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Et si la CHM s'était passé autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Date d'inscription : 16/06/2014
Jeu 1 Juin - 19:42
M.S.
[center]Bonjour à ceux qui sont encore là ^^.
Cela fait un ans que je suis partie du forum. Ce texte n'est pas le signale de mon retour. Je voulais juste remercier tous ceux qui ont suivit la CHM. C'était génial de vivre cette aventure avec vous. J'ai appris beaucoup de chose grâce à vous et ce serais vous remercier bien bizarrement que de vous quitter en vous laissant un travail inachevé.
Inachevé la CHM le restera pourtant car ce texte n'est pas une version finale, bien travaillé comme vous en avez eut l'habitude. C'est le brouillon du dernier chapitre. Je n'ai pas eut le courage de le finir après tant de temps. Il y a quelque trous, des passages que je n'ai pas rédigé ou que j'ai perdu ( ;( ) et il y a quelques moments qui mériterais d'être revue stylistiquement. Le texte étant très long, ( a peu près 22 pages ) je ne pourrais pas le poster en une partie. Il est totalement exclue que je fasse pourtant deux sujets. J'ai donc décidé que je mettrais la suite dans les commentaires, juste en dessous.
Je comprendrais que vous n'ayez pas envie de le lire pour resté sur un dernier texte plus fini. Si c'est le cas, je vous conseil cependant d'aller quand même voir jusqu'à la fin de ce sujet, après la ligne d'étoile qui marqueras la fin du texte. Après cette ligne, se trouvera tous les dessins que j'ai fait par rapport avec la CHM et que je n'ai pas mis en ligne. Il y aura aussi un truc que je voulais faire depuis longtemps : les statistiques. Nombre de pages, les mots les plus utilisés, sondage et autre. Voir comment la CHM parle en chiffre.
Enfin, j'ai dit que je ne reviendrais pas sur le forum. Cela ne veut pas dire que je pars d'internet. J'ai créer un blog, je continuerais à poster la bas. Il s'appelle « Le Coucou sait ». ( https://lecoucousaitblog.wordpress.com/ ) Il y a d'ailleurs déjà des articles que je n'ai pas posté sur le forum, j'y ai même fait une vidéo ! Pour l'instant, je ne parle que de philosophie, mais je vais reprendre très vite les « mouvements littéraires » où je donne des conseils sur comment écrire, faire un dialogue, une description, faire son plan, jouer sur les points de vue, construire un personnage... Je suis aussi dans la rédaction d'une autre histoire qui sera très particulière car elle mêle a la fois des codes de la BD et le principe du livre dont vous ètes le héros, en effet, tous lecteurs aura un pouvoir de décision sur les actions du personnage, et donc sur l'évolution de l'intrigue. A cela s'ajoute un jeu vidéo que je suis en train de codé, ne soyez pas surpris, ce n'est pas le premier que je fais, j'en ai déjà fais un sur la CHM ou on décide des actions d'Aypierre, on peut par exemple décider au début de la cité de rester avec les Patrick ( bon je l'ai pas fini, mais voilà … ) Je veux rassurer ce qui ont jouer à ce jeu, cette fois il n'y aura pas besoin d’installer de logiciel, il sera jouable en ligne, mais pour avoir le lien, il faudra aller voir sur la coucou... Je ne peux donc que vous encourager à y jeter un coup d’œil.
Pourquoi je ne reste pas sur le forum ? Parce que je ne peux plus y trouvé ce que j'y cherchais. Je suis assez triste de partir sur un support où je suis seule. C'est beaucoup moins interactif qu'un forum où l'on va voir le travail des autres, où il y a une communauté et vous étiez une communauté géniale. C'est justement parce qu'un forum vie de l'activité communautaire qu'il faut qu'il soit généré démocratiquement. Que les décisions de changement soit prises ensemble et non pas balancé de nulle part, de manière totalement inattendue sans pouvoir rien n'y dire. Je ne peux pas me reconnaître dans un forum rose, il faut donc que je parte. Je ne dis pas cela avec rancœur, je trouve juste cela dommage, le vie sur le forum me plaisait. Il est devenue ce qu'il est devenu, très bien et j'espère qu'il continuera à marcher pour ceux qui y reste, mais moi, mon aventure doit continuer ailleurs.
Si vous voulez garder contacte avec moi autrement, j'ai aussi un facebook, toujours sous le nom de Mich Strogoff  : https://www.facebook.com/profile.php?id=100016390608567

Sur ceux voilà le texte et en dessous des étoiles, dessin, statistiques et sondage.
Bises à tous.
Mich.

Ah oui, P.S : j'ai pas eut de correcteur pour l’orthographe, et vous me connaissez... Désolée pour vos yeux.
[center]



Chapitre 11, Jour  14, partie 4 : « Et si la CHM s'était passée autrement ? »


Après la bataille du Nether, je décidais de rester à la cité avec Croustinette. Les émeraudes me servait de prétexte. Ce fut même elle qui me le proposa ; je n'eut qu'à la suivre dans son idée. Cela servait à merveille ma cause. Je ne put cependant pas ignorer le pincement qui me serait le cœur à la voir travailler à en avoir les mains en sang pour une tache que je savais entièrement inutile ; surtout qu' elle faisait cela pour moi. Elle endurait son sacrifice. Mais trop de sujets d'angoisse m'agitait pour que je m’inquiétais en autre mesure pour elle. J'étais rester à la cité pour une toute autre raison. J'avais une affaire à régler avec quelqu'un, Aypierre.
Je voulais comprendre comment il arrivait à échapper au pouvoir prétendument infaillible des commandes blocs. Et puis je voulais me venger. - oui j'étais sensé être neutre. Mais justement, sensé... Je ne le fut jamais ; à cette époque, je ne me l'avouais pas encore réellement ; je me justifiais en me disant que c'était la menace qu'il représentait que je voulais éliminer, mais dans mon cœur, je savais bien de que je ne cherchais avant tout à lui faire payer le meurtre d'October. - Que veux dire ce ricanement ? - Oh non, je ne me voyais pas réussir là où elle avait échoué. Je ne pouvait le combattre comme elle l'avait fait. Elle lança le combat frontalement, à la loyale. Qui parles de te loyauté ? De toute façon, cette soi-disant vertu n'a jamais existé. Je voulais jouer sur la prétendu sécurité qui devait être installée dans la cité. J'ai désactivé la protection. Je prévoyais de le prendre par traîtrise. - Inutile de te moquer, je te reconnais sans peine que tous cela n'était que des fantasmes. Même avec l'avantage de la surprise et de tout ce que je pourrais mettre de mon cotés, je savais très bien que jamais je ne pourrais le tuer au combat. La colère me berçait de d'illusions, mais ce n'était pas raisonnable. Je m'en rendis lentement compte tandis que son nombre d'émeraudes grimpait en flèches et que me montait à la tête tous ses « exploits » au combat. C'est à cette période là que je l'entourait de l’orras surnaturel dont je t'ai déjà parler. J'étais impuissant face à sa supériorité, comme j'étais impuissance face à son arme : le savoir.
Alors je commençais à m'inquiéter. Enfin, m'inquiéter est un bien faible mot. Il serait plus juste de dire que j'étais totalement terrorisé. Il était encore obnubilé par les émeraudes, mais lorsqu'il serait sûre que personne ne puisse le rattraper, que ferait il si non chercher une nouvelle occupation ? Son intelligence ne se satisferait pas longtemps de la stupidité de cette dernière. Quelqu'un qui a apprit à réfléchir ne peut s’empêcher de le faire. Automatiser les émeraudes avaient été un défit qu'il avait apprécié, mais une fois réalisé, Aypierre ne tarderait pas à s'attaquer à un autre chose : Moi par exemple, le maitre du jeu et toute l'énigme que j'incarnais. C'était pour l'observer, l'espionner que je restais à la cité. Je le cherchais sans cesse mais il filait entre mes doigts comme l'ombre qu'il était.
A force de ne pouvoir le saisir, à force d'être mit en échec, il devient mon obsession. La nuit, il hantait mes cauchemars et, alors que le jour dissipait les songes, persistait à mon oreille le frôlement de sa cape sur les lattes de parqué, son souffle dans mon dos et son regard bleu sans cesse fixé sur moi. Il était là, dans chaque coins d'ombre. Il me dominait, et je continuais à le chercher en vain.
La situation était coincée. Plus le temps passait, plus j'avais peur. Peur au point de vouloir fuir, m'éloigner le plus vite de lui. Mais je ne le pouvais pas. Retarder le moment où j'aurais à lui faire face n'était que ne le rendre plus dangereux encore. Laisser une journée de plus à Aypierre, c'est s'enlever ses chances de survie. Il n'était pas raisonnable de quitter la CHM sans avoir résolu le problème qu'il constituait, malgré toute l'envie que j'en avais.
Et puis il y eut Shorty, Shorty qui fit de mon départ un impératif. Mais je n'ai pas besoin de revenir la dessus. Je te ai déjà parler. Cela mena à la mort de Bill.

***

Quitter la CHM... Certes, mais il me fallait un prétexte. Pourquoi partir ? Tu crois bien qu'il fallait une bonne raison pour convaincre Croustinette. Elle se sacrifiait, juste un peu, à farmer les émeraudes pour moi. Tu t'imagines à quel point elle s'y était à accrocher ; c'était le seul moyen de survie ; et il fallait que je trouve une raison de la faire lâcher. Ce ne fut pas simple. - Partir sans elle ? Ne rien lui dire ? Non ce n'était pas possible, cela aurait voulu dire ne pas revenir. Alors qu'elle se sacrifiait pour moi, je ne crois pas qu'il n'y ai jamais eut de comportement plus suspect que celui là... Trêve de absurdité, il me fallait une réelle bonne excuse.
Cette excuse fut la sorcière aux traits d'October que je créais garce à cet unique commande bloc.
Il s'agissait avant tout de faire peur Croustinette. Je créais un danger pour qu'elle me suivent loin de la cité. Je misais sur le fait qu'en voyant revenir dans le corps d'un mob l'amie qu'elle avait vu mourir ; elle ne pouvait qu'être prise d'une panique que je pourrais utiliser. Je dois avouer que lorsque je vis moi même ma création, je fut pris de malaise. Il était indubitable qu'elle allait aussi faire de l'effet à Croustinette. Celle ci arriva à cet instant précis. Le choc fut plus que suffisant, surtout qu'il s'y ajoutait une petite mésaventure avec Potaro ; je ne l'avais pas prévu mais elle tombait parfaitement. Loin de discuter, ce fut elle qui prit ouvertement la décision de partir et je n'eut qu'à la suivre. Personne n'aurait pu se douter que j'étais à l'origine de cette manœuvre.
La seconde raison pour laquelle je créais cette sorcière fut Aypierre. Je voulais qu'il la croise,  qu'elle lui rappelle le meurtre de celle dont elle avait prit les traits. J’espérais même que la sorcière lui fasse des dégâts... Je me doutais bien qu'elle ne pourrait rien réellement contre lui, mais quoi ? Il croyait que la cité était un lieu où il n'avait pas raison de craindre pour sa vie. Il pouvait se faire surprendre, elle aurait peut être le temps de lui faire mal. Certes, il se soignerait immédiatement. Mais quand même, psychologiquement, se voir blesser par celle qu'il a tué, comme la statue de commandeur revenant à la vie pour entraîner son assassin aux enfers, j'étais sûr que cela porterais un coup à son moral. Ce n'était pas son corps qu'elle attaquerait, se serait sa conscience. Or faire flancher la conscience d'un homme, le plonger un instant dans le doute, le tourmenter de remord est le meilleur moyen de le détruire. Cette sorcière-October était un petit cadeau que je lui faisait, un petit cadeau emplit de toute ma rage. A défaut de ne pouvoir la venger, je voulais au moins le hanter de son souvenir.
Aypierre croisa en effet la sorcière, et, comme tout dans la CHM, il la détourna. Ce qui était un arme destiné à lui faire mal, il en fit une pièces maîtresse de son plan. C'était la preuve évidente qui confirmait son mensonge. Il en fit un outil de manipulation qu'il retourna contre moi. Sans cela, il aurait été beaucoup plus difficile de convaincre Croustinette. Sans cela, je n'aurais pas été obligé de le suivre dans la prison d'obsidienne dans laquelle il m'enferma. Cette sorcière fut le fer des chaînes qui me passa autour du cou. Elle nourrit les belles paroles qui me nouèrent pieds et mains liés.
- Oui, tu as raison. A cause d'elle, il cru un instant comme Frigiel, que le maître, ou plus tot, la maîtresse du jeu devait être October ou Croustinette. Les voir mêlé à une phénomène si étrange porte le doute, c'est tout à fait normale. Quand on est face à deux faits hors du commun, on tente de les relier pour mieux le comprendre. On imagine que l'un est la cause de l'autre. C'est ce que fit Aypierre. Il se trompa. Il n'y eut jamais de maîtresse du jeu. Mais combien de temps mit il avant de changer d'avis ? Il ne resta dans l'erreur que bien peu de temps. On ne peut pas dire que cela m'aida.  

***

Nous quittâmes donc la CHM. Tu sais déjà ce qui suivit. Je tuais Bill et couvert de sable, j'arrivais au coté de celle à qui, pour une nuit, j'avais filé compagnie. Elle fut aussi bonne que gentille. Elle ne me posa aucune question. Ah, si elle avait su d'où je revenais. Ah, si elle si avait su ce que j'avais fait... - Peut être, je ne sais pas. Ce n'est pas comme October, je ne sais pas. Tu décideras ce que tu voudra croire, mais moi j'ai déjà fait mon choix, celui de la confiance.
Retrouver Croustinette me fit un bien incroyable et insoupçonné. Son beau regard brun se posait sur moi sans haine. Sa simple présence clamait un peu mon cœur transi. Revenant de ce désert de chaos, elle fut comme une apparition, une déesse de stabilité, de paix et de sûreté. C'est alors que je me rendis compte que Croustinette m'était indispensable. Je ne pouvais pas vivre sans elle. Elle était plus qu'une amie pour moi, elle était une nécessité. Je l'aimais et je l'aimerais toujours. - Je ne regrettes rien.

***

En ce qui concerne Shorty, la chance tourna. La haine que l'on vouait à Aypierre se chargea de l'éliminer. Je n'eut rien à faire, ou du moins directement. Comme quoi je n'étais pas si démunie. J'avais fait des autres mes armes. La manipulation, la violence, tout cela était mon œuvre ! C'est moi qui par Skillnez ai tué Shorty.

***

Une fois As2pick parti, j’entraînais Croustinette le plus loin possible. La vue du Patrick justifiait mes craintes au près d'elle, mais en réalité, c'était Aypierre que je fuyais. Je voulais mettre la plus grande distance entre nous ; ce en quoi j'échouais, Aypierre me retrouva bientôt. Lors que je le vis, je crus ma dernière heure arrivée. Il est inutile de préciser que la terrible peur qu'Aypierre lu dans mes yeux n'était pas joué. J'étais pétrifié.Ma panique était telle que je n'étais plus capable de rien.
Et je pense que c'est là qu'il a comprit. Il vit ma peur, mais il vit aussi celle de Croustinette. Si elle avait été la maîtresse du jeu, elle ne se serait jamais précipitée vers lui. Elle m'aurait abandonné, et la panique que l'on pouvait voir dans son regard en disait trop. Le maître du jeu, après avoir décidé de cette mort organisée qu'a été la CHM, ne peut avoir un tel regard alors pour des gens qu'il a lui même condamné. Nos corps disent souvent bien mieux la vérité que nos lèvres. Elle portait son innocence dans sa panique. Ce n'était pas pour elle qu'elle craignait, mais pour moi. Elle n'aurait jamais été dans cet état, si elle avait déjà préparé ma mort à l'avance. Il faut être bien pure pour craindre tant quand la vie des autres est en danger. Quand à moi, je du lui dire aussi bien plus que ce que j'aurais aimé qu'il sache. De plus, je penses pas qu'il ne m'ait jamais vraiment innocenté. Ses soupçons contre Croustinette et October avait été plus forte que ses craintes à mon égard, c'est tous. Mais en nous retrouvant ceux ci furent lever et donc il se reporta entièrement sur moi, et vit qu'il ne se trompait pas, cette fois.

Il ne fit aucun mouvement contre moi. Je crus longtemps que ce fut par ignorance. Ah ça oui, il m'a bien berné avec son histoire. Nous nous sommes tous fait avoir, moi autant que les autres. Apparemment le simple fait de s’appeler Aypierre confère le pouvoir de faire croire ce que l'on veut à qui l'on veut. Il a sus rendre un mensonge inventé de toutes pièces plus crédible que la réalité même... Un tour de maître. Oui, un tour de maître... Mais il avait le sang froid, lui à cette instant. - Oh bien sûr, moi qui avait fait apparaître cette sorcière, moi qui était le maître du jeu, bien évidemment que je ne cru pas son histoire de reine des Mobs, mais cela ne veut pas dire que je ne me suis pas fait avoir. Non, bien au contraire. Il avait si joliment amadoué Croustinette, elle y croyait si ardemment et lui même semblait tellement y sûr que je me suis laisser persuadé de son ignorance. Mais il savait. Il savait et il me convaincu du contraire. C'était ce qu'il avait voulu. Je suis tomber dans son piège.
- Pourquoi a t'il caché la vérité ? Replace toi dans sa situation. Tu aurais montrer l'étendu de tes connaissances, toi ? Tu m'aurais accusé d'être le maître du jeu ? Tu te serais jeté sur moi toutes griffes dehors ? Et bien sache qu'Aypierre est meilleur stratège. Il ne montra rien, et il eut raison de ne rien montrer. Il endormit mes soupçons et avec eux ma méfiance. Il avait un but précis : me rassurer, faire baisser ma garde, pour mieux m'observer et confirmer ce qu'il connaissait déjà. Je pense qu'il n'avait pas encore d'idée très précise sur l'endroit où se trouvait les commandes blocks, même si les carnets de Bill et ses propres connaissances en la matière lui avait sûrement permit de les identifier. Bill n'était mort que depuis 36 heures. Il avait du organiser son enterrement et courir nous retrouver. Il faut du temps pour penser. En fait, j'en suis sûr, il ignorait où été les commandes blocs, si non il n'aurait pas eut besoin de nous voir pour obtenir ses dernières certitudes sur mon comptes. M'accuser d'être le maître du jeu ne l'avancerait pas sur ce domaine. Il préféra de m'extirper l'information en douce. Comment faire autrement ? Tu verrais Aypierre me torturer à mort pour une information, alors que Shorty venait de mourir dans un situation tout à fait semblable ?
Mais que pouvait il faire d'autre de toute manière ? Que se serait il passé s'il m'accusait ? Cela aurait été ma parole contre la sienne. Croustinette aurait eut à choisir entre lui et moi. Entre lui, meurtrier d'October et de sept autres personnes ; lui, Aypierre, la terreur de la CHM, celui qui avait fait couler tant de sang ; et moi, le pauvre petit Zelvac, si inoffensif, qui n'avait fait de mal à personne ; celui qu'elle tentait si ardemment de sauver... Comment veux tu qu'elle lui ai accordé sa confiance à lui plutôt qu'à moi ? Cela aurait été absurde. Croustinette ne pouvait pas lui donner raison. Bien au contraire, m'accuser l'aurait rendue méfiante. Elle aurait suspecté tous les autres propos qu'il ajouterait, aussi raisonnables aient ils pu être... Il n'était pas en position de force. J'avais un public gagné d'avance. S'il avait lancé ce combat d’influence, il aurait perdu. Personne n'avait plus confiance en lui. Aypierre savait ce qu'il avait fait. On ne pardonne pas huit meurtres si facilement. - Oui, il aurait pu me tuer directement, mais crois tu que cela aurait été très stratégique ? Cela ne le menait pas à grand chose de me tuer. Ma mort ne mettrait pas fin à la CHM. Elle n'apporterait rien à personne. Elle ne ferait pas disparaître les commandes blocks. Il faudrait encore les trouver,et cela en moins d'une semaine, ce qui n'aurait pas été facile. En me laissant, en vie, il pouvait, et il y réussit, m'extirper des indices...
De plus me tuer sans justifier son acte, par son seul arbitrage, aurait été un non-droit. Il aurait agit au nom de tous les participants de la CHM sans leur approbation ce qu'ils n'auraient pas accepter, bien au contraire, cet acte aurait même définitivement convaincu l’opinion générale qu'Aypierre était le méchant de l'histoire et moi la victime. Il n'aurait plus eut aucune chance de se faire entendre au près de qui que ce soit. Aypierre ne pouvait pas me tuer sans avoir montrer auparavant ma culpabilité au monde entier. Aypierre n'avait la légitimité de le faire. Enfin, et cela rejoins ce dernier point qui influença sa décision : il avait ses principes.
Tu te souviens de ce que je t'en ai dit ? Aypierre tenait plus à son intégrité morale, à l'accord entre ses pensées et ses actes qu'à sa vie. Ce la seule règle qui a suivit durant la CHM. Il a tué. Il a manipuler. Il a trompé ses alliers. Il a mentis à ses amis. Mais il a fait tous cela parce qu'il avait un but en tête. Gagner au début, mettre fin à la CHM et sauvant le plus de monde ensuite. Ce ne fut jamais des actes gratuits. - Je ne dis pas que cela les excuses, bien au contraire, mais je me crois assez mal placer pour parler de cela. Je veux juste te montrer sa manière de penser, sa logique. Il a refusé de tuer Skillnez par principe. Il a préféré mourir plus tot que se souillé d'une mort gratuite de plus, une autre injustice à ajouter à toute celle qu'il avait déjà commise. Or me tuer arbitrairement, avec sa seul certitude pour jugement dépassait aussi ce qu'il considérait comme son droit. Il ne voulait pas s'accorder un pourvoir usurpé. D'ailleurs peut être n'avait il pas de preuve contre moi, pas encore. Ma culpabilité venait juste de devenir certaine pour lui mais il lui manquait un fait pur et dur, une vérité indubitable ; et là encore ses principes entrèrent en jeu. Préférer laissé filer cent coupables plus tot que de condamner un innocent est la devise du juste selon Athéna. Il ne pouvait ni m'accuser au grand jour, ni me condamner sans le gage concret de ma culpabilité.
A tous cela s'ajoutait aussi le caractère d'Aypierre. Il était solitaire. Jamais il ne dévoile ses plans. Il espérait, je crois, que Croustinette se rende compte de son mensonge. Elle comprit qu'il cachait quelque chose. Elle ne comprit pas quoi. C'est justement pour cela qu'elle tenta tant de le retrouver. Sachant qu'il détenait une information très importante, elle ne pouvait pas se permettre de le perdre. - oui, si on prends son ignorance comme postulat de départ. On peut très bien ne pas le faire.

Enfin... Aypierre décida donc de me surveiller. Mais la raison qui le motiva surtout était de m’empêcher d'agir. Il voulait me garder à porter de main. Ainsi il pouvait, une fois qu'il aurait obtenue ce qu'il voulait, me saisir à la gorge immédiatement sans me laisser la moindre chance de fuite. En faisant groupe avec moi, il détruisait toutes mes marges de manœuvre. Je ne pouvait partir, je pouvais échapper à son regard. Je lui étais soumis. Il se mettait certes en danger, mais c'était le meilleur moyen de protéger tous le monde. Rester toujours avec moi, m'observer, trouver les derniers preuves qui lui manquaient, et m’empêcher d'agir, le moyen qu'il trouva pour cela fut de prendre la tête de notre groupe. Pour cela il inventa le combat contre la reine des mobs. Il nous montra d'abord le carnet de Bill. Il fallait convaincre Croustinette, ce qui était bien difficile quand l'on a tuer October. Un document ne venant pas de lui était pour cela très pratique. Quand au carnet en eux même, il est inutile que je te dise ce que j'en ai pensé, tu t'en doute sûrement, tu connais leur contenu. Puis il nous en dit son interprétation. Il est tout aussi inutile que je t'en reparles. - Oui, tu souris, tu te moques de nous qui y avions cru... Tu as bien raison. Je n'aurais jamais du être si crédule.

***

Il fallu ensuite décider si nous voulions le suivre ou non. Tu peux facilement t'imaginer que je n'étais guère enthousiaste. En tant que maître du jeu, l'idée de faire partie de l'alliance qui se dressait contre moi n'était, pour ainsi dire, pas un super bon plan... Mais je ne pouvais pas le refuser sans raisons valables, et c'est en cela qu'Aypierre a très bien joué.
Je luttais beaucoup pour ne pas rester avec lui. Je prétextais la loyauté envers October et la méfiance légitime envers Aypierre. Je l'accusait des pires bassesse et argumentait qu'un homme s'étant conduit comme il l'avait fait au début de la CHM était capable des trahisons le plus ignobles. Il devait forcément comploté quelque chose qui se retournerait contre nous. Il avait un plan dont le résultat ne pouvait qu'être néfaste. Il fallait se méfier de lui, le fuir comme la peste. J'ai servis à Croustinette tous le blabla possible... Je faisais tout pour m'échapper, mais il était déjà trop tard, j'étais pris. Je n'aurais jamais dû laisser Aypierre parler. J'aurais dû détaler et entraîner Croustinette à ma suite. En restant figé devant lui, je lui ai permit permis de prouver qu'il n'avait aucune volonté agressive. En effet s'il avait voulu me tuer, il l'aurait déjà fait. Dans ces conditions, je lui ai donné le droit de se faire entendre. En fuyant, ou même en l'attaquant, je l'aurais forcé à agir, à nous poursuivre ou à répondre à mes attaques, mais du moins je l’aurait empêché de parler... - Bien sûr il nous aurait rattraper, bien sûr il aurait réussit à me désarmé ; mais la situation aurait facilement pu dérapé et il aurait été très bien pour moi qu'elle dérape. Il aurait pu nous blesser ; Cela aurait créer une rancune contre lui qui serait rester... la douleur marque et même si la raison pardonne, le cœur lui en reste à jamais méfiant...

A l'instant où il convaincu Croustinette, il me mit les chaînes au pied. Pour tout autre participant que moi, il aurait fallu s'allier à Aypierre. C'était l'évidence même. Le plus stupide des Hommes l'aurait comprit. Je n'avais aucune raison de m'opposer à la pure logique. Il arriva un moment où je ne pouvais pas argumenter sans éveiller les soupçons. Il arriva un moment où je dus me rendre à l'inévitable. Je ne pouvais m'obstiner au delà de la bêtise. Je devais jouer ce participant banal, donc je devait m'allier avec lui. Ah ah ah quelle ne fut pas ma joie de rejoindre mon ennemi pour tenter de me renverser... J’étais vert.

Un situation assez l'absurde s’installa. Nous étions tout deux sensé jouer un rôle. Aypierre faisait semblant de croire en la sorcière, je faisait semblant d'être innocent. Il savait pertinemment que je ne l'étais pas. Je savais pertinemment que la sorcière n'existait pas. Et puis il y avait Croustinette entre nous deux qui prenait tous nos mensonges pour vérité... - Non, elle n'était pas sotte. Elle comprit bien des choses avant moi sur Aypierre. Mais cela ne veut pas pour autant dire qu'elle n'était pas sincère. Était elle réellement convaincue de l’existence de la reine de mob ? Elle s'était rendu compte qu'Aypierre cachait quelque chose. Elle avait tous les éléments pour s'être rendu compte de plus. Il lui avait raconté la mort de Bill. Elle savait que je n'étais pas avec elle cette nuit là, comme elle savait que j'avais un arc et une épée en fer sur moi. Donc oui, peut être avait elle comprit, et même plus peut être savait elle depuis longtemps, depuis le début de la CHM ; quand avec October, elles choisirent de me prendre dans son équipe. Peut être, comme October, elle jouait un rôle depuis le début et servait un plan, un but qui lui était propre.
Ne trouves tu pas qu'elle s'est facilement laissé convaincre par Aypierre quand il lui a dit de rejoindre son combat contre la « maitresse » du jeu ? Ne trouves tu pas qu'elle a facilement oublié le sang qu'il avait sur les mains, le meurtre d'October... Ne trouves tu pas qu'elle est restée bien peu de temps dans les grottes, à l'endroit où je m'étais prétendument fait écrasé par le gravier ? Je tentes de me persuader que non. Je le tente...

***

Dans cette ambiance très particulière, nous compensâmes à construire le bunker. Il ne fut en réalité rien d'autre qu'une prison qui m'était destiné. Sous prétexte de nous préserver de l’extérieur, il m'enferma à l’intérieur. Ce n'était pas des mob ou des autres participants dont il voulait nous protéger, c'était les autres qu'il voulait protéger de moi. Bien sûr, il emprisonnait Croustinette avec moi, mais il savait que je ne lui ferais aucun mal. Il s'emprisonnait un peu aussi lui même mais je ne pouvais rien tenter devant Croustinette, et il le savait bien. Enfin, il n’empêche que ce fut quand même la marque de son plus grand défaut. Ah ah ah Aypierre et son orgueil... Il se cru suffisamment fort pour réagir quand le danger viendrait. Il se cru capable de me mater si je me révoltais. Il se cru suffisamment fort pour rester constamment en éveille contre mon danger...
Tsss, Aypierre... Sa Majesté n'a pas besoin des autres. Il part en solitaire. Les autres sont un poids pour lui. Sa Majesté est supérieur à tout. Il ne dit jamais ce qu'il prévoit de faire. Partager ses plans ? Non voyons ! Pourquoi faire part de cela aux autres, puisqu'il se débrouille très bien tous seul ? Ce serait un encombrement inutile. Il faudrait se justifié, c'est barbant ! De toute façon personne n'a une intelligence égale à la sienne, alors parler n'a aucun intérêt pour lui. - Non, je ne suis pas en colère. Qu'ais je à lui envier ? Il est mort. - Comment cela, ce n'est pas ce que l'on comprend implicitement dans ce que je dis ? N'était il pas vrai qu'Aypierre avait cette fâcheuse habitude à refuse l'aide de celui qui la lui propose ? Il avait une haute estime de lui même - Oui, je te reconnais qu'elle n'est pas injustifié. Il savait très bien qu'il avait de grandes capacités. Il savait très bien qu'il était doué. Mais il aimait se mettre à l'épreuve. Voir jusqu'où il peux aller. Le plus loin possible. Plus. Toujours plus. L’excès est mortel : Aypierre se poussa au delà de ce qu'il pouvait contrôler... Plus d'une fois son sort n'a tenu qu'à un fil. Toujours, il était sur le fin tranchant d'une lame, en équilibre, près à basculer et plus d'une fois, il s'est coupé. Arriver ouvertement à la bataille du Nether et engager le combat seul contre tous. Construire trois usines à potion alors que seul, il n'avait pas besoin d'une telle efficacité. Automatiser même la production des ingrédients. Créer un système géant comme simple artefact pour me tenir prisonnier. Ai je besoin d'énumérer toute les fois où l'orgueil d'Aypierre s'est révélé ? Plus, toujours plus. Il connaît ses limites, et il tente toujours de les dépassés. Dans le Nether, il a été plus d'une fois en position de faiblesse. Sa base a été trouvé, il n'est pas infaillible. Il est arrivé trop tard pour sauver Bill. Shorty est mort par sa faute. Plus d'une fois, franchir la limite du possible là mener à un cheveux de sa perte. Mais Aypierre a le sang chaud. Il a besoin d'action. Il a besoin de se surpasser, de défier pour voir jusqu'à où il pourrait aller... Il a besoin du risque. Il aime le risque. Ne pouvait-il pas enterrer à même le sol le corps de Bill comme tous le monde pour se lancer tous de suite à ma poursuite ? Non, monsieur doit construire un monstre du redstone, si non c'est pas drôle... Enfin, c'est surtout le bunker qui était l’excès pur et fut une cause de sa chute... - Je ne dis pas qu'Aypierre est un abruti qui s'est sur-estimé. Non, Aypierre est quelqu'un qui veut le mieux, plutôt que le bien. Aypierre est quelqu'un qui veut le parfait tout en le sachant inatteignable. Aypierre ne veux pas s’arrêter à la médiocrité de ce qu'il est possible de faire ou de ce qu'il est nécessaire de faire. Il n'aurait jamais été si brillant dans cette cité sans ce trait de caractère. C'est la raison de sa perte, comme c'est la raison de sa grandeur.
Cela peut paraître déraisonnable, et cela l'est en un sens. Personne de sensé ne te fera jamais l'éloge de l'hybris, mais justement, reconnaît ce qu'il y a de magnifique dans toutes ses actions surdimensionnées. Outrancières peut être, mais monumentales indéniablement. S'il l'on doit se souvenir d'Aypierre, et bien c'est grâce à ce trait de caractère. Il marque. Démentielles certes, peu prudentes, oui. Mais il n’empêche, ce qu'est que cela qui reste par delà le temps et la mort. Et cependant Aypierre n'était pas fou. Il connaissait ses limites, c'est sur cette connaissance que se fonde son génie. C'est sur cette connaissance que se fonde sa sagesse. Car oui, malgré tous son excès, il avait indubitablement une certaine sagesse. Je suis bien obligé de lui reconnaître. Ce n'est pas la même sagesse que celle de Bill, mais il n’empêche que ce l'est quand même. L'un sait où il doit s’arrêter et le fait. C'est la stabilité, c'est la modération, c'est la prudence. L'autre le sait aussi et c'est volontairement qu'il fait le choix de le franchir. L'exploit n'existe que si cette frontière est franchit. C'est la beauté d'Aypierre et c'est ce qui l'a fait avancé et allé bien plus loin que Bill. Il brille de mille splendeurs à l'apogée de sa puissance mais la gloire à outrance, le trop de puissance et de jouissance mènent à l’anéantissement. Le feu se consume et meurt de trop rayonner. Aypierre était éblouissant, mais comme la flamme qu'il était, sa propre lumière cause sa chute. Toute fulgurance meurt de trop avoir chatoyer. C'est le résultat de l'excès comme l'est toute grandeur. Crois tu qu'Achille aurait été la grand héros qu'il est resté dans la mythologie, s'il n'était pas mort durant la guerre de Troie ? Vivre plus ardemment que tout, et mourir de s'être consumé dans son trop plein de vie.
Bill et Aypierre... Ils étaient complémentaires, et c'est justement pour cela que je ne voulais pas qu'ils se retrouvent. La sagesse n'est pas d'être prudent ou d'être courageux. La sagesse est de savoir quand prendre des risques, quel risques prendre, savoir ce que l'on mets en péril pour ce que l'on veux gagner, la sagesse c'est de connaître ses limites, mais aussi de savoir les dépasser. La sagesse n'est pas de rester immobile par prudence, il faut savoir prendre des risques et faire ses paris. La sagesse veut dire agir. Choisir ses combats. Aypierre était tout aussi proche de cette sagesse que Bill, d'une autre façon.
Mais à trop bien réussir, à trop être couronné de succès, à trop bien connaître ses capacités, à trop en connaître les limites pour jouer avec elle, Aypierre fut trop confiant en lui même. - Tu trouves que je me contredis dans le portait que je fais de lui. Oui d'un coté je lui reproche son orgueil, son goût du risque, sa volonté de tout surpassé, d'être dans ce stupide absolu. Mais je ne peux que reconnaître ses victoires. Oui, je le blâme et l'admire à la fois. Avec Bill, ils sont le principe même de la sagesse : celle ci n'existe pas. Elle est ne peut pas exister. Choisir ses combats, c'est si facile à dire. L'on réfléchit rationnellement, l'on pèse le pour et le contre, l'on voit toute la logique, mais il faut bien faire le choix à la fin, et celui ci ne peut pas être entrepris sans une part d'arbitraire relevant de la singularité de la personnalité de chacun. Par delà toutes logiques, les valeurs, la manière de pensée et de concevoir le monde de celui qui fait le choix, sont indispensables. On ne peut pas tous résumé par des calcules car l'on ne peut pas tous calculer. C'est l'homme qui choisit, toujours. Ainsi qualité et défaut ne font plus qu'un. L'un est compris dans l'autre. La différence entre téméraire et courageux n'est pas une différence d’ampleur, c'est une différence de point de vue. L'orgueil dans tous ce qu'il a de négatif est ce qui pousse vers l'avant et la victoire. Aypierre était aussi déraisonnable qu'il est sage. Mais cela n'a plus d'importance. Il était. Il n'est plus.

***

Pour en revenir à moi, je me retrouvais coincé dans ce bunker.Comment pouvais tu croire que le bunker n'était destiné qu'à nous protéger ! Il ne nous rester moins d'une semaine avant la mort. S'il avait réellement s'agit de combattre la sorcière, nous serions tout de suite partie à sa poursuite, nous n'aurions pas perdu notre temps à construire ce truc. Et puis, dans son principe même, il nous signifiait son objectif. Je m'expliques : on ne pouvait pas entrer sans en avoir reçu l'autorisation de l’intérieur. Je pouvais donc sortir, mais pourquoi faire ? Si je voulais le faire, il fallait que je prévienne et que je me justifie au près de Croustinette et d'Aypierre pour qu'ils m'ouvrent à mon retour. Là trouver une excuse devenait très difficile et problématique... Enfin, ils savaient toujours où j'étais et pouvait tous aussi bien décider de m’accompagner ou m'interdire de partir, si l'excuse que j'aurais trouvé n'était pas suffisante. Tu parles d'une liberté.
Si je sortais sans les avertir, je ne pouvais plus rentrer. Ou du moins il faudrait justifié mon absence et le fait que je ne leur en ai pas parler, ce qui serait totalement impossible... Et si je ne revenais pas, je lui donnais la preuve qu'il attendait. Pourquoi être partis d'un endroit où j'étais en sécurité, si ce n'est parce que j'étais de l'autre camps. Si je sortais sans les avertir, c'était me dénoncer moi même. Bref, je ne pouvais plus faire quoi que ce soit. Aypierre était au courant de tous me de mes faits et actes, et même lors que la construction du bunker, il trouva un moyen de m’enchaîner encore plus. Il ne me laissa pas me promener seul dans les grottes. Non, Aypierre me mis à l'organisation interne du bunker. Il disait que le combat que nous aurions à mener contre la mort serait très mentale, qu'il nous fallait donc un « beau cadre de vie » pour ne pas déprimer. Psychologiquement il avait raison, mais ce n'était pas son idée principale... Donnant comme prétexte mes tallent de constructeur, je fut chargé de la construction de ce beau cadre de vie... Pendant ce temps que faisait il, lui ? Et bien la redstonne tout autour, tient donc ! Il pouvait me surveiller tout à son aise tant que le bunker n'était pas fini et une fois fini, j'étais coincé à l’intérieur. Quelle joie pour moi… … …

Cette période fut si lourde, si difficiles, si éprouvante ! Ce fut bien la pire de tous ce que je vécu durant la CHM. Je me rendis compte de ce qui ce refermait sur moi. C'était la main de mon pire ennemi qui me prenait à la gorge et qui s’appéter à me rompre le coup.
Alors commença un jeu de traque entre Aypierre et moi. J'avais un seul avantage à être bloqué avec lui. Il était, tout comme moi, forcé de jouer le rôle qu'il s'était fixé. Nous devions nous parler sur un ton de relative confiance réciproque, puisque nous étions tous les deux alliers contre la sorcière. Je ne saurais être plus ironique. Mais en tous cas, cela m'accordait le droit de le questionner. Il était forcé de répondre. Bien sûr, il faisait de même, il tentait de m’arracher les informations dont il avait besoin, mais lui ne pouvait pas me demander ouvertement « alors, ils sont où les commandes blocs ? » ou encore « au fait, tu m'expliques pourquoi tu as lancé la CHM ? »... Reconnaît que cela aurait été un peu compliqué. Mais moi je pouvais lui demander directement ce qui me posait problème. « et donc Aypierre, elle était où ta base, finalement ? Où est ce que tu te cachais ? » Cela se casse bien mieux dans une conversation...

Nous guettions les réactions de l'autre nous tentions de dérober à l'autre, l'information que nous recherchions. Dans ce jeu, nous étions tous les deux le chat et la souris, car tous les deux nous voulions savoir quelque chose. Aypierre cherchait les commandes blocs. Je cherche à savoir comment arrivait il à sortir de leur pouvoir. - oui enfin tous les deux, peut être que nous étions trois à jouer, mais je te l'ai dis. Je ne veux pas croire que Croustinette me mentais comme Aypierre se jouait de moi. Je ne veux pas croire qu'elle ai participé à ce jeu. Elle doit rester dans ma mémoire la figure blanche de toute dissimulation et préméditation. Elle était pure, je ne veux pas la soupçonner d'être autrement... - Non, ne me parle pas d'October.

J’appris donc que l'on pouvait franchir la bedrock. Mon sang ne fit qu'un tour. Rends toi compte de ce qu'il venait d'être dis. Passer la bedrock, donc pourquoi pas la détruire, après tous ! Il n'y avait plus qu'une seule chose dans ma tête : les commandes bloc. Tout mon esprit était tourné vers eux et j'oubliais totalement le fils de la conversation. J'étais ailleurs et je ne me rendis même pas compte de son regard était posé sur moi. C'était un beau menteur. Rien n'avait changé dans le ton de sa voix. Le même brouhaha passait à mes oreilles. Un simple changement de ton et je serais revenu au présent, je me serait alors caché de se regard inquisiteur. Mais non, et je lui offrit l'information qu'il cherchait. S'il ne laissa rien paraître, il n'en reste pas moins qu'il avait très bien remarqué mon silence. Il comprit très bien que j'avais un problème avec la bedrock. Il comprit où était caché les commandes blocs, comme Frigiel le fit. Alors ce soir là, alors cette nuit là, il décida de rester éveillé... « Travailler sur un nouveau type de défense » c'est cela Aypierre, c'est cela. Comme si on allait te croire... Une beau menteur, oui, un beau menteur. Stop, réfléchissons un instant ! Pourquoi la renforcé alors qu'il en avait déjà construit une si complète ! Il n'aurait jamais entrepris une telle futilité alors que le temps lui était compté. Non, cette nuit blanche qu'il avait prévu de faire était la réponse à quelque chose d'autre. Aypierre avait une peur : que je partes, que je tentes de m'échapper. C'est exactement ce que j'aurais fait si la rage ne m'avait pas donné une énergie qui n'étais pas mienne.
Te souviens tu de ce soir là ? Croustinette assise devant lui. Les cheveux ruisselant sur ses épaule nue, le tissus se fendant sur le long de sa jambe, ses lèvres entre ouverte, elle se penchait vers lui.. Je n'ai plus été que tempête ce soir là. Il fallait que je le tue. J'avais peur. J'étais déchirer. Je ne pouvais pas le combattre. Je me souvenais d'October. Ce soir terrible ou croustinette l'embrassa. Je me sentis trahit. J'ai cru en Croustinette, comme j'ai cru en October. La colère prit alors le dessus. Après avoir comprit la trahison de la première, je ne pouvais supporter voire le seconde m'échapper.

Ce fut cette nuit là qu'il fit une grave erreur. Une erreur impardonnable. Il aurait du faire appelle à Croustinette. Il aurait dû tout lui dire. Il aurait dû lui expliquer depuis le début. La situation n'était pas la même que lorsque nous nous étions rencontré. Il avait gagné sa confiance. Elle se serait hérissé à l'idée que je sois le maître du jeu, mais Aypierre en formulant bien les choses pouvait lui faire accepter qu'il fallait me surveiller cette nuit là pour aller vérifier à l'aube, si les commandes blocks étaient bien sous la bedrock et s'ils portaient bien mon nom. Il aurait très bien pu lui faire accepter cela. -
JE NE SAIS PAS ! JE NE VEUX PAS EN PARLER ! … … … … Oui. Non. Peut être. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir. Je ne veux pas savoir ! J'ai trop peur de la réponse. Oui, il est possible que Croustinette n'ai pas repoussé Aypierre s'il m'avait accusé ce soir là, pour la même raison qu'il est possible qu'elle ne l'ai repoussé s'il avait avoué ses doutes dès le premier soir de notre rencontre. Il est possible que Croustinette ait su bien avant les autres. Bien avant... Il est possible qu'October lui ai dis... Pourquoi October s'est elle acharnée à me faire survivre alors que j'étais l'origine de tous ses malheurs ? Pourquoi était elle prête à se sacrifier pour moi alors que c'était à cause de ma prétendu erreur qu'elle allait mourir ? Par bonté d'âmes ? J'aimerais le croire encore, comme je l'ai cru. Mais il n'est pas possible de s'aveugler au delà d'un certain point. October savait. October avait comprit depuis le début de la CHM. Comme Bill et Aypierre, elle était intelligente. Elle avait juste un avantage par rapport à eux. Elle me connaissait mieux qu'eux. Elle faisait partie de mes plus proches amies, et elle n'eut à souffrir ni l'abandon qu'endura Bill, ni l’illusion des émeraudes qui vola le temps d'Aypierre.
Elle comprit qui j'étais, elle comprit pourquoi j'avais fait cela. Elle seule pouvait le comprendre. Elle seule était suffisamment proche de moi pour cela. Mais elle ne savait pas comment la CHM fonctionnait. Elle ne connaissait pas les commandes blocs. Elle se retrouva fasse au même problème que Bill, elle ne savait pas quoi chercher et où chercher. Alors elle fit le choix d'arrêter la CHM en jouant sur les raisons qui me l'avait fait commencer. Elle essaya de me montrer « mon erreur » et que je renonça au projet qu'elle avait engendré. Elle me manipula. Elle voulait que j'y mette fin moi même. Ne sachant comment les détruire elle même, elle se dit qu'il serait plus facile de jouer sur moi pour que ce soit MOI qui les détruise. Elle voulu réveillé ma sympathie. Elle voulu me rendre espoir. Elle voulu me montrer que j'avais eut tord. Il était encore possible de faire marche arrière, je pouvais tout annuler. Il suffisait que je le veuille. Elle fit tous pour cela. En m’accueillant dans sa team, elle prétendait me donner une preuve que l'Homme n'était pas qu'égoïsme, qu'il n'y avait donc plus de raison que je laisse se produire l’œuvre de destruction que j'avais enclenchée...
October fit tout pour me sauver, non pas dans le but de me sauver, mais dans le but de sauver tous les autres. Elle tuais certes, elle était bien obligé pour me protéger, mais elle ne tuais pas pour moi, elle tuais pour faire de moi son outil, pour que j’arrête la CHM. Elle tuais pour sauver. Te souviens tu de ce que je te disais ? J'étais, au début, à un cheveux de le faire : je l'aurais fait s'il n'y avait pas eut l'abandon de Bill... Mais qui à parler de générosité ? Tous cela n'était pas de la bonté d'âme. Ce n'en était que les simulacres, les apparences. Son sacrifice n'était que manipulation ! Comme le fut peut être celui de Croustinette. Peut être suivit elle la même stratégie qu'October, peut être que sa gentillesse n'était que mimé à des fins utilitaires. Alors oui, elle se serait tout de suite rangé derrière Aypierre s'il lui avait demandé son aide. Mais je refuse de croire en son mensonge. Pas le sien, celui d'October oui, pas le sien.


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M.S.
Petit Sadique
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Jeu 1 Juin - 19:43
M.S.
en tous cas de ce silence, celui d'Aypierre, celui de Croustinette, il y eut un grand gagnant, Moi. Je me serrais fait littéralement écrasé si tous les deux avait agit de paire...
Je ne crois pas qu'Aypierre ne se soit jamais posé cette question que je me pose actuellement. Est ce qu'elle savait ? Au bunker, il l'a encouragé à se tourner vers moi, à voir en moi l'homme que je suis et non pas le « Petit Zelvac » comme tous le monde me considérait. Comme quoi Aypierre avait déjà comprit ce qui m'a motivé dans le projet de cette cité, il l'a dis par un biais détourné à Croustinette, et l'a insister à adopter le comportement d'October. Il avait bien vu en elle une arme forte contre moi. Je l'aimais. Elle pouvait m'influencer facilement, et c'était ce qu'il voulait. Elle était, pour lui, un moyen de me domestiquer. Mais il ne lui a pas dit en face qu'il fallait me manipuler, me donner une illusion de « bonté », il l'a fait de travers, comme s'il ne savait pas encore trop quoi pensée d'elle et de son silence, alors il s'est servis d'elle comme l'on se sert d'un objet. Elle avait un pouvoir sur moi. C'était certain. Il a voulu exploité ce pouvoir. Mais il n'a cependant pas fait le pas d'être franc avec elle. La manipuler était tous aussi efficace, alors pourquoi lui en dire plus et prendre le risque qu'elle se révolta ?

Il n'en reste pas moins qu'il ne lui as pas demandé son aide, cette nuit là... Shorty lui avait pourtant bien dis ; il ne pouvait pas continuer seul. Mais on n'est jamais mieux servi que part soit même... Un contrôle totale veux dire infaillibilité. Aypierre voulait tout contrôler. Tout faire seul pour tout contrôler. Nous avons déjà parler d'Aypierre et de ses défauts... Il se rendit pas compte de sa propre fatigue. Aypierre est un homme d'action, il veut mener les chose toujours plus loin. Il veut faire. Seulement le repos n'est pas une perte de temps, là se trouvait son erreur, c'est une nécessité de la condition humaine. Aypierre aurait voulu être au dessus de cette condition et trouver en lui la force lui permettant de l'éviter. Il faut dire que le repos n'était pour lui par source de réconfort. Je l'ai entendu raconter ses cauchemars à Croustinette. Enfin finir complètement le bunker, bien que cela ne soit pas du tous nécessaire, lui faisait plaisir. C'était son coté, toujours plus, toujours plus loin.
- Tu n'as pas le droit de m'accuser de cela ! Je ne mens pas ! - Une demi-vérité ! Une demi-vérité ! Pas une vérité erronée, pas un mensonge. - Oui, je présente tous de mon point de vue, et alors ? Qui le défendra si ce n'est moi même ? Il n'y a de toute manière pas de vérité vrai, il y a juste la manière que l'on a les différentes aspects de la réalité. Elle même n'existe pas. Tous n'est qu'histoire de point de vue. Ainsi donc le mien est aussi juste que celui de qui que se soit d'autre. - biaisé ? oui, il est biaisé, et alors ? Il l'est tous aussi que n'importe quel autre. Il n'y a pas de vérité je te dis ! - D'accord, Aypierre n'aurait jamais pris un si grand risque par vanité. Oui j'exagère ses défauts, mais il n'en reste pas moins que je ne fais que rendre visible quelque chose de réelle. Je ne l'invente pas. - … Bien en effet, cette nuit là Aypierre n'est pas resté éveillé pour finir le bunker. Aypierre resta éveillé pour me surveillé.
Il était là, devant ma chambre comme le geôlier attendant devant la cellule du prisonnier qui à l'aube sera pendu. J'avais comprit qu'il savait. Il avait comprit où se trouvait les commandes block. Le lendemain, il irait sous la bedrock et dévoilerait au monde ma « bassesse ». Il ne me rester qu'à le tuer ou à fuir. Je ne pouvais pas le combattre. Il fallait donc arrivé aux commandes blocs avant lui. Mais il était là, je ne pouvais pas m'échapper. Il me tenait. Jamais plus que cette nuit là je ne sentis le poids de cette prison d’obsidienne peser sur moi. Jamais je ne sentis tant son regard passé au travers des mures et me prendre à la gorge.
Mais Aypierre fit une erreur et cette fois tu ne peux pas me contredire. Aypierre aurait du demander l'aide de Croustinette. Le sommeil s’imposa de lui même. C'est humain. C'est tous. Voilà ce qu'Aypierre ne sut pas accepter, c'est d'être humain. Mais je suis injuste, tu vas encore m'accuser de reconstitué la vérité à mon avantage. Aypierre ne s’endormit pas. A quelques minutes près, je crois qu'il se serait lever pour aller chercher Croustinette pour qu'elle prenne un tour de garde pendant qu'il dormait. Il était réveillé quand je l'ai frappé derrière la nuque, mais il était plongé dans ses pensées. Les yeux fixant sans le voir la flamme de la bougie. Légèrement hypnotisé. L'esprit engourdi de sommeil et flottant dans un espaces sans temps. Ses pensées vagabondant bien loin de la réalité. Surement revoyait il le désert dans le jaune de la flamme. Encore et toujours le cris de Bill le hantait. Il était arrivé trop tard quand il m'entendit. Je le frappais alors qu'il commençait à se retourner. J’abattais déjà mon bras. Il tomba contre la table. Le sang commençait déjà à couler. Ce fut tous.
Il devait penser que je ne l'attaquerais pas. Il avait raison de le penser. Je n'aurais jamais osé le faire. Aypierre... Non je n'en aurais pas eut le courage. Je n'aurais pas pu. Mais je n'étais pas moi même à ce moment. Mes pensées étaient confuses, je n'arrivais plus à penser. On ne voit plus le danger quand l'on ne peut plus penser. J'agissais par instinct. J'agissais comme une bête. J'étais cette nuit là le chien fou de terreur qui fini par mordre son maître. La panique avait remplacé toute forme raison dans ma pauvre tête. J'étais l'animal prix au piège, qui voyant sa mort se dresser devant lui, tente tout au hasard. C'est le hasard qui me sauva ce soir là. Ce n'est pas moi qui ai réussit à assommé Aypierre. J'aimerais m'accorder cet gloire, mais non, je n'ai fait que profiter de la chance la plus aléatoire et de sa faiblesse momentanée.
Ce qui me donna le courage de le faire, ce fut mon cœur qui me le donna. La trahison, l'amour blessé, le désespoir donnent tous ensemble un pouvoir incroyable. Je venais de voir Croustinette s'offrir à mon ennemi ce soir là. Croustinette qui portait tant d'espoir, Croustinette. Je l'aimait ! JE L'AIMAIS ! Comment a t'elle pu ! Elle allait l'embrasser. Elle le voulait. Je n'ai pas pu dormir ce soir là. Dans le noir, je l'imaginait, elle, elle au contacte de qui je frémissais. Je la voyais en pensée, serrant sa couverture comme si cela avait été son corps, à lui ; courbant la taille ; se cambrant dans son rêve sous le plaisir que, dans sa déception, elle était forcé de vivre solitairement. Seule, dans son lit, seule à regretter qu'il ne soit pas là avec elle, m'oubliant totalement, moi. La couverture la recouvrant de caresse, elle soupirait du regret d'autres caresses dont le songe la ferait gémir de volupté. Son rêve remontait jusqu'à moi et me contaminait l'âme. Je voyais se dénuder ses désirs. Ma tête s'emplissait de ces images. Aypierre faisant trembler son beau corps entre ses bras, son beau corps que je n'ai jamais pu connaître. Elle, brûlante de sensualité sous ses baisés, jubilant d'un plaisir de possession dont j'aurais du être l'auteur, pas lui. Elle, prise d'une fougue nouvelle, libérée de la conscience pour ne connaître que l'ivresse de l'amour. Son envie, son cœur, son feu ne m'était pas adressé. Ce n'était pas mon corps qu'elle serrait contre le sien en rêve. Ce n'était pas pour moi qu'elle se consumait. Et pourtant, j'aurais tant voulu. Elle n'aurait pas été seule, comme elle l'était cette nuit là. - Merci. Je sais. Ce n'était pas la peine de me rappeler qu'il ne s'est rien passer de cela et que ce ne sont que mes fantasmes. Je le sais.

Mon sang me battait aux tempes. Voilà ce qui me donna la rage dont ma raison était plein quand j'ai osé. Voilà ce qui me donna la force. Voilà ce qui me fit prendre ce risque énorme et finalement, qui ne fut pas si mauvais pour moi. C'est la jouissance que je lui prêtait. - Qu'importe que cela ne se soit jamais passé, qu'importe qu'Aypierre se soit refusé, qu'importe que Croustinette ne l'ai jamais aimé comme je me le représente, qu'importe que son amour n'ai jamais été que pureté platonicienne, sans jamais toucher au corps, dans la simple cohésion de l'esprit. Je n'ai peut être fait que fantasmé tous cela comme tu le dis. Il n'y a rien eut, il n'y avait rien. Mais cela ne change pas que ces images dont ma tête était pleine ce soir là, se sont gravée douloureusement en moi, creusant une plaie dont la cicatrice restera à jamais et dont la douleur me fit nourrir un haine folle envers Aypierre, haine dont je ne suis pas revenue ; je n'en reviendrais pas.
A cela s'était ajouté aussi la trahison envers October que je croyais aussi sincère. Ma rage était aussi immense que ma ferveur envers celle dont j'avais cru à l'amitié. Ce fut elle qui me fit hésiter à tuer Croustinette cette nuit là aussi. Et enfin, mon amour propre blesser...

Je tentais de camoufler mon acte en prétendant un accident. J'aurais pu tuer Aypierre. Je ne l'ai pas fait. Pourquoi ? Encore par déraison. Par amour, je ne voulais pas que Croustinette puisse croire que j'étais le coupable de ce crime. C'est stupide. Oui, mais n'ais je pas depuis le début jusqu'à la fin était toujours stupide en ce qui la concernait.
Même stratégie que pour Bill. Cette nuit là, j’hésitais à tuer Croustinette également. Tant qu'elle vivrait, elle serait un poids pour moi. Aypierre l'avait utilisé comme les menottes qui me retenait pied et poing lier. Fuir le bunker n’était pas possible tant qu'elle y été. Faire une action aussi illogique n'aurait été me désigné moi même. Croustinette ne voulait que mon bien, elle ne me quitterait jamais. Il fallait donc que je la tue. Mais je n'arrivais pas à le faire. Pas cette nuit là. Pas encore... Je l'aimais. Je l'aime encore. Mais j'ai sus faire mes sacrifices... j'hésitais longtemps, dans les ténèbres de sa chambre, le couteau à la main. Je n'ai pas réussit à frapper, et j'aurais du le faire. Ce fut elle qui sauva Aypierre.
Et nous arrivons à sa seconde erreur. Il ne m'accusa pas. Il créa lui même un problème dans la redstone pour tenter de détourner les soupçons de Croustinette. Pourtant il savait pertinemment que j'avais tenté de le tuer, et après la scène de la veille, il avait reçu la preuve de la confiance de Croustinette. Il aurait du m'accuser à ce moment là. Il ne le fit pas. Il y cependant une explication a son geste.
Aypierre avait tué huit personnes ! Rien ne pouvait l'excuser. RIEN. Il se savait coupable. Il l'était. Il savait aussi pertinemment que dans sa morale l'on ne peut racheter une vie. La culpabilité l'écrasait. Plus personne ne devait mourir. Plus personne, pas même moi le maître du jeu. Te souviens tu de ce qu'il a dit devant la tombe de Bill ? « le sang ne peux pas racheter le sang, supprimer l'assassin ne fait pas revenir la victime. Tu ne voudrais pas que je me salisse plus que je l'ai fait jusqu'à présent, mais un mort de plus ou de moins dans mon cas ne fait guère de différence. Qui suis -je pour me croire en droit d'être ton justicier ? J'ai fait tant de Mal. » Ne pas vouloir se venger fut la première marque de cette transformation, empêcher toutes nouvelles morts en fut la conclusion. Aypierre ne voulait plus se plier aux principes de réalité. Il ne voulait plus accepter qu'aucun d'entre nous perdent la vie même si cela devait l’amener à la victoire. Il aurait du savoir abandonné ses principes. Il aurait du tuer Skillnez pour sauver les autres. Il aurait du m'accuser pour mettre fin à la CHM. J'en serais mort. Une prétendue justice aurait été rendue et pour Aypierre j'aurais été le dernier de ses meurtres. Il ne me dénonça pas. Il voulu me sauver moi aussi. Sauver une vie ne rachète pas celle qu'il avait prise, mais au moins lui permettrais de mieux supporter sa culpabilité. Il y a derrière toute générosité un motif égoïste. Personne n'est bon pour l'être, ce n'est qu'un moyen de retrouver une paix interne, un confort acheté par une vertu passagère pour une âme qui a quelques choses à se reprocher. Ce n'était pour aucun de nous qu'il fit tant, c'était pour lui même. Il eut tord. Bien sûr qu'il aurait du me dénoncer comme il aurait du tuer Skillnez, quel que devait être sa culpabilité dans le meurtre de Playfan. Aypierre a ce moment n'avait pas le droit mourir. Il n'avait pas le droit de se mettre en danger. Sa mort amena avec elle la perte de bien plus participant que s'il nous avait abandonné tous les deux. Tuer ceux qui lui faisait obstacle pour sauver les autres, c'est le principe de réalité et c'est ce qu'il aurait du faire, qu'il y ai eut des innocents parmit les victimes, ou pas, et c'est ce qu'il se refusa à faire.
Après peut être ne se sentait il pas le droit de m'accuser. S'étant lui même égaré au début de la CHM, ce qui l'avait presque mené à se perdre dans le sang qu'il faisait couler, il ne pouvait me reprocher d'avoir dévier de la morale poussiéreuse du « tu ne tueras point ». Mais la CHM n'était pas le résultat d'un égarement ou d'une écart par rapport au « droit » chemin, c'est une preuve de liberté. C'est ma révolte contre un ordre étouffant de sa propre puanteur. La moral n'est qu'un embrigadement que les détenteur du pouvoir font peser sur notre esprit. Le bien et le mal n'existe que selon l'utilité qu'ils en ont. Ils nous empêche de penser pour conserver leur ignoble privilège, mais la grande révolution de la pensée aura lieu. Le « droit » chemin de la moral s'effondra sous ses règles et leur monde d'asservissement explosera en feu et en sang. Tous brûlera. Tous mourra. Se sera la grande apocalypse qu'ils nous font craindre. Mais qu'elle vienne enfin ! Le bois de cette société est pourris, réduisons le en cendre pour qu'enfin une nouvelle pousse puisse germer. Une pousse qui grandira verte et forte. Un monde propre des péchés de l'autre. Un monde lavé par le feu où l’amitié trouvera une réalité qu'elle n'a jamais eut, où la confiance pourra être certaine, où le bonheur sera vécu autrement que dans l’ignorance.

***

Si Aypierre ne dit rien à Croustinette, il savait cependant qu'il jouait avec le feu en descendant dans les grottes. Il savait qu'il pouvait mourir et que s'il mourrait, il emportait bien des choses avec lui. Il garda le silence sur mon nom. Il pouvait se le permettre. L'on pouvait remonter à moi autrement que par lui. Les carnets de Bill était là. Frigiel en profita et trouva. Aypierre n'était pas indispensable. Cela lui laissa la liberté de ne rien dire. Ce n'était pas le cas pour une information qu'il était le seul à détenir. Il ne pouvait pas partir en la taisant. Shorty était mort, plus personne ne savait manier la redstone aussi bien que lui, plus personne ne savait comment casser la bedrock. S'il mourrait sans l'avoir dit à personne, les commandes blocs serait à jamais inaccessible. Il trouva un moyen habile de l'expliquer à Croustinette. C'était une sécurité. Et regarde maintenant Frigiel... Même mort, Aypierre, par le souvenir qu'il a laissé, est encore de la partie . Comme Bill. Les tuer ne suffit pas à les éliminer. Ils sont toujours là par leur savoir. La connaissance ne peut jamais être éliminée
Sur le moment Croustinette ne comprit pas l'importance de ce que lui donnait Aypierre, ce fut que bien plus part, que sous terre, dans les ténèbres, qu' elle le devina. Ce fut là également qu'elle comprit ma culpabilité, je pense. Son monde s'effondra tous un coup. Elle se retrouvait trahit par celui en qui elle avait eut le plus confiance, moi, et on lui imputait de détenir à elle seule tout le sort de la CHM. Le poids du savoir d'Aypierre était retombé sur ces épaules. Elle eut peur de la grande responsabilité qui lui incombé. Ensemble cela faisait trop d'un coup. Alors comme quelqu'un sur le point de chavirer, elle se raccrocha à ce quelle pu. Ce fut Aypierre. Elle le chercha contre la douleur, contre le désespoir, contre tous ce qui se brisait en elle. Peut être avait elle fini par m'aimer... Elle transposa toute la tendresse qu'elle m'avait accordé en la figure d'Aypierre comme elle mit toute l'énergie qu'elle avait dépensé à ma protection, à sa rechercher. Quand elle rencontra Potaro, elle était épuisée. Elle était transi de froid. Elle avait échappé plusieurs fois à la mort. Elle n'y échappa cette fois ci. Mais elle transmit pourtant l'information. Le désastre de son âme était si complet qu'elle le fit presque inconsciemment. Elle n'en pouvait plus. La planche à la quelle elle se raccrochait venait de craqué. Aypierre était mort. Elle sombrait. Potaro, elle, ne comprit jamais la valeur de l’information dont le hasard l'avait fait porteuse ; et cependant, de manière assez étrange, elle arriva jusqu'à Frigiel qui exécuta le vœux d'Aypierre. Il détruisit les commandes blocks.

***

Pour en revenir à Aypierre, au lendemain de cette nuit dans le feu, il prétexta devoir chercher des ressources pour descendre chercher dans les grottes, seul avec moi. Des ressources... Croustinette comprit très bien qu'il allait dans les grottes pour une autre raison. Laquelle ? Elle ne le savait pas, et elle lui en voulu beaucoup de ne pas avoir été plus explicite. Mais Aypierre ne pouvait pas lui répondre. Il n'allait pas dire devant moi qu'il descendait pour détruire les commandes block... Pourquoi m’amenait il avec lui ? Pour poser un dernier teste, et pour que je ne lui échappa pas. Il sentait ma panique. Il savait que s'il me laissait seul au bunker, je partirais immédiatement, sans plus me soucier de Croustinette, et il serait alors relativement difficile de me retrouver. J'étais démasqué de toute manière. Je voulais fuir, il me manquait juste un occasion pour échapper à sa garde. Il ne voulais pas me la fournir. - Il aurait pu partir tous seul dans les grottes et me laisser avec Croustinette ? Pas vraiment. Tout d'abord parce que Croustinette ne l'aurait jamais laissé partir seul. Il se faisait un peu avoir à son propre piège. Ensuite, il avait bien sentit que j'étais dans telle état de panique que j'aurais très bien pu la tuer pour m’enfuir. En la prenant par surprise, elle n'était pas prête à se défendre contre moi, que ce soit physiquement ou moralement. Elle aurait perdu. Il y a aussi que, tu finis par connaître Aypierre, de ses plans, il veut tout faire lui même. C'est le meilleur moyen pour tous contrôler. Il n'allait pas laissé ma garde à autrui à un moment aussi crucial. C'était à mille lieux de sa pensée. Enfin oui, il avait un dernier teste à me faire passer. Il voulait voir s'il était encore possible de me sauver.
Il avait comprit bien plus que ce dont je me doutais. Il s'offrit à moi. Se mettant volontairement dans une position de faiblesse ostentatoire, tandis qu'il minait les ressources. Si j'avais été un peu moins aveugle, j'aurais bien vu qu'il faisait cela pour m’inciter à agir. Il me mimait une occasion unique de le tuer. Oh, à présent je suis sûre que ce n'était que des apparences, qu'il était en réalité près à sa battre et qu'il ne m'aurait jamais laisser le tuer. Mais il faisait semblant que ce soit le cas pour que j'agisse, pour que je tenta de le tuer, et ce fut ce que je fit en effet.
J'ai lever le poignard au dessus de lui. Je l'ai lâché. S'il n'avait tenu qu'à moi, je l'aurais tuer immédiatement, je n'aurait pas hésité. Il fallait se débarrasser d'Aypierre le plus tôt possible. Mais il devint claire pour moi qu'Aypierre n'aurait jamais été si imprudent, qu'il s'offrait trop à ma lame. Justement c'était une trop bonne occasion pour moi, c'était TROP bien pour être vrai. Je comprit qu'Aypierre se jouait de moi, qu'il attendait que je tente de le frapper, que j'étais sur le point de faire exactement ce qu'il voulait. Il me manipulais, il ne fallait pas marcher dans son plan. Ce teste qu'il me faisait passé était la dernière étape avant la chute de la CHM. Si je frappais, il m'aurait condamner. Si je frappais, il aurait renoncé à m'épargner.
En entendant le bruit de la lame, il s'est retourné, m'a prit dans ses bras et m'a serrer contre lui. Il était d'un douceur... comme un père rassurant son fils. Je venais de la convaincre qu'il y avait encore quelque chose en moi à sauver. C'était maintenant qui tenait l'avantage du mensonge. Aypierre avait tenté de savoir ce qu'il allait faire de moi après la CHM. Il ne tenait qu'à lui de cacher que j'étais le maître du jeu. Il pouvait le dissimuler, et c'est ce qu'il aurait fait s'il avait pu finir la CHM. Dans ces bras calmement, il m'expliqua ce qu'il comptait faire « Ne t’inquiète pas. C'est fini. Rien ne s’est passé. Tout va bien. C'est fini. Tu n'es pas méchant Zelvac. On va rentrer à la base, on retrouvera Croustinette et on ne lui dira rien. » Aypierre me proposait de tout cacher, de ne rien dire et de mettre fin à la CHM. Il essayait de réveillé en moi ce qu'October avait également tenter. Mais si je me suis laisser avoir au mensonge d'October, je ne me suis pas laisser avoir pas celui d'Aypierre.
En me prenant par les sentiments ils ont voulu que j'arrête la CHM de moi même. Aypierre pouvait le faire, mais ils ont voulu que ce soit moi qui le fasse.Comme October, il voulait que j'arrête de moi même la CHM, mais pour des raisons différentes des siennes. Elle voulait que je l’arrête moi même car elle ne pouvait pas faire autrement. Elle ne savait pas comment chercher les commandes blocks, elle n'était pas assez forte en redstonne pour se douter que l'on pouvait passer la Bedrocks et peut être elle ignorait jusqu'à leur existence. Elle n'avait aucun autre choix. Aypierre lui au contraire avait tout. Il savait où était les commandes block, il savait comment y accéder. Il n'avait donc pas besoin de moi, et pourtant il voulait que ce soit moi, le maître du jeu, qui arrête la CHM. Sauver toute les vies, toute, y comprit la mienne. Me déclarer ouvertement coupable était me tuer. En me faisant clôturait moi même la CHM, il préparait mon sauvetage. Cela revenait à confesser mes erreurs, à regretter mes actes. Peut être si je l'avais fait, aurait il menti au monde entier, il m'aurait protégé des accusations, il m'aurait innocenté. Il voulait me sauver.
C'est d'ailleurs sûrement ce qu'aurait voulu faire Croustinette si elle avait su. Pourquoi n'aurait elle jamais rien dit à Aypierre si elle savait ? Elle pensait, je crois, que si elle me dénoncé, Aypierre ne tairait pas ma culpabilité. Il me montrerais coupable, il me traînerais jusqu'au châtiment « légitime » de « la justice » ; ainsi donc en lui disant, elle croyais sûrement qu'elle me tuerait. Elle voulais me sauver. Elle ne pouvait donc pas lui dire... Mais je continue à croire qu'elle ne savait rien.
En tous cas de ce silence, celui d'Aypierre, celui de Croustinette, il y eut un grand gagnant, Moi. Je me serrais fait littéralement écrasé si tous les deux avait agit de paire...

***

A l'instant où il me prit dans ses bras, ce fut à mon tour de la manipuler. Je ne me fit pas avoir par sa douceur. Je prétendis à regretter, et il y cru. Sur le retour nous passâmes devant cet escalier qui s'enfonçait dans le cœur de la terre, cet escalier qu'avait construit Skillnez pour piquer la curiosité d'Aypierre. A l'époque, je ne savais pas ce que c'était. Je n'avais pas envie d'y aller, j'avais peur, j'étais pris au dépourvu. J'avais déjà Aypierre sur le dos. Ma situation était déjà suffisamment incertaine, je n'allais pas plonger encore plus dans l'inconnu.
Tandis que je le suppliais de ne pas y aller, lui, en eut de plus en plus envie. Il est possible qu'il comprit que je n'en était pas à l'origine, et cela le stimula. Aypierre est comme cela, il aime tenter le Diable une fois qu'il a gagner. Après avoir réussit le défit de la course aux émeraudes, il était passé à celui que je représentais en tant que maître du jeu. Il venait de finir avec brio ce dernier, le tunnel lui en proposait un nouveau. Mais si ce trait de caractère aida, ce ne fut pas ce qui le décida à descendre. Il est aussi très possible qu'il cru que je cachais quelque chose. Il voulu s'assurer de ce que c'était. Je n'avais pas son entière confiance, loin de là. Cela justifiais ma grande résistance et mes supplications à ne pas y aller. Il descendit peut être parce que je lui disais de ne pas descendre. Je ne sais pas, il faudrait le poser la question. Ce qui n'est plus trop possible, malheureusement, on sait ce qui l'attendait au bout du tunnel.
Il y eut le piège de Skillnez ; Je ne comprenais plus rien. Je ne savais plus quoi faire. Aypierre m'échappa et s'enfonça dans la mine. Je me retrouvais seul, et enfin libre, mais quelle liberté était la mienne ? C'était Aypierre qui représentait mon danger et je ne pouvais pas faire grand chose contre lui. Le rattraper ou tenter de l’arrêter n'était pas possible. Il n'était plus question non plus de descendre jusqu'aux Commandes blocs. Que faire, casser la bedroc, et après ? Je ne connaissait pas d’endroit plus sur pour les cacher et de plus je ne pouvais pas réellement envisager de les déplacé, il y en avait trop.

Je remontais au bunker pour chercher Croustinette. J'avais pris ma décision. Il fallait qu'elle meurt. Aypierre n'était plus là. S'il revenait et que je n'avais pas éliminer Croustinette, je me serais retrouver dans la même situation qu'avant, surtout que maintenant elle savais comment passer la bedroc. Il fallait qu'elle meurt point. Et puis si Aypierre revenait et que je n'avais pas donné l'alerte, j'étais mort, le petit avantage que j'avais gagner en prétendant être « revenus dans le droit chemin » comme ils disent, en aurait été totalement anéantis. Plus rien n'aurais pu soutenir mon innocence, il m'aurait dénoncé immédiatement. J'allais donc chercher Croustinette pour l'emmener trouver la mort dans les cavernes.
Au bunker je la découvrait avec Siphano. Je voulais faire disparaaitre Croustinette pour qu'il n'y ait plus de troisième personne entre moi et Aypierre et voilà que Siphano arrivait. Je fut d'une dureté incroyable à son égard. Il est vrai que je n'arrivait pas à lui pardonner son abandon, mais surtout je voulais qu'il n'ai plus la force de se représenter devant moi. Je voulais qu'il me fuit, qu'il parte loin et qu'il ne reste plus personne au bunker. C'est avec des mots que je me débarrasser de lui. Seulement Croustinette lui donna l'ordre de rester au bunker et de nous y attendre. Je m'opposait clairement à cela, par vengeance soit disant, mais il n'en resta pas moins que Croustinette eut le dernier mot et que je ne pouvais pas plus insister.
Nous descendîmes ensemble.
***


Et maintenant, nous voilà au dernier jour et je serais bientot seul avec lui. Il va venir. Je le sais. La cité... Là ou tous à commencé. Il même peut être déjà là.

***

Les cendres avaient recouvert la cité comme un linceul. Il avait plu. La cendre sale étaient collée au sol et dans ce décors gris, ça et là se découpaient de longues poutres carbonisées contre quelque murs noirs de suie. Ces restes, témoignages des maisons qu'il y avait eut, résistaient au temps comme les os de la carcasse restent après la disparition de la vie. C'était de grandes cages toraxiques éventrées par les flammes, des squelettes des habitations. Au centre de la cité, Frigiel contemplait le mur. La longue liste qui le recouvrait était parfaitement lisible. Il avait du être protéger des flammes. Les noms se suivaient en ordre chronologique et les mots « a été tué par » se répétaient 39 fois, pour se finir par « Potaro a été tuée par Frigiel » Il l'avait fait avant de détruire les commandes blocs. Son geste avait donc était inscrite dans la pierre. En dessous, il restait encore une ligne vierge de toute inscription. La 40ème lignes. Dans toute la liste des victimes, il manquait son nom... Il était le dernier survivant. Le grand mur le surplombait d'une masse imposante. Il devait se sentir bien petit. La pierre, les noms qui y était gravé. Il était en vie. Il était seul. Cette ligne vierge était le reproche muet des morts. Sa culpabilité.
Le vent emportait la cendre. Le temps emporte la mémoire. Il ne restera bientôt plus rien que cette dernière ligne vide. Rien d'autre. Le vent soulevait ses vêtements, mais lui, restait immobile. Droit. Et le vent le poussait doucement. Le mouvement infime des doigts qui se serrent, un je ne sais qui cours le long des veines. Ses cheveux ondulaient. Tout passe Frigiel. Tout. Il faut partir. Tu devras partir. Le vent emporte tout.
Il se retournera bientôt.
Il sait que je suis derrière lui. Il avait du m'entendre arriver. Mon regard devait lui brûler le dos. Quand il fini par accepter de me regarder, un masque froid, dure et tranquille avait été posé sur son visage. Les eaux plates et sombres ne sont jamais tranquilles. Je le sais. De toute manière le vent me pousse aussi.
J'étais alors joyeux. Tous simplement joyeux. Je n'éprouvais pas les grands transports de la victoire, ce qui du le surprendre. J'avais bien fini mon travail. J'étais fatigué à présent, mais en paix. Je souriais légèrement, les mains dans les poches. Plus rien ne pouvait troubler ma tranquillité. Même pas la mort prochaine.
Frigiel quand à lui était distant, aussi rigide que le mur de pierre derrière lui. Pas un frémissement, pas un clignement d'oeil, rien trahissait ses pensées. Il m'avait retiré sa confiance, il ne laisse rien voir, il ne voulait pas me laisser la moindre prise sur lui. Je n'essayais pas de lui parler. A quoi bon parler à une pierre.
Nous rentames longtemps ainsi. Alors tous à coup Frigiel rompit le silence. Son ton était rude, cassant, et ce ne fut qu'un seul mot : « Alors ? » Il demandait la réponse à la question qui n'avais pas été posée. « Alors quoi ? demandais je gentiment. Je savais ce qu'il me demandait. Mais je ne voulais pas être le seul à parler. Le vent emporte les paroles. Le temps emportent chaque souffle qui sort de mes lèvres. Quand se dissipera le dernier, la dernière parole ? Je n'ai jamais été que du vent. Qui passe. Un instant. On s'en rends a peine compte qu'il est déjà partis. Il n'est plus. Destiner à disparaître avant même de commencer à être. Cette seconde tendu entre future et passé. Cette seconde à venir, qui n'est pas encore là, n'est pas, et puis qui tous a coups n'est plus. Frigiel n'est ce pas assez claire ? Cela n'a servis à rien. Je n'avais pas compris que rien ne sert jamais à rien. Quelle autre explication veux tu ?
« N'est ce pas assez claire ?
- Je m'explique assez facilement ta colère.
- N'est ce pas... Mais je ne m'explique pas ton comportement. »
Je me tournais ver le tableau, « Aypierre est roi comme il l'a toujours été » Ce n'était pas ce qu'il attendait. Il savait déjà qu'Aypierre était le roi.
« Zelvac ! Pourquoi as tu créer la CHM ?
- Parce que je voulais savoir quelque chose. Je voulais savoir si l'Homme devait être éliminé ou méritait d'être sauvé. Je voulais savoir si la pourriture venait de son propre coeur ou s'était accrocher à lui, et que donc on pouvait le lavé. Je voulais savoir s'il était de la nature humaine de s'entre tuer, de regarder l'autre comme son ennemi, comme celui qui pourrait nous arracher nos privilèges mesquins. Ce n'est que ce que je voyais et pourtant une partie de moi ne peux qu'admirer son génie, son intelligence, la raison qui l'habite. Mais qu'elle honte que ces trésors ne servent qu'à lui procurer un confort égoïste et destructeur; résultat de l'horrible but qui est devenue a seule raison d'être : un bien être malsains qu'il achète au prix du bonheur de son voisin, du future de ses enfants; aux prix de la vie des espèces qui l'entoure. Je voulais en avoir le cœur net. Mettre l'Homme en situation extrême pour le forcé à se révéler, pour l’empêcher de jouer le jeu hypocrite qui fut le sien. La CHM a servi à faire tomber un masque pour voir ce qu'il y a en dessous.
- Et donc tu as décidé de tuer tous tes amis...
- De quel amis parles tu ? De ceux qui ont tous de suite commencé à s'entre déchirer dès le premier mensonge ? Vous n'étiez que des reflets de ce monde. Je n'ai fait que donner le petit coup de départ. Vous déjà portiez en vous tous ce qui fit la CHM. Je n'ai fait qu'ouvrir votre coeur. Ceux que tu nommes « amis » n'ont fait pendant la CHM que continuer ce qu'ils faisaient lentement à l'extérieur de la CHM. On ne tue bien sûre pas le corps, mais l'on torture l'âme. On oublie les autres dès qui ne sont plus amène à ne rien apporter. On les laisse tomber. On se fait concurrence, on se combat et on se blesse. La CHM n'a rien changé, elle n'en est le miroir révélateur et exagéré.
- Tu as tué tes amis, tu les as trahis pour établir une science social. Tu es le chimiste qui pousse l'expérience au delà de ce qu'elle est. Tu ne révèles rien. Tu crée. Non, il n'y a ici qu'un seul monstre est c'est toi. Tu dis avoir été d'une grande incompétence en tant que meurtrier, mais avec les 40 morts de la cité, je ne trouve pas que tu ai été si incompétent. Tu te trompe. Tu te trompe sur tout. Tu as provoquer la CHM, tu as provoquer ce qui c'est passé. Ce n'est pas l'Homme qui tu as révélé, mais toi, toi et toi seul. Toi l'auteur de la CHM.
- Ainsi Aypierre ne serait pas responsable de ses crimes ? Il n'y aurait que moi ? Frigiel, il n'y a pas d'innocent. Chacun d'entre nous a fait librement ses choix durant la CHM, chacun en porte donc la responsabilité. Et puis ne sacralise pas tant ce que tu nommes « l'amitié ». Si c'est ainsi que tu veux nommer la relation d’intérêt réciproque qui relie deux individus, très bien, mais cela n'en fait pas une chose pure, cela reste la triviale relation utilité qui se rompt dès que l'autre n'a plus rien a nous apporter. Et donc oui, j'ai mené mes « ami » à la mort, et alors, je n'ai fait que tirer d'eux ce dont j'avais besoin, c'est à dire une matière première pour mon expérience. Si la CHM m'avait prouvé le contraire, si elle m'avait prouvé que je me trompais, je l'aurais annulé avant qu'il y ai le moindre mort. Mais cela n'a pas été le cas. Mes « amis » m'ont pas tous lâché au début, dès que je ne pouvais plus rien leur apporter. Il s'est juste passé durant la CHM ce qu'il se serait passé en dehors de la CHM en plus de temps.
- Ai je besoin de te rappeler que c'est parce que tu étais responsable de leur mort que tu as été abandonné au début de la CHM. Dire qu'un soit disant maître du jeu t'avais manipulé, te plaçait en victime, c'était très habile pour t'innocenter mais cela ne te donne pas le pardon de ceux qui vont mourir par ta faute. Personne n'a remis en cause mon intégrité. Tu étais si blanc, si un touchable, qu'il t'a suffit de jouer ma douleur par rapport aux morts causé par la CHM. Tu reproches au autres de t'avoir abandonné, d'accord, mais tu as fait pire.
- Non vous ne m'avez pas abandonné pour cela. Vous m’avez abandonné parce que vous étiez déjà en train de le faire avant la CHM. Vous passiez lentement à autre choses sans vous soucier de ce que je devenais. Votre abandon durant la CHM est aussi vrai que celui dans la vie d'avant. Pourquoi Siphano s'est il mit avec Xef et Brioche ? Il s'était recréer un groupe sur le quel il pouvait régner, et me laissant sans s'en soucier, seul. Pourquoi toi même es tu partis dans une autre team ? Parce que vous le faisiez déjà, parce que je ne pouvais depuis un certain temps plus rien vous apporter.
- Évoluer est normale, tu ne peux pas emprisonner les gens. Il ne sont lier à toi par aucune raison et faire que l'amitié soit un engagement éternel serait la détruire dans son fondement même, la liberté ; Ce n'est pas une prison. Et puis quoi !Que croyais tu arranger en nous menant à la mort ?
- je voulais montrer pour permettre le changement. Il faut détruire. Tous rasé et brûler et sur les cendres, comme sur un sol lavé, rebâtir quelque chose de mieux. Et même si dans l'incendie quelques vies se retrouvaient emportées alors qu'elles ne le méritaien pas, ce ne serait pas grave. Ce ne serait pas important comparé à l'avenir infinie qui s’ouvrirait. Seule la violence peux faire changer les choses. Je ne veux pas changer le monde. Je ne veux pas le réformé, je ne veux pas le transformer. Je veux le recréer. Des paroles ne sont que du vent. Il faut agir, et agir en grand pour marquer à jamais les esprits. Regarde comment Aypierre a changer après la mort de Bill. Tu le trouve magnifique. C'est moi qui l'ai construit. La CHM a prouvé que le mot partage existe. Et il y a des gens qui le connaisse. L'homme n'est pas mauvais en soit. C'est cette société qui le rends méchant. Il faut la détruire, pour reconstruire un monde ou le mot « pitié » n'aurait pas lieu d'être. L'entre aide viendrait d'elle même. Elle serait en soit. Elle serait une évidence. Elle serait la règle de tous. Certes, il y aura des sacrifiés lorsque la grande révolution viendra. Il y aura des sacrifiés. J'ai moi même sacrifier des innocents ; Mais ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave car un monde nouveau arrivera après. Ce n'est pas grave qu'ils soient mort. Ce n'est pas grave que des vies innocentes ai été prise, l'important est l’objectif.
-Zelvac... Tu n'arriveras nulle part par la destruction. - Frigiel hésita un instant. Il me regardait avec aberration, il ne semblait plus savoir par ou commencer. Sa colère même s'était éteinte, oui le vent soufflait, il était trop fatigué. Nous étions tous les deux trop fatigué, c'est ce qui me désole le plus. - Détruire pour un avenir incertain... tout perdre, pour tous reconstruire ? Pense tu réellement qu'une Nouvelle société soit accable de se construire aussi utopique sur un tas de cadavres. La violence est un cycle Zelvac, tu l'as si bien appliqué dans la CHM. Quelqu'un a qui tu fais subir la violence, la répercutera. Il y a conservation de tous les éléments chimiques lors d'une expérience. Il y a pareillement conservation de la violence.
-La violence est une nécessité. Sans elle aucune progression n'est possible.
-C'est en tuant que tu veux construire ?
-Je ne fais que résister contre l'habitude dans la quelle l'homme s'est enfoncée. Une habitude bien plus violent.
- C'est par la réforme du monde actuel que tu en aura un meilleur, pas par la destruction. Par la destruction tu ne fera que perdre ce que tu as gagné.
-La réforme est lente. Elle ne mène jamais à rien. Elle n'aboutit jamais. »
Frigiel se tu. Il n'avait plus rien à dire. Alors il reprit la parole, me posant sa DERNIERE question. S'il savait... Elle n'avait pas à se poser. Le vent emportait la cendre. C'était fini. L'instant était passé. Je connaissais la réponse. C'était fini. La connaissance obtenue part avec le vent. Le temps lave tous. Le temps, l'oublie. C'était la dernière chose que m'avais apprise la CHM. Et la voix de Frigiel sonnait claire :
« Et tu es sûr d'avoir agis en sorte que tu n'ai rien à regretter. Que si tu devais le refaire éternellement tu referais les même choix? Tous sacrifice sera vain s'il ne mène à rien. Sache le prix que tu paye pour ce que tu obtient. Et quand le passé aura mit son sceau sur ton combat, quand il sera trop tard pour toi pour changer quoi que ce soit, et quand tu regarderas en arrière, là où tous sera joué, sois sûr que ce moment venu, tu ne te prenne pas à rêver et à te poser cette éternelle question : et si la CHM s'était passé autrement ? »

FIN



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M.S.
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Jeu 1 Juin - 21:21
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Et maintenant les statistiques !!

La CHM, c'est :
313 pages ( taille 12, time roman )
238 262 mots ( un roman fait en moyen 80 000 mots, donc la on vient de faire plusieurs tomes ... )
1 366 948 caractères

Nombre de phrases :
18523
Nombre moyen de mots par phrase :
14,07

les mots les plus utilisés :

mot - nombre d’occurrence -pourcentage sur le texte globale...
de - 8762 - 3.68% ( oui mon texte est composé à 3,68% de "de", joie et bonheur )
il -8055 - 3.38%
la - 6610 - 2.6%
le - 5908 -2.5%
et - 4742 -1.6%

bon je vous ai mis les cinq mots les plus utilisé de la CHM, mais on peut quand même reconnaître que pour ces mots là, 'est pas très intéressant, alors je vous propose les Nom propre les plus utilisé de la CHM,

aypierre - 808 - 0.3% ( what a surprise ... )
frigiel - 379
siphano - 369 ( et oui, ils ont survécus longtemps tous les deux... c'est normal que leur nom soit plus présent )
zelvac - 367 ( bah il a comme même une "petit" role, lui... )
croustinette - 325
bill - 306 ( on aurait pu croire plus vu son importance, mais il meurt tot )
skillnez - 253
potaro - 225 ( c'est la dernière à mourir et pourtant c'est vraiment pas la première de la liste, comme quoi vivre longtemps ne fait pas tous... La preuve, celui qu'elle tue, Skillnez, est avant elle dans la liste )
xef -186
brioche - 160 ( brioche arrive pas mal en dessous de Xef alors que c'est deux personnages qui ont suivit vraiment une évolution parallèle, ils vivent ensemble avec Siphano, et meurt ensemble pour la même raison... Seulement j'aimais bien Xef et pas Brioche. )
ectalite - 139
october - 134 ( elle meurt au chapitre 2, je me permet de rappeler... alors qu'Ectalite meurt au chapitre 10 )
as2pick - 131
shorty - 120 (C'est quand même beaucoup pour le tous petit role qu'il a, je l'aimais bien... )
thaek - 66
fukano - 54 ( il devient rapidement la bête ou le tigre assez vite, et avant il n'était pas si important, perdu dans la masse des patricks... )
harry - 50
banano - 38
nocxx - 37

bon les autres, on s'en fout un peu... On peut constater quand même un étagement assez intéressant :
Aypierre qui écrasse la game, avec 500 de plus que le suivant.
La coopteam, Frigiel, siphano, Zelvac, qui sont vraiment serrés avec même pas dix de différences.
environ 40 point plus tard, Bill et croustinette et a nouveau 40 - 50 point plus tard Skillnez puis potaro et ainsi de suite, on voit vraiment des groupes homogène séparés par des vides, la chute n'est pas continue mais par palliée.

mais bon j'ai aussi fait une recherche par nom commun en voici les résultats
mort - 670 (... Besoin d'un commentaire ? )
vie - 419
regard - 434
yeux - 350
main - 346 ( en faite le state que je mets la sont des states que j'ai traité, parce qu'incroyablement les nom commun qui revenait le plus souvent était des parties du corps, mains, doigt, cou, ventre... énormément, alors j'ai fini par faire un tris et n'en mettre que quelque s'un... )
corps - 341
sang - 308
temps - 279
amis - 274
homme - 274
douleur - 265
eau - 254
visage -192
sol - 185 ( avant "épée" et "combat" ? Je ne sais pas moi non plus ce qu'à le sol de si intéressant, mais apparemment... )
épée - 173
groupe - 107 ( oui finalement les groupes n'ont pas été si important, ils ont vite éclatés... )
combat - 102
bouche - 67 ( cela m'a surpris, dans quel contexte j'ai pu utilisé ce mot tant que cela, Ok pour une description quand croustinette essaye d'embrasser Aypierre, ou quand le sang sort de la bouche de Siphano quand Frigiel le détache mais si non ?  )

pour les verbes tuer revient 246 à l'infinitif. Je n'ai pas fait de liste car c'est très dur à chercher à cause des conjugaisons... mais je pouvais remarquer que "pouvoir" revenait beaucoup sous différentes formes...

sinon comme expression, j'utilise
leva les yeux - 15
tourna les talons - 5
de plein fouet - 8
sain et sauf - 4
( j'avoue, je ai pris ces exemples un peu au hasard... )

et s'il y a un mot, quel qu'il soit, dont vous voulez connaître le nombre d’occurrence, demandez moi...

ensuite la phrase la plus longue est assez moche, je voulais faire ressentir l'effet d'accumulation d'événement dans la syntaxe même, mais si l'intention est bonne le résultat n'est pas très réussit, C'est croustinette qui fait le point dans la nuit avant l'incendie du bunker.
"elle avait cru mourir tuée par aypierre, mais elle s était retrouvé embarquée dans une histoire pas possible de révolte et d unification, et elle avait atterri dans un bunker-palais-souterrain construit en un temps record puis elle avait parlé de fantômes avec un meurtrier atteint de remord qu'elle avait finalement décidé de sauver alors qu elle n'avait pas la moindre idée de comment faire et qu il était l assassin de sa meilleure amie, et enfin elle avait essayé de l'embrasser alors qu elle ne s était jamais crue amoureuse de lui pour finalement philosopher sur la vie avec le maître de la mort..."

et maintenant, je vous propose, vous qui êtes encore là un ans après ( bravo ) de faire vous même la statistique. les liens en dessous sont des sondages, en y répondant, vous ferez je pense des nombres qui serait intéressant d'analyser.
personnage préféré, une seule réponse possible http://www.strawpoll.me/5572159
personnage aimé, plusieurs réponses possible http://www.strawpoll.me/5572559
personnage qui ne vous a pas plus : http://www.strawpoll.me/5572580
mais je sais avec le temps on a beaucoup oublié, cela en sera pas aussi interessant que possible, surtout que je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de participation alors que ceci est indispensable en statistique...

La chm, cela a été un texte pas fini, cela a été aussi malheureusement beaucoup de dessin pas fini, les voici...

il y avait des dessins pour des scènes précises comme c'est deux là
voici Skillnez qui enveloppe Aypierre dans sa capeEt si la CHM s'était passé autrement ? Mort_d10
et voici potaro torturant siphano par les motsEt si la CHM s'était passé autrement ? Potaro10


il y avant aussi le projet de faire une jolie en tête pour tous les chapitres
j'ai donc designée une jolie qualigraphie
Et si la CHM s'était passé autrement ? En_tyt11
en comme l'en tête parle du chapitre, il faut qu'elle soit présenté dans un cadre qui face sens
voilà le feu pour le chapitre 2 la bataille du nether
Et si la CHM s'était passé autrement ? En_tyt12
et voici le désert pour la mort de Bill, c'est la seule en tête à avoir été finie
Et si la CHM s'était passé autrement ? En_tyt10


et enfin j'avais le projet d'une couverture, un grand dessin où tous les personnages sont concentrées autour d'une montre et tous par leur position pointe cette montre. Ils sont coincés pour 14 jour, pour la mort. Mais la montre semble éclater...

voici le début de montre que j'avais commencé à faireEt si la CHM s'était passé autrement ? 47410
ça c'est le plan générale pour que vous arriviez a voir l'ensembleEt si la CHM s'était passé autrement ? 48310
et voici les détailes
Fukano et october
Et si la CHM s'était passé autrement ? 47610
Et si la CHM s'était passé autrement ? 47710
la casse pour bill avec la plume, car ce qu'a fait Bill c'est surtout écrire
Et si la CHM s'était passé autrement ? 48110
Et si la CHM s'était passé autrement ? 48210
Skillnez et Xef
Et si la CHM s'était passé autrement ? 47910
Et si la CHM s'était passé autrement ? 48010
aypierre en haut bien sûr
Et si la CHM s'était passé autrement ? 47810

pour conclure je voudrais vous présenté les quelques trophées que vous avez donnée à la CHM
d'abord votre simple présence, et pour laquelle je vous remercie infiniment. Vos nombreux et supers commentaires, qui m'ont toujours fait très plaisir.
Merci à Cékia qui a imprimé 250 pages XD la CHM n'était pas fini...
Et si la CHM s'était passé autrement ? CEHBJYwW0AAzZTR
merci pour vos dessins géniaux (merci Lielea, Aliona, ilio, Black, mad deamon )
merci pour le poème (lielea )
merci pour les deux vidéo (raikya )
merci pour toute les petites choses qui sont arrivé à mes oreilles par hasard, qui ne m'étais pas adressée mais que j'ai vu et qui m'ont fait tellement plaisir; Des discutions sur tweeter, ou sur chat box...
:coeur:
j'espère que l'on se retrouvera sur le coucou
bien sûr, je répondrais au com.
sur ceux
Au revoir.
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M.S.
Petit Sadique
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Jeu 1 Juin - 21:37
M.S.
ah oui, j'ai oublié, j'ai fais aussi un jeu sur la CHM, on controle Aypierre et on peut faire différente décision, en particulier décider de ne pas quitter les patricks, en fonction de vos décisions apparait donc une histoire totalement différente. Il n'est malheureusement pas fini et un peu bugué, mais je peux l'envoyé à ceux qui le veulent par mail. il n'est par contre lisible que sur Algobox, un logiciel d’algorithmique utilisé en cours donc vous pouvez le trouver facilement et gratuitement.

ensuite j'ai aussi retrouvé un vieux texte, j'aime bien faire des réécritures, avant de commencer la CHM, j'avais fait un plan pour réécrire le premier texte de the miss, sur la coop team, le voici si vous le voulez... Mais c'est un plan, pas un réel texte...

La sorcière apprend l’existence de la 13ème puissance, que Siphano et Zelvac tente de s'en emparer, et décide de la trouver avant eux. Grace à son armée et a sa domination sur le monde, elle réussit à la trouver avant nos deux héros, le portail vers la dimension fantôme. En effet elle a beaucoup plus de pouvoir d'action que Siph et zelvac car sa route est libre, peu de gens ose la défier et elle a beaucoup de soldat, partout dans tout le monde de minecraft, donc pas de temps de déplacement. Cependant elle peut se heurter dans sa recherche à des minecraftiens comme les patricks .
Bref, la sorcière trouve le portail, mais il se pause un problème : seul les humains peuvent utiliser  les portails, et elle n'a pas de soldats de l'autre coté, elle ne connait donc pas cette dimension, les lois qui la régissent, et surtout a quoi elle ressemble. Cependant un humain, elle en a un sous la main: Frigiel. Elle l'envoie donc dans la dimension fantôme. Mais comme elle ne connait pas les lois physique de cette dimension, et comme il n'y a aucun mobs à l’intérieur, elle perd le contrôle de Frigiel. Dans cette dimension aucun empoisonnement n'est possible, aucune domination quelconque, la faim n'existe plus, on ne peut rien casser, rien pauser, rien tuer : aucune interaction dans avec le monde et ses habitants. C'est l’endroit où se trouve tout ce qui a était casser pour les objets ou tuer pour les humains et les animaux. 
 Frigiel, donc enfin libre, trouve le moyen de faire revenir Léo et parle avec lui ... Cependant pour faire revenir Léo, il faud que quelqu'un se sacrifie volontairement pour lui. Une vie contre une vie, la 13ème puissance n'est que le moyen de les échanger... Frigiel sais que de toute façon il ne peut pas sortir de cette dimension car la sorcière reprendrait le contrôle, donne sa vie à Léo car s'est lui qui lui a prise... 
Léo sort donc par le portail, vivant. 
Pendant ce temps, il est arrivée plein d'aventures à Siphano et à Zelvac. Comme il poursuive le même but que la sorcière, il est possible qu'ils aient croisé Frigiel, qu'ils aient donc parler, que Siphano l'ai poursuivis que Zelvac soit intervenu pour protéger Frigiel ...  En voyant Zelvac tenter de protéger Frigiel, de rage, Siphano décidé de pour suivre sa vengeance tout seul et défend à Zelvac de continuer l'aventure avec lui. Zelvac, troublé, n'ose pas suivre son amis qui le quitte, et ce n'est quand il l'a perdu de vus qu'il se rend compte qu'il aurait dû comme même le suivre. Mais comme il n'arrive plus à le retrouver, Zelvac decide de rentrer à Juguière, car s'occuper de la ville est le seule moyen qu'il a, à présent, d'aider Siphano.
 Cependant quand il arrive à Juguière, Siphano est sur le trône et a coté de lui, un double de Zelvac. La sorcière qui avait appris le départ des héros, à créer grâce au 12 puissances un double de Siph et de Zelvac. Elle les envoya a la ville et fit régner la dictature par ses deux pentins. Zelvac comprend et crée un réseau de résistance et fini par faire un coup d'état au nom de Siphano, dévoilant ainsi que ce n'était que des pantins créés par la sorcière qui créaient l'anarchie.
Ce n'est que trois jours aprés sa crise de rage, que Siphano se calme. Il regrette et se morfond d'avoir perdu, et par son unique faute, le dernier de ses amis. Mais malheureusement, il n'a plus aucun moyen de contacter Zelvac. Il continue donc sa quette. Il fini par croiser Zelvac, et se précipite vers lui, lui demande des excuses, le sert dans ses bras, rie, pleure. Zelvac est un peu taciturne et mou, son visage n'est plus aussi expressif, il crie moins... Siphano le croit encore fâché contre lui et il ne remarque pas qu'il s'agit encore une fois d'une enveloppe vide qui n'a de Zelvac que l'apparence, une marionnette que la sorcière a créé à l'image de Zelvac. Le faux Zelvac est envoyé par la sorcière pour attirer Siphano dans un piège. Le faux Zelvac prétant avoir touvé un indice sur le lieu du portail de la dimension fantôme et demande à Siph de le suivre. Il l'enmène dans une sorte de donjon. C'est alors que le vrai Zelvac arrive. ll comprend immédiatement quand il voit le faux Zelvac et Siphano, par contre Siph, lui ne comprend plus rien, ne sais plus à quoi se fier... Zelvac réussit cependant à sauver son ami et il réussissent ensemble à sortir du donjon. 
Ils se remettent en chemin et croisent Léo. Celui ci se précipitent sur eux mais les deux derniers membres de la coop sortent leur épée et se mettent en position défensive. Ils demandent à Léo de s'éloigner. Ils croient qu'il s'agit également d'une copie. Léo lui ne comprend pas. Léo explique son histoire, mais les autres sont très septiques. Voyant qu'il ne pouvait prouver son identité, Léo part en leur disant qu'il va à Icytown pour retrouver sa famille et en leur indiquant la position du portail. 


Les deux amis décident de ce rendre au portail, qu"il trouve. Le monde de l'autre coté est gris. Les forme ni sont pas très nette. On ne voit pas loin car une sorte de brouillard obscurcie la vue et , au sol, sur une hauteur de 20cm, se trouve comme des filaments du nuage serpentant en une nébulosité blanchâtre qui empêche de voire avec précision le sol. On ne peut savoir si la dimension à un plafond comme le nether ou un ciel comme le monde réelle, car ce même brouillard qui bouche la vue et empêche tout horizon, englobe entièrement le monde. Il n'y a ni jour ni nuit, aucun astre ne vient illuminer cette terre, mais l'obscurité n'existe. Une faible lumière diffuse et partout égale, si bien qu'il n'y a ni ombre ni point plus lumineux, semble être prisonnière du globe nuée. Les couleurs dans cette dimension son sans éclat, comme fatiguée d'une coquetterie inutile. Rien ne se détache, et tout semble se mêlé finalement en une seule entité qui caractériserait seule l'ennuie et la fatigue. Zelvac et Siphano avancent, ils sentent le froid du lieu les pénétrer physiquement et moralement, une indifférence croit en eux, leurs membres sont las. Il n'ont plus envie de rien appart s’asseoir et dormir, et ne jamais se réveiller. Cepandant ils marche et continu de marcher, ils ne savent même plus ce qu'il chercher. Enfin, ils voient se dessiner devant eux, au loin des maisons ... un village ... enfin ... 
Mais c'est quand il y pénètre qu'il se rendent compte de la différence entre eux et les habitants de ce monde. Dans les jeunes hommes brille encore la flamme de la vie, la flamme de l'espoir... Alors que ceux qu'ils voient ne sont que des êtres désincarnés, les visage sont sans ton, sans expression, et non ne peut y lire qu'une grande fatigue. Certain cependant semble plus vivant que d'autre, se sont ceux arrivés récemment. Dans le monde réelle, leurs proches pensent encore à eux, se n'est que quand plus personne ne se souvient d'eux qu'ils disparaissent, ils s'évaporent comme s'ils n'étaient que fumée.
 Quant on arrivait, on était sur tout surpris de ce qui venait de ce passer, de la mort. On ne sentais pas très bien la différence. Dans la monde des vivants, toutes vos connaissances fond votre deuil, on pense à vous même si on ne vous connaissait pas très bien. Puis les collègues et les camarades passent à autre chose, elles oublient votre visage, vos expressions, vos geste et finissent à oublier jusqu'à votre nom. Alors commence pour le mort la seconde phase de son séjour, il ne parle plus ne cours plus, plus n'essaye plus d'occuper son temps. Mais ses amis, sa famille pensent toujours à lui, et cela lui rapportent la force d'exister. Mais quand cela s’en vont, soit emporter eux aussi par la mort ou par l'oublie, alors le mort disparaît avec eux et quand plus personne n'est là pour se souvenir de lui, il se dissout et s’endort enfin et à jamais. 
Cependant avant de s'évanouir, le spectre doit utiliser son temps. Il peut voir les personnes qui lui sont proches quand celle ci pensent à lui. Mais après avoir fini le deuil de quelqu'un, on ne pense pas à lui tout le temps même si on s’en souvient encore. Et le spectre, pendant ce temps entre le deuil et l'oublie totale, hère dans la dimension fantôme. Il se regroupe et tache de créé autour de lui un peut de lumière et de chaleur. C'était un de ces village que traversé Zelvac et Siphano, dans des maison les âmes se regroupaient autour d'une lampe, un foyer commun, un four, quelque chose qui leur produisait l'énergie et la chaleur qu'ils n'avaient pas. Zelvac et Siphano étaient comme lumineux de vie, et les morts accouraient vers eux pour les toucher, pour les voir.
Zelvac et Siphano finirent par trouver Frigiel. Seul, loin du village, enterré profondément, il se trouvait dans un trou de deux de hauteur et de trois de largueur. Il était assit, le dos voûté, les genoux replier contre lui, la tête baissée. Il tenait dans sa main la 13ème puissance. Il sentis la présence de Zelvac et de Siphano grâce a l'éclat qu'ils dégageait. Cependant, il ne leva la tête que quand il sentis leur regard. Zelvac et Siphano regardaient Frigiel. Il ne restait rien du jeune homme énergique qu'il avait connu; le remord le rongeait détruisant son corps et son âme. De plus personne n'avait plein Frigiel, contrairement à Léo qui n'avait pas eu le temps de souffrir de l'oublie. Frigiel n'était plus, ses muscles avaient fondu si bien que ses membres n'étaient désormais que de fragiles et long os. On eu crus que ses jambes se casseraient si elles avaient à supporter son poids. Ses bras, telle deux batons, semblaient être plus facile à briser que du bois sec. Sa peau, fin membrane grisatre, était écorchée de partout et de longue ecchymose marquaient son corps en tache variant du rouge foncé au mauve bleuté. Son regard vert, si pénétrant avant, n'avait plus d'éclat. Ses cheveux lui tombaient en mèches sales sur le front.
Il leva les yeux et regarda fixement Siphano. ils ne disaient rien mais leur deux regards excluaient le reste du monde par leur choc. Frigiel attendait la réaction de Siphano, qu'il le pardonne ou qu'il se venge le plus vieux avait raison et Frigiel s'offrait à sa décision. Siphano, lui, ne savait plus ce qu'il pensait de son "ami". Toute sa colère des derniers mois ressortait en lui, dans une haine dévastatrice contre celui qui était la cause de tout les malheurs de monde, de tout ses malheurs... Mais en même temps, il avait sous les yeux à nouveau son ancien ami, celui avec le quel il avait fait tant de chose ... Frigiel était il vraiment coupable de tout ?
Frigiel tourna les yeux vers le petit brun : " Zelvac ... " dit il 
-allez viens, on à besoin de toi , dit ce dernier de mettant un bras de Frigiel sur ses épaules et en sésissant Frigiel par la taille pour l'aider à se lever et à marcher.
-Zelvac ... Je....
- tait toi.
Siphano les regardait et sa prunelle comtinuait de flambait. Il finit par passer le bras de Frigiel sur ses épaules et à lui saisir également la taille. 
-allez vient, on rejoint Léo. On a besoin de toi là bas.


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Hache
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Ven 2 Juin - 11:03
Hache
Ouah, cette histoire à dut être une sacré aventure pour toi !!
Elle est incroyablement longue.
J'aimerai tellement voir les dessins fini, les débuts sont vraiment bien déjà.

Je ne peux pas dire grand chose de plus, n'ayant pas lu ton histoire (oui, honte sur moi je sais) car je n'aime pas les survival games. (Je n'ai pas aimé CHM d’ailleurs ^^').

Néanmoins, les seuls retours que j'ai eu de ton histoire étaient tous à la gloire de ton talent et exprimait à quelle point c'était bien fait.

Puis, je suis toujours impressionnée quand je vois que quelqu'un arrive à fini ne de ses histoires.
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M.S.
Petit Sadique
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Ven 2 Juin - 17:38
M.S.
"Ouah, cette histoire à dut être une sacré aventure pour toi !!" carrément ! mais cela tiens beaucoup au gens qui l'on lu, par les commentaires, il y avait une vrai vie, c'est le plus beau souvenir que j'ai de ce forum. La vie si agréable qu'il y avait, et qu'il y a pu avoir autour de mon texte...

"Elle est incroyablement longue." ouais XD pas mal, trois tomes, quoi, trois romans, je suis pas très synthétique, faudra que je travaille cela...

"J'aimerai tellement voir les dessins fini, les débuts sont vraiment bien déjà." c'est super gentil !!! mais non, c'est comme le texte pas le courage, par contre si tu veux le faire, libre a toi XD enfin passe d'abord ton Bac !
après c'est pas grave si je ne finis pas cela si j'en fais d'autre; je suis en train de préparer une nouvelle histoire, très particulière, très différente de la CHM. Ce n'est pas un survival game et elle peut se finir bien ou mal car se sera le lecteur qui décide de la suite de l'action, a la fin de chaque chapitre, on a un choix à faire, et par un sondage, c'est la communauté qui décide ce qu'il se passe. Cette histoire va prendre des codes du roman et de la BD, je veux que presque tous soit illustré, un peu comme une roman BD... je suis en train de la préparé, j'espère la voir sortir à la rentrée prochaine.

en tous cas suis très flattée de ta présence et de ce que tu me dis de la CHM. Ton com m'a fait vraiment très plaisir et j'espère que toi aussi, tous se passera comme tu le veux pour tes projets futures.
Mich

P.S maintenant que tu fais de la philo, est ce que ton avis à changé sur candide ? je n'ai pas aimé ce livre avant d'en faire, je le déteste après en avoir fait, car la critique contre Leibniz et vraiment déloyale. mais j'ai une ami qui s'est mise au contraire à l'adorée, je lui avait montrée ton commentaire, on s'était dis que ton avis nous servirais a nous départager...
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Hache
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Sam 3 Juin - 10:29
Hache
Je ne pense pas que ce soit un défaut de ne pas synthétiser pour un roman ^^
C'est même l'une des raisons pour lesquels j'ai vraiment du mal à écrire des histoires, car je suis trop synthétique.

Maintenant que je fais de la philo, je comprend mieux les choix de voltaire par rapport à Candide. Mais j'ai encore énormément de mal avec le fait que, en tant que roman, c'est pourris xD
Sinon, par rapport à Leibniz, en fait, j'ai l'impression que c'est purement du clash. Tu sais comme des vidéos sur youtube. J'ai l'impression que Voltaire à créé ce roman philosophique (car les vidéo sur internet n'existaient pas encore) UNIQUEMENT pour critiquer Leibniz ! Déjà, juste comme cela ça me gêne, car si le seul but de l'histoire c'est dire "Ouais, Leibniz c'est bof ce qu'il dit/fait !", c'est vraiment dommage. De plus, il créé un livre pour faire une critique qui se base majoritairement sur une phrase sortie de son contexte.
J'en suis donc venu à la conclusion que Voltaire a fait son kikoo et que Candide est une vidéo clash.
(Bon, j'exagère un peu quand même. En soit, pour exprimer ce que Voltaire voulait dire, il a très bien construit son livre.)
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M.S.
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Dim 4 Juin - 17:05
M.S.
"je suis trop synthétique." oh t’inquiète, cela te servira ^^ C'est toujours douloureux de devoir couper son texte parce que l'on a dépasser le nombre de mot XD

"Mais j'ai encore énormément de mal avec le fait que, en tant que roman, c'est pourris xD" ah ! on est d'accord ! En roman l'histoire est pourri. j'avais une prof de littérature assez insupportable, qui disait toujours "vous les jeunes qui aimaient l'action et bien voilà dans candide, y en a beaucoup d'action" mais foutre beaucoup d'aventure, ne veut pas dire faire un bon roman. Et en philosophie, l'argumentation est déloyale, car il ne critique pas ce que leibniz disait mais une déformation de sa pensée. Alors qu'on arrête de nous bassiner avec ce roman !

"En soit, pour exprimer ce que Voltaire voulait dire, il a très bien construit son livre." certes tu as raison...

j'ai pas répondu a ton autre message, car je n'ai pas grand chose a ajouter; Je suis parfaitement d'accord avec toi au sujet de la philosophie. C'est dommage que tant de personne de ta classe ne l'aime pas. Je pense que cela tiens pas mal au fait qu'on l'enseigne comme une matière littéraire, donc de rêveur. Or il y a une philosophie économique et scientifique. Quand a la pensée éthique ( le bonheur ou la morale ) et politique, je ne crois pas que ce soit des domaines de réflexions qui intéresse seul les littéraires, sans quoi on est bien embêté... Je n'approuve pas trop cette répartition en ES, L ou S qui secteurise les domaines de la connaissance de manière assez stérile, la chose intéressant c'est plus tot de croiser les différents domaines... En Allemagne, toute les classes grade le même tron commun mais les gens ont beaucoup plus de mobilité sur les options, on peut donc passé un bac biologie, géographie et littérature, ce qui est selon moi bien mieux...

si tu as le moindre problème pour tes révisions, n'hésite pas à me contacter, je ne penses pas rester encore longtemps actif sur la communauté, essaye plus tot par facebook, toujours sous le nom de Mich Strogoff, je serais ravie si je peux t'aider à quoi que ce soit...
Donc oui ^^ bonne chance, mais tu n'en a pas besoin, je suis sûre que cela va se passer à merveille.
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