-Alice ?
-Oui. C'était prévisible, non ?
-Non ! Je... Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
-C'est simple. Siphano ne m'a jamais vraiment aimé, sinon il aurait essayé de me parler, même sans savoir que j'avais des problèmes. Au final, je meure, et quand je me réincarne, sept mois plus tard, j'apprends par Unster qu'il m'a déjà remplacé avec Blondie. Je dois me venger. Tu me sers d'appât, dans tout ça.
-Mais... C'est Xeff qui commande, non ?
-Peut-être. Tu le sauras bien assez tôt.
-Alice ?
-Laisse-tomber, c'est de nouveau moi. C'est qui "Alice" ?
-L'ex de Siphano. Un jour, il a trouvé une lettre d'elle qui disait qu'elle le quittait. Il était en dépression quand il a reçu une deuxième lettre qui disait qu'elle s'était fait kidnapper. Il a fini par la retrouver, mais c'était trop tard. Elle était morte. Depuis, il culpabilise.
-Ho. Je vois.
Le corps d'Asallé reprenait lentement sa forme initiale. Elle s'avança vers Fuka et Funina avant de leur enlever leurs bâillons.
Fuka venait de se réveiller, et elle voyait bien que ni lui, ni Funina ne comprenait ce qui se passait.
-Je pense que vous méritez des explications. Alors, je vais vous expliquer. Si vous avez des questions, posez les moi après, je ne veux rien oublier.
Tout à commencer quand j'ai rencontré Unster.
Ils riaient ensemble. Toujours collés l'un à l'autre, ils se redonnaient le sourire dans les moments durs. Tout le monde voyait qu'ils s'aimaient, ça crevait les yeux. Et un jour, il lui dit. Et elle lui rendit la pareil.
Malheureusement, la vie n'est pas rose. Quand tout va bien, elle rajoute sa sauce. Souvent piquante. Le fait est qu'une fille (Alice) était revenue d'entre les morts, et forcément, elle tomba sur le corps d'Asallé. La vie de la jeune fille devint de plus en plus instable. La personne qui l'habitait faisait tout pour prendre le contrôle total de son corps, mais elle ne pouvait pas l'accepter. Elle n'allait pas se laisser faire.
Unster expliqua à Asallé que Xeff l'avait embauché dans une affaire sombre. et qu'il avait l'intention de le suivre dans ses manigances. Asallé fit tout ce qu'elle pouvait pour l'en empêcher, mais n'y arrivant pas, elle finit par accepter de le suivre.
Xeff voulait du mal à Asallé. Et Unster voulaient l'en empêcher. Il dit à Matéo de tuer Xeff, mais il réussit à survivre, et sa vengeance fut horrible. Unster finit tué aussi.
Et Asallé entre les mains de Xeff.
Depuis, elle continu à résister. C'est la seule chose qui la maintient vivante. Pas physiquement, mais mentalement. Résister, pour contrer celui qui à fait assassiné son amour. C'est le plus important. Et plusieurs personnes la maintiennent en vie. Si elle fait ça, c'est pour eux.Asallé leur lança un regard hésitant. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle avait dit... Elle avait été transportée. Une sorte de flash-back.
C'était bizarre.
-Je ne vous dégoute pas trop ?
Fuka lui lança un regard étonné.
-Je suis "habitée". Vous pouvez penser que je suis folle. Et en plus, je reste dans ce camp à cause de menaces. Je ne suis pas assez courageuse pour les affronter !
-Tu crois vraiment qu'on va réagir comme ça ? C'est pas de ta faute si Alice chose machin s'est réincarnée dans ton corps ! Et, pour les menaces, tu as bien fait de rester là. Il aurait pût te faire encore plus de mal. Parce que même si tu ne l'a pas dit, on voit bien que tu souffre. Je te trouve plutôt courageuse de rester là, à souffrir pour empêcher Xeff de faire encore plus de mal aux autres.
-Je... Merci.
-De rien, c'est la vérité.
Asallé se retourna au moment où Xeff entrait dans la pièce, suivit de Xylaune.
Il s'arrêta à quelque mètre d'elle. Il avait vu que Funina et Fukano n'avait plus leur bâillons. Et que les blessures de Funina avait disparu.
Le regard rebelle que lui adressait Asallé n'arrangeait rien.
-Je peux savoir ce que tu as fait ?
-J'ai soigné Funina, et j'ai parlé un peu avec eux.
-Qui t'en a donner l'ordre ?
-Personne.
-Est-ce que quelqu'un t'as au moins donné la permission ?
-Non. Et je m'en fous totalement, Xeff. J'avais envie.
-Tu vas le regretter.
Il commença à approcher d'elle.
-Tu ne me fais pas peur. Tu sais que tout le mal que tu me fais ne m'atteint pas réellement. Ça fait longtemps que je ne ressens plus de douleur. Et ça t'énerve plus que tout, c'est ça ?
-Peut-être que tu n'as plus mal, mais ton corps oui. Et quand tu seras trop faible pour te défendre, je te préviens, fait attention à toi.
-Cause toujours.
Il arriva à côté d'elle, attrapa son poignet et la projeta par terre. Il s'assit à califourchon sur elle, de façon à ce qu'elle ne puisse pas se dégager. Il sortit un couteau de sa poche.
-Je commence par où ?
-Mes yeux, que j'arrête de te voir, connard !
-Comme tu veux.
Il approcha son couteau des yeux d'Asallé quand Brioche s'exclama :
- Arrêtes ! Xeff, t'es fou ? Tu ne vas pas lui faire de mal pour ça ? T'es con ou quoi ?
-C'est pas tes affaires !
Xeff embrassa la jeune fille (qui s'essuya la bouche, une expression de dégout sur le visage, d'ailleurs) avant de se diriger vers Brioche.
-Tu ne perds rien pour attendre, toi ! Mais, je te préviens, tu ne dois ta vie sauve qu'aux fait qu'Asallé (il lança un regard ambiguë à la jeune femme) ai dénoncé notre position, et que je dois tout mettre en place pour l'arrivée des invités.
Il sortit de la salle, un sourire aux lèvres. Asallé se relevait lentement, pendant que Xylaune la regardait. Elle avait l'air choquée. Peut-être que Xeff ne l'avait pas endoctrinée complètement, au final.
-Ça va ?
-Oui, j'ai l'habitude.
-Comment tu fais pour supporter ça ? Enfin, il le fait depuis combien de temps ?
-Je ne le supporte plus, Xylaune, mais je dois continuer. C'est obligé. Il le fait depuis un peu avant qu'Unster ne meure.
-Je ne sais pas comment tu fais...
-Si seulement je savais...
Asallé sortit de la pièce. Elle avait le tête baissé. Elle se doutait que tout le monde l'avait déjà vue dans cet état, mais elle ne voulait pas qu'on la voit pleurer.
Forcément, elle fonça, les yeux fermés, et elle rentra en plein dans Xeff, qui la regardait, un sourire sur le visage.
Il leva son poings, et avant qu'elle n'ai fait un mouvement, il l'assomma.
Sa dernière pensée fût "Qu'est-ce qu'il va me faire ?"
Xylaune s'avança vers Funina. Elle la regarda un moment, avant de lui remettre son bâillon, et de sortir ses pinces et son couteaux. Elle avait aussi amener une paire de ciseaux, mais elle s'occuperait de ses cheveux plus tard.
Xylaune savourait les pleurs de Funina. Elle savait bien qu'elle était cruelle, mais elle en avait besoin. Pour évacuer sa haine. Pour se venger, de cette fille qui avait toujours les honneurs. Qui ne partageait pas avec elle. Pour se faire croire qu'elle était supérieure. Juste une fois.
Asallé se réveillât allongée par terre. Elle essaya de se relever, mais ses membres n’avaient pas encore décidé qu’il était temps qu’elle bouge, et elle retomba dans l’inconscience.
Quand elle se réveillât une deuxième fois, Asallé essaya lentement de bouger. Son corps avait l’air d’accords. Lentement, elle se leva. Son corps entier la faisait souffrir. Il était parsemé de bleus.
Elle passa sa main sur son visage. Il y avait beaucoup de sang sécher, une énorme bosse sur son front, et elle avait l’impression d’avoir un œil au beurre noir. Elle soupira avant de sortir et de se diriger vers la salle où était Brioche.
Asallé passa la porte d’entrer, et elle remarqua tout de suite Xylaune qui arrangeait la coupe de Funina, en mode "coups de ciseaux au hasard".
-Tu fais quoi ?
-Bah, je la torture, ça ne se voit pas ?
-En lui coupant les cheveux ? Je suis sûre qu’elle doit souffrir le martyre.
-Elle tient à ses cheveux plus que n’importe quoi d’autre. Elle a mis un long moment avant de les avoirs comme ça.
-Haaa…
-Pourquoi tu es blessée ? C’est Xeff ? Il t’a frappé ?
-Oui. Il m’a assomé, avant.
-Ho… Et ?
-Non.
-Tu devrais faire attention à lui.
-Laisse Funina tranquille.
-Trop tard. Pense à te soigner, ta bosse peut-être grave. En plus, ça te rends bien moins belle.
Asallé soupira avant de sortir de la pièce, sans avoir parlé à Brioche, mais elle ne voulait pas le faire en présence de Xylaune. Manque de confiance.
Siphano regarda ses amis.
-Vous êtes prêts ?
-Oui !
Ils hochèrent la tête, et il entra dans la maison. Au fond à gauche se trouvait un escalier qui descendait. Siphano ne l’avait pas vu la première fois. Il commença à descendre, jusqu’à apercevoir ce qui se trouvait en bas…
Voilà, chapitre 20
Avant dernier chapitre sans compter l’épilogue, normalement.
En plus, il fait pile 1500 mots
J’espère que ça vous à plus !
Cordialement,
Moi (pour une fois)