Séparé par l'océan ▲ Chapitre quatrième

Séparé par l'océan

Chapitre quatrième

PDV Cékia à lire avec cette musique


Mes yeux tournaient de tous les côtés, ne sachant, ni qui, ni quoi regarder. Je sentis ma jumelle me taper gentiment l'épaule, pour me signifier que c'était à son tour de passer aux stands. Je la vis monter jusqu'à ce dernier, et faire face à Léo.
J'étais à présent seule. Je savais que, elle, ça ne la dérangeait pas, mais, moi, je ne supportais pas la solitude. Je tournai donc ma tête dans tous les sens, cherchant peut-être quelqu'un avec qui m'entraîner.
Je pris l'initiative de me diriger vers les cibles où se trouvaient des poignards, des flèches, et des arcs.
Toutes ces armes auraient put être imposantes pour n'importe qui, mais, étrangement, ce n'était pas mon cas. Je laissai lentement mes doigts glisser le long de fine corde d'un arc, retraçant du regard ses courbes harmonieuses, alors que mes doigts frissonnaient au contact de la fraîcheur de l'objet, avant de passer sur un poignard, caressant la lame argentée de l'arme.
Une voix grave me fit sursauter, alors que je me retournais, laissant mes cheveux bruns retomber dans mon dos. Mes yeux vairons se posèrent sur un homme aux cheveux châtains, qui m'observait de la tête aux pieds de ses yeux bleus.

«Bonjour, je m'appelle Bob Lennon! Haha!»

Je me retournais vers la provenance de cette voix, haussant un sourcil, l'air curieux. Pourquoi riait-il ainsi, et, surtout, pourquoi s'adressait-il à moi? Nous étions nous déjà parlé, ou ne serait-ce que vu? Je ne penses pas, pourtant...

«Oh, enchantée, je me nomme Cékia. Nous sommes-nous déjà rencontrés?
-Je ne crois pas..., dit-il en me regardant d'un œil curieux.
-Oh, désolée de t'avoir posé cette question, tu me rappelais quelqu'un qu'il me semblait avoir déjà vu.»

Il me fit un long sourire, étirant ainsi ses fines lèvres roses et sa petite barbe qui se tenait au raz de ses joues et son menton. Il haussa un peu ses épaules carrées, en signe d'abandon de la recherche, avant de se saisir de l'arc que j'avais effleuré quelques minutes auparavant. Il releva la tête, alors que j'observais chacun de ses gestes.

«On s'entraîne ensemble?, me proposa-t-il.»

Pour seule réponse, je pris un ou deux poignards en main, les faisant tourner entre mes doigts, avant de me diriger vers les cibles. Je l'entendis rire un peu, et se positionner sur l'emplacement juste à côté du mien, prévu pour le lancé et le tir à l'arc. Alors qu'il bandait son arme, je positionnai un poignard pile à côté de mon visage, fermant un œil, et visant.
Alors, dans un seul et même mouvement, nous lançâmes dans une  synchronisation parfaite nos armes respectives. Lorsque nous regardâmes la cible de l'autre, nous découvrîmes que nous avions tous deux atteint au même moment le centre de nos cibles respectives.
Je me tournais vers lui, un petit sourire dessiné sur les lèvres. Comment était-il seulement possible que nous ayons tiré en même temps?

«Comment t'as fais ça?
-Je ne le sais pas moi même!
-Ce ne serait pas ton don?»

Il secoua négativement la tête, comme s'il était absolument certain que ce n'était pas le cas. Je fronçais les sourcils, curieuse de connaître la raison de cette certitude.

«Je ne possède pas de don.
-Comment peux-tu en être certain? Et aussi, tout le monde est censé posséder un...
-Merde... On se verra plus tard, Cékia.»

Je le vis déposer l'arc, là où il l'avait trouvé, puis, partir comme un voleur. Je voulus le poursuivre, afin qu'il réponde à quelques questions, mais, à peine fis-je un pas en avant, que je sentis une main se poser sur mon poignet., et que je me retournais, découvrant la peau pâle et les yeux émeraudes de notre instituteur, Léo.

«Que t'as-t-il dit?
-Rien de spécial, juste qu'il s'appelait Bob.
-Bob comment?
-Je ne sais pas, pourquoi toutes ces questions?
-S'il revient, dis lui de repartir d'où il vient, en lui disant que ce message vient de moi, s'il te plait.
-Je... J'essayerais.
-Merci.»

Et il repartit comme il était venu. Pourquoi fallait-il donc que le mystère ne rôde toujours qu'autour de moi? Je vis alors ma sœur m'observer de manière à me demander de loin si tout allait bien. Je lui répondis silencieusement d'un hochement de tête approbatif. Un sourire rassuré s'afficha alors sur ses lèvres, alors que Léo venait de retourner avec elle pour l'entraînement.
Je me tournais alors vers la flèche qui s'était planté en son plein centre de manière totalement inexplicable. Je laissai alors mes pieds me guider tous seuls vers la flèche, avant de la décrocher du point rouge. Je l'observais un instant. Ce n'était pas une des flèches utilisées pour l'entraînement, car, contrairement à elles, celle-ci était en bois, et non en métal.
J'arrachai la pointe en argent en la faisant glisser dans ma poche pour je-ne-sais quelle raison.

«Cékia!»

On venait de m'appeler, et je me rendis au stand de défense d'un pas nonchalant, comme s'il ne s'était rien produit. Je me tournais, faisant face aux yeux bordeaux de NT. Il me fit un mouvement de tête, m'obligeant à me positionner juste en face de lui. Je sentais déjà que j'allais galérer...


PDV Aypierre à lire avec cette musique


Non. C'était un carnage, c'était horrible... Je sentis un frisson de dégoût me caresser l'échine, alors que l'odeur métallique du sang remontait jusqu'à mes narines.
Je marchais depuis quelques minutes, à peine, parmi les multiples cadavres gisant au sol, mais, déjà, je savais qu'il n'y aurais que très peu, voir aucun survivant dans cette lute horrible contre la mort.
Toutes ces maisons, détruites, tous ces ateliers, renversés, tout le village, brûlé, tous ces cinq, tués.
C'était un désastre, une horreur. Cet attentat, je le savais, avait été produit par les Sorden. Ils avaient trouvé le moyen de percer la bulle de protection, c'était très mauvais signe...
Ces visions d'horreur étaient horribles... Je sentais déjà cette odeur âcre de la mort remonter vers mes narines, les cendres volaient un peu partout, venant s'accrocher à mes cheveux bruns. La peur me sciait le ventre, me nouant l'estomac, même si aucun de mes sentiments ne ressortait.
Non loin, un nuage de fumée volait au dessus des débris d'une maison. Mon cœur cœur se serra violemment. J'avais beau être l'un des meilleurs combattants, je n'étais pas insensible, et, à ce propos, je me savais très émotif, bien que je le cachais, comme toujours.
Mon épée en main, je pris le soin de passer par la porte, bien que totalement détruite. Seuls restaient les poutres des fondations, d'où pendaient certains morceaux de ce qui avait sûrement été le plafond ou le mur.

«Il y a quelqu'un?»

Ma question était pleine de peine, qui se tenait à mes épaules. Un silence lourd s'installa sur l'endroit. Seul le bruit des crépitements de quelques flammes restées allumées parvenait à mes oreilles, alors que je sentais une goutte de sueur, uniquement due à ma crainte, couler le long de ma tempe.
Soudain, une sorte de gémissement de douleur me fit tourner la tête, alors que je vis un maigre bras bouger légèrement.
Je courus jusqu'au membre, et soulevai les décombres, découvrant alors un corps ressemblant déjà à un cadavre. Malgré tout le sang recouvrant cette silhouette d'enfant, je me ruai dessus, afin de la prendre doucement sur mes genoux, la serrant tendrement contre moi.
Je me mis à caresser la fine chevelure brune de la petite fille se tenant sur mes jambes, observant son fin visage angélique, alors que ses magnifiques prunelles saphir, semblables aux miennes tentaient de s'ouvrir.

«Anastasia, tout va bien, je suis là...
-P-pierre? C'est... bien toi?
-Oui, c'est bien moi, calme toi, ils sont partis...»

Je sentis son souffle, alors que l'une de ses frêles petites mains s'accrochait à la mienne.

«Grand frère... Tu es revenu?
-Non, je ne peux pas revenir...
-Pourquoi...?
-Je... Je ne peux juste pas revenir, petit cœur.
-Je... Ne veux pas... Que tu m'abandonnes...»

Elle venait de dire cela, poussant sa main qui était encore posée sur sa poitrine vers le côté. Je sentis une immense peine me serrer le cœur, voyant une énorme blessure lui barrant la poitrine, le sang s'étalant sur toute sa petite robe rose. Je caressai tendrement sa joue à la peau pâle, autant que la mienne, plongeant mes yeux dans les siens.
Je gardai mon sang froid, et lui fis un maigre sourire, comme pour lui dire que tout allait extrêmement bien, comme toujours.

«Hé, tout va bien, regarde moi, je ne t'abandonnerais pas...
-J'ai vus... Papa et maman... Ils sont tombés par terre... Et ils m'avaient dit de me cacher mais... Les méchants messieurs leur ont planté quelque chose dans la poitrine... Et... Ils m'ont poursuivis, et ont fait pareil...»

Elle toussa violemment, alors que je la serrais un peu plus fort. Je posais mes mains un peu là où je le pouvais, paniquant un peu quant à la question de sa survie. Je savais qu'elle mourrait.

«Ils sont partis, ils ne sont plus là, je te le promets.
-Pierre?
-Oui?
-Je... Je t'aime...
-Moi aussi...»

Elle sourit un tout petit peu, resserrant doucement sa prise sur ma main. Je laissais nos yeux parler pour nous, jusqu'à ce qu'une lueur quitte ceux de ma sœur. Je sentis mon cœur se serrer brutalement, et caressai les cheveux de cette dernière.

«Anastasia?»

Elle ne répondit pas. Même ses mains ne se permirent pas de se resserrer sur les miennes. Je sentis mes larmes me monter aux yeux, tellement la perte de ma petite sœur me faisait mal. Je savais que mes parents avaient subit le même sort... Je fermai les yeux, sentant une larme rouler le long de ma joue pour venir s'échouer sur le bout de mon menton. Un sanglot vint jusqu'à moi, et je vis alors la larme tomber sur ce fin visage, juste en dessous de son œil saphir, et couler sur sa joue, à présent froide. Je posai délicatement mes doigts sur ces fines paupières afin de refermer ces yeux livides.
Je me relevai, essuyant mes yeux d'un revers de manche, refusant que quiconque les voit. Je pris le temps de regarder une dernière fois ce qui était autrefois ma maison, ou, du moins, c'est ce que je pensais, jusque maintenant. Il ne restait plus que des décombres... Ce n'était plus chez moi. C'était chez personne...
Je montai les escaliers, faisant bien attention aux parties plus abîmées que d'autres. Lorsque je sentis le plancher craquer sous mes pieds, je reculai, et, ce fut en ce moment que je les vis. Deux corps, allongés l'un à côté de l'autre. Mon cœur rata un battement, reconnaissant immédiatement les cheveux blonds de ma mère, et ceux bruns de mon père, leurs mains tendues l'une vers l'autre, la tête basse, le sang coulant dans une marre énorme en dessous d'eux. Un haut le cœur m'atteignit, et je reculai, buttant contre une marche de l'escalier. Non, non, non... Toute ma famille... Toute décimée... À cause de ces monstres...
Si seulement j'avais la force de tous les tuer... Tous, uns par uns, sans aucun soucis, pour tous ces morts, tous ces blessés, toutes ces vies brisées, rien que pour leur but... Horrible...
J'eus un frisson de dégoût en me remémorant toutes les horreurs qu'ils avaient produit.
Je ne fis qu'une seule chose : redescendre, calmant lentement mes émotions, et repartir vers le centre de la partie de nord du village des cinq. Je voulais juste voir jusqu'à où s'étendaient les dégâts... Apparemment, ce n'était pas le cas, et j'en fus plutôt heureux. Je n'osais pas imaginer ce qu'il se serait produit s'ils avaient fait ça sur toute la ville... Non, de toutes manières, ce n'était pas du tout ce qu'il s'était produit. Je ne devais pas me faire d'idées, c'était hors de questions. Je savais que nous les vaincrions. C'était obligé, de toute manière. Sinon, toutes notre belle île des Forden serait anéantie. Et, ça, jamais je ne le permettrais. Ils avaient tué ma famille, c'était à mon tour de tuer les leurs. Qu'importe ce que je vivrais, ce que je ferais, ils mourraient tous, sans aucune exception.


PDV Siphano à lire avec cette musique


Cela faisait une heure que les entraînements étaient finis, et, déjà, nous faisions le rapport de cette première journée. Nous étions tous là, sauf Pierre, que nous avions envoyé en ville, afin d'observer la situation du bombardement qui nous a été envoyé ce matin par le gouvernement.
Oui, certaines personnes étaient au courant pour le grade six. Il existait une rumeur, mais elle n'avait jamais été fondée... Sauf par nous, évidemment. Je pris le soin de regarder chaque personne présente dans cette pièce.
Assit en face de moi, Léo laissait ses yeux émeraudes traverser la pièce, et venir se poser sur la porte, puis sur notre chef, NT. Ses cheveux blonds retombaient sur son visage, comme cherchant à le cacher du mieux qu'il le pouvait.  
À sa droite se trouvait une jeune femme aux cheveux bruns, et aux pointes rouges. Mes yeux bleus croisèrent les siens de couleur noisette, alors qu'elle me fit un sourire rassurant, comme pour me promettre que tout c'était bien passé du côté de Pierre.
Tout au bout de la table se trouvait notre chef, NT, dont les yeux bordeaux reflétaient son inquiétude. Je lui lançai un regard lui signifiant de se calmer, étant donné que cela ne ferait qu'aggraver l'inquiétude des autres.
Alors que je voulus lui dire que tout allait bien, le bruit de la porte principale se fit entendre, alors que nous nous retournâmes tous en cœur. Devant cette dernière, qui venait d'ailleurs de se refermer, se tenait Aypierre, les cheveux plaqués, comme d'habitude. Il vint s'asseoir juste à ma gauche, et un lourd silence s'installa sur la pièce. Les regards se tournèrent tous vers notre commandant.

«Bien, je supposes que vous savez pourquoi vous êtes là, débuta-t-il.
-Oui, répondîmes nous en cœur.
-Bien, nous allons commencer par faire un point sur les Inverses, puis les Propres. Furiie, nous t'écoutons.
-Très bien... Les Inverses sont déjà très forts, certains ont même déjà découvert leur don.
-Qui donc?
-October, Fukano et Zephirr.
-Quels sont-ils?
-October a le pouvoir de pousser des cris hyper soniques, elle peut faire multiples effets, comme les paralyser, mais elle ne connaît toujours pas assez bien l'étendue de son pouvoir et ne sait pas le maîtriser.
-Y a-t-il un un contre?
-Effectivement. Il se trouve que si la jeune femme hurle trop longtemps, elle peut devenir extrêmement faible, et, selon nos analyses, elle peut aller jusqu'à totalement mourir.
-Je vois, commenta NT.
-Et Fukano?, demandais-je curieusement.
-Il est capable de se transformer en un énorme tigre, mais ses rayures ne sont pas normales, elles ressemblent à de la lave... Le seul bémol est qu'il ne sait pas contrôler sa férocité, il peut donc se retourner contre nous sans problèmes.
-Qu'en est-il de Zephirr?
-Cet homme a un don extrêmement rare...
-Comment cela?, questionna notre chef.
-Il est capable de créer des êtres des ténèbres, leur aura est fortement noir, et leur corpulence aussi. Ils sont capable de se battre, mais nous ne savons pas comment le jeune homme peut tenir le coup tout en se battant lui-même, il peut avoir autant de combattants qu'il veut, mais il doit tous les contrôler, et il n'a pas encore l'esprit assez fort pour le contrôler.
-Il contrôle une part des ténèbres?
-C'est exact.
-Gardez un œil sur lui, il est préférable qu'il ne soit pas comme eux.
-C'est sûrement normal, son père avait transgressé une règle primordiale. Il avait vu une Sorden en cachette et était tombé amoureux d'elle, je me trompes?
-Non, c'est bien cela.
-Dans ce cas, il a du sang de démon dans les veines. Il peut s'avérer être dangereux. Je préfère savoir que quelqu'un l'observe toujours de loin.
-Oui... c'est un hybride. Il a du sang de démon, mais aussi d'ange dans les veines.
-Bien. Je préviendrais les gardes de toujours garder un œil sur lui. Des côtés des Propres, on a des nouvelles? Quels sont nos nouveaux les plus puissants?
-Eh bien, pour le moment, nous en avons trois qui sont très forts, deux qui sont très agiles et deux autres qui sont capable de prévoir les coups à l'avance et donc de les contrer, dis Léo, bien qu'il savait que NT savait déjà tous cela, nous devions tous être au courant.
-Donnes moi des noms.
-Les trois plus forts sont Frigiel, Ilo et Azenet. Tandis que les plus rapides sont Xylaune et Dortos. Ceux qui savent prévoir les coups sont les jumelles Cékia et Black.
-Je vois... Pensez-vous que ces jumelles aient un pouvoir complémentaire?
-Eh bien, il est fort probable que oui, chef. Nos analyses sur les données acquises lors de la cérémonie ne sont pas assez nombreuses pour être sûr à cent pour cent qu'elles soient justes, mais elles indiquent que ces deux jeunes filles ont exactement le même nombre d'énergie dans le corps, ce qui est rare. Mais il est tout aussi probable qu'elles aient un liens cérébrale.
-Qu'entends-tu par là?
-Qu'elles puissent communiquer par la pensée, par exemple.
-Fort bien, ce serait un atout précieux si elles en étaient capable. Nous pourrions ainsi donc les séparer et donner des signaux à des troupes éloignées en quelques secondes seulement au lieu de quelques minutes.
-Je proposes que nous les amenions dans la salle d'examens demain.
-Nous allons faire une liste. Mais j'ai besoin de savoir si vous avez quelques indices à propos de l'intrus... Je sais que vous êtes tous au courant, même si nous avions convenu de ne pas en parler.
-Eh bien, nous avons trois suspects.
-Qui donc?
-Il est fort probable qu'il s'agisse d'Emma, Brioche ou Milu.
-Fort bien... Mais Emma avait une forte concentration d'énergie dans son corps...
-Nous le savons, mais elle n'a pas montré de signe particuliers lors du test d'aptitude.
-Très bien... Nous nous pencherons sur ces cas. Pierre, où en sont les nouvelles au grade cinq?
-Seule la partie nord du village a été touchée par les assassins. Ils ont réussi à percer une brèche dans la bulle de protection.
-Non... C'est impossible, si?
-Malheureusement, ce n'est pas le cas. C'est fort probable, même. Il y a peu, nous avions remarqué une dégradation au niveau de la protection sous-marine.
-Commandant, je penses qu'il est préférable de clore cette discussion ici.
-Pourquoi le ferais-je...»

Il se tut, en regardant la jeune fille qui se tenait juste devant la porte. Elle était assez petite, et menue. Ses cheveux bruns coulaient en quelques boucles jusqu'au bas de son dos, alors que ses pointes se teintaient de blond. Ses yeux verts clair se posèrent sur nous, et nous comprîmes tous qu'elle avait entendu la plupart de notre conversation. Je soupirai, regardant mes collègues. Qu'allions-nous faire?


PS: Voilà, je ne sais pas si vous l'avez attendu toute la journée, mais le chapitre est sortit le dimanche, eh oui!
Je dois vous avouer, tout de même que j'ai pas mal galéré pour vous le sortir aujourd'hui, mais il est là, donc je suis contente ^^
Bon, je sais que le dernier PDVs vous informe pas mal de choses, comme il vous enlève certaines "solutions" des lèvres, et j'aime ça èwé...
J'essaie toujours de vous donner des musiques qui vont bien avec chaque PDV, mais je ne peux pas gérer la longueur de chacun, donc il m'est impossible de vous fournir une musique pouvant atteindre la longueur exact de votre lecture!
On n'arrête pas de me dire que ça manque d'action, tout ça, mais je suis désolée, je prends mon temps sur cette fiction, faut pas vous attendre à voir du fight dès le début hein, je veux pas bâcler mon histoire.
Je vais vous faire un mini teasing tout de même, si vous vouliez de l'action, les deux prochains chapitres en seront gorgés èwé. Je ne dirais rien, mais je préviens!
Je suis aussi désolée de ne pas avoir répondu à tous les commentaires de la dernière fois, je le ferais, cette fois-ci, promis!
Sur ce, je vous laisse, merci de m'avoir lu, je vous dis à la semaine prochaine, n'oubliez pas le petit "+" e haut à droite pour m'indiquer que vous avez aimé le chapitre et le commentaire qui me fait plaisir mes Zorua! <3

(c) Blacksmoothie