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L'histoire sans nom / Chapitre 5

Aliona Tma
Aliona Tma
Endergirl maléfique
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Mer 23 Juil - 14:32
Aliona Tma
Chapitre 5: Martyr

Combien de fois me suis-je réveillée couverte de bleus pour m'évanouir quelques minutes plus tard ? Combien de fois ai-je saigné ? J'ai arrêté de compter. Maintenant, quand je me réveille, je suis portée jusqu'à la salle et criblée de coups de pieds ou de poings. Je tiens de moins en moins longtemps.
Un jour, j'étais en chemin pour la salle. Portée par un garde, je n'ai plus la force de marcher. On passe devant l'entrée pour aller à la ''salle aux coups'' comme je l'ai appelée. Mais cette fois-ce, quand on passe devant, quelque chose m'interpelle.
-Attendez. S'il-vous-plais. demandé-je d'une voix rauque.
Il me regarde, c'est la première fois que je parle devant lui.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-C'est qui ?
Une tête dépasse de l'attroupement. Elle me dit quelque chose. Elle est salement amochée. Sûrement moins que moi mais saigne beaucoup.
-Je ne sais pas. Ce doit être une intruse.
Et il continue. Quand la fille m'aperçois, nos regards se croisent. Les souvenirs reviennent. Un sourire, des rires... '' -Je m'appelle Ilo''. La sensation de rage... '' -Je m'appelle Ilo''... ''Ilo''...
Je tends la main vers elle ou du moins j'essaye. Elle me souris. Je passe dans le couloir. Je ne suis plus seule. Je ne suis plus seule ! J'ai encore de l'espoir. Je l'avais caché, enfoui au plus profond de mon être. Je le laisse ressortir. J'ai un plan. Quand on arrive dans la salle, Jeanne m'attend. Comme toujours.
-J'ai fini de me défouler.
Elle m'annonce ça comme ça.
-Tu vas servir de cobaye à mes scientifiques. Dès qu'ils n'auront plus besoin de toi, on te tuera.
Pas de retenue. Juste la stricte vérité.
-Et vos questions ?
Rien que ces mots ont du mal à sortir. J'ai trop mal à la gorge.
-Je les poserais à la nouvelle venue. Je crois que tu la connais. Je vais lui faire une démonstration. J'ai pensé que tu pourrais être le sujet idéal comme tu la déjà vécu.
Un sourire narquois s'affiche sur son visage. Elle claque des doigts et la porte s'ouvre. Elle claque de nouveau les doigts et une chaise sort du sol quelques mètres devant moi. Qu'est-ce que ce sol renferme d'autre ?
Un garde rentre dans la pièce. Jeanne hoche la tête. Une fille entre. Elle a des cheveux châtains et roses. Elle porte un T-shirt rose et par dessus, un Sweat-shirt noir avec une capuche rose qui laissent apparaître son nombril. Un Shirt noir avec des bouts roses et des bottes qui remontent jusqu’à ses genoux. Ses yeux sont rouges mais pas très intimidants. Un rouge sang magnifique. Elle a une entaille sur sa joue, pleins d'autres sur ses jambes et, même si elle sourit, elle a l'air mal en point. Je ne l'ai vue que de nuit mais je la reconnaîtrais entre mille.
-Ilo... chuchoté-je
Les gardes la font s’asseoir sur l'autre chaise. Elle prend un air étonné quand les cordes apparaissent de nulle part et lui attache ses chevilles, ses poignets, ses épaules et ses cuisses.
-Bonjours ma chère, je m'appelle Jeanne. Dit-elle d'une voix mielleuse. Tu es ici pour répondre à quelques questions. Et si elle est la, c'est pour te montrer ce qu'il va lui arriver ou t'arriver si tu ne répond pas correctement.
Ilo me jette un regard catastrophé. Je ne sais pas si elle s’inquiète pour les infos, pour moi ou pour elle. C'est la première fois que je la voie comme ça. Je lui adresse un sourire pour la rassurer. Il a failli se transformer en grimace. J'ai trop mal. Je ne sais pas si je vais supporter encore une fois.
-Que je t'explique. Dit Jeanne en prenant une seringue. Je vais lui administrer un paralysant. Il fera effet dès qu'elle se taira.
Je vois à la tête d'Ilo qu'elle ne comprend pas vraiment.
-Tu vas vite comprendre.
Elle sourit encore plus. Comme si elle veux montrer au monde entier qu'elle sait faire mal.
Moi je ne veux plus. Ça fait trop mal. En plus je n'ai pas envie qu'Ilo éprouve de la pitié pour moi. Je lui lance le regard le plus confiant possible. Je veux lui faire passer le message : Ne t'en fais pas pour moi, j'ai l'habitude. Elle hoche la tête comme si elle a compris. Je l'espère.
Jeanne me plante l'aiguille à la base du cou. Ne pas crier, ne pas crier... Je hurle de douleur.  Cette sensation est juste horrible. Le paralysant commence à faire son effet, je ne peux plus parler. Je ne fais que haleter. Quand, tout à coup, il n'y a plus que ma cage thoracique qui bouge. Toute seule. Elle me détache, je fais mon possible pour ne pas tomber. Au bout de quelques secondes, je tombe.
-Ce n'est que le début. Je continue.
-Pas besoin de plus, j'ai compris.
-Tu as peur pour elle. Mais ne t'inquiète pas, elle dois avoir l'habitude à force.
Jeanne se tourne vers moi et positionne ma tête de façon que je puisse voir Ilo. Je vois une larme couler sur sa joue Une seule. Elle à pitié de moi. Non, pas ça ! J'arrive à lui faire un petit ''non'' de la tête. Je ne sais pas comment j'ai réussi à bouger mais j'ai réussi. Au bout de quelques coups de pieds, je fais semblant de m'évanouir. J'entends Jeanne dire :
-Elle tient de moins en moins de temps.
-Vous n'aviez pas besoin de lui faire ça. Elle ne l'a pas mérité.
-Oh que si ! Elle l'a mérité ! Regarde.
J'entends du bruit.
«-Tu veux te la jouer comme ça ? D'accord, je suis de la partie ! Où as-tu vu Ilo pour la dernière fois ?
-Comment vous connaissez son nom ?
-Tu l'as hurlé, tu te rappelle ? Où l'as-tu vu ?
-Près d'un arbre
-Et où était cet arbre ?
-Dans une forêt.
-Et quel est le nom de cette forêt ?
-Aucune idée.
-J'en ai assez !
Bruit de claque»
Je me souviens de ce moment là. C'est le seul moment où j'ai ris. Je ne peux m'empêcher de sourire. J'espère qu'Ilo m'a vu. Jeanne reprend :
-Ce que tu as vu, je lui fait à chaque fois qu'elle se réveille. Elle se prends des coups à cause de toi ! Juste pour te protéger. Tout ça, les marques sur son corps, c'est de TA faute.
-Et alors ?
Je me suis relevée. Je me tiens à ma chaise.
-Qu'est-ce que ça peut bien lui faire ? Si ça se trouve, elle ne me connaît à peine et se fou totalement de moi. Elle serait venue ici pour prendre des données ou je ne sais quoi d'autre.
Jeanne se retourne doucement. Quand je vois son visage, il est déformé par une expression de colère noire.
-Pourquoi tu n'est pas encore sous l'effet du paralysant ? Et qu'est-ce que tu fais consciente ?
-Trop de question à la fois ! Dois-je rappeler que je ne suis qu'un pauvre cobaye ?
Je souris intérieurement. Je sais que je vais morfler si je continue à la chercher mais je suis comme ça. J'ai enfin de l'espoir.
Elle claque des doigts. Un homme et une femme en blouse blanche entrent dans la salle.
-Elle est prête.
Ces mots sont prononcés avec une haine non cachée. Les scientifiques me prennent les bras pour m'aider à marcher. Je regarde Ilo pour une dernière fois. Elle bouge les lèvres pour me dire quelque chose : Ne t'en fais pas pour moi. Je lui répond aussi silencieusement qu'elle : Toi non plus. On m'emmène dans un autre dédale de couloirs jusqu'à une porte blanche sur laquelle il y a marqué : Laboratoire. Quand je regarde les scientifiques, l'homme est sans expression tandis que la femme me regarde avec pitié. Pourquoi les hommes sont-ils tous comme celui-là tandis que les femmes me regardent soit avec pitié soit avec colère ? On m'allonge sur une table. La dame m'explique qu'ils vont prendre des photos de mon cerveau et m'injecter des sérums de simulation pour voire comment je réagis. Je hoche la tête doucement. La dame ajoute doucement, à mon oreille :
-Je m'appelle Sorbet, je suis avec toi. Ne t'en fais pas.
J'esquisse un sourire. Sorbet prend une seringue verte et me l'injecte dans le cou. J'ai peur d'avoir mal. Au lieu de ça, j'ouvre les yeux dans ma cellule. Ilo est là. Elle me prend par le bras et se dépêche de m'amener devant l'entrée. Quand on y arrive, je vois des gardes. Plus de gardes que je ne pourrais l'imaginer. Ilo tombe à coté de moi.
-Ilo ! Ilo ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je vois du sang au niveau de son cœur. Une balle l'a transpercé. Je pleure. C'est pas possible ! Pourquoi suis-je destinée à perdre toutes les personnes que j'aime ? Des gardes s'approchent de moi. J'ai peur. Un éclair de lucidité me traverse la mémoire. (C'est pas souvent ;p) Mais oui ! C'est la simulation ! On est dans ma tête ! On est dans ma tête. Je ne suis pas seule. Si je le décide, tout sera terminé. Mais je veux leur montrer. Montrer à tout le monde que je peux réussir à contrer leurs simulation. Que j'ai compris. Je décide au plus profond de moi : ''Je veux un pistolet''. Je me retourne, met la main sur une table qu'il y  derrière moi et prend quelque chose dans le vide. Un pistolet apparaît dans ma main. Je tire au hasard. A chaque fois, un homme tombe.


Et bien voilà ! Un nouveau personnage fait son apparition. Si je ne fais pas de recrutement, c'est parce que je ne pourrais jamais mettre tout le monde :/ J'insèrerais surement quelques personnes. Ne vous inquiétez pas ! ^^ Désolé pour ceux qui ne serons pas mis dans l'histoire. Mais j'aurais une question : maintenant que l'histoire est un peu avancée, quelqu'un aurais une idée de titre ? Je vous en serais très reconnaissante Smile
Pensez à mettre un commentaire, ça me fera plaisir ! Qu'il soit positif ou négatif du moment qu'il est constructif.
Pour lire la fiction entière : https://communautesadique.forumactif.fr/t572-l-histoire-sans-nom-tout
Des poutous :coeur:
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