PDV Adisson :
-Adisson ! Adisson ! me cri une jeune fille en me secouant.
On peut pas dormir tranquillement dans ce lieu maudit qu'est Hutson's House ...? Dix-sept ans que je suis ici et rien n'a changé. Je grogne en remettant ma couverture sur mon visage pour protéger mes yeux des rayons tapant du soleil par la fenêtre. Ma trouble-sommeil soupire alors que je m'assois sur le lit en tailleurs en grimaçant légèrement. Je balaye le dortoir des filles du premier étage du regard, personne à part moi et l'orpheline m'ayant réveillé, un sourire gêné et timide dessiné sur ses fines lèvres rose. Dans cette grande chambre décorée d'un imonde papier peint réprésentant des oiseaux et des fleurs sont disposés deux rangés de lits superposés, une dizaine de chaque côté. Après avoir soupirer un coup je relève mon regard vers mon interlocutrice matinal... Attendez ! Il est quel heure là ? Je pose mon regard sur l'horloge derrière la jeune fille aux cheveux roux tresser en une natte. Déjà treize et demi ?! Heureusement que c'est le week-end... Je m'attarde ensuite sur la fille, apellé très affectueusement par certains des plus imbécils de l'orphelinat "la bourge", paraît que ses anciens parents étaient riches, mais je suis certaine que la rousse n'a aucune envie de retourner dans son ancienne demeur. En plus de ses beaux cheveux, qui sont habituellement ondulé, elle possède deux magnifiques yeux verts dont le centre est entouré de doré, devant ceux-ci sont posés une paires de lunettes ovale lui allant assez bien, le tout rendant sublime sur son visage dont la peau semble aussi pâle que celle d'une poupée en porcelaine. Ses joues parcemées de taches de rousseurs sont sûrement la seule "impurtée" de son visage. Mon "réveil humain" porte, comme à son habitude, une chemise plutôt serrée, d'une couleur blanche, je me demande d'ailleurs comment elle fait pour la garder si propre... Pour recouvrir ses longues jambes, la rousse porte un jeans noir en patte d'éph'. La seule chose qui peut en effet faire penser qu'elle devait être riche c'est un collier composé d'une chainette en or et d'une jade en forme de larmes. Je baille un coup et m'étire avant de sourire à la jeune fille en me levant.
-Salut Claire, dis-je en baillant toujours, pourquoi ce réveil brutal ?
-Monsieur Dogson veut te voir, me dit cette dernière, son sourire toujours gêné aux lèvres.
PDV Mihaël :
Elle fout quoi ? Je vais encore me faire engueuler tout seul... Ca va être quoi comme punition cette fois-ci ? Le vieu doit en avoir marre de nous à force de nos bêtises, mais comment voulez-vous vous occuper dans cet orphelinat ? Bon OK, innonder les salles de bains ce n'est pas une super idée mais au moins on c'est bien amusé ! Je veux juste pas retourner dans ce grenier glauque, le pire c'est que quand on en fait trop on doit le ranger... Le dirlo est vraiment sadique... En face de moi, monsieur Dogson attend l'arrivée de ma complice. Ses cheveux gris très lisses et plat ne sont pas bien longs, et ses yeux bleus semble presque vide, rendus pâles par la viellesse. Son visage ridé est aussi pâle et terne que ses cheveux et il porte toujours ces sortes de costumes bizarres que l'on porte dans les enterrements et autres fêtes bizarres... Et puis j'aime pas son bureau, déjà derrière lui y a un immense bibliothèque, pas que je n'aime pas lire, mais ces bouquins ne semblent pas avoir bouger depuis des années et la poussières qui les recouvrent me font tousser. La porte de la pièce qui s'ouvre me sort de mes songes. Je regarde dans la direction de la paroi grincheuse pour voir dans l'encadrure une jolie jeune fille. Ses longs cheveux blonds forment des anglaises et d'adorables arrache-coeur au niveau de ses tempes, son visage beige, me faisant penser à une tablette de chocolat praliné, parait parfaitement lisse, mise à part une tache de naissance brune de la taille d'un ongle de petit doigt sous son oeil gauche. Ces-derniers possèdent une jolie couleur véront, le droit vert, comme une jolie émeraude, et le gauche d'un beau bleu ciel. Ses joues sont accablées de deux grosses cernes couleurs cendres, prouvant qu'elle avait passé sa nuit avec moi à faire une bataille d'eau entre les lavabos. D'ailleurs, elle ne doit pas être réveillée depuis longtemps. Pourquoi ? Peut-êtr ses cheveux électriques, ou alors ce "pyjama", composé d'un short et d'un débardeur, tout les deux blancs, faisant resortir ses formes que j'apprécie tant chez elle. La blonde m'aperçoit et me fait un large sourire, alors que je vois le regard déséspéré du vieux directeur, soupirant et qui se pince l'arrête du nez. Je lui rend son sourire en gloussant légèrement alors qu'elle se jète sur mes genoux, si installant comme sur un fauteuil, ses mains aux doigts fins se nouant derrière ma nuque alors que j'entoure sa taille de mes bras.
-Un peu de tenue je vous pris jeunes gens ! Nous réprimande Dogson alors que les douces lèvres aux goûts caramélisé d'Adisson se pose délicatement sur les miennes.
PDV Roxane :
Je me balade dans les couloirs en trotinnant, rigolant gaiment. J'ai envie de courir, mais j'ai pas le droit. Les gens semble étonné que je sois si joyeuse, mais je suis contente d'enfin changer d'orphelinat, l'ancien était horrible, le personnels, les surveillants, les orphelins et même le directeur étaient horrible avec moi. Là, je me sens mieux, alors je visite. Enfin... Je suis plus perdu qu'autre chose, je cherche quelqu'un de sympa avec qui discuter, ou une personne à qui remonter le moral. Du haut de mes onze ans j'avais un don pour remettre le sourire au gens.
Je continuais de me balader, jusqu'à arriver à une trappe avec une échelle déployé, surement le grenier. Prise par la curiosité, je grimpe lentement les barreaux de bois et m'arrête une fois presque en haut. Je balaye la pièce poussièreuse des yeux. L'endroit est rempli de montagne de cartons, eux-même remplis d'objets entourés de papier journal pour les protéger. A part ça, il y a une jeune fille au fond du grenier, en dessous de la fenêtre. D'ailleurs, c'est une fille ou en fantôme ? La blancheur de sa peau me fait poser des questions... Ses boucles brunes encadrent sont visage, et ses lèvres rouges sangs la rendent encore plus belle. Au dessus de ces-dernières se trouve un nez très fins avec des petites taches de rousseurs. La jeune fille ouvre ses yeux, d'un marron mélangé à une pointe de vert me laissant un frisson remonter ma collone vertébrale. Elle ne semble pas me voir alors je me lève en lachant un petit :
-Salut, un large sourire aux lèvres.
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Et voilà les coupins, je ferais la mise en page ce soir :DD !