Il accouru au sous-sol, voulant savoir qui avait tiré. Il fut sous le choc en voyant le corps de son père sur le sol, inerte et un trou au milieu du front. Théo fondit en larme en accourant vers le corps de son père Charles. Frank se tenait encore debout, l’arme à feu encore dans les mains. Théo serra le corps de son père contre lui.
Théo : JE PEUX SAVOIR CE QUI VOUS A PRIS ?! POURQUOI VOUS AVEZ TUER MON PÈRE ?!
Frank : Je-je n’avais pas le choix Théo… Il ne m’aurait pas laissé t’amener avec moi… Tu dois à tout prix partir d’ici.
Théo : VOUS ÊTES FOU ! JE NE VOUS AURAIS JAMAIS SUIVI ! JE NE VOUS CONNAIS MÊME PAS !
Frank : Donc, tu ne me suivras pas… ? Je dois donc te tuer. Vu que tu sais que c’est moi le meurtrier de ton père et que tu peux contacter la police…
Il pointa l’arme vers Théo et à peine le jeune homme eut le temps de se tourner qu’un coup de feu se fit entendre. Théo ferma les yeux et pria pour que la balle passe à coté de lui. Il fut très surpris qu’en ouvrant les yeux, la balle se trouvait à quelques centimètres de son nez. En tremblant, il mit la balle entre deux doigts comme pour se prouver que c’était vrai. Au contact, il sursauta car la balle était chaude. Il oublia l’idée de prendre la balle et se pencha simplement pour l’esquivé. Comme par magie, les choses autour de lui se remirent à bouger. La balle se logea dans le mur derrière lui. Frank descendit l’arme et l’a laissa tomber par terre. Il fut surpris de voir Théo encore en vie. Il esquiva quand même un sourire sur ces lèvres.
Frank : Est-ce-que tu sais ce qui vient de se passer Théo… ?
Théo : J-Je ne comprends pas…
Frank : C’est normal. C’est la première fois que ça t’arrive. Mais où je t’amène, tu pourras te pratiquer.
Théo : Vous êtes fou. Je ne vous suivrais jamais. Vous venez de tuer mon père et je vais vous le faire payer…
Frank : Oh, et tu comptes t’y prendre comment ?
Théo : Je ne le sais pas encore, mais je vous garantis que vous allez le regretter…
Frank sourit devant la détermination de Théo et ne bougea pas. Soudain, il donna un coup de pied sur l’arme qui venait de jeter. Elle glissa jusqu’au moment d’arriver devant les pieds de Théo. Le jeune homme se pencha et prit l’arme dans ces mains.
Frank : Va-y. Fait le moi regretté.
Théo pointa l’arme vers le cœur de Frank. Devait-il tirer ? C’est à vous de choisir.