L’intello désespéré
-mon roman, mes lunettes de soleil………oh et le plus important, comment ai-je pu oublier un truc si important, mon livre scolaire de mathématique de terminal !
- Souhila dépêche-toi, ton père nous attend en bas !! Cria ma mère.
Je descendis les escaliers et je vis ma mère qui me regardait avec un air furieux et mon petit frère, Salim âgé de 11 ans qui me regardé avec un air étonné…
-un livre scolaire !! Mais on va à la plage !!! On est en vacance bon sang ! Tu en auras jamais assez d’étudier !!
- et c’est qui qui a son bac l’année prochaine hein ? C’est toujours mieux de savoir à quoi s’attendre, tu devras essayer toi aussi et je te garantis que tu ne vas pas le regretter !
- oh non merci je préfère passer mon temps à ne rien faire plutôt que de feuilleter un livre scolaire, 6 mois d’étude c’est assez suffisant !
Je ne répondit pas et ça m’était égal que mon frère ne s’intéressait pas autant à ses étude, j’étais qu’une pauvre naze et même Salim commençait à remarquer cela, les filles de mon âge passeront l’été à se faire de nouvelles copines, à flirter avec des garçons à s’amuser à faire la fête, ou encore passer des heure et des heure à discuter sur Facebook à regarder des vidéo inutiles ou passer leurs journées à regarder des série, perdre leurs temps quoi, je préfère de loin me cultiver et apprendre de nouvelle chose, mais cet été pas le temps, avec l’examen de bac qui m’attends je dois a tout prit me préparer et bien avant la rentrée scolaire ,même si au fond de moi j’aimerai bien que cet fois a « Sun stone » je ne serai pas considéré comme la fille coincé qui ne sait pas ce que c’est que s’amuser, c’est vrai quoi je n’ai pas d’amis et personne ne m’approche, c’est comme si mes notes faisait de moi un monstre, une sorte d’Einstein version féminine, j’aimerai bien quelque fois porter le statut de la fille cool et stylée à qui tout le monde veut adresser la parole, mais avec ma queue de cheval toujours sur la tête, mes grosse lunettes de vue, les vêtement démodés que ma mère choisit pour moi, je risquerai jamais d’être considéré comme la fashionista girly qui a de tonne d’amis et qui a tous les garçons qu’elle veut à ses pieds, non je serai toujours cette naze d’intello qui passe ses journée le nez dans ses bouquins, je serai toujours considéré comme la fille coincée et anti social qui n’a pas d’amis, et pour me rassurer je me dit que j’ai une chose que les autre n’ont pas, et c’est mes éloges et la reconnaissance de tous les profs du lycée envers moi, je me dit que contrairement à eux, ceux qui se moquent des intellectuels, moi je suis sûr d’avoir un bon avenir et dans n’importe quel domaine que je veux, je me dit et je me dit pleins de trucs mais rien n’éteindra cet envie de vivre comme n’importe quelle jeune fille de 17 ans.
Oh, déjà arrivé ! J’ai passé deux heures en voiture à penser à tout et n’importe quoi et a contempler le ciel en même temps, d’après les quelques nuages gris qui se trouvent il va pleuvoir un peu le soir, « Sun stone » n’a pas changé, toujours ces maisons colorées et bien aligné, toujours les mêmes personne qui reviennent chaque été passé les vacances ici, toujours les même épiceries les même restos, rien de nouveau, encore un été de plus à « Sun stone ». J’en veux un peu à mes parents, on revient ici chaque été, j’aurai aimé qu’il fasse un peu d’effort et nous emmènent moi et mon frère aller visiter d’autre coins de la terre, ça nous aidera à connaitre encore plus de choses , connaitre différente langues et découvrir de divers culture mais mon père tiens tellement a cette tradition qui maintiennent tous dans sa famille, celle de se retrouver tous dans cette grande maison de vacance a « Sun stone » celle de se réunir comme une seul et grande heureuse famille, ce qui veut dire que tous les frangins de mon père accompagné de leurs époux et leurs enfants seront là-bas à nous attendre, ou pas car on arrive toujours les premiers.
La mer était un peu agité mais ça n’empêchait pas les gens de se baigner, l’air était humide et il faisait un peu frais, dès que je sors de la voiture je vois venir de loin ma cousine Lamia accompagné de sa mère, tata Fatiha, décidemment on est pas les premiers arrivé cet été, j’ai toujours ce pincement au cœur quand je les vois, et je crois que c’est aussi le cas de mes parents et surtout de mon père, on se souvient toujours de la mort tragique de mon oncle Amine dès qu’on les voit, le plus âgé de mes oncles, il était mort d’une soudaine crise cardiaque il y’a plus de 3 ans, lui l’homme grand et fort, sportive et toujours en bonne santé, on dit que c’est toujours les meilleurs qui partent en premier et après la mort de mon oncle je n’ai pu que confirmer ces paroles. Tata Fatiha et Lamia nous saluent chaleureusement et on fait de même, bien que Lamia ait mon âge, je n’ai jamais été proche d’elle, ni de qui que ce soit d’ailleurs, on est très différente elle et moi, Lamia n’a jamais compris mon obsessions pour mes études comme je n’ai jamais compris sa passion pour le maquillage depuis son plus jeune âge, ce qui fait de nous deux adolescentes liés par les liens de sang, qui sont obligé de partager la même chambre pendant un mois.
Quand j’entre dans la maison je sens toute suite cet odeur qui m’était familière, celle du bois mélangé avec l’odeur de la mer. Je vis ma grande cousine Imane qui portait son petit bout de choux dans ses bras et mon autre cousin Nassim sur qui j’ai un faible depuis toujours, Nassim avait toutes les qualités d’un connard, j’entendais souvent mes cousines discuter sur ses interminables histoire de cœur, sur les nombreuse fois où il a brisé le cœur d’une fille, sur ses bêtises, son insolence face à ses parents, mais ça ne n’empêchait pas mon cœur de sortir de mon corps dès que son regard croise le mien, ou lorsque sa peau effleure la mienne, ou bien même quand il m’adressait la parole ou se moquait de moi, je me sentait tellement stupide devant lui.
-Oh, regardez qui vient d’arriver, le génie de la famille !! Oh mais non attendez une seconde, c’est le plus grand géni de l’histoire de l’humanité ! Même Einstein n’avait pas un aussi gros sac à dos ! dit Nassim en éclatant de rire et en me donnant une tape dans le dos assez forte pour que j’avance d’un pas.
- Non mais tu vas arrêter un peu. dit sa grande sœur en donnant le petit Amine a Lamia, elle au moins elle n’est pas idiote comme toi.
-parfois si ! réplique mon petit frère. Elle…AIIIIIIE
Je le pince au bras avant qu’il n’ait pu finir sa phrase, Nassim ne devait surtout pas entendre l’histoire de la fois où j’ai demandé à Salim : qui est sont les one direction ou encore de quoi parle Twilight.
-héhé, l’intello se défends en plus. Dit Nassim avec un petit sourire moqueur au coin de ses lèvres.
J’étais sur le point de fondre, je rougis, je souris, et comme toujours je ne dis rien, j’avais mal au cœur, rien n’allait changer cet été, Nassim était toujours le garçon qui se moquait de tout et de rien et moi je serai toujours la gamine qui n’a pas de vie et qui a le traque d’adresser la parole à son cousin qu’elle connait depuis toujours. Mais mon dieu ce qu’il était beau avec ses petits yeux bleus qui brillaient et sa belle chevelure blonde bouclée, mon dieu ce qu’il était grand, ce qu’il sentait bon, il dégageait de la beauté et des ondes joyeuse autour de lui, je ne sais pas si c’est moi mais…..oh, j’ai l’impression qu’il me regarde depuis plus de deux minutes déjà ! Non, non je me fais des illusions, oh mais oui il se dit surement : qu’est-ce qu’elle a à me regarder comme ça avec ses lunettes plus grosses que son visage ?
Je détourne le visage gênée et je me dirige vers la chambre des filles, peinte en rose persan, comptant 5 lits, c’est bien ici ou j’écoutais les conversations tard le soir de mes cousines sur Nassim ou encore leurs histoire de cœur pendant que moi je faisais semblant de dormir ou de bouquiner, je ne participer jamais à leurs discussion car je n’avais rien d’intéressant à raconter, mais voyons ça n’a rien d’intéressant, je ne participait jamais à leurs conversation car je considère ça comme une perte de temps, comment pouvait-on prendre du plaisir à passer des heures et des heures à parler de garçons, de mode, ou encore de série, tous simplement des sujets inutiles qui ne valent pas la peine d’être abordés.
-tu sais la rentrée scolaire c’est dans deux mois en cas où tu ne le savais pas. Me dit Lamia avec une voix douce.
-oui je sais mais je préfère me préparer à l’ avance. Dis-je froidement
En observant l’expression étonné ou plutôt choquée qu’apparaissait dans son visage j’ai pu en conclure que mes livres que j’avais déposé sur ma table de chevet l’a terrifié et moi c’était le pot de peinture sur son visage qui me terrifié.
-ça te dit de sortir plus tard ? me demanda-t-elle.
-non j’ai des trucs à faire, et il va pleuvoir un peu le soir.
-tu te fous de moi ? Il fait plus de 35 degré dehors, Bon bain tant pis, je sortirai toute seul vivement l’arrivé des autres !
Et elle s’en va.