Siphano se précipita dehors, à la suite d'Asallé. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, mais quelqu'un avait ouvert la porte. Une fois dehors, il déposa Frigiel par terre, puis ferma la porte précipitamment.
Ca, c'était fait. Il se détourna vers les personnes présentes.
Xylaune avait juste avancée, suivant Funina, quand elle avait entendue quelqu'un crier. Un truc du genre "Uns".
Elle avait courut vers la porte, prise d'un mauvais pressentiment. Une fois arrivée, elle avait ouvert la porte, et une fille était tombé face contre terre. Elle avait l'air blessée, et en plus en tombant, elle avait dû se faire mal au poignet.
Elle s'approcha de la jeune fille qui avait avancée à quatre pattes dans l'herbe.
-Ca va ?
Les yeux de la jeune filles se fermèrent en même temps que sa tête tombait sur le côté.
-Hého ? Ca va ?! HEHHOOO !!!
Elle se mit à secouer la fille, avant de se faire repousser par quelqu'un. Quand elle le reconnut, ses yeux s'ouvrirent en grand. Siphano... Donc Frigiel ne devait pas être loin ! Elle sourit, mais resta concentrée sur la jeune fille.
Siphano prit la parole.
-Asallé ? Tu m'entends ?
Donc, la jeune fille s'appelait "Asallé"... Siphano soupira avant de prendre le pouls d'Asallé. Il la prit dans ses bras inquiets. Elle avait le nez en sang, et elle était tombé en plein sur la tête.
-Comment tu t'appelles ?
-Xylaune. Et toi, c'est Siphano, je sais. Tu t'es pas fait mal ?
-Non, pourquoi ?
-Bah, je sais pas. T'étais quand même enfermé dans un truc avec une fille qui vient de s'évanouir.
-Oui, c'est vrai. Mais ça va aller, on va les soigner.
"Les" ? La fille comptait pour plusieurs ?
-Je vais la porter, aide Funina.
En voyant Xylaune se mettre à courir vers la porte en fer, Funina était restée quelques instants immobile, avant de se mettre à la suivre.
Elle était arrivée au moment ou Xylaune ouvrait la porte, et avait vu Asallé tomber par terre, mal en point. En voyant Xylaune aller vers elle, Funina avait regardée autour d'elle pour voir ce qui se passait, et quelque chose, ou plutôt quelqu'un avait attiré son attention.
Siphano. Qui portait Frigiel dans ses bras.
Elle les avait regardé, bouche bée. Siphano avait posé Frigiel par terre avant d'aller fermer sa porte.
Puis, il s'était retourné, et lui avait fait un geste pressé vers Frigiel.
Elle avait compris à ce moment que quelque chose n'allait pas, Frigiel était encore par terre. Il grimaçait en se tenant la cheville.
Elle se précipita vers lui, et la première chose qu'elle fit, ce fût d'enlever les doigts de Frigiel de sa cheville. Elle ne savait pas ce qu'il avait, mais il ne saignait pas, sinon il y aurait eu du sang sur son pantalon (logique, non ?). Et le peu qu'elle savait en médecine lui disait que serrer une blessure au point d'en avoir les doigts blancs ne servait à rien, à part à se faire encore plus mal.
Elle releva légèrement le bas de son pantalon pour voir la blessure. Elle lâcha tout de suite le pantalon en poussant un cri d'épouvante.
Sa cheville, elle était horrible. Une brulure profonde la traversait, et des cloques la parsemait.
Elle regarda Frigiel, il était tout pâle, un sourire forcé sur les lèvres.
-C'est pas si horrible que ça, tu sais. J'ai juste été surprise.
-Tu sais, je l'ai vue ma blessure, et je sais que c'est pas joli joli...
-Ha. En tout cas ça se soigne !
-Merci.
Il lui avait lancé un regard qui la fît frissonner. Elle sentit ses joues devenir rouges.
-De rien... Tu peux marcher ?
-Non, on a déjà essayer.
-Je peux pas te porter... Je peux au moins essayer de t'aider à te mettre debout. Essaye juste de pas mettre le pied par terre.
-Ok.
Elle le prit par les épaules pour l'aider à se lever. Elle avait du mal (parce que malgré tout, il était lourd !), quand Xylaune se précipita vers eux, et commença l'aider.
-Tu devrais pas aider Asallé toi ?!
Funina avait employer un ton agressif, mais c'était plus fort qu'elle. Elle savait Xylaune au moins aussi fan de Frigiel qu'elle, et elle n'aimait pas qu'elle le touche.
-C'est Siphano qui m'a dit de vous aider !
Funina lança un regard furieux à Xylaune, qui n'eut pas l'air de comprendre.
Frigiel, presque debout fit un pas de côté, qui déstabilisa Funina. Xylaune essaya bien de les empêcher de tomber, mais elle n'y arriva pas (d'ailleurs, elle se promit de faire de la muscu à ses heures perdues).
Frigiel se sentit tomber, et il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il comprit pourquoi il n'avait pas eut mal.
Déjà, il s'était rattrapé avec ses bras, réflexe. Mais en plus, il était tombé sur Funina.
Funina, bloqué sous le corps de Frigiel, sentit le rouge lui monter encore plus au joues.
Et elle vit bien que ça amusait Frigiel, qui n'avait pas l'air plus gêné que ça. Evidemment !
Elle lui fit la tête, instantanément.
-Hé, j'avais pas prévue de te tomber dessus, moi !
-Bah ça a pas l'air de te gêner.
-Je connais peu de gens qui ne serait pas heureux de tomber sur une fille. Jolie, en plus !
Funina rougit (encore, je sais, imaginé un rouge tomate, en vrai...).
-Bah quoi ?
-Tu pourrais juste faire en sorte que je puisse me relever. C'est pas que c'est gênant, mais...
-Mais...
Funina ouvrit la bouche pour finir sa phrase, mais elle n'eut pas le temps, car les lèvres de Frigiel se posèrent sur les siennes.
Quand leurs lèvres se quittèrent, ses yeux brillaient.
-Je t'aime.
-Moi aussi, je t'aime, et pour toujours !
Siphano arriva près du camps à peine deux minutes plus tard. Il avait vu que Frigiel était encore loin, mais il lui serait sans doute reconnaissant de l'avoir laissé presque seul avec Funina.
Il observa un peu le camps. Personne ne l'avait encore remarqué, ils était tous près de Fuka, qui tremblait légèrement.
Xeff n'était pas là... Bon, sang ! Qu'est-ce qu'il c'était encore passé ? A quelque mètres du camps, Nizzy l'aperçut, et il la vit se diriger vers Unster, avant de dire :
-Siphano est là !
Ils se tournèrent tous vers lui, sauf Crazy et Fuka qui parlait ensemble. Unster se leva avant de s'élancer vers lui. Nizzy dit aux autres de rester là. Il entendit clairement un "on lui expliquera après" qui lui fit serrer les dents. Nizzy avait l'air d'avoir prit la tête du groupe. Comme quoi, même si il n'était pas mort, le héro dans cette histoire était peut-être une Héroïne, avec un grand H.
-Siph ! Qu'est-ce qui c'est passé ? Qu'est-ce qu'elle a ?
-Elle s'est pris sa pioche dans le nez, elle est tombé tête la première par terre, et elle s'est sans doute fait mal au poignet.
Unsterbliicher lui lança un regard effrayé.
-Elle à sans doute le nez cassé, peut-être quelque chose au poignet, et elle à dû tomber dans les pommes à cause de l'émotion et du coup sur la tête, mais elle doit pas avoir grand chose.
-Mais... Mais t'es fou ou quoi ?! T'a pas été capable de la protéger alors que t'a absolument rien ! Comment c'est possible qu'elle soit évanouie alors que toi t'as même pas une égratignure ? tu aurais pus la protéger, au lieu de t'occuper de toi !
-Calme toi, OK ?! Tu sais pas ce qui c'est passé, alors juge pas ! Elle à voulu casser la porte, mais ça pioche à voler, et elle se l'ai prit dans la tête, puis quand la porte s'est ouverte, elle est tombé en avant, et elle s'est peut-être fait mal comme ça ! J'ai rien put faire !
-T'étais incapable de la rattraper, sans doute ? Donne la moi. Je vais m'en occuper.
-JE TENAIS FRIGIEL DANS MES BRAS, MERDE ! SI JE TE DIT QUE J'AI RIEN PUS FAIRE, C'EST QUE J'AI RIEN PUS FAIRE !
Unster lui lança un regard méfiant avant de prendre Asallé dans ses bras. Il se dirigea vers un banc en cobble qu'ils avaient construit, l'allongea dessus, et commença à s'occuper d'elle. Il lui enleva son armure, puis prit des bandages qu'il entourât autour du poignet de la blessée. Puis, les larmes aux yeux, il l'embrassa, avant de se reculer et d'attendre qu'elle se réveille, les larmes aux yeux. Nizzy était restée à côté de lui et lui parlait, pendant que les autres s'était approché de Siphano pour l'entendre raconter ce qu'il s'était passé. Son histoire à peine finie que Frigiel Funina et Xylaune arrivèrent. Funina présenta Xylaune à tout le monde.
La jeune fille aillant sauver la vie de trois des leurs, elle fût immédiatement acceptée dans le groupe.
Tout le monde avait deviné ce qui s'était passé entre Frigiel et Funina, à leurs mains serrées l'une dans l'autre, et aux yeux de Funi, qui brillait de milles feux.
Frigiel alla s'assoir sur un banc, pendant que Funina et Xylaune s'activaient à lui construire des béquilles de fortunes.
Fukano se dirigeât vers Siphano, il fallait qu'il lui parle.
-Siph, viens, s'il-te-plait.
Siphano lui lança un regard vide.
-Qu'est-ce qui s'est passé avec Xeff ?
Merde... Il avait remarqué l'absence de son ami d'enfance. Fuka l'emmena au seul endroit à peu près calme du camps :
A côté d'Unster, Nizzy et d'Asallé qui venait de se réveiller.
-Siph... Xeff m'avait emmené au bords d'une falaise pour discuter... Mais, je... Enfin, Matéo à essayé de le faire tomber... Il à essayer de se rattraper à moi, mais il a pas réussi. Et moi, j'ai pas eu le temps de réagir. La falaise était lisse, pas de blocs dépassants. Elle a été trafiquée, c'est sur. Le meurtre était prévu.
Siphano baissa là tête. Fukano, le voyant tressauté s'approcha de lui.
Ses yeux luisait de rage.
-Tu peux me montrer l'endroit où il est mort ?
-Oui.
-Je viens ! S'exclamèrent Asallé et Unster, en même temps.
Fukano une fois arriver à la falaise, retourna au camps, les laissant seuls.
Siphano s'approcha du rebord de la faille avant de reculer, les larmes aux yeux.
Quand ils se retourna, Asallé était maintenue contre Matéo, une lame sous la gorge. Il serra les dents. Ce Matéo n'allait jamais les laisser tranquilles ? Unster lui faisait face, l'épée à la main.
-Enlève ton couteau du coup de celle que j'aime, CONNARD !
-Viens te battre, et je le ferais peut-être. Sinon, je peut aussi la tuer, ça ira plus vite.
-Arrêtes ! Lâches-la d'abords !
Matéo laissa tomber Asallé, qui s'étala par terre, les mains sur la gorge. Siphano n'avait pas remarqué que Matéo la maintenait en l'air, l'empêchant de respirer. Unster se mit à courir vers lui, mais avant de faire quoi que ce soit, Matéo sortit son arc, et tira sur Unster. La flèche le toucha au niveau du cœur, et il s'arrêtas net, laissant son épée tomber de sa main. Il se mit à tituber. Ce n'était pas normal, Unster avait une armure !
Siphano savait qu'il devait bouger, mais il s'en sentait incapable. Il était cloué sur place.
Asallé vit Unster titubé par terre, blanc comme neige. Elle se leva, et alla le prendre dans ses bras. Elle pleurait. Comment pouvait-il mourir par une seule flèche ?
-Unster... Tu peux pas me laisser.
Elle se détourna vers Matéo, furieuse.
-Comment t'as fait ça !
-Power 5 et potion de dégâts instantanés, plus potion de poison. Il va mourir.
-Non... NON ! C'est pas possible, tu mens !
Elle n'avait pas d'armure.
Elle n'avait pas d'épée.
Tout était resté au camps.
Elle n'avait aucune chance.
Mais elle devait au moins essayer. Essayer de venger Unster.
Sinon, elle allait devenir folle, elle le savait.
Elle se précipita vers lui, en criant, comme une folle.
Il brandit son épée, et elle la vit partir, petit à petit vers elle. Mais elle ne changea pas de direction. Autant mourir.
Mais elle vit une masse s'interposer devant elle. L'épée traversa le ventre d'Unster.
-Unster... Non... Pourquoi ?
-Je veux pas que tu meurs pour moi.
Il tombèrent tout les deux à genoux. Unster, ouvrait grand la bouche pour respirer, mais chaque mouvement le déchirait. Il souriait, pourtant. Celle qu'il aimait n'était pas morte, il l'avait protéger, et en plus elle le serait en pleurant pour lui. Preuve qu'elle l'aimait.
Il fallait qu'il lui dise quelque chose. Un au revoir.
-Dans l'amour comme dans la mort, Asallé. Toujours...
Elle éclata en sanglot, et posa, une dernière fois ses lèvres sur les siennes. La douceur qu'elle ne sentirait plus jamais. Plus que du vide. Bientôt son cœur ne serait plus que du vide. Elle vit les yeux d'Unster se fermer.
Elle savait que s'était pas digne, mais elle se mit à pleurnicher comme une fillette.
-Unster... Non, me laisse pas, je t'en supplie ! Unster... Je t'aime... Dans l'amour comme dans la mort.
Elle sentit des bras se refermer autour d'elle, et la relever.
-Lâche-moi ! Je veux rester avec lui !
-Arrêtes, tu te fais du mal pour rien.
-LACHE-MOI !
Siphano l'emmenait de plus en plus loin du corps d'Unster. Elle se débattait, griffait, l'insultait, mais il restait neutre. Il fini par mettre sa main sur sa bouche pour la faire taire, mais elle le mordit, pleurant encore.
-Putain ! Tu m'as fait mal ! Je fais ça pour ton bien ! Clame toi !
-Non ! Non... Unster.
Elle lâcha un cri de rage qui résonna très loin, jusqu'au camps.
Quand Siphano arriva en tenant toujours Asallé pleurant, les autres n'avait pas l'air étonné. Il les avait sans doutes entendus.
Asallé ne se débattait plus, elle ne faisait que pleurer.
Une seule phrase résonnait dans sa tête. Cette phrase l'achevait, encore plus qu'elle ne l'était déjà.
Dans l'amour comme dans la mortQuelques heures avantL'homme frappa la fille. Elle tomba à terre.
-Tu pensais vraiment pouvoir m'avoir aussi facilement ?!
-Tu... Tu peux pas t'en être sorti !
-Je connaissais les lieux, abrutie ! Il y avait une rivière à gauche ! J'avais plus qu'a aller vers la gauche en tombant ! Ca fait quoi de commanditer mon assassinat ?! Ca soulage, tu penses que tu vas te venger !
-C'est pas moi !
-C'est ton putain de copain ?! Il va voir... Moi aussi je peux faire la même chose... Et quand il seras mort...
-Il mourra pas !
L'homme prit le menton de la jeune fille entre ses doigts.
-Je te connais assez pour savoir ce que tu voudras faire. Tu voudras allez dans l'autre camps. Comme toujours, pour trois raison. D'abords, tu n'as jamais été avec nous, si tu restais, c'était juste grâce à lui, en plus, tu voudras le venger, et enfin, tu ne voudras pas rester dans mon camps. Est-ce que j'ai raison ?
Elle resta muette, bravant son regard.
Il la frappa d'une droite qui l'envoya par terre. Il s'assit à côté d'elle.
-Et en plus, quand il seras mort, tu seras à moi. Rien qu'a moi. Ne t'avise pas de changer de camps, ou des chose bien pires que tout ce qui t'arriverait si tu restais te tomberont dessus. Comme, pourquoi pas, un v... Quelque chose de très désagréable. Je te l'assure.
Elle le dévisageait, les larmes aux yeux, et il se leva, puis se dirigea vers la porte.
-Et oui, Asallé. Tu n'auras jamais le choix. Rester dans ce camps par amour, je trouve ça débile. Si il t'avais aimé, il aurait abandonné. Et bientôt, tu seras obliger de rester dans ce camps pour survivre mentalement. J'ai hâte de voir ta réaction quand il mourra. Ca risque d'être drôle.
J'ai toujours aimé commander les gens, ne pas leur donner le choix. C'est dans mes veines. Je compte sur toi pour abandonné toute résistance après sa mort.
-Il ne mourra pas, je t'empêcherais de le tuer. Je vais le défendre. Et jamais je ne te laisserais me toucher, crétin !
Il lui lança un regard amusé, avant de rajouté, en regardant son corps avec un sourire pervers :
-C'est beau l'espoir. On dit que ça fait vivre.
J'avais l'intention d'écrire une longue description après tout ça, mais c'est inutile, un long discourt ne peut pas remplacé une expression du visage. Et ma description est, tout simplement :
:3
(et
à propos de ce que je viens d'écrire)