AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
• Salut Invité ! •
•Rejoins notre serveur :Discord ^^
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Notre beau monde...

Lielea
Lielea
Sadique Débutant
Messages : 448
Pikadollar : 599
Vos j'aimes : 68
Date d'inscription : 27/06/2014
Localisation : Sous le ciel d'automne
Dim 28 Sep - 9:18
Lielea
Temps de Guerre: Chapitre 14
La lumière. Elle remplit mon champ de vision de vert et de jaune, de rouge et d'or ainsi que d'ombres douces dansantes derrière mes paupières closes. Je suis tentée d'ouvrir mes yeux, de voir où je me trouve. Mais les souvenirs qui me restent avant mon évanouissement me font craindre le pire. Je ne survivrai pas, si les lumières n'étaient pas réelles. A moins que je sois morte. Pourtant, j'ai encore mal, mon dos me fait souffrir tant il est courbaturé, j'ai l'impression qu'un char est passé sur mon ventre et à chaque respiration mes côtes bougent, comme pour essayer de percer la peau qui les retiennent. D'un coup, la lumière part. Elle est remplacée par une ombre bleuté qui se rapproche jusqu'à remplir toute ma vue. Je me crispe, mais essaye malgré tout de ne pas bouger. Quel que soit la personne qui se penche sur mon visage, je suppose que c'est mieux si elle croit que je dors. Une main se pose sur mon front, étonnamment douce et chaude. Ensuite la main se déplace et prend mon pouls, regarde si je respire et met un peu d'eau sur mes lèvres. Pourquoi est-ce si gentil? On dirait presque que la personne qui me soigne s'inquiète pour moi... Pourtant je sens autour de mes poignets une certaine pression qui ne vient pas de bandages. Je suis attachée, et pourtant quelqu'un s'occupe de moi. Je ne comprends plus rien. Et c'est la que j'entends la première fois la chanson que l'homme siffle. Il ne me faut même pas une mesure pour savoir de quoi il s'agit, et la surprise me fait ouvrir les yeux. 
Je vois le ciel au dessus de moi. Il est bleu délavé et a moitié surplombé de branches feuillus au couleur de l'automne. Brun, rouge, jaune, or.  Un air pur, les odeurs d'humus et de forêt mouillée présent en abondance une légère fumée et quelques bruits de flammes sur ma gauche, c'est tout ce qui est important. Je ne suis pas enfermée. Et dans la nature je me sens en sécurité, je sais que je pourrai m'enfuir si j'en ressent le besoin. Je prends une grande inspiration, la musique s'arrête. Je referme les yeux, mais je sais qu’il est  trop tard.
« Eh... T'es réveillée? 
Je déglutis. 
Écoute. Je t'ai attaché, car je sais que c'est la seule façon pour que tu m'écoutes! Sinon tu vas juste encore partir et je vais encore te perdre… »
Cette voix! Je la connais! Et ça ne présage rien de bon. 
« Que voulez-vous encore de moi? Je suis étonnée du l'égalité dans le ton de ma voix, je semble tellement fatiguée. Me tuer? Me torturer? Alors pourquoi ne les avez-vous pas laissés finir? Vous vouliez vous venger? De ne pas y être arrivé la dernière fois? Que je ne sois pas morte de douleur après le meurtre de Thuneo? Que voulez-vous? Ne pouvez-vous pas juste me laisser tranquille? « 
Silence de l'autre côté de mes paupières. 
« Vous êtes la dernière… Si vous mourrez aussi…
- Que voulez-vous dire?
- …Contentez vous de survivre. 
- …Attendez. Vous m'avez sauvée... Pour m'attacher. Et me dire que dois survivre?! Vous. Avez. Essayé. De me, Tuer! Vous ne croyez pas que c'est un mauvais début pour dire a quelqu'un de survivre! VOUS ÊTES STUPIDE? 
- Vous ne m'avez pas vraiment donné l'occasion de vous sortir de la!
- Vous avez tué mon mentor! Même si vous aviez eu au plus profond de vous l'envie de le sauver je ne vous aurai jamais suivi! »
Je sens que j'ai crié, non, j'ai hurlé toute ma frustration.  Mes yeux sont closes, plus aucune lumière atteint mes pensées. Et ensuite il me chochotte à l'oreille:
« Sache qu'il y a longtemps j'ai eu une mère. Elle était tout pour moi. Et celui qui ose dire être mon père me la prise et m'a élevé. Mais la dernière chose qu'elle ait pu me dire était que les gardiens devaient survivre coûte que coûte. Elle m'a fait promettre de vous protéger, même si je devais quitter mon existence pour ça. Je lui ai promis. Alors même si je pense que tu ne sers a rien, même si je te hais, même si pour ça il faut que je t'attache, je vais te protéger. »
Mes yeux s'ouvrent sur le ciel qui a du le temps de s'assombrir  en un bleu intense. Je veux répondre, mais les mots restent bloqués dans la gorge, ils sont comme du miel, bouchent de manière douce les paroles haineuses qui viennent du fond de mon être. Je laisse donc le silence s'étendre et remplir l'espace entre nous. 
« Il faut qu'on coopère d'accord? Je ne sais même pas pourquoi tu es si importante... Ce n'est pas logique! Mais tant que je n'aurais pas la certitude que tu sois inutile je ne te tuerai pas... Je fais trop confiance a ma mère. Tu devrais être reconnaissante: sans elle tu serais morte depuis longtemps. »
Je ne lui fais pas confiance. Mais vu la façon dont il parle de sa mère je pense que ce qu'il dit est vrai. Ça n'explique quand même pas son comportement. 
« D'accord, tu veux donc me protéger. Et comment veut-tu faire ça? Tu vas m'enfermer dans un cachot pour éviter que quelqu'un me voit? 
-Non. Je suis de l'avis que si tu fais ça je devrais te surveiller tout le temps pour éviter que tu partes, c'est donc inutile. Par contre tes amis protecteurs devraient arriver d'ici une demi-heure, jusqu'à la nous devrions avoir réussi à nous mettre d'accord sur ce qu'on va faire non? 
- Ils arrivent? Tu leur as dit que j'étais ici? 
- Plus on est pour te protéger mieux ce sera. Je n'aime pas l'idée mais ils m'ont aidé à te retrouver après tout.
- C'est bizarre, parce que j'ai l'impression que lorsque vous n'étiez pas la j'étais moins attaquée. "
Je vois ses mâchoires se crisper et son torse de soulever dans une grande inspiration. Il se penche ers moi, j'ai peut d'être allée trop loin lorsqu'il décroche un couteau de sa ceinture, mais il ne coupe que les cordes qui retiennent mes poignets.
   
- Alors va-t’en. Pars, laisse se monde crever. De toute façon on n'a pas besoin de toi et de tes stupides gardiens. Disparais! Meurs si tu en as envie! Ça m'est égal. »


Coucou^^
Je sais, ce chapitre a du retard et j'en suis désolée.
Avec la reprise je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire et aussi pour imaginer, donc je ne pourrais pas maintenir un rythme stable... Désolée
Quant à ce chapitre-ci, je sais, il y a beaucoup de dialogue, mais il fallait que les personnages se placent pour la suite, et donc qu'ils prennent une décision, et c'est tout simplement plus facile en parlant. 
J'espère qu'il vous aura quand même plu!
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Notre beau monde...
» Notre beau Monde...
» Notre beau monde...
» Notre beau monde...
» Notre beau Monde...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TheCommunautéSadique :: Petit coin des écrivains :: Vos Histoires :: Nos auteurs :: Lielea-
Sauter vers: