Voyageurs: Chapitre 5 Des souvenirs tombent dans mon esprit. En vrac, sans sens, des souvenirs pleins d'amour, mélangés par le temps... Quelques uns ressortent, plus vivants, plus colorés. Il y en a cinq de ce genre là.
- Un petit garçon aux cheveux blonds me tend un collier avec un coquillage .
« Pour toi! Tu me jures de ne jamais me laisser seul d’accord?
-Promis juré! »
- Je me réveille après un cauchemar, mon frère se tient a coté de moi. Lorsqu’il voit que je suis réveillée il me regarde avec ses beaux yeux et me rejoint dans mon lit pour me faire un câlin et me rassurer.
« Tout va bien, je suis la…. »
- C’est le soir de Noël, il neige. Je cours devant la maison en faisant bouger la neige autour de moi pour qu’elle forme des rennes qui courent, des traineaux et des étoiles. Mes parents se regardent, inquiets, mais mon frère ne s’en préoccupe pas, il me lance des boules de neige qui ne m’atteignent jamais.
- Je suis assise parmi les dunes d’une longue plage de sable et regarde les mouettes qui volent. Un homme s’approche de moi. Lentement. Je le reconnais, c’est Thuneo, mon futur mentor. Leo se met entre lui et moi:
« Je te laisserai pas devenir mentor de ma soeur, elle n’a pas besoin de toi! »
- Je viens d’avoir dix ans et aussi de prendre une des décisions les plus importantes de ma vie: je pars de chez moi pour aller vivre avec Thuneo qui est maintenant une des personnes en lesquelles j’ai le plus confiance au monde. Je suis en train de partir, Narnia marchant à mon coté, et Thuneo à ma gauche. D’un coup il y a un cri derrière moi:
« Non! tu n’as pas le droit! Tu ne peux pas partir comme ça Anira! Tu m’as juré de ne pas me laisser seul… »
Je regarde mon poignet droit, auquel j’ai attaché le collier avec le coquillage.
« Désolée, mais c’est ma destinée… »
Mon murmure est quasi inaudible. Je détache le bracelet, je le laisse tomber à terre. Je ne regarde pas en arrière, des larmes coulants de mes yeux. Je laisse tout derrière moi, ma famille, mon frère, ma vie jusqu’à aujourd’hui.
Ma réspiration va par saccades, des larmes on apparu dans mes yeux bleu foncés, et si différents des yeux de celui que je crois être mon frère, avec ses son regard brun clair.
« Ehh, ça va? »
J’essuie mes joues humides et hoche la tête.
« Je suis désolé... Ce n'est pas la faute au moins?
-Non, c’est juste des souvenirs… »
Je secoue la tête en voyant les regards de mes protecteurs. Je ne veux pas qu’ils s’inquiètent, même si je sais qu’ils vont le faire, après tout, jusqu’à maintenant, ils ne m’ont vu pleurer que deux fois: une fois lorsqu’un jeune garçon que j’avais soigné d’une violente fièvre est mort après s’être fait attaquer par une meute de loups trois jours plus tard, et une fois lorsque nous avons trouvé le cadavre de cinq chevaux, dont deux poulains. Ils avaient été tués par de humains pour leur pelage blanc, et pour le plaisir de la chasse, rien d’autre… Mais sinon je n’ai jamais eu a pleurer pendant deux ans.
Je croise les yeux du blond et détourne les miens. Ils tombent sur son bras gauche où je vois un bracelet. C’est une simple corde claire à laquelle est attaché quelque chose de blanc crème. Un coquillage. Mon coeur arrête de battre une petite seconde. J’aurais reconnu ce joyau partout.
Le jeune homme en face de nous a suivi mon regard. Maintenant il lève son visage vers moi.
« Anira? »
C’est plus un murmure qu’une question.
Je hoche la tête. Lentement. Hésitante.
« Anira! C’est toi? »
Cette fois-ci la voix est forte. Et pleine d’espoir.
J’acquiesce.
« Leo… »
Et d’un coup je suis prise dans un énorme câlin. Je suis en pleurs, je serre mon frère a moi, du plus fort que je peux. Il n’arrête pas de dire mon nom a mon oreille, encore et encore. Et moi je fais de même. Après ce qui me semble être une éternité j’arrive enfin à le lâcher. Mon visage est encore humide, mais le sourire qui se trouve sur mes lèvres est grand et plein de joie.
Je sens que mes deux accompagnants sont irrités. Ils ne comprennent pas ce qui ce passe, et ils n’en sont pas contents. Je me tourne vers eux et commence à leur expliquer qui est Leo, ce qu’il signifie pour moi et ce qui nous a séparés.
Le soir avance a grands pas. Il fait déjà presque nuit en fait. Nous avons fait un petit feu de camp et fait cuire notre viande tout en discutant avec mon frère. A un moment donné celui que j’ai abandonné derrière moi lorsque je suis devenue gardienne me demande s’il peut être mon protecteur aussi… et je m’empresse de lui dire oui.
Petit chapitre et en retard, je suis désolée, mais j'ai eu beaucoup de peine à faire ce chapitre,
j'espère qu'il vous plaira quand même...
Et désolée d'avance pour les fautes^^
(je ne sais pas pourquoi il y a des points, normalement ça aurait du être des tirets mais bon...)
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Lun 14 Juil - 20:40
