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Localisation : Dans un monde formidable se situant dans mes rêves juste à côté du monde de psychopathe se trouvant dans ma tête.
|  Ven 24 Avr - 16:05 Hache Les tirades de Hache - Les rêves :
On est moins dans la philosophie/l'opinion que sur le racontage de vie. Vous êtes prévenu.
Je ne vais pas parler des buts dans la vie mais bien des rêves que l'on fait lorsqu'on dort.
On n'est pas tous égaux avec l'imagination/la visualisation. Certains sont incapable de voir des images et d'autres peuvent visualiser dans leur tête en 3D de façon claire. Certains arrivent à imaginer des sons, odeurs, sensations, goûts en plus des images et d'autres juste l'un d'eux voir aucun et imaginent en mots par exemple.
Notre capacité à visualiser peut avoir un impacte sur la façon dont on rêve.
Pour les rêves, est-ce que vous pouvez voir ? Entendre, sentir, toucher et goûter ? Je vois clairement, j'entends distinctement et parfois je peux avoir des sensations (pas agréable si je tombe d'une falaise ou si je me fait dévorer vivant pas des araignées.) Je ne sens jamais d'odeur et le goût est très rare. Même juste en imaginant, l'effort de concentration que je dois fournir pour imaginer un goût est très grand. Et ça ne marche pas à tout les coups. Pour les odeurs, j'en suis bien incapable. Je n'arrive qu'à imaginer Agréable-désagréable en sensation plus qu'en goût ou odeur même si je les relie.
Si vous voyez, est-ce en noir et blanc ou couleur ? Je vois exclusivement en couleur. Je ne connais personne qui ne voit pas en couleur.
Est-ce que vous rêvez à la troisième personne ou à la première ? Je vois le plus souvent à la troisième personne, y compris lorsque je suis moi. Néanmoins, il m'arrive parfois d'être à la première personne, y compris lorsque je ne suis pas moi (Mais je pense l'être). Je détaillerai plus tard.
Rêvez-vous systématiquement en « réel » ? La moitié de mes rêves sont en animations. Dans un style assez proche du manga, le plus souvent. Ou dans le style d'animation du personnage/univers dont je rêve. L'autre moitié est comme je vois la réalité. C'est ce que j'entends par "réel".
En fait, il faut différencier les « rêveries » que l'on peut faire lors du sommeil léger (quand on vient de se coucher) des rêves du sommeil paradoxale. Les premiers, si vous en faites, sont plutôt ce que vous voulez imaginer, vous en avez plus du contrôle. Les seconds, vous en faites forcément (même si vous ne vous en souvenez jamais). Certains arrivent à les contrôler (ce sont les rêves lucides) mais la majorité du temps, on n'en a pas le contrôle.
Pour la rêverie, je la fais souvent. (Y compris la journée.) J'ai parfaitement conscience de rêver et j'en ai le contrôle total mais je peux aussi « laisser aller » mon esprit. Dans ce cas, je ne contrôle plus mais je peux reprendre le contrôle quand je veux. Lorsque je laisse aller, ça peut être une histoire logique comme une suite d'images sans logique, avec ou sans continuité. C'est très souvent en animation et systématiquement à la troisième personne.
La plus intéressante est la seconde. Pour ma part, ce sera très rarement en animation mais ça peut arriver. Ceux dont je me souviens sont ceux où « je » « meurs » ou ceux dont je fini par prendre le contrôle. Quand le rêve devient lucide, ça ne dur jamais longtemps car je passe du sommeil paradoxale au sommeil léger voire au réveil.
Lorsque que « je » « meurs », je me réveille. Avec le recul, c'est assez marrant. Je me suis déjà fait dévorer le bras par des araignées et je me suis réveillé en sursauts en fouillant, paniqué, mon lit à la recherche des bestioles (avant de me rendre compte que ce n'était qu'un mauvais rêve). Ce qui est intéressant c'était la douleur. Ça m'a vraiment fait mal. Hors, ce n'était pas physique puisque mon bras allait bien.
Je ne compte plus le nombre de fois où je suis tombé dans des escaliers. Je me prends les marches avant d’atterrir à la fin où je me réveille juste avant de toucher le sol. Les coups sont vraiment douloureux suivis d'une sensation de tomber dans le vide. Les sensations sont les mêmes lorsqu'on tombe d'une falaise. Les rochers remplaçant juste les marches.
Je vais raconter quelques rêves que je trouve intéressant :
(Le plus vieux date d'il y a cinq ans.)
Pour le premier, après m'être fait poursuivre par la police (une récurrence de mes rêves non contrôlés, c'est me faire poursuivre. Souvent par la police.) parce que j'avais volé un vaccin universel pour sauver le monde, j'ai décide de sauter d'un barrage pour leur échapper. Je saute, me retourne, leur fait des doigts et une fois sous l'eau, après une sensation de mouillé, je me réveille. Les choses intéressantes de ce rêve étaient donc : la troisième personne, la rencontre avec une amie (qui m'a couvert auprès des flics <3), la sensation de connaître les lieux (l'hôpital était un mélange entre l'hôpital de Baudour, de Perpignan et la Fac des sciences de Montpellier, la ville ressemblait à Montpellier et le barrage, entouré de verdure, me semblait très familier même si dans la réalité, je n'ai jamais été à un endroit semblable) et le réveil soudain.
Les lieux étaient très détaillés. L'amie en question, ressemblait vraiment à mon amie et sa voix était semblable. Je suis passé en marchant vite près d'elle et elle m'a demandé ce qu'il se passait et j'ai juste répondu « Fais-moi confiance ! », ce que les poulets ont remarqué. Puisque le rêve était à la troisième personne j'ai pu entendre sa conversation avec eux même si je continuais à fuir. Ils lui ont demandé mon nom et elle a menti en en disant un faux (Que j'ai oublié).
C'était un rêve très long. Car avant la poursuite avec la police, j'étais en infiltration dans l'hôpital pour voler le vaccin et ressortir sans me faire chopper. Je me suis fait remarqué après avoir passé le système de sécurité. Il y avait étrangement énormément de gens portant un sac de randonnée sur le dos.
C'était un rêve très complet et relativement cohérent. De toute façon, lorsqu'on n'a pas conscience de rêver, même se voir à la troisième personne parait logique.
Le deuxième rêve est récurrent (mais pas assez à mon goût). Il est également extrêmement agréable. Je suis seul. Et je fais des bonds gigantesques ce qui me rapproche énormément d'une capacité à voler même si je dois retoucher une surface. Je saute et j'ai donc une vue imprenable sur l'endroit où je suis ; Une immense forêt vierge. Il n'y a que de la nature à perte de vue. C'est très coloré (entre le réel et l'animation), les arbres sont hauts et sublimes, il y a des rivières d'eau pure et des fleurs. Lorsque je retombe, la sensation se rapproche des « guilis dans le ventre » que l'on peut ressentir dans des montagnes russes ou après avoir mis sa tête à l'envers. C'est une sensation rigolote et agréable. Et évidemment, toucher le sol ne fait aucune douleur. Passer à travers les branches et se cogner non plus.
C'est typiquement un monde onirique. Pas de souffrance, pas d'humain, pas de destruction, pas de problème. Juste moi, une liberté de mouvement incroyable et de la nature à perte de vue.
Ce rêve est intéressant car, en plus d'une récurrence, il est à la première personne. Je contrôle mes mouvements, je n'ai pas de but à part sauter haut et loin et je n'ai pas conscience de rêver (dès que j'en prends conscience, je me réveille). Ce monde représente peut-être un parfait inconscient, mon monde rêvé.
Le troisième doit être l'un de mes rêves les plus cool. Il est à la première personne en « réel » et je ne suis pas moi. Je suis un jeune homme, vers la trentaine, brun et très BG.
Je suis en prison. Un cliché de prison insalubre que l'on peut voir dans les séries américaines mixé au grenier d'une maison où j'ai vécu. J'entends des bruits de pas et découvre que c'est mon meilleur ami (un homme blond très beau aussi). Je sais que c'est mon meilleur ami (bon déjà, il vient me libérer de prison donc forcément.) et je ressens une connexion émotionnelle forte avec. (Alors que dans la réalité je ne le connais pas. Je ne connais pas non plus l'homme que je suis.)
Il me libère et à deux, on s'enfuit. Nous sortons de la prison, escaladons un mur et sautons de l'autre coté (la hauteurs a fait mal aux genoux) et on atterris dans une forêt. C'est la nuit mais la lune est belle donc on voit. Seulement, on fini par être remarqué. Les flics nous poursuivent et lancent les chiens, de ce qu'on remarque. On voit des faisceaux de lampes-torches et on entend les aboiements des chiens.
On court et j'ai un point de coté. On finit par sortir d'une forêt (non sans se prendre des branches et ronces qui font mal) et on traverse une route déserte. On continue et on est face à une falaise. Les flics sont derrière et nous tirent dessus donc on saute. La douleur de mon corps perforé par les rochers me réveille.
Ce qui rend ce rêve significatif, c'est être quelqu'un d'autre. Loveline n'existait plus. Je n'était pas dans son corps, j'étais lui. Je n'avais pas conscience de rêver, pour moi tout était réel et j'étais un délinquant qui s'évade de prison avec un complice. Il est aussi important de souligner que j'avais vraiment l'impression de connaître ce complice. Alors qu'en réalité, je n'ai jamais vu son visage.
Ce n'était pas la première fois que je n'étais pas moi. Dans un autre rêve, très court, à la première personne et en réel aussi, j'étais un chevalier/soldat en amure dans une époque antérieure. Au crépuscule, dans un lieu désolé à cause d'une bataille passée, je me battais à l'épée en duel contre un autre chevalier en amure. J'étais un homme entre 40 et 50 ans, dégarnis et en surpoids. Je lutte de mon mieux mais mon adversaire fini par me déséquilibrer. Je tombe sur le ventre et il me transperce le dos avec son arme. Je me réveille à cause d'une douleur aiguë au dos.
Ce quatrième rêve que je vais vous raconter va se concentrer sur le goût. C'est l'un des rares rêves que j'ai fait le contenant. Sachant, je le redis, que je ne sens pas d'odeur en rêvant. Il était à la troisième personne en réel et j'étais bien moi.
Ce n'était pas un rêve mais plutôt un cauchemar. J'étais au milieu d'une pièce très sombre, sur une chaise en bois. J'avais dans ma bouche trois bébés couchons tout petits. Et ma bouche se refermait contre ma volonté. Je maintenais ma bouche ouverte avec mes doigts mais c'était impossible de tenir, la fermeture était trop puissante. Les bébés criaient, je pleurais et ma résistance était vaine. Quand mes dents ont commencées à perforer la peau des bébés, le goût des saucisses knacki végétariennes que j'avais mangé la veille a envahis ma bouche. Je me suis réveillé en sursaut à cause du sang et de l'horreur de la scène avec une sensation de culpabilité très forte.
C'était mon premier cauchemar de végétarien. Culpabiliser d'avoir manger des petits-pois. Ce n'était pas agréable du tout bien qu'avec le recul ça semble ridicule. Je n'avais pas conscience que c'était un rêve malgré l'incohérence de la taille des cochons et du pourquoi j'étais là.
Paradoxalement, dans un autre rêve où j'ai mangé, je n'avais pas de goût. Ce cinquième rêve se déroule avec sept amis. Il est en réel, à la troisième personne et encore une fois mes amis en question sont très ressemblant et j'entends bien leur vraie voix.
Après moultes péripéties, on s'abrite d'un orage dans une église. On y fait un souper/repas très très copieux (détail important). Mais très tôt le lendemain matin, on entend les autorité débarquer. On réussit à fuir mais on est recherché. On veut entrer dans la ville (très blanche et peuplée, à l'architecture grecque.) sauf qu'il y a un barrage. Puisque les autorités savent qu'on a beaucoup trop mangé, ils se disent qu'on n'a plus du tout faim et pour entrer dans la ville il faut être capable de manger beaucoup de pâtisseries délicieuses. Mes amis se disent qu'on est dans la mouise mais c'était sans compter sur ma gourmandise. Je mange donc, au nom du groupe, pleins de gâteaux et biscuits. Je ressens une sensation de bien-être, je sens les textures et je ressens que c'est très bon mais je ne sens pas de goût.
Voyant que j'ai bon appétit, les autorités se disent que ce n'est pas nous et nous laissent passer. On traverse donc la ville, un hélicoptère nous repère et c'est le bordel. On s’abrite dans une forêt et un ouragan débarque, emportant l'hélicoptère et rasant la ville. Mais nous sommes saufs. C'est ce qui compte, non ?
Bien que j'ai beaucoup mangé dans ce rêve, je n'ai pas sentis le moindre goût. Après, le rêve reste basique. Troisième personne, poursuite et uniquement vue, ouïe, toucher et sensation.
Et pour la signification des rêves ?
C'est évidemment à prendre avec des pincettes. On peut y croire ou non.
J'y crois un peu mais je pense que seul nous pouvons les interpréter correctement et que si on n'en est pas capable, personne ne le sera.
Je pense que bien qu'on puisse s'aider d'une interprétation générale des rêves, ça n'est pas universel mais individuel puisque lié à l'inconscient.
Par exemple, on dit que se faire poursuivre, c'est vouloir fuir des problèmes/responsabilités. C'est l'histoire de ma vie alors ça je veux bien le croire.
Par contre, la police qui est contre nous exprimerait normalement qu'on a quelque chose à se reprocher. Hors dans mon premier rêve, la police me poursuit alors que j'ai fait quelque chose de moralement bien (en tout cas, que j'estime bien). Je n'associe, consciemment, pas l'autorité (État, armée, police) à quelque chose de bien, au contraire. Lorsque l'autorité est mon antagoniste, ça ne signifie donc pas forcément que je suis « le méchant » de l'histoire (comme ici) et ça peut très bien être eux.
Donc ce genre d’interprétation ne fonctionne peut-être pas forcément avec moi. Néanmoins, je ne peux pas prétendre connaître/comprendre mon inconscient.
Pour le troisième rêve, de ce que j'ai trouvé pour les significations, rêver d'être quelqu'un d'autre, ça reste nous mais une autre part de nous qui s'affirme plus. C'est peut-être juste une coïncidence mais j'ai fait ce rêve (il y a un moment déjà) lorsque j'étais en questionnement sur mon genre. « Rêver que vous ou quelqu'un est libéré de prison, révèle que des changements importants sont nécessaires dans votre vraie vie. » Alors, ces changements pourraient simplement être mon envie/besoin de transition et d'acceptation de ma non-binarité.
Mais je pense aussi que parfois, nos rêves peuvent être très clair et ne sont pas vraiment à interpréter comme mon quatrième rêve.
« Rêver de porc et en tuer un en rêve prédit la pauvreté. » Bon déjà, tout ce qui est prédiction, je n'y crois pas du tout. Je pense que, même si les cochons étaient centraux dans ce rêve, ils n'ont pas d'autre signification que le fait que les Knacki non végétariens soient au porc. Et je pense n'avoir fait ce rêve qu'à cause de la culpabilité d'avoir eu un goût de viande en bouche même si c'en n'était pas. L’interprétation paraît donc bien évidente et je pense inutile le fait d'aller chercher plus loin.
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