Pourquoi ? | Chapitre 1

Voilà le chapitre 1 :3

Enjoy ! (≧∇≦)/ fucke lé fot

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Je traversais une petite ruelle, bousculant quelqu'un au passage, sans le faire exprès. Je m'excusais rapidement avant de reprendre mon chemin. J'avais un mauvais pré-sentiment bizarrement. Mais qu'es-ce qu'il pourrait se passer de mal aujourd'hui ? En riant de mes bêtises intérieures, je débouchais dans une rue pas mal remplie de personne en tout genre. Et c'est alors que je les vis. Azenet et Aypierre. Main dans la main, il traversait la route que je devais emprunté pour rentrer chez moi. Avec un petit soupir triste, je m'arrêtais, attendant qu'il traverse complètement. Je ne voulais pas les observer alors je baissais la tête vers le bitume. C'est quand j'entendis un bruit sourd que je la relevais. Aze s'était arrêté en plein milieu de la route, ramassant son casque qui était tombé de ses oreilles.

« Ah, bah bravo ! riais-je intérieurement. Mais dépêche toi, rester au milieu d'une route est peu conseillé. »

Aypierre ne s'était pas arrêté, il ne semblait tout bonnement pas remarqué que la main d'Aze n'était plus dans la sienne. Aze replaçait son casque sur ses oreilles et vit avec stupeur un camion rouler vers lui à grande vitesse. D'un coup, tout s'embrouillé dans mon cerveau. Un sentiment de peur et de stress me vint directement et je ne savais que faire. Je posais mon regard vers Pierre qui s'était retourné et avait la bouche grande ouverture, tétanisé. Il serait triste si il arrivait malheur à Azenet, non ? Il en pleurerait, non ? Je devais faire quelque chose, pour l'empêcher de voir des larmes couler sur son beau visage. Mais c'était les miennes qui se mettait à couler.

Dans un bond et devant les personnes qui semblait s'être stoppé, regardant avec une fascination que je ne comprenais pas, le camion rouler toujours plus vite, je courrais sur la route et avec mes bras, poussait Aze sur le côté. Aypierre qui s'était mis à courir vers nous, avait un visage étonné et horrifié. Une larme finissait son trajet sur ma joue et je murmurais un "Je t'aime" avant de me sentir voler. Une énorme douleur se répandait dans mes côtes et dans ma tête quand celle-ci retombait avec violence sur le bitume de la route. Mon dos raflait un peu le sol avant de s'arrêter complètement. J'allais perdre connaissance, je le sentais. Je sentais aussi du sang couler le long de mon crâne, m'arrachant un faible gémissement de douleur. J'entendais des gens courir vers moi et percevais des voix. Ouvre les yeux, Bboy ! Je les entrouvrais avec mal, voyant flou. Quelqu'un prenait ma tête pour la déposer délicatement sur ses genoux et je souriais un peu en devinant qui c'était. Quelques larmes continuaient de couler sur mes joues. J'avais utilisé ma pauvre vie pour me faire remarqué par l'homme que j'aimais plus que tout ? L'homme qui hantait mes pensées jour et nuit ?

« BBOY ! Bboy, je t'en pris, dis quelque chose.. Bboy ! Aze, appelle les pompiers ! hurlait Aypierre, enfin je crois.
- O-Oui.. ! répondait rapidement Azenet.
- Bboy, crétin.. T'es qu'un crétin.. un tardos.. Pire que Nems ! sanglotait l'homme de mes rêves.
- A-Aypierre.. réussissais-je à dire.
- Garde tes forces, arrête de parler.. »

Je commençais à faiblir et mes paupières se fermaient toutes seules.

« Non Bboy, résistes encore un peu.. Les secours arrivent ! paniquait-il.
- Ne t-t'en fait p-pas pour moi.. Je toussais avant de reprendre : U-Un génie ne m-meurt pas aussi f-facilement.. !
- Idiot.. se forçait à rire Pierre. »

Je me sentais partir dans les ténèbres, le seul bruit que j'entendais avant été les sirènes de pompier et les pleurs d'Aypierre.

J'ai sauvé l'homme que tu aimais en me sacrifiant, n'est-ce pas là une preuve d'amour ?