Nizzy
L'horlogerie était immense. Des horloges de toutes les tailles et de toutes les couleurs ornaient les murs. Un petit escalier emmenait à ce qui semblait être la deuxième partie du magasin. Je monte les marches, suivie de Siphano. Asallé reste légèrement derrière. Elle observe une horloge en particulier, qui à l'air de lui rappeler quelque chose. Elle revient rapidement derrière nous.
Siphano est étrangement silencieux.
Une vielle dame avec une coiffure étrange attends sur un comptoir. Ses lunettes lui donne un air bizarre, à cause de ses gros yeux.
En voyant Asallé, elle prend soudain la parole, avec une voix chevrotante.
-Non d'un carillon ! Voilà bien longtemps que personne n'était venu dans mon magasin ! Bienvenue !
Je prit la parole tout de suite :
-Bonjour madame, en réalité, nous ne sommes pas là pour des achats, mais car...
Asallé prit la parole sans attendre que j'aie finie.
Asallé
-Car j'ai ressue une lettre me demandant de venir ici.
-Ho... hihihi. Une lettre, vous-dites ? Voulez vous bien me la montrer ?
Je lui tendit la lettre, qui était dans ma sacoche, et elle la regarda avant de sourire débilement. Cette dame ne m'inspirait pas confiance, je devais bien l'avouez.
-Connaissez vous l'envoyeur ?
-Ho, moi non, mais mon mari pourras sans doute vous renseigner, il devrait arriver dans quelques minutes. Pourquoi ne visitez vous pas le magasin, en attendant ?
-Bonne idée, merci quand même, madame.
-Ho, mais de rien, Mademoiselle Asallé !
-Vous me connaissez ?
-Oui ! Comment ne pas connaître quelqu'un qui a fait plusieurs fois la une des journaux ? Je lis très attentivement mon journal, vous savez ?
-Je n'en doute pas !
-Tu te rends compte Asa ? On est connues ! Nizzy avait dit-ça, toute heureuse.
-Ho, oui. Je m'excuse de ne pas nous avoir présenter avant. Donc, je m'appelle Asallé, elle c'est Nizzy, et lui, c'est Siphano.
-Ho, et moi, je m'appelle Berthe.
Siphano
Je devais avouer que toute ces horloges réunis au même endroits, c'était impressionnant. Le tic-tac incessant vrillait dans les oreilles, et le bruit de la clochette qui retentit quand le marie de Berthe entra dans le magasin me fit sursauté.
-Regarde la belle pièce que j'ai trouvé, elle conviendra parfaitement à... Non d'un ressort ! Des clients !
-Chéri ! Ces jeunes gens sont venus car ils ont ressues une lettre ! D'ailleurs, Mademoiselle Asallé est parmi eux !
-Ha ! Bonjour, je m'appelle Folio. Je ne m'attendais pas a vous voir de si tôt.
-Bonjour Folio. Je m'appelle Nizzy, et lui C'est Siphano. Je suppose que vous connaissez déjà Asallé.
-Oui. Je vous attendais, un client m'avait prévenus de votre venue, et il m'a demandé de vous montrez comment marchais notre plus grande l'horloge.
-Ho, oui. Je crois avoir malheureusement vue qu'elle ne marche plus.
-Ha bon ? Pourtant, il y a quelques secondes... Je n'étais pas là. Je vais regarder ce qui se passe.
Il se pencha vers l'horloge géante, avant de se tourner vers moi.
-C'est juste un boulon qui s'est enlevé. Pourquoi ne m'aideriez-vous pas à le remettre ? J'ai du mal, avec l'âge, je tremble.
Etonné, je répondit :
-Je suis désolé, mais je ne suis pas sur d'en être capable... Je n'ai rien d'un horloger...
-Mais si, ne soyez pas timide ! Je suis sur que vous aimeriez voir cette horloge en marche !
-Oui, se serait un honneur.
Je m'avance lentement vers lui, jusqu'à ce qu'il me tende un boulon. Il me montre l'endroit où le poser.
Je l'insère lentement.
-D'accords, maintenant, écartez vous, je vais la mettre en marche.
J'ai à peine le temps de me reculez que les aiguilles commencent à tourner, de plus en plus vite, jusqu'à ce que l'horloge tremble. Soudain, elle émet un bruit horrible, semblable à celui de la rue, puis la lumière s'éteint au même moment où le sol se met à trembler.
Quand la lumière revint, nous étions dans le magasin de montre de notre époque... A la place de l'horloge géante se trouvait un cadran de montre géant. Il émettais de la fumée. Les deux vendeurs nous regardaient, un sourire sur le visage.
Asallé poussa un petit bruit avant de se mettre à courir vers la sortie, sa sacoche volant derrière elle.
Asallé
Je venais de comprendre... L'horloge géante, c'était la même que celle qu'il y avait sur la machine à remonter le temps que le Dr. Dimitri Shaundel avait présenter.
Une fois dehors, je revis le Londres que je connaissait. Personnes n'avait l'air de se rendre compte de quelque chose. Il n'y avait que nous trois qui nous rendions compte de quelque chose.
La machine a voyager dans le temps fonctionnait-elle vraiment ?
Je devais aller voir ses marchands.
Leur parler.
-Il faut leur parler ! Rentrons dans le magasin à nouveau.
A peine entrés dans le magasin, le bruit recommença, et le sol se mit a trembler. Je me sentit tomber. Pile au moment ou le tremblement arrêtait, je me retrouvais dehors, avec un mal de tête énorme. En tombant, ma tête avait cognée contre les marches, et j'avais fait une roulade arrière, jusqu'à me retrouver en bas des escaliers menant à l'horlogerie.
Je vis Nizzy arriver en courant de l'horlogerie.
-Asa ! Ca va ?
Siphano la suivit de près, et la porte claqua derrière lui. Il avança vers moi, avant de m'aider à me relever.
-Je sais pas pourquoi, mais je sentais que ça n'allait pas être facile de leur parler.
-Apparemment, j'ai l'impression que tu avais raison.
Siphano avait dit ça d'un ton moqueur. Je me dirigeais vers la porte. J'essayai de baisser la poignée, mais elle resta fixe.
Même si je me doutais que ça n'allait pas marcher, j'appuya sur le panneau avec le sablier, mais la porte ne s'ouvrit pas.
-C'est fermé.
Nous étions bloqués dans le Londres du futur.
Voilà, j'espère que le chapitre n'est pas trop court, mais je ne pouvais pas le faire plus longs...
J'espère que ça vous a plus...
Cordialement,
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Ven 8 Aoû - 16:59
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