PDV Epona, à lire avec cette chansonJe me sentais tellement mal... Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, alors que je craignais que le sous-marin ne se brise. J'avais peur que l'eau vienne ensevelir mes poumons, que je suffoque sous cette masse incroyable d'eau, et que je ne meurs. Je me sentais aussi tellement seule. Aucune de mes amies n'était avec moi, pour me rassurer, et je devais moi-même me concentrer pour ne pas céder à la panique. J'étais comme absente physiquement, malgré que mon cerveau ne cessait de tenter de penser aux outils les plus agréables que j'ai vécus, pour me rassurer, comme pour me dire «Regarde, tout va bien, tu es à la maison.» Je ne sentais, ni ne voyais plus ce qui m'entourait, seul mon instinct du stress reprenait le dessus, sur tout. Lorsque j'entendais des paroles, elle mes semblaient inaudible, alors je me contentais de les ignorer, comme tout le monde l'aurait fait.
Mais alors, une voix très proche me fis lentement tourner la tête vers le visage d'un homme. Il m'observait de ses grands yeux verts émeraude, et je me sentis minuscule devant ses formes musclées. J'étais sûre qu'il aurait pût assommer un bœuf rien qu'à l'aide de son poing. Il pencha légèrement sa tête sur le côté, laissant apparaître son cou puissant et son teint pâle à la faible lumière présente dans cette cabine. Je ne voyais rien d'autre que sa carrure, ses yeux, ses cheveux d'or, et son faible sourire dessiné sur de fines lèvres roses. Il parût comprendre que j'avais peur. En même temps, c'était presque évident. Voir quelqu'un recroquevillé dans un coin, sans même prêter la moindre intention à personne, ce n'était pas commun...
Je sentis la main froide du jeune homme se poser sur mon poignet, et une chaleur soudaine me prit dans tout le corps. Je frémis un peu, sentant soudainement toute ma peur disparaître, et être remplacée par un sentiment d'aise soudain. Je ne compris absolument pas ce qui venait de se passer, mais je ne craignais soudainement plus que l'eau n'entre dans cet endroit, et ne me tue. Comment était-ce possible... Le blond, lui semblait subir un combat intérieur qui dura environ une minute, avant qu'il ne relève la tête vers moi, et lâche mon poignet.
«Salut, tu es une Propre, non? Moi c'est Léo, enchanté.»
Je le fixais un peu, avant d'acquiescer doucement. Je le vis me faire un sourire. Je me sentais un peu mal à l'aise, mais le bien être que j'avais ressenti ne partait pas, comme s'il refusait de m'abandonner, et, à vrai dire, cela m'arrangeait... Je vis alors des jeunes hommes, les Inverses, je suppose, chuchoter derrière le dos de Léo. Oui, j'étais une Propre, car j'allais dans un grade ou je n'étais pas née, et tous ces gens se nommaient bel et bien les Propres. Les Inverses, quant à eux, étaient ceux qui étaient nés dans un grade, et qui ne le quittaient pas. Cela me paraissait étrange, le fait qu'il y ait des Inverses dans le grade six, mais je suppose que c'était censé être normal...
«Et toi, tu t'appelles comment?»
La voix de l'homme, qui, lui, paraissait tout de même plus âgé que les autres, me parvint aux oreilles, et me sortit de mes pensées. Je le toisais de mes yeux verts forêt, ne comprenant pas vraiment pourquoi il s'intéressait à moi.
«Epona.
-C'est un joli prénom.»
Son air chaleureux me rassurait un peu. J'avais changé mon prénom, car ils nous avaient expliqué que nous avions ce droit, et j'avouais que le «River» que j'avais autrefois à la suite d'Epona, me dérangeait un peu...
J'entendis soudain plusieurs exclamations provenir de la cabine, ce qui me fit tourner la tête, avant que je ne vois plusieurs adolescents observer le hublot avec un air impressionné sur le visage. Je me rapprochais alors, moi aussi, de cette fenêtre, et écarquillais les yeux.
Sous l'eau, se tenait un énorme bâtiment, composé de plusieurs ailes. Au centre, une énorme bulle bleue et noir se tenait, donnant un air très futuriste, de part son verre fluorescent, et ses fenêtres sombres. Le verre teinté courait tout autour de l'aile centrale, créant ainsi des lignes, montrant bien l'emplacement des étages. Au pieds, se tenait une énorme porte bleue, qui brillait dans l'eau, comme pour attirer les sous-marins, tel des aimants. Elle était énorme, et prenait bien dix mètres de largeur. Juste derrière, se tenait une immense tour argentée, qui paraissait monter jusqu'à la surface de l'eau, elle était assez épaisse, et des lumières couraient de tout son long. À sa droite, et à sa gauche, se tenaient deux ailes qui semblaient être parallèles l'une à l'autre. On aurait dit deux tours jumelles. Elles montaient plus haut que la boule centrale, mais étaient beaucoup moins larges, et plus longues. La décoration qui les bordait était exactement la même que les autres, et le haut était, lui aussi, argenté. Autour, des millier de poissons multicolores nageaient sans aucune encombre, dans un milieu tellement sain.
Je n'avais jamais vu de poissons de ma vie... C'était tellement magnifique... Mes yeux étaient presque prêts à briller de mille feux devant ce spectacle. C'est ici que j'allais vivre... Entourée de plusieurs personnes, que je n'avais jamais connu jusque là... Je me tournais vers Léo, qui semblait heureux de voir que tout le monde s'émerveillait devant tout cela. Je me surpris moi-même. Comment ce faisait-il, que je n'ai aucune crainte en ce moment même, en regardant l'extérieur, qui était ensevelit sous l'eau d'une clarté étrange...?
«Tu aimes ton nouveau chez toi?»
Je lui fis un grand sourire, cet homme me donnait une nouvelle confiance en moi. Il parût heureux d'enfin voir de la joie gravé sur mes traits, car ses yeux semblaient me crier de sourire à nouveau.
«Oui, c'est vraiment magnifique...»
Je regardais de nouveaux ces lumières, dont nous nous rapprochions au fur et à mesure, jusqu'à ce que nous entrions dans le tunnel de l'aile principale. Je sentis alors la présence du blond à mes côtés. Un sourire nouveau, et que je n'avais encore jamais fait, s'afficha sur mes lèvres, heureuse d'avoir adressé la parole à au moins une personne avant de n'arriver ici. Je fus heureuse de le sentir observer l'extérieur par dessus mon épaule, sans non plus vraiment savoir pourquoi, après tout, je ne le connaissais presque pas... Je n'avais effectivement appris que son prénom. Peut-être était-ce simplement dût au fait qu'il ait été le premier à m'adresser la parole, et qu'il m'ait miraculeusement rassuré...
Jusque là, tout se passa bien, jusqu'à ce que je vois le niveau de l'eau diminuer, comme par magie. Je reculai alors de la fenêtre, prenant peur à la vue de cet effet paranormal. Mais le blond à mes côtés paraissait, contrairement à moi, totalement en confiance, même s'il avait les sourcils froncés.
Je ne comprenais plus du tout ce qu'il se produisait devant mes yeux. Puis, on entendit un bruit de métal extrêmement proche de la cabine, et je compris sur-le-champ qu'il s'agissait d'un engin qui nous permettrait de sortir de cet endroit renfermé.
Je me demandais s'ils avaient pensé aux claustrophobes dans toute cette histoire. Car, soit, j'avais peur de l'eau, mais d'autres n'aimaient pas les espaces renfermés et petits... Je me demande pourquoi ils n'y avaient pas pensé. Ou, peut-être y avaient-ils pensé, mais s'en fichaient-ils. C'était aussi une raison des plus plausibles, ce dont je ne doutais nullement, en fin de compte. On entendit alors un lourd retentissement, qui venait de derrière, et une lumière aveuglante se surprit à entrer dans la citerne. Je n'eus pas le temps de bouger, qu'un chuchotement me parvint avec difficultés à cause des exclamations des autres.
«On se revoit plus tard, Epona.»
Je fus un peu surprise, puis je vis une touffe de cheveux dorés, et des yeux émeraudes s'éloigner, alors que ces derniers semblaient clairement scruter chaque personne présente. Je voulus le suivre, pour pouvoir lui demander quand est-ce que nous aurions l'occasion de nous revoir, mais je me pris les pieds dans un câble, et me sentis tomber au sol. Je grognais légèrement, et lorsque je relevais les yeux, je tombais nez-à-nez avec une jeune fille. Elle avait son visage rond presque juste en face du mien, et sa tête était légèrement penchée sur le côté, ce qui faisait glisser ses longues mèches brunes le long de ses épaules, alors qu'ils tombaient en cascade sur le coté de sa tunique bleue, où étaient brodés des fils dorés. Ses yeux ambrés me scrutaient, comme attendant que je lui fournisse une réponse à sa question, visiblement invisible. Je ne sus pas vraiment quoi faire face à cette jeune femme de petite taille, et baissai les yeux, tombant nez-à-nez avec ses chaussures en cuir noir. Je soupirais, et me relevais difficilement. Elle me fit un grand sourire, une fois que je fus debout, et je la vis me tendre la main. J'hésitai un instant, avant de lui la serrer amicalement.
«Salut, moi c'est Cannella!
-Enchantée, je suis...
-Epona, je sais, je t'ai entendus le dire à ce blond là...
-Ah, je vois.
-Toi aussi on t'a prit ici de force?
-Oui, comme tout le monde ici, je crois...
-Ouais, je crois aussi, mais je voulais vraiment en être sûre! Dis, je t'ai parlé tout à l'heure, lorsque tu étais seule, dans ton coin. Tu t'en souviens?
-Absolument pas, désolée... J'étais beaucoup trop en train de craindre que l'eau ne se jette sur moi, et ne me tue.
-Tu as peur de la mort, alors?
-Non, j'ai peur de l'eau.
-Ah, ça risque d'être dur pour toi de vivre ici, si je comprends bien. Parce que, honnêtement, je crois qu'il y a de l'eau à chaque fenêtre, et qu'il y a justement des fenêtres partout...
-Je suis au courant...»
Je venais de soupirer assez bruyamment, lorsqu'une voix grave nous vint droit aux oreilles.
«Tout le monde sort, vous êtes arrivés.»
PDV Izzy, à lire avec cette chansonJe soufflais de nouveau, mes mains tremblant de froid. Je vis alors une touffe de cheveux blancs s'écrouler sur mon épaule, et un doux sourire vint caresser mes lèvres. Je passais une de mes mains dans cette blancheur, alors que l'être qui venait de s'affaler contre moi sourit de ses fines lèvres rosées. Je lui embrassait son front ou reposait une peau pâle. Cet homme, je le connaissais depuis ma plus tendre enfance, et il faut croire que je l'aimais énormément. Alors que mes yeux rubis tournaient vers ce visage angélique, je vis ses orbes grises me scruter. Il ressemblait presque à un enfant, c'était adorable. Ses grandes orbes orageuses semblaient refléter de la fatigue, du soulagement, et un amour profond et infini. Je souris grandement, alors qu'il passa sa main sur ma peau pâle, caressant du bout des doigts mes lèvres. Un léger frisson me parcourût l'échine, mais je ris légèrement, alors qu'il me fit un baiser sur la joue. Je rougis un peu, mais tenta de le cacher, ce qui, comme d'habitude, ne fonctionna pas, puisqu'il rit, en regardant mes joues.
«C'est une habitude, arrête de te moquer, Ectalite!
-Oui, bien sûr, une habitude, hein!
-Sois heureux d'être avec moi, plutôt que de te moquer!
-Je suis très heureux, puisque je ne penses pas que je puisse survivre une seconde sans toi.
-Surtout quand il y a des oiseaux pas loin, hein?
-Arrêtes! Tu es méchante, je déteste les oiseaux et tu le sais, c'est cela, le pire!
-Je sais, et donc, tu as besoin de moi, pour les faire fuir, je te comprends tellement, mon petit glaçon.»
Il fit semblant de bouder, et je lui ébouriffais les cheveux. Sa joue se détacha de mon épaule, et il me tourna le dos. Cela faisait déjà quelques minutes que nous attendions que l'on nous donne le signal pour sortir, et il jouait déjà au gamin... Super, me direz vous, non? Je m'approchai de son cou, et lui fit un léger bisou dessus. Il grogna un peu, en me disant que je ne réussirais pas à l'amadouer ainsi. Il voulait que je réussisse à l'amadouer, hein? J'allais réussir, j'étais la plus forte à ce jeu. Je me rassis normalement, et siffla quelques instants, un air qu'il connaissait très bien. Aucune réaction, hein? Très bien, il ne pourrait pas résister si je chantais les paroles, il ne résistait jamais, c'est tout.
«Te souviens tu, de ce pommier.
De cette brise, presque oubliée.
Te rappelles-tu, ces souvenirs.
Que tu tentais de redire,
À haute voix, tu le tentais.
Mais jamais, tu n'y arrivais.
Et chaque fois, que je parlais,
Ma vois mélodieuse, te berçais.
-Tu sais très bien, comment tu étais.
Seule, et abandonnée.
Je n'avais que trois ans, pas plus.
Mais je n'avais pas besoin d'un papyrus.
Pour te conter notre amour.
Pour te conter notre histoire.
Je ne connaissais plus l'humour,
Et tu avais sonné mon heure de gloire.»
Je souris, il avait encore une fois finit la chanson à ma place. Il venait de se tourner vers moi, et je lui embrassai chastement le bout de ses lèvres. Il grogna encore, juste pour me faire lever les yeux au ciel, ce que je fis sans même y réfléchir. Oui, tout ceci était à présent gravé dans mon quotidien, comme beaucoup de choses, en fait. Après tout, je le connaissais depuis mes trois ans, c'était tout de même quelque chose de normal.
Soudain, la capsule s'éclaira, et nous levâmes tous nos têtes vers cette source de lumière. Un jeune homme venait de nous ouvrir, et, déjà nous étions tous souriants. Enfin nous pourrions sortir de cette cabine...
Au début, j'avais eu peur qu'Ectalite soit séparé de moi dans un autre sous-marin, mais, heureusement, ce ne fût pas le cas. Et je me levais, avant de me diriger vers l'échelle. Je vis mon petit ami rire avec son meilleur ami, Frgiel, et souris grandement. Ces deux là étaient tellement proches depuis leur plus tendre enfance... S'en était adorable. En fait, moi, Ecta, Fri et sa petite amie, Nine nous connaissions depuis que nous étions très jeunes, et je dois avouer que si nous n'avions pas tous été amenés ici, je me serais sentie atrocement seule...
Je venais à peine de sortir de mes pensées, que j'entendis une voix plutôt forte me parvenir aux oreilles. Alors que je relevais les yeux, je vis un jeune homme brun, au tee-shirt à manches courte bleu. Il avait ses bras croisés sur a poitrine, et un large sourire affiché sur ses fines lèvres roses. Sur ses bras musclés se dessinaient des tatouages noirs, formant de magnifiques spirales tout le long de cette partie de son corps, jusqu'au milieu de ses avant-bras. Il portait un pantalon cuir noir et gris sur les côtés de ses mollets. Je ne remarquai que lorsqu'il nous fit signe de le suivre, en se tournant légèrement sur le côté, que les motifs qu'il portait sur ses bras remontaient jusque sur sa joue gauche.
Je clignais plusieurs fois des yeux, cet homme inspirait vraiment la classe. Je sentis Ecta me donner un coup de coude et me chuchoter quelques mots à l'oreille.
«Je me ferais le même, avec des flocons de neige, chérie.»
Je ris un peu. Je connaissais bien son addiction pour la neige, et tout ce qui était froid. C'était aussi pour cette raison qu'il aimait me faire des câlins. En vérité, j'avais le sang très froid, et j'étais souvent en train de m'en plaindre, il n'aimait pas la deuxième raison, mais la première lui suffisait. Je voulus dire quelque chose, mais la voix de l'homme tatoué survint.
«Suivez moi.»
Tout le monde fit ce qu'il dit. Nous avions tous deviné qu'il était plus âgés, et sûrement plus expérimenté que nous. Je passais donc à côté de tous ces gens, et me mit à le suivre. J'allais enfin découvrir ce qui nous attendait.
PDV Frigiel, à lire avec cette chansonJ'aidai Nine, la jeune femme qui était la prunelle de mes yeux, à monter à l'échelle. Ses grandes orbes vertes semblaient briller à cette mince lumière, qui illuminait son visage à la peau pâle. Alors qu'elle tentait de monter, je lui attrapais la main, la tirant vers le haut, faisant voleter ses beaux cheveux châtains dans son dos. Une fois qu'elle fût à ma hauteur, je la tirai légèrement vers moi, alors qu'elle se blottissait dans mes bras en soufflant. Je souris un peu, en lui embrassant le haut du crâne. Je lui caressais les cheveux, et la fis reculer légèrement, plantant mes yeux dans les siens.
«Hé, ça va?
-Oui, oui... Ne t'inquiètes pas, tout va bien.
-Et lui?»
Je posais ma main sur son ventre, le caressant doucement. Elle rit un peu, et un fin sourire se dessina sur ses magnifiques lèvres rouges. Elle baissa les yeux sur son ventre, en posant sa main sur la mienne.
«Oui, il va très bien...»
Je vis que nous étions les derniers en passant un regard par dessus son épaule. Je me tournais lentement vers les autres, ayant perdu des yeux mon meilleur ami, et, en effectuant ce geste, je me rendis compte que nous étions les seuls qui ne s'étaient pas encore engouffrés dans ce long tunnel où tout le monde était partit. Je lui pris de nouveau la main, et la tirais avec moi vers cet endroit. Enfin, nous vîmes tous ces jeunes gens le suivre, et, je me positionnais à côté d'une touffe de cheveux blancs.
Honnêtement, je me prenais pour quelqu'un de chanceux, j'avais pus être avec tous mes amis, et ma petite amie. Et, je penses que si j'avais été séparé d'elle, je serais partis en dépression.
Je vis devant nous, un homme plutôt imposant, dont les cheveux bruns étaient en train de bouger au rythme de ses pas qui résonnaient par ses grosses chaussures noires.
Lorsque nous revîmes enfin de la lumière, une très grande salle se présenta à nous. Elle était séparée en deux parties par une grande vitre bleue. Les murs étaient noirs, coupés de lignes argentées qui s'apparentaient à du métal. Alors que tout le monde semblait observer les alentours, nous entendîmes un long raclement de gorge.
Nous nous retournâmes tous vers le son. Là, quatre hommes et une femme se trouvaient devant nous. D'eux, semblait sortir un aura extrêmement puissant. Devant, se tenait un homme aux cheveux bruns, et dont le yeux bordeaux examinaient chaque personne présente. À sa gauche, se tenait un homme blond, et une femme brune aux mèches rouges. Tandis que, à sa droite, se tenait le brun qui nous avait guidé jusqu'ici, et un homme à la carrure plutôt conséquente qui avait les cheveux bruns, lui aussi, mais des yeux bleus ciel, contrairement à celui de derrière, qui les avait de couleur saphir.
«Bonjour à tous, et bienvenue au grade six. Vous vous demandez sûrement, pour la plupart, ce que vous faites ici, et je vais m'occuper d'éclaircir votre cerveau sur toutes ces questions. Mais d'abord, je vais vous présenter tous ces gens, et moi-même. Je m'appelle NewTiteuf, mais appelez moi NT. Je suis en quelque sorte le chef de ce grade, c'est moi qui prend toutes les décisions importantes, et qui règle les soucis. Voici Aypierre, dit-il en pointant l'homme aux yeux bleus ciel, c'est mon lieutenant, celui qui me remplace lorsque je suis incapable de répondre à vos attentes. Siphano, continua-t-il en pointant l'homme aux yeux saphir qui se trouvait derrière Pierre, sera l'un de vos Instituteurs, comme Furiie, fit-il en faisant un coup de tête vers la jeune femme. Léo, quant à lui, sera non seulement un de vos instituteurs, mais aussi mon second bras droit. Nous serons tous les cinq ceux qui vous apprendront ce que vous ferez ici. Bien sûr, je sais que vous vous demandez ce que vous faites das le grade six. Je vais vous expliquer. Au delà de la mer, se trouve une autre grande ville. Elle est presque semblable, au niveau des grades, mais leur but est très différent. Celui de notre côté est de garder la paix, et de prospérer, tout en tentant de garder notre planète intact. Leur objectif, est de la détruire, justement, et personne ne sait pourquoi. Dans tous les cas, nous tentons de toujours les faire reculer, et jusque là, nous avons toujours réussi. Mais cette année, il semblerait qu'ils soient très nombreux. Pourquoi vous avoir choisit, vous? C'est assez simple. Votre corps dégage un fort aura. Vous ne l'avez peut-être pas encore découvert, mais chacun d'entre vous possède un don. Ce que j'entends par «don», serait que vous avez tous un pouvoir, plus ou moins magique, différent pour chacun. Vous serez comme nous, et vous nous aiderez à combattre cette armée. Mais, pour ça, nous allons vous entraîner, et ce, comme il se doit. Avant de vous mener aux dortoirs, nous aimerions savoir quelques petites choses... L'un ou l'une d'entre vous savait-il déjà dans quel grade il ou elle souhaitait aller, et ce, avec certitude?»
un long blanc s'en suivit de cette question. Personne n'osait rien dire, et, clairement, personne n'aurait sût dans quel grade se rendre. Et puis, ce flot d'informations qui venait de nous être livré... C'était presque déroutant...
Je sentis mon meilleur ami me donner quelques coups de coudes dans les côtes pour obtenir mon attention, ce qui me fit tourner la tête vers lui.
«Ces gens sont trop badass!
-Je l'avoues, et puis, en plus, j'ai pas vraiment compris, comment quelqu'un pouvait être doté de super-pouvoirs. Vas-y on va se transformer en super héros!
-Je serais toi, j'aurais un peu peur pour le bébé... On va devoir se battre...»
Notre conversation fût interrompue par la reprise de parole de NewTiteuf.
«Bien sûr, nous sommes à votre disposition en cas de besoin, même pour ceux hospitaliers, dit-il en regardant clairement dans la direction de la châtaine à mes côtés. Sur ce, nous sommes heureux de vous accueillir parmi nous, chers membres, nous allons vous séparer en deux groupes, les Propres, et les Inverses. Je vous laisserais découvrir où vous vivrez avec vos instructeurs respectifs, à savoir que Léo et moi nous occuperons des Propres, tandis qu'Aypierre, Furiie et Siphano s'occuperont des Inverses. Bienvenue au grade six!»
PS: Voilà, le fameux, le beau, le magni... Pardon. Je voulais plutôt dire, voici, en fin, le deuxième chapitre de cette fiction, dont je suis assez fière, car j'ai un bon scénario en tête, et, de plus, elle vous plaît pas mal... Donc j'en suis contente!
Aussi, vous aurez peut-être remarqué que mes textes sont plus «aérés» et que les descriptions sont un peu moins en bloc. Bon, j'essaie un maximum de m'améliorer grâce à vos commentaires, alors j'ai vraiment besoin de vos avis, car, sans ça, comment puis-je m'améliorer, expliquez moi? Vous m'êtes d'une aide précieuse, et je vous en remercie du fond du cœur.
J'ai décidé de sortir un chapitre tous les dimanche, comme ça, j'ai un rythme assez régulier, et j'ai le temps de m'avancer, ou de tout simplement bien prendre mon temps, sans trop me presser, pour écrire les chapitres!
Sachez aussi que préparer mes chapitres, c'est assez long. Je dois vous faire la mise en page, chercher les musiques, et relire une ou deux fois mon texte. De plus, celui-ci était beaucoup plus long que les autres, il fait au moins six-cent mots de plus que prévu, mais je n'ai pas souhaité vous le couper, tout simplement car les PDVs du prochain chapitre ne seront pas les mêmes, et que ça n'aurait plus vraiment de sens...
J'ai aussi une question pour vous, mes petits Zorua. Souhaitez vous que, à chaque début de chapitre, je vous écrive une sorte de résumé pour tout bien vous remémorer après?
Voilà, c'est tout pour mon long commentaire de fin, n'oubliez pas le commentaire et le petit «+» en haut à gauche du chapitre si ça vous a plut! Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine les amis!
Bisou sur votre fesse gauche!