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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Sam 13 Sep - 17:35
M.S.
Chapitre 6, jour 9, partie 2 : L'orage

Le ciel était d'un bleu acier et les rayons durs du soleil frappaient les épaules des voyageurs. Une grande marque saumon était apparue sur la nuque de Xef. Ils avaient quitté la fraîcheur de la forêt depuis deux heures environ et avaient suivi un sentier dans une plaine vide. Il n'y avait pas un arbre à l'horizon, pas un petit bosquet qui aurait pu les abriter dans son ombre réconfortante. Sur cette étendue plate et hostile comme un désert, ils avaient sentis la puissance du soleil qui leur brûlait la peau. Ils avançaient pourtant, suant de tout leur corps. De grandes auréoles s'étaient formées dans leur dos là où le sac empêchait l'eau de s'évaporer. Le tissu trempé d'eau chaude leur collait à la peau. Le feu que leur envoyait l'astre solaire les faisait bouillir de l’intérieur. Ils se sentaient comme des poulets embrochés que le cuistot fait tourner au dessus de la flamme. L'air autour d'eux vibrait. L'horizon était flou, incertain, comme si une brume dansait devant leurs yeux. Pas un souffle de vent ne venait alléger leur supplice. L'air était aussi calme que cuisant. Brioche et Xef avaient enlevé une partie de leur armure dans l’espoir de recueillir une brise inexistante. Siphano, toujours sur ses gardes, avait gardé la sienne. Le métal frappé directement par le soleil était brûlant. Siphano qui devait en plus faire d'efforts pour la porter, était rouge corail. Une goutte de sueur perla au bout de son nez. Il haletait un peu. D'un geste automatique, il tenta de coincer la mèche qui lui tombait sur les yeux derrière son oreille, mais la mèche trempée de sueur tombait impeccablement devant lui et l’agaçait. Mais plus que la chaleur, s'était le mal de tête incroyable qu'il avait qui le faisait souffrir. La blessure de la flèche de Thaek lui faisait mal et combinée à la chaleur qui faisait bouillir son cerveau, il avait l'impression que son crâne allait exploser. Parfois de petits nuages tombaient devant ses yeux, troublant sa vision. Il avait beau secouer la tête et cligner des yeux, ils ne partaient pas. Aussi de petits vertiges le prenaient. Il sentait le sol se dérober sous ses pieds et croyait qu'il allait tomber. Mais il se reprenait toujours à temps. Brioche lui lançait un regard inquiet, croyant sûrement qu'il avait trébuché, et Xef ne tournait même pas les yeux vers lui et c'était mieux ainsi. Sa dernière parole lui était restée en travers de la gorge et il avait du mal à passer outre. En temps normal, Siphano aurait demandé au groupe de s’arrêter un instant pour vérifier l'état de sa blessure et voir si elle ne s'infectait pas. Mais il ne voulait pas montrer la moindre marque de faiblesse devant Xef. S'il demandait du répit, il faudrait accepter qu'il regarde la plaie et lui donne des conseils, ce à quoi Siphano se refusait.
Les brins d'herbe desséchés crissaient sous leurs pas. Chacun de leur pas soulevait un nuage de poussière. La terre aride se décomposait. L'air était plein de lumière et le groupe aveuglé avançait tête baissée dans un silence de mort. Personne n'avait ouvert la bouche et chacun de son coté ruminait les paroles prononcées quelques heures auparavant. Xef et Siphano ne s'étaient pas accordé un regard et le petit Brioche, prit entre deux feux, ne savait que faire. Et ce fut à la stupéfaction de tout le monde qu'il ouvrit la bouche. « Regardez, en bas de la falaise, une rivière. »
La dite rivière avait creusé au pied de la falaise une sorte de faille relativement étroite et assez profonde. Brioche poussa un cri de joie à voir le courent d'eau claire circuler rapidement entre les grosses pierres gris perle. Le groupe trouva rapidement un sentier caillouteux qui le mena sur une plage de gravier brodée d'arbres. A proximité de l'eau, toute la nature semblait revivre. Une tourterelle roucoula. Un petit vent faisait bruisser les branches des arbres. Sans se consulter, chacun posa son sac, Siphano un peu à l’écart de Xef et Brioche.
Xef s'allongea sous le couvert des arbres. La plage était constituée de galets polis comme des œufs, d'un blanc laiteux entre lesquels se trouvaient des plaques d'ardoise d'un bleu gris magnifique. Les oiseaux riaient. Tout était si calme, si reposant. Il savait qu'il ne devait pas faire cela. La nature lui chantait sa beauté, la vie brillait devant ses yeux. Loin au dessus de sa tête le soleil au zénith l'aveuglait de son énergie bienfaisante. Les feuilles des arbres formaient au-dessus de sa tête un toit qui en filtrait la brutalité des rayons. Il voyait en transparence leur vert clair veiné de traits foncés. Le ciel bleu rayonnait. Un vent frais jouait entre les branches de la forêt. La plage de galets était solide comme les bras d'une mère réconfortant son enfant après un cauchemar. Xef ferma les yeux. Le soleil lui caressait le visage de ses chauds rayons. L'air folâtrait sur ses lèvres. Les parfums doux des arbres et des dernières fleurs emplissaient ses narines. La rivière avait les mêmes notes claires que les cordes vibrantes d'un clavecin sous les doigts fins d'une nymphe. Un oiseau passa dans le ciel, loin au-dessus de sa tête sans qu'il ne le vit. La chaleur du jour pesait sur son cerveau. Il avait le sommeil au bout des lèvres. Son corps s'engourdissait. Il faisait si chaud. Il ne pouvait plus réfléchir, il semblait fondre sous la canicule comme s'il était fait de cire. Un sommeil bienfaisant s’infiltrait en lui peu à peu. Mais il luttait, il ne savait pourquoi. Son cœur s'agitait. Une tension irraisonnée courait en lui. C'était cette même impression que lorsqu'il avait pénétré dans la chambre de Bill. Ce sentiment que quelque chose ne va pas, ce sentiment qui force à l'éveil. Il avait su que quelque chose n'était pas claire, bien avant que la machine d'Aypierre ne se referme sur eux. Cette même inquiétude lui tenait à présent le cœur. Mais quoi ? Il n'y avait rien. Tout était si tranquille, si beau. Et puis il avait bien le droit à un peu de repos lui aussi. Depuis le début, il avait veillé sur ses amis. Il encourageait Siphano. Il rassurait Brioche. Il avait toujours protégé le groupe, d'une autre manière que Siphano, certes, d'une manière moins démonstrative. Il avait le droit à un peu de repos. Les paupières closes, sous la protection maternelle de la Nature, Xef oublia tout, ceux qui voulaient sa mort, ceux qui étaient morts et le spectre lui-même qui se rapprochait. Il s'endormit.
Brioche rit de joie quand il plongea dans l'eau. C'était de la belle eau de roche, claire, cristalline et si fraîche. Cela faisait un bien fou après leur marche sous le soleil ardent. Tel un enfant, il s'amusait dans le courant ; nageant, plongeant. Il avait abandonné toutes ses affaires sur la rive ; Xef dormait sous l'arbre. S'il s'était laissé aller ainsi c'est qu'il ne devait pas y avoir de danger. L'eau faisait tant de bien. Si on lui avait demandé à cet instant où se trouvait son épée, il n'aurait pas pût le dire.
Siphano regardait ses deux amis. Dans le sommeil, Xef ne fronçait plus les sourcils, il semblait libéré et combien plus jeune. Quant à Brioche, c'était un môme qui jouait dans la rivière pendant les vacances d'été. Il riait tous seul, éclaboussait la berge et ne demandait rien de plus pour son bonheur. Il se sentait en sécurité dans cette faille. Il était difficile de les voir du dehors. Ils n'auraient pas de problèmes. Alors enfin, il se permit un moment de détente. Il enleva son armure, posa son sac. Ne gardant que son épée à la taille, il s'éloigna du groupe, descendant le cours de la rivière. Il avait envie d'être seul, de profiter du silence, prendre un bain, se laver. Quand il ne pourrait plus être vu, il pourrait enfin défaire son bandeau qui cachait le trou qu'il avait à la place de l'oreille et regarder l'état de la blessure. Il ne voulait pas qu'on le sache blessé, que l'on prenne soin de lui et lui accorde un traitement de faveur comme à un handicapé, comme s'il n'était plus capable de se débrouiller seul, comme s'il était faible.
Plus bas, Siphano arriva à une sorte d'étang niché entre de grandes pierres lisses qui formaient comme des dalles tout autour de l'eau. La chaleur n'avait pas diminué et sa tête lui faisait horriblement mal, mais là tout était silencieux et il n'avait pas d'effort à fournir. Alors Siphano s'agenouilla sur une des pierres, défit le linge et regarda son reflet dans l'eau. Il y vit un homme brun à la mâchoire un peu forte et dont les cheveux trop longs pendaient autour du visage. Sur le coté droit du visage, il lui manquait une oreille. Cela créait un vide répugnant. Il n'y avait qu'un trou noir qui s’enfonçait dans sa tête. La plaie était rouge et gonflée, mais il n'y avait pas de pu. De dégoût, il lança une pierre dans l'eau. Des vaguelettes se formèrent. Son reflet se troubla et disparu.
Quand l'eau redevint lisse, sa propre image se reforma et au-dessus d'elle une grande silhouette qui le dominait de toute sa hauteur. Siphano se retourna d'un coup et par simple réflexe mit son bras gauche devant son visage. Le plat de l'épée d'As2pick frappa le poignet de Siphano avec tant de force que l'os vibra et que le poignet craqua affreusement. De sa main droite, Siphano arracha son épée de son fourreau et para le second coup d'As2pick. Le fer crissa contre le fer. Des étincelles jaillirent. Les deux hommes confrontaient toutes leur force. As2pick appuyait tandis que Siphano tentait de le repousser. Mais Siph,à moitié allongé sur le rocher, se sentait peu à peu perdre. Il devait lutter contre la gravité autant que contre l'homme qui le surplombait car le haut de son corps n'avaient pas d'appui et il devait contracter ses abdominaux pour ne pas se renverser dans le vide au-dessus de l'eau. Dans cette position de déséquilibre, il ne pouvait pas lutter contre As2pick, qui le poussait en arrière. Soudain il se sentit perdre, les épées se croisèrent juste devant sa gorge. Il poussait de toute sa force avec l'énergie du désespoir. Il aurait voulu crier, appeler Xef à l'aide mais il ne le pouvait au risque de basculer en arrière. As2pick profitait de son avantage de hauteur pour peser de tout son poids. Sa propre épée commença à lui entailler la peau du cou et il dû tourner le visage pour ne pas se faire entailler la trachée. Malgré la douleur qui lui traversait la main gauche, il saisit sa propre lame et à deux mains la repoussa. Le sang coulait de sa paume, il se blessait au tranchant de sa propre épée. Il commença à se redresser peu à peu. Alors As2pick retira son épée. Siphano emporté par son élan se retrouva en positon assise et As2pick n'eut qu’à abattre le plat de son arme sur le sommet de son crâne.

Et si la CHM s'était passée autrement ?  0219

Petit dessin rapide que j'ai fait en permanence qui illustre la moment où Siphano dont tourner la tête, c'est pour cela que son visage parait un peu bizarre. On voit le coté ou il a encore son oreille.



Le corps de Siphano retomba inerte. Peu à peu une tache rouge apparut dans ses cheveux. As2pick le contemplait. Il allait enfin avoir sa vengeance délicieuse. Après avoir rapidement ligoté Siphano, As2pick commença à remonter la rivière. Il savait où étaient Xef et Brioche ; du haut de la falaise, il avait vu le groupe. Xef dormait toujours à l'ombre des arbres, mais où était Brioche ?

Un long voile de nuages gris avait recouvert le ciel. C'était un voile uniforme qui s’étendait jusqu'aux deux horizons, transformant le bleu du ciel en une grisaille, pourtant ô combien lumineuse. Ces nuages étaient comme un couvercle au-dessus de la terre bouillonnante. La lumière, comme prisonnière entre ciel et terre, saturait l'air aveuglant tandis que la chaleur ne cessait d’augmenter et avec elle, la lourdeur de l'air. D'infimes particules d'eau imbibaient cette atmosphère torride rappelant le climat humide et brûlant des tropiques. Xef ouvrit lentement les yeux. A contre-jour se détachait la silhouette d'un homme qui le regardait. Ébloui, il ne voyait que cette forme noire sur un écran blanc. « Siphano ? » demanda-t'il d'une voix pâteuse encore emplie de sommeil. Il tenta de se relever mais sentit quelque chose de froid contre sa gorge. « As2pick ! » dit-il dans un souffle. La pointe de l'épée remonta de sa gorge jusqu'au haut de son cou, le faisant pencher la tête en arrière. Xef sentait sa respiration s’accélérer. Du coin de l’œil, il cherchait son sac, où il pouvait voir briller le pommeau de son épée. Il était hors d'atteinte. As2pick appuya légèrement. La pointe perça la peau de Xef. Un petit filet rouge courut sur le blanc du coup. Mais As2pick ne donnait toujours pas le coup fatal. L'instant restait suspendu. « J'ai besoin de toi, Xef. Veux-tu être l'acteur principal d'une pièce que j'aimerais que tu joue à un ami ? Ce sera le rôle de ta vie, sois en sûr. »

Brioche se figea. Il était un peu remonté en amont de la vivrière pour trouver un plongeoir, n'en ayant pas trouvé, il redescendait et là il voyait As2pick tenant au bout de son épée Xef. Il eut envie de crier, d'appeler Siphano, mais As2pick qui n'avait pas remarqué sa présence aller s'en prendre à lui ou bien tuerais Xef immédiatement. Prenant son courage à deux mains, Brioche ramassa un grand battons sur la berge et se jeta sur As2pick. D'un coup, celui ci se retourna et d'un mouvement d'épée, il réduisit en miette le bâton que Brioche avait levé sur lui. Paniqué de se retrouver face à As2pick, il recula d'un pas. Derrière lui, As2 sentit Xef se lever, alors il le bloqua sous la semelle de fer de sa botte. Xef en eut le souffle coupé. « Fuis, Brioche ! Fuis ! » Mais le petit Brioche courait déjà. As2pick eut peur, il voyait sa proie lui filer entre les mains. De toute sa force, il enfonça son épée dans l'épaule de Xef. Elle pénétra la chair comme du beurre, cassa l'omoplate et s'encra dans la terre. Attrapant une des épées que le groupe avaient inconsciemment abandonné sur la plage, As2pick partis sur les tallons de Brioche.
Xef hurla comme il n'avait jamais hurlé. La douleur était telle qu'il n’entendit même pas sa propre voix. Il ne sut s'il continuait de hurler ou si ses cordes vocales s'étaient cassées. La vue floutée par les larmes. Il attrapa la lame de l'épée à mains nues, et de toute sa force tenta de retirer l'épée. La lame, si lisse, si tranchante glissait qu'il se coupait au lieu de l'arracher. De ses doigts  coulait un flot de sang ininterrompu. Plus il persistait dans ses efforts plus il se déchiquetait les paumes. Enfin il arracha la lame.
Xef se releva dans une mare de sang pour voir As2pick traîner Brioche sur la plage. Il le tirait par les pieds, et la tête de Brioche rebondissait sur chaque caillou en laissant une grande traînée de coulis de fruits rouges. L'épée d'As2pick à la main, Xef se jeta sur l'agresseur qui, nonchalamment, laissa tomber son fardeau pour lui faire face. Il n'y avait aucun suspense sur l'issue du combat. Xef avait perdu trop de sang. Ses mains meurtries ne pouvaient manier l'épée avec la conviction et la force voulues, chacun de ses mouvements se répercutait dans son épaule qui était si douloureuse que Xef se sentait déjà entre vie et mort. D'un pas de coté, As2pick évita l'attaque maladroite de Xef. Avec l'agilité d'un chat, il passa derrière Xef, qui, fatigué comme il l'était, était lent et lourd dans ses mouvements. Alors As2pick enfonça son arme sur toute la longueur de la lame dans le trou de la blessure à l'épaule et d'un simple geste, il la fit descendre jusqu'au bas du dos. Xef s’abattit au sol en crachant son sang. As2pick regarda les deux corps inanimés à ses pieds. La partie de plaisir allait commencer.


Le ciel lourd pesait sur leurs têtes. Une sorte de buée s'élevait du sol comme si celui-ci suait dans cette atmosphère torride. Il faisait chaud et l'air était saturé d’électricité. Au dessus de leurs têtes, le voile nuageux s'était transformé en une masse compacte dont la couleur s'assombrissait de minute en minute. L'air humide brûlait tel un métal chauffé à blanc. Il était si étouffant qu'il en devenait irrespirable. Siphano haletait. Il sentait son sang chauffer et son pouls tressaillir comme s'il avait couru jusqu'à l'épuisement. Dans son crâne, son cerveau bouillait. Une migraine horrible le torturait de l’intérieur et ce fut elle qui le sortit de l'épais brouillard qui l'enveloppait. La mémoire lui revenait peu à peu. Bill mort, la plage, As2pick… As2pick ! Il ouvrit les yeux ! Tout parut flou un instant. Mais quand sa vue revint, il eut du mal à reconnaître l’endroit où il se trouvait. Il n'était plus à l'étang. Mais il avait une magnifique vue plongeante sur la plage qui était encore très floue. Il était en hauteur, attaché à un arbre sur le sentier qui leur avait permit de descendre. Attaché ! Avec horreur, il se débattit. En vain, la corde qui le retenait était trop solide. Il était pris au piège. Soudain, il entendit quelqu’un siffloter. C'était un air joyeux, un air de son enfance. Il tourna la tête. Assis a coté de lui, un brin de paille au coin des lèvres, As2pick avait l'air insouciant et confiant en la vie d'un jeune homme parti faire une promenade dans les champs et que la chaleur avait fait s’arrêter auprès de cette si jolie rivière. Son costume noir était froissé et maculé de taches de poussière blanche. Il avait défait le nœud de sa cravate et déboutonné sa veste. Ses cheveux, habituellement tirés en arrière et méticuleusement lissés, retombaient en mèches longues autour de son visage. Il avait cette classe décontractée que l'on donne à la jeunesse et pourtant As2pick n'était plus un jeune adulte. Quelque chose, une joie interne, une satisfaction immense, l'impression d'avoir accompli ce pourquoi il était né, emplissait ses traits et l'illuminait de l'intérieur. Il était tout simplement heureux. Il pourrait mourir demain, cela revenait au même. Il n’en regretterait rien. Il avait fait ce qu'il devait faire. Le cycle était bouclé. C'était fini, entièrement fini. Quand le procès est fini, quand justice à été rendue, que le meurtrier s'est vu accorder une punition à la hauteur de son crime, le juge peut quitter la salle sans remord et sans regret. Il avait fait ce qu'il devait faire. Lui aussi, bientôt sûrement quitterait ce monde, mais lui aussi avait fini. Bien sûr, il aurait pu survivre à la CHM, mais il était parfaitement conscient qu'il avait pris un retard irrattrapable. Il n'avait plus l'énergie de combattre la lâcheté et la faiblesse de ce monde et des participants qui y restaient. Mais avant tout, il ne voulait pas commencer quelque chose qu'il risquait de ne pas finir, alors que maintenant il tenait sa vengeance, alors que maintenant Justice lui serait rendue, alors que maintenant tout était si beau, si complet. Un sourire aux lèvres, il se tourna vers Siphano.
« Tu te réveilles enfin. Je vais pouvoir dire ma tirade avant de commencer la petite tragédie que tes amis et moi t'avons préparé... La tragédie est un genre théâtral hérité de l'antiquité. Elle se déroule en cinq actes. Durant le premier, le spectateur découvre les personnages et l'intrigue. Durant le second acte, un élément enclenche l'action. L'irréparable est commis durant le troisième acte, ce qui mène à la préparation de vengeance du quatrième acte et cette vengeance aboutit lors du cinquième acte où le tragique atteint son apogée.
« Les Partick, un groupe pourtant si parfait, si soudé s'écartent lentement les uns des autres, faisant de moins en moins de choses ensemble, ils s'oublient pour un certain Siphano dont l'importance dans leur cœur croit. C'est le premier acte de notre tragédie. Quand la CHM survient, à la surprise de tous et les confronte à une situation si terrible que leur amitié, fissurée par l’ambition de Siphano, n'y survie pas. Aypierre, un des fondateurs du groupe, trop habitué à le quitter pour Siphano, part seul. C'est le second acte. Voyant le groupe à sa merci, Siphano tue le second fondateur, Azenet. Les amis du traître arrachent Soulsstealer aux bras impuissants du groupe. Par manipulation, Siphano dresse Zaiiden contre ses frères, le menant à la mort avec Bytel et Richie. Mais la traîtrise s'est infiltrée dans le groupe, comme l'eau qui suinte d'un mur et qui finit par faire écrouler l'édifice tout entier. Nocxx qui s'était rapproché du démon durant le premier acte, cède au poison des paroles que celui-ci lui murmure à l'oreille. Le groupe s'effondre. Fukano et Shorty sont corrompus. Et c'est alors que Siphano se venge des trois héros qui lui résistent encore et encore. Il élimine d'une horrible façon Thaek alors que celui-ci lui a accordé sa confiance et Harry la Franc le dernier fondateur du groupe, mais il réserve un sort bien pire que la mort au dernier des Patrick. Il le laisse en vie. Il le laisse contempler le carnage. Il le laisse pour profiter de sa victoire totale. Il n'est plus possible de revenir en arrière, c'est la fin du troisième acte. Le pardon n'existe plus. A la violence il faut répondre par la violence. Le destin de Siphano, comme celui d'As2pick, sont scellés. As2pick, esseulé, ne peux plus vivre mais mourir lui est impossible en sachant le démon en vie. La fatalité se met en route. On crit à la vengeance. C'est le quatrième acte... Et nous y voilà enfin. La fatalité gagne toujours. Il a fallu que tu viennes à moi de toi-même, me simplifiant incroyablement la tâche. Te souviens-tu cette citation de Shakespeare que les professeurs nous rabattaient aux oreilles ? « Le monde entier est un théâtre, et les hommes et les femmes ne sont que des acteurs ; ils ont leurs entrées et leurs sorties. » Nous avons bientôt fini. C'est le dernier acte. La CHM nous tuera tous les deux. Mais avant cela, prépare-toi à recevoir ton châtiment ! J'ai voulu faire les choses bien. A mon grand « Theatrum mundi » j'ajoute la mise en abyme qui lui manque pour qu'il soit complet. La plage s'étend devant toi comme la scène ! Tu la sur-plonge des premières loges ! Il est temps d'en finir ! »

Siphano le regardait, paniqué. Il était fou ! Complètement fou ! Il n'avait plus repensé à ses cours de français depuis l'aube des temps et c'était cela que lui sortait As2pick alors qu'il s'apprêtait à le tuer ! Et l'accuser de la destruction des Patrick ! C'était insensé. Il n'était pas responsable des décisions d'Aypierre, October et lui ne faisait pas une seule personne et il n'avait pas à porter les propres crimes d'As2pick ! Il était entièrement innocent en ce qui concernait les meurtres de Zaiiden et de Nocxx !
Siphano reporta son attention sur la plage et arrêta même de se débattre. La vue lui était peu à peu revenue tandis qu'As2pick parlait et ce qu'il y vit lui transperça le cœur plus douloureusement que si As2pick l'avais fait. Brioche, agenouillé au sol, un pieu dans le dos, le regardait de ses grands yeux d'enfants. C'était une panique muette, une peur horrible que l'on pouvait y lire. Il ne semblait pas comprendre. Il attendait que Siphano le sauve. Mais Siphano ne le sauverait pas, pas cette fois là. Brioche ! Il était si petit, si faible. C'était le seul innocent. Pourquoi devait-il mourir ? Pourquoi devait-il souffrir ? Il n'avait rien à voir avec cette histoire. Sa seule faute était d'avoir été son ami et il allait la payer de sa vie !
A la droite de Brioche, Xef avait la tête baissée. Siphano ne pouvait voir son visage. Il était déjà trempé de sang. Une de ses épaules était ouverte et dans son dos l'immense trace rouge n'était pas due à une blessure ordinaire. Lentement il leva les yeux. Il était calme, incroyablement calme. Il savait ce qui allait arriver et il savait qu'il ne servait à rien d'attendre un miracle ou de paniquer car cela ne changerait rien. Le destin était accomplit. Il l'avait accepté. Siphano se rendit compte que c'était pour ce calme qu'il aimait Xef, pour ce caractère tranquille, se connaissant parfaitement, sûr de ses capacités autant que de ses limites. Siphano, qui avait toujours eu le sang chaud avait trouvé en Xef la sagesse et la retenue qui lui manquaient.
As2pick était descendu. « Admire le résultat de tes actions ! Admire ce qu'il résulte de ton amitié ! Et vit pour porter à jamais ce souvenir, pour imaginer éternellement tout ce que tu aurais dû faire pour empêcher ce gâchis ! Meurs enfin sans jamais trouver le repos car leur dernier regard, leurs derniers cris te hanteront à jamais ! Vis pour être à jamais seul car l'amour des autres t’est désormais défendu ! » Il déclama ces dernières paroles comme s'il croyait réellement être en train de jouer pour un publique.
« Siphano ! » C'était Xef qui hurlait « Siphano, souviens-toi de notre discutions de ce matin et tâche d'agir en conséquence ! Nous ne t’en voulons pas et nous mourrions tranquilles si nous pouvions être sûrs que tu ne deviendras pas un autre que celui que tu étais lorsque l'on s'est rencontré ! Ne commets pas d'atrocités au nom de la Vengeance, ne salis pas ainsi nos noms, ne t'abaisse pas à la même folie que celui qui nous tue. »

As2pick sortit un tout petit couteau.

« As2pick ! Fais de moi ce que tu voudras. Venge-toi ! Tue-moi ! Mais pas eux ! Ils n'ont rien fait ! Ils n'ont rien à voir avec cela ! Tu te trompe de cible. C'est moi le coupable!
- Bien sûr que c'est toi le coupable, Siphano. Mais tu vas devoir souffrir le même supplice que moi quand tu m'as pris Thaek et Harry. Perdre tous ses amis est pire que la mort ! 
»

Le premier cri de Brioche fit trembler le cœur de Siphano. Il fut suivi de tant d'autre.


Dans le ciel les nuages s'étaient accumulés en un cumulo-nimbus noir. C'était une haute structure, vaste comme la terre qu'elle recouvrait et haute comme un immeuble qui pesait dans ce ciel bas de chaleur étouffante. Aucun souffle de vent n’osait déplacer ces énormes vapeurs qui surbaissaient la voûte du ciel. C'était un crépuscule précoce qui s’étendait sur la terre à présent. Le silence était absolu et l'air lourd comme du plomb, déjà imbibé de cette humidité brûlante, ne pouvait tenir d’avantage. L’atmosphère vibrait d'électricité et n'attendait qu'une étincelle pour exploser. Soudain une lueur phosphorescente s'alluma au sein même de la masse nuageuse. Elle brilla un instant et disparut, aussitôt remplacée par une autre. L'orage avait commencé dans les hautes altitudes. La nature attendait. Les oiseaux se taisaient, la tête entre les ailes. Les lapins se terraient dans leur terrier. Tous étaient à l’affût de cette sorte de punition divine contre laquelle ils ne pouvaient rien si ce n'est attendre. Siphano avait arrêté de hurler. As2ick était partit. Il regardait d'un œil hagard les deux taches rouges et gluantes que souillaient le blanc de la plage. Il avait échoué. Un éclair magnifique et terrible trancha le ciel. Ils étaient morts. La tempête éclata et Siphano se trouvait en son centre.


***


Une goutte tomba sur le front de Frigiel. Il ne réagit pas, encore plongé dans les limbes du sommeil. Il avait fait si chaud qu'il avait fait une sieste près de cette rivière. Une autre goutte s’écrasa sur son nez. Puis encore une et encore et encore. Frigiel ouvrit les yeux. La première chose qu'il vit fut le linceul noir de nuages qui avait remplacé le bleu du ciel. La chaleur du midi avait été si lourde, l'air s'était imbibé d'évaporation qui, arrivant dans les couches hautes de l’atmosphère, s'était condensée. Le ciel était chargé. Les nuages avaient pris une couleur de plomb et pesaient comme un couvercle. La terre en dessous, brûlante encore, avait rendu l'air d’un consistance de métal. La tension grandissait. Les nuages, dans l’immobilité de tout, se tachaient d'un noir de nuit. L'air se mit à vibrer. Des volutes tournoyaient vers les cieux obscurcis. On sentait les particules frémir. La nature entière attendait le déluge mais rien n'éclatait. C'était une immobilité mortelle. Et l'étincelle survint. Le ciel éclata en éclairs. La force silencieuse qui retenait les nuées céda. La masse liquide déferla sur la terre cuisante.
Frigiel se leva d'un bon et courut sous le couvert des arbres qui se révélèrent inutiles sous les coups des gouttes plus grosses que des pièces qui déferlaient. Les oiseaux chantèrent, accueillant enfin la délivrance. Les feuilles des arbres reprirent leur couleur tendit que l'eau pénétrait le sol sec et arrivait à leur racine. La nature entière fêtait la pluie. En haut, c'était le chaos. Les nues se déchiraient dans des mugissements à faire trembler les montagnes. L'écran noir du ciel était zébré d'éclairs flamboyants. Le tonnerre, telle la voix d'un titan retenu aux enferx, criait une rage folle. Le vent tourbillonnait et emportait la pluie dans une danse enragée. Les arbres grinçaient tandis que la pluie frappait leur grand tronc. Dans le vacarme, les oiseaux se turent. L'épreuve de la tempête commençait.
Frigiel était déjà trempé jusqu'au os et grelottait de froid mais il n'avait pas peur. Il observait la lutte des éléments avec une sorte de révérence. C'était sûrement le dernier orage qu'il verrait. Le spectacle formidable du combat des dieux lui montrait à quel point il était petit dans cet univers et à quel point sa lutte était ridicule. Cela soulageait les tourments de son cœur et apaisait sa peur de la mort. Même si toute l'humanité disparaissait cela n'aurait aucune importance, la vie de la nature continuerait son cours sans se rendre compte de l'horreur que les minuscules humains auraient enfanté en s'exterminant. Soudain une ombre s’abattit sur la forêt. Frigiel se tendit. Il n'était pas seul. Une pression s’exerça sur son cœur et il se mit à courir. Il avait peur. Il ne savait pas de quoi, ni pourquoi. Quelque chose se rapprochait et il ne devait pas être sur son passage.
Frigiel suivait la falaise, vers l'est, toujours vers l'est. Peu à peu la rivière grossit et son lit devint de plus en plus profond. L'eau qui déferlait sur terre la rejoignait et bientôt ce fut un torrent tumultueux au flot brun chargé de tous ce que le ruissellement de la pluie avait pu emporter de la forêt. Frigiel suivait son cour. Le sol qui était resté relativement plat commença à suivre une pente qui menait à un grand lac. Frigiel se trouvait en hauteur par rapport à la longue flaque d'eau et pouvait la contempler. C'était un gouffre de ténèbres, un morceau de ce ciel en fureur incrusté dans la terre, l'ombre à l'état liquide.
Frigiel commença à descendre, lentement, précautionneusement. La pente devenait raide et l’eau se mêlait à la terre glissante. Soudain il s'arrêta et regarda, pétrifié, la forêt devant lui. Une forêt ? Il n'y avait plus de forêt. Il n'y avait que des troncs d'arbres brûlés et des cendres coulant dans la pluie ! Le spectacle de la nature devant lui était horrible. C'était un décor d’apocalypse. La nature était morte. La vie avait disparue. Les couleurs même s'étaient évanouies. Il ne voyait que le blanc sale de la cendre et noir des troncs sur un ciel aux mêmes teintes, qui se déchirait. Tout sombrait vers la mort et la fin.
Frigiel dérapa dans la boue, se prit les pieds dans une racine, et il culbuta.  Il se rattrapa au dernier moment à une racine mise à nue par l'érosion de la terre, mais celle-ci céda et Frigiel roula sur le sol qui s'enfuyait avec lui. Il vit un rocher, l'attrapa, mais ses doigts glissants de glaises ne purent s'accrocher à la pierre lisse, et entraîné par son élan, il dégringola pour s’arrêter dans l'eau d'un lac que rejoignait la rivière.
Frigiel sortit de l'eau et commença à gravir le flanc dru et détrempé de la berge, trébuchant à chaque pas, glissant dans les mottes de terre qui se dérobaient sous ses pieds. Les arbres et les plantes dont les racines retiennent la terre habituellement étaient tous morts et avec la masse d'eau qui déferlait, la terre était emportée de toutes pars et Frigiel devait aller à l'encontre d'un torrent de boue.
Soudain, sortant de nulle part, la flèche le frôla. Frigiel se retourna et le vit sur la falaise, derrière la faille où coulait le torrent. Il faisait trop sombre pour qu'il distingue clairement qui c'était. Pour le voir il devait lever la tête, alors les énormes gouttes d'eau qui s'écrasaient dans ses yeux le rendaient aveugle. La seconde flèche le manqua à nouveau. Frigiel se mit à courir. Il était en très mauvaise position. Sur cette pente glissante, il ne pouvait pas se déplacer facilement. L’ascension était longue et difficile. La pente était raide et sous la pluie si dure à gravir. Il ne pouvait essayer d'éviter les flèches tout en la continuant. Son adversaire en hauteur pouvait le voir sans être gêné par le pluie mais le vent tourbillonnant l’empêchait d'être précis dans ses titres. Une flèche vola contre son épaule sans qu'il y prête attention. Il continua à monter, il y était presque ; il voyait le moment où la terre redevenait plane, enfin. Alors la flèche se planta dans son flanc droit. Une force irrésistible le souleva, l'emportant loin au dessus du sol et le renvoya dans l'eau. Une seule flèche avait suffit à le faire valser loin dans l'eau. Quelle sorte de punch superpuissant devait avoir son arc ?
Il creva l'eau trouble comme une pierre, et s’étala au fond du lac. Ses vêtements avaient tracé de longues traînées brunes dans les eaux sombres. Au dessus de lui miroitait la surface. Grise mais brillante dans les eaux noires. Des vagues agitées par le vent furieux de la tempête, il ne percevait plus le tumulte. Les algues n'étaient effleurées par aucun courant. Elles ondulaient lentement, languissantes, vers la lumière. Tout était d'un calme surnaturel au fond des eaux, un calme froid, une image figée, un instant qui perdure infiniment. Seule la lumière mouvante, lointaine, témoignait de l'agitation du dehors. Un gros poisson passa, cherchant dans la vase quelques vers. Lors d'un mouvement de sa queue, ses écailles brillèrent, comme irradiées par un éclair. Mais le poisson, sentant peut-être un danger, fila entre les algues. Frigiel sentit tout à coup ses poumons le brûler. Il frappa le sol de ses pieds et fit de grands mouvements de bras vers la lumière. Il émergea à la surface et inspira pleinement. Il commença immédiatement à nager le crawl vers la berge. La flèche fendit la surface a côté de lui. Frigiel s’arrêta de nager, surpris. Elles venaient d'en face et non de derrière lui. Son regard monta contre la falaise. La silhouette avait disparue. Où était-il ! Frigiel scruta, paniqué, la berge et le vit, brillant dans son armure de diamant, en face de lui, en haut de la berge. L'homme arma son arc et tira à nouveau, mais Frigiel avait anticipé son tire et plongea dans l'eau. Il vit les flèches passer comme au ralenti et il comprit ce qu'il devait faire.
Il ne voulait pas le tuer. Il avait d'abord voulu éviter le combat en fuyant. Il avait cru que l'autre était coincé sur sa falaise, mais apparemment il avait des ender perles. Il n'y aurait aucun moyen d'éviter l'affrontement physique. Mais Frigiel était désavantagé tout d'abord par le terrain ; il lui fallait absolument sortir de ce trou que le lac avait creusé ; et puis parce qui lui ne pourrait jouer que sur la défensive ; son but était de rendre son adversaire inoffensif en le désarment par exemple, il ne voulait pas lui faire de mal, il ne voulait pas le tuer, il s'était promis de ne pas s’abaisser au rend de meurtrier, alors que lui, en face, n'hésiterait pas à le tuer.
Frigiel nageait sous l'eau. Ainsi il ne craignait rien. Les flèches se firent de moins en moins précises et finirent par s’arrêter. Son adversaire l'avait perdu ! Avec l'orage, il devait être difficile à voir dans le lac.
Frigiel nageait. Il devait s'enfuir. C'était maintenant ou jamais ! Qui que soit, la personne qui avait lancé le combat n'allait pas lâcher prise et allait le traquer, alors il lui fallait prendre le plus d’avance possible. Il devait être très fort et avoir un bon équipement pour se croire aussi supérieur. Il fallait qu'il quitte ce lac au plus vite, mais par où ? Frigiel sentait peu à peu ses membres se fatiguer, puis soudain, il la vit, l'entrée de la grotte. C'était la bouche d'un des nombreux tunnels qu'il avait déjà vu si nombreux à la surface et qui semblaient serpenter dans la falaise en un véritable labyrinthe. Frigiel l’atteignit  mais quand il vit les abîmes du tunnel s'étendre devant lui sans que la moindre lumière vienne lui montrer le chemin, il frémit à l'idée de pénétrer plus loin. Il avait l'impression d'entrer en enfer en s’enfonçant ainsi dans la roche. Mais dehors se trouvait l'autre, celui qui avait tenté de le tuer. Il fallait bien avancer. Frigiel, dégoulinant d'eau, sentait le froid lui glacer les membres. Il grelottait, mais au froid s'ajoutait une sensation d'insécurité. D'insécurité, pas de danger comme avec l'autre inconnu, dehors. Non, ces grottes faisaient... habitées.
Alors il se releva et entra dans les ténèbres de ces souterrains. Il quittait un danger pour en affronter un autre. Il quittait Charybde pour aller voir Scylla. Il se retourna tout à coup. Il avait cru entendre quelque chose. Mais le problème était que Charybde le suivait, ou du moins le cherchait et était tout proche. Il l'avait réellement perdu mais se doutait de sa présence. Il devait avoir une boussole. Frigiel frémit. A cela, il ne pouvait pas échapper.


***


Le ciel au-dessus de sa tête éclatait en éclairs. Et la foudre, et la pluie, et le vent se combattaient dans un duel sans merci dont le simple son faisait trembler la terre, prise dans leur lutte. Dans la nuit que les nuages d'un noir de jais faisaient peser sur le monde, s'allumèrent tout à coup de grands traits albâtres qui lançaient leur lumière crue un court instant sur les formes brutes de la nature terrifiée. C'était une branche nue, une pierre tranchante, un tronc noueux qui se dessinaient dans cette lueur fantomatique et brutale. Mais l'éclair disparaissait aussi soudainement qu'il était apparu et tout retombait dans les ténèbres de la tempête avant de s’illuminer à nouveau. Alors, après le flamboiement blanc c'était une nuit de pluie, une nuit couleur de corbeau qui se refermait et engloutissait voracement et la terre et le ciel. Mais elle se retrouvait encore déchirée par la foudre qui fendait la teinture des cieux par un éclat argenté comme une longue lame blanche. Avant que l'obscurité ne ravale le monde, un autre éclair zébra le ciel et ils se mirent à se suivre si rapidement que l'éblouissement se finissait à peine qu'un choc lumineux frappait le contour grossier des choses. La foudre avec elle portait le tonnerre qui grondait dans le cœur même de chaque être en un orchestre sortit des enfers. C'était le champ de guerre terrifiant des dieux en furies. A sa voix grave se mêlaient les sifflements du vent qui tourbillonnait. Traversant les airs comme le galop fou d'un cheval emballé, il arrachait tout. Les feuilles s'arrachaient des branches sur lesquelles elles étaient apparues, les branches se déchiraient des tronc qui les portaient et les tronc même s’arrachaient de la terre dans laquelle ils avaient germés et s'était enracinés pendant tant d'années. Ils se brisaient au sol tels des animaux misérables et vaincus par la violence des éléments.
Des gouttes de pluie grosses comme des pièces martelaient le sol comme si elle aivaient voulu le détruire par un bombardement hydraulique. C'était une cascade d'eau qui déferlait sur la nuque de Siphano. Tombé en avant, agenouillé à moitié, il n'était retenu que par ses liens dont la corde rugueuse et détrempée lui sciait les poignets. C'était une grosse corde de crin de cheval tressés, le genre de corde utilisée dans la navigation, qui peu résister, à le mer, au sel, au temps et à la force de poids lourds ou de voiles poussées par le vent, le genre de corde que l'on pourrait croire inusable, infaillible.
Depuis le départ d'As2pick, Siphano n'avait pas eu la force de se tenir debout. Ses jambes s'étaient dérobées sous lui et il serait tombé s'il n'avait été retenu par ses liens. Il pendait à présent telle une vielle loque. La corde lui écorchait horriblement la peau, la chair à vif saignait et le sang mêlé à l'eau de pluie ruisselait contre ses bras qui inconfortablement attaché dans son dos, étaient raides et ses épaules souffraient de cette position contre-nature, ne pouvant endurer la tension et la charge qu'elles supportaient. Ce n’était pas une crampe ou une courbature due à la simple fatigue musculaire mais un véritable foyer de douleur qui pullulait et criait dans ses tendons et ses muscles depuis le cou jusqu'au dos. Mais c'était dans sa tête que commençait le vrai supplice. La migraine qui avait niché entre ses pensées depuis le matin ne faisait que croître. Il ne lui était plus possible de l'ignorer comme il l'avait fait au début, convaincu quelle aller passer avec la guérison et la fermeture de la plaie. Elle lui brûlait la peau, faisait courir de l'électricité dans son sang, lui déchirait la cervelle et cela de façon continue, sans hausse ni baisse. La plaie lui envoyait une douleur physique précise, aiguë, qui se ramifiait dans sa tête comme si le mal ayant germé sur la blessure étendait ses racines à l'intérieur de son crâne. Plus elles s’enfonçaient plus cela devenait une douleur de plus en plus vague mais non moins forte et finissait par devenir entièrement psychique.
Le ciel, comme complice de sa torture, montait la force de ses élément contre lui. Le vent lui cinglait la face dans des rafales aussi glaciales qu'elles étaient brûlantes pour sa peau. Ses cheveux volaient et mêlaient leur claquement à celui du vent. Coagulés en mèches éparses par l'eau, c'étaient mille lanières qui lui harcelaient le visage sans relâche. La pluie continuait de tomber comme si elle eut voulu noyer la terre, le geler jusqu'à l'intérieur de ses os. Ses vêtements déchirés, détrempés d'eau, n'était plus que des haillons qui, sous le vent de la tempête, lui fouettaient tour à tour le corps et le visage.

Dans le ciel tonnant, un éclair se réveilla, un nouveau souffle, et le tempête redoublant d’efforts au-dessus de sa tête faisait craquer et trembler arbres et branches. La foudre frappa avec un bruit de canon. Siphano pendait toujours, prisonnier de ses liens. Mais les éléments avaient beau se déchaîner autour de lui, avaient beau le frapper, aggravant ses souffrances, il ne sentait rien d'autre que le vide, que l'échec. Il ne ressentait rien. Il semblait tomber, juste tomber dans un abyme sans fond. Les yeux grands ouverts malgré la pluie, il scrutait la plage. Il ne se sentait plus en lui même. Il se voyait de l’extérieur. Douleur ou tristesse lui était inconnues. Il était perdu. Il n'arrivait pas à y croire.
Non, ce n'était pas possible ! Non, ils n'étaient pas morts ! Pas ainsi, pas par son unique faute ! Comment aurait-il put se douter que ses actions, qu'il croyait pour le mieux, allaient mener à un tel drame. Xef... Brioche... Il voyait ce qui restait d'eux derrière le long rideau de pluie. C'était comme s'il les avait tué lui même ! Il entendait encore leurs voix raisonner dans sa tête. Les échos se répercutaient et ,amplifiés par la migraine, le détruisait de l'intérieur. As2pick les avait fait crier si longtemps. Leur douleur était gravée à tout jamais dans sa mémoire. Brioche pleurait et suppliait toujours dans sa tête. Xef finissait par céder à la douleur et hurlait à en cracher ses poumons. Quand As2pick l'avait achevé, il s'était brisé les cordes vocales et de ses lèvres entrouvertes ne sortait plus aucun bruit mais ses yeux révoltés, sortant de leurs orbites parlaient pour lui.

Un éclair blanc et aiguë comme une arme frappa tout à coup le haut de la falaise. Des rocs de la taille d'une chambre se détachèrent et tombèrent en se heurtant à la paroi de la falaise, se fendant et se fragmentant en une pluie d'éclats coupants qui se firent engloutir par la rivière. Sur la terre même de petits ruisseaux s'étaient formés. Le sol n'était plus que boue dégoulinante. Le monde dans l'orage était aussi primitif qu'à sa création.
Avec le tonnerre grondant à ses oreilles, Siphano sentit un autre vacarme croître dans son cœur. La colère le surmontait peu à peu. Une rage indéfinie qui s'attaquait à tous, et à lui même en premier. Il se haïssait. Il était la cause de cela. C'était lui qui les avait tués. C'était sa faute ! De quel droit avait il prit la décision pour le groupe de ne pas aller chez Aypierre ? De quel droit ? Il aurait voulu se mutiler, faire souffrir ce corps qu'il détestait, le détruire même s'il fallait disparaître avec lui. Et puis c'était leur faute, à eux aussi ! Ils auraient dû savoir que lui, Siphano, ne pourrait leur apporter que du malheur, qu'il valait mieux se tenir loin de lui, comme l'avait fait Frigiel, Léo et Zelvac. Zelvac ! Oh Zelvac ! S'il le tenait sous sa main, il lui écraserait la cervelle contre la falaise ! C'était sa faute aussi, avec sa maudite cité !

Siphano glissa sur le sol gélatineux. Son corps bascula et tira brutalement sur ses liens. La corde sur son poignet lui arracha un gémissement de douleur. Il pendait au dessus de la descente raide qui menait à la plage. La corde seule l’empêchait de chuter. La branche à laquelle il était attaché craqua mais resta accrochée au tronc.
Il se souvint de la discussion du matin qui l'avait tant mit en rogne. S'il avait écouté Xef, s'ils étaient allé chez Aypierre peut-être seraient-ils encore en vie. Les dernières paroles articulées de son ami resurgirent. « Souviens-toi de notre discussion de ce matin et tâche d'agir en conséquence ! » Il allait rejoindre Aypierre, qu'il comprenait enfin. Ce qu'il avait dû ressentir à la mort de Bill, Siphano le savait à présent. Voilà pourquoi il avait fait une telle démarche. Voilà pourquoi il avait changé du tout au tout.

Un souffle de vent plus violent frappa Siphano, le poussant sur le coté. La corde sur ses poignets lui arracha encore un peu de chair. La branche soudain hémit un bruit étrange et inquiétant, avant de lâcher. Siphano tomba en avant, mais, les mains toujours liées, il ne pût amortir la chute. Dans son élan, il culbuta hors du sentier. Dans une avalanche de boue et d'herbes déracinées, il dévala la pente. Dans sa chute, il croisa la pointe d'un callou déterré par la pluie qui lui tailla une longue entaille dans la bras. Son genou droit percuta une pierre et Siphano hurla. La douleur fut aussi vive que le choc qui se répercuta dans l'os. Le sol se désagrégeait sous lui et Siphano, attaché comme il l'était, ne pouvait rien faire pour se ralentir et il ne s’arrêta qu'en heurtant violemment les galets de la berge.
Soudain un arbre tout près de lui s'écroula. Ses racines emportèrent la terre qui les avait nourries avec elle creusant un immense trou. Les branchages heurtèrent le sol avec violence et le bois crissa en se cassant. Les débris de bois fusèrent et lui coupèrent la peau. Une grande branche s'abattit à quelque centimètre de sa tête. Les feuilles, lourdes de pluie, lui fouettèrent visage et corps avant d'être emportées au loin.
Rampant comme il le pouvait, Siphano atteignit les affaires de Brioche qui n'avaient pas bougé depuis le moment où, insouciant, leur propriétaire les avait abandonnées. As2pick n'était pas venu pour leur stuff et considérant sûrement que Brioche, maladroit comme il l'était, ne devait rien posséder d'important, il ne les avait pas fouillé. Ce que Siphano cherchait y était toujours et il réussir avec l'épée de Brioche et maintes contorsions à couper ses liens. Siphano, chancelant, se releva dans la tempête. Devant lui la rivière avait gonflé. L'eau de pluie, ruisselant de partout, l'avait changée en boue et en herbes. Ce n'était plus la belle petite rivière azure qui clapotait et chantait, mais un torrent à l'eau brune et opaque dont les vagues monstrueuses hurlaient en se précipitant les unes sur les autres comme une hordes de chevaux sauvages. Dans ses eaux couleur café au lait, elle emportait tout avec elle, de grands troncs d'arbres roulaient parmi ses flots tumultueux et se brisaient contre des rochers survenus sur leur chemin et qu'ils frappaient à bien trop grande vitesse. Mais poussés par la puissance de l'eau, leurs débris continuaient leur descente vers la mer.
Le souvenir de la magnifique sépulture de Bill apparu devant les yeux de Siphano. Elle était belle et sûre. Bill avait de la chance d'avoir eu un ami tel qu'Aypierre. Il n'y avait aucune raison pour que Xef et Brioche n'en aient pas une pareille. C'était son devoir d’offrir à ses amis la plus belle demeure pour leur dernier séjour.
Combattant le vent et la pluie, il se traîna sur la partie basse de la plage, tirant l'épée dont la pointe tinta sur chaque caillou. La rivière semblait se calmer. Siphano leva les yeux vers l'amont de son cours. Entre deux pierres immenses, sûrement les cailloux tombés de tout à l'heure, s'étaient bloqués quatre arbres. Les plantes arrachées, la désagrégation des sols transformés en boue, s'étaient accumulés dans leurs ramures et leurs racines créant ainsi un barrage végétal derrière lequel l'eau du torrent s'accumulait.
Le corps de Brioche, entravé par ses liens, était resté comme son bourreau l'avait laissé. A genoux, les bras tendus par les cordes dans le dos, la tête renversée en avant. Siphano le voyait encore dans cette même position, vomissant son sang quand As2pick lui avait percé les poumons, lui donnant une mort lente et douloureuse après la torture qu'il avait subie. Refoulant l'image horrible, Siphano leva son épée et commença à couper les liens. La corde mouillée était résistante. L'épée trop grande pour ce genre de tâche était difficile à manier et peu précise dans les mains tremblantes de fatigue de Siphano. Il voyait flou. Elle pesait incroyablement lourd. Le dernier fil céda. La lame, ne rencontrant plus de résistance, s’abattit brutalement et trancha ce qu'il restait de la main de Brioche, moignon déchiqueté auquel on avait arraché les doigts. Siphano lâcha l'arme avec révulsion.
Ce fut à cet instant qu'en amonts de la rivière, le barrage naturel céda sous la pression des eaux qui s'étaient accumulées derrière. Siphano attrapa Brioche par les aisselles et le tira le plus loin possible, mais il était trop tard. Le torrent, comme furieux d'avoir était bloqué arriva sur la plage. Alors qu'il avait déjà débordé de son lit, il remonta cette fois-ci jusqu'aux arbres, emportant tout ce qui s'y trouvait, végétaux, terre, les sacs et même un petit animal qui, poussait des cris stridents avant de se faire engloutir par l'eau. Siphano n'avait pas pu rejoindre les hauteurs. L'eau le frappa de plein fouet, le poussant avec une telle force qu'il tomba. Sous l'eau, le courant le roula contre les pierres. Il se sentit emporter comme un vulgaire morceau de bois. Il cru un instant qu'il allait se noyer. Mais tout du long, il garda le corps de Brioche serré contre lui, les bras croisés sur la poitrine.
Tout a coup avec une énergie revenue par miracle, il réussit à émerger de l'eau. Le corps encore à moitié englouti, il luttait contre l'élément de dos. Devant lui, il voyait les flots bruns tournoyer et exploser en gerbes d'eau. Il serrait Brioche contre lui. Même s'il devait mourir, il ne le lâcherait pas !  Mais soudain il le sentit moins lourd. Le corps de pain et de gâteau de son ami imbibé d'eau était si fragile. Avec horreur, Siphano regardait la plaie qu'As2pick lui avait fait au ventre s'agrandir, s'élargir. Les vagues léchant les jambes et le bas du dos tiraient le corps à elles, mais comme Siphano le tenait, le cadavre commençait à se fendre en deux là où il avait été particulièrement fragilisé. Siphano tira la carcasse à lui, mais il ne pouvait rien faire. Impuissant il vit la plaie s'élargir, devenir une fente par laquelle l'eau traversait le corps et enfin tout le bas du corps, depuis la taille jusqu'au pied, se détacher du haut toujours retenu par Siphano. Siphano regarda avec un saisissement de dégoût la seconde moitié du cadavre qu'il tenait se faire emporté par le vague. Elle flottait comme une coquille de noix sur une mer déchaînée et tout à coup apparu un grand rocher sur sa course. Elle s'y précipitait comme vers un écueil et le frappa de plein fouet ; La vague qui la portait éclata en mille paillette d'eau tandis que le morceau de cadavre s'écrasait contre la pierre. La chair de pain d'épice se détacha des os de sucre d'orge tendit que ceux-ci se brisaient comme des brindilles. Il ne resta rien.
Siphano s'accrochait à la partie qui lui restait de toutes ses forces mais il sentait encore une fois la dépouille lui échapper. Brioche, comme tout pain imbibé d'eau, se déchiquetait. Chaque vague emportait un nouveau morceau de chair ou de peau. Un bras se désarticula et fut emporté à son tour. Il disparu, englouti par un grande vague. Siphano avait beau serrer aussi fort qu'il le pouvait, la carcasse lui fondait entre les bras. Les côtes, une a une se détachèrent pour être dévorées par le torrent.  Une ronce, déracinée quelque part en amont, s'enroula autour du second bras. Une branche se prit dans la ronce, le tout forma un écran donnant plus de force à l'eau qui arracha les bras en emportant la chair jusqu'à l'épaule. Bientôt, le reste du corps se disloqua et Siphano n'eut dans les mains qu'une tête délavée où le visage avait déjà commencé à disparaître. Luttant de tout son être, Siphano essayait de sortir de la rivière. Il réussit à s'extraire jusqu'à la taille. Il portait la tête de Brioche bien haut au-dessus de sa tête. Mais soudain le vent redoubla de force et il s'arqua contre lui comme un vieux cheval poussif qui traîne une charrette trop chargée pour lui et qui dans un dernier effort se tue à la tâche. Le pied de Siphano glissa contre une pierre ronde. Il tomba dans le courant et se fit à nouveau engloutir. La tête de Brioche lui glissa entre les doigts. Il la saisi par la mâchoire mais celle ci se décrocha, il réussi cependant à la rattraper en enfonçant ses doigts dans la boîte crânienne. Il sortit le tête de l'eau pour voir les muscles et la chair quitter le crâne comme l'on enlève un gans. Le cerveau se mit à couler des orbites vides et de la nuque coupée, ruisselant contre le bras de Siphano qui n'eut bientôt qu'un crâne nu dans les mains. C'était tout ce qui restait de Brioche, un os.

Enfin Siphano réussit à s'arracher au torrent. Il se tourna vers la berge submergée. On aurait dit un champ de bataille. Le chaos, des morceaux d'arbres comme des membres brisés et un flot démonté souillé par la boue comme un sol imbibé de sang. Siphano chercha des yeux le poteau où était attaché ce qui avait été Xef. Il n'y avait rien. Xef avait été emporté par l'eau. Alors que des arbres plus vieux qu'eux ne réussissaient pas à tenir contre cette tempête, comment un simple poteau planté rapidement par l'Homme aurait-il pu y résister. Siphano se laissa tomber. Il avait encore perdu et ses amis en payaient encore le prix. Aucun d'eux n'aurait de véritable sépulture.


Chers lecteurs
1- ce chapitre est trop long pour pouvoir vous être posté en deux parties donc il a était exceptionnellement était séparé en trois petites parties. J'espère que vous m'excuserez de cet imprévu contre le quel je ne peux rien. Mercredi, vous aurez la fin du jour 9. La première partit couvre tous ce qui se passe de 0h du matin à midi, la seconde de midi au coucher de soleil- 8h environ et la dernière de 8h à minuit. Les deux dernière parties font un peu bancal car dans les deux on ne vois que deux points de vue, et l'un plus que l'autre. Je suis désolée.
2 - Je sais que Xef et Brioche meurent dans mon histoire pour les mêmes raison que The Miss. Je vous l'avais dit dans le première chapitre qu'il y aurais un élément de l'histoire que serais semblable. Je l'avait fait avant que The Miss publie son propre chapitre. Je ne pouvait pas le savoir. Je n'ai pas été influencée. Et je n'allais pas changé se passage juste à cause de cette ressemblance  malencontreuse.
3 - j'espère que le petit dessin vous auras plus.  :coeur:  Pour me faire pardonné de tous les problèmes que j'ai mentionné plus haut, je vous en ferait un pour la partie suivante.
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Nizzy
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Sam 13 Sep - 18:45
Nizzy
... Mes mots ne veulent pas se mettre en place tellement les émotions que j'ai ressenti sont fortes! Sad
C'est tetellement prennant...
Le point de vue de Siphano, je crois qu'il va me falloir une semaine pour m'en remettre! (Pauvre petite sensible!) Oui je suis sensible! Surtout quand ça touche mon Briochounet! Sad
Les dedescriptions sont toujours aussi superbe, ce qui me encore plus chamboulée!  
Frigiel,  heureusement qu'il s' en est sorti, sinon je ne m'en serais pas remis avant un mois de ce chapitre!  D'ailleurs, qui a pu l'attaquer? Skillnez.... peut-être.  Déjà ça ne peut pas être Bboy. Je ne vois pas qui ça peut-être à part Skill!
Et oui Siph, va retrouver Aypierre!  Écoute ce que t'as dit Xef!
Sinon, j'aime beaucoup le dessin, et VIVE LES CHAPITRES LONGS!!! \0/ ♥️
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Lielea
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Sam 13 Sep - 19:58
Lielea
Ahhhhhhhhhh! NOOOOON! Mais pourquoi?! C'est pas possible! Mais nan! Je veux pas ça moi! C'est pas bien! Pourquoi l'espoir existe-t-il? Il est tellement inutile! Il ne sert qu'a augmenter la douleur...Alors pourquoi?!!!!! Grrrrrr! 

*Inspire

Bon... Alors...Après cette entrée en matière assez explicite par rapport a mes sentiments actuels... Je vais aller faire 5 min de pause. Je peux pas faire mon commentaire habituel après ce... massacre! Si je le faisais ça maintenant ça donnerait probablement une boucle infinie de "NOOON! Pas le droit! Méchant! Mais pourquoi?! Mes pauvres Mad etc" 
Donc, tu m'excuseras ^^

*va faire autre chose en s'empêchant de crier pour ne pas déranger les gens. 
2min + tard
*c'est calmée un minimum et retourne lire l'histoire pour pouvoir commenter

Coucou^^ 
Donc, je disais: commenter. 

Alors, commençons par le début: La première partie avec siph, bri et xef ensemble (je vais découper autrement qu'avec les points de vue cette fois, ça ira mieux^^)  jusqu'au moment ou siph s'éloigne. 
Bravo. Tu es une fois de plus rentrée très bien dans le chapitre. Tu as tout de suite mis les personnages en valeur, nous montrant ou ils sont et tu as su bien enchainer avec la déscription du paysage en intégrant des points que je trouve impératifs, à savoir le temps (ils on marché longtemps, ce qui est visible avec la sueur, les coups de soleil, le vocabulaire que tu emploies...) On sent vraiment comme eux car tu parles du soleil comme ils l'auraient décrit à ce moment là à savoir brulant, fatiguant etc... du coup on rentre tout de suite, mais sans être dans un des personnages, dans l'histoire. On marche avec eux on peut sentir les tensions dans le groupe. ET Siph qui ne s'occupe pas de sa blessure! Alors que xef sait qu'elle est dangereuse! Mais lui aussi est trop fier pour proposer son aide, et vu l'esprit actuel de siphano il n'aurait probablement pas accepté de toute faon... tant mieux qu'ils trouvent la rivière! Et la, une fois de plus, tu montres ton talent à nous plonger dans l'histoire! J'étais moi même soulagée et heureuse de la fraicheur, du repos, d'un peu de joie... Alors qu'en tant de lectrice je savais que beaucoup de monde sont a coté d'une certaine rivière! Mais bien sur l'espoir (je me demande encore comment il fait pour survivre!) m'a insufflé que les seuls sur qui ils pourraient tomber étaient Zeze! En oubliant qu'il est actuellement occupé avec Pierre! 
(petite parenthèse^^j'avais raison d'avoir peur de lire ce chapitre, même si je n'avais pas peur pour la bonne personne...)

Deuxième partie maintenant: elle va jusqu'a l'évanouissement de xef
Donc la on sent déjà le mal arriver. On sent que le moment de repos est terminé. On se rappelle tout d'un coup qu'in est dans le CHM, que ceux que l'on suit actuellement ne sont tous pas en forme. Tu arrives à nous réveiller, à nous faire remarquer que c'est une beauté mortelle sans nous éjecter de l'histoire, on est toujours complètement dedans mais on a mis un espace entre nous et les événements, je ne sais pas si c'est voulu mais ça passe vraiment bien je trouve... donc bravo^^
Lorsque siph est mis hors d'état de nuire j'étais horrifiée. J'arrivais déjà à apercevoir la suite et ça ne me plaisait pas du tout! Mais j'ai quand même continué et j'ai en plus gardé l'espoir! (le maudit...) Et le "massacre" de xef et bri... J'avais tellement peur pour eux! Et c'était tellement évident! Ils n'avaient aucune chance. Un moment la fuite de brioche semblait possible mais tu as réduit cet espoir (ne lui avais-je pas dit de disparaitre avent de commencer à lire? >.<) en néant. 

Du coup arrivée de la troisième partie ( jusqu'a la fin du 1er point de vue de siph) 
Je ne pouvais que continuer de lire, horrifiée, ayant peur de la suite, sans réussir à m'interrompre, a cause de ton don pour l'écriture. Franchement, réussir à entrainer comme ça un lecteur! Bravo! Peu des livres que je lis ont un tel impact sur moi... Si j'avais du partir pour une quelconque raison sans avoir fini le chapitre, je pense que je n'aurais pas pu, même en le voulant... Tu annonçais déjà l'horreur rien qu'en les paroles d'As2... Moi qui pensais skillnez fou! Lui l'est encore bien plus! Il ne veut pas seulement faire du mal a la personne qu'il torture, mais aussi aux autres! Il y prend du plaisir! Qu'a t'il enduré pour devenir de cette façon! S'il n'avait pas fait ce qu'il a fait... Je pense que j'aurais pleuré pour lui. Ce qui lui est arrivé pour qu'il devienne ainsi... Mais il a massacré la seule équipe encore a peu près stable...Et du coup je ne ressent que du dégout et de la fureur pour lui et de la peur...  Et ensuit, lorsque tu nous a plongé dans une angoisse terrible tu mets la Phrase. 
LA PHRASE! Elle m'a achevée. J'ai du la lire au moins trois fois pour réaliser. J'ai lu ensuite la fin de la partie. Mais intérieurement j'étais assommée. 
Le premier cri de Brioche fit trembler le cœur de Siphano. Il fut suivi de tant d'autre.
Comment une phrase peut ainsi faire ressentir tellement de choses... Tu écris vraiment... C'est magnifique ... (bon, je n'aime pas vraiment ce qui se passe mais bon^^) C'est...wow... je n'en trouve pas les mots!

Mais faisons une "pause" La quatrième partie est celle dédiée à fri en entier...
(Je vais passer plus rapidement sur la fin, je suis désolée, mais ce début m'a tellement ravagée que la suite semble avoir moins d'importance...) 
Première chose: C'est une preuve indéniable qu'ils sont tous proches. Les différents paysages que l'on voit à travers de frigiel, on les connait et/ou reconnait tous... Tu as très bien réussi à faire une sorte de résumé, tout en restant concentrée sur le moment présent, j'aime beaucoup ça. Je me demande bien qui attaque fri... Et ce qui lui arrive...Une grotte? Il y a tellement de possibilités! Zeze et Pierre, Fuka, Bboy? (tiens mon espoir c'est réveillé a nouveau, il a donc déjà oublié...) 
Cette partie est bien aussi car elle agit comme un film d'action: Beaucoup de cette dernière mais peu de réflexion ce qui permet d'éteindre momentanément son cerveau pour lui donner la petite pause dont il a besoin après la scène précédente. C'est très bien écrit ça aussi... 

Donc maintenant la dernière partie. 
Dès le début on se retrouve plongé dans l'écrit de siph. On ressent, on pense, on désespère avec lui. Il y a beaucoup de descriptions dans ce passage (presque trop en fait) mais ça crée une ambiance magnifique! On est vraiment plongé dans la tempête, on ne sait plus quoi suivre, ou regarder. On est perdu. Et malgré ça on arrive a voir la scène de siph qui essaye de rendre hommage à ses amis, comme par les éclair qui éclairent le moment... 
Enfin! Siph comprend! Il n'est pas aussi loin qu'aypierre bien sur, mais c'est un bon début! Quel malheur qu'il a fallu la mort de ses amis pour le faire ouvrir les yeux! Et le pauvre aussi... Rien de ce qu'il veut faire ne fonctionne... D'un certain coté il est plus louable qu'Aypierre... il essaye dès le début de faire survivre ses amis (bon, la coop team on va pas mentionner (surtout que je me souviens encore trop bien de la mort de Léo qu'il n'a même pas réalisé je crois...)) et il perd plus pour comprendre... Mais puisque tu as bien fait comprendre que tu n'en as pas encore fini avec Pierre je te pardonne... 

Du coup je réponds a tes 3 "commentaires"
1. Pas grave, au contraire, tant jeux ça fait plus de chapitres^^
2. ça m'est égal! Le chapitre est très bien écrit comme ça tout comme ton histoire (oui, en écrivant cela j'ai mis de coté mon âme et je n'ai regardé que les faits^^)
3. Je trouve le dessin super beau! Et le mettre à cet endroit va parfaitement, On arrive mieux à voir ce qui se passe de cette façon sans pour autant être sorti de l'histoire... 
Un autre pour le prochain chap? Cool^^
Mais le pardon... J'hésite... Bon ok... Je vais être gentille^^(je viens de signer l'arrêt de mort de mon espoir et de mon âme mais tant pis x) j'ai trop hâte de savoir la suite de cette histoire!) 

Donc voila^^ "petit" commentaire de fait... Il est pas très académique, je l'avoue, mais il me semblait plus important de te montre ce que l'on peut ressentir lorsqu'on lit un truc pareil^^j'espère qu'il te plait quand même! Wink
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M.S.
Petit Sadique
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Sam 13 Sep - 22:07
M.S.
Bon Lielea, tu sais que je ne peux pas cité dans je mets le speudo en intro.

Super intro ! C'est trop drole ! J'ai ris ! oh que j'ai ris ! N'as tu pas honte de me faire rire, alors que je viens de tuer deux personnage ! Si c'est ainsi je vais en faire mourir tout les jours ! j'aime bien rire, moi !

Oui, je vous donne de l'espoirs, toujours, mais oui, ce n'est que pour que la douleur soit plus forte après. Biensur si on sais que telle personnage va mourir, on n'est pas surpris et on sais qu'il ne faut pas s’attacher aux personnages donc sa mort laisse de marbre. Mais si on arrache le personnage au lecteur après lui avoir bien laissé le temps de l'aimer, la douleur n'en ai que plus forte.

j'adore ton intro, vraiment ! je rigole encore ! "s'empêchant de crier pour ne pas déranger les gens" XD

Alors après cette crise de rage tu reprends pas un Coucou, tout gentil ? Et bien...
Oui raconter le sortis de la foret et leur marche n'est pas intéressant. On reprends le groupe donc un peu avant son arrivé à la rivière de sorte à savoir où il en est mais à enlever ce qui ne nous intéresse pas. Je préfère suggéré que dire. Là je dis qu'ils ont des coups de soleil, donc le lecteur en conclue de lui même qu'ils marchent depuis longtemps. la différence entre le dire directement ou le suggérer, c'est que le lecteur est actif dans le second cas. il prends partie prenante de l'action.
Oui, la dispute du matin à laissé des traces qui ne s'effacent pas en quelque heure. Et vu ce qui se passe après, on peu dire que cette dispute laisseras des traces indélébiles.
Oui en temps que lectrice tu devrais savoir que l'eau eset très dangereuse ! Tout le monde se rassemble autour de l'eau ! C'est là que l'on croise ses ennemis, c'est là que l'on se laisse aller, ne dormant ou en allant se baigner et donc en se désarmant...
J'ai dit partout que ce chapitre aller être particulièrement fort en émotion. Non, Zelvac, pas encore, il a son rôle à jouer, il ne peux pas mourrir avant de l'avoir accomplis. Je tue ceux qui ne me sont plus utile, si un personnage survie un point de vue après avoir fait quelque chose d'important c'est qu'il a encore un rôle, si non c'est la mort. Shorty devait donné son idée à Aypierre, il l'a fait, et il est mort le jour suivant. Xef et Brioche ont fait découvrir la tombe de Bill à Siphano et lui ont indiqués une voie à suivre, ils meurent la partie suivante... C'est la même règle pour presque tout le monde, presque... Twisted Evil
Il y a une autre règle aussi, après un drame, il y a une petite pause. c'est une respiration où je redonne espoir au lecteur, je lui offre quelque chose de bon, pour qu'il puisse croire que peut être... Et quand il a bien repris espoir, ej lui dit "et bien, non !" assez brutalement pour qu'il soit surpris et que la douleur n'en sois que plus forte. Twisted Evil

si, si c'est voulu. il faut prendre un peu de recule. j'ai voulu que le lecteur puisse voir de lui même le groupe se détendre alors que le danger approche. Le lecteur regarde donc impuissant ce qui se passe mais il ne peux intervenir alors qu'il sait que quelque chose va se produire. Il veux leur crier de se réveiller, de partir, mais il ne le peux pas...
Biensûr quand Siphano est mis hors d'état de nuir, on sais la suite des événements. C'est l'effet de fatalité... Mais oui, toujours faire attention aménager un peu l'espoir, avec par expemple Bri qui est absent à l'arrivé d'As2pick. Il ne faut sur tout pas que le lecteur les coïncidèrent comme condamné car la tragique en partirait.
Tu ne contrôles pas ton espoir ou ta peur, c'est moi, le narrateur qui les contrôle ! Et quand je dis "espère" et bien tu espères. Il ne pouvait pas partir quand tu lui a dit car je lui avait ordonné de rester. Mais a t'il vraiment tord de rester malgrè tous ? peut être pas ? et si l'on suivait la Philosophie de Voltaire, peut être que le mal ( la mort de brioche et de Xef) va mener à un bien ? je n'en dis rien...

Merci beaucoup ! C'est adorable ! Merci ! je ne me crois pas comparable à des livres. Le compliments est si grand ! merci beaucoup !
Tu n'aurais pas pu partir même si ta maison brûlait, n'est ce pas ? Je m'en souviendrais toujours de celle là !
Oui, As2pick est fou. De la même folie que Skillnez ou que Potaro, la folie de la douleur. Cependant, il ne prends pas plaisir comme Skillnez a la souffrance des autres ( Skill n'as pas tuer Potaro juste pour la voir souffrir ) Non, Pour As2pick la souffrance des autres est égale. Il s'en fiche. Il est heureux à ce moment là car il a fini ce qu'il voulait faire et ce qui' lui a coûté tant d'effort. C'est comme toi, tu peux trouver une sorte de plaisir quand tu contemples un devoir que tu as fait, un devoir qui t'a demandé beaucoup de travail mais tu sais qu'à présent, il est parfait et tu en es fier. C'est la même chose pour lui, tant pis pour Xef et Brioche, leur vie importe peu pour lui, il ne sont que des moyens de parvenir à son but.
ne jugez pas trop vite ceux qui paraisse être méchant. Ils souffrent autant voir plus que ce qu'il font souffrir.
Ah oui, cette phrase. Le pouvoir de l'ellipse narrative ! Plus haut je t'ais dit que suggérer et bien mieux que dévoiler. En voici encore une preuve. Au lieu de la décrire, je te laisse imaginer la torture, elle est beaucoup plus terrible que si je l'avait décrite par se simple fait que c'est toi qui le fait à ma place dans ta propre tête.
Dans un film d'horreur, on a beaucoup moins peur quand on sais à quoi ressemble le monstre que lorsque l'on ne le sais pas. Même raison... On fit le travail de réflexion. Le pouvoir de l'ellipse est justement de passé sous silence le plus important comme si c'était tellement fort que cela ne pouvait être dit.

Merci beaucoup pour ton si gentil commentaire. Mais le truc c'est qu'il n'est pas que gentil, il est aussi constructif et intelligent ! C'est super ! Je sais que je n'ai pas fini mais je suis fatiguée. Je fais la suite demain...
bonne nuit.
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Crazy
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Sam 13 Sep - 23:10
Crazy
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.
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Petit Sadique
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M.S.
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
A plus
Mich
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Nizzy a écrit:
... Mes mots ne veulent pas se mettre en place tellement les émotions que j'ai ressenti sont fortes! Sad
C'est tetellement prennant...
Le point de vue de Siphano, je crois qu'il va me falloir une semaine pour m'en remettre! (Pauvre petite sensible!) Oui je suis sensible! Surtout quand ça touche mon Briochounet! Sad
Les dedescriptions sont toujours aussi superbe, ce qui me encore plus chamboulée!  
Frigiel,  heureusement qu'il s' en est sorti, sinon je ne m'en serais pas remis avant un mois de ce chapitre!  D'ailleurs, qui a pu l'attaquer? Skillnez.... peut-être.  Déjà ça ne peut pas être Bboy. Je ne vois pas qui ça peut-être à part Skill!
Et oui Siph, va retrouver Aypierre!  Écoute ce que t'as dit Xef!
Sinon, j'aime beaucoup le dessin, et VIVE LES CHAPITRES LONGS!!! \0/ ♥️

Ah ma sadique régulière, Tu es dorénavant celle qui déteints le titre de Première commentatrice ?
Je te conseille de te remettre vite car les choses continuent. A Qui tiens tu ? Au pauvre petit Zelvac avec son jeune amour ? Le grand Aypierre avec toute sa classe ? Bboy le gentil protecteur ? Ne t'inquiéte pas pour eux, je leur réserve un sort tout particulier... Twisted Evil
ouais, les descriptions servent à t'émouvoir encore plus. Sans les descriptions, un texte n'a pas d'âme.
Tu crois Que Frigiel s'en ais sortis ? Vraiment ? Il est juste en train de se faire traquer par quelqu'un qui a une boussole, donc par quelqu'un qu'il ne eux éviter. C'est bête cela, hein ? Quand à l'indentité de ce mystérieux agresseur, je ne le dis pas....
Merci pour le dessin. Bon c'est un truc vit fait mais bon...
Oui, vive les chapitres longs, voir trop long pour tenir en deux parties...
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Crazy
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Dim 14 Sep - 9:00
Crazy
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
A plus
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Tu es trop mechante je commenterai plus jamais voila!
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Raikya l'Alchimiste
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Dim 14 Sep - 9:33
Raikya l'Alchimiste
study Ahah... study

Après la lecture de ton chapitre, je suis restée silencieuse un moment, la gorge nouée. Mais je n'ai pas pleurée... je ne le fais pas souvent. Mais ce n'est pas parce que la tension ne monte pas jusque là que je ne suis pas triste. Après la lecture de ton chapitre, il fallait d'abord que je regarde un peu le ciel par la fenêtre pour retrouver assez de force pour commenter.

C'est ces moments où tu te retrouve seule face à quelques chose que tu ne peux surmonter. Tristesse, dégoût, je m'y attendait. L'histoire était écrite ainsi depuis le début, et il n'y avait pas lieu pour toi de la changer, juste à cause d'une ressemblance... on le savait depuis longtemps, cet évènement était inévitable. Pour moi en tout cas, j'en ait vu les signes bien avant. Et c'est presque comme une préparation, même s'il est impossible de surmonter autant de désespoir quand il frappe autant.

Mais dis moi, ça ne te fait pas mal, à toi? Tu savais depuis le début: tu te lance consciemment dans cette histoire en sachant qu'aucun de tes personnages ne s'en sortira indemne. Il y aura du sang, il y aura des morts, de la haine et des larmes. Chacun de leur fils rouge relié à toi, tu peux les emmêler, éloigner, couper... Un écrivain se met dans la peau de ses personnages. Alors? Tu a ressenti chaque blessure et chaque larme comme aucun lecteurs ne peux le faire, car ils sont à toi, ces personnages. Même si c'est une reprise, tu te les appropries au moment où ils prennent place dans ton esprit, au moment où toi tu pense à leurs histoire et que tu l'imagine, les yeux dans le vague. Et c'est toi qui décide qui vivra et qui mourra. Qui devra soutenir le poids de l'abandon, et qui serra libéré de ta contrainte.
Mais même toi tu n'a pas le choix. C'est ton histoire, mais pour qu'elle soit histoire, il faut qu'elle soit lue. Pour que tes personnages existent, il faut que quelqu'un s'y attache et souhaite leurs bonheur... il faut que quelqu'un les pleures. Et ça, tu ne peux le faire toi-même. Tu dois donc montrer ce que tu as fait. Montrer ce que tu leur a fait. Est ce que tu en souffre aussi?
Je te pose juste cette question car, de propre expérience... ça fait mal, oui, de savoir déjà que les personnages vont souffrir, pleurer, mourir ... mais on le fait quand même. Est ce cela, le sadisme ?

Pour en revenir à l'histoire même: comme la plupart du temps, je vais plutôt prendre le chapitre en entier plutôt que de partir en détails: l'action s'enchaine parfaitement, on est tout le temps à bout de souffle, à vouloir la suite (à part au début où elle traine un peu, par les descriptions, mais c'est absolument néccessaire à amorcer la suite et rendre plus légère la pilule de misère qui vient par la suite, donc pas de problème)
De faits, les descriptions assez imagée pour qu'on se représente bien toute la scène... tout en la modelant. Tu le fait même si bien, au moment fatidique, que quand le cerveau commence à imaginer, on repousse tout de suite les images qui nous viennent, tellement elle ferai plus mal. Chapeau !
(Quelques tournures de phrase que j'aurai faites autrement, mais là c'est personnel, et encore quelques erreurs de si de là, mais elle ne gênent pas vraiment la lecture, tellement on est pris dans l'histoire !)
Le dessin est plutôt bien fait et illustre bien, de fait, la scène.

Encore quelques chose? Est ce que j'ai oublié quelque chose ... ?_?
Hum... ah oui, j'ai oublié de dire que j'adorais :coeur:
Ah, et voilà ce que j'entendais pendant la lecture. Peut être pas le plus approprié, mais cette musique a donné à ce chapitre une teinte spéciale pour moi ^w^ ::

A plus, mademoiselle Strogoff :panda:
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Nizzy
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Localisation : Je me le demande moi-même...
Dim 14 Sep - 9:47
Nizzy
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Ah ma sadique régulière, Tu es dorénavant celle qui déteints le titre de Première commentatrice ?
Je te conseille de te remettre vite car les choses continuent. A Qui tiens tu ? Au pauvre petit Zelvac avec son jeune amour ? Le grand Aypierre avec toute sa classe ? Bboy le gentil protecteur ? Ne t'inquiéte pas pour eux, je leur réserve un sort tout particulier... Twisted Evil
ouais, les descriptions servent à t'émouvoir encore plus. Sans les descriptions, un texte n'a pas d'âme.
Tu crois Que Frigiel s'en ais sortis ? Vraiment ? Il est juste en train de se faire traquer par quelqu'un qui a une boussole, donc par quelqu'un qu'il ne eux éviter. C'est bête cela, hein ? Quand à l'indentité de ce mystérieux agresseur, je ne le dis pas....
Merci pour le dessin. Bon c'est un truc vit fait mais bon...
Oui, vive les chapitres longs, voir trop long pour tenir en deux parties...
Premiere commentatrice pour ce chapitre seulement Wink
A qui je tiens? A Aypierre et Bboy, et là j'ai peur pour eux...
Et pour Fri... Arggg tu es trop sadique!
Mais j'ai quand meme envie de savoir la suite! Wink
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M.S.
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Dim 14 Sep - 11:30
M.S.
Nizzy
Mais j'ai quand meme envie de savoir la suite! Wink[/quote]

Tu as raison d'avoir peur pour Aypierre et Zelvac. Enfin tu me dirais j'ai peur pour tous les personnages, je te dirais que tu as tout aussi raison. Laughing
Si tu veux te rassuré et savoir si un personnage est réellement en danger demande toi s'il a joué son rôle du point de vue de l'intrigue. Si oui, il est mort, si non, il va se passer quelque chose - soit il accompli ce qu'il doit accomplir - soit il échappe à la mort.
Quand au trop de Sadisme, cela n'existe pas chez moi. Il y en a toujours plus, le sadisme est infinie en moi.
bah ouais j'espère bien que tu as envie de lire la suite ! Après un coup de théâtre comme celui là, normalement on veux la suite...
Mais bon je suis consciente que je viens de t'arracher ton "Briochounet" de façon assez violente. Mais je trouve pour ma pars qu'il a vécu assez longtemps...
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Dim 14 Sep - 11:39
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Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
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Tu es trop mechante je commenterai plus jamais voila!

Mais eeeeuuuuhhh Sad
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Dim 14 Sep - 11:52
Crazy
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
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Mais tes trop beaucoup mechante de trop! (Toi parler beau France) Chuuuuuuuuuut
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M.S.
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
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Mais tes trop beaucoup mechante de trop! (Toi parler beau France) Chuuuuuuuuuut

Aber ich kann nicht dafür Crying or Very sad Das bin ich !
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Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
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Aber ich kann nicht dafür Crying or Very sad  Das bin ich !

Moi pas comprendre moi pas parler allemand juste francais espagnol et anglais.
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Lielea
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Lielea
La suite
Oui je t'avait dit, tu l'avais présentis. Ils sont tous extrêmement près. au début je ne mettais que de tous petit indice, mais ils ont augmenté avec le temps. Maintenant je considère ce fait comme chose acquise. Partis 10 je vous ferais surement un petit plan pour vous permettre de mieux vous situer dans l'espace (avec le lac, la foret, la rivière, la plaine et le désert, ainsi que les points importants, comme la maison de Bill ou le lieu de rendez vous d'Aypierre et enfin le déplacement des personnages.)
Laisse ton espoirs naître, le laisse le, car l'espoir existe dans cette histoire ( je sais c'est en compléte contradiction avec ce que j'ai dit à propos de l’espoir auparavant. ) Car cette histoire, jusqu'au dernier chapitre peut finir bien ou mal mais mon but avec cette histoire n'est pas de faire un tragédie ou un conte mais quelque chose de beau et qui se justifie uniquement par sa beauté. Alors dans se but unique, la fin ne peux t'elle pas être heureuse et tragique ?
Arg j'en dit trop.
Cette partie à aussi comme fonction de passé sous silence la torture de Xef et de Brioche. On les laisse alors qu'elle commence et on revient alors qu'elle est fini. C'est une manière assez pudique de la suggérer.
Les deux parties de Siphano sont très construites. Il y a énormément de sous partie invisible dedans et j'ouvre chacune d'elle par la description. Celle ci fait l'effet d'un point finale entre la dernière pensée et la nouvelle. C'est très important de structurer son texte même si à la fin, peu de gens le vois. Si un jour, en écrivant un texte, tu n'arrive pas à relier des partis d'un même chapitre entre elles, mets une petite description entre elle quoi de mieux pour faire la transition !
Mais oui, ma copine m'a aussi dit que j'avais un peu exagéré sur la quantité de description avec cette partie.
Oui Siphano essaye dès le début de faire survire Xef et brioche, mais en faisant cela il condamnait volontairement la coop. Il a décidé de sauver Brioche au prix de la vie de Frigiel, Zelvac et Léo. Je sais pas si c'est mieux... Nop, il n'a même pas chercher à savoir ce qui été arrivé à ses anciens amis
je ne demande pas le pardon pour avoir écrit ce que j'ai écrit, j'assume entièrement toute ma responsabilité et ma cruauté.

Merci énormément de ton commentaire, il m'a fait super plaisir. Voilà j'ai enfin fini de te répondre...
et quand à ta petite anecdote, c'est trop sympa !! Merci beaucoup du compliment...
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M.S.
Petit Sadique
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Dim 14 Sep - 16:04
M.S.
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
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Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
A plus
Mich

Tu es trop mechante je commenterai plus jamais voila!

Mais eeeeuuuuhhh Sad

Mais tes trop beaucoup mechante de trop! (Toi parler beau France) Chuuuuuuuuuut

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Petit Sadique
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Dim 14 Sep - 18:00
M.S.
Raikya
Haaaaaaaaaah, le commentaire ! Merci ! Merci énormément !
Oui je sais, je répond un peu tard. Mais je n'est pas été libre jusqu'à dimanche après midi et là il a fallu faire les devoirs et tous et tous..
Non cela ne me fait pas mal, pas du tous. Oui mes personnages sont moi, mais j'ai mes préférence. Certain sont me sont plus proche. En premier Lieu Bill et Aypierre, car je suis dans la vrai vie très solitaire et assez sûre de mes connaissances comme de ma force physique ( cherche une formulation pour ne pas paraître super prétentieuse. ) L’ancien Aypierre était mon idéalisation de moi même ( OK je n'est pas un très beau idéale, plus noir que blanc mais bon ) Après eux, il y a Shorty, Xef et Bboy, car il ont une sensibilité qui est mienne aussi. puis viens As2pick car je le plein beaucoup. Ensuite les autres, je les aime bien mais la relation entre moi et eux est moins forte. Tout ce la dire que non, je n'était pas triste du tous pendant ses chapitres. J'était dans la tête d'As2pick durant toute la scène et je l’approuvais ! Il souffrait et la souffrance est la seule cause de ses actions. comme tu lis la plus part des coms tu auras remarqué que je défends souvent les meurtriers. De plus il est très rare que je sente les sentiments de mes personnages qund je les écrit. Je suis souvent état de "transe", je tremble, mon cœur sursaute, je suis comme incroyablement stressé ( Bon ce n'a été à ce point là que pour la mort de Bill ) Mais donc jamais je n’éprouve de rage, de tristesse ou autre. Mais pour que je les décrive, il faut que je l'ai aie déjà ressentis... Donc elles ne sont pas artificielles, j'ai besoin quand même de les connaitre.
Par contre pour ma position d'auteur tu as raison. Je cré, je développe, je m'attache encore plus à mes personnages tout en sachant précisément quand et comment il vont mourir.
Quand au rôle du lecteur, tu as parfaitement raison et c'est pour cela que je demande toujours vos retours.

Voilà pour la première partie de ma réponse.
Plus tard pour la seconde.
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M.S.
Petit Sadique
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Dim 14 Sep - 19:20
M.S.
Raikya 2

Alors sadisme est le fait de prendre plaisir à causé la souffrance, sur ce forum, il se traduit en général par la fait de couper le chapitre au moment où le suspense est fort et aussi par le fait de tuer les personnages de son histoire.
Je me revendique Sadique par la fait de prendre plaisir à la souffrance, par le fait de préféré le noir au blanc. Mais sadique trop revendiqué sur ce forum pour une forme qui ne correspond pas à sa vrai définition, je prèfère être "sombre" ou "ténébreux" que "sadique", car il manque la solitude. Machiavélique est bien aussi, mais il manque aussi le coté renfermé.
Tu vas me direq que c'est bizarre pour quelqu'un qui publie sur internet et réponds au com, mais je pense que vous en savez plus sur moi que pas mal de gens de mon entourage...

Merci pour tous ces gentils compliments.
Bien, pas besoin que je t'explique le pouvoir de l'ellipse, de toute manière je n'en aurais pas eut la force...
Tu veux bien me signaler les tournures de phrase qui t'on un peu géné et les fautes, si tu as le temps biensûr ? je voudrais vraiment corrigé si c'est possible...
Merci encore pour ton super commentaire !

Ya Super ! Toll ! Deutsche Musik ! Elle est super ! J'adore ! J'écoute toujours de la musique quand j'écris. je vais la téléchargé sur le champs ! Mais au fait, tu écoutes de la musique en Allemand ? Bienvenue au club des germaniques de ce forum ! J'adore l'Allemand, J'adore la littérature Allemande, J'adore l'Allemagne ! D'ailleur dans la prochaine partie il y a un peu d'Allemand... Pourquoi ? mystère. Mais bon ce n'est pas trop long, mais je n'ai pas mis la traduction. Twisted Evil
Revenons à ta musique ! J'adore vraiment tous ! Mais je n'est pas compris d'ou cela venait, quelle est cette histoire ? Comme j'ai beaucoup aimé je me suis un peu renseigné (j'ai cherché d'autre musique) ce qui m'a construit un immense édifice d'hypothèses ou je ne comprends plus rien... Si tu peux m'expliqué vite fait...
Super
Voila, c'est tous.
Je crois que j'ai fait une belle réponse, pour un commentaire magnifique.
A plus :coeur:
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Kamia
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Kamia
Que dire...que dire j'en suis encore bouleversée, j'en perd mes mots... *se racle la gorge* bon commençons par le commencement déjà tu nous mets bien dans l'ambiance, sur le temps qu'il fait, la chaleur cuisante ,Siphano est toujours pas remit de sa blessure grave qui ne se préoccupe même pas et lutte pour ne pas s'évanouir. On voit bien les tensions dans le groupe et les fiertés de certain (n'es-ce pas Siphano !). J'était soulagé pour eux quand ils ont trouvé la rivière mais bon c'était le calme avant la tempête car bien-sur un moment d’inattentions est fatale dans la CHM. As2pik qui vient gâcher ce moment de sérénité. Et là c'est le moment où tout est chamboulé. Siph' qui se fais attaqué par surprise et qui est mis hors d’état de nuire, je me suis dit c'est bon Brioche et Xef vont mourir dans atroce souffrance, et tu l'a fais, c'était même pire que dans la CHMXTREM. J'aurais tellement voulut pouvoir empêcher cela. Le discours d'As2pik que dire..que dire qu'il complètement psychopathe pire que skillnez, j'aurais pas crut 0.0. Les souffrances de Brioche m'on achevé sur cette première partie.


Parlons de Frigiel maintenant, j'aime comment tu décris l'orage comme un combat des dieux, c'était tellement bien décrit que ça m'a permit d'oublier un temps soit peu la première partie. il n'est pas très loin de Siph', je me trompe ?Et puis qui est cette personne qui l'attaque?

La dernière partie que dire que Siphano est complètement  désemparer, ce moment est à la fois triste et magnifique. il essaye de rendre hommage à ses amis mais en vint il ne parvient en aucun cas à sauver les corps et à leurs faire des adieux digne de se nom.J'arrive même à expliquer se passage tellement qu'il est MA-GNI-FI-QUE !
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Crazy
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Lun 15 Sep - 10:41
Crazy
Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
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Michel Strogoff a écrit:
Queen Crazy Phano <3 a écrit:
Je peux meme pas faire un commentaire drole ni rien. Tas reussi a me faire pleurer et dieu sait que cest dur... en esperant juste que Siph rejoigne Aypierre.

Bah oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée de me faire rire vue ce que je viens de faire subir à la team-siphano, car si je ris je risque de vous refaire un coup pareille mais en encore plus fort.
je t'ai fais pleuré ? J'en prends un plaisir malsains.
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Mich

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Mais tes trop beaucoup mechante de trop! (Toi parler beau France) Chuuuuuuuuuut

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Je n'y peux rien, je suis comme cela.

Oh d'accord... mais la je wah pauvre siph...
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M.S.
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M.S.
Kamia Natsuya a écrit:
Que dire...que dire j'en suis encore bouleversée, j'en perd mes mots... *se racle la gorge* bon commençons par le commencement déjà tu nous mets bien dans l'ambiance, sur le temps qu'il fait, la chaleur cuisante ,Siphano est toujours pas remit de sa blessure grave qui ne se préoccupe même pas et lutte pour ne pas s'évanouir. On voit bien les tensions dans le groupe et les fiertés de certain (n'es-ce pas Siphano !). J'était soulagé pour eux quand ils ont trouvé la rivière mais bon c'était le calme avant la tempête car bien-sur un moment d’inattentions est fatale dans la CHM. As2pik qui vient gâcher ce moment de sérénité. Et là c'est le moment où tout est chamboulé. Siph' qui se fais attaqué par surprise et qui est mis hors d’état de nuire, je me suis dit c'est bon Brioche et Xef vont mourir dans atroce souffrance, et tu l'a fais, c'était même pire que dans la CHMXTREM. J'aurais tellement voulut pouvoir empêcher cela. Le discours d'As2pik que dire..que dire qu'il complètement psychopathe pire que skillnez, j'aurais pas crut 0.0. Les souffrances de Brioche m'on achevé sur cette première partie.


Parlons de Frigiel maintenant, j'aime comment tu décris l'orage comme un combat des dieux, c'était tellement bien décrit que ça m'a permit d'oublier un temps soit peu la première partie. il n'est pas très loin de Siph', je me trompe ?Et puis qui est cette personne qui l'attaque?

La dernière partie que dire que Siphano est complètement  désemparer, ce moment est à la fois triste et magnifique. il essaye de rendre hommage à ses amis mais en vint il ne parvient en aucun cas à sauver les corps et à leurs faire des adieux digne de se nom.J'arrive même à expliquer se passage tellement qu'il est MA-GNI-FI-QUE !

Ah, peu de personne n'ont relevé la blessure de Siphano, mais tu te rends bien compte que si je continue à en parler avec tant d'instance, c'est qu'il va se passer quelque chose avec... Oui a fierté de Chacun de Siphano énormément mais aussi de Xef.
Oui, le repos n'est pas permis lors de la CHM ( Sûr tous pour certaine personnes... Quelqu'un d'autre va souffrir de s'être relâché un cours instant, de c'être laissé aller à ce que la nature lui ordonnait... )
la différence entre CHM extrème et mon histoire est que j'ai décris plus longuement l'action et les sentiments. Est ce que c'est mieux fait ? Je ne peux pas en toute décence l'affirmer.
Ah oui ? tu trouve As2pick pire que Skillnez ? C'est parce que tu n'as pas encore vu Skillnez en action... PLus tard tu reviendras sûrement sur cette opinons. je comprends très bien que le meurtre de Natek ne soit pas grand chose comparé à celui de Xef et Brioche et que donc As2pick apparaisse beaucoup plus violent. Mais pour ma pars, j'éprouve pour les deux une profonde tristesse et compassion. Tous les deux sont morts au début de la CHM et doivent enduré la torture de rester encore vie. Ils souffrent en eux plus que ce qu'ils font souffrir aux autres.

Mais tu vas sûrement me demandé pourquoi je ne pardonne pas à Potaro dans se cas...
Pour la même raison que je ne pardonne pas entièrement Skillnez. Coupable, aucun personnage ne l'est pour moi, ils subissent tous. Méritant leur souffrance, il le sont tous. Siphano mérite la souffrance dû à la perte de Xef et de Brioche, il n'avait pas qu'à abandonné La coopteam. Même chose pour Aypierre. Et pour Frigiel, qui a aussi une forme de lacheté. Biensur leur torture est proportionnel à leur tord. Et vu les crimes de nos trois "méchants", il est normal que leur souffrance soit infini. Mais c'est bon, il paye déjà le prix de leurs actions, ils n'ont pas besoin de le repayé.

Je m'égare, revenons au pourquoi ? Pourquoi Skillnez et Potaro sont ils plus coupables qu'As2pick ?
Car tous les deux, ils ont eut la possibilité de faire changé les choses. Croustinette l'a proposé à Potaro et Shorty à Skillnez. Mais pour cela, il fallait prendre sur eux et faire un effort qu'ils ont refusé d'accomplir préférant la facilité en se complaisant dans la douleur. C'est leur Vrai Crime selon moi ! Aypierre a pris sur lui, Siphano veux aussi tenter, ils se rachètent par ce fait. Mais après le moment où ils ont dû faire leur choix par apogée de la douleur (Mort de Bill pour Aypierre, mort de Xef et de Brioche pour Siphano) quelqu'un leur avait proposé une autre solution que la vengeance (qui est la voie de la folie et de la déshumanisation). Ce quelqu'un c'est Bill pour Aypierre et Xef pour Siphano. Et c'est là qu'arrive le point important, le point qui déculpabilise As2pick à mes yeux. A lui, à As2pick, personne ne lui à proposé d'issue de secours, personne ne lui à tendu la mains alors qu'il sombrait, personne ne l'a aidé. Il est juste le joué du maître du jeu contrairement à Potaro et Skillnez qui ont d'eux même refusé la main tendu, préférant devenir ce qu'ils sont devenus.

Alors tu vas me dire, C'est bien beau tous cela mais le crime d'As2pick comparé à celui de Potaro est bien plus fort !
Minute, Potaro viens de condamner tous les joueurs en détruisant la cité ! Dans un sens elle les as tous tuer ! et ensuite elle n'est pas encore entrée en action, et pour ce qu'elle va faire plus tard, il n'y a plus de pardon possible, contrairement à Skillnez.

non Frigiel n'est pas loin de Siph, il est même dans le lac où Siph et Xef se sont réfugiés pendant l'incendie.

Ah merci de me le dire. J'ai prix beaucoup plus de plaisir à écrire ce point de vue que l'autre et beaucoup moins de personne m'en parle. Donc merci !
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Raikya l'Alchimiste
Raikya l'Alchimiste
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Lun 15 Sep - 15:20
Raikya l'Alchimiste
( No problem, on est tous dans le même cas, je crois ; )

Alors... merci de ta réponse, déjà! :coeur:

Maintenant je connais ta façon d'écrire, et cela permet d'en savoir bien plus sur la suite... car tu es capable de tout, hein?
Aussi, ça va me permettre de découvrir plus de "indices cachés" dans tes textes, aussi bien des indices littéraires que sur la personne même ... Very Happy Et beaucoup plus!
Ta façon "d'être" tes personnages et assez différente de la mienne en surface, mais au fond c'est un peu la même chose. Il y a celui là dans lequel on a tout misé, qu'on trouve réussi, et puis les autres, on y accorde le même temps, mais ce n'est pas exactement la même chose qu'avec le petit favoris c:
Évidement, rien ne se forme à partir du néant, et tout part d'un point concret de l'espace auquel on ajoute, on empile milles choses, des bouts assemblés, des merveilles crées... L'écrivain est alchimiste des sentiments !

C'est vrai, tu a raison, la notion de "sadisme" est assez détournée de sens sens initial ici, par les TMAfans notamment... mais perso je trouve àa marrant, et puis c'est un fandom original qui en rassemble pleins d'autres ^^
Mais préférer le noir au blanc, pour moi ça ne veut ABSOLUMENT rien dire. Certes, dans la société et la culture en générale, ces notions sont définies par une limite assez certaine, pour rester quand même floue.
Certes, je comprends tout à fait ce que tu veux dire par "Ténébreuse" ou "Machiavélique", là je dis juste ce à quoi moi je crois. Parce que, quand je remake pas de contes de fées, commentes de très belle pièces littéraire sur le forum, ou lis, je m'intéresse à la culture Shintô et la philosophie Chinoise où justement le bien et le mal sont deux termes très liés qui se correspondent, s'accumulent et se soutienne (Ils deffinisent ce phénomène par le Yin et Yang ^u^)
Donc: Il n'y a pas de "bien" ni de "mal". Chaque chose a l'un et l'autre ; ces termes sont confondus. La lumière peut être aussi froide que les ombres passionnés, le blanc aussi sadique que le noir passionné...
Le tout c'est de trouver un bon milieu...

Bon OK j'arrête, c'est bon comme ça :coeur: (juste pour que tu sache que ce que j'en pense :3)

La musique: Vraiment vraiment contente qu'elle t'ai plu ! C'est une chanson qui parle de fraternité, d'abandons et de regret, elle allait quand même assez bien à ton texte o/
Pour la petite histoire: c'est une Youtubeuse allemande, qui fait ici une cover une chanson Japonaise qu'on trouve dans l'anime : full métal alchimiste (que j'ai pas vu, je suis venu dessus par hasard ^^)

Mais si tu veux savoir Comment j'en viens à une chanson en allemand, et pourquoi, va falloir que tu m'explique d'abord pourquoi tu aimes autant l'allemagne *s'installe les bras croisés, et bougera pas è_é*

:coeur:

ps: juste... tu m'assure que Xef est bien mort? Je me méfie des corps qui disparaissent subitement !
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Raikya a écrit:
( No problem, on est tous dans le même cas, je crois ; )

Alors... merci de ta réponse, déjà! :coeur:

Maintenant je connais ta façon d'écrire, et cela permet d'en savoir bien plus sur la suite... car tu es capable de tout, hein?
Aussi, ça va me permettre de découvrir plus de "indices cachés" dans tes textes, aussi bien des indices littéraires que sur la personne même ... Very Happy Et beaucoup plus!
Ta façon "d'être" tes personnages et assez différente de la mienne en surface, mais au fond c'est un peu la même chose. Il y a celui là dans lequel on a tout misé, qu'on trouve réussi, et puis les autres, on y accorde le même temps, mais ce n'est pas exactement la même chose qu'avec le petit favoris c:
Évidement, rien ne se forme à partir du néant, et tout part d'un point concret de l'espace auquel on ajoute, on empile milles choses, des bouts assemblés, des merveilles crées... L'écrivain est alchimiste des sentiments !

C'est vrai, tu a raison, la notion de "sadisme" est assez détournée de sens sens initial ici, par les TMAfans notamment... mais perso je trouve àa marrant, et puis c'est un fandom original qui en rassemble pleins d'autres ^^
Mais préférer le noir au blanc, pour moi ça ne veut ABSOLUMENT rien dire. Certes, dans la société et la culture en générale, ces notions sont définies par une limite assez certaine, pour rester quand même floue.
Certes, je comprends tout à fait ce que tu veux dire par "Ténébreuse" ou "Machiavélique", là je dis juste ce à quoi moi je crois. Parce que, quand je remake pas de contes de fées, commentes de très belle pièces littéraire sur le forum, ou lis, je m'intéresse à la culture Shintô et la philosophie Chinoise où justement le bien et le mal sont deux termes très liés qui se correspondent, s'accumulent et se soutienne (Ils deffinisent ce phénomène par le Yin et Yang ^u^)
Donc: Il n'y a pas de "bien" ni de "mal". Chaque chose a l'un et l'autre ; ces termes sont confondus. La lumière peut être aussi froide que les ombres passionnés, le blanc aussi sadique que le noir passionné...
Le tout c'est de trouver un bon milieu...

Bon OK j'arrête, c'est bon comme ça  :coeur:  (juste pour que tu sache que ce que j'en pense :3)

La musique: Vraiment vraiment contente qu'elle t'ai plu ! C'est une chanson qui parle de fraternité, d'abandons et de regret, elle allait quand même assez bien à ton texte o/
Pour la petite histoire: c'est une Youtubeuse allemande, qui fait ici une cover une chanson Japonaise qu'on trouve dans l'anime : full métal alchimiste (que j'ai pas vu, je suis venu dessus par hasard ^^)

Mais si tu veux savoir Comment j'en viens à une chanson en allemand, et pourquoi, va falloir que tu m'explique d'abord pourquoi tu aimes autant l'allemagne *s'installe les bras croisés, et bougera pas è_é*

:coeur:

ps: juste... tu m'assure que Xef est bien mort? Je me méfie des corps qui disparaissent subitement !  

les indices cachés, Oui, il y en a plein, littéraire certes, c'est un petit délire que je te remercie de partagé, sur la suite de l'intrigue car je tiens à annoncé toujours à l'avance ce qui va suivre dans la suite, et quand à la personne, je me demande parfois si c'est bien raisonnable de mettre tant de moi et de montrer cette histoire, moi qui est plus du genre à rester dans le mystère. Ma copine me dis qu'elle a appris plus sur moi avec cette histoire que en deux ans.
C'est cela, l'histoire du favori, même si le favoris n'est pas unique et qu'il peut lui arrivé de changé en fonction des chapitre (c'est rare certe, mais cela se produit) Par exemple Shorty a fait une forte concurrence à Aypierre.
Alchimiste des sentiments, pas mal !

Ah je n'est rien dit contre l'utilisation de Sadisme sur ce forum. ( Ne me fais pas d'ennemi ) Même si chaque fois que je lis ou écrit le mot, j'ai un petit sourire ironique aux lèvres.
Certe pour le blanc ou le noir, tu as parfaitement raison. Et le fait est que je ne suis pas insupportable et que j'aie faire plaisir au autre ( fait qui serais faux dans le cas ou le blanc et le noir serais distinct ) Quand j'utilise le mot Ténébreux, je le fait dans le sens de solitaire, fière de son indépendance et qui ne se confit pas ( l'inverse de mon attitude présente, mais bon passons)

oui elle m'a vraiment plus. Cette youtubeuse vient de gagnée une abonnée grâce à toi et la chanson un certain nombre de vues. Si tu as d'autre musique que tu veux me partager ! :coeur:

Ah ok, tu ne connais pas non plus l'histoire de l'anime. Si non pour le texte, j'avais compris, j'ai un niveau en Allemand justement qui se tiens pas mal. Parcontre pourquoi j'aime l'Allemagne et tous, il faudrait que je te raconte ma vie et sur internet... Déjà que je trouve que je me confis BEAUCOUP trop, dans l'histoire et dans les coms alors je vais mettre cela dans la boite toute à fait frustrante de "Privat Leben" Mais je veux bien quand même savoir comment tu es arrivé à cette chanson en allemand sans regardé l'anime ou être germanophile.
Si tu ne vas pas bouger jusqu'a que je te dise qui je suis, tu vas attendre longtemps. A pars mes parents et deux amies et même, je doute que l'on me connaissent. Même avec des amis proches, je reste secrète.

Je ne peux pas t'affirmer si Xef et réellement mort (Indice de la mort qui tue ! Tu va comprendre pourquoi lors du jour 10 ), mais sache que le corps a belle et bien été emporté par la rivière, qu'il n'a donc pas disparu, que As2pick lui à réellement percé le cœur mettant fin à sa vie et que cette histoire n'as plus grand chose à voir avec celle de THA.
Tu crois que j'ai dit tous et son contraire. Mais en fait pas tellement...
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