Résumé du dernier chapitre :
Le clan de Black et Feed a été attaqué et il ne reste que quatre enfants. Il demandent de l'aide au village de Cello et ses amies qui acceptent sans hésiter. Ils partent à leur recherche, ce qui les entraînera dans les sous sol d'une usine où ils se feront à leur tour enlever par le terrible et impitoyable Marcus. Mais Cello tente de se rebeller et finit dans l'appartement d'un des cinq terroristes. Celui-ci lui apprend que c'est un sorcier et qu'il fait des expériences sur les enfants dans le but de trouver l'immortalité. Après il lui demande de chanter ce que Cello fait. Il semble nerveux et lui demande son prénom, ce que Cello refuse de lui dire sans explication. Il lui lance un sortilège qu'elle réussit à contrer en chantant. L'homme devine bizarrement son prénom puis l'endort.
Je me réveille, la vue troublée par de nombreux points noirs. Je cligne des yeux puis m'allonge au sol. Je vois de mieux en mieux, le paysage devient moins flou. Je me lève difficilement et regarde autour de moi. Je suis tout de suite apeurée par l'endroit. Je suis dans une des cages en verre ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'entends des voix à côté de moi, mais elles bourdonnent un peu. Puis c'est bon, je retrouve tous mes sens.
Cello : Epona ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Epona : Pfiou ! Ça fait six heures que tu dors ! J'ai eu peur ! Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Que t'ont-ils fait ?
Cello : Marcus est horrible ! Ça va ton ventre ?
Epona : Oui mais toi ? Ce type avait l'air de vouloir ta mort !
Cello : C'est un peu ça en effet ^^' Bon. Que t'ont-ils fait toi ? Après je te dirai.
Epona : Après que Nizzy, Suko et toi êtes parties, les hommes de comment déjà ? Tu as dit Marcus je crois ?
Cello : Oui.
Epona : Les hommes de Marcus nous ont emmenés dans ces cages. Toutes les heures, ils nous envoient de l'eau et du pain sec. Ils nous ont dit que dans deux heures ils nous feraient passer des tests, je ne sais pas ce que c'est. À toi !
Je lui raconte ce qui m'est arrivé sans omettre de détails. Elle me regarde avec des yeux ronds et sa bouche reste bée.
Epona : J'avoue avoir du mal à saisir l'information, là...
Cello : Moi aussi, mais je te jure que c'est la vérité !
Epona : Eh bien ! Il ne nous reste que quelques minutes...tu veux de l'eau ?
Cello : Je commence peut-être à devenir parano mais je ne préfère pas la boire...
Epona : C'est dommage, mais tu es sûre ?
Cello : Oui, c'est bon ne t'inquiète pas.
Je vois Marcus agiter une cloche devant nous en nous hurlant de nous réveiller.
Marcus : Le groupe C on se réveille ! C'est l'heure du test tout le monde !
Nos cages s'ouvrent brusquement. Nous suivons Marcus à travers le labyrinthe de cages autour de nous puis il nous amène devant cinq portes.
Marcus : Vous allez entrer un par un là-dedans ! Vous choisissez la porte que vous voulez ça ne sera pas long ! Qui veut entrer le premier ?
Les enfants ne semblent pas décidés à entrer et se balancent nerveusement sur leurs pieds.
Cypriie : Moi. Je prends cette porte là.
Je suis surprise. Je savais que quelqu'un ferait le premier pas mais Cypriie...je ne m'y attendais pas. Ses sœurs la regardent d'un air inquiet.
Marcus : Une deuxième personne ?
Cello, sans hésitation : Moi. Et je prend cette porte.
Marcus : Encore en vie, toi ?
Je l'ignore royalement, ce qui le fait prendre des couleurs vives.
Marcus, agacé : Les gens ? On a pas toute la vie !
Epona : Moi.
Cannella : Moi.
Kawaii : Pas sans moi.
Marcus : Que des filles ? Les résultat va pas être très glorieux...bon ! Ouvrez les portes !
Je m'engouffre dans dans les ténèbres de la porte. J'avance depuis quelques minutes quand mes parents apparaissent devant moi. Là, comme ça. Ils me regardent en souriant gentiment. Je veux aller vers eux les serrer dans mes bras, leur dire à quel point ils m'ont manqué mais leurs yeux blanchissent, deviennent livides. Je m'écarte d'eux peu à peu et me mets à courir en sens inverse. Puis je me ressaisis. J'ai toujours chanté dans les moments difficiles, et je continuerai. J'avance vers mes parents, je leur souris à mon tour, et je chante. Je chante fort un chant gai. Le chant le plus gai possible. Mes parents continuent à avancer vers moi, mais je ne céderai pas. Je chanterai. Mes parents sont presque sur moi. Je continue à chanter. Je ne veux que chanter. Aussitôt, à cette simple volonté, mes parents disparaissent dans un nuage de fumée. Je n'arrête pas de chanter. Ce n'est qu'une illusion que mon chant seul peut dissiper. Soudain, le paysage noir cesse d'être noir. Je me sens renaître. Il y a quelques minutes j'avais peur, je ne songe plus qu'à chanter. J'entends alors la voix de Marcus casser mon chant :
Marcus : Le test est terminé ! (Il nous désigne Epona et moi) Vous deux vous venez avec moi !
Epona : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Marcus : Vous venez avec moi et vous la fermez !
Cello : Qu'est-ce qui s'est passé pour toi Epona ?
Epona : Et bien, il y avait Suko et Nizzy devant moi qui hurlaient de douleur, puis j'ai eu très mal à la tête, et voilà...
Marcus, exaspéré : Vous-la-fermez !
Epona : C'est bon, on a le droit de parler, quand même !
Marcus, catégorique : Non.
Il nous emmène dans la pièce où il m'avait traînée la veille et nous montre les corps de Suko et Nizzy se tordre de douleur.
Epona : Nizzy ! Suko ! Réveillez-vous !
Cello : Epona, comment as-tu su que...
Marcus : Maintenant, la peste, chante.
Cello : Mais...
Marcus : Chante !
J'entame un chant en "a" et en "o". Epona est toujours au chevet de Nizzy et Suko qui se calment et retrouvent lentement leurs esprits. Marcus semble étonné et un peu effrayé et Epona est trop contente pour montrer sa surprise.
Epona : Oh les filles vous êtes vivantes !
Nizzy : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Suko : Où sommes-nous ?
Pendant qu'Epona explique tout à Nizzy et Suko, j'aperçois Marcus se diriger vers la télévision et appuyer sur un bouton. Aussitôt, l'homme encapuchonné apparaît. Je chuchote discrètement à Epona :
Cello : C'est lui...
Marcus : Navré de vous déranger maître, mais nous avons trouvé les deux enfants restant.
Homme encapuchonné : Parfait ! Ah Cello, je vois que mes soupçons se sont vérifiés !
Marcus : Que doit-on faire des autres enfants et des adultes ?
Homme encapuchonné : Je les aurai bien libérés mais je me demande si on ne peut pas s'amuser encore un peu...attendez une seconde, je contacte Prasphée.
Le type part et je l'entends parler avec quelqu'un d'autre mais je ne comprends pas ce qu'il dit. Il revient quelques minutes plus tard.
Homme encapuchonné : Mon frère est d'avis de les laisser tranquille.
Marcus : Donc le bouton vert ?
Homme encapuchonné : Le bouton vert, Marcus.
Marcus appuie sur le bouton et aussitôt son œil change de couleur. Il vire au vert. Il cligne les yeux d'un air étonné.
Marcus : Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que je fais là ?
Homme encapuchonné : Cello et la fille à côté de toi, vous prenez l'ascenseur à votre gauche.
Cello : Qu'est-ce qui te dit qu'on a envie ?
Homme encapuchonné : Ceci.
À ces mots, il brandit le corps inerte de Cypriie par le col de sa chemise et pointe un pistolet sur sa nuque.
Nizzy : Cypriie !
Cello : Tu es ignoble !
Homme encapuchonné, souriant : Je peux même réactiver le sérum si je veux...
Epona : Non arête !
Homme encapuchonné : Venez, et cette demoiselle aura la vie sauve.
Cello : Tu ne perds rien pour attendre !
Là-dessus, je prends l'ascenseur pour rejoidre le mystérieux type.
Epona : Cello, cette histoire prend une tournure très étrange...
Cello : C'est vrai. Si on récapitule, des sorciers ont injecté un sérum pour faire en sorte que les adultes traquent les enfants dans le but de les amener à une usine qui leur fera passer des tests qui détermineront si l'enfant est oui ou non une clé de l'immortalité. Pfiou ! Dingue !
Epona : Penses-tu que tout cela est un mauvais rêve ?
Cello : Mes rêves ne durent pas aussi longtemps.
Epona : Les miens non plus. J'espère que cette pauvre Cypriie va bien...
Cello : Comment as-tu su pour Nizzy et suko, Epona ?
Epona : Je ne sais pas...je suis entrée dans la porte, je les ai vue...je me souviens avoir courru vers elles mais j'en suis passée au travers, comme si elles n'étaient pas là !
Cello : Étrange...
À ce moment là, la porte s'ouvre et le terroriste apparaît. Trois enfants le précèdent. Qu'est-ce que cela signifie ?
Epona : Où est Cypriie, sale monstre ?!
Homme encapuchonné : Du calme...Cypriie va bien, très chère. En revanche, elle est encore sous mon contrôle, donc tu sais ce qui ce passera si tu ne m'obéis pas...
Il sourit d'un air mauvais. Quelle ordure !
Cello : Qu'attendez-vous de nous ?
Homme encapuchonné : Et bien d'abord, je vais vous présenter vos nouveaux amis ! Voici Asalée, le cerveau de votre groupe ! Son point de pression est sa petite sœur, ce n'est pas mignon ?
Asalée affiche une mine triste. Je la comprends...
Homme encapuchonné : Ensuite, voici Kronos ! Il n'a aucune compassion, vit seul, et se débrouille étrangement bien aux armes...son point de pression est lui-même ! (Kronos se met à rigoler d'un rire sans joie.) Et enfin Nayara ! La jeune solitaire qui a tout sacrifié pour survivre ! Aussi à l'aise dans l'eau qu'un poisson ! Son point de pression est sa grande sœur, Cannella !
Epona : Tu es la sœur de Cannella ?
Nayara : Vous la connaissez ?
Homme encapuchonné : Le monde est petit ! Vous aurez tout le temps de discuter plus tard. Donc les autres je vous présente Epona, la devin ! Son point de pression est aussi sa petite sœur, Cypriie. Et Cello, la musicienne ! Ses chants ont le pouvoir de contrer notre magie.
Cello : Sans blague ?
Homme encapuchonné : Pas toute notre magie mais la plupart de nos sorts, oui. Donc, ses chants ont le pouvoir de contrer notre magie...on ne lui a pas encore trouvé de point de pression mais cela ne saurait tarder !
Kronos : Qu'est-ce que vous attendez de nous ?
Homme encapuchonné : Comme je vous l'ai dit, notre quête est l'immortalité. Qui dit immortalité dit fontaine de Jouvence, connue pour cela. La fontaine de Jouvence est gardée par des portes mystérieuses, dont une est la stèle des élus. Ces élus sont justement vous ! Tout ce que nous vous demandons est de vous tenir tranquilles le long du voyage. Cela ne devrait pas être très dur, si ?
Asalée : Que va-t'il nous arriver après ?
Homme encapuchonné : Si vous n'êtes pas les élus, l'énergie que vous enverra la stèle sera trop forte pour vous et vous mourrez. Sinon, devenus immortels nous décideront de votre sort.
Kronos : Vous allez nous tuer, je suppose...?
Homme encapuchonné : On verra !
Cello : C'est quand même étrange...vous vous fatiguez à créer un sérum, puis juste après vous le jetez !
Homme encapuchonné : Ça c'est un ordre de Prasphée ! Il m'énerve à faire les rabats-joie !
Nayara : Heu...sans vouloir m'imposer, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Homme encapuchonné : Faites un peu mieux connaissance ! Je vous montre votre chambre. Suivez-moi !
Nous le suivons dans l'appartement jusqu'à une porte ronde. Là, il appuie sur plusieurs boutons et elle s'ouvre dans un crissement métallique. Elle donne sur un pont en verre certainement invisible depuis le sol. Nous le traversons et je vois Kronos prendre peur. Epona s'approche de lui calmement.
Epona : Tu as le vertige ?
Kronos : Oui et alors ? Ça te dérange ?
Epona : Non, c'est bon, je voulais juste être sympa...
Homme encapuchonné : Nous avons tous peur de quelque chose ! À nous de trouver quoi !
Epona se rapproche de moi en boudant. Je sors du pont et accède à l'immeuble qui lui était relié. L'appartement n'est pas très différent de l'autre mais est tout aussi chaleureux.
Homme encapuchonné : Tout ceci est à vous !
Kronos, grognon : Quand est-ce qu'on part ?
Homme encapuchonné : Doucement ! Ne soyons pas pressés ! Dans un mois, peut être plus.
Nayara : Un mois sans sortir de ce trou ! On ne peut même pas voir nos parents, j'imagine ?
Homme encapuchonné : Non, c'est bien trop dangereux !
Asalée, ironiquement : Pour eux ou pour nous ?
Ça m'étonne que ce type soit aussi lunatique. Il condamne toute la planète pendant deux mois et là il nous acceuille comme si nous étions ses amis ! Nous ne l'aimons pourtant pas...il craint peut-être une rébellion. Possible, mais il a toujours nos points de pression ! Je suis tourmentée...il y a beaucoup d'informations en même temps. Déjà, la sorcellerie existe, ce qui remet en cause bien des choses ! Ensuite, s'il y avait vraiment une fontaine de Jouvence, les archéologues le sauraient ! Je crois que je suis en train de devenir folle...
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Lun 11 Aoû - 13:33
comme toujours j'ai TROP HATE DE LIRE LA SUITE (Calme toi Epo')