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Notre beau monde...

Lielea
Lielea
Sadique Débutant
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Date d'inscription : 27/06/2014
Localisation : Sous le ciel d'automne
Mar 5 Aoû - 18:30
Lielea
Temps de Guerre: Chapitre 9


A ma gauche se trouve un corps. Un corps de vieillard. La seule tache de couleur de l’être gris sont ses yeux. D’une vivacité et d’une luminosité verte autrefois claire il n’en reste rien. Un oeil a été crevé et arraché avec une lance en métal brulant, une longe cicatrice c’est déjà formé autour des cloques d’un blanc pâle dues à la chaleur. L’autre oeil me fixe. Il est d’un vert maladif, sali et comme recouvert d’une couche d’un blanc laiteux. Je frissonne. 
J’arrive à bouger ma tête un peu plus, maintenant je peux voir l’entier de son visage et un bout du torse. Il est complètement recouvert de blessures dont certains sont remplis d’un pus repoussant et de brulures. Du sang coagulé recouvre son corps, il semble bouger dans la lumière dansante produite par une torche lointaine que je ne peux voir. 
L’homme sent tellement la douleur que j’ai un mouvement de recul arrêté par les chaines qui retiennent mes bras. 
« Anira… »
Le désespoir est comme une vague dans sa voix, il m’attrape et m’entraine. Je ne peux y résister et les larmes que j’ai réussi à retenir jusque maintenant commencent à couler.
« Chuuut, tout va bien, ne t’inquiète pas… Tout doux… 
-Tout va bien?! Ma voix, sans bruit, trahit toute la peur que j’éprouve. Tout va bien?! Rien ne vas! Je tremble de partout maintenant. Que t’ont-ils fait? Que… Que veulent ils faire de moi?! Ma voix monte dans les aigus d’angoisse.
-Calme toi! Je suis d’accord, notre situation est des plus déplorables, mais nous allons nous en sortir, nous allons trouver un moyen de nous échapper. Tu as toujours ton protecteur non? 
-J’en ai même trois… Et je suis quand même ici!
-Ce n’est pas grave, tant qu’ils sont vivants ils vont essayer de te libérer, et ils nous donneront peut-être de cette façon le moyen de nous en sortir tout seuls! Ne perds surtout pas espoir, c’est la pire chose qui peut arriver…
-Tu veux dire la pire chose a coté de se faire tuer, torturer, de crever de faim… Mais je sens moi même que les paroles qu’il a dit m’ont remonté le moral.
-Oui à coté de ça bien sur. Il arrive même à sourire. Tu vois, rien d’inquiétant. »
C’est à ce moment que nous entendons les pas. Ils s’approchent accompagnés d’une lueur sombre. Un homme s’arrête devant les barreaux de la cellule. Il est est de taille moyenne, a des cheveux noirs et est habillé de la même couleur. La chose la plus marquante est une longue cicatrice qui traverse son visage. On dirait que quelqu'un a essayé de lui percer un œil car la blessure lui passe juste dessus. D’ailleurs, c’est la seule tache lumineuse présente dans la noirceur de la vue de l’homme: Une ligne grise qui travers son iris mélanique. Tout en lui est sombre, même la torche allumée qu’il tient n’éclaire pas aussi bien qu’elle devrait. J’ai un mouvement de recul instinctif face à cette obscurité mordante.
« Ah! Notre petite nouvelle… Alors? Assez dormi? »
Je déglutis.
« Nous commencions à nous demander si tu allais te réveiller un jour, mais puisque c’est le cas nous n’aurons pas besoin de faire ce qui serait arrivé si tu ne l’avais pas fait. »
 Il penche la tête sur le coté, un sourire mauvais sur les lèvres: Un chasseur qui sait pertinemment que sa proie n’a aucune chance. 
Le mouvement est rapide, je ne le vois pas venir. La seule chose que je sens est l’explosion de douleur à mon ventre. Je n’arrive pas à retenir le hurlement qui sort du plus profond de mon être. J’ai l’impression que mille loups en feu sont en train de déchirer mon estomac de l’intérieur, leurs langues de flammes me brulent et ne s’arrêtent jamais, laissant une trace gravée à jamais. Après quelque instants ou je ne peux rien sentir d’autre que la souffrance dans mon corps j’arrive enfin à respirer. Comme de loin j’entends Thuneo qui crie mon nom et quelqu’un d’autre répondre. Des larmes remplissent mes yeux, je n’arrive pas à les chasser. La seule chose dont je me rends encore compte est l’air qui entre et qui sort de mes poumons, la blessure qu’il m’a faite est trop douloureuse pour pouvoir la vire consciemment. 
Je ne sais pas combien de temps c’est passé lorsque je parviens de nouveau à me concentrer sur l’extérieur. L’homme est toujours la, il est adossé contre un mur et sourit. Lorsqu'il voit que j'ai les yeux ouverts il se penche vers moi. Je n'ai qu'une envie: partir loin de lui. C'est pourquoi je rassemble mes forces et essaye de lui envoyer une décharge d'énergie pour l'éloigner. Mais la seule chose que j'atteins est une autre douleur qui traverse mon corps et vient ensuite se réfugier dans ma tête. J'arrive à rester éveillée mais je ne peux empêcher un petit gémissement de sortir de ma bouche. Le sombre m'observe comme si j'étais un cobaye dans un laboratoire et lui le scientifique. 
« Pourquoi as-tu fais ça? Ça ne sert à rien, tous les pouvoirs des gardiens sont bloqués dans ce bâtiment, lorsque vous voulez les utiliser vous ne vous faites que souffrir vous mêmes… Enfin, ça n'a pas d'importance. Je ne suis pas très patient, et je me suis fatigué déjà trop longtemps sur ton ami. J'aurais pensé que de te voir te faire torturer délierait sa langue mais non… Vous êtes embêtants vous savez? Si vous aviez dit quelque chose vous auriez vécu plus longtemps et mieux… Mais bon, tant pis pour vous. »
Il sort une longue épée de la four à sa ceinture, l’observe un moment, comme pour garder cette image à jamais, et la pointe en ma direction avec les mots:
« Alors… Qui disparaitra en premier… Vous pouvez même choisir… En fait non, ce serait moins drôle! » 
Et il éclate d'un rire machiavélique en faisant un grand mouvement avec sa lame. D'abord je ne comprends pas, je ne sens rien et je ne vois aucun sang, mais plus je regarde mon mentor, plus j'ai peur. Il est immobile et a les yeux fermés. Je le supplie intérieurement de les ouvrir, de bouger, de faire quelque chose mais, un long moment, rien ne se passe. Je tremble, ma respiration va par saccades, je n'arrive plus à penser. En face de moi, le sombre observe son épée. Je tourne la tête de nouveau vers Thuneo. Il a ouvert les yeux. Le regard qu'il me lance est doux et plein de compassion, c'est comme s'il me remerciait, mais de quoi? Et là, sa tête se penche en avant, tombe et roule jusqu'à la porte de la cellule tandis que ce qui reste de lumière dans ses yeux disparaît à jamais. L'homme se tourne vers moi, je sais que je devrais avoir peur mais mon esprit refuse de comprendre ce qui c'est passé, tout mon corps est bloqué, je n'arrive plus a bouger. 
Lorsque je me ressaisis enfin, l'autre est juste devant moi. Le regard avec lequel il me toise est lourd, il n'y a rien de bon en lui, aucune émotion. Je tremble et ma respiration va par saccades. Je je veux pas qu'il s'approche encore, lui et son obscurité qui me coupe du monde et qui m'entoure de toute parts. Je je distingue même plus le reste de la cellule lorsque son épée vient caresser ma gorge, doucement, comme si elle voulait tracer par avance le chemin qu'elle va prendre. Je regarde le sombre dont je ne sais pas le nom et pendant un minuscule instant j'arrive à voir dans son esprit et j'y aperçois juste une chose: une grande tristesse qui ressemble à de la solitude.  Mais ce moment disparaît, et je me demande si mon esprit, de peur, ne c'est pas imaginé un dernier espoir. 
L'homme se baisse jusqu'à avoir la tête à mon niveau. Je ferme les yeux, je ne veux pas voir la mort. Je sens son souffle, lent, chaud, me frôler le visage. 
« C'est presque dommage… »
Le chuchotement est a peine audible, il se perd dans le noir qui m'entoure entièrement maintenant.
La peur que je ressens est énorme. J'ai envie de partir, et vite, le plus loin possible, mais je ne peux pas… Sans pouvoir contrôler l'énergie je ne pourrais pas m'échapper… Et il faut à tout prix que je me débarrasse de l'obscurité que l'homme fait.Une force grandit en moi. Un espoir de survie du plus profond de mon être. Je ne sais ni d'où elle vient, ni ce que c'est mais je me laisse guider par mon instinct. 

Et voila^^chapitre terminé ...
J'espère que ce chapitre vous plaira, il reste dans la même atmosphère que le précédent...
En tout cas j'ai bien aimé l'écrire, il change bien des autres! 
 A cause des vacances, je ne sais pas encore quand sortira le prochain chap dsl  pour ça Smile 
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