PDV NizzyJe marchais. D'habitude, on me disait souvent que mon pas était bien trop pressé, mais, non, cette fois-ci, j'allais plutôt lentement. Mon talon touchait fébrilement le sol, mon pied posant son aplat d'un air simple, et mes orteils se hissaient gracieusement sur la pointe de mes pieds, afin de recommencer dans une boucle infinie, et lente à souhait. Mes yeux d'un opale virant sur le vert détrempé se laissèrent dériver à la longue sur les fenêtres azur du bâtiment.
Je me sentais légère, et incroyablement libre, comme je ne l'avais jamais été. Un fin sourire s'était, au fur et à mesure, dessiné sur mes lèvres. Il était beau, et brillait d'une seule lueur : le bien-être. Je ne savais pas d'où me venait cette bonne humeur soudaine, mais je ne me plaignais pas de sa venue si soudaine, appréciant pleinement cette sensation.
Mon regard observait les rayons du soleil se glisser lentement dans l'étroitesse de l'océan, se perdant dans les abîmes profonde, et d'un bleu des plus foncés, perdant de leur clarté au fils du temps, jusqu'à disparaître totalement, et ne plus éclairer la moindre partie des tréfonds de cette eau si pure. Jusqu'à quelle couche de la planète l'eau salée des océans allait-elles? La profondeur de la terre était jusqu'aujourd'hui encore inconnue, et je n'étais certainement pas la première, ni la dernière, à me demander jusqu'où s'étendait le pouvoir de la nature. Alors que j'arrêtais ma marche, m'accoudant contre la barrière de fer, et, observant les multiples poissons aux couleurs psychédélique, je laissais mes pensées dériver vers mes souvenirs les plus joyeux.
Une petite fille courrait, ses cheveux bruns et blonds volaient derrière elle, tel un voile accroché à une barque en pleine mer. Elle laissait ses jambes, de toutes se forces, la mener vers le droit chemin, son rire cristallin se répercutant dans les airs vides, et souvent entre-coupés de plusieurs bouffés d'oxygène qu'elle reprenait, dut à sa course folle. Ses petits jambes, nues face au vent, lui permettaient de d'aller plus vite, encore et encore, portant son corps si frêle, si chétif. Dans ses mains, une grande corde s'envolait jusqu'au ciel, tentant certainement d'atteindre les nuages blancs, qui se détachaient de cette splendeur azur. Un oiseau gigantesque, aux couleurs joyeuses, rouge, vert, bleu, jaune, orange, vert, et tellement d'autres, se tenait en ce bout de ficelle dorée, et volait fièrement, au gré du vent, autour de l'enfant.
Les sourires, les cris joyeux, et, toujours, elle ne pouvait s'empêcher de tournoyer sur elle même, de temps en temps, affaiblissant le vol de l'animal si gracieux, fait de papier, dans l'ignorance de l'enfance la plus pure qui soit. La naïveté d'un cadeau, d'un souvenir joyeux, d'un père aimant, et d'une mère tellement douce.
Tout cela.... Ce n'était que souvenirs sur souvenirs, qui s'effaceront au fils du temps, comme décidant de s'envoler dans le vide d'une vie, autrefois bien trop heureuse, mais ayant changé du tout au tout.
Que faire, lorsque l'on ne peut plus voir le ciel, lorsque l'on ne peut plus s'épanouir sainement, et que la vie en captivité est notre seule possibilité? J'avais toujours rêvé de liberté, mais me voilà à présent attachée à des liens d'argents, qui se trouvent être sous des eaux profondes. Je ne savais que penser, était-ce une bonne, ou une mauvaise chose, que de devoir vivre enfermée? Tout ce que je savais en cet instant précis, c'était que mes espoirs avaient été vains, et que je ne verrais jamais la liberté à l'horizon. Je n'y goûterais jamais.
Soupirant pour la je-ne-sais combientième fois, je me penchais sur la rambarde, faisant doucement glisser les mèches de mes cheveux blondes aux pointes brunes sur les côtés de mon visage, jusque ma poitrine, mes yeux se perdant dans le vague infini de l'océan.
«Tu es encore là, entendis-je derrière moi.»
Je sursautais un peu, et jetais un coup d'oeil par-dessus mon épaule, croisant ainsi deux iris bordeaux. Je regardais enfin correctement mon environnement, et me rendis effectivement compte que mes pas m'avaient de nouveau portés, seuls, jusqu'au bâtiment où logeaient nos entraîneurs. Je souris un peu, et reportai mon attention sur la vitre.
«Pourquoi viens-tu toujours ici?, me demanda NT.
-Je n'en sais rien. C'est comme si mes pas me menaient tous seuls vers cet endroit. Je me laisses trop souvent penser à autre chose, et j'en oublie de choisir une destination. C'est comme cela que je me retrouves toujours près de cette partie de notre habitat, répondis-je d'un ton détaché.
-J'aurais préféré que tu me dise que ce fut pour me voir, rit-il un peu.»
Je souris un peu, regardant toujours droit devant moi, et sans rien ajouter de plus. Le silence actuellement présent n'était pas désagréable, loin de là, je le trouvais léger, doux. J'entendais le souffle régulier du jeune homme à mes côtés, apaisant, et le tapotement de ses doigts sur la barrière de fer, rassurant. Je me sentais tellement bien, en compagnie de notre chef, il avait cet aura bienveillant, qui mettait totalement en confiance une personne le croisant...
«Tu observes souvent l'océan par la fenêtre, lorsque je te croises, remarqua-t-il.
-Peut-être car sa grandeur et sa splendeur m'inspire plus que de rester seule à ne rien faire. Parfois, j'aimerais savoir respirer sous l'eau, pouvoir tendre les bras vers cette vaste étendue de bleu, plonger sans remord dedans, et laisser toute ma liberté s'exprimer dans ce liquide. Mais, mes pieds se doivent de rester calfeutrés sur cette terre si impure, sans bouger, sans l'autorisation de savoir que, peut-être, là-bas, je pourrais mener une vie meilleure.
-Tu n'aimes pas vivre ici, n'est-ce pas?
-Je n'aimes pas devoir rester enfermée tel un oiseau en cage, sans pouvoir déployer mes ailes vers le ciel, comme un poisson ne pourrait vivre et se déplacer dans des eaux profondes sans nageoires.
-Mais tu as des jambes, tu peux très bien avoir ta propre liberté ici, sur terre.
-Si on voyait tous les carnages faits sur terre, de sang froid, de haine, d'égoïsme, de peur, ou même tout simplement de dégoût, les gens se rendraient peut-être compte que la planète sur laquelle vivent les hommes n'est pas pure, et, j'ai beau tenter de fermer les yeux sur tous ces meurtres, sur tout ce sang, on ne peut pas oublier une vision, on ne peut pas oublier une horreur, on ne peut pas oublier ce liquide visqueux coulant sur de simples dalles rouges, et le dégoût éprouvé à ce moment. Ces vies, ce ne sont pas tous des innocents qui les perdent, mais ils ne méritent pas de mourir. Personne ne le mérite. Ectalite le méritait-il? Certainement pas. Son assassin, le mérite-t-il? Non, même pas. On peut avoir autant de sang sur ses mains que possible, la mort n'est solution de rien, tuer, c'est la pire des choses. C'est ce qui me fait penser que mon milieu de vie n'est que souillé, que plus jamais je ne pourrais retrouver la pureté d'un lieu, quel qui soit. Alors, non, je ne suis pas libre sur cette terre, et je ne me sentirais certainement jamais libre.
-Nizzy, il existe bien plus de choses sur terre qui valent la peine d'appeler cela liberté, me répondit-il.
-Quels sont-ils?
-Il y a la joie, voir des gens sourire, rire, et s'amuser, c'est magnifique, c'est de voir qu'ils sont libres de leurs actes, de voir leurs vies se développer dans un avenir magnifique, épanouissant. Il y a l'amitié, quand deux personnes, ou un groupe de personnes, s'entendent à merveille, ne peuvent plus se passer des autres, et les aimeraient presque comme des frères, ou des sœurs. Il y a la famille, les personnes sur lesquelles nous basons la vie, celles qui nous permettent de voir que l'avenir est beau, une mère est celle qui t'enfante, qui te voue cette maternité sereine, un père est celui qui te protégerait au péril de sa propre vie, et qui t'aime comme un fou, car tu es la venue au monde de ce qui le lie à la plus belle personne qu'il n'ait jamais connu, et tu as tes frères, tes sœurs, ces êtres à la fois similaires, mais aussi tellement différents de toi, ceux qui ne te quitteront jamais, tellement leurs souvenirs ne diffèrent que très peu des tiens. Il y a l'amour, cette sensation de bien être, lorsque ton cœur se réchauffe au passage d'un seul courant, d'une seule personne, et qui vient sans prévenir, sans même demander ton avis. Il existe tellement de belles choses sur terre, tellement de libertés, Nizzy. Laisse moi te les présenter...
-J'aimerais bien, mais je n'en ai pas la foie. Je n'arrives pas à me dire que ces libertés existent réellement, NT, même si je les vois toujours autour de moi... Peut-être ne sont-elles qu'illusions?
-Non, elles ne le sont pas...»
Un silence se fit, durant lequel je m'étais tourné vers le jeune homme, aux paroles philosophiques, presque autant que les miennes. Son regard vermeil me transperçait de parts en parts, et je me sentais minuscule face à lui. Sa grande taille lui permettait de me dépasser d'une bonne tête, et ses cheveux ébouriffés n'étaient que pur fruit de l'ombre trop grande qu'il projetait sur le sol.
«Dans ce cas, pourquoi les priver d'une vérité qu'ils apprendront forcément?
-Tu n'aurais toi-même pas du entendre cette conversation, et tu en sais déjà tellement...
-Je connais tellement de choses, que cela pourrait en surprendre plus d'un.
-J'en suis bel et bien conscient, c'est pour cela que, parfois, je me demandes comment tu peux être aussi calme...
-Le calme est une des choses que l'on apprend à contrôler au fils du temps. Mais, je voudrais savoir, vous connaissez à présent l'identité de l'intrus?
-Oui. Enfin, je le connais, mais pas eux. Je ne peux pas leur dire, je ne veux pas qu'ils l'entraînent dans une machine, et qu'ils fassent leurs expériences sur lui. Son corps est assez faible, et il ne survivrait pas.
-Qui est-ce, je pourrais tenter de le protéger.
-Brioche. Et, malheureusement, il est l'un des plus faibles.
-Je vois... Je ferais en sorte qu'il ne lui arrive rien. Ou, du moins, je l'espère fortement, que je réussirais...
-Merci, car, pour l'instant, il ne passe pas dans mes priorités. Un être sans don ne peut pas rivaliser face à l'ennemi.
-Comment ça?
-L'autre nuit, un Sorden s'est introduit dans l'enceinte du bâtiment, nous n'avons pas encore découvert comment, mais il s'est attaqué à une recrue.
-Je vois, et je supposes qu'il avait en son contrôle un monstre d'ombre.
-Effectivement, le problème est que nous n'avons pas trouvé la personne qui le dirigeait. Il se peu qu'elle soit encore ici, comme elle pourrait être partie... Alors, méfie toi, s'il te plaît.
-Je le ferais, mais fais de même, tu veux?
-Oui, je le ferais. Ne t'inquiète pas, mais, toi, retournes plutôt dans ton dortoir, on ne sait jamais.»
PDV CannellaSeule, je tournais sur moi-même, cherchant juste quelque chose auquel me raccrocher. Je ne voyais rien que le noir qui m'entourait, et je sentais cette lourdeur ambiante m'écraser les épaules. Tremblante, je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine, ne sachant pas où donner de la tête. Mes pensées étaient toutes rivées sur la panique qui gagnait peu à peu mon être tout entier. Je ne savais plus ce que je devais faire, et mon dos heurta la paroi si fraîche du mur juste derrière moi. De loin, je crus presque entendre le cri de la mort m'appeler, mais je me retins de pousser un hurlement de terreur, alors que j'entendais un bruit métallique venir de ma gauche. Non, il venait... De la droite... Ou... De juste en face... Non, je ne savais plus, je n'entendais plus par où provenait tel ou tel son, et j'étais totalement déboussolée.
Immédiatement après avoir vu une sorte de zébrure dans la noirceur qui m'entourait, je fis tout pour calmer ma respiration, en me collant totalement au mur. Je sentais mes cheveux bruns se coller à mon front remplit de sueur, et mes doigts chercher inévitablement quelque chose à attraper, auquel m'accrocher, dans l'espoir de calmer les tremblements de mes jambes. C'était comme si mes genoux étaient devenus un tas d'os qui ne faisaient que s'entre-choquer l'un contre l'autre, tellement leurs bruits perçaient le long silence de la pénombre. Je savais que je n'aurais jamais du les écouter, et que je n'aurais pas du m'engouffrer dans ces profondeurs sans savoir à quoi m'attendre.
Mais, maintenant, il était trop tard.
Je la sentais, la chose. Elle était là, tout près. Et mon regard se perdait dans les abîmes les plus profondes, sans même que je puisse distinguer une seule chose capable de m'indiquer de quoi il s'agissait. Était-ce un animal? Un humain, peut-être? Ou bien, n'était-ce que le fruit de mon imagination?
Je ne percevait plus le bruit de quoi que ce soit. Le souffle que j'entendais quelques minutes auparavant s'était éloigné. Elle était là, ma chance.
Me faufilant tel une ombre entre les meubles, je cherchai la sortie. Dans ma grande panique, je m'étais perdue, et le chemin semblait avoir décidé de ne plus me laisser la chance de retrouver l'escalier m'ayant guidée jusqu'ici.
Je pourrais crier, appeler de l'aide, mais non. Je ne peux pas, la présence de la chose me semblait encore rôder autour de moi, tel un loup affamé, et je ne savais où poser mes pieds, tellement j'avais peur de trébucher, tellement j'avais peur de l'alerter, tellement j'avais peur de mourir.
J'étais trop faible, sûrement, autant physiquement que mentalement, mais je ne pouvais me combattre contre une force de la nature qui me semblait invincible.
Ma taille fine glissait, voletait, marchait, et, tout cela, sans émettre le moindre son, sauf, peut-être celui de mon souffle, devenu irrégulier par l'effort que fournissait l'entièreté de mon corps.
Dans ma tête, une cacophonie totale de mon être semblait exploser, déroutant le moindre de mes pas, le moindre de mes gestes. Et, bien qu'adroite, je ne pouvais plus me diriger correctement dans ce dédale sans fin, qui semblait m'avoir emprisonnée dans ses plus grandes entrailles.
Soudain, je me figeais. Je l'entendais. Ce souffle rauque, puissant. Je me baissais, me cachant derrière une caisse, et fermant les yeux aussi fortement que possible. Je ne pouvais plus savoir ce que je devais faire, tellement les ordres que mon cerveau envoyait à mes membres étaient floutés par ma peur permanente d'être découverte.
Des bruits de pas se firent entendre, et mes oreilles débutèrent un long bourdonnement plus que désagréable, que je ne pouvais supporter, si bien que je dus fermer très fortement les yeux pour me calmer. En inspirant profondément, et en faisant de même pour expirer, cela aurait peut-être aidé, mais je ne pouvais me permettre ce luxe, le danger bien trop permanent, et le silence bien trop pesant dans les alentours pour que je puisses, pour ainsi dire, laisser ma présence se dévoiler ouvertement.
Une sueur froide coulait le long de ma colonne vertébrale, me laissant le souffle court, et les jambes flageolantes. L'énergie qui m'habitait il y a encore quelques minutes avait totalement disparu, pour ne laisser place qu'à un regret profond.
Mes yeux se fermaient tous seuls, tellement j'avais peur de voir la chose s'approcher de moi, avant d'en finir avec ma misérable vie. Je ne souhaitais pas mourir, je ne savais pas ce que j'avais fait qui aurait mérité cela...
Soudain, je le sentis, ce souffle chaud s'écraser contre ma nuque. J'ouvris violemment les yeux, tous les sens en alerte. Puis, une main vint caresser ma joue, et une sorte de mi-rire vint se répercuter dans mon crâne, comme il le ferait dans une caverne creuse, m'offrant un mal de tête sans pareil.
«Je t'ai enfin trouvé, petite souris... Tu as voulu jouer à chat...?, venait de me susurrer une voix grave à l'oreille.»
Fort bien. Il s'agissait d'un humain, et d'un homme, qui plus est. Je me relevais brutalement, non sans manquer de retomber par terre, par manque total d'équilibre.
Le ricanement se fit plus sonore, mais ma tête tournait trop pour que je puisse remarquer de qui il s'agissait. Tout ce que je savais, c'était que je courrais actuellement un grave danger.
«Allons, allons... Il ne sert à rien de t'enfuir, ma jolie, de toute manière, ton avenir est déjà tout droit tracé, comme les lignes de la main. Si tu veux, je peux te raconter une histoire...»
Je reculais à l'aveuglette, comme si ma vision avait décidé de disparaître. La terreur était encore bien présente, mais, plus que ça, l'envie de fuir était tellement forte... Je trébuchai brusquement, mes fesses atteignant le sol avec violence, et mes mains se rappant sur le sol parsemé de quelques cailloux qui s'incrustèrent dans ma peau, tellement ils étaient pointus.
«Il était une fois...»
Je sentais le sang couler le long de mes doigts, et un geignement de douleur perça mes lèvres, alors que la souffrance de sentir de multiples piques me traverser les paumes était à son comble.
«Une jeune fille, nommée Cannella...»
J'étais incapable de me repérer dans l'espace, bien trop grand, qui s'offrait à moi, et ma main dérapa, les pointes aiguisées se plantant de nouveau profondément dans ma chair, le sang coulant à flots sur mes vêtements, et sur ma peau ivoire.
«Elle avait reçu un don, mais ne savait pas le contrôler...»
En gémissant de douleur, je sentis ma main s'enfoncer dans les cailloux, tel dans un sable mouvant. J'entendais clairement le débit de paroles que prononçait le jeune homme derrière moi, et elles traversaient mon esprit tel un fantôme, me renseignant sur tout ce qu'il savait de moi, sur sa voix suave, m'indiquant clairement qu'il fallait que j'ai peur, et c'était le cas.
«Sa vie parmi les gens normaux n'était qu'éphémère...»
Dans un hurlement de rage, je soulevai mon bras hors des gravillons, et ils retombèrent tous sur mon corps, meurtrissant ma peau, m'éraflant la chair, me saignant les veines, et s'incrustant dans les parties les plus sensibles de mon corps. Mon œil n'avait pas eu le réflexe de se fermer, et je sentis un pic se planter directement dans ma pupille, m'arrachant un cri aiguë, tellement ma souffrance était horrible.
«Mais, abîmant son corps, j'allais mettre fin à ses souffrances...»
Je sentais mes yeux me piquer, et, les larmes, mélangées au sang coulèrent le long de mes joues, avant de tomber sur le sol de gravillons, se mélangeant à la poussière du sol. Je ne sentais plus mes membres, et, seul la douleur au niveau de mon visage se faisait ressentir.
«N'ai plus peur, et...»
Je n'en pouvais plus, j'avais mal, je pleurais, j'avais envie de mourir, cette fois, et je ne bougeais plus, de peur de sentir la souffrance revenir aux pas de courses. Sans m'en rendre compte, une lame transperça mon dos, et ce fut à ce moment là que le sang gicla hors de ma bouches. Dans un bruit macabre, mon corps tomba au sol, sans vie.
«Dors bien.»
PS: Niouky les Zorua!
Tout d'abord, je tenais à m'excuser platement pour la semaine de retard que j'ai pris la dernière fois (même si, apparemment, ça en arrangeait certaines, hein Ninychou xD), je n'avais juste pas eu l'envie d'écrire, et, comme dis dans le prologue (si votre mémoire vous fais faux bonds, allez lire), j'avais décidé de ne pas me forcer à écrire des chapitres, si je n'en avais pas l'envie.
Ensuite, comme vous l'aurez remarqué, je n'ai pas mis de musique à écouter avec les PDVs, et c'est tout à fait normal, à vrai dire, car j'ai remarqué que, lorsque je choisissais des musiques, cela ne correspondait que très rarement aux actions présents dans la scène, et c'était plus que dommage.
Aussi, je tenais à remercier Michel (même si elle ne lit pas ma fiction), qui m'a permit de placer la barre haute au niveau des descriptions cette fois-ci, grâce à sa superbe fiction (que j'adore d'ailleurs) "Et si la CHM s'était passée autrement?". Je vous la conseille, c'est souvent en lisant ses chapitres que j'ai une envie impossible d'écrire, et puis, ses textes sont magnifiques (surtout les scènes de torure èwé).
Bon, finit le placement de produits! *sors*
Je voulais aussi m'excuser de ne pas avoir répondu à vos commentaires de la dernière fois, je le ferais cette fois-ci, et si ce n'est pas le cas, vous avez le droit de me taper! (*plore* :c)
Ensuite, au niveau du chapitre, j'ai essayer d'être gentille. (Enfin....) En mettant un point de vue tout mignon qui parle de liberté, et un point de vue tout sadique (mon préféré) avec la belle mort de Cannella...
Je suis particulièrement fière, même si il y en a qui vont me dire que je suis horrible, de la manière dont j'ai écris la souffrance de, justement, Cannella. Bon, je suis de plus en plus fière de mes textes, mais passons xD (Non, je n'ai pas encore atteint le meilleur niveau :'D)
Après ce long pavé, je voulais vous remercier de toujours continuer à lire mes écrits, car vous êtes nombreux à me réclamer les chapitres, et, même si vous êtes déçus quand je vous dis qu'il n'est pas encore prêt, vos réactions me vont droit au coeur!
Je vous aime fort les Zorua, si vous avez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à commenter, pour me donner vos avis et vos conseils, ainsi que d'appuyer sur le petit "+" en haut à droite de l'article!
Bisous baveux et à la semaine prochaine pour le prochain chapitre! ;D