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Critique de 3 livres #8

Hache
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Ven 12 Oct - 8:28
Hache
Salam ! Voici la critique de trois nouveaux livres que j'ai lu. Dans ces critiques, il y a de l'objectivité mais surtout beaucoup de subjectivité. Je vous invite à découvrir ces livres et peut-être aurez-vous envie d'en lire un.
(Hey, je trouve que je me suis amélioré en critique, pas vous ?)


La Fortune des Rougon – Émile Zola :

Résumé : L'histoire se situe à Plassans, une ville fictive de Provence, pendant les jours ayant suivi le coup d'état de Napoléon III. Des bandes insurrectionnelles de républicains, hostiles au coup d'état, s'étaient formées dans la région et terrorisaient les honnêtes bourgeois de Plassans. Pierre Rougon va réussir à profiter du coup d'état et de la répression qui s'en est suivie pour se faire une réputation dans la ville. Ce roman est le premier de la série les Rougon-Macquart.
Note du site : 3,96/5 lien ( https://www.babelio.com/livres/Zola-Les-Rougon-Macquart-tome-1--La-Fortune-des-Rougon/891943 )

Commentaire :

Ce livre était un devoir de Fac, je devais le lire. J'avais déjà comme projet de lire tout les Rougon-Macquart de base alors ça m'allait parfaitement. Bien que j'ai dû lire ce livre en deux semaines, je me suis régalé. Je lui donne sans hésiter un beau 8/10.
Nous suivons trois grande histoire principale (qui se rejoignent à plusieurs reprise), celle de Silvère, fils d'Ursule, fille d'Adélaïde, l'ancêtre commun ; celle de Antoine Macquart, fils d'Adélaïe ; et enfin, celle de la fortune des Rougon, qui a donné son titre au livre. Cette dernière conclu le roman et prend une place très importante. Le roman va nous décrire tout le long les filiations et comment a commencé la famille Rogon-Macquart comme on se l'attend du premier de vingt livres.  Il le fait sans trop de lourdeur et sans interrompre les trames et l'histoire ne nous sortant donc pas du récit.
Avec ce livre, Zola voulait nous raconter comment ce sont débrouillé plusieurs « types » de personne à la chut de la deuxième république et au début du second empire, que Zola déteste (et cela se ressent). L'auteur montre plusieurs visions de cet événement historique dans un récit palpitant. Je ne m'ennuyais pas en lisant, les pages s'écoulaient sans que j'éprouve de difficulté à suivre l'histoire et à plonger dans la vie de ces multiples personnages si différents et pourtant avec des similitudes de famille. Les descriptions sont prenantes et bien écrites, on visualise sans problèmes ces coins du Sud de la France.
Zola va à l'essentiel, il ne rajoute pas de lourdeur et ne tente pas de cacher ses propos, il fonce dans le tas si on veut. Certains n'apprécient pas pourtant je pense que c'est l'une des forces de ses romans. On comprend les enjeux, les métaphores sont sublimes et tout est dévoilé. Tout nous semble clair comme si on vivait aussi ce moment en percevant le ressentis des personnages.
D'ailleurs, en parlant de ceux-ci, j'ai bien envie de saluer le traitement des personnages féminins. Celles-ci sont traitées, au niveau de l'importance dans l'histoire et de l'écriture, comme égales aux hommes. Ainsi, Miette brillera dans la représentation de la république et de l'amour et Félicité dominera intellectuellement son mari Pierre Rougon tandis que c'est une femme, Adélaïde, qui commence l'arbre généalogique. Évidemment, le livre n'est pas absent de sexisme lié à l'époque.
La fin du livre, emplie de messages forts, marque le début de la série des vingt romans décrivant la vie d'une famille dans le second empire. Et ça m'a bien donné envie de tous les dévorer !
(PS : Ne lisez pas la préface, elle spoil énormément.)

Lien pour lire le roman en ligne gratuitement : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Fortune_des_Rougon

Nadja – André Breton :

Résumé : " Je n'ai dessein de relater, en marge du récit que je vais entreprendre, que les épisodes les plus marquants de ma vie telle que je peux la concevoir hors de son plan organique, soit dans la mesure même où elle est livrée aux hasards, au plus petit comme au plus grand, où regimbant contre l'idée commune que je m'en fais, elle m'introduit dans un monde comme défendu qui est celui des rapprochements soudains, des pétrifiantes coïncidences, des réflexes primant tout autre essor du mental, des accords plaqués comme au piano, des éclairs qui feraient voir, mais alors voir, s'ils n'étaient encore plus rapides que les autres. "
Note : 3,33/5 Lien : ( https://www.babelio.com/livres/Breton-Nadja/1898 )

Commentaire :

Alors, pour être honnête, je n'arrive pas à savoir ce que je pense de ce livre. Genre, j'ai surligné une phrase, le reste ne me plaisait pas et je n'ai pourtant pas envie d'en dire du mal. Il s'agit juste des pensées sans limite, sans contrôle et sans logique – du surréalisme quoi - de l'auteur André Breton. Cet homme est spécial. Il a des opinions sur tout et me paraît buté bien qu'il ait admis avoir eut tord plus tard sur certains sujets, en bref, il peut quand même changer d'avis. Le surréalisme c'est écrire sans réfléchir, il appel ça l'écriture automatique. Breton est le « chef » du mouvement surréaliste et il peut en être hautain tout en prenant des positions assez humble parfois.
En fait, ce qu'il écrit, incohérent et parfois étrange, est juste ce qu'il pense donc lui. Et c'est difficile de comprendre et cerner une vraie personne -je veux dire, pas un personnage de fiction comme dans les romans (qu'ils n'aiment pas) – alors son livre est compliqué à comprendre et cerner.
Dans ce livre, il raconte sa vie et surtout sa rencontre et sorties avec une femme nommée Nadja avec qui il va tromper sa femme (enfin, cette histoire est floue, j'ai l'impression que sa femme est au courant donc il serait dans une sorte de relation libre? (Mon prof m'a confirmé que sa femme était au courant et que cela ne semblait pas la déranger)). Cette dernière me paraît très étrange tout le long et fini à la fin à l'asile. Pour moi, elle avait des problèmes (j'avais l'impression qu'elle souffrait de paranoïa et un peu de bipolarité.) et Breton à empirer les choses. Après avoir traité ceux qui pensent comme moi de « Crétins de bas étage », il va tenir beaucoup de propos contradictoires. J'en retiens deux en particulier : Il dit que pour Nadja, il n'y a pas de différence entre l'extérieur et l'intérieur de l'asile puis la phrase suivante il dit « Il doit, Hélas ! Y avoir tout de même une différence[...] » en ajoutant que l'asile est un endroit horrible (je suis d'accord mais lui pense que c'est inutile hors pas complètement.) Plus tard, il dira qu'il ne se sent pas responsable pourtant il me semble bien qu'il culpabilise en tentant tantôt de dédramatiser la situation, tantôt prendre la défense de Nadja et être triste pour elle. Aussi il dit à un moment « Je n'ajouterai, pour ma défense, que quelques mots... ». Hors s'il a à se défendre c'est que quelque part, il ressent une culpabilité.
Puis on en parle de son apologie du meurtre ? Il conseil quand même aux gens dans les hôpitaux psychiatrique d'assassiner un médecin pour être au moins isolé des autres.
En lisant ce livre, j'avais l'impression d'écouter quelqu'un, un type avec qui je ne voudrait certainement pas être ami, et dont je me sentais obligé d'analyser ses paroles pour comprendre les situations et aussi décrypter le vrai du faux. J'ai vraiment l'impression que l'auteur ment parfois.
En conclusion, je ressors de cette lecture avec rien de plus qu'avant que je lise. Je comprends mieux Breton mais qu'est-ce que cela m'apporte ? Allé : 5/10.
Mais je crois bien que je n'ai juste pas compris ce livre. Ni où Breton voulait en venir.

L'île du docteur Moreau – H.G. Wells :

Résumé : « Il me revint en tête - par quel procédé mental inconscient -, une phrase qui fit retourner ma mémoire de dix ans en arrière.
Elle flotta imprécise en mon esprit pendant un moment, puis je revis un titre en lettres rouges: Le Docteur Moreau, sur la couverture chamois d'une brochure révélant des expériences qui vous donnaient, à les lire, la chair de poule. Ensuite mes souvenirs se précisèrent, et cette brochure depuis longtemps oubliée me revint en mémoire, avec une surprenante netteté. J'étais encore bien jeune à cette époque, et Moreau devait avoir au moins la cinquantaine.
C'était un physiologiste fameux et de première force, bien connu dans les cercles scientifiques pour son extraordinaire imagination et la brutale franchise avec laquelle il exposait ses opinions. »
Note du site : 3,68/5 Lien : ( https://www.babelio.com/livres/Wells-Lle-du-docteur-Moreau/17694 )

Commentaire :

J'ai bien aimé et je lui donne 7/10. Il faut savoir que la version française de ce livre est spéciale. En effet, à l'heure actuelle, on continue d'éditer la traduction de Davray qui date de 1901. Celle-ci a modifié quelque peu le livre. Par exemple ; le roman est sensé commencer comme un journal où l'auteur nous certifie que c'est réel (comme dans John Carter, le film de Disney) mais dans la VF, ce n'est pas le cas. On n'a pas d'introduction et on est directement balancé dans l'histoire. Tout va vite, très vite et on baigne dans l’incompréhension comme le personnage-narrateur, Prendick. De part la narration interne, on restera assez souvent dans le floue des événements nous faisant d'autant plus comprendre le protagoniste.
Ce roman d'aventure nous plonge sur une île peuplée de monstre créés par le docteur Moreau. Les trois humains (le narrateur, Moreau et Montgomery) sont vraiment des personnages complets. Ils ont des défauts et des qualités ce qu'il fait qu'on ne parvient pas à vraiment les détester à 100 %. Car on parle quand même de vivisection et de souffrance (physique et psychologique) animal et humaine.
La frontière entre humanité et animalité n'a jamais été aussi floue que dans ce livre. Tout le monde est un peu perdu par cette frontière, par la moralité, la normalité, etc... (J'adore la fin où, de retour dans la civilisation, le narrateur n'a pas l'impression d'avoir quitté les animaux.)
Vers la fin, les choses s'accélèrent et Prendick fini par réussir à fuir de l'île alors qu'il y été le dernier humain. On reste sur pleins de nos questions, c'est la fuite du narrateur et de l'auteur qui a avoué ne pas savoir comment finir l'histoire.
Aussi, je ne sais si c'est lié à la VF, mais je trouve que c'est écrit trop simplement. J'aurais apprécié plus de descriptions à certains moment. (Une pensée pour toi Floraly) L'auteur va décrire les monstres comme horribles et monstrueux nous laissant imaginer ce qu'on trouve monstrueux.
Cette simplicité, qui peut être justifiée car il s'agit de ce que raconte après coût le narrateur, rend la lecture rapide et simple. Mise à part le vocabulaire lié aux navire (Brigantine, scoop, etc...) il n'y a aucun mot que vous ne comprendrez pas.
Bref, une lecture simpliste et une fin bâclée mais un bon livre dans l'ensemble.
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