Bonjour les gens !! Alors déjà c'est mon anniversaire, donc vive moi ! (Tg ficello, tout le monde s'en fout de ça...) nan Cookies, je suis sûre que y a plein de gens que ça intéresse ! (C'est beau de rêver...) Alors comme vous le savez, je vais en internat DEMAIN POUR LA PREMIÈRE FOIS OFE MAÏ LAÏFE !! Trop de stress, mais bon, tout ça pour dire que je posterai le chapitre 2 samedi, car je l'ai fini ! Je vous laisse déguster cette (délicieuse) entrée et je vous souhaite une excellente journée ! (C'était la compagnie Cello's fly.)
Après la tragédie, Epona est venue vivre chez nous. Nous dormons dans la même chambre, comme deux sœurs. Mais je vois bien que dès qu'elle me prend pour sa sœur elle m'évite. L'île de la fontaine a disparu, la mer l'a engloutie. Depuis la mort des sœurs d'Epona, je n'ai qu'un but, et je vais vous en faire part. C'est un rêve fou : les ramener à la vie. Mais quand j'ai appris que les pouvoirs magiques existaient, je me suis dit que tout était possible. J'en ai déja fait part à Epona, mais elle est trop désespérée pour entendre quoi que ce soit. Je travaille en ce moment un sortilège très puissant qui pourrait me dévorer l'énergie jusqu'à la mort, capable de résuciter les sœurs de mon amie. Pour l'instant, je n'ai pas quelque chose de concret, mais mes boucles d'oreilles devraient m'aider. Ces bijoux en forme de clés de sol sont le fruit de la découverte de mon aura. C'est une très longue histoire. En ce moment, je prends des cours de solfège pensant qu'ils pourraient peut-être m'aider. D'ailleurs, j'ai appris l'existence d'une nouvelle clé, la clé de fa. Je me demande si une boucle d'oreille clé de sol et une boucle d'oreille clé de fa pourraient m'aider à résuciter les sœurs. Mais je n'ai aucune idée de où je pourrais trouver la clé de fa. Pire encore : je ne sais si elle existe. Peut-être va-t'elle apparaître comme la première ? Je n'en sais rien. Chaque jour, je vais voir les quatre tombes de pierre dans l'espoir vain que leur couvercle se soulève, que les sœurs sortent de là en criant "coucou c'est nous !", que l'on se serre dans les bras, puis que l'on continue à vivre comme si de rien était...donc aujourd'hui, je fais comme tous les jours, je vais à leurs tombes. Là-bas, je note tout. Le temps qu'il fait, s'il y a plus ou moins de fleurs, si le couvercle a bougé de quelques millimètres...mais chaque jour, j'assiste à l'horrible déception qui vient après l'excitation. Aujourd'hui, rien n'est différent. Aucun signe étrage, pas le moindre crépitement de vent dans l'air. Peut-être que si je chante un sortilège...parabellum ? Le faisceau doré sort de mon cœur et tournoie sur lui-même, comme il sait si bien le faire. Je pointe la tombe de Nizzy.
-Enfonce toi dans la pierre, je chante. Révèle-moi ton pouvoir...aussi puissante soit-elle, j'invoque l'épée du son !
Le bâton lumineux s'enfonce dans le marbre. Il ressort, et un voile brumeux le recouvre. Une bulle se forme au-dessus de lui.
-Nizzy ! je m'écrie.
C'est bien le fantôme de Nizzy que j'ai devant les yeux ! Son visage transparent, ses cheveux flottant au vent...
-Cello. commence-t'elle calmement. je dois faire vite. Je sais que tu viens nous voir tous les jours dans un seul but. Il n'y a qu'une manière de le réaliser. Tu dois déchiffrer la partition sacrée entièrement en clé de fa. Elle est protègée dans un coffre fort en Italie, à Venise, dans la villa de M. Musiconni. Rappelle-toi. M. Musiconni, la partition sacrée en clé de fa uniquement. C'est le seul moyen.
-Nizzy, ça fait un an que j'attends ! Dis-moi au bien si vous allez bien !
Elle disparaît dans un nuage de poussière. J'ai beaucoup d'indices maintenant, j'aurais dû faire ça depuis le début ! J'enfourche mon vélo bleu et blanc et je roule jusqu'à la maison pour tout raconter à Epona. Je suis plus que déçue, je me sens trahie : elle ne me croit pas.
-Mais bon sang Epo, tu es ma meilleure amie, je n'oserais jamais te mentir à toi !
-Je ne pense pas que tu me mentes, je pense que cette histoire t'a rendue folle ! C'est ridicule ! J'en ai assez que tu me parles tout le temps d'elles !
-Et bien moi j'en ai assez que tu m'en veuilles ! Ce n'est pas ma faute si elles sont mortes !
-En fait...
Elle hésite. Va-t'elle me sortir mes quarante-six défauts à la figure ? Non, elle se contente de sortir en claquant la porte. Si elle le prend comme ça j'irai à Venise toute seule ! Je ne vais même pas prendre la peine de prévenir mes parents. Moi aussi j'en ai marre ! Tout le monde me trouve bizarre depuis la tragédie. Je mets dans mon sac à dos tout mon argent de poche, mon téléphone dernier cri, des vêtements de rechange, puis je prends le train jusqu'à l'aéroport. Je ne sais toujours pas comment je vais faire pour payer l'avion, mais il va falloir que je trouve quelque chose. Je consulte le panneau d'affichage des vols. Venise...Venise...dans trois heures. Je décide de garder ma valise sur moi. On ne sait jamais, en cas d'urgence.
Première épreuve : le guichetier. Sous ses airs charmeurs, il est redoutable. Je dois réussir. C'est un sortilège que j'ai déjà testé sur des animaux, j'espère qu'il marche aussi bien sur les humains. Il me sourit et je peine à dire :
-Asmanto ! je chuchote.
-Suivez-moi mademoiselle.
Ça fonctionne ! Si mon plan marche jusqu'au bout, il devrait me conduire jusqu'à mon jet privé car je serais la fille de M. Musiconni. Je le suis comme un mouton jusqu'à la merveille technologique. Je ne suis jamais montée en jet privé. Ouah, il y a même une télé ! Le voyage est trop court à mon goût. Mais j'ai tant rêvé d'un jour voir Venise...je descends du véhicule en saluant le pilote puis je cours voir la ville. C'est un véritable enchantement. Tous les bâtiments sont beaux, et ils semblent flotter sur l'eau. Nayara adorerait l'endroit. Ici, pas de voitures polluantes, juste les magnifiques gondoles qui nous emmène où l'on désire. Je m'émerveille devant les bâtiments en oubliant ma principale mission. Mais ils sont si grands, si imposants...je me demande si je ne pourrais pas faire un tour dans la ville avant d'aller voir Musiconni. Non, je pense que je pourrais très bien faire ça après, Nizzy avait l'air pressée. Je traverse un pont puis demande par signes et par gestes la maison de M. Musiconni à un enfant gondolier. Je comprends qu'il me propose de m'emmener, mais je lui montre mes poches vides, sans argent. Il hausse les épaules et m'emmène dans sa gondole. Je m'assois pendant qu'il rame lentement afin que je puisse admirer le paysage. Mes pauvres parents...j'aurais quand même pu leur laisser un message, ou un truc dans le genre. Je sors mon téléphone et tapote sur l'écran.
"Je suis à Venise, je vais bien, mais je ne peux pas vous en dire plus. Faites moi confiance, je vous aime."
Je n'ai jamais été douée pour ce genre de messages, mais c'est mieux que rien. Comme je les connais, toute la ville est déjà au courant. Peut-être même tout le pays. Je regarde le gondolier, comme s'il pouvait m'aider. Au lieu de ça, il me sourit l'air de dire "Rah ces parigos ! Tous les mêmes...". Ou peut-être que ça veut dire "T'inquiète je suis là moi." et à ce moment-là, je me sens mieux. J'aperçois une grande demeure dorée, et le garçon me la montre du doigt en me faisant de grands gestes. La bâtisse est magnifique. Je descends en le remerciant, et il se montre avec son idex.
-JM ! explique-t'il.
-Cello ! dis-je en répétant le geste.
Je lui fais un signe de la main et sonne à la grille luxueuse du jardin magnifique du palace fantastique. C'est un type en costume qui m'ouvre et me demande qui je suis.
-Asmanto ! lui dis-je avant qu'il n'ait le temps de comprendre.
Lui aussi va me prendre pour la fille de M. Musiconni. Il me fait signe de le suivre, et crie quelque chose en italien. Un jeune homme accourt, il est très beau. Ses cheveux blonds sont courts, ses yeux sont vert émeraude, et sa peau est très pâle...il est peut-être malade ?
-Buongiorno ! me salue-t'il
-Sorry, I'm french, I don't speak italian. j'explique.
-Oh vous êtes française ! me dit-il avec un fort accent italien. Qu'est-ce qui vous amène mademoiselle ?
-Je ne veux pas vous déranger alors j'irai droit au but. Je recherche la partition uniquement en clé de fa.
-Comment connaissez-vous son existence ? me dit-il d'un œil méfiant. Cette partition est d'une extrême rareté. Je ne vous la céderai pas comme ça.
-Je ne vous laisse pas le choix.
Oh mon dieu je lui sors des phrases de criminelle...comment je vais faire pour obtenir sa confiance avec ce genre de répliques ?!
-Pourquoi recherchez-vous cette partition ?
"Je cherche à résuciter quatre personnes grâce à ma boucle d'oreille clé de sol et la partition en clé de fa pour avoir la boucle d'oreille clé de fa."
-Ça me regarde.
-Je ne vous céderai pas la partition sans vos raisons.
-Asmanto ! je lui crie.
-Farum ! me contre-t'il.
Heu...Quelqu'un pour m'expliquer ?
-Je vais t'expliquer.
"À part toi ?"
-J'ai vu à tes boucles d'oreilles que tu n'étais pas une adolescente ordinaire...
Il ouvre le tiroir derrière lui et sort un paquet de feuilles parcheminées.
-Voici la partition entièrement en clé de fa très chère. Quand elle sera jouée entièrement, et avec tous ses instruments, les deux boucles d'oreilles clé de fa surgiront de nulle part et choisiront leur propriétaire d'elles même. Et ce sera moi. Je suis le plus grand compositeur de tous les temps ! Mozart n'est rien face à moi !
-Heu...
-Viens demain ! C'est ouvert à tous, et tu pourras voir ce chef-d'œuvre !
* * *
La salle est pleine à craquer. Sur une estrade sont réunis une cinquantaine de musiciens qui ne sont que les ouvriers inconscients d'une machinerie diabolique. Musiconni entre en scène. Il salue le public et parle en italien que je ne comprends pas. Il se place devant son pupitre, dos au public, et balance sa baguette. La musique est lente, grave et douce. Elle me fait voyager dans un univers enneigé. Chaque flocon qui tombe sur le sol est une note de piano. C'est magnifique, je suis sous le charme déroutant de la partition. C'est vrai que Musiconni est doué. C'est un véritable chef-d'œuvre ! Cela doit faire une heure que la musique a commencé, je souhaite qu'elle ne s'arrête jamais. Soudain, les dernières notes raisonnent en même temps que le clocher sonne minuit. La salle retient son souffle, moi la première. Le piano fait une suite d'accords qui sont tous plus compliqués les uns que les autres, puis c'est la fin. La boucle d'oreille clé de fa arrive.
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Lun 1 Sep - 13:53
et ne t'en fait pas pour demain ! courage ! et dit toi que un nouvelle aventure t'attend ! aller Cello ! je te fait plein de bisous virtuelle 
