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Notre beau monde...

Lielea
Lielea
Sadique Débutant
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Localisation : Sous le ciel d'automne
Ven 29 Aoû - 14:47
Lielea
Temps de Guerre: Chapitre 10
 
Un frisson parcourt tout mon corps. Je sens mon corps devenir petit, se réchauffer et devenir plus fort. Cela fait longtemps que je ne me suis plus transformée, il faut dire qu'il est difficile de garder un secret de la sorte quant on est sans cesse entouré de gens… Mais la, mon pouvoir est ma dernière chance de survie. 
La métamorphose est rapide, mais je n'ai pas le temps de m'en réjouir ou de regarder l'expression, sûrement surprise, de l'homme. Mes bras sont maintenant trop petits pour être retenus par les chaînes de fer et mes yeux en fentes arrivent à voir à travers l'obscurité. Mon museau fin me donne des informations sur les odeurs environnants, chose sans laquelle je serais bien mieux vu le nombre de personnes en sueur et en sang qui se trouvent autour de nous. Je me confie entièrement à l'instinct du chat car je sais qu'il me mènera plus rapidement à la sortie que si j'y réfléchis en tant qu'humain. 
Tout mes sens sont agités tandis que je cours à travers un long dédale de couloirs, de pierre grises tachées partiellement de vert éclatant de mousse humide dans la qu'elles s'accumulent des gouttelettes de sang rubis, de bois sombre tout du long d'un passage qui sent la paille fraîche et dans lequel des souffles invisibles font balancer les poils le long de mon dos, un couloir avec, d'un côté, une rangée de fenêtres multicolores et éclairés par un soleil couchant mais malheureusement fermés à clé et de l'autre côté un mélange de tapisseries poussiéreuses, d'armoires remplis à ras bord de divers objets étonnants, des tableaux dont les odeurs de vielle peinture sont presque effacés face aux senteurs et aux bruits sortant de deux portes closes fendus dans le mur. Enfin, je descends, non je vole à moitié vu ma vitesse, un long escalier tournant et abandonné pour arriver a une porte en bois clair, simple. J'entends des bruits de pas derrière moi: je n'ai pas réussi à semer le sombre. Je pousse la porte, et, comme par un miracle ultime, elle s'ouvre en une minuscule fente par laquelle je sors dans l'inconnu. 
La première chose que je sens et la fraîcheur agréable du vent. La deuxième est amenée par mes yeux. Une ouverture dans le mur sinon entièrement vide. Je me jette dessus: une fois dehors je pourrais m'envoler et partir sans que quelqu'un puisse me retenir. 
Une main se pose sur mon dos, me met à terre et m'y maintiens de façon à ce que je ne puisse plus bouger.
« Tu croyais pouvoir partir? dit l'homme en essayant de reprendre sa respiration. J'avoue que tu m'as surpris, mais si tu croyais que j'allais te laisser t'enfuir tu te trompes largement! »
A ce moment une énorme explosion retentit dans mon dos toujours écrasé par sa main, chaude lorsque mon ventre et froid entre les poils. Le moment de déconcentration du sombre ne dure qu’une demi seconde, mais ça me suffit pour libérer une de mes pattes. Le coup de griffe que je lui fais le surprend assez pour que j’arrive à me tortiller et à sortir mes ailes de sous le poids de sa main. 
Le regard que mon ancien tueur me lance lorsque je saute sur le rebord de l'ouvert faillit me faire retomber à l'intérieur mais j'arrive à rééquilibrer mes ailes et, d'un ultime bond, je m'élance dans le ciel.
 
Cela fait plusieurs heures que je laisse le vent me porter à travers la nuit. Je vole au dessus des nuages pour ne pas être vue et aussi pour m’éloigner le plus possible de l’homme qui contrôle l’obscurité. Il me fait peur, son pouvoir est trop dérangeant, trop spécial. Je n’ai jamais vu quelqu’un faire ça et c’est juste effrayant. Bien sur que j’ai lu des choses aux sujets des " faiseurs d’ombres «   dans les anciens livres de Thuneo… Mais ils disaient qu’ils avaient disparu depuis longtemps et que les rares enfants nés avec ce don étaient abandonnés par leurs parents dès la naissance… Oh Thuneo! Pourquoi il l’a tué!? J’aurais tant besoin de lui maintenant! J’ai tant de questions… Et aucune réponse. Je ne sais même pas où je suis, sans parler de mes protecteurs… 
Ces pensées me tournent en continu dans la tête, ils arrivent, repartent, enrobant mon esprit d'une foule de questions sans réponse, me plongeant dans une forêt de souvenirs et de peurs, pour me laisser, seule, dans cet océan de l'inconnu et de l'impensable. Je ne sais plus quoi faire, je suis perdue. Tout mon corps me fait mal et mon esprit souffre des images du cachot. Je souffle et me laisse consoler par la lumière nébuleuse des étoiles tandis que des larmes troublent ma vue me poussant dans une mer noire, où même les feux des soleils lointains ne m’atteignent plus, juste le vent qui me porte et qui m’amène toujours plus loin. 
 
Lorsque mes pleurs se calment enfin, les premières lueurs bleues se trouvent déjà à l’horizon. Mes membres sont engourdis par le froid et les muscles de mes ailes tirent sur mes épaules pour leur indiquer qu’ils travaillent depuis trop longtemps. Il faut que je me repose. Je change légèrement l’inclinaison de mon corps pour permettre au vent de m’amener vers le bas. Je traverse des nuages, d’abord vaporeux puis lourds lorsque je m’approche du sol. Le soleil n’a pas encore commencé sa montée sur la terre et c’est un paysage nocturne qui m’accueille lors de mon atterrissage. Il s’agit d’une pleine à l’herbe dure et résistance balancée par un vent de mer reconnaissable facilement à son odeur typique de sel. Au loin quelques arbres sont attroupés en de petits bosquets serrés et, plus proche de moi, de grands rochers jaunâtres mais blanchis par le temps se mélangent avec du sable dru pour former une barrière naturelle au précipice qui se trouve juste au delà. Je saute sur une de ses pierres et me laisse complètement envahir par la beauté de la vue: Une falaise abrupte s’ouvre devant mes pieds jusqu’à une eau tumultueuse d’un bleu aussi foncé que le ciel dans lequel je volais encore il y a une heure, et recouverte de taches d’écume qui brillent à la lumière du soleil levant dans un rouge presque violet sur le fond azur. Une seule ligne partant droit devant moi est éclairée par les rayons chauds de l’astre du nouveau jour. Des brises fraîches ébouriffent mes poils et mes dans mes oreilles la houle chante, son régulier et apaisant, couvert que par les cris stridents des premières mouettes de la journée. 
Au loin la falaise se casse et diminue sa pente jusqu'à arriver à une plage de pierres, bientôt remplacés par du sable encore humide de la marée de la nuit. 
   
Au bout d'un moment passé abasourdi devant la beauté de ce lieu que je ne connais pas, la fatigue me frappe de plein fouet. Je me réfugie derrière une petite corniche et m’effondre au sol, les herbes m’entourant, formant un nid naturel et confortable. La dernière chose que je sens avant que Morphée ne vienne me chercher, est l’odeur caractéristique des fleurs anyr dont je tiens le nom. On les connaît aussi sous le nom de fleurs de Maee, car c’est son symbole. Un symbole de mort.



Coucou^^voila un nouveau chapitre...
Je sais que le dernier date, et je m'en excuse, je n'ai pas eu l'occasion d'écrire durant la fin des vacances et je n'ai donc repris qu'en début de semaine. Wink 
J'espère en tout cas que celui-ci vous plaira, le prochain viendra bientôt ^^
(j'essayerai de faire en tout cas un chap. par semaine à partir de maintenant Smile  )
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