Critique de trois livres #10

Bonjour ! Voici la critique de trois nouveaux livres que j'ai lu. Dans ces critiques, il y a de l'objectivité mais surtout beaucoup de subjectivité. Je vous invite à découvrir ces livres et peut-être aurez-vous envie d'en lire un.

Un de Baumugnes – Jeans Giono :

Résumé : A la « Buvette du Piémont », un vieux journalier est attiré par un grand gars qui parait affreusement triste et provoque ses confidences : Albin venait de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d'une fille qui s'est laissé séduire par le Louis, « un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de mettre la fille sur le trottoir.
Depuis, Albin était inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes.
Alors le vieux, qui n'est que bonté, décide d'aider Albin...
Note du site : 4,05/5. Lien : https://www.babelio.com/livres/Giono-La-trilogie-de-Pan-tome-2--Un-de-Baumugnes/663366

Commentaire :

Ce livre est simple mais beau. Je lui donne 7/10. La difficulté du livre se trouve dans son style d'écriture. Il est écrit en langage populaire de l'époque. Là où il est encore facile de lire des livres écrit en français académique il y a cent cinquante ans, il est plus difficile de suivre un livre écrit en français oral d'il y a nonante ans. Néanmoins, si la lecture est compliquée au début, on fini par s'y habituer et à quand même lire ce roman relativement vite, surtout qu'il est très court. Les personnages ne sont pas « complexe » et font partie plutôt de la catégorie « cohérent » tout en restant assez simpliste pour respecter l'idée des gens « simples » ; les paysans. Par exemple, notre personnage principale, Amédée, vas aider les autres. Pourquoi ? Car il aime aider (Jeu de mot avec son prénom) et qu'il est touché par Albin qui représente la simplicité et la pureté (Albin, blanc, vous l'avez ?). Albin est à l'image de son village, Baumugnes, un coin de montagne martyr mais pur et saint. Les comparaisons sont belles et parlantes. Les descriptions, du point de vue d'Amédée puisque c'est lui qui nous raconte l'histoire et que le roman est à la première personne, sont vivantes et bien faites.
Quant à l'histoire racontée, elle m'a franchement plu. Elle respire la simplicité, comme tout le roman, mais elle est belle, sincère et naturelle.

L'iris de Suse – Jean Giono :

Résumé : - Non, je les connais, beaux masques ! Je n'ai pas besoin de lorgnette. Voilà ce qu'ils font, écoute : au moment où Murataure pique droit sur Quelte, la baronne a entendu le bruit du moteur (et peut-être même les coups de trompette ; il est encore assez cocardier pour trompeter, le Murataure) et elle a pris son fusil de chasse. Elle monte au second ; elle a ouvert la fenêtre ; elle surplombe. Quand la voiture passe à côté de Quelte, la baronne tire ses deux cartouches de chevrotines sur l'automobile. Elle recharge à toute vitesse et elle tire encore deux fois sur Murataure qui s'esquive et qui s'en va. 
Note du site : 3,89/5 lien : https://www.babelio.com/livres/Giono-Liris-de-Suse/55644

Commentaire :

Je n'ai pas trouvé la lecture simple. Ce n'est pas le langage employé qui l'a rendu difficile comme pour Un de Baumugnes mais la façon dont le livre est écrite. Le roman ne m'a pas passionné et même s'il paraît simpliste, il ne l'est pas. Je lui donne la note de 5,5/10. L'histoire de base n'est pas des plus simple à comprendre mais le choix d'user de point de vue interne et de relayer le rôle de narrateur aux personnages secondaires nous donnent bien des difficultés. Sous-entendu et messages caché à tout va rend vraiment la compréhension laborieuse. Néanmoins, cela nous plonge dans une découverte totale et nous met au même niveau que le personnage principale. Aussi, il n'y a pas de chapitre. Rien ne sépare le début de la fin du roman. Le temps s'écoule comme celui du récit. L'histoire principale se résout à la toute fin tandis que peu après le milieu du roman, des histoires secondaires vont s'ajouter et se résoudre peu avant la fin. Ces histoires sont liées à la principales par les personnages. Les liens entre les personnages sont plutôt intéressants. Le roman n'est pas remarquable dans le fond mais la forme est plutôt originale.

Le seigneur des anneaux : La Communauté de l'Anneau - Tolkien :

Résumé : Le Tiers Age touche à sa fin, et la Terre du Milieu à son crépuscule. La Compagnie de l'Anneau va donc tâcher de déjouer les projets infernaux de Sauron, force du mal d'autant plus difficile à combattre qu'elle est désincarnée. Qui, des cinq héros, mènera à bien la mission ? Gandalf, grand sage qui seul mesure la portée de la quête ? Aragorn, qui dissimule ses origines princières sous les traits d'un rôdeur taciturne ? Frodon et Sam, qui sont chargés de la phase finale de la mission ou Gollum, créature abjecte qui fut un temps dépositaire de l'anneau ? Mais quel est donc le pouvoir de cet anneau tant convoité ? Quelle est donc la signification de l'énigme qui figure en première page, en manière d'épigraphe ?
Note du site : 4,28/5. Lien : https://www.babelio.com/livres/Tolkien-Le-Seigneur-des-Anneaux-Tome-1--La-Communaute-de-/8032

Commentaire :

Les détails, les descriptions, les explications, le développement de l'univers sont les grandes qualité de ce roman ! Je lui donne un beau 7,5/10. Il est clair que ce roman est connu et l'histoire aussi. Je peux le dire, les films sont assez fidèle mais en tellement moins bien détaillé. Dans le roman, l'univers paraît tellement tangible.
Par contre, le livre n'est pas des plus facile à aborder. En effet, il utilise un vocabulaire très riche et contient énormément de descriptions par rapport aux actions pourtant, on ne s'ennuie pas tellement on vit l'aventure avec la confrérie de l'anneau.
L'histoire, tout le monde la connais alors je n'ai pas grand chose à dire. Le roman étant plus complet, on explore mieux l'univers ainsi que les personnage quoi que ces derniers ne soient pas tant que ça plus développé que dans les films. La psychologie des personnages est assez peu exploitée en réalité.
Le traitement des races est vraiment différenciées. Les plus développées sont clairement les hobbits et les elfes.
Ce livre est évidemment un incontournable de la fantasy. Si vous voulez écrire quoi que ce soit dans ce genre, vous pouvez vous contenter de lire ce livre et l'analyser. L'univers est parfaitement construit et le genre est exploité à fond. On peut dire ce qu'on veut mais le roman respire le génie écrivain.