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Rebellion chapitre 9 - Bonjour -

Cékia
Cékia
Sadique Régulier
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Lun 13 Juil - 18:26
Cékia
PDV ???

Brioche était de retour ! Il n’était pas mort ! Tout le monde en parlait au camp et moi, je courais. Siphano m’avait confirmé qu’il était revenu, qu’il était enfermé dans son ancienne demeure.
Je courais si vite que le paysage défilait autour de moi, les passants me lançaient parfois des insultes du fait que je les avais bousculé, mais je n’en n’avais que faire, car bientôt je retrouverais le petit biscuit qui m’avait tant manqué !

Je courais pour le retrouver, pour retrouver Brioche. J’étais si contente ! Et si en colère en même temps. Que devrais-je lui dire en le voyant ?

Pas de temps pour ses questions futiles, la joie me submergea et bientôt à force de course et de vitesse je me retrouvais à l’adresse que m’avait donnée le brun. Il l’a tenait de notre chef de remplacement, Nocxx, elle ne pouvait qu’être vrai !

Le cœur battant, je remis une de mes mèches en place avant de toquer.
Les secondes qui suivirent me parurent terriblement longues, bien plus que des années mais finalement, l’information qu’on m’avait donnée se révéla être vrai.
Je regardai alors le brun au masque de brioche les larmes aux yeux avant de reprendre contenance. Je ne pouvais pas pleurer devant lui ! Je ne pouvais pas lui montrer qu’il m’avait manqué. Ça n’allait pas avec ma personnalité, je ne pouvais pas lui montrer de façon clair ce que je ressentais à cet instant.

Nous échangeâmes un regard et je pus voir ses fines lèvres esquissées un divin sourire brioché. Je m’efforçais de lui lancer un regard noir pour bien lui montrer que je lui en voulait d’avoir disparu sans rien dire, d’avoir laisser les rumeurs répandre sa mort dans le camps.

« Tu m’énerves » lâchais je

Il sourit un peu plus. Il se fiche de moi ? Il me souris juste après… si j’y pense je risque de pleurer. Et ça je ne peux pas…
Ma main partit, sa joue la rencontra plus violemment que prévu. Mais il savait surement qu’il méritait ce qu’il venait de recevoir.

« T’as disparu ! Je t’ais cru mort ! J’ai cru que tu m’avais abandonné ! Et tu dis rien ! Je te déteste ! »

J’avais tournée les talons les larmes aux yeux, je m’apprêtais même à courir lorsque je fus retenue. C’est avec surprise que je me retrouvais contre le torse de Brioche. Il carrossait alors mes cheveux roses que j’avais laissés en deux couettes.

« J’ai toujours adoré tes cheveux… Comme toi »

Je grognais, il n’allait pas m’avoir avec des compliments, mais malgré ma force je n’arrivais pas à me dégager de son étreinte. Je restais alors ainsi alors que des perles salés naissait de mes prunelles rubis et moi, je les laissais couler contre son t-shirt fait de rayures blanches et bleu.

« J’ai eu peur pour toi, espèce d’idiot ! J’ai cru que tu m’avais abandonné… »

Il me releva le visage et essuya les quelques larmes qui coulaient encore de mes orbes vermeils.

« Tu as si peu confiance en moi ? Tu sais bien que je ne t’abandonnerais jamais ! Je t’aime Ilo ! »

Cette dernière phrase me fit sourire alors que j’enfonçais ma tête contre son torse.

« Ma Brioche…
- Désolée de vous interrompre les tourtereaux, mais Brioche doit rester à l’intérieur, donc si tu veux le voir, rentre. »

Je m’écartais de Brioche en soupirant. Pourquoi Siphano devait-il toujours arriver au mauvais moment quand j’étais seule avec celui que j’aimais ? Néanmoins il avait raison, autant rentrer à l’intérieur avec eux.

Je n’écoutais pas la conversation entre Siphano, Blondie et Brioche. Elle n’avait aucune importance à mes yeux. J’étais encore sous le choc en apprenant que Brioche était vivant. Il avait disparu depuis plus de 3 mois !

Je bus dans ma tasse de thé en faisant mine d’écouter le sujet avant de me lever et de bailler bruyamment puis de sourire aux trois jeunes personnes qui discutaient activement d’une sorte d’ange, d’un mi tigre et des personne qui avait ramené Brioche et Frigiel de ce que j’avais retenue (ou plutôt entendu).

Je souris particulièrement à Brioche avant de lancer ;

« Je ne pense pas vous être utile sur ce sujet, mais ma course pour revenir ici a été épuisante. Je SAIS que ça ne dérange pas Brioche que je dorme dans son lit alors je vais faire une sieste. »

Les joues de ce dernier rosirent légèrement sous son masque et je disparu dans un des couloirs en riant. Cette discussion ne me concernait pas, et l’écouter plus longtemps m’ennuyait. D’autant plus que ma course n’avait pas épargner mes muscles qui me réclamaient un peu de repos, une excuse parfaite pour leur fausser compagnie.
Je m’allongeais sur le lit de Brioche, une nuit ici et il avait déjà retrouvé son odeur… Je mis m’a tête dans l’oreiller et ne changea plus de position.

Je ne sais combien de temps plus tard, mes oreilles me signalèrent que la porte venait de s’ouvrir et le matelas se creusa un peu sous le poids de celui qui occupait mon cœur.
Il me caressa les cheveux pensant que je dormais avant prendre une peu de place et de veiller sur mon prétendu sommeil. Il était vraiment adorable.
Je l’imaginais penché sur moi pour m’observer dormir. Que c’était agréable de le sentir à nouveau contre moi alors que je somnolais.

J’avais été inconsolable quand on m’avait annoncé sa disparition, quand j’avais perdu tout espoir de le revoir. Mais la chance avait tourné ! J’allais de nouveau pouvoir dormir tranquille ! Sans brioche pour veiller sur moi pendant mon sommeil… Mes rêves se peuplent de créatures peu recommandable et d’êtres malveillants si bien que je n’arrivais plus à dormir.
Mais maintenant le sommeil fermait mes yeux tandis que Brioche me caressait toujours les cheveux assis contre moi, le dos appuyé contre le mur.
C’est avec cette douce image que je m’endormis comme pour rattraper tout ce sommeil qui avait disparu en même temps que mon biscuit préféré.


PDV ???

Je ne savais que faire, je le voyais ainsi tous les jours, alité. Son regard était morne et je ne pouvais y rajouter de la couleur. Unster, était notre chef à tous depuis la disparition d’Aypierre, et il m’avait affublé du titre de sous-chef. Un jour peut être, je saurais gérer ce genre de titre… Peut être.
Cependant, je ne pouvais laisser la tache de le veiller à quelqu’un d’autre. C’était tout simplement impossible. Depuis la disparition du chef authentique, je voyais le monde avec paranoïa et la maladie soudaine de mon ami ne m’avait pas aidé.

Chaque moment où il s’éveillait était pour moi, un soulagement. Il me regardait, m’assurait qu’il allait bien, ne mangeait que très peu et se rendormait. Étonnamment, il arrivait à cumuler toutes ses actions en souriant malgré mon attitude surement surprotectrice à son sujet. Un sous-chef ? Tu parles ! Plutôt un garde du corps…
Le brun ne se plaignait pas, et quand il parlait c’était toujours comme à son habitude avec une sorte de rire dans la voix. Il faisait des mauvais jeux de mots, se moquait de ma mèche blonde et me taquinait comme toujours. Si on omettait son teint pale, ses cernes, ses malaises et ses vomissements (ainsi que toutes les heures qu’il passait à dormir), Unsterbliicher ne paraissait pas malade, loin de là.

Aujourd’hui était un jour de presque fête au camp de ce que m’avait raconté l’infirmière qui venait s’occuper quotidiennement de notre chef (et que je l’avoue, j’avais choisi moi même par question de sûreté). Deux personnes étaient revenus, faibles mais entières, de leur escapade au pays.
Un groupe, ils étaient revenus dans un groupe. Mais je laissais le Chef que j’avais nommé pour m’occuper de mon meilleur ami s’en occuper. J’avais une parfaite confiance en lui et aidé par Siphano, il n’y aurait aucun problème.

Unster ouvrit les yeux, moment de la journée où je me sentais le mieux, où l’apaisement était presque la description de ce que je ressentais. Il me sourit un peu plus qu’à l’accoutumer et me lança d’un ton plus vivant.

« Je serais bientôt sur pieds ! Je peux te l’assurer ! Tu n’auras plus à me veiller comme si j’étais un gamin !
- PAROLES ! Tu ES un gamin, c’est très différent.
- Allons NT, je t’ai connu plus respectueux envers ma personne ! »

Je soupirais sans répondre. Parfois le choix d’Aypierre me laissait perplexe et parfois il prenait tout son sens. Mr. Bliicher pouvait montrer qu’il avait l’âme d’un chef, ou du moins il savait se faire respecter… La plupart du temps. Comme il pouvait se montrer tyrannique, selon son humeur.

Je n’arrive pas à montrer que je le respecte et lui parler comme à mon supérieur m’es impossible. Avant d’être mon chef, c’est mon ami. Et à la différence d’Aypierre, je le trouve beaucoup moins imposant.
À l’époque, c’était Unster qui ne respectait pas son supérieur. Ce doit être une malédiction des sous-chefs. Trop proche de nos chefs, les prendre au sérieux était une des choses les plus dures à mettre en œuvre.

Je sortis de mes rêveries en même temps que ce valeureux brun sortis de son lit. Je le regardais avec stupeur quand il commença à s’étirer.

« MAIS T’ES MALADE ? (Oui c’est le mot) RETOURNE TE REPOSER ! DE SUITE ! »

L’homme qui se donnait 9 ans ¾ comme âge éclata de rire en se fichant éperdument de ma figure.

« Une mauvaise grippe ! Regarde ! Je me sens beaucoup mieux ! En plus, il se passe quelques choses d’important dans ce camp et Aypierre m’a donné son rôle avant de disparaître pour des raisons qui le concerne. Alors je me dois d’être là, tout simplement. »

Je regardais la personne pour laquelle je m’étais tant inquiété avec un mélange de surprise, d’exaspération et d’inquiétude. Il avait repris des couleurs, il commençait à faire un mini footing dans la pièce et moi, je l’observais, incrédule par rapport à son rétablissement qui n’avait rien de normal.

Pour la 2ème fois depuis que ce fou était réveillé, je soupirai. De toute façon je n’avais en aucun cas mon mot à dire. Si le chef décidait qu’il reprenait du service, je ne pouvais l’en empêcher. J’aurais voulu qu’il se repose encore, qu’il mange un peu mais Unsterbliicher comme à son habitude n’en faisait qu’à sa tête.

Je sortis mon téléphone et contacta rapidement Siphano et Nocxx pour les prévenir du rétablissement bénéfique et inattendu du fou qui courait en rond dans la chambre pour me prouver qu’il allait bien. Je soupirai avant de sourire à l’idée que Nocxx allait enfin redevenir libre, l’homme au masque robot n’appréciait pas trop l’idée de commander, même s’il y arrivait avec facilité.

Bientôt une réunion fut rapidement organisée et en attendant, j’obligeais Unster à manger quelques choses pour éviter qu’il ne fasse un malaise.

Quelques heures plus tard, L’homme-robot accompagné de Siphano sonna pour commencer.
Une grande salle avait été aménagée et notre conciliabule débuta.

« Les amis ! Je suis de retour ! Et je m’excuse pour tous les soucis que j’ai pu vous causer. »

Unsterbliicher se tenait là, les mains jointes, les coudes sur la table, le menton appuyé l’espèce de pont que formait ses mains avec un sérieux qu’il ne prenait que très rarement. L’esprit d’un chef avait prit possession de mon ami.

« Je ne pense pas que tu ais choisi de tomber aussi gravement malade comme ça, ce n’était pas ta faute. Le plus important est que tu sois de retour pour les évènements qui vont suivre. »

Nocxx avait pris la parole et son accent légèrement germanique résonnait avec grâce dans ses mots.
Unster le regarda avec une sorte de question dans le regard tandis que je détournais les yeux. C’était moi qui aurait du lui faire un résumé de ce qu’il avait manqué, mais j’avais donné mon travail à quelqu’un d’autres. Je n’avais pas accomplis mon devoir.

C’était à peu près à quoi je pensais tandis que Nocxx et Siphano résumaient les derniers évènements passés au camp. Ils allaient en venir au plus important quand Unster les arrêta pour observer le masque du robot.

« Une griffure ? Tu as fait une balade dans les bois ou comment ça se passe ?
- Si tu me laissais le temps de terminer mon topo, tu saurais d’où elle vient ! »

Unster s’assit plus confortablement et posa sa tête sur la paume d’une de ses mains. Il croisa les jambes et regarda le jeune Germanique avec désinvolture.

« Continue Nocxx, Je n’attends que ça. »

Un léger silence suivit le dialogue, et je me sentais de plus en plus gêner. Mais heureusement, Nocxx brisa vite le silence pour continuer le récit que j’aurais du faire si je n’avais pas délaissé mes responsabilités pour m’occuper de ce chef que j’aimais tant.

Je pus voir Unster lever un sourcil en entendant la citation d’un ange et de son implication dans l’endommagement du masque du germanique. Très vite, le récit fut terminé par Siphano avec un résumé des interrogatoires et des différentes constatations qu’ils avaient pu faire en compagnie de Léozangdar et de Dortos.

Avec toute la prestance d’un chef, Le brun se leva calmement. Son regard se dirigea vers moi et je m’empressais de me lever à mon tour.

« Je ne sais pas toi NT, mais j’ai hate de rencontrer ces gens. Ils m’ont l’air très intéressants. »

C’était très clairement une demande de le suivre dans sa rencontre. J’adressais un signe à Nocxx et Siphano, désormais rétrogradés pour laisser Unsterbliicher reprendre sa place, et suivis le brun qui frétillait à l’idée de reprendre du service.

« Que dirais tu de commencer par la demoiselle ailée ? D’après nos informations, elle s’est calmée, ce qui veut dire qu’on pourra parler en êtres civilisés tout les trois. »

C’était tout lui, aller interroger ce qui le piquait le plus au vif. Un sourire naquit sur mon visage, et connaissant le chemin que m’avait indiqué Siphano, je pris les devants.

PDV Cékia

La force, la vitesse, le simple fait de voler… Ces choses m’avaient enivré, au point de presque blesser quelqu’un. Du moins c’est ce que m’avait raconté le jeune homme aux yeux émeraude quand je lui avais demandé pourquoi j’étais en cage.

Tout est flou. je me rappelle mon envol, je me rappelle la colère, je me rappelle les pleurs, je me rappelle la vitesse grisante, la peur aussi mais pas la mienne. Mais ce ne sont que des sensations, des souvenirs vagues, irrattrapables comme envolé en même temps que moi lorsque j’ai emporté cet homme masqué.
Ma jumelle, ses yeux plantés dans les miens, son expression choqué en me voyant. Des choses qui resteront gravé dans ma mémoire, dans mon cerveau, peut être même sur ma peau.

Lentement, presque honteusement, je touchais mes ailes, elle était poisseuse de sang. Une odeur que je supportais avec difficulté. Qu’avais je fait pour me retrouver dans cette état ? Je ne sais plus. Je ne le saurais surement jamais.

Des présences, de plus en plus proches, arrivent vers moi. Mais je suis cachée sous ce drap, si je reste silencieuse, ils ne me verront pas. Les sanglots qui m’avaient prises lorsque ma jumelle m’avait calmée d’une façon inconnue s’étaient stoppés. Mais les larmes, elles, restaient sur mon visage, continuaient de couler pour prouver mes remords.

Je vis une main, puis bientôt deux personnes qui m’observaient. Le drap avait été soulevé. Je me terrais au fond de cette prison mouvante avant de détourner le regard. J’étais faible, si faible. Ils allaient se moquer, de moi, de cet état, de ma situation. Je suis un monstre qui est à sa place, enfermé.

Néanmoins malgré mes remords et ma honte, ma curiosité prit le dessus et au travers des mèches qui leurs cachaient mon visage, je les détaillais.
Deux hommes, l’un aux cheveux châtains avec une mèche blonde et des yeux rouge sang, l’autre brun aux yeux bleus portant des lunettes.
Ils souriaient, j’avais presque l’impression que les deux hommes voulaient me rassurer, mais cela me faisait peur. Que me voulaient-ils ?

j'avais envie de vous laisser un peu de suspence ! Sinon ce serait pas drôle et surtout que ça faisait un bail que j'avais posté et je m'en excuse. Normalement je l'écrirais à un rythme plus régulier parce que on a des moments où on ne fait rien. Par contre rien ne garanti que je puisse posté mes écrits... Donc voila c'est tout pour ce chapitre, rappelez vous qu'un petit plus existe et que cliquez dessus ça me fait toujours plaisir ! surtout quand vous laissez un commentaire ça c'est le must ! en bref bisous les cookies ! Et encore désolée pour tout ce retard !
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Age : 21
Localisation : Là où il fait beaucoup trop chaud pour une membre de la #TeamFroid. Le Sud quoi.
Sam 25 Juil - 12:24
Nyal27
Haha, Brioche et Ilo' sont trop choux :')
Hmm. Moi j'dis, UnsTiteuf. Vala.
Anw pauvre Cékia :c
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