle il avait passé son temps à enchaîner les conneries en entraînant Aypierre avec lui. Pourtant, à cet instant, Bboy avait l’air tellement démuni qu’Azenet n’arrivait pas à le détester ou à l’ignorer. Comment pourrait-il garder pour rivale une personne déjà blessée et à terre ?
- C’est ok, Bib, on est là maintenant, dit Aypierre d’un ton rassurant en se redressant.
Il se tourna vers Azenet.
- Tu peux dire aux autres qu’on l’a trouvé ? Demande à Zera et Fuka s’ils sont d’accord de nous rejoindre pour aider à transporter Bboy. Hors de question qu’on le laisse ici, et le scooter de Zera serait vraiment cool pour aller plus vite. Je dois appeler ma mère...
Azenet sourit légèrement à la dernière remarque et hocha la tête pour signaler son consentement. Il regarda son ami sortir et dégaina son propre portable de sa poche.

Après quelques secondes d’hésitation, il s’assit près de Bboy sur le canapé et commença à effectuer la tâche qu’Aypierre lui avait confiée. Elle ne lui prit pas beaucoup de temps. Il envoya directement sa position géographique à Fukano pour qu’il puisse les situer et qu’il les retrouve plus facilement s’ils acceptaient de les rejoindre. Il ne savait pas si l’accès en scooter serait possible jusqu’à la cabane, mais au vu de l’état de Bboy, le plus près serait le mieux.

En parlant de Bboy, ce dernier était resté silencieux, les yeux rivés sur un point fixe, comme perdu dans ses pensées. L’intérieur de la cabane était tellement silencieux qu’Azenet pouvait entendre la voix d’Aypierre à l’extérieur. Il se tourna lentement vers Bboy, incertain, et puis prit son courage à deux mains et demanda, d’une voix aussi douce que possible :
- Ça va ?
Bboy sembla sortir de ses rêveries et lui jeta un rapide coup d’œil avant de revenir à sa position initiale.
- C’est bon Aze. Je sais que tu me détestes, pas besoin de te forcer.

Le jeune homme resta bouche bée, surpris par le ton convaincu de Bboy. Sa réplique avait été sans appel et même si Azenet aurait facilement pu la contrer, il ne réussit pas à le faire rapidement, peut-être à cause de l’étonnement ou peut-être parce qu’au fond, Bboy n’avait pas franchement tort.
- T’es là pour Pierre, pas pour moi. On le sait tous les deux.
Azenet se tourna vers l’autre jeune homme. Ce dernier ne le regardait toujours pas, mais il arrivait à capter dans les reflets de ses yeux une forme de douleur qui ne lui était pas vraiment inconnue. Une douleur froide, déterminée. La douleur qu’il s’était lui-même infligée lorsqu’il avait cru qu’il était seul face au monde et à ses problèmes.
- T’as peut-être raison, finit par admettre Azenet, soudain pris d’une idée. Je suis là pour Pierre.
Bboy fit un léger mouvement dans sa direction, comme s’il était étonné par son soudain franc parler. Azenet attrapa son téléphone portable qu’il avait posé à côté de lui et le déverrouilla adroitement. Il commença à énumérer :
- Je suis aussi là pour Jiji, Fufu, Xari, Fuka, Zera, Harry, Thaek, oh, et Souls aussi...
Il reprit son souffle mais Bboy l’arrêta, les sourcils froncés, soudain bien plus attentif. Azenet remarqua qu’il avait les yeux baissés vers l’écran de son téléphone.
- A quoi tu joues ?
- Oh, je te fais juste la liste de toutes les personnes qui ont répondu à l’appel d’Aypierre et Jiraya pour partir à ta recherche, dit-il en glissant son téléphone devant Bboy, au bon endroit de la conversation. Il y en a plus d’une dizaine.
Bboy releva les yeux vers lui, les lèvres entrouvertes d’incompréhension.

Il ne s’attendait probablement pas à ce qu’autant de gens se mobilisent pour lui. En réalité, Azenet pouvait le comprendre. Il s’était isolé avec Nems durant plus de six mois, qui aurait cru qu’après tout ce temps, ses anciens amis continueraient à s’inquiéter pour lui et iraient jusqu’à sacrifier du confort et du temps pour le retrouver dans le froid alors que personne n’avait aucune idée de l’endroit où il pouvait être ?

Bboy avait des amis tenaces, c’était peu de le dire. Azenet verrouilla son téléphone et le posa près de lui à nouveau.
- Alors ouais, peut-être que certains sont là pour d’autres, comme moi. Mais crois-moi que dans le tas, il y en a qui tiennent vraiment à toi. T’es pas seul, Bboy. Tu le seras jamais.
Les épaules de Bboy s’affaissèrent doucement et il baissa les yeux au sol. Azenet aurait juré avoir vu briller quelques larmes menaçantes sur la bordure inférieure de ses yeux, mais il n’en fit pas cas. Il préféra plutôt relever son propre regard et le fixer sur une silhouette qui semblait tourner en rond de l’autre côté de la porte, dehors. Azenet sourit doucement et osa poser délicatement une main sur l’épaule de son camarade.

Bboy n’était pas seul.

**

À l'autre bout de la ville, Zerator longeait le trottoir à basse allure, les yeux aussi concentrés sur la route que sur ses alentours. Fukano, à l'arrière du scooter, avait beau être celui dont la mission était de scruter l'horizon, le pilote ne pouvait pas s'empêcher d'être aux aguets lui aussi. Après tout, deux paires d'yeux valaient mieux qu'une, autant mettre toutes les chances de leur côté.

Pourtant, lorsque Fukano l'interpella pour lui demander de s'arrêter, il n'avait rien vu qui ressemble de près ou de loin à Bboy. Il s'exécuta tout de même, bifurquant légèrement pour que son véhicule grimpe sur le trottoir et qu'ils puissent s'y arrêter tout en douceur. Zerator coupa le contact et releva la visière de son casque avant de se tourner vers Fukano qui avait carrément retiré son casque pour lui parler.
- Aze et Pierre l'ont retrouvé.
Zerator sourit. En voilà une bonne nouvelle, les génies allaient être soulagés.
- Où ?
- Dans la forêt apparemment, répondit Fukano. Azenet m'a envoyé leurs coordonnées exactes. Il demande si t'es d'accord d'aller chercher Bboy pour le transporter.
La demande fit froncer les sourcils de Zerator. Pas que l'idée de rendre ce service le dérange, mais le fait d'apprendre qu'il y avait besoin de son scooter pour aider leur ami à se déplacer le préoccupait. Dans quel était allaient-ils le retrouver ?

Les quelques secondes de réflexion de Zerator poussèrent Fukano à enchaîner :
- Par contre, ils sont au milieu de nulle part, je suis même pas sûr qu'on y arrive.
- Montre ? fit Zerator, soudain curieux, en essayant tant bien que mal d'apercevoir l'écran du téléphone de son ami.
Ce dernier préféra lui passer l'appareil et se pencha un peu vers lui pour commenter ce qui était affiché à l'écran.
- Regarde, on peut suivre cette route-là, mais après c'est sur la droite et il y a pas de chemin qui y mène...

Effectivement, le point sur l'écran était posé sur une zone verte, à priori inaccessible. En tout cas avec un véhicule. Zerator mémorisa rapidement le chemin avant de rendre son téléphone à Fukano en haussant les épaules.
- Pour moi, on peut essayer, on arrivera peut-être pas jusqu'au point exact, mais on peut s'en approcher.

Le rouquin acquiesça et commença à pianoter sur l'écran de son téléphone portable. Zerator l'observa quelques secondes. Son air concentré, ses cheveux ébouriffés par le port du casque qu'il avait retiré lui donnaient une apparence une peu folle que le jeune homme trouva amusante. Fukano cachait bien son jeu mais Zerator n’était pas dupe. Il prit un air doucement inquiet et demanda, d’une voix avenante:
- Ça va aller pour toi ?
Fukano leva furtivement les yeux vers lui, l'air surpris par la question, avant de se remettre à son occupation comme si de rien n'était.
- Ouais, t'inquiète.
Zerator fronça les sourcils, pas satisfait de la réponse. Il laissa le temps à Fukano de terminer son message sans cesser de le fixer. Lorsque ce dernier releva les yeux vers lui et qu'il lui jeta un regard interrogateur, Zerator ne put pas s'empêcher de proposer :
- Je peux te déposer quelque part si tu veux ?
Fukano rangea son portable en affichant une moue presque ennuyée.
- C'est bon Zera, ça va. Vas-y juste doucement dans la forêt.
Le conducteur acquiesça, entendu.

Fukano n'avait jamais été très à l'aise avec l'idée de monter sur un scooter. La vitesse trop élevée, l'impression d'être vulnérable à côté de toutes ces voitures et surtout, le fait de ne pas vraiment avoir de contrôle sur l'engin, tous ces éléments avaient tendance à le rendre anxieux. Zerator savait que si Fukano était à bord de son véhicule cette fois-ci, c'était parce que c'était le moyen le plus rapide et efficace qu'ils avaient eu sous la main pour retrouver Bboy, mais aussi parce Fukano avait assez confiance en lui pour être capable de calmer sa peur en sachant que c'était lui qui se trouvait aux commandes. Zerator se mordilla la lèvre. Il avait fait vraiment attention à sa conduite jusque là, mais malgré toute sa bonne volonté, rouler dans la forêt risquait de secouer un peu plus que les routes toutes lisses de la ville...

Avec cette idée bien en tête, Zerator replaça la visière de son casque correctement, prêt à démarrer. Derrière lui, Fukano fit de même, remettant son casque avant de s'agripper aux poignées prévues à cet effet sur le siège passager.
- Je vais déjà jusqu'à la forêt, on verra s'il faut que tu me guides ou si j'y arrive avec ma mémoire.
- Ok, répondit Fukano pour lui signifier qu'il avait entendu.
Le pilote remit le contact et démarra gentiment avant descendre du trottoir pour s'élancer sur la route.

Il resta le plus proche possible des plafonds de limitation tout en essayant d'avoir la conduite la plus fluide possible. Ils avaient déjà perdu assez de temps à discuter, Zerator cherchait à en gagner sur la route. Surtout que la forêt se trouvait à l'autre bout de la ville.

Ils arrivèrent à l'entrée de celle-ci au bout d'une dizaine de minutes. Le bruit retentissant du moteur semblait déranger le silence pourtant si agréable de la forêt, et Zerator se sentit presque mal à l'aise durant un instant de brusquer la nature en venant polluer là. Mais leur convoi était assez important pour qu'il réussisse à passer outre le sentiment de gêne qui s'était emparé de lui. Il préféra se concentrer sur son itinéraire, qu'il avait plutôt bien mémorisée, et sur le chemin, heureusement plutôt large, qu'ils avaient emprunté. Le sol était tout en terre, couvert des dernières feuilles de l'automne que l'hiver n'avait pas détruites. Zerator se méfiait surtout des racines, restant de préférence au centre du chemin, là où elles étaient, de toute évidence, moins attendues.

Une fois arrivé à destination, sur le chemin le plus proche du but qu’ils cherchaient à atteindre, Zerator immobilisa son véhicule et observa les alentours, mais soit ils se trouvaient au mauvais endroit, soit leurs amis n'étaient pas visibles depuis la place où ils s’étaient arrêtés.
- D'après mon téléphone, c'est sur notre droite. Je pense qu’on va devoir finir à pieds, l’informa Fukano depuis l’arrière.
Zerator scruta la forêt à leur droite, l’air pensif.

Les chemins qu’ils avaient empruntés jusque-là étaient carrossables, mais à partir de cet endroit, il allait être plus difficile d’approcher du point exact. Plus difficile, mais pas impossible. En quelques secondes, Zerator avait déjà repéré un sentier qu’il pouvait potentiellement suivre pour s’enfoncer un peu plus dans la forêt.
- Fuka, tu me fais confiance, on est d'accord ?
L’autre parut surpris.
- Hein ? Oui, mais...
Le chauffeur en lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il tourna à quatre-vingt dix degrés et s’engouffra dans un chemin incertain.
- Zera, qu’est-ce que tu fous ?
- Je vais à droite, cria le jeune homme pour couvrir le moteur. T’inquiète Fuka, je gère !
Et c’était franc. Il était en parfaite maîtrise de la situation. Rouler dans des conditions inusuelles ne lui arrivait que très rarement, mais il avait assez de kilomètres au compteur pour être capable de contrôler sa conduite dans n’importe quelles circonstances. Il lui suffisait d'être prudent pour ne pas effrayer Fukano.

Selon ses souvenirs, ils ne devraient pas continuer bien longtemps à rouler dans cette direction avant de tomber sur les autres et heureusement, parce que les pneus n’avaient pas franchement l’air d’apprécier la balade en forêt. Une petite bute se dressa devant eux et Zerator mit un quart de seconde à se décider. Le saut risquait de secouer un peu mais à deux sur l’engin, ce dernier retomberait bien vite au sol. Pas de quoi paniquer.
- Accroche-toi Fuka ! balança-t-il avant de resserrer ses poings autour de son guidon.

Peut-être que Fukano l’insulta lorsqu’ils décollèrent du sol. Ou peut-être pas. Cela pouvait tout autant bien être le vent, après tout.

Ils débouchèrent sans encombre dans une petite clairière encadrée de pins, et Zerator fut soulagé d’apercevoir leurs trois amis qui les y attendaient. Le terrain n’était franchement plus carrossable à partir de ce point-là. Zerator dérapa en freinant pour arriver tout près de ses amis et, afin de ne pas perdre la face après la conduite peut-être un peu plus hasardeuse que d’habitude qu’il avait eue durant les dernières secondes, il coupa le moteur avant de s’exclamer, théâtralement :
- Ohyé, ohyé, je suis le chevalier Zerator et je viens secourir la princesse en détresse !
Un coup dans son dos lui coupa brièvement le souffle avant qu’il n’entende marmonner derrière lui.
- Mais qui il espère sauver avec une conduite pareille, ce con ?
Zerator sentit une vague de culpabilité remonter en lui en remarquant le tremblement dans la voix de son meilleur ami. Il n’avait pas vraiment assuré sur le dernier petit bout de chemin...
- Fuka, fais pas la tête, c’était une rikiki bosse... geignit Zerator en essayant de l’attendrir avec un comportement enfantin.
Ce qui ne marcha pas du tout. Fukano descendit du scooter, se stabilisa quelques secondes sur la terre ferme, et fit un pas en avant pour tendre son casque à Bboy, l’air presque heureux de s’en débarrasser.
- Bonne chance, lui dit-il solennellement, comme si Zerator était vraiment un chauffard et que Bboy avait un risque de ne pas en réchapper vivant.

Zerator se mordit la lèvre, préoccupé. Il n’aimait pas que Fukano soit en colère contre lui, mais ce n’était plus vraiment le moment pour demander pardon. À contrecœur, il décida d’ignorer l’humeur de son meilleur ami, en partie parce qu’il lui ferait de vraies excuses plus tard, et aussi parce que les trois autres les regardaient d’un air amusé pour certain et confus pour d’autres, mais qu’ils n’étaient pas vraiment venus pour épater la galerie.

Le jeune homme s’autorisa enfin à jeter un coup d’oeil plus attentif aux jeunes hommes qui les avaient attendus. Plus particulièrement à ce pauvre Bboy, même si Aypierre avait de quoi attirer l’œil de son côté avec la couverture grise et pelucheuse drapée autour de ses épaules comme un manteau. Zerator ne mit pas longtemps à comprendre pourquoi, d’ailleurs. Bboy portait la veste d’Aypierre, visiblement par dessus la sienne. Le pauvre avait l’air transi de froid. Sa peau était pâle, ses lèvres semblaient tourner doucement vers le violet. Sachant qu’il était en rémission d’une hypothermie, ces signaux n’étaient pas réellement rassurants. Zerator comprit mieux pourquoi ils s’étaient déplacés jusque là.

Bboy prit le casque que Fukano lui tendait avec une pointe d’hésitation.
- Bonjour, sinon, leur lança Aypierre, l’air amusé par la petite scène qui venait de se dérouler devant lui.
- Salut, réplica Zerator. J’adore ton manteau.
Un sourire ironique lui répondit alors qu’Azenet hochait la tête pour le saluer à son tour et que Bboy semblait planer un peu. Le génie avait le regard posé sur Zerator sans avoir l’air de vraiment le voir. Ce dernier se redressa légèrement dans son siège avant de s’adresser à Bboy sur un ton énergique.
- Bon, fit-il. Je te dépose où ?
- Chez moi, intervint Aypierre à sa place. Ma mère et ma sœur vous attendent.
Zerator se tourna vers lui et hocha la tête.
- Vous nous rejoignez à pieds ?
- Exact.
- Entendu, accepta Zerator avant de rediriger son attention vers Bboy. Monsieur, si vous voulez bien vous donner la peine...
Il fit signe au jeune homme de grimper à l’arrière. Aypierre l’accompagna alors que Fukano s’approchait d’Azenet pour discuter.

Aypierre soutint Bboy pour l’aider à se placer sur le véhicule, observé attentivement par Zerator. Le génie avait l’air de tenir debout, mais il semblait raisonnable au conducteur de chercher à avoir un maximum d’informations, histoire de ne pas se faire surprendre. Il prenait tout de même un risque en transportant quelqu’un de mal en point, il préférait prévenir plutôt que guérir.

Une fois le jeune homme équipé de son casque et fermement accroché aux poignées de maintien, Aypierre se recula un peu. Il échangea un regard lourd de sens avec Zerator qui se sentit soudain gonflé d’une grosse responsabilité. Les yeux d’Aypierre lui disaient veille sur lui et je compte sur toi. Zerator lui sourit, confiant, avant de hocher la tête d’un air résolu pour lui faire comprendre qu’il pouvait avoir l’esprit tranquille. Aypierre le remercia en retour d’un hochement de tête, puis fit un pas en arrière en direction d’Azenet et de Fukano.
- Bon, bah bon voyage les gars. On se retrouve tout à l’heure, dit-il en détaillant Zerator et Bboy pour être sûr que tout soit en ordre.
Zerator acquiesça avant d’embrayer le moteur.
- Sois prudent Zera.
L’interpellé masqua son soulagement derrière un petit « évidemment » presque effronté, avant d’adresser un clin d’œil appuyé à Fukano qui semblait avoir laissé tomber sa rancoeur, à son grand soulagement.
Le chauffeur fit demi-tour et repartit lentement sur la partie la plus sportive du trajet. Elle n’était heureusement pas très longue et ils s’échappèrent de la broussaille bien vite. Zerator s'arrêta une fois de retour sur le chemin principal et se tourna vers son passager pour s’assurer qu’il tenait encore sur le véhicule.
- Tout va bien jusque-là ?
- Ouais.
C’était la première fois qu’il entendait Bboy parler. Sa voix semblait un peu éraillée, mais en percevoir le son fut presque un soulagement pour Zerator. Si son passager voulait bien communiquer avec lui, cela rendrait les choses bien plus faciles
- Parfait. Par contre, tu veux bien te tenir à moi ? Vu comme t’es fatigué, je préfère avoir un moyen direct de savoir si tu tombes, histoire de pouvoir freiner à temps.
Le jeune homme n’obtint pas de réponse durant quelques secondes et il crut que le bruit du moteur avait couvert ses paroles, mais lorsqu’il sentit deux bras hésitant l’enlacer, il comprit que Bboy avait juste été réticent à accéder à sa requête. Soit. Au moins avait-il finit par le faire.
- Merci, lâcha Zerator avant de donner un coup dans les gaz pour faire repartir le scooter vers l’avant.

Bboy se cramponna à lui durant tout le voyage, plus ou moins fort par moments. Il semblait se crisper à des instants inattendus, sans aucun rapport avec la trajectoire ou la vitesse à laquelle Zerator poussait le moteur, et ce dernier ne savait pas s’il devait s’en inquiéter ou non. Quoiqu’il en soit, il roula plus vite au retour qu’à l’aller, pressé d’amener Bboy à bon port.

Zerator ne s’était pas rendu chez Aypierre très souvent, mais sa dernière visite remontait à la veille, il n’eut donc aucun problème à retrouver son chemin. Ils arrivèrent sans accroc et Zerator se gara dans l’allée, près des autres véhicules. Il sentit Bboy se détacher de lui lentement et descendit le premier en tenant son scooter pour lui éviter de basculer. Son passager suivit le mouvement, mais alors que ses pieds touchaient le sol, un moment de faiblesse fit céder ses jambes. Zerator le rattrapa maladroitement à une main avant d’immobiliser définitivement son scooter pour aider pleinement son ami.
- Oulà, c’est pas le moment de me lâcher entre les mains, je suis pas sûr que Jiraya me le pardonnerait...
Il fit glisser doucement un bras de Bboy autour de ses propres épaules pour le soutenir. Ce dernier cligna des yeux à plusieurs reprises avec insistance.
- Désolé...
- C’est bon, t’inquiète. Ça va aller. On y est presque.
Il lui adressa un sourire d’encouragement et Bboy leva les yeux vers la jolie porte d’entrée de la maison d’Aypierre qui se dressait devant eux. Il eut un mouvement de recul que Zerator eut du mal à suivre.
- Je suis pas sûr que je devrais y aller...
Zerator fronça les sourcils, pas certain de comprendre. Bboy se dégagea en titubant.
- Écoute, fit-il. Je suis reconnaissant de tout ce que vous faites pour m’aider, toi et les autres, mais... Je suis pas sûr de le mériter. Je devrais peut-être partir maintenant et arrêter de vous faire perdre votre temps.

Zerator ne savait pas qu’il pouvait froncer les sourcils aussi fort. Il fit un pas en avant et attrapa la mâchoire de Bboy dans une main pour examiner son regard de ses yeux bleus perçants.
- Répète ça ?
Le noiraud voulut se dégager, mais Zerator avait clairement l’avantage des forces.
- Je sais pas si tu te rends compte, Bboy. Tu sais, Jiraya a demandé à ce qu’on reporte la répétition de ce soir. C’est la première fois en deux ans qu’il le fait. Et c’était pour venir te voir, à l’hôpital.
Il lâcha le visage de Bboy, désormais certain d’avoir toute son attention.
- Il était mort d’inquiétude. Et je te parle pas de Fufu, de Xari, de Pierre. Ils s’inquiètent tous pour toi. Vraiment. Alors ne me fais pas le coup du « je les mérite pas » pour t’enfuir seul et leur faire se ronger les sangs parce que c’est ridicule. Ils tiennent à toi, ils veulent t’aider, alors laisse-les faire, remonte la pente pour pouvoir leur rendre la pareille quand ce sera à leur tour d’avoir des coups durs. L’amitié, c’est pas une question de mérite. C’est être là les uns pour les autres quand il le faut.

Bboy le regarda, longuement, puis baissa les yeux. Un frisson le secoua vivement et Zerator soupira en s’avançant vers lui.
- Désolé, je voulais pas être si dur. On devrait aller sonner avant que tu ne termines en glaçon.
Il passa une main dans le dos de Bboy et le poussa doucement vers l’avant. Celui-ci obéit à l’ordre implicite sans opposer la moindre résistance cette fois-ci.
Arrivés devant la porte, alors qu’il venait d’appuyer sur la sonnette, Zerator vit Bboy relever les yeux vers lui. Ils soutinrent le regard l’un de l’autre durant une poignée de secondes. Le noiraud fut le premier à abandonner la lutte. Il soupira doucement.
- Merci Zera...
- Toujours là... répondit simplement le brun avant que la porte ne s’ouvre devant eux, sur le visage accueillant mais pressé de la mère d’Aypierre.
- Bonsoir vous deux, lança-t-elle en s’écartant immédiatement pour les laisser entrer.

Zerator accompagna le génie à l’intérieur et resta près de lui. Bboy semblait fermé sur lui-même, visiblement gêné de se trouver dans la maison d’Aypierre, ce qui pouvait se comprendre au vu des circonstances. Zerator ne se serait pas imaginé aller ailleurs que chez lui, dans un état pareil, mais Aypierre avait dû juger bon de l’envoyer ici à la place.
- Suis-moi Bboy, dit la mère d’Aypierre, avec une bienveillance froide. Je vais te donner de quoi te changer.
Le jeune homme, resté près de Zerator, jeta un coup d’oeil incertain à ce dernier. La situation semblait le paniquer et son camarade n’eut pas besoin de trop réfléchir pour comprendre pourquoi. Il se trouvait physiquement (et probablement mentalement) fragilisé, on l’avait privé de ses repères, pas étonnant qu’il semble aussi réticent à s’éloigner de Zerator. Il était la seule chose connue qu’il lui restait dans ce monde étranger et inconfortable.
- Je t’attends ici, fit-il pour le rassurer. Pierre et les autres devraient arriver dans une quinzaine de minutes.

Il lui adressa un sourire avant de lui frapper doucement l’épaule. Bboy acquiesça, l’air un peu plus docile. Il accepta de suivre la mère d’Aypierre à l’étage et Zerator resta dans l’entrée. Il souffla un grand coup pour évacuer un peu de pression. Il détestait voir Bboy comme ça. Il aurait détesté voir n’importe qui comme ça, mais pour l’ancien leader des génies, le contraste rendait les choses encore plus difficiles à accepter. Qu’était devenu l’ancien Bboy, toujours prêt pour la déconne, toujours enjoué, toujours partant pour se lancer dans des plans foireux et des missions impossibles ? Zerator n’avait jamais été particulièrement proche de lui, mais ils s’étaient souvent échangé des vannes ou des boutades pour rire durant des fêtes ou même en classe. Le Bboy qu’il avait amené ce soir-là jusqu’à la maison d’Aypierre n’avait plus rien à voir avec celui qu’il avait connu l’année précédente et cette idée attristait Zerator. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il avait toujours apprécié Bboy. Savoir que Nems l’avait attiré aussi bas le révoltait. Bien plus que ce qu’il ne laisserait jamais paraître.
- Tiens, salut Zerator.

Le jeune homme sursauta presque en entendant la voix féminine qui s’était adressée à lui. Il leva le regard pour tomber sur la silhouette de Nyal qui l’observait depuis l’encadrement de la porte de la cuisine. Il laissa tomber ses idées sombres pour adresser à sourire à la demoiselle.
- Salut.
- Tu comptes rester planté dans l’entrée jusqu’à ce qu’ils arrivent ?
- Pourquoi pas, on m’a toujours dit que j’étais très décoratif.
Elle laissa échapper un petit rire avant de jeter un coup d’œil à l’intérieur de la cuisine.
- Si jamais ça t’intéresse d’être décoratif et utile, j’ai peut-être de quoi t’occuper.
Zerator hocha la tête.
- La proposition est tentante, j’arrive !
Il retira ses chaussures et les posa près des autres alignées sur le tapis avant de suivre la jeune fille dans la cuisine.

Autant s’occuper jusqu’à l’arrivée des autres. Cela suffirait peut-être à calmer les interrogations qui lui trottaient en tête à propos de Bboy, de ce qui avait bien pu lui arriver, exactement. Parce que même si Zerator préférait jouer les imbéciles et les insensibles plutôt que de le montrer, ce qui était arrivé à Bboy le touchait.
- Tout va bien ? T’es tout pâle

Zerator n’eut pas le temps de répondre à la question. Il le sentit revenir.

Ce vertige, léger mais angoissant; cette contraction douloureuse dans sa poitrine. Ce trouble passager, anodin mais désagréable, celui qu’il avait déjà ressenti, au milieu de la nuit, juste avant d’être happé par les bras douillets de Morphée. Celui sur lequel il avait mis un nom sans en comprendre l’origine...

Le mauvais pressentiment.

***************************************************
Hello !

Comme sous-entendu lorsque j'ai posté le chapitre 11, voici le chapitre 12 de cette chère fanfiction que j'affectionne tout particulièrement ! Pardonnez cette fin brutale, j'ai vraiment eu du mal à terminer ce chapitre, étant donné qu'il aurait dû ne faire qu'un avec le chapitre 13, je n'avais pas prévu de fin trépidante à vous présenter...

Le chapitre 13 n'est pas terminé de son côté, mais je crois pouvoir vous promettre sans trop me mettre dans les choux de le sortir dans deux semaines ! (Mais ne vous habituez pas trop à ce rythme, parce que les chapitres suivant sont loiiiiiiin d'être prêts.)

Je remercie ma douce Cerise pour sa relecture et ses commentaires qui m'ont bien aidé à améliorer la qualité de ce chapitre ! Sur ce, je vous dis à la prochaine pour découvrir la fin de cette fameuse soirée qui aura duré trois chapitres !

Merci pour votre lecture, je vous aime fort,

Flo'
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Hache
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Lun 14 Mai - 18:35
Hache
Ce chapitre est génial ! Je vais commencer pour le négatif : La fin. Genre le "le mauvais pressentiment" *musique dramatique* c'est un peu trop je trouve. Je veux dire, on dirait vraiment que tu as mis cela juste pour terminer ton chapitre pas du suspense. Alors que s'il doit se passer un truc horrible dans le chapitre suivant, ce serait bien mieux et bien plus brutal et inattendus si ça arrive d'un coup. On voit que les choses vont mieux et puis BAM retournement de situation.
Mais là, ton mauvais pressentiment, j'ai envie de dire qu'il spoil un peu.

Sinon, l'ambiance est toujours très bien, le développement des personnages est bien et Zera qui nous montre le contraste de l'ancien Bboy et celui d'aujourd'hui rend l'attachement à Bboy grandissant et nous donne encore plus l'eau à la bouche pour la suite.

Aussi, les personnages qui ressassent le passé de Bboy avec regret, ses amitiés non perdue malgré le temps, j'aime vraiment énormément et tu le raconte très bien !

J'adore le discours de Zerator sur l'amitié et tout, c'est so shonen ! xD

Bref, un chapitre très bon quoi et qui me fait penser à du Shonen ! xD
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Nyal27
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Sam 19 Mai - 9:50
Nyal27
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ANPANMAAAN a écrit:
Azenet s’empressa de le rejoindre en veillant à ne pas s’achopper sur une racine.
> Ah, je viens d'apprendre un nouveau mot. Merci Mlle Raly ! :')
(blâmez le dernier album de BTS) a écrit:
- T’as peut-être raison, finit par admettre Azenet, soudain pris d’une idée. Je suis là pour Pierre.
> Honnêtement ? C'était la seule chose qu'il fallait répondre. Rien d'autre n'aurait pu suffisamment attirer l'attention de Bboy ou le convaincre de ce que Aze va dire après

Bon. Honnêtement, j'ai un peu du mal à cerner Azenet des fois xD Il y a régulièrement des petites réflexions qui tirent sur l'égoïsme, mais il est aussi suffisamment altruiste pour prendre la peine de réconforter Bboy. Du coup, j'arrive pas à savoir si je l'aime bien ou pas :')

LET THEM BE THEEEM LET US BE UUUUS a écrit:
Dans quel était allaient-ils le retrouver ?
> Whoops
LOVE MAAAZE a écrit:
- Ouais, t'inquiète.
Zerator fronça les sourcils, pas satisfait de la réponse.
> Woh on dirait moi XD
Peppino a écrit:
Ils avaient déjà perdu assez de temps à discuter, Zerator cherchait à en gagner sur la route. Surtout que la forêt se trouvait à l'autre bout de la ville.
> Cette construction me chagrine un peu. La dernière phrase arrive un peu comme un cheveu sur la soupe... Peut-être la rallonger, d'une façon ou d'une autre, ou utiliser des points de suspension ? (Ils sont terriblement peu utilisés, ces jolis points !)
SOMEBODY CALL ME RIGHT OOONE a écrit:
Il préféra se concentrer sur son itinéraire, qu'il avait plutôt bien mémorisée, et sur le chemin, heureusement plutôt large, qu'ils avaient emprunté.
> Vous avez tiré le gros lot, une faute d'accord et une répétition en une phrase ! ;P
SOMEBODY CALL ME WROOOONG a écrit:
- Fuka, tu me fais confiance, on est d'accord ?
> Ahah, c'est quand il dit ça que tu sais que ça va mal finir (rip Fuka)
SO WHAAAT a écrit:
Peut-être que Fukano l’insulta lorsqu’ils décollèrent du sol. Ou peut-être pas. Cela pouvait tout autant bien être le vent, après tout.
> Il l'a définitivement insulté.
DON'T YOU WANNA GET AWAYYY a écrit:
Ils débouchèrent sans encombre dans une petite clairière (...) comme si Zerator était vraiment un chauffard et que Bboy avait un risque de ne pas en réchapper vivant.
> Ce paragraphe entier est juste merveilleux xD Occasion manquée de faire un câlin d'excuse à Fuka, though !
FROM THE SAME OLD PART YOU GOTTA PLAYY a écrit:
- Salut, réplica Zerator. J’adore ton manteau.
> Bah alors ? :')
'CAUSE I GOT WHAT YA NEED a écrit:
- Sois prudent Zera.
L’interpellé masqua son soulagement derrière un petit « évidemment » presque effronté, avant d’adresser un clin d’œil appuyé à Fukano qui semblait avoir laissé tomber sa rancoeur, à son grand soulagement.
> Ahhh, quand l'inquiétude de Fuka prend le pas sur son agacement (+ Zera, arrête de flirt sale gosse)
SO COME WITH ME AND TAKE THE RIDE a écrit:
Par contre, tu veux bien te tenir à moi ?
> Quand l'auteure écoute ton idée mais pas entièrement XD #déception
I'LL TAKE YOU TO THE OTHER SIIIIIDE a écrit:
Zerator ne savait pas qu’il pouvait froncer les sourcils aussi fort. Il fit un pas en avant et attrapa la mâchoire de Bboy dans une main pour examiner son regard de ses yeux bleus perçants.
- Répète ça ?
> J'aime vraiment beaucoup ce personnage de Zerator agressivement maternel xD (ça me ressemble un peu, c'est peut-être pour ça)
(maintenant blâmez The Greatest Showman, Caleb Hyles et Jonathan Young) a écrit:
- Tiens, salut Zerator.
> NYAL MAKES AN ENTRANCE (cette entrée fracassante)
But I guess I'll leave that up to you... a écrit:
Le mauvais pressentiment.
> Ahah, jolie description !

Comme tu l'as dit, la fin est plutôt brutale (surtout que le mauvais pressentiment sort un peu de nulle part alors que personnellement, cette sensation traîne toujours pendant cinq minutes avant que je ne puisse l'identifier), maiis bon. Un peu hâtée, je dirais, en fait. Il faut prendre plus son temps, pour encore mieux construire la tension ;P
Quelques petites coquilles, beaucoup moins que dans le dernier chapitre, ouf !
Fun fact, je trouve ça intéressant combien, en fonction du personage dont c'est le pdv, la partie du chapitre change drastiquement d'ambiance. Par exemple, ici, là où la première partie (pdv Azenet) est très douce-amère, la deuxième partie (pdv Zerator) est plus relâchée, plus colorée. Du coup, voilà. Intéressant.
Aussi, je veux toujours autant en voir plus du côté de Zera et Fuka, c'est assez incroyable combien je suis curieuse et insatiable xD

Bon bah, je crois que c'est tout ?
A la prochaine !
- Nyal


P.S. : J'appuie la remarque de Hache, en ce qui concerne le pressentiment !
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Floraly
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Sam 19 Mai - 12:40
Floraly
Bonjouuur ♪

Hache :

Arf, je savais que cette histoire du mauvais pressentiment ne passerait pas. Mais après réflexion, je me rends compte que ce n'était pas une si mauvaise idée de ma part. Je ne vais pas me justifier pour ne pas spoiler quoique ce soit, mais j'ai un plan en tête.
Par contre, je ne peux qu'être d'accord sur l'idée que j'aurais du plus travailler cette fin, qui est clairement trop brutale.

On est dans une vague de chapitres très centrée sur Bboy, j'avoue être contente d'avoir réussi à changer l'avis des gens sur ce personnage qui était, à première vue, plutôt détestable !

J'ai lu très peu de Shonen dans ma vie, mais je vois un peu l'idée. Je ne m'en étais pas rendu compte en l'écrivant, mais après avoir lu ton commentaire, c'est vrai que je fais le rapprochement maintenant xD

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire et de commenter, et désolée de te répondre aussi taaaaaaaard. >.<

Nyal :

G-Nyal a écrit:
INSPECTEUR GÉNYAAAL
Fun fact : A chaque fois que je dis "génial" IRL, je pense à toi. C'est automatique, tu es associée à ce mot dans mon esprit xD

H-Nyal a écrit:
Ah, je viens d'apprendre un nouveau mot. Merci Mlle Raly ! :')
Sérieux ? Tu connaissais pas "Achopper" ?  Je pensais que c'était courant ! En Suisse, on l'utilise souvent, mais tout le monde le prononce "Achoupper" xD

I-Nyal a écrit:
Bon. Honnêtement, j'ai un peu du mal à cerner Azenet des fois xD Il y a régulièrement des petites réflexions qui tirent sur l'égoïsme, mais il est aussi suffisamment altruiste pour prendre la peine de réconforter Bboy. Du coup, j'arrive pas à savoir si je l'aime bien ou pas :')
Franchement ? Je comprends. J'ai beaucoup douté sur ce chapitre et le dernier, parce que j'avais peur de casser le personnage d'Azenet ! C'est bien que tu me dises où tu en es dans ton ressenti par rapport à lui ! =D

J-Nyal a écrit:
Cette construction me chagrine un peu. La dernière phrase arrive un peu comme un cheveu sur la soupe... Peut-être la rallonger, d'une façon ou d'une autre, ou utiliser des points de suspension ? (Ils sont terriblement peu utilisés, ces jolis points !)
En fait, si ça ne tenait qu'à moi, il y aurait des jolis pôtits points de suspension à la fin de toutes mes phrases ! ♪
Sauf que je me force à éviter ça parce que ça m'est déjà arrivé d'écrire un paragraphe dont toutes les phrases finissaient par les fameux trois p'tits points... Du coup, j'ai tendance à les fuir comme la peste alors que je devrais les laisser passer de temps en temps >.<

K-Nyal a écrit:
Vous avez tiré le gros lot, une faute d'accord et une répétition en une phrase ! ;P
*Grogne*
A ma décharge, la répétition était voulue. Visiblement maladroite, mais voulue. Et en me relisant, je me demande ce que j'ai foutu pour vouloir faire une répétition pareil ??
Et pour l'accord, mon cerveau devait être parti en voyage entre mars et vénus.

L-Nyal a écrit:
Bah alors ? :')
J'ai mangé mon index pour cette faute.

M-Nyal a écrit:
J'aime vraiment beaucoup ce personnage de Zerator agressivement maternel xD (ça me ressemble un peu, c'est peut-être pour ça)
Zerator est à cheval entre le sérieux et le comique, c'est un vrai régal à écrire !
J'aime beaucoup ton expression "agressivement maternel" ! Je sais pas d'où tu sors ça, mais je la trouve incroyablement parlante xD

N-Nyal a écrit:
Fun fact, je trouve ça intéressant combien, en fonction du personage (Nyal ???) dont c'est le pdv, la partie du chapitre change drastiquement d'ambiance. Par exemple, ici, là où la première partie (pdv Azenet) est très douce-amère, la deuxième partie (pdv Zerator) est plus relâchée, plus colorée. Du coup, voilà. Intéressant.
J'ai envie de te dire que je le fais presque inconsciemment, mais pas tout à fait. J'ai beaucoup de mal à créer des personnages qui soient vraiment différentiables, puisqu'au final ils sortent tous de ma p'tite tête et que tout est écrit avec ma plume. Donc j'essaie de varier les PDV pour ne pas qu'au final on se retrouve à lire des points de vues de plusieurs personnages différents tout en se disant que si les noms avaient été changés, ça aurait été la même chose.
Mais c'est vrai que maintenant que tu le dis, j'ai des personnages, comme Azenet et Zerator, sur lesquels je peux te sortir un PDV assez correct sans trop réfléchir, parce qu'ils sont clairs dans ma tête, et d'autres, comme Jiraya et Bboy, avec lesquels je RAME, parce que j'ai moins écrit sur eux et j'ai du mal à leur donner une essence. En vrai, je te fais un pavé pour t'expliquer tout ça, mais c'est un peu flou dans ma tête xD
Il faut croire que j'ai réussi à construire des personnages et à les faire bien distincts, c'est ce que je retiendrai de ta remarque, et cette constatation m'emplit de joie ♪

O-Nyal a écrit:
Aussi, je veux toujours autant en voir plus du côté de Zera et Fuka, c'est assez incroyable combien je suis curieuse et insatiable xD
Bon, tu sais ce qu'il en est sur ce point. Mais j'hésite sérieusement à te faire un OS spécial hors-série xD
... Le 2 juillet ton anniversaire, c'est ça ? xD

Encore une fois, merci pour ton temps !
J'ai hâte de pouvoir faire pareil sur Antithèse ♪

Aurevoir mes chères ! =DD
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Sam 19 Mai - 13:39
Aliona Tma
Kikou !
Je suis ta fiction depuis son commencement mais je me suis rendue compte en la relisant que je n'avais jamais mis de commentaires ! (O.o Méchante Alio, c'est pas bien !)
Du coup, rattrapage, je te fais du global :3

Tes histoires sont franchement bien amenées.
A chaque petite péripétie ou éclaircissement de l'intrigue, tu nous amène dans la scène avec une facilité déconcertante.

J'aime beaucoup le fait que, dans beaucoup de cas, tu n'explique pas vraiment ce qui s'est passé, tu nous laisse deviner face aux réactions des autres personnages.
(Je me rends compte que je ne suis pas compréhensible x))
Pour te donner un exemple récent, quand Bboy est dans la voiture avec sa mère, tu nous dis juste qu'il "explose". Ce qui nous laisse nous demander ce qu'il s'est passé. Puis quand sa mère répond aux autre "Il n'y a pas de Bboy ici", on peut penser à plus grave qu'une fugue jusqu'à la fin du point de vue. Donc on est autant dans le flou que les personnages et je trouve ça particulièrement bien fait c:

Tes intrigues sont bien amenées dans l'ensemble : On en voit des bouts un peu partout avant que tu ne nous amène l'entièreté.
Même quand on était en plein dans l'intrigue avec Azenet, on avait des petits bouts de l'intrigue avec Nems et Bboy, on comprenait des choses qui allaient nous servir pour bien situer la suite. Ça amène plus de réalisme.
Ce n'est pas souvent le cas. Je lis de temps en temps des histoires où c'est une péripétie à la fois. Des sortes d'"arcs" quoi. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose mais je trouve ça plus agréable ta façon de faire ^^

Au niveau de l'écriture en elle-même, je n'ai pas vraiment de soucis à lire (C'est un compliment, hein xD) Il peut y avoir deux trois phrases qui auraient pu être améliorées mais en soit, franchement, je trouve que c'est un bon niveau. J'ai lu des livres édités avec un niveau bien moindre :3

Et en elle-même, l'histoire est juste *-*
Bon, tout le monde est malheureux mais c'est ça l'adolescence ! xD
Nan, en vrai, j'aime beaucoup l'histoire. (Juste le fait que j'ai attendu chaque chapitre le prouve tellement je ne suis pas patiente x)) Comme je le disais, c'est bien amené, bien écrit, original et je ne pense pas que ça tombe trop dans le pathétique. (Bon, un peu, mais il faut bien x3) Les liens entre les personnages sont implicites ET explicites, ce qui est franchement génial.

Tout ça pour dire que j'aime ta fiction et que j'attends la suite ! Pas de review détaillée cette fois (Les examens en cause (La flemme aussi un peu xD)) mais pourquoi pas la prochaine fois !

Poutous :coeur:

EDIT : Tu n'as d'ailleurs pas mis à jour ta fiche de regroupement de fictions. Du coup c'était un peu galère de relire x)
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Floraly
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Sam 19 Mai - 15:38
Floraly
Oh, bonjour, bienvenue dans les commentaires ma chère ! Je ne savais pas que tu suivais cette fanfiction, ça me fait plaisir de le découvrir !

Merci pour ce petit aperçu global de tes impressions, il y a beaucoup de positif, de quoi me gonfler les chevilles pour sûr ! Je t'avoue que je ne sais pas trop quoi te répondre d'autre que merci, merci de me lire, d'avoir pris de ton temps pour me laisser un commentaire ! C'est toujours très motivant de voir qu'il y a des gens qui s'intéresse à son histoire et qui la suivent !


"Bon, tout le monde est malheureux mais c'est ça l'adolescence ! xD" Cette petite phrase m'a fait beaucoup rire quoiqu'il en soit ! Parce que bon, ils ont quand même des adolescences difficiles pour la plupart, les pauvres ! xD

Enfin bref ! J'espère avoir l'occasion de te recroiser dans mes commentaires, même si je comprends tout à fait que tu n'aies pas le temps/l'envie, c'est clair que ça prend du temps et de l'énergie de mettre ses pensées par écrit ! ;D

J'espère que la suite te plaira autant que ça a l'air de t'avoir plu jusque-là ! =D

Flo'

Ps : Oupsy pour la fiche de regroupement, je pensais que plus personne ne la regardait ! Je vais la mettre à jour de ce pas ! Il faudrait que je fasse une version propre à mettre en spoiler à chaque chapitre, en vrai !
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