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Chapitre 8 Rebellion - Power-

Cékia
Cékia
Sadique Régulier
Zodiaque : Poisson
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Date d'inscription : 17/06/2014
Age : 23
Localisation : je ne sais pas trop...
Dim 7 Juin - 12:53
Cékia
PDV Xylaune

Ça faisait un moment que j’étais réveillé. J’observais autour de moi, une sorte d’infirmerie de fortune. Il semblait que leurs moyens ne soient pas très développés à en voir les meubles… Deux ou trois lits en rangée séparaient les malades. Ce n’était pas la joie à entendre leurs gémissements.

Funny dormait à côté de moi et Frigiel et Brioche avait été emmené plus tôt. Black ne dormait pas dans le même coin que nous…

J’étais inquiète, à bout de souffle et rompu par le voyage. Je me sentais si faible… Mais malgré tout ça, malgré toutes ses souffrances qui m’entouraient je ne me sentais pas si mal, grâce à la présence rassurante du rouquin assis sur le lit à côté de moi.
Il regardait le plafond les bras croisés derrière la tête. Une figure de calme et d’attente exemplaire par rapport aux premiers évènements. Il ne parlait pas, cela m’arrangeait… J’avais peur de fondre en larmes.
On n’avait aucune nouvelle de black, Cékia et Frigiel… et un des deux blonds passait parfois nous surveiller.
Enfermés… voilà ce qu’on était.

Mon attention se reporta vers le rouquin, comment pouvait-il resté dans cet état de presque sérénité. Je me retenais de lui poser la question, de peur de ne plus réussir à maintenir mes sanglots au fond de ma gorge. Rester ainsi si longtemps à la fois loin et proche de mes amies était pour moi une torture.
Je ne sais pas si c’est par instinct ou si Fukano sentit que ça n’allait pas mais ses yeux ambrés s’accrochèrent à ma personne, refusant de me lâcher, me détaillant avec une tendresse comparable à celle d’un chaton qui sommeille dans vos bras. Je ne pouvais cependant pas lui sourir, ça m’était impossible… je suis surement trop émotive.

Le temps passait, le regard de l’homme devenu tigre ne me quittait plus et moi j’observais le sol, perdue dans cette situation. Je percevais chacune de ses respirations, c’était plus facile d’ailleurs de se concentrer sur quelques choses de concret près de moi pour ne pas penser aux autres.
Je sentis aussi qu’il s’approcha de moi, malgré le silence qui régnait. Cela me fit légèrement sourire quand il posa sa main sur mon épaule sans rien dire, comme un message qui ne se disait pas, je savais qu’il me soutenait.

Depuis toute petite, je pouvais me comparer à un iceberg, la face visible n’est qu’un masque, une sorte de coquille pour me protéger du monde qui m’affectait tant…
Je ne pouvais pas l’enlever mais récemment, depuis la catastrophe, elle se fissura de part en part. Mes émotions qui étaient protégés par mon visage auparavant impassible et toujours joyeux apparaissaient clairement sur mon visage, sans que je décidai ou non si je voulais que les autres les voies.

Je suis trop émotive, et maintenant, tout peux m’atteindre, sans que je puisse faire quoi que ce soit pour changer le cours de choses mais cette main sur mon épaule, cette douce main, c’est comme si elle passait du baume sur mes blessures.

Je regardais le sol sans rien dire, laissant sa main à sa place, laissant le silence s’installer dans la pièce. J’aurais voulu que rien ne change, que il n’y ait pas cette transformation, mais ce n’est définitivement pas un rêve et c’est dans une réalité qui pourrait paraître fictive que nous nous battions maintenant.

J’entendis des cris stridents, des bruits de métaux horribles et l’espace d’un instant je m’inquiétais pour Cékia et Black. Fukano sur le qui vive tourna la tête en direction des bruits ne put pas me rassurer, c’était bien la voix de Cékia. Elle avait du se réveiller dans une cage.

Que lui faisaient-ils ? La torturaient-ils ? Pourquoi ces cris ? Je ne pouvais qu’écouter ses cris, impuissante pendant que Fukano passa un bras autour de mon épaule sans rien ajouter. Tremblante, j’entendais les cris faiblirent peu à peu mais ils étaient toujours présents, emplissant  l’espace.
Je ne sais pas combien de temps passèrent avant que le silence revienne, et je ne sais pas si je préférais les cris au silence mais ce que je savais c’était que je n’en pouvais plus de notre inactivité.

Je me levais pour commencer à faire les 100 pas, droite, gauche, droite, gauche et ainsi de suite. Le rouquin m’observait essayer d’évacuer mon stress lorsque soudainement, je me retrouvais dans l’incapacité de continuer de marcher.

Je me tortillais dans tous les sens, regardant autour de moi pour comprendre pourquoi mes pieds semblaient collés au sol lorsque je jetais un coup d’œil à ces derniers au sol. Je me figeais.

Ils étaient recouverts de glace, alors que nous étions dans le désert.
Mon regard incompréhensif se dirigea vers Fukano qui avait observé la scène, il semblait sur le choc.

« Tu… Je… La glace elle est apparu au bout de ton 36ème aller retour ! »

Je l’observais un instant, partagée entre l’incompréhension et la surprise, une seule question me vint, quoi qu’elle fût absurde au vu de la situation.

« Attends… tu as compté mes allers et retours ? »

Le visage de Fukano s’empourpra, je fus prise d’une envie de rire alors que ce dernier se levait.

« Toi aussi tu subis une transformation on dirait… »

Il décocha plusieurs coup de talon dans la glace, elle tenait plutôt bien mais Fukano ne se démontait pas et à force de persévérance et de coopération, - il frappait tandis que je tirais de toutes mes forces pour me libérer – je finis par tomber en arrière, les pieds à l’air, sans chaussure… Elles étaient restés empêtrées dans la glace…

Je commençais à rire quand Léo fit son apparition.

L’atmosphère changea presque automatiquement, pour devenir plus glacial ce qui eut pour effet d’arrêter mon rire.

La glace auparavant à mes pieds éclata en des milliers de cristaux, Léo resta comme nous, bouche bé à observer le spectacle de milieu minuscules flocons de glace tombés à terre.
Ce spectacle me rappelait de magnifiques souvenirs hivernaux où nous nous lancions cette matière froide et familière qu’est la neige. Les rires, les pleurs tant de chose qui m’ont submergés tout à coup.

Mais alors que je me revoyais faire l’ange dans la neige, je sentis une main me ramener violemment à la réalité.

C’était la main de Léo qui s’apprêtait à me relever sans douceur quand Fukano s’interposa avec calme.

« Je ne pense pas que ce soit nécessaire, elle n’est pas dangereuse »

Léo L’observa un instant, lui et ses crocs, sans se démonter et s’adossa au mur en détournant le regard.

« Ce n’est pas à toi d’en juger, C’est à Nocxx, pour toi comme pour elle »

Je les regardais assise par terre sans rien dire, ayant l’impression d’être une fautive sans aucune raison de cela…

Fukano revint vers moi pour m’aider gentiment à me lever, ce mec est vraiment un ange comparé au blond qui fixe le sol là bas…

Je soupirai, nous n’avions plus qu’à attendre.

PDV Nocxx

°Je vais la tuer… Elle… Va… SOUFFRIR !°

C’était mes premières pensées en voyant l’ange qui s’était jetée sur moi. Elle ne m’avait pas fait de blessures trop graves, mais mon masque avait pris cher…

Siphano m’avait rappeler mon devoir et sans attendre le reste de son sermon sur mes fonctions provisoires, je suis parti chercher Léo pour interroger Frigiel… L’interrogatoire de Brioche se ferait plutard en compagnie de Siph.
Revenant sur mes envies de meurtres, je me dis que Siph n’a pas rencontré cette folle… mais il va avoir le temps de l’observer dans sa cage en attendant le tour de Brioche.

Je ruminai tout ça tandis que Léo allumait la lumière de la salle qui allait servir pour le questionnement de notre ancien compagnon.

Leo demanda à Frigiel de prendre place tandis que je cherchais une position confortable pour m’asseoir.

« Tu vas pas me demander mon prénom quand même Nocxx…
- Rassure toi Frigiel, je n’ai pas besoin d’informations inutiles. Tu as eu le temps de réfléchir, aussi je te demande une dernière fois si tu veux revenir parmi nous."

Un échange glacial, mais ce n’était pas moi qui était le plus proche de Fri. C’était Léo dans cette pièce et à son regard, je pouvais voir qu’il me suppliait presque d’être gentil avec son ami ou en tout cas, moins froid.

Frigiel détourna le regard quelques instants avant de poser ses coudes sur la table en tenant ses mains.

« Oui, mais je ne suis jamais vraiment partie en fin de compte, j’ai juste rencontrer une fille étrange en chemin… Elle ne m’a pas vraiment laissé partir. »

Je l’observais avec un sourire amusé derrière mon masque qui lui aussi souriait. Une question me brulait les lèvres et je la lâchais en réprimant encore une fois un rire silencieux.

« Tu ne serais pas un peu amoureux par hasard ? Nan plus sérieusement, qui sont les personnes que tu as ramenées avec toi ?
-La fille évanoui est celle que j’ai rencontré, j’en suis pas amoureux elle m’a trainé PARTOUT avant de retrouver ses potes ! elle s’appelle Funina. »

Je me retenais de le questionner sur les autres, en particulier sur la folle, chaque chose en son temps comme dirait Aypierre.
Je pouvais néanmoins continuer l’interrogatoire sur son groupe, nous aborderions le sujet de l’ange en fin de conversation.

«  Et le tigre ?
-Fukano n’est pas un danger, j’ai pu l’observer et il est plutôt calme. Il blaguait même Brioche par moment.
-Je vois… pour la blonde ?
-Xylaune ? Sensible, mais je ne sais pas trop.

Notre interrogatoire se poursuivait ainsi, sans accro. Frigiel ne connaissait pas assez bien l’ange, Je dus passer à Brioche tandis que Frigiel était accompagné par Léo dans un appartement isolé.
Le blonde pourrait en profiter pour partir voir ceux enfermés à l’infirmerie.

°Esprit pratique°, pensais je

C’était le tour de Brioche, et je le saluai brièvement quand il entra.

« Je te croyais mort. »

Il s’était assis et m’observa un moment avant de répondre.

« je ne le suis pas… »

Je l’observais à mon tour, effectivement, il avait l’air bien vivant. Je soupirai.

« Content de te revoir parmi nous ! Mais je dois quand même te poser quelques questions… Genre… Que t’es t-il arrivé et pourquoi tu es avec ses fous ? »

Il sourit avant de boire un peu d’eau dans le verre posé sur la table apporté par Siphano qui restait dans un coin de la pièce sans parler.

« Sortis de ce bâtiment, j’ai marché, longtemps. Puis une fille nommé Cékia m’est tombé dessus. Elle n’est pas comme tu le penses, elle cherchait juste à nous protéger, nous qui étions à bout. Je suis presque sur que ça t’obsède et que cette scène t’a choqué comme moi.»

Merde, il semble avoir lu dans mes pensées. Ouais, cette fille m’a choqué, mon envie de la supprimer aussi. Je ne sais pas pourquoi mais cette scène je la repasse en boucle depuis qu’elle a été mise en cage.

« Tu sais lire entre les lignes je suppose. Elle est dangereuse, comment peux-tu lui faire confiance ??
-Je la connais mieux que toi pour avoir voyager avec eux, elle est digne de confiance. Et toi aussi, tu finiras par penser la même chose. »

Je me demandais un instant s’il n’était pas complètement dingue mais après tout, Brioche n’a pas tord. Je ne suis surement pas objectif.

Siphano s’assit à son tour et je sentais son regard sur moi et Brioche bien que je sois dos à lui. Calme. Je peux presque entendre son « Tu dois réfléchir Nocxx. » Je pris une grande respiration.

« Alors ton avis, c’est qu’ils ne sont pas des ennemis ?
-oui, répondit simplement Brioche
-Alors je te fais confiance à leur sujet, j’espère que je ne le regretterais pas.

Mon téléphone se mit à vibrer sur ses mots, je laissais alors Siphano seul avec son meilleur ami pour sortir de la pièce aux murs de toiles.

« Elle s’est réveillé ? D’accord. Je vois, je vais demander à Léo de l’amener, j’arrive. »

Ma discussion ne dura que quelques minutes mais c’était assez important pour ce qui allait se passer.
J’envoyais un Sms à Léo en lui disant d’aller à l’infirmerie après et aussi qu’il devait emmener ce monstre appelé Cékia là où se trouvait Dortos.
Sans attendre sa réponse je m’y dirigeais.

Comment peut-on être aussi violente ? Comment Brioche peut-il lui faire confiance ?
Ces questions occupaient toujours mon esprit, mais j’avais confiance en Brioche et il avait déjà fait ses preuves dans l’art de lire dans les autres.

Je soupirai et observais notre camp. Un endroit vraiment vaste, sinueux, parfaitement optimisé par nos bâtisseurs. Les ruelles s’enchainaient mais je les connaissais par cœur comme une habitude qui s’était encré en moi.

Une fois arrivé, je pus voir Léo pousser un chariot recouvert d’un drap, d’où parvenait des cris hystériques.

°Elle ne s’est toujours pas calmée° Ai je pensé.

J’entrais dans la petite infirmerie qui était surement l’une des plus vieilles ici et aidait Léo à faire rentrer le chariot.
Ce dernier, dans un geste théâtrale retira la toile qui le recouvrait pour faire apparaître un monstre.

Black, sa jumelle resta sous le choc tandis que Dortos la retenait d’une main calme. Mais bientôt elle se leva pour s’approcher de son prétendu double, mais elles n’avaient de semblables que l’apparence au vu de l’état de folie de l’ange.
La jeune fille posa ses mains sur les barreaux et planta son regard dans celui de l’ange. Je ne pouvais détacher mon regard de cet échange, il me semblait terriblement intense.

Chose étrange, Cékia parut se calmer par pallier. Arrêtant d’abords les gesticulations, puis les cris et bientôt elle n’était plus qu’une poupée désarticulée en cage. Je ne pourrais pas dire qui des deux jumelles pleura en premier mais à présent, le visage de Black était baigné de larmes.

Dortos tenta de lui faire lâcher prise aux barreaux, mais elle les tenaient comme si sa vie en dépendait. Peu après elle s’évanoui alors que Léo remettait le tissu et remportait la cage.
Je jetais un regard à Dortos pour lui montrer que je lui faisais confiance avec la jumelle endormi, ce à quoi il me répondit par un léger hochement de tête.

Je sortis à mon tour, désormais seul. Seul avec mes pensées, seul avec ce que je venais de voir.
Il se mit à pleuvoir et moi, sans parapluie, je levais la tête pour laisser la pluie couler sur mon masque et mes cheveux ainsi que tremper mes vêtements.
C’était si doux de se sentir légèrement apaisé par si peu de chose. Seulement, à chaque fois que je fermais les yeux, je la revoyais, tel un personnage inanimé sur le sol de cette cage.
Ma haine envers elle était en train de disparaître. Peut être qu’en fin de compte Brioche à vraiment le pouvoir de lire dans les autres.

Tout ça me fait quand même bien chier.

Voila c'est sur cette dernière phrase que je termine ce chapitre x) je voulais le poster avant de partir en angleterre car je n'ai pas le droit d'emporter mon ordi donc je pourrais pas continuer ma fiction pendant cette semaine .-. mais sinon je vous remercie d'avoir lu et de mettre un com HEIN QUE TU VAS METTRE UN COM ?! nan ? bon tant pis met quand même un j'aime ! beusou !
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Nyal27
Nyal27
Noctali de l'ombre
Zodiaque : Cancer
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Date d'inscription : 15/03/2015
Age : 21
Localisation : Là où il fait beaucoup trop chaud pour une membre de la #TeamFroid. Le Sud quoi.
Sam 25 Juil - 12:17
Nyal27
DAT fin. J'aime. Sinon, j'fais pas confiance à Nocxx moi :c
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