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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Ven 29 Aoû - 9:33
M.S.
Chapitre 4, jour 7, partie 2 : Un éternel Repos

Croustinette et Zelvac avaient décidé de s'installer dans la cité, ils n'avaient fait qu'un seul voyage à leur base afin de prendre tout ce qui leur serait utile. Ils avaient acheté deux très belles demeures juxtaposées dont ils avaient rabattu la cloison pour n'obtenir q'une seul grande pièce dont ils avaient rentabilisé l'espace au maximum. La salle était composée d'un grand champs de netherrack et d'une dizaine de pousses de canne à sucre. Leur lit était super-posé de manière à prendre le moins de place possible et contre le mur s’empilaient les coffres, le four et leurs huit alambiques. Tout était optimisé au mieux. Zelvac et Croustinette n'avaient même plus besoin de sortir de la cité et comme celle ci était protégée, ils étaient en sécurité absolue. Ils avaient donc passé la journée à travailler mécaniquement mais non avec la joyeuse bonne humeur qu'ils avaient eut à le faire avec October, ils avaient à présent la peur au ventre. La tention faisait vibrer leurs membres, déjà le sommeil se faisait sentir mais il ne leur était pas permit de se reposer. C'était avec horreur que la veille, après avoir fait leurs achats, après avoir trouvé une solution leur permettant d'écarter de leur somme toutes inquiétudes relatives à leur vie, qu'ils avaient constaté que Zelvac n'était plus le premier du classement et que cette place était occupée par Aypierre avec 6900 émeraudes. Sept heurs avant, Zelvac s'en souvenait très bien, il n'en avait que 900. Comment avait il fait en sept heurs pour obtenir plus d’émeraudes qu'un groupe de cinq personnes en cinq jours ? Croustinette et Zelvac s'étaient rassurés en se disant que cela ne pouvait durer, qu'Aypierre avait économisé tous ce qu'il avait produit depuis le début de la Cité pour l'échanger en une seule fois, qu'à présent il n'avait plus rien et donc que sa montée fulgurante s’arrêterait. Cependant elle ne s'était pas arrêtée. Le nombres d’émeraudes affiché devant le nom d'Aypierre continuait de croître de façon régulière, mécanique. Zelvac et Croustinette travaillaient de plus en plus fort mais l'espace entre eux se creusait. A chaque voyage, ils voyaient avec consternation que leur effort étaient vains, qu'il n'arrivaient pas à rattraper Aypierre. Et cependant avec l'énergie du désespoir, ils continuaient à se casser le dos en récoltant et replantant les Verrues de Nether, à se saigner les mains au coupant des longues feuilles aiguës comme des lames blanches de la canne à sucre, à suer près des fourneaux où fonder le verre, à se brûler les doigts avec les potions qui n'avaient pas eu le temps de refroidir.

Croustinette avait mal à la tête. La chaleur du four brûlant en permanence et le manque de repos lui oppressaient le crâne. Elle ne pouvait plus. Il fallait qu'elle s’arrête. Elle sortit de la pièce, et déjà quitter son atmosphère torride et son ambiance tendue lui fit du bien. Elle se dirigea vers le ruisseau dont la fraîcheur miroitante de l'onde l'attirait irrésistiblement. Elle plongea ses mains dans le courant. Ses pauvres mains meurtries. Les produits acides servant à la fabrication des potions, avaient irrité sa peau. Elle était jaune, tendue sur ses os comme un tissu prêt à se déchirer. Le moindre mouvement était douloureux. De grandes taches foncées étaient apparues à certains endroits, à d'autre la peau était devenue transparente. Croustinette voyait ses veines mauves fines comme les branches nues d'un arbre en hiver, palpiter maladivement. Sur sa paume étaient apparues de grosse ampoules jaunâtres chargées de pus. La plupart avait éclaté et la peau neuve, n'étant plus protégée, avait été en partie arrachée et cela formait comme des crevasses saignantes dans les mains de Croustinette. Ses ongles, s'ils n’étaient pas cassés ou arrachés avaient pris une horrible couleur brune. Des échardes douloureuses s'étaient insinuées sous sa peau. Elle regarda le bout de ses doigts. Ils étaient si brûlés que les empreintes digitales avaient disparues. La peau était lisse. Au contacte de l'eau désinfectante, des douleurs traverserent ses membres comme milles épines. Après les avoir longuement lavées, elle les banda et s'entendit dans l'herbe mouillée. Elle enleva ses chaussures et laissa pendre ses pieds transis. Au dessus d'elle s'étendait la voûte de verre qui entourait l'espace protégé de la cité. Ils gardait l’atmosphère chaude et humide des tropiques, servant autant de serre que de protection contre le monde extérieur. Ici au moins personne ne pouvait les attaquer, ni les mob ni les humains. Les rayons de soleil traversaient le verre qui les dispersait en de grands arc-en-ciels dont les couleurs resplendissantes s'étiraient sur la cité. Elle était belle. Les grands arbres étendaient leur ramure loin au dessus de leur tête et projetaient leur ombre protectrice sur Croustinette. Elle ferma les yeux, savourant le bruit du vent dans leurs branches, là bas très haut. L'herbe grasse et la terre exhalaient leurs senteurs. Les parfums capiteux de quelques lis lui parvenait à travers l'air. Elle s'abandonna à cette fausse paix.
Le bruit de l'eau... le bruit de la nature... le bruit de la vie... des pas... Croustinette se leva. Loin, elle vit passer entre les arbres une mince silhouette blanche. Elle regardait, misérable, le sol et les malheurs lui voûtaient les épaules. De sa capuche de panda rabattue jusque devant les yeux, s’échappait une mèche de cheveux brunes. Elle avançait pieds nus parmi les fleurs. Son sweat-shirts  était déchiré, une manche avait été entièrement arrachée et les lambeaux en pendaient. Elle revenait de loin, de très loin. Croustinette la voyait perdue dans ce monde de mort qui tourbillonnait autour d'elle. Elle semblait fragile, comme la fleur de mai. Elle allait être emportée, elle aussi. Elle ne l'avait pas vue et continuait son chemin avec la discrétion qu'on a dans la douleur.
« Potaro ? » désintéressée leva la tête. Son regard brun croisa le bleu de Croustinette. Les larmes de ses yeux tristes avaient séché, on pouvait y lire un désespoir résigné.
« Potaro, veux tu te joindre à nous ? Veux tu faire équipe avec nous ? Traverser la dernière semaine ensemble ? Vivre pour vivre et mourir une fois le temps écoulé. Rester ici, ne plus courir après ce jeu insensé. Profiter au calme des derniers instants et partir tranquille. Ici ta vie n'est pas en danger. Ici tu peux te promener à loisir sans crainte. Veux tu rester avec nous ?
- Je ne peux pas, Croustinette. Nous ne sommes plus du même monde.

- Mais si, malheureusement si. J'ai vu tous mes amis mourir autour de moi, mais restée vivante moi même. Je vis les même doutes que toi, et me pose la même question, pourquoi n'est ce pas moi qui suis morte et non mes amis qui étaient pourtant bien plus forts que moi, et peut être meilleurs ?
- Comment peux tu nous comparer ? Alors que tu ne sais rien de la douleur ? Je sais pourquoi il est mort et c'est cela qui me fait souffrir. Quelle preuve d'amour véritable peux demander une amante à celui de son cœur plus forte que le sacrifice spontané de sa personne ? Seulement, quelle utilité a-t-elle de cette preuve à la mort de celui ci ? Elle est sûre de pouvoir aimer sans limite, elle peux se lancer tête baissée dans ce tourbillons sans craindre de souffrir de trop aimer, mais cela lui est interdit par un mur qui ne peux être franchi. Alors que l'on est pret enfin à se laisser aller entièrement au bras de l'autre, quel frustration de ne pouvoir le faire. Je souffre des rêves que j'ai échafaudé avec lui et qu'il m'est désormais impossible de construire toute seule. Tous ce que je n'ai fait avec lui, tous ce que j'aurais du faire me tourmentent en d'éternelle regrets. J'ai cru que je pourrais toujours être avec lui, je croyait avoir du temps devant moi pour l'aimer autant que je l'aime. Mais la mort nous sépare à jamais. Et ma propre mort ne servirait à rien pour nous rapporcher. Il n'y pas d'au-delà. Ce ne sont que des blagues ! Des raisins acides ! Quand on est mort, notre corps retourne à la terre ! Cela devient une charogne putride, mal odorante, qui sert de pâture avant que les restes ne soient rongés par les vers et que les os se cassent pour redevenir poussière ! Une tombe n'est pas sacrée, elle n'est habitée par aucune âme car l'âme n'existe pas ! Ce n'est qu'une parcelle de sol à l'odeur de mort, sur laquelle on fait pousser un blé qui prend racine dans des morceaux de viande souillés par le temps. La seule chose qui a réellement de prix, c'est la vie, c'est le pouvoir que l'on a sur son corps et sur celui des autres, c'est la liberté d'agir, de faire changer le monde autour de soi. Un mort ne peux plus rien. Un mort n'est plus rien. Le souvenir n'est qu'une torture pour celui qui le porte ! »


Potaro poussa la porte du métro, elle quittait la surface pour s’enfoncer dans le cœur souterrain de la cité. De la douce lumière qui baignait la ville, elle passait dans l'ombre de ses entrailles. La lumière jouant dans ses cheveux changeait de nature, elle n'était plus celle de l'astre solaire rempli de vie, mais celle des flammes des torches brûlant des rages humaines accrochées au mur des sous-sols. Croustinette la regarda, désespérée. La désillusion est la première conséquence de la vraie douleur. Et puis un sentiment impérieux la souleva. Elle n'allait pas la laisser seule. Elle allait lui redonner l'espérance. C'est ce qu'October aurait fait, October ne laissait jamais personne souffrir et puisqu'elle était morte, c'était maintenant à elle, Croustinette d'aider tous ceux qui en ont besoin. Elle suivit Potaro qu'elle retrouva au centre de la forme. La lave du volcan brûlait l'air comme en enfer. Le feu se reflétait dans les prunelle brunes de Potaro comme l'avait fait le soleil auparavant. Elle venait de vider tout son ender cheste.
« Tu n'as pu entérrer le corps, n'est ce pas ?
- Laisse moi !
- Poraro, Natek t'aimait, il a fait son choix de lui même. Il veux que tu vives et non que tu fane ta vie en t'abandonnant dans des remords.
- Qui es tu pour savoir ce qu'il voulait ? Ne parle pas de ce que tu ne connais pas !
- Potaro commença á enfiler son armure
- Plus tu seras heureuse plus son sacrifice sera complet. Ne le voue pas à l'inutilité. Revient parmi les vivants.
-  Je suis parmi les vivants et c'est en ça que réside mon problème.
- Elle avait entièrement mis une armure azurée resplendissante, et tenait à la mains une épée qu'elle n'avait pas encore rengénée dans son fourreau - Oh ! Ne craints pas que je me tue, je sais très bien que même dans la mort je ne pourrais pas le rejoindre. Il n'est plus du tout. Il n'y a aucun moyen de le rejoindre.
- Potaro, il vit à travers toi. La mort véritable ne commence pas quand la vie s’éteint mais avec l'oubli. Il est avec toi par vos souvenirs, il est avec toi par son sacrifice, il est avec toi par son amour. Il est en toi.
- Sois maudite, toi et tes paroles creuses !
- Furieuse elle plaqua Croustinette contre le mur et lui posa la lame blanche sur la gorge - Tu ne sais rien et pourtant tu affirme comme si tu avait un siècle d'expérience. Tu ne sais pas ce que signifie aimer. Tu ne sais pas ce que signifie la solitude. Retourne pleurer dans les bras du traître qui nous a tous enferré dans cette cage. Ne n’empeste pas avec tes lieux communs, ces paroles que tu as servie à milles autres que moi dans milles autres circonstances.
- Potaro ! Zelvac n'est pas un traître ! Zelvac n'as pas voulu tous ce qui se passe et il en souffre autant que toi !
- Comment ose tu le défendre alors que c'est à cause de sa bêtise que tout ceci est arrivé ? Comment ose tu juger ma douleurs alors que tu iras ce soir aller chercher la solution à tes angoisses de fillette sur le peau chaude de ton tourtereau !
- Zelvac n'est pas mon amoureux et tu te trompe à son sujet. Tu lui fait subir ton propre dégoux, tu cherche un coupable à ton malheur. Si Natek est mort ce n'est pas de la faute de Zelvac. Tu n'as pas pu enterrer son corps, Zelvac n'y est pour rien !
- ASSEZ !
- Je t'avais crue suffisamment intelligente pour ne pas t'aveugler en prenant comme bouc émissaire une victime innocente !
- J AI DIT ASSEZ !
- par un mouvement de rage Porato abattit avec force son épée le long du buste de Croustinette. Mais la lame au lieu d'être repoussée par les charmes anti-combat qui avaient été instalés autour de la cité, trancha une profonde plaie. Croustinette cria. Potaro la lâcha et elle s'effondra au sol. Croustinette saignait et la blessure n'était pas des moindres mais elle n'en mourrait pas. Alors Potaro tourna les talons et partit loin de la cité.


***


« Quoi !As2pick était devenu complètement fou ! Cela ne servait à rien de chercher ! Il était fou tout simplement ! Il n'avait rien fait pour mériter cela ! De toute façon, depuis le départ d'Aypierre, il se comportait comme le chef ! Fais ceci, fais cela, c'est moi qui décide, toi qui obéis... C'était insupportable ! C'était sûrement mieux ainsi. Mais pourquoi l'avait il chassé ! Son hybridité ne l'avait pas géné jusqu'alors, pourquoi maintenant cela devenait il un motif pour le renvoyer comme un monstre ? Pauvre Shorty, quand même ! Il s'était opposé à As2pick alors qu'il aurait très bien pu rester avec les autres, les « PATRICK ». Une larme coula parmi la fourrure de Tomas Fukano. Il ne pouvait pas y croire. C'était ainsi que ce finissait son aventure avec les Patrick. Il avait été jeté telle un chose immonde, une ordure. Aypierre n'aurait jamais permis cela ! Mais Aypierre n'était pas là. Lui aussi l'avait abandonné. Il était partis telle un « héros solitaire et sauvage ». Cet homme ne valait rien ! Ce n'était qu'un être bouffis d'orgueil. Un jour, a force de regarder les autres de haut ; un jour quand sa vanité l’aura totalement aveugler, il tombera bien plus bas que tous ceux qu'il méprisait. Les rois sont renversés par une révolution faite par les peuples qu'ils ont abandonnés. Le plus grand des empereurs, César, fut assassiné par son fils qu'il regardait comme une vermine. Même les Dieus tombaient ! Chronos est mort, tué par sa suffisance qui l’empêcha de voir la médiocre ruse de Zeus ! Oh Aypierre ! Tu ne sortira pas vivant de cette cité !
Eh puis il n'était pas le seul... Harry. Thaek. LACHES ! Vous m’abandonnez pour As2pick ! Imbéciles ! Vous n’êtes que des suiveurs sans cervelle ! Vous allez voir, l'autre là, celui á qui vous léchez les bottes, il va vous exploiter pour finalement vous laisser crever comme des rats car il n'en auras rien á faire de votre petite vie de minable !
Quand à toi As2pick, quand à toi... tu n'es rien, une poussière momentanément dans mon œil, une saleté sur ma chaussure, un moustique qui bourdonne dans mes oreilles. Mais je vais le tuer, le moustique. Tu te donne de grands airs. Tu marche comme si tu étais quelqu'un alors que tu n'es rien, comment pourrais tu être quelque chose !
Et dire que j'ai pris du plaisir à être avec vous tous autrefois ! Et dire que je me serais sacrifié pour chacun d'entre vous ! Et dire que je vous considérais comme des frères ! Comment ai je pu être si aveugle ? Comment n'ai je pas vu sous vos illusions, sous les apparences, les ordures que vous ètes ! … . .. .. .  »

Ainsi continuait à ruminer Fukano sa rage et son humiliation. Il n'arrivait pas á accepter l'affront intolérable qui lui avait été fait. Il ne pouvait trouver en lui une raison pour se l'expliquer, il ne cherchait même plus. Le temps passant, il ne se remit plus du tout en question. La faute en revenait uniquement aux autres, qui devenaient de plus en plus détestables à ses yeux. Il en fut même à déformer la réalité pour quelle convienne plus à l'idée qu'il s'en faisait. Il effaçait tous les souvenirs de joie et de bonheur passés avec les Patrick pour ne garder que des sujets d’aigreurs. Il en venait même à oublier ses propres actions, ses propres traîtrises ; Il avait été abandonné par ses amis et il en souffrait à présent. Mais cette souffrance avait été partagée par Bill lorsque les Patrick et lui, Fukano, l'avait rejeté car sa faiblesse en combat aurait étét un poids pour eux.


***


Plus Zelvac travaillait moins il avait de temps pour penser. Aucune pause ne lui était permise. Il ne voulait pas se souvenir de tous ces cauchemars. Il empoigna un sac lourd de potion et quitta leur maison. Il se dirigea d'un pas rapide vers les villageois pour leur proposer l’habituel échange. Alors que Zelvac commençait à marchander, il entendit des bruits de pas au dessus de sa tête. Quelqu'un s'apprétait à faire des échanges, sûrement Aypierre, c'était le seul dont le score augmentait régulièrement. Il allait enfin le prendre sur le fait et pouvoir peut être savoir comment il faisait pour augmenter si rapidement. Zelvac but une potion d'invisibilité, rangea ses affaires et tendit l'oreille. Il entendit le tintement de verre. Oui, la personne avait des potions sur elle. Zelvac avançait à pas lent. Il tourna le coin d'un couloir, gravit lentement les marches. Une latte de parquet craqua. Son cœur cognait dans sa poitrine. Pourquoi était il si tendu ? Aypierre ou qui que soit ne pouvait lui faire mal, la zone n'était elle pas protégée ? Son souffle lui paraissait bruyant dans le silence. Il surgit dans le corridor et vit le bout d'un cape disparaître au loin. Zelvac se mit à courir. Il ne devait pas le rater. Les deux passages se croisaient à angle droit si bien que l'on vienne d'un bout où de l'autre, il était impossible de voir l'autre qui se trouvait après le croisement. Zelvac fit une longue glissade sur le sol ciré, attrapa le mur dans le tournant, dérapa et se trouva nez à nez à une longue silhouette qui n'était pas celle d'Aypierre. Ce qu'il avait pris pour une cape était un grand draps qui recouvrait la créature des épaules à le tête. Il tombait droit tout autour d'elle empêchant de voir le corps, mais l'on pouvait quand même se douter qu'il appartenait á une femme relativement maigre, sévère, droite et cassante comme une tige de roseau. C'était un tissus mauve miteux, troué à certain endroit et dont le bas s'effilochait. La personne portait un chapeau noir à bord large de feutre usé pendant lamentablement autour de sa tête telle des ailes de chauve-souris, lui envoyant de l'ombre sur le visage de telle sorte que l'on ne pouvait pas voir son visage. Zelvac resta suffoqué. Il ne s'était pas attendu à se trouver devant pareille apparition. La créature se tourna vers lui, et Zelvac pus discerner un paire d'yeux violets brillant dans l'obscurité. Une Sorcière ! Une sorcière dans la cité ! Et pourtant c'était un mob ! Que faisait elle là ? Comment avait telle put venir ? Terrifié, Zelvac s'éloigna lentement. La créature sentait sa présence mais ne pouvait le voir. Elle leva la tête.  Les jambes de Zelvac se dérobèrent sous lui. Il ne pouvait plus bouger. Il voyait le visage du monstre et il reconnaissait ce visage. Il connaissait cette courbe douce de la mâchoire, ce petit nez relevé en trompette, ces sourcils légèrement froncés, cette belle bouche. C'était October qui se trouvait devant lui. Mais une October différente. Les yeux brun, doux comme ceux des vaches, était devenu de pesantes aiguilles violettes. La bouche pendait dans une moue pleine de colère. Ses sourcils se rejoignaient dessinant un reproche muet sur le visage d'October.
Elle était revenue ? On ne revient jamais du pays des morts et pourtant... October avait un regard froid, cuel. Elle lui en voulait. Elle lui en voulait d'être morte par sa faute. Zelvac resta pétrifié devant cette vision d'horreur qui faisait remonter en lui toute la culpabilité. N'était il pas mieux qu'il meurt finalement, qu'il débarrasse le monde de son abjecte présence. Oui autant mourir et mourir maintenant par la main de cette personne qui était sortie de sa tombe pour se venger à juste titre. Il sortit une bouteille de lait. Le liquide sucré serait sa dernière joie dans ce monde. Il sentait peu à peu les effets de la potion d'invisibilité disparaître. La sorcière fixa son regard mauve sur lui, et une joie mauvaise s'y alluma. Un sourire féroce apparu sur ses lèvres et son rire dur trancha l'air. Zelvac s’approcha d'elle. Il voulait se faire emporter dans la mort. Une potion d’empoisonnement apparu dans les mains de la sorcière. Zelvac ferma les yeux et attendit la nausée. La sorcière savourait le pouvoir qu'elle avait sur sa proie, telle un chat jouant avec la souris avant de la tuer. Elle sentait la peur de Zelvac, et c'était un délice pour elle. La flèche traversa l'air. La sorcière siffla de douleur. La flèche s'était plantée dans son œil d'où coupait un sang noir visqueux. Zelvac ouvrit les yeux et par simple réflexe de survie, il évita la potion lancée sur lui. Le corps de la sorcière s’effondra lorsque la seconde flèche l’atteignit. Croustinette se précipita sur Zelvac.
« Vite Zelvac, il faut partir d'ici. La Cité n'est pas protégée. L'on y est d’ailleurs encore plus en danger que n'importe où car les villageois attirent bien trop de convoitises. Et le fait que le maitre du jeu ai fait apparaître cette créature nous prouve donc qu'il fera tout pour nous en faire sortir. On ne peux pas s'opposer à lui »


***


« Tu es sûr de ce que tu fais ? Tu sais, Ectalite, je ne trouve vraiment pas que ce soit une bonne idée...
- Écoute moi Bboy. Ils vont tous être obligés de passer. Ils vont venir car ils doivent bien échanger leurs potions. On est donc face à un lieu où tous nos adversaires vont venir que se soit tôt ou tard. Quelle idiotie incroyable de ne pas le piéger ! Surtout qu'il ne seront pas sur leur garde car ils sont sûr d'être protégé de toutes attaques. Alors profitons en ! Si nous pouvons en tuer ou en affaiblir quelques un pourquoi hésiter ?
- La méthode que tu emploie est horrible, cruelle et par dessus tout déloyale ! Tu ne leur donne comme seule chance de survie que le hasard ! Ils ne pourront même pas savoir ce qui les tue, qui les tue ! Tout ceux qui sont morts jusqu'à présent ont pu combattre.
- Mourir de maladie ou mourir en héros l'épée à la main revient au même. La mort est une erreur stupide que ne commettent que les faibles.
- Ectalite ! Te rends tu compte de ce que tu dis !
- Nous faisons un match à mort, mon ami. Ne l'a tu pas compris ? Un seul est unique vainqueur et que le meilleur gagne !
- Je n'arrive pas à te reconnaître.
- Mais tu peux partir si tu veux, si tu n'es pas content. Rejoindre Frigiel, je ne sais pas moi … »

Oui, il aurait dû partir avec Frigiel quand il en avait encore la possibilité. Mais sur le moment, il n'avait pas comprit. Tout s'était passé si vite ! Il n'avait pas eut le temps de réagir. Et maintenant Frigiel était partit. Bboy s'était retrouvé seul. Il aurait aimé fuir Ectalite et sa folie. Mais comment faire. Il avait peur. Il n'en avait pas le courage. Souvent il avait regardé l'horizon s’étendant devant lui. C'était la liberté offerte, mais c'était une liberté qu'il n'arrivait pas à assumer. S'il partait, il faudrait réussir à subvenir soit même à ses besoins, il faudrait se trouver un but, il faudrait surtout échapper aux autres joueurs ; à Aypierre où à Skillnez qui traquent leurs anciens amis tel du gibiers, aux groupes qui hantent terre et mer à la recherche de victimes, à ces êtres prêts à tout pour survivre et dont la mort était devenu le métier. Et puis il y aurait les longues nuits noires, où l'on entend les mobs grouiller et où le solitude pèse affreusement faisant fuir le sommeil. Ces nuits qui ne semblent ne jamais devoir se terminer, ces nuits où l'on aimerait sentir près de soit la simple présence d'un être humain, une vie quelconque pour briser la glace de l'abandon.
Non, Bboy le savait. Il ne pouvait pas payer sa liberté à ce prix là. Frigiel, lui, était près à tout pour n'avoir jamais à obéir contre sa volonté. Mais il n'était pas Frigiel, et lui, pour vivre c'était un camarade qui devait lui tenir la mains et non une idéologie. La liberté de Frigiel était mise à l'épreuve par la Cité qui se resserrait sur eux ; physiquement en les empêchant de partir de leur prison et psychiquement en les faisant agir comme jamais ils n'auraient agit, en les transformant en monstres. Frigiel tomberait quand il ne lui resterait plus rien de ce qui le faisait vivre. C'est à dire quand sa liberté serait rongée jusqu'à ne plus exister. Bboy ne fonctionnait pas de la même façon mais le résultat serait le même. Lui avait besoin de quelqu'un avec qui parler, quelqu'un pour être deux à vivre et Ectalite était ce quelqu'un car il était le seul homme encore à ses cotés. Il lui était indispensable, aussi étrange soit il devenu. C'était pour cela qu'il restait. Ectalite veillerait sur lui tant qu'il lui serait utile.
Bboy détourna les yeux. Qu'aspectait il de faire ! De quoi se rendait il complice ! Par lâcheté ! Par dépendance ! Aypierre, un jour, lui avait appris à créer une usine à poulets. Une usine qui pouvait soit te fournir indéfiniment en poulets rôtis, soit en œuf prèt à éclore. Quand Ectalite avait prit la place de Frigiel, il avait eut peur de devoir partir, lui aussi, et de se retrouver seul. Il avait voulu prouver qu'il savait faire quelque chose, qu'il pouvait se révéler utile et donc qu'il y avait un avantage à le garder. Ectalite avait été bien plus intéressé qu'il ne s'y attendait, mais comment pouvait il imaginer qu'Ectalite avait déjà ce plan meurtrier dans la tête ? Il l'avait vu mélanger une potion de poison II et une potion de régénération I et avait versé un petit peu du liquide dans l'eau servant à irriguer leurs champs. Les blés avaient étrangement poussés plus rapidement. Ectalite les avait récoltés et avait replanté une partie des graines, tandis que l'autre avait servis à nourrir les poules-mères. Il avait à nouveau fait sa potion mais en avait versé une plus grande quantité. Les blés avaient poussé. Ils avaient été récoltés et replantés. Les poulets avaient été nourris, et la dose de potion dans l'eau d'irrigation avaient encore était renforcée. Le cycle avait continué longtemps, longtemps. Bboy n'avait pas comprit. Et puis le changement avait commencé à lui apparaître. Les blés avaient pris une affreuse couleur marron, verdâtre comme l'eau croupie. Les poulets étaient devenus affreux, avec des plûmes sales, grises, pendantes ; avec des yeux dilatés, et produisant une odeur de moisissure répugnante. Tout lui parut clair alors. Le poison et la régénération avaient été absorbées par les plantes. La régénération avait empêché le poison de tuer la plante et avait accéléré l'arrivée à maturation de la plante. Les poules-mères avaient mangé les graines, prenant à leur tour le poison. Ectalite avait augmenté les doses, lentement pour ne pas les tuer. Les poulets avaient eut de plus en plus de poison dans leur sang mais l’accoutumance les avaient immunisés. Les poules-mères étaient arrivées à l'âge adulte et avaient pondu d'horribles œufs jaunes tachés de noir, chargés de poison.
Ectalite et Bboy avaient remplis tout leur inventaire d’œufs et étaient partis vers la cité. A présent Ectalite s’employait à les faire éclore et bientôt ce fut une armée de poussin au yeux mornes et aux plumes ternes qui se dispersèrent dans la cité. Comment ils allaient mener la mort, Bboy ne le savait pas. Mais cette façon de tuer indirectement, d'utiliser la vie des animaux comme arme et d'attaquer dans le seul lieu où l'on pouvait se croire en sécurité le répugnait au plus haut point. Le but, la méthode et le lieu, tout n'était que traîtrise, que lâcheté, et il y avait participé !


***

Cher ami lecteur, je me permet une petite intrusion dans l'histoire. Le dernier point de vue de ce chapitre qui commence au ligne qui vont suivre et fini à l'annonce des morts, est ce que j'ai rédigé en tout premier. C'est lui qui m'a donner envie d'écrire toute la CHM.


« Temps de chien » pensa Aypierre «enfin le désert » Il poussa un soupire de soulagement. Bien que le ciel gris ne soit gère plus agréable, il ne pleuvait plus. Mais le mal était fait. Il était trempé jusqu'aux os. La pluie avait pénétré son amure, qui, malgré les superbes enchantements dont elle était imprégnée, n'était pas « waterproof ». Il se promit que s'il sortais vivant de cette affaire, il créerait l'enchantement « imperméable ». Il sourit à cette idée, l'idée du siècle. Ses vêtements lui collaient à la peau. La toile rugueuse de son jean rouge lui irritait les jambes un peu plus à chaque pas, frottant inlassablement la peau comme si elle mettait un point d'honneur à l'écorcher lentement. Imbibé d'eau son T-shirt lui moulait le corps. Il avait froid. Ses cheveux plaqués sur son front faisaient courir de fin filet d'eau sur son visage. Ils glissaient sur son front, étaient déviés pas le sourcil se rejoignant au niveau de la tempe, ou bien ruisselaient contre le nez, caressaient ses lèvres pénétrant furtivement dans sa bouche. L'un deux descendait devant l'oreille, se séparait en deux au commencement de la mâchoire, que l'un suivait jusqu'au menton où il s’égouttait lentement, attendant de pouvoir former une grosse goutte, pour s'en décoller, tandis que l'autre suivait les forme de son cou pour rejoindre l'arrière de la nuque, le ruisseau descendant dans son dos.
Aujourd'hui, le lourd plastron lui cognait plus abruptement les épaules. Aujourd'hui, il en avait marre. Une mauvaise humeur passagère et une flemme d'une journée. Aujourd'hui il avait envie d'être réellement chez lui ; dans sa belle hacienda aux couleurs claires et chaudes de l'Espagne, si bien aménagée. Il y était le maître unique et incontesté. Chacune de ses décisions y était ordre. Il ne craignait rien et pouvait confortablement faire passer cette maudite pluie dans la tiédeur de son lit de laines rouges. Bref, demain serait jour de repos.
Le ciel gris du désert était on ne peut plus désespérant. Uniformément plat et mort. Telle la noire dentelle de deuil qu'aurait passé une femme, le fragile tissus de nuage cachait les regards brûlant du soleil, prévenant un malheur. Le vent frôlait le sol, emportant le sable, créant un courant de paillette d'or dont les ondulations mimaient les flux et les refus de l'eau. La désert, animé d'une vie nouvelle, se mouvait telle un océan. Les grandes dunes roulaient sous la houle, formant ressacs, trombes et tourbillons à leurs pieds. Elles grandissaient, puis s'éclataient en écroulement d'eau, dansant en une magnifique marée terrestre. Au ras du sol le flot nacré continuait sa cours, heurtant parfois des rochers et s'y brisant en vagues aux motifs japonais. Cette mer lavait tout sur son passage, effaçant les traces, recouvrant les objets, montrant à l'Homme sont impuissance et éphémérité de ses actions. Aypierre se laissa momentanément bercer par les mouvements du sable. Ce spectacle aurait particulièrement plût à Siphano qui était devenus extrêmement sensible à la beauté des accords entre les éléments depuis son voyage, son sublime « journey ».
Aypierre reprit sa marche. Le sable s'accrochant à son pantalon à cause de l'eau, s’infiltrait sous son armure et sous ses vêtements, le démangeant. Sa chemise commença à sécher mais le plastron qui avait si bien permis à l'eau d'entrer, l’empêchait de s'évaporer, Conservant contre le corps de Aypierre un espace moite, pareil à l’atmosphère humide et chaude des biomes champignon, si propice au développement des moisissures. Quelques grains de sable s'incrustèrent dans les pores dilatés de sa peau, l’infectant par endroit.
La marche était toujours plus difficile dans le désert. Ses pieds s'enfonçaient dans le sol et avancer lui coûtait des efforts à chaque pas. Son énergie se perdait dans le manque de consistance du sol.
Aypierre releva brusquement la tête. Il l'avait entendu. Le cris. Quelque part. Porté par le vent peut-être. « ARRETE !»

dessin de Demon Merci à elle !! :coeur: aller voir ici
Et si la CHM s'était passée autrement ?  Dessin10


« Ne te débats pas tant. Je voulais faire ça rapidement. C'est ta fuite qui m'a forcé à être d'une brutalité que je désirais nullement. Tu es la source de ta douleur, tu ne peux t'en prendre qu'à toi. J'aurais fait ça bien, rapidement et sans souffrance pour toi. »
L'homme soupira ; il n'avait pris aucun plaisir à faire souffrir Bill avant de le tuer, il n'avait d’ailleurs jamais désiré tuer Bill, contrairement à bien d'autres. A ses pieds se trouvait Bill. Tous ses muscles étaient contractés faisant de lui une marionnette de bois informe et désarticulé, que le créateur par dégoût avait durement jetée par terre. Les bras, le long du corps montraient leur intérieur, là où la peau, plus blanche est douce au toucher et fragile sous la pression, exposant les veines mauves et rouges des poignets et des coudes au regards. Les mains crispées, écartaient leurs doigts vers l’extérieur tout en les repliant contre la paume. Les tendons saillants, comme sortant de la peau, donnaient l'impression que le couteau du sculpteur avait dérapé dans le bois créant de longues entailles. La tête était renversée, dégageant la gorge. Les muscles reliant la clavicule de derrière l'oreille au sternum, encadrant la trachée, étaient si dilatés que du sable s'accumulait à l'endroit où les os des épaules rencontraient le thorax. Le visage, figé dans un cri sourd, était l’œuvre hideuse que la douleur avait taillé dans la chair. Les yeux, rouges et irrités, sortant de leur orbite, regardaient fixement le ciel sans le voir. Secs à présent, ils avaient déversé toutes leurs larmes. Elles avaient débordé aux coins des yeux, se répandant sur les rides du sourire, et s’écoulant au dessus du bombement des joues. Le vent les avaient déjà séchées et le sable s'était coagulé sur leurs traces. La bouche, grande ouverte, hurlait muettement sa révulsion. Les joues, tirées comme par des pinces, créaient un grotesque et ignoble sourire. Les lèvres s'étaient fendues par endroit. Entre les dents, la langue était pâteuse, et le vent, soufflant parfois plus fort, y mettait du sable. La barbe avait brûlé sur le coté droit, laissant des poils roussis et frisés, épave asymétrique du signe de la sagesse. Les cheveux mêlés au grain du désert, n'étaient plus qu'une crinière jaunâtre. Il avait l'air d'un écorché tant toute l'anatomie était visible sous la peau.
Il regarda, écœuré, ce corps transi, ce pantin. « Tu meurs par ta faute. Tu es intelligent Bill, trop intelligent. Je suis sincèrement désolé. Pourquoi n'es tu pas resté dans ta jolie petite maison ? J'avais même fait en sorte que personne n'aille fouiner dans la zone et te déranger. Tu étais tranquille, je m’occupais de mes affaires. Pourquoi a t-il fallu que tu sorte de ton hibernation ? Tu étais le seul à pouvoir te rendre compte de ce qui se passait. C'est ton intelligence qui t'a tué. Tu ne serais pas mort si tu n'avais pas eu raison. Tu ne serais pas mort si tu étais resté à t'occuper de ta maison. Tu ne serais pas mort si tu n'avais pas tenté d'informer les autres. Tu était le seul à pouvoir les réveiller, mais tu n'est plus désormais. Je n'avais pas le choix, c'était toi ou moi, et c'est moi le vainqueur. »


Cette voix ! Il ne la connaissait que trop bien ! Aypierre se mit à courir, abandonnant en un instant toutes ses résolutions. Sa décision de gagner seul, de ne venir en aide à personne même pas à ses amis, avait disparu. Ses desseins de glace avait fondu sous la brûlure du hurlement terrible qui avait retenti à ses oreilles. Le réveillant du songe égoïste qu'il faisait depuis déjà une semaine. Plus rien n'existait à par la voix de Bill, qui, tranchante, avait déchirer l'espace. Il courait à petites foulées nerveuses. Tout son corps tremblait. Il allait arriver trop tard. Dans quelle situation Bill avait-il crié ? Est ce au premier coups ou avait il été déjà blessé ? Il accéléra le rythme de ses pas. Il ne pourrait tenir ainsi longtemps. Son cœur battait à tout rompre. Se cognant par soubresaut contre sa poitrine. Ses poumons commençaient à le brûler. Le point de coté lui mutilait le flanc droit. Mais peu importait, Bill était là, quelque part, et avait besoin de son aide. Il l'appela, crachant tout l'air qu'il lui restait encore, se déchirant la gorge. Il tournait dans tout les sens la tête, cherchant un quelconque indice sur la provenance du son. La pupille dilatée, il regardait sans voir. Aveuglé par la panique, ne pouvant plus rien comprendre, plus rien discerner. Il continua sa course effrénée droit devant lui. Le vent lui fouettait le visage, irritant ses yeux, tourbillonnant contre ses oreilles, l'assourdissant, trompant ses sens, griffant jusqu'à l'intérieur de sa tête son cerveau. Il n'était plus qu'une bête affolée, galopant vers un but inconnu, inconsciente, folle.


L'homme leva la tête, ses yeux se plissèrent, ses prunelles se dilatèrent subitement. Le nom avait résonné en un horrible rugissement. BILL. BILL. Il était là. Aypierre dévalait une dune dans leur direction, l'épée à la main. Elle renvoyait des éclats azurés hypnotisant. La lame à double tranchant étaient marbré de longue veinure bleu foncée, rayonnant vers la pointe. Elle avait une forme légèrement ondulée, faite pour causée des blessures irréparables, déchirant la chair, coupant les nerfs. Elle était fine comme une feuille, pouvant pénétrer les armures les plus résistantes. Et cette arme était dans la main d'un escrimeur or-paire. Elle scintillait d'un flamboiement violet. Enchantée. Comme tout l'armure d'Aypierre d’ailleurs. Il était incroyablement bien équipé. Bien mieux que lui. Même à steuf inégale, Aypierre gagnait toujours. Il avait réussit, seul, à défaire cinq des meilleurs guerrier qu'il connaissait. Là, avec cette équipement sur puissant, rien ne pouvait s'opposer à lui. Il ne pouvait pas rester ici. Aypierre arrivait, il fallait qu'il parte ! Vite ! Maintenant ou jamais ! Aypierre si le rattrapait, il était mort. Mais Bill, mourant à ses pieds, continuer de combattre la douleur.


Dans son aveuglement, se matérialisa telle une apparition, deux silhouettes noires. L'une allongée au pied de l'autre, Bill. BILL. Aypierre, leva la tête, il ne pouvait pas voir le visage du meurtrier. Un rugissement éclata dans sa gorge, avec la même force que sa fureur. Il allait payer, le chien ! Il allait souffrir d'avoir oser porter la main contre le plus inoffensif, contre son ami ! Il se précipita au bas de la dune, dérapant, glissant dans des jahissements de sable.


Le ciel gris était floue, dépourvu de toutes couleur. Bill ne percevait même plus la douleur. Tout se troublent au bord de l'inconscience. Une grand froid se répandait à l’intérieur de son corps, glaçant définitivement ses membres. Sa respiration, se ralentis, comme givrée. Du halètement du souffrant, il passait au râle du mourant. Parfois sa gorge se serrait, ses poumons s'immobilisait. Il ne sentait qu'à peine le manque d'aire. Respirer était devenus dérisoire. De toute façon, c'était fini. Mais tout à coup, l'air s’engouffrait à nouveau dans ses poumons. Il hoquetait, crachait du sang à l'amère goût métallique mêlé de sable. Parfois de terrible haut le cœur le saisissait, mais le vomissement restait dans la bouche, l’asphyxiant.
Le cris de Aypierre résonna à ses oreilles, lui paraissant si lointain. Aypierre était venu finalement. Aypierre ne l'avait jamais abandonné. Il était juste en retard. Tout tournait en lui. L’éblouissant dôme de nuage s’éteignait. Sa conscience chavirait. Plus rien n'existait. Son cerveau se gelait petit à petit. Il s'enfonçait dans un sommeil sans rêve, dans un hibernation sans fin. Quelle étrange torpeur, si douce, si âcre. Il avait toujours su que Aypierre viendrait. Aypierre avait toujours été là pour lui. Il se souvenait de tant d'aventure. Durant le Feed The Patrick, Bill avait remplit la base de Aypierre d'obsidienne, il avait répondu en mettant partout dans sa basse des alarmes dont le son l'avait rendu fou. Il se souvenait du cœur fait d'alarme. « mais oui, moi aussi je t'aime, pierre » avait il dit alors. Il se souvenait du portail du nether qui avait sponé sous une colonne de lave, les faisant perdre tout les deux le KTP 5, éliminant le plus fort et le moins fort, les incroyables soirée sur Ogaming... toute ces rires... tout ces rires...  …     …   .


L'homme brisa une potion au sol, contre le corps de Bill, et tourna les talons, fuyant. Pourquoi avait il gaspiller un si précieux avantage ? Une potion pouvait changer un combat. Les dégâts ne s’appliquaient que si on pouvait les ressentir. C'était donc bonnement inutile de la jeter  contre un m... Bill était donc ....était donc.... vivant ?. L'assassin, ne pouvant terminer son œuvre de destruction, surpris par son arrivé, avait décidé de laissé le mal s’en charger ? Aypierre ne pouvait le suivre au risque de perdre son ami pendant son absence. Mais le temps que Aypierre s’effondra au près de ce qui rester de Bill, c'était fini.
Ses yeux fixés, immobile, observait un point lointain sans pouvoir le voir. Son visage était le  miroir de son calvaire. C'était avec nausée qu'Aypierre regardait le cadavre de ce qui avait été autrefois son amis. Son œil de scientifique et de guerrier accomplit détaillait chacun trace de son supplice, reconnaissant tous, analysant tous, comprenant tous, gravant douloureusement et à jamais,  chaque détails des souffrances du défunt. Il aurait aimé détourner les yeux, par pudeur pour le mort, par révulsion contre cette souffrance illégitime. Contre sa volonté, il savait ce que les cloques jaunâtres, gonflées de pue, qui tendaient la peau là où le feu avait pris voulait dire. Arc enchantait.  Les flammes avaient avidement léché sont corps. Par endroit la brûlure avait été si forte, que la peau n'avait pas pus se protéger. Les cloque avaient cédé et le feu avait atteint la chaire. Celle ci était  d'un rose trop cuit et s'était contractée, se ridant, devenant flasque, perdant tout solidité et élasticité, se détachant de la peau, s’effritant, laissant voir le rouge des muscles et les cailloux noir de sang bouillis.
Le flan droit de la dépouille était ouvert. Le coup d'épée avait été violent mais peu précis. La lame émoussée avait déchiqueté la chaire au lieu de la couper. L'épée devait être lourde dans la main de l'agresseur car le coup semblait approximatif. L'arme avait heurté une cote, la fêlant, puis avait ricochait pour finir coincer en diagonale dans la cage thoracique. L'assassin avait voulu retirer son épée. Il avait pausé son pied sur le torse pour avoir un meilleur appui. Cela n'avait eu pour effet que de casser la clavicule. L'épée était restée figée, emportant avec elle une partis des cotes flottantes. Voilà pourquoi le meurtrier n'avait tout simplement utilisé cette arme pour abréger sa victime. Il n'avait plus que des potions pour en finir.
Deux flèches étaient planté dans le dos, sans doute pour arrêter Bill dans sa fuite. L'archet devait être bon. Elles étaient bien ou plutôt mal placées. L'une s'était cassé lors de la chute, ne laissant dépassée qu'un peu de bois. L'autre avait été enfoncé profondément, mais avait croisé un os et s'était également brisée, mais à l'intérieur du corps cette fois, et non à l’extérieur. Impossible à enlevé sauf si l'on créait une entaille. De tout façon, cela n'avait plus aucun sens de l'opérer.
La nausée prit le dessus. Son être se révoltait contre l’atrocité du spectacle. Aypierre se détourna de la hideuse dépouille. Tout cela le rendait malade. Il ne reconnaissait même plus son ami. La douleur éclata, balayant le vertige. Tout s’effondrait autour de Aypierre. Le sol s’écroulait, le faisant chuter dans un gouffre sans fond. Il était perdu, ne voyait plus rien. Tout était noire autour de lui. Égarer dans l’abîme de ses pensées, ses souvenirs flambaient autour de lui dans un décor d’apocalypse projetant sur les murs de son crâne les ombres de souvenirs atrophiés, illusions et fantasmes surnaturels, simulacres médiocres, jeux de lumière et guerre d'ombre chinoise. Il ne discernait plus les rêve de ses cauchemars, ses espérances de ses déceptions. Tout coulaient avec lui. Prisonnier de lui-même cognant du poing contre les parois de sa tête pour sortir. L'incendie explosa. Les gerbes de flamme dansait devant ses yeux, lui brûlant l'intérieur de la rétine. Sa bouche s’assécha, sa langue devint épaisse, ses lèvres torrides comme un malade de la peste souffrant d'une hausse de fièvre. Mais aucune larme ne coulait sur sa face ardente. La douleur dépassait tous mode d’expression du corps. Ses entrailles se déchiraient. Ses jambe s’effondrèrent sous lui. Son cœur se rétracta en un longue pincement. Sa respiration de s’arrêta. Il suffoquait. Une sueur froide lui dégringolait contre le dos.
Pourquoi le soleil ne s'éteignait il pas ? Pourquoi le ciel ne crevait t-il pas en éclaire ?N'est ce pas suffisant pour que le monde s'arrête ? Il prit conscience de son corps, se sentis gêné par ses bras, ne sus pas que faire de ses jambes. Il voulait disparaître. Devenir immatérielle. Se dissoudre dans la douleur. Éclater. Ne plus exister du tout.


Thaek a été tué par Siphano à l'arc
Harry la Franc a suffoqué sous le gravier en combattant Siphano
Bill Silverlight a été tué




Fin du jour 7. C'est là que les choses commences à devenir intéressante, n'es ce pas ? Les jours passent, il n'en reste plus que 7. Le compte à rebours est lancé. Que la torture commence !
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Lielea
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Ven 29 Aoû - 15:42
Lielea
...
...Que dire...
... c'est excellent! (bon d'accord, ce qui se passe est horrible, mais la façon dont tu l'écris!) j'ai retenu mon souffle durant la derniere partie. J'étais avec le personnage, sentant chaque détail, comme le sable et la douleur. WOW! Je n'ai vu que très rarement des écrits qui arrivaient à me saisir tellement. Encore Bravo! J'ai du mettre une bonne minute avant de revenir dans ma chambre, de réaliser que le chapitre était fini... enfin bon^^

bien sur tes autres parties aussi sont très bien écrites, mais cette derniers... elle les surpasse tout. Je peux comprendre que d'écrire un texte pareil peut motiver à écrire l'histoire entière, perso, j'aurais été curieuse en écrivant de savoir l'entier: le comment on en est arrivé la et comment sa va suivre... 

A la base je comptais faire une mini analyse sur tout le chap, mais le point de vue de bill et aypierre est incomparable au reste, il surpasse de loin les autres (c'est mon avis hein^^) mais bon, je vais quand meme essayer. 

Alors, première partie (j'y considère tout ce qui se passe dans la CHM, jusqu'à: " On ne peux pas s'opposer à lui  "et sans inclure la partie de fukano) c'est bien écrit mais la partie avec potaro n'est pas assez évoluée je trouve. Mais c'est aussi lié au fait qu'on ne sait pas ce qu'elle pense, j'espère donc qu'on aura plus d'infos à ce sujet plu tard. Quant a l'apparition de la sorcière je trouve ça super intéressant car ça donne une nouvelle tournure à l'histoire: il n'y a vraiment plus aucun endroit sur ce qui va changer pas mal de choses je pense.

Passons à Fukano. Il donne le ton, on peut déjà prévoir quelques unes de ses réactions futures, il est une chose concrète dans la CHM. cela facilite la lecture car on peut se "reposer" durant son passage. C'est clair et net, il n'y a pas besoin de réfléchir pendant des heures^^

quant a ectalite et Bboy... je dois dire que je comprends très bien ce dernier. C'est extrêmement difficile de se prendre en charge, d'être libre, de devoir accepter ses devoirs etc... je trouve que tu as très bien réussi à illustrer ce sentiment : )

Et puis bon, il y a aypierre... mais puisqu'à chaque fois que je relis le passage je ne peux plus me concentrer sur autre chose je dirais juste une chose: J'adore!

encore une fois bravo, et j'espère que se long commentaire ne te dérange pas^^ en tout cas, j'ai hate du prochain... (tu le sors dimanche du coup 0.0)
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M.S.
Petit Sadique
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Dim 31 Aoû - 21:50
M.S.
Lielea a écrit:
...
...Que dire...
... c'est excellent! (bon d'accord, ce qui se passe est horrible, mais la façon dont tu l'écris!) j'ai retenu mon souffle durant la derniere partie. J'étais avec le personnage, sentant chaque détail, comme le sable et la douleur. WOW! Je n'ai vu que très rarement des écrits qui arrivaient à me saisir tellement. Encore Bravo! J'ai du mettre une bonne minute avant de revenir dans ma chambre, de réaliser que le chapitre était fini... enfin bon^^

bien sur tes autres parties aussi sont très bien écrites, mais cette derniers... elle les surpasse tout. Je peux comprendre que d'écrire un texte pareil peut motiver à écrire l'histoire entière, perso, j'aurais été curieuse en écrivant de savoir l'entier: le comment on en est arrivé la et comment sa va suivre... 

A la base je comptais faire une mini analyse sur tout le chap, mais le point de vue de bill et aypierre est incomparable au reste, il surpasse de loin les autres (c'est mon avis hein^^) mais bon, je vais quand meme essayer. 

Alors, première partie (j'y considère tout ce qui se passe dans la CHM, jusqu'à: " On ne peux pas s'opposer à lui  "et sans inclure la partie de fukano) c'est bien écrit mais la partie avec potaro n'est pas assez évoluée je trouve. Mais c'est aussi lié au fait qu'on ne sait pas ce qu'elle pense, j'espère donc qu'on aura plus d'infos à ce sujet plu tard. Quant a l'apparition de la sorcière je trouve ça super intéressant car ça donne une nouvelle tournure à l'histoire: il n'y a vraiment plus aucun endroit sur ce qui va changer pas mal de choses je pense.

Passons à Fukano. Il donne le ton, on peut déjà prévoir quelques unes de ses réactions futures, il est une chose concrète dans la CHM. cela facilite la lecture car on peut se "reposer" durant son passage. C'est clair et net, il n'y a pas besoin de réfléchir pendant des heures^^

quant a ectalite et Bboy... je dois dire que je comprends très bien ce dernier. C'est extrêmement difficile de se prendre en charge, d'être libre, de devoir accepter ses devoirs etc... je trouve que tu as très bien réussi à illustrer ce sentiment : )

Et puis bon, il y a aypierre... mais puisqu'à chaque fois que je relis le passage je ne peux plus me concentrer sur autre chose je dirais juste une chose: J'adore!

encore une fois bravo, et j'espère que se long commentaire ne te dérange pas^^ en tout cas, j'ai hate du prochain... (tu le sors dimanche du coup 0.0)

Ce qui ce passe dans ce chapitre est horrible ? Tu ne commence pas à avoir l'habitude ? Quand tu lis mon histoire, tu dois partir avec le postulat de départ qu'il doit FORCEMENT y avoir au moins un truck morbide par chapitre :
plan approximatif de la CHM:

Merci beaucoup pour ce que tu me dis. Merci, c'est tous ce que je peux te dire. Surtout quand tu dis que tu dois mettre une bonne minute avant de revenir dans ma chambre, de réaliser que le chapitre était fini, car si tu resents la passage à la réalité avec lenteur c'est que c'est réellement réussit ! MERCI ! J'ai atteint un de mes objectif en therme d'écriture tu viens de me le dire !

Pour ce qui concerne Potaro, oui, je suis d'accord avec toi. Merci de me dire qu'elle est bien écrite car j'y ai beaucoup travaillé et je suis d'accord sans grand résultat. J'ai un problème, j'aime tous mes personnages, je ne connais pas tous les Youtuber ( Je ne regarde pas exemple aucune vidéo de Shorty, mais j'adore son personnage) mais il y a deux personnages dont j'ai besoin mais au quelle je n'arrive pas à m'attacher. C'est Potaro et Croustinette. Tu l'as déjà remarqué, que les parties avec elles sont moins biens. Je n'arrive pas à leur donner un e part de moi même. Les autres font partis de moi, ce sont des partis de ma personnalité réelles, Aypierre, sombre et taciturne, Bill, intellectuel et savant, Shorty très soucieux envers ses amis ect... Tous sont un peu de moi, tous sauf Croustinette et Potaro. Croustinette ça va aller mieu par la suite, mais Potaro j'ai du mal et tu te doutes que si je l'ai fait survivre au meurtre de Natek, c'est quel à une grande importance.

Fukano est clair, oui, mais je ne crois pas que tu es deviné ce qu'il allait faire/devenir car c'est assez particulier. Je me tais, je me tais.

Merci, pour Bboy, merci. C'est gentil de me dire que j'ai réussit à faire ce que je voulait faire. Merci

et Aypierre, je l'ais dit que la torture commence ! Le pauvre Aypierre, tous se passait si bien pour lui jusqu'à maintenant.
Spoiler:

enfin tu sais que J ADORE les TRES long messages, alors continue ! Quand à ton petit message, il m'as fait tellement rire. Je vais gouverner ton âme !
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Crazy
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Crazy
Je suis desolee de ne pas avoir commenter juste apres ma lecture mais je trouve ce chapitre tres mysterieux et je dois t'avouer ne pas avoir tout compris. Mais encore une fois tu a une plume magnifique et cest tres emouvant
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Neutral's Princess Crazy a écrit:
Je suis desolee de ne pas avoir commenter juste apres ma lecture mais je trouve ce chapitre tres mysterieux et je dois t'avouer ne pas avoir tout compris. Mais encore une fois tu a une plume magnifique et cest tres emouvant

Merci beaucoup de ton commentaire. Je ne savais plus si tu lisais encore mes chapitres et cela fait plaisir de te retrouver. :coeurfleur:
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Nizzy
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Lun 1 Sep - 7:50
Nizzy
Pauvre Aypierre!  Sad
Mais bon je prpréfère quand même le voir comme ça plutôt qu'en tueur au coeur de pierre!
Bboy qui ne reste en vie que parce qu'il est utile... J'ai peur pour lui! Quand il ne sera plus utile pour Ecta il va se faire tuer...
Potaro, son personnage me plait beaucoup!  J'ai hâte de voir jusqu'où elle va aller!
Bref j'aime tout et j'ai hâte d'avoir la suite!
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Nizzy a écrit:
Pauvre Aypierre!  Sad
Mais bon je prpréfère quand même le voir comme ça plutôt qu'en tueur au coeur de pierre!
Bboy qui ne reste en vie que parce qu'il est utile... J'ai peur pour lui! Quand il ne sera plus utile pour Ecta il va se faire tuer...
Potaro, son personnage me plait beaucoup!  J'ai hâte de voir jusqu'où elle va aller!
Bref j'aime tout et j'ai hâte d'avoir la suite!

Merci beaucoup du commentaire, c'est trop gentil. J'était triste à voir que plus personne n'en mettait, je me demandais si mon histoire été encore bien. Tu as parfaitement comprit pour Bboy, c'est l’esclave d'Ectalite et tu as raison d'avoir peur pour lui.
Le personnage de Potaro te plais. C'est gentil de me dire cela, car j'ai du mal à manier ce personnage et s'il te plais tant mieux ! Elle aime à la folie au sens propre...
Merci du com. :coeur:
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Lielea
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Lun 1 Sep - 15:25
Lielea
effectivement,je sais que t'aime les choses horribles ^^(d'ailleurs moi aussi...) mais quant je dis horrible ça veut dire que je n'aimerais pas que ça m'arrive à moi x)
pour aypierre je savais, mais ça ne veut pas dire que je me suis attendue a un truc pareil! tu as vraiment bien réussi sa partie, je ne peux que le répéter...
quant a la longueur... tu sais, j'adore lire, en plus si c'est bien écrit... donc tant mieux ^^
par contre pour gouverner mon ame... j'en suis pas encore sur! (en tout cas je ne l'espère pas...) par contre je suis prête a accepter de te la vendre mais a une condition: plus de chapitres! hahaha^^
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M.S.
Lielea a écrit:
effectivement,je sais que t'aime les choses horribles ^^(d'ailleurs moi aussi...) mais quant je dis horrible ça veut dire que je n'aimerais pas que ça m'arrive à moi x)
pour aypierre je savais, mais ça ne veut pas dire que je me suis attendue a un truc pareil! tu as vraiment bien réussi sa partie, je ne peux que le répéter...
quant a la longueur... tu sais, j'adore lire, en plus si c'est bien écrit... donc tant mieux ^^
par contre pour gouverner mon ame... j'en suis pas encore sur! (en tout cas je ne l'espère pas...) par contre je suis prête a accepter de te la vendre mais a une condition: plus de chapitres! hahaha^^

Et tu prêtes a accepter ce pacte ? Il serra sellé à jamais et pour l'éternité tu subiras mon emprise. je t'offre deux partie par semaine, et deux partis si longues et si ardentes que tu ne pourras en décrocher les yeux ( peut être que j'exagère outre mesure là)
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Lun 1 Sep - 17:15
Lielea
mouais...  le terme "a jamais et pour l'éternité" ne me plait pas trop... je crois que je vais plutôt garder mn âme au final (en espérant que j'arrive a la protéger contre les futures chapitres XD) et j'espère que tu n'exagères pas^^
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Lun 1 Sep - 17:18
M.S.
Lielea a écrit:
mouais...  le terme "a jamais et pour l'éternité" ne me plait pas trop... je crois que je vais plutôt garder mn âme au final (en espérant que j'arrive a la protéger contre les futures chapitres XD) et j'espère que tu n'exagères pas^^
je te conseil de renforcer ta muraille mentale, car les assauts vont être violents et tes soldats mourrons dans un bain de sang pendant que le feu de l'incendie de mon attaque rongeras toute la ville de ta pensé qui s'effondreras dans ma folie
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Ota
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Mar 30 Juin - 11:57
Ota
WHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAT?! Aypierre essaie de sauver quelqu'un?
Effectivement, c'est différent là...
LE MAÎTRE DU JEU A TUE LE SEUL INTELLECTUEL! POURQUOI TANT DE HAINE?
Bon j'essaie de rendre ce commentaire constructif à partir de...
Maintenant! Aypierre qui aide quelqu'un. Son alliance avec Shorty l'a rendu plus fragile? Le fait de se souvenir de sa maison? Les cris de Bill?
Ecta... ECTA LE MONSTRE!
Pourquoi tant de haine envers les poulets?
Ah, oui j'aimes les nuggets donc je me tais...
Pauvre Bboy... mais il devrait s'enfuir et rejoindre Frigiel!
D'ailleurs, ENFIN FRIGIEL EST GENTIL! OUI PAS DE DARK FRIGIEL!
J'espère que c'était constructif...
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M.S.
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Mar 30 Juin - 20:05
M.S.
Miss Otaku


"Aypierre essaie de sauver quelqu'un?" Bill est quand même son super ami, il ne pouvait pas le laisser hurler de douleur sans rien faire, et puis le fait de le trouver l'a en quelque sorte réveillé de son égoïsme.

"LE MAÎTRE DU JEU A TUE LE SEUL INTELLECTUEL! POURQUOI TANT DE HAINE?" Parce que c'est le seul à être un danger pour lui, C'est le seul à pourvoir réfléchir, à ne pas se laisser manipuler et entraîné dans la CHM. Mais au dela de la force mentale de résister, car il sait. Bill sait comment faire. il a trouvé le secret.

"Pourquoi tant de haine envers les poulets?" oh ce n'est pas envers les poulets qu'Ectalite est méchant, mais envers les hommes avant tous. Il fait de ces animaux une arme pour tuer, le poison est destiné aux autres participants.

"Pauvre Bboy... mais il devrait s'enfuir et rejoindre Frigiel!" Il ne peut pas. C'est trop tard. Il ne sait pas où se trouve Frigiel

"ENFIN FRIGIEL EST GENTIL!" Oui, chez moi Frigiel est gentil, même très gentil. je l'aime bien ce personnage, c'est celui qui par la suite va me permettre de faire de longue belle description et qui va devenir très philosophe.
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