Alice : un monde nouveau

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Alice : un monde nouveau - Chapitre 10

Invité

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Dim 31 Aoû - 14:25

Alice : un monde nouveau

Chapitre 10 :

Alice : Pourquoi... ? Tu as déjà gâché ma vie, alors pourquoi continuer ?! Si seulement tu... SI SEULEMENT TU N’ÉTAIS PAS MON PÈRE !!!

Les larmes aux yeux, elle hurla ça, se torturant de l'intérieur. Elle eut soudain un mal de crâne horrible, sa tête bouillonnante lui faisant perdre l'équilibre. Elle s'écroula sur le sol, manquant de se taper la tête contre le mur. Puis elle se rappela de tout, de ça, de cette nuit...

Point de vue de Alice :

Flash-back :

Aujourd'hui, papa devait faire un discours. C'est le meilleur et ce n'est pas pour rien que c'est un roi ! Je voulais aller l'encourager mais, j'avais beau chercher dans tout le palais, je ne le trouvais nul part. Je m'approcha de maman avant de lui tenir la main.

Moi : Mère, savez-vous où est père ? Je veux lui souhaiter bonne chance !
Maman : Il me semble qu'il voulait parler à une bonne... Il est peut-être dans son bureau.
Moi : Merci, maman !

Le sourire aux lèvres, je partis en direction du bureau. J'ouvris la porte mais personne : rien qu'un bureau vide. Je me précipita vers une des bonnes avant de l'interpeller.

Moi : Madame...
Une bonne : O-Oui, princesse ?
Moi : Vous n'auriez pas vu mon père ?
Une bonne : Non, excusez-m-
Moi : Merci, au revoir !

J'avais cherchée dans tout le palais pendant au moins toute l'après-midi, car il faisait déjà nuit. Il ne me restait plus qu'un endroit où je n'étais pas allée. Je descendis les marches à une vitesse fulgurante avant d'aperçevoir la porte menant à la cave. Papa m'avait toujours interdit d'y entrer, sois-disant que je pourrais casser les bouteilles de vin qu'elle renferme, en y chahutant. D'ailleurs, personne ne devait s'en approcher ni même y entrer... Je me demandais si je devais entrer ou non avant qu'un cri comme étouffé survienne de derrière la porte. Je me mit à trembler légèrement avant d'entendre des murmures venant de l'intérieur, comme un récit. On aurait dit... La voix de papa. Que devais-je faire ? Entrer ou ne pas entrer ? Curieuse, je m'appuya contre la porte, colla mon oreille à celle-ci afin de mieux entendre. Je n'eut pas le temps de souffler que la porte s'ouvrit et me laissa tomber parterre : elle avait dût être mal fermée. Je m'attendais à une cave, mais c'était bien pire que ça... Mon père, une sorte de livre dans les mains, récitait des choses incompréhensibles, pendant que la bonne, tremblante et ligotée, était terrifiée. La pièce était sale, couverte de symboles inconnus, de bougies à la lumière presque inexistante. Puis cet homme, sois-disant mon père, se tourna vers moi et sourit sadiquement.

Papa : Alice ! Ce... Ce n'est pas ce que tu crois... J'étais juste en train d-
Alice : Monstre... TU ES UN MONSTRE !!
Papa : J'ai compris... Il va falloir oublier, Alice... ( petite parenthèse : petit clin d’œil à un jeux... ♥ )
Alice : Je... Je vais crier !
Papa : Tu ne pourras pas.
Alice : A-

Je n'y arrivais pas, plus aucun son ne sortait de ma bouche. Je voulus m'enfuir mais la porte se ferma soudainement. J'avais beau tenter de l'ouvrir, elle s'était fermée toute seule, à clé... Je n'arrivais plus à parler du tout, comme si je n'avais pas de voix. Mon père, toujours ce livre dans la main, en lut une phrase et, en faisant un geste avec sa main, fit bouger des cordes qui s'enroulèrent autour de moi, afin de me ligoter. Il me plaça violemment à coter de la bonne avant de lever haut sa main. Tout à coup, la femme présente à coter de moi explosa, comme par magie. Le sang giclât sur tout les murs, y comprit sur moi. Une larme perla sur ma joue, puis une autre, jusqu'à ce que mon visage en soit recouvert. Mon père se tourna vers moi avant de mettre sa main sous mon menton, relevant mon visage ensanglanté à sa hauteur.

Papa : Tu sais, tu es déjà venue ici, par le passé. Seulement, tu ne t'en souvient plus... Et tu ne vas plus te souvenir de ça non-plus, d’ailleurs. Avec ce livre, je peux être un dieu, ces pouvoirs sont magiques... Je suis le roi, le tout-puissant, je suis... Un dieu. Mais je dois contrôler ces pouvoirs, c'est pourquoi je faisais des test sur la bonne qui était là.

Il lit une phrase sur son fameux livre avant de lever sa main dans les airs, et de prononcer quelque chose d'incompréhensible.

Papa : Trebuie să uite, uita despre asta, uita, uita, aceste momente nu a existat niciodată așa trebuie să-l uit ... îți ordon !

Un grand frisson me parcourut le corps entier : j'allais oublier, n'est-ce pas ? Je voulais tellement arrêter ce massacre... Par réflexe, je me mit en boule, ne montrant que mon dos à cet homme. Mais une aura rouge, autour de moi, apparut et envahit la pièce. Quelque chose comme une boule d'énergie sortit de la main de mon père mais cette chose ricocha sur moi, enfin, mon dos, en quelque sorte. Mon père réussit à murmurer quelque chose.

Papa : Je... Me suis trompé... De sort...

Mais, soudain, tout redevint normal, sauf mon père : il était comme possédé, ses yeux remplit de rouge et sa démarche surprenante. Il se mit à parler d'une voix extrêmement grave, terrifiante, même.

Papa : J'aime ce nouveau corps... Quel imbécile, quelle idée que d'invoquer un démon maudit. Au moins, ça m'a permis de ressusciter...

C'est comme si... Il se serait trompé de sort mais il aurait ricoché sur moi, l'envoyant sur lui, et que ce sort invoquerait un démon dans le corps de la personne... C'est ce que j'ai comprit, cette nuit-là, en tout cas... Soudain, ce qui restait de mon père jeta le livre parterre et courut à une vitesse fulgurante jusqu'à la porte et la défonça en un coup de poing. Je l'entendais, d'ici, courir à travers les couloirs sombres du palais... Mais je ressentis comme un coup de poing dans le dos : je me retournais mais ne vit personne, quand soudain... Je les vit naitre dans mon dos, sortant comme un poussin d'un œuf. Ça faisait horriblement mal, comme si on m'ouvrait le dos. Je me tortillait avant qu'ils sortent complètement et défirent mes liens. Je regardais la marque dans mon dos, celle qui venait d'apparaitre. On aurait dit... Comme une cicatrice maudite, une sorte de mauvais souvenir de cette nuit, suite au ricochement. Pourquoi sur mon dos ? Car ce... Pouvoir à ricocher sur mon dos, quand je me suis mise en boule. Maintenant, il fallait que j'arrête mon père, il allait faire du mal autour de lui, c'était sûre. Je me mis à courir de toutes mes forces dans les escaliers, évitant les gens, les ignorant. Je pouvais entendre les cris de joie des habitants, voulant le discours de leur roi. Je vit mon père, sur le balcon, réclamant des acclamations, pendant que je courais dans sa direction. Soudain, un rayon lumineux sortit de sa main et toucha des habitants. Puis ils se mirent tous à courir dans tout les sens, c'était la panique : mon père était désormais un monstre. Je m'agrippa à lui, le surprenant par derrière, avant d'essayer de l'empêcher de lancer des sorts.

Papa : Lâches-moi, gamine !
Moi : N-

J'avais oubliée que je ne pouvais plus parler. Il me lança dans les airs avec une force incroyable avant de me plaquer au sol, toujours avec la même force. Il resserra son étreinte, mes poignets me faisant mal. Il sourit sadiquement, se délectant du spectacle.

Papa : Je vais te rendre ta voix, j'aimerais tant t'entendre crier, gamine...

Il agita sa main au dessus de ma tête avant de me tordre violemment le poignet, ce qui me fit pousser un hurlement, ma voix enfin retrouvée.

Papa : Tu as une voix magnifique, quand tu cries...

Il me jeta violemment contre un mur, ce qui m’assomma légèrement.

Point de vue extérieur :

L'homme sauta depuis le balcon et raterrit sans se faire mal, avant de jeter des sorts à tout bout de champs sur les habitants, les enfants, les maisons... Tout brûlait autour de lui, les gens, les enfants, ils étaient tous paniqués, pleurant pour certains. Le feu, la panique, les cris : que manquait-il à cette fête ? Elle était parfaite... Soudain, après avoir ravagé l'île, l'homme ne voulait pas faire partir les gens, il voulait les torturer, les obliger à rester sur les îles... D'une main, il créa une immense barrière invisible, empêchant les habitants de partir. Mais, sous l'emprise du démon qui le hantait, le corps du père ne résista pas plus : sa folie le perdit et il s'écroula sur l'herbe fraiche et ensanglanté, dans un dernier soupir. Pendant ce temps, Alice, de son coter, était toujours dans la lune, à moitié assommée par ce violent coup de tête contre le mur. Elle se ressaisit, se releva, avant de déambulait le plus vite possible, dans les couloirs du palais. Elle y croisa sa mère, l'air paniquée.

Maman : Alice, viens vite, je ne sais pas ce qu'il se passe dehors, dépêches-toi !
Alice : Père est devenu fou, il... Va nous faire du mal. Ce n'est plus un père, ou plutôt : ça n'en a jamais été un !

( ... Osez me dire qu'il n'y a pas de révélation, OSEZ-LE ! Bref, merci d'avoir lu, je vous prévient, ça va PEUT-ETRE être un peut gore, par la suite... Enfin bon, merci beaucoup et... A demain, mes petits bouts d'chous ! Kissous ! ♥ )