Seuls dans la nuit infinie-_-Chapitre 4 : Dust-_-

Seuls dans la nuit infinie-_-Chapitre 4 : Dust-_-

Tout le monde était interloqué face à cette révélation surprenante. J'observais Elisabri qui baissait les yeux. Elle les leva d'un coup de tête. Ses deux yeux gris brillaient et des larmes coulaient sur ses joues. Je compris alors qu'elle était bel et bien la sœur de Brioche comme son apparence me laissait le présager. Je l'emmène à l'écart.
« Elisa...
-Quoi ? Demanda-t-elle
-Je sais que...
-Que ?
-Tu es la sœur de Bri'.
-.
-C'est vrai, n'est-ce pas ? »
Elle acquiesça. Je lui pris la main et la serra puis revins voir les autres avec elle.
« Qu'est ce qui se passe ? Questionna mon frère. Quelque chose ne va pas ? »
Je regarda Elisabri. Elle me fit un signe de tête.
« Je te le dirais plus tard. »
Nous continuâmes de marcher. Nous étions à la forêt de Frigiel, pas loin de Dust. L'asile était toujours là.
« Vous ne devriez pas y rentrer... dis-je
-Pourquoi ? demanda mon frère
-Il... il y a le corps de Dörtos, Arm' et TheMissAddict...
-Quoi ??? s'écrièrent Siphano, Brioche, Léo et Poupunou en cœur avant de se précipiter à l'intérieur. »
Je rentrais aussi. Siphano avait pris Dörtos dans ses bras et se relevait.
« On doit leur offrir un dernier hommage. »
Léo pris Arm' et moi, je pris MissAddict. Un grognement se fit.
« C'est quoi ça ?? s'exclama Poupunou »
Brioche avait couru derrière moi.
« Des monstres... »
Nous sortîmes du bâtiment en courant. Nous prîmes nos amis par la main et courûmes vers Dust, espérant que le monstre ne nous suivait pas. Nous finîmes par nous arrêter à l'entrée de la ville en cendre. De nombreux bâtiments s'étaient effondrés. Nous marchâmes jusqu'à la place de la ville. La maison de Frigiel était là, encore debout. Les maisonnettes autour étaient décimées. Nous entrâmes dedans, avançant doucement. Nous montâmes les escaliers et virent la chambre de notre ami châtain. J'entrai accompagnée de mon frère. Il se précipita vers le corps inanimé de Fri'. Je m'approchai doucement, posant une main sur son épaule.
« Il est... mort ? Me risquais-je alors
-Je... je sais pas... sanglota mon aîné »
Des larmes roulèrent sur ses joues. Je pris mon frère dans mes bras et le serra fort, très fort. De l'eau envahissait mes joues. Nos amis entrèrent avec hésitaion et se mirent aussi à pleurer quand il virent le corps. Tout à coup, ce dernier remua un peu. Je regarda, surprise avant de me pencher au dessus de lui.
« Frigiel ! Tu m'entends ?? Hé ho !!
-Mmh...
-Putain t'es vivant !
-Bah oui que j'suis mhmhh... »
Il ne pu finir sa phrase car la lumière extérieure lui fit plisser les yeux. Un sourire s'afficha sur mon visage : il était conscient ! Les autres aussi s'étaient aperçu de la réaction du blessé.
« Et... Tu te rappelles de ce qu'il s'est passé ?
-De... Oh putain qu'est ce qu'il s'est passé ?? »
Il avait l'air aussi amnésique et incompréhensif que nous. Sipha l'aida à se lever et vit une blessure béante dans sa jambe.
« On devrait te soigner avant d'y aller.
-Non, c'est bon.
-Ça ne sert à rien de discuter ! »
Il soupira alors que mon frère l'assis. J'arracha son jean et pansa sa plaie. Tout de suite après, il se releva et sortit de la pièce, suivi par notre groupe. Nous reprîmes notre chemin à travers la ville.