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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Mer 17 Sep - 13:19
M.S.
Chapitre 6, jour 9, partie 3 : Les cauchemars d'un soir parmi tant d'autre


Oh, c'était tellement agréable !  Alors que sa vie était en jeu, elle profitait de ce confort si parfait. L'eau était belle, translucide. Cela faisait tant de bien d'être allongé là, flottant dans cette baignoire aussi large qu'une piscine. Ses cheveux bruns, qui avaient formé une grande auréole autour de sa tête, paressaient à la surface comme des algues au gré des courants. Elle était plongée dans un sentiment de bien être, de béatitude infinie. Elle se passa lentement la main sur le front. En crevant la surface plane de l'eau, son bras créa une multitude de vaguelettes qui se répercutèrent contre les bords de marbre et lui revinrent en faible écho clapotant. Tous ses soucis s'étaient évanouis comme par un mauvais songe aux premiers rayons de l'aube. Du bout des doigts, elle laissa tomber une goutte. L'eau se rida en cercles qui s'élargirent pour aller se briser contre les bords de marbre de la baignoire. Au dessus de sa tête, à travers les verres teintés du dôme lui parvenait une lumière douce et diffuse. Les volutes de vapeur d'eau montaient vers le plafond, et les rayons colorés jouaient dans la transparence de ces nuages. La brume s’accumulait contre la paroi. La buée contre le verre redevenait eau liquide. Les gouttes glissaient contre la surface lisse, se gonflant peu à peu, se chargeant pour finalement se décrocher et tomber en une pluie chaude dans la piscine. On aurait dit un de ces vieux termes romains, où les habitants des villes de crépit terne, aux rues poussiéreuses et bruyantes d'agitation où la clameur d'une foule affairée se mêle aux odeurs rances de corps fatigués, de muscles tendus par l’effort du pénible travail quotidien, de viandes frappées par le soleil, que transporte sur son dos un homme vers l’échoppe d'un boucher, et de fruits écrasés le long des étalages, pourrissant dans le four qu'est la ville ; de ces villes dont les maisons moites suaient sous le dur soleil du midi et dont les habitants cherchaient la purification dans des bains. Quelle sensation douce devaient-ils éprouver quand le bruit et la poussière filaient dans l'eau claire, les laissant propres et libres ! A présent Croustinette connaissait ce bonheur. Après la semaine atroce qu'elle avait passée, après avoir dû veiller tous les soirs pour accomplir une tâche absurde et dérisoire, après avoir dû subvenir inlassablement à ses besoins et à ceux de Zelvac, après s'être mêlée à la cohue sanguinaire et dévastatrice de la folie et s'y être souillée de sang, elle profitait enfin d'un calme splendide, d'un oubli complet, d'une purification totale de son être.
Alors que l'eau commençait à peine à refroidir, Croustinette leva le bras et, telle un petit enfant, prit un plaisir tout particulier à appuyer sur le bouton qu'Aypierre avait prévu non loin. Sous les demi-dalles de marbre qui constituaient le fond de la baignoire, les pistons s'ouvrir en laissant s'écouler lentement la lave. Les demi-dalles étaient posées en haut du bloc si bien qu'il y avait un espace d'air entre la lave et le fond de la piscine de sorte que l'eau qui y était contenue chauffait sans que le baigneur ne se brûle au contact du carrelage au fond. Croustinette lâcha la pression quelle retenait sur le bouton, et les pistons en dessous se rétractèrent. La lave s’arrêta. L'eau de la baignoire était à la parfaite température. Croustinette n'avait jamais testé ce genre de bain et elle regrettait de ne pas avoir pu jouir de ce plaisir avant. C'était un bunker totalement automatisé que leur construisait Aypierre. Il s'était principalement concentré sur la défense mais il n'avait pas négligé pour autant les petites choses qui rendent l’existence plus facile à supporter. Avec Zelvac, ils avaient veillé au confort du lieu, et bien que ce ne soit ni important ni indispensable, il était agréable d'être dans cet abri et en l’occurrence dans cette baignoire. Ce n'était guère compliqué et le mécanisme de redstone devait être à son niveau, pourtant Croustinette n'avait jamais pensé à installer une ouverture avec de la lave derrière, qu'elle pourrait activer pour lui permettre de chauffer sa baignoire.
Croustinette repensa à tout ce qui était arrivé de ce matin où elle avait cru que la dernière heure de Zelvac et la sienne étaient venues, à ce soir où elle languissait dans un bain de marbre blanc avec au dessus d'elle une coupole de verre bleu la baignant d'une tranquille lumière. Quand Zelvac et Aypierre s'étaient retrouvés en face à face, l'on n'aurait pas donné cher de la vie de Zelvac. Cependant au lieu de le tuer, Aypierre avait commencé à lui expliquer une histoire dont Croustinette réalisait l’ampleur un peu plus à chaque seconde. Ainsi ils n'étaient pas tous condamnés ? Ainsi il y avait un moyen de sortir tous vivant de la CHM ? Aypierre lui avait tout expliqué en détail. Le maître de jeu, la quête des émeraudes comme simple objet de manipulation et puis ce projet fou de regrouper chaque membre encore vivant pour se dresser contre le vrai ennemi. Elle avait du mal à y croire, encore maintenant, mais elle avait accepté de le suivre, de lui faire confiance car après tout s'ils échouaient, le résultat ne changerait pas : ce serait la mort dans tous les cas ; et si ce maigre espoir pouvait lui procurer une chance de survie aussi minime soit elle, il ne fallait pas la laissé passer. Zelvac, lui, avait énormément rechigné. Il avait combattu chaque argument avancé par Aypierre avec la ténacité entêtée d'un chien tenant son os, lui refusant sa confiance. Bien qu'Aypierre montre clairement qu'il n'était motivé par aucune volonté agressive, Zelvac avait été constamment sur la défensive et il semblait encore à présent craindre un danger venant d'Aypierre. Il se raidissait dès qu'il le voyait et portait, consciemment ou pas, la main au pommeau de son épée qu'il conservait même à l'intérieur du bunker. Il devait sûrement garder en mémoire le meurtre d'October. Oui, ce n'est pas quelque chose que l'on oublie si facilement. Ce qui était étrange c'était qu'elle, Croustinette, qui avait vu le corps s'effondrer, qui avait vu Aypierre couvert du sang de sa meilleure amie, avait accepté ce qu'il leur avait proposé. Peut être parce que cela lui procurait une chance de survie à laquelle elle ne croyait plus alors que Zelvac, malgré les émeraudes, avait gardé espoir de s’en sortir. Enfin, ils ne formaient plus qu'un groupe maintenant et le temps rassurerait sûrement Zelvac.
Ils étaient partis ensemble et au pied d'une falaise, ils avaient construit cette base. Le corps du bâtiment se trouvait taillé dans la roche mais l'entrée était apparente. Ils avaient énormément travaillé. Aypierre avait très peur. Il savait que dès que le maître du jeu découvrirait les raisons de leur alliance celui-ci ferait tout pour les tuer comme il l'avait fait pour Bill. Ils avaient donc créé ce bunker que Croustinette qualifiait d'imprenable mais dont Aypierre n'était toujours pas satisfait.
Croustinette se leva et sortit de l'eau. Elle passa la longue serviette cotonneuse sur son visage et sur ses cheveux. Prendre le temps de le perdre lui faisait un bien fou après cette semaine où elle n'avait pu dormir que cinq heures sur vingt-quatre. Elle prit un grand tissu couleur de corail qu'elle noua à l'aide d'épingles en dessous des aisselles. Le drap tombait élégamment en une robe, laissant ses épaules nues et s'ouvrant sur le coté de sa jambe. Cette coquetterie, elle n'y avait plus eu droit depuis si longtemps. Elle savait que ce trop plein de confiance n'était pas bon et que l'impression de sécurité n'était qu'une illusion, mais elle ne pouvait s’empêcher de croire en un avenir meilleur.
Elle sortit et rejoignit la pièce principale. Sur la grande table, Aypierre avait étendu des plans qui s'entassaient en une montagne hallucinante de papier. A ses pieds s'était accumulés des brouillons froissés, roulés en boule par leur auteur qui, mécontent  les avait jetés à même le sol. C'étaient des dunes d'essais, de tentatives déçues, de schémas de systèmes incomplets, trop coûteux ou insuffisants, de phrases réécrites et rayées qui s'étaient créés autour d'Aypierre qui se tenait debout, les bras appuyés sur la table, regardant fixement un parchemin couvert de dessins et d’annotations. Trop concentré, il n'avait pas remarqué sa présence. Tenant une plume dans sa main droite, il rectifiait des informations, barrant d'un trait noir les erreurs, ou précisant un fait au dessous d'une écriture si fine et penchée qu'elle en devenait illisible pour autre que lui. Sa plume en grattant le papier produisait un son timide. Il pesait dans la salle cette même ambiance que dans les salles de classe lors d'un examen où d'un seul accord tous fixent leur concentration et leur réflexion sur un seul objet.

Maintenant qu'elle même était reposée, elle l'observa. Il n'avait pas cessé de travailler, alors qu'elle et Zelvac s'étaient depuis longtemps arrêtés. Ses cheveux, devenus gris, pendaient sans vigueur autour de son visage. Il semblait si fatigué ; mais l'on lisait toujours cette détermination en lui. Croustinette s'approcha et il leva le visage. Il était blême, les traits tirés. Des rides traversaient son front. Des poches s'étaient créées sous se yeux. Sa bouche tombait légèrement comme ses paupières sur ses yeux dont l'éclat bleu était terni. La peau de son cou était tendue et l'on voyait les muscles raides en dessous. Ses veines avaient gonflé. Elles traçaient de longs circuits bleus sous sa peau jaunie. Il avait vieilli de sept ans, ces sept derniers jours, se dit tristement Croustinette. Aypierre était un homme avant tout. Les événements avaient laissé leurs traces comme sur tout un chacun.

« Ah, Croustinette, regarde. Pour la défense du périmètre de la base, j'ai installé des torches de redstonne inversées derrière chaque bloque d’obsidienne qui entoure la base et je les ai reliés à un circuit interne qui lui abouti à des lampes réparties dans toute la base, comme cela si l'on casse ne serait-ce qu'un bloc, les lampes s'allumeronttoutes, donnant l'alerte. J'ai installé aussi des pistons qui bloquent des courants de laves tout en laissant la source inaccessible pour que l'attaquant ne puisse la kill. Bien sûr j'ai aussi relié les pistons au circuit interne, qui rejoins même celui des lampes, afin que les pistons se rétractent et laissant passer le flux de lave sur l'attaquant s'ils reçoivent un signal. Derrière la lave, j’installerai demain, après être aller puiser plus de ressources, un autre mur d'obsidienne et même système si un bloc est cassé, seulement là, les torches seront reliées à des pistons qui vont retirer un bloc sur trois de la muraille laissant la place à un dispenseur qui enverra une TNT qui s'allumera automatiquement elle aussi grâce à un répéteur se trouvant relér au bloc adjassant. - il continuait ainsi sans se rendre compte qu'il avait perdu Croustinette et que son attention se détachait peu à peu.- Le délai est court, un ou deux tics seulement, l'assaillant n'aura donc pas eu le temps de se créer une vois pour sortir de la première enceinte où pour avancer dans le seconde, il se retrouvera bloqué entre les deux murs au moment de l’explosion. Comme l'obsidienne ne craint pas la TNT, les remparts ne seront pas endommagés. Enfin si - je ne sais comment – mais enfin s'il réussit à passer encore cette épreuve j'ai transformé chaque bloc d'obsidienne en grindeur, en plus clair, les deux murs vont se coller l'un à l'autre, l'assaillant se trouvera pris entre les deux et mourra étouffé. Là, j'ai mis une cloque assez longue pour qu'il suffoque le temps qu'il faudra. Cette muraille n'est pas infaillible mais cela devrait suffire pour l'instant. Cette nuit, nous n'aurons que la première enceinte, mais je pense que cela peux suffire pour le premier soir. Personne ne sait encore que nous sommes là.
Donc voilà pour la défense superficielle
(– Mon Dieu, songea Croustinette, qui avait perdu le fil -) après j'ai travaillé sur l'entrée. Elle doit impérativement être visible de l'extérieur pour que les autres joueurs viennent. Mais un tunnel relie l'ouverture se trouvant à la surface à l'entrée souterraine. J'ai pensé à un système de mot de passe. Il faudra forcément quelqu'un à l'intérieur, donc. Le début de l'entrée en basique, un escalier qui mène à une pièce souterraine, rien de bien compliqué. Au centre de cette pièce, également faite en obsidienne, se trouve un coffre relié par des opeurs à un autre coffre se trouvant dans la base. A coté du premier coffre se trouve un autre, contenant papier, encre et plume. La personne voulant entrer se présente et donne le mot de passe, si elle le connaît, par écrit. Elle met le parchemin dans le coffre primaire. Il est alors acheminé par les opeurs au coffre dans la base. Le gardien lit, si le mot de passe est juste alors il fait ouvrir la porte en appuyant sur un bouton qui envoie le signal à des pistons de se rétracter, dégageant le passage. Si le mot de passe est faux ou s'il n'y a pas de mot de passe, alors il demande à l'entrant de vider tout son stuff et le contenu de son ender-chest dans le coffre et le laisse entrer uniquement quand il reçoit tous les objets. Ainsi l'entrant est dépouillé de ses armes au moment de la rencontre physique. S'il refuse, il peut engager le dialogue avec le gardien à l'aide des notes mais dans aucun cas il ne peut entrer avec son stuff.
Enfin je suis en train de mettre une sécurité pour toutes personnes agressives tentant de détruire le système où de pénétrer dans le bunker sans autorisation. S'il tape juste un bloc, qu'il commence à peine à le casser, des dispenseurs lanceront des potions de poison puis de dégât instantané et enfin de flèches enflammées. Mort obligatoire. Enfin j'ai prévu au cas où l'on aurait à tenir contre un siège de quoi nous fournir toute la nourriture et les ressources dont on pourrait avoir besoin. Il y a un élevage de poulet et une ferme à pastèques, automatiques et plusieurs rivières d'eau et de lave traversent le bunker ; enfin nous avons des pousses d'arbre, nous pouvons tenir aussi longtemps qu'il faudra. Quand la protection sera optimale, je construirais d'autres usines pour plus de diversité. Je suis en train de travailler sur un courant d'eau qui nous amènerait le loot d'une usine à mob que je construirait un peu plus loin... Cela créerait encore une ouverture dans la muraille, je n'aime pas cela mais si je le mets dans un boyau d'obsidienne..."

Il parlait plus pour lui que pour elle et s'était à nouveau plongé dans ses calculs, n'attendant aucune réponse. Croustinette le regardait, atterrée. Il n'avait pris aucune pause, avait-il dormi ou mangé depuis la mort de Bill ? Il allait se tuer à la tâche, c'était d’ailleurs peut-être cela qu'il voulait. Il fallait qu'il s’arrête ! D'un geste du bras, Croustinette balaya la table, envoyant valser les papiers, et s'assit à leur place juste en face d'Aypierre. Il leva vers elle son regard triste.
« Arrête, tu vas te tuer ! Va prendre un bain, calme toi, mange quelque chose, prends un instant de repos, mais lâche cela un court instant au moins.
- Je ne peux pas...
- C'est son souvenir qui te hante ?
-Pas que ... le travail occupe l'esprit. Plus que l'alcool, il permet d'oublier. Avoir un but clair devant soit rend les choses si lucides, plus de choix à faire, plus de faux pas possible. On accomplit, c'est tout. On arrive même parfois à se faire disparaître entièrement. C'est une mort avant l'heure qui commence. Et puis cela m'aide à croire que j'ai été utile au moins une fois dans ma vie, que je n'ai pas été seulement le jouet d'un autre et que peut être, à la fin, je pourrais regarder derrière moi et voire sur le chemin sanglant de ma vie au moins cet espoir de liberté, de bonheur, que je pourrais me vanter d'avoir aidé à bâtir. Les actions ne sont pas vendables, il est donc impossible de racheter ce que l'on a pût faire, mais peut être puis- je, en faisant ce que je fais, tenter de reconstruire le champs de ruine et de destruction dont j'ai moi même attisé le feu de l'incendie. Enfin je ne ...
- Arrête ! Arrête ! Tu te rends compte de ce que tu dis ! Est-il possible de se détester soi-même ainsi ! Tu me fais peur. Je ne t'ai jamais connu ainsi.
- Croustinette, je suis épuisé, épuisé de vivre, de me faire harceler au moindre repos pour les images du passé qui sont d'autant plus terribles qu'elles sont belles. Les souvenirs des bons moments sont pires quand ceux qui les ont réalisés ont disparus. La nuit, le sommeil me fuit, et je vois Bill riant, jouant du saxophone, perdant encore et toujours en premier à KTP, me sourit de loin comme s'il se moquait de moi, comme s'il savourait sa vengeance de l'avoir abandonné ainsi. Puis soudain, il est remplacé par son cadavre dans le désert, et ce corps mutilé, inhumain, me crie toute sa souffrance, me fracasse les tympans.
« Et c'est pire si le sommeil arrive enfin, car alors c'est Playfan qui me vomit son sang sur l'épaule et entre trois hoquets. Il me rappelle que c'est moi qui l'ai traqué, que c'est moi le méchant de l'histoire, que c'est moi qui l'ai attaqué sans raison, sans même lui laisser la possibilité de se défendre.
« Quand Playfan part enfin, c'est Banano qui prend la relève. Il tient encore la potion de soins qui aurait pu le sauver mais qu'il a préféré donner à un autre. - Alors, Aypierre, me dit-il, je te croyais plus fair play. Tu me déçois. Pas assez fort pour attaquer de face ? Pas assez fort pour tuer quelqu'un debout ? Pas assez fort pour respecter les règles élémentaires de combat ? T'a t'on dit que l'on n'attaque pas celui qui soigne son ami ? Mais après tout, ton comportement est parfaitement normal pour un lâche qui ne se souvient pas de la vie qui lui à été épargnée, un traître pour qui l'amitié ne compte pas.- Avec un sourire moqueur, il me lance la potion qui explose entre mes doigts et le liquide, au lieu de soigner, me brûle, me prouvant la souillure dont je suis couvert.
« Je relève la tête. Zaiiden et October, allongés par terre, face à face, les yeux dans les yeux, les mains dans les mains, ne semblent pas avoir remarqué ma présence. Je vais vers eux, je tente de me réchauffer au feu de cet amour qui l'a tué, lui. Mais tout reste froid pour moi. Je suis seul, seul et glacé. Alors, sans même m'accorder un regard, Zaiiden me dit - Cela ne serait jamais arrivé si tu avais été là, si tu n’étais pas parti, si tu étais resté avec nous, tes amis, tu le sais n'est-ce pas ?- Je l'appelle de toutes mes forces mais mes excuses, mes supplications ne parviennent pas à ses oreilles tellement il est absorbé dans sa contemplation de la femme pour laquelle il s'est sacrifié, femme que j'ai tuée. Le vent de mes paroles n'est interrompu que par le regard froid de ton October, de ta belle October, de ta charmante October, ton Octocoeur. Elle penche la tête sur le coté, me regarde et ne dit rien. Ses yeux brillent pourtant. Son silence vaut les pires reproches et à cet instant je préférerais qu'elle me maudisse plutôt que de garder cet air neutre et indifférent.
« Des pleurs arrivent à mes oreilles, je me retourne et vois un enfant, un tout petit enfant, roulé en boule, qui pleure. Je m'approche, je veux le consoler, le rassurer. Je le prends dans mes bras et commence à le bercer doucement. Il lève les yeux vers moi et pousse un cri de terreur. Il se débat comme un diable, me pousse. Je tombe. Il s'enfuit mais me jette encore un regard chargé de crainte et de dégoût. C'était Aishy, je suis son pire cauchemare ! Je suis son assassin !
« Je n'est pas le temps de me relever avant que Nocxx me pose un pied sur la poitrine et me renverse à nouveau. Je suis dos au sol. Sa botte au talon de fer m'écrase. J'ai du mal à respirer. Il appui plus fort. Mes côtes craquent. Je cris. Nocxx rit. Je ne peux échapper à son regard brûlant qui me transperce comme une lance. Je veux détourner les yeux, mais le sol m'empêche de tourner la tête. Alors il s'accroupit et me susurre à l'oreille sans desserrer les dents, dans un seul souffle chargé de haine telle l'orage chargé d'éclairs : « Ich hasse dich. Ich hasse dich mehr als dass du es jemals fühlen könntest. Ohne dich währe so etwas nie passiert, ohne dich währe ich nicht gestorben, ich hätte mich nicht geopfert um deine Fehler zu beheben. Das sollst du mir büssen! » Mais Nocxx disparaît à son tour. Je ferme les yeux et respire à nouveau.
« Deux mains amicales me saisissent et m'aident à me relever. J'ouvre les yeux. Thaek et Harry, bras dessus bras dessous me tiennent par les épaules comme les amis d'avant. Rien ne semble avoir changé. Il n’y a aucune trace de colère sur leur visage. Ils rient. Ils parlent avec légèreté. Nous marchons ensemble. La discussion vole comme un oiseau par un beau jour de mai. Je crois sentir le souffle doux de l'air sur ma peau. Harry dit quelque chose que je ne comprends pas, Thaek rit. Je n'y prends pas garde. Un petit vent se lève. Nous continuons notre chemin. Je commence à m'essouffler, mais les deux autres, pleins d'énergie, continuent du même pas. Ils prennent un peu d'avance. Je leur demande d'attendre. Ils se retournent et rient. J'entends leur conversation que le vent m'apporte. Je ne comprends plus. Le vent se gonfle. L'air se rafraîchit. Ils n'ont pas bougé et pourtant ils semblent s'éloigner continuellement. J'essaye de courir mais je suis embourbé dans le sol qui finit par m'immobiliser complètement. Une brume tombe. Je les distingue de moins en moins à travers ce voile blanc comme un linceul. Entre les rires et leur conversation impénétrable m'arrive des bribes de mots - forêt - corde- explosion - arc - gravier :.. Ils parlaient de leur mort ! De leur mort dont moi qui suis encore en vie, en est la cause par mon absence ! Je leur cris de m'attendre, que j'arrive. Je cherche autour de moi une arme, n'importe quoi qui puisse me donner la mort mais il n'y a rien !
« Quelqu'un me pose la main sur l'épaule. Je me retourne. C'est Shorty. - Alors, Pierre, mon ami, mon cher ami, regarde ce que je suis devenu.Un fantôme, une ombre qui n'existe que dans ta tête pauvre fou. Et dire que je t'avais prévenu, et dire que si tu m'avais écouté nous aurions pu sauver Bill. Mais tu es trop sot. Avec la solution sous les yeux tu n'arrives pas à la voir. Pourtant si tu n'avais pas été si têtu, si égoïste, je serais peut-être encore là à te parler réellement et non dans ton cauchemar, je serais peut-être en train de te secouer pour que tu te réveilles. Tu ouvrirais les yeux, ta respiration reprendrait son rythme normal et je te réconforterais en te disant que tu n'y es pour rien ou ce genre de banalité. Mais penses tu vraiment que je vais t'en dire maintenant ? Tu as eu mon pardon une fois, tu ne l'auras pas deux.- Il me tend un objet. C'est une dague. La lame est fine, tranchante. Je lève les yeux vers Shorty. Il me regarde tranquillement. Il attend. Le message est clair. J'abaisse l'arme vers mon poignet. Mes veines palpitent. Mais dès que la lame touche ma peau, elle se met à rouiller. D'un geste brusque je l'enfonce, ou du moins essaye de l'enfoncer, mais la lame est si rouillée qu'elle ne coupe plus et bientôt le métal orangé s'effrite et il ne me reste plus que le manche dans les mains. Soudain la brume se dissipe et devant moi, derrière une longue table de tribunal, ils sont tous là, Bill au milieu dans sa chemise blanche, il tient un marteau de juge dans sa main. Autour de la table, je les vois tous, hurler, grincer des dents, siffler, grogner comme des bêtes et puis pleurer, et puis rire, et parler, et parler, et parler, encore et encore dans un bruit qui enfle et qui enfle. Tout éclate dans ma tête. J'ouvre les yeux, paniqué, et j'entends encore le bruit du marteau de Bill qui frappe d'un seul et unique coup la table dans le silence, puis-je dire, de mort. Alors, comprends-tu, Croustinette, ce que le travail me permet d'éviter ? »


Croustinette le regarda. Elle était glacée. Il lui avait ouvert son âme comme il ne l'aurait jamais fait avant. Et ce qu'elle y avait vu, c'était le gouffre sans fond d'un homme détruit. Alors elle se rendit compte que non, Aypierre ne survivrait pas à la CHM, pas seul en tout cas. Elle se rendit compte également que malgré ce que tout le monde aurait pu penser, malgré ce qu'elle croyait elle aussi, elle n'en voulait pas à Aypierre.

« Aypierre, laisse les morts là où ils sont. Rien ne peu changer leur sort, et les faire revenir te hanter ne les fera pas revenir réellement. Ils n'ont que faire de tes excuses où de tes remords, ils n'existent plus. Ce qui compte c'est l'instant présent, ce que tu fais maintenant, ce que tu feras demain et non ce que tu as fait hier ! Aypierre pourquoi t'en veux tu alors que moi, qui suis en juste droit de te damner, t'ai pardonné ?
- Pourquoi crois-tu encore en moi ? Pourquoi toi, comme Shorty, placez-vous votre confiance et votre vie sous ma seule garde alors que vous savez que je n'en suis pas digne ? J'en suis flatter, mais c'est un bien trop lourd fardeau que je ne peux plus supporter. Tu veux, comme lui, que je sois roi, mais j'aimerais mieux être esclave. »

Les paroles ne servaient à rien. Elle le regarda, cet homme autrefois jeune mais qui avait maintenant des traits de vieillard. Son être s'était érodé sous le vent des épreuves comme le fond les rochers sous le bris marin.


Zelvac était pressé. Il avait hâte de profiter de sa nouvelle chambre. Il passa devant la porte pour le grand salon sans prêter attention à la lumière. Aypierre devait être en train de travailler. Mais tout à coup il se figea. Son sang ne fit qu'un tour avant de se geler dans ses veines.

Ils étaient l'un en face de l'autre. Croustinette, assise sur la table, était toute proche d'Aypierre, debout. La lumière se reflétait sur l'ivoire de ses épaules nues, sa robe s'était ouverte sur le coté, laissant voir sa jambe dans toute sa longueur. De ses cheveux émanait une senteur d'ambre. Les mèches brillantes d'huile parfumée caressaient son visage et sa gorge. Le bain l'avait fait renaître. C'est la petite fée qui se trouve au centre de la fleur qui venait d'éclore. Croustinette se pencha. Ses lèvres étaient rouges comme les pétales du coquelicot. Aypierre sentit son souffle contre sa peau quand elle dit "Je te sauverai, Aypierre. Je te sauverai contre toi-même s'il le faut."

Zelvac se plaqua contre le mur. Il était livide. Alors c'était comme cela ! Comme il avait été bête de croire en quoi que ce soit ! La rage montait en lui. Croustinette ! Croustinette, quoi ! il avait envie de se précipiter dans la pièce, de hurler. Mais malgré sa colère, malgré sa douleur, malgré son amour propre qui se révoltait, il n'osait pas bouger. Il couru dans sa chambre et s'effondra sur son lit. La terre bougeait comme le sol du navire de ses espérances qui chavirait. Son amour, son jeune amour candide, caché pudiquement au fond de son cœur, se trouvait déçus. Il était éternellement abandonné par ses amis, Frigiel, Siphano, Léo, et maintenant par ... NON ! Non ! Pas encore ! Il pleurait. Ses larmes amères coulaient contre ses joues brûlantes. Il ne pouvait même pas se consoler en se disant que Croustinette serait toujours à ses cotés. La promesse de protection qu'elle avait faite perdait toute sa valeur car elle venait de faire la même au meurtrier d'October !


Aypierre tourna la tête et posa doucement sa main sur le torse de Croustinette, l’arrêtant. "Non. " Il ne la regardait pas. Elle se redressa lentement, écarlate.
« Tu es magnifique, tu n'es pas pour moi. Tu es jeune et tu es pure. Tu pourras te relever de la cité, connaître les joies de la vie sous un soleil nouveau, je ne t'emporterai pas avec moi dans la tombe. »
Croustinette le dévisageait, muette. Il releva les yeux vers elle, de beaux yeux, bleus comme l'eau glacée d’un lac de montagne sous un ciel pur, des yeux tristes sur ce visage de jeune homme vieilli prématurément.
« Ecoute moi, Croustinette. Vis, vis encore et autant que tu le peux ! et ne fais pas la même erreur que moi : profite de tes amis tant qu'il en est encore temps, ne les abandonne pas pour de fous projets, ils sont aussi incertains que le ciel chargé pour l'orage mais tes amis seront toujours de solides abris de pierre contre lesquels aucun vent ne peux rien. Ne laisse pas filer la chance qu'ils t'offrent, tu la regretteras éternellement. Je suis parti en solitaire par égoïsme, par vanité, pour être l'unique roi et survivant. J'ai abandonné les Patrick, je suis le marteau qui a créé la fente dans le groupe, la fente qui s’agrandit au point de le faire exploser. J'ai abandonné Bill. J'ai tué Bill. Alors qu'il aurait été si simple de le faire venir avec moi. On ne peut pas revenir en arrière, ce qui est fait est fait et rien, RIEN, ne pourra le changer. Même réparées, les fentes dans le vase persistent, il n'aura plus rien de sa beauté d'antan. Croustinette, je suis mort et depuis longtemps déjà. J'ai été aveugle jusqu'à ce que l'on me mette mes crimes encore fumant de tous les vices du monde devant les yeux. Alors Croustinette, si tu veux me sauver, il faut te sauver d'abord, il faut que tu vives, que tu vives entièrement, pleinement, que tu sois heureuse et, si tu le peux, heureuse pour deux, car je ne connaîtrai plus jamais le bonheur jusqu'à la mort. Elle est une amie à présent. Je l'attends et je serais heureux quand je la rejoindrais enfin. Je me coucherai, les yeux à jamais fermés et je sourirai à mes amis partis avant moi, à mes amis partis trop tôt.
Maintenant Croustinette réveilles toi. On ne vit qu'une fois. Regardes autour de toi, regardes les autres comme ils sont réellement, pas comme tu les aimerais être ou comme l'on t'a dit qu'ils sont. Tu éviteras les amertumes des déceptions. N'oublie pas Zelvac, et une fois au moins essaye de voir en lui l'homme qu'il est mais qu'il n'ose pas affirmer parce que tout le monde le considère comme le Petit Zelvac. »


Et si la CHM s'était passée autrement ?  03_210

Il posa une main paternelle sur son épaule et lui sourit doucement. Quand il eut enfin un maigre sourire en réponse sur les lèvres de Croustinette, il enleva sa main et sortit de la pièce. Elle resta un instant sonnée, puis se laissa glisser de la table, ramassa lentement les plans qui été tombés et les remis en place avant de partir, elle aussi. Mais elle n'était pas revenue sur sa décision : elle allait le sauver: Cela allait être dur mais elle trouverait le moyen.

Zelvac tremblait sur son lit. C'en était assez ! Il n'avait donc jamais eu d'ami véritable ? On le prenait par pitié et on le jetait quand la place qu'il occupait pouvait être comblée par meilleur que lui.
Zelvac ne supportait plus l'injure qui lui avait été faite. A la colère de son amour propre blessé se mêlait celle de son amour pour Croustinette, mais ce feu s’étouffa peu à peu et bientôt fut suivit par une haine froide, engendrée par une souffrance profonde. Seul, dans le noir de la nuit, il jura de se venger. Il jura de se venger de tous ceux qui lui avaient fait du mal, de ceux qui s'étaient joué de lui, de ceux qui l'avaient rejeté. Cette cité qui aurait dû être pour lui source de fierté et de bonheur ne lui apportait que souffrance et désespoir. Il n’ignorait pas qu'il était en partie responsable du drame, qu'il n'était pas innocent dans chacun des meurtres commis par les autres et il en avait souffert. Mais à présent, il n'aspirait plus qu'à la vengeance.


***


Les oiseaux s'envolèrent en une nuée désorganisée. Ce fut un grand vol de plumes et d'ailes noires qui cachèrent un instant la lune. Un rire froid, désincarné, avait fusé dans le silence de la nuit. Un rire sans joie, un rire sans âme, sorti d'une bouche ivre de vengeance. L'homme regardait la tombe blanche. Il aurait voulu la détruire, humilier le mort, l’empêcher de trouver le repos. Mais il n'était pas débile, il n'allait pas se tuer. Bien sûr, il était prêt à mourir pour voir sa vengeance accomplie, bien sûr il prendrait un plaisir extraordinaire à souiller cette tombe si bien protégée par son ennemi, mais ce plaisir n'était rien comparé à celui qu'il aurait à voir couler le sang de cet homme et pour cela, il devait encore vivre.
Il reposa le mot et quitta le tombeau avec toujours ce sourire sec gravé sur le visage. Aujourd'hui renaissait l'espoir.ca faisait des jours et des jours qu'il le cherchait et maintenant que la CHM arrivait vers sa fin, il désespérait de le trouver. Il voyait avec le passage continuel des jours son ennemi lui échapper et se hisser sur le trône pendant que lui serait avalé par le Cité au jour 14. Il avait vraiment craint mourir sans pouvoir accomplir son seul devoir. Il avait parcouru des lieues et des lieues, la boussole à la main. Il en avait trouvé, des joueurs, mais jamais lui. Aypierre, telle une ombre filait sans cesse, insaisissable. Il avait fini par croire ce que tout le monde croyait, que l'on ne pouvait s’opposer à lui, que rien ne l’atteignait, que l'on ne le voyait que pour mourir. Oui, cela avait été vrai, mais ce ne l'était plus. Et il allait le trouver, et il allait le lui faire regretter !
Le sourire ne quittait pas ses lèvres. Alors comme cela, ce qui lui était arrivé, à lui, avait fini par arriver à Aypierre. Il récoltait ce qu'il semait. Son cœur se déchirait à la simple pensée de celui qu'Aypierre lui avait pris, mais cette douleur, Aypierre devait la partager maintenant que Bill lui avait été arraché !
Il se retourna et contempla la magnifique maison dans son auréole de lumière lunaire. Il se souvint tout à coup de la tombe qu'il avait donnée, lui, à son ami. Il revit le carré de terre retournée et la simple pancarte de bois. Devant lui se trouvait ce qu'avait offert Aypierre à Bill comme dernière sépulture. C'était injuste !
Tirant sur le lierre qui avait grimpé sur la face nord du bâtiment, il se hissa sur le toit. De là, il pouvait contempler toute la forêt sous la nuit mais il n'était pas là pour cela.

L'explosion resplendit dans la nuit tel un feu d'artifice. La maison vola en éclats. Aypierre avait fait une superbe défense pour protégé la tombe de toute menace venant de l'intérieur mais la protéger de l'extérieur était tout simplement impossible et ce simple fait rendait ses efforts nuls. Détruire la maison avec de la TNT avait été si simple après avoir désactivé la redstonne. Quand la fumée retomba, il ne restait qu'un mur debout dans un tas de ruines, un mur qu'il poussa et qui s’effondra sur les gravas, recouvrant un sol à la richesse passée.  Il se promenait dans le champ de ruines. C'était mieux ainsi. L'égalité à travers la mort devenait vérité. Mais il était temps de partir. Il n'avait plus rien à faire ici, autant aller immédiatement retrouver ce cher Aypierre là ou  il était, puisque il avait eu l'amabilité de le dire.

L'homme disparu dans la nuit. Mais le lieu ne resta pas vide longtemps. Ils avançaient à pas traînant. Ils ne parlaient pas. Ils ne le pouvaient plus. La Mort était venue et leur avait enlevé toute humanité. Mais elle était partie à son tour et ils avaient été ramenés à une vie contre Nature. Ils grognaient parmi les ruines. La maison entière n'était plus qu'un tas de pierres fendues. Des poutres pendaient encore mais les tuiles avaient toutes glissé. La tombe blanche elle-même était détruite. La dalle centrale s'était fendue et écroulée. Le cercueil dessous avait été crevé et c'est vers lui que s’approchait l'armée de Zombis d'un pas traînant.


***


Le vent mugissait toujours. Les éclairs continuaient à éclairer de leur lumière blafarde et violente la terre, nue comme à se création. Les trombes d'eau déferlaient avec la même constance sur le sol. Siphano avait gravi la pente et était sorti de la faille où se trouvait le ruisseau. Il se trouvait dans la plaine où douze heures auparavant ils avaient eu si chaud avec Xef et Brioche. Maintenant, il était trempé et gelé. La fatigue avait chargé ses membres de plomb et la migraine n'avait cessé de lui marteler le cerveau. Seule la peine du deuil le faisait tenir. Il regardait le crâne de sucre d'orge et n'avait pas de larme pour exprimer sa peine. Il ne se sentait plus vivant. Les éléments lui étaient complètement indifférents et la douleur était partout égale. Lentement il posa le crâne dans le trou qu'il avait creusé. « Je suis désolé, Brioche, si désolé » ce furent les seuls mots qu'il pu dire. Il se leva d'un seul mouvement. Non ! Il ne pouvait plus rester ici ! Il ne pouvait plus contempler ces orbites creuses. Loin d'ici ! Loin d'ici ! Siphano, pris d'une peur aveugle et irraisonnée, couvrit de terre l'ossement et partit d'un pas rapide sans jeter un regard en arrière au petit monticule et à la croix de bois qu'il laissait dans cette plaine vide. Il allait chercher Aypierre et, ensemble, ils se reconstruiraient à la chaleur de la souffrance de l'autre.

La petite croix se tenait bien droite dans le ciel en furie. Les éclairs l'illuminaient à tour de rôle de leur flash blanc. La pluie la frappait sur le coté mais, énergique et jeune, elle restait bien droite. Mais peu à peu l'eau s’infiltra dans sa base, la terre devint molle et sous le vent, elle pencha doucement. La terre devint boue et la boue devint ruissellement. La base de la croix fut déterrée alors elle tomba à terre et se coucha face à la force des éléments. Bientôt elle fut souillée par les plantes arrachées qui se prenaient dans ses branches.
Le petite monticule de terre se mit à fondre. La terre dégoulina et le crâne se retrouva à l'air libre. La boue coula dans ses orbites et le rempli d'un cerveau argileux. Un coup de vent plus fort que les autres le poussa. Il dévala la pente de la faille et éclata en mille morceaux contre le tronc d'un arbre. Une fourmi le trouva et il fini dévoré par les insectes.


SuperBrioche a été tué par As2pick
Xef a été tué par As2pick


Voilà enfin la fin du jour 9 qui est le jour le plus long !
Je ne pense pas que d'autre chapitre devrons être coupé en trois. C'est le seul chapitre à faire 28 PAGES Word en taille 12 !
IMPORTANT
Vous êtes tous au courant que les cours ont repris et par ce fait, je ne peux pas vous publié deux parties par semaines. Je vous avais dit au début de l'histoire que tout été écrite, ce n'est pas faux mais elle n'est pas rédigée. Toute les actions, la mort de tel ou tel personnages, bref toute l'intrigue est écrite et très précisément, mais aucune description n'est faite, qu'elle soit psychologique ou concrète.
Hors les descriptions font l'âme du texte. je pourrais très bien vous livrer les chapitres tel qu'ils sont à présent, je pourrais très bien résumé la mort de Xef et de Brioche et 7 mots : Xef et Brioche sont tué par As2pick, mais alors cette histoire ne vaudrait plus rien. Les parties garderons leur qualité et dans la mesure où le nombre de point de vue ne réduit pas trop, leur taille
Jusqu'au bout le teste que je vous publierais seras un texte abouti et c'est au nom de cette qualité que je veux garder et du temps qu'elle me demande que je vous informe qu'il m'est devenue impossible de tenir le rythme.
La parution se feras donc le samedi.
La prochaine partie sortira pourtant mercredi prochain pour des raisons IRL.
En dernier mot de cette annonce, je remercie tous ceux qui ont pris la peine de me laissé un commentaire. C'est très encourageant et fait toujours plaisir.
 

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Nizzy
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Mer 17 Sep - 18:04
Nizzy
Encore une fois c'est un chapitre génial!  ♥️
(Je tiens à te prévenir que ce commentaire ne sera pas développé,  désolée,  à cause de 3h de devoirs et du coup de fatigue! Wink )

Cette première partie de chapitre est tellement prenante! 
Je savais que Aypierre ne leurs feraient pas de mal, mais je ne pensai pas qu'il irait jusqu'à leur faire un bunker! ^^
Il me fait tellement mal au coeur quand il raconte ses cauchemards, c'est même pire que des cauchemards en fait! Tout est tellement bien décrit,   d'ailleurs avec mes peu de notions d'allemands, j'ai compris ce que dit Nocxx. Enfin, c'est tellement horrible pour lui, je comprends qu'il passe son temps à travailler!
Et Zelvac, mais ne fait pas ça!  Argg! C'est sur que tu dois te sentir mal, mais ne devient pas toi non plus un meutrier ou je ne sais pas quoi d'autre!

Puis le passage de l'"Anonyme", il n'y a qu'une seule personne qui en veut autant à Aypierre, c'est Skill.  Il est vraiment  incontrôlable!  Il a totalement sombré dans la folie! Aller jusqu'à détruire un tombeau juste pour faire du mal à Pierre c'est... je n'ai même pas de mot pour le qualifier!

Et enfin, oui Siph retrouve Aypierre et battez vous ensemble! C'est une bonne résolution,  maintenant,  il reste à savoir si il pourra la réaliser....
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M.S.
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Mer 17 Sep - 19:36
M.S.
Nizzy a écrit:
Encore une fois c'est un chapitre génial!  ♥️
(Je tiens à te prévenir que ce commentaire ne sera pas développé,  désolée,  à cause de 3h de devoirs et du coup de fatigue! Wink )

Cette première partie de chapitre est tellement prenante! 
Je savais que Aypierre ne leurs feraient pas de mal, mais je ne pensai pas qu'il irait jusqu'à leur faire un bunker! ^^
Il me fait tellement mal au coeur quand il raconte ses cauchemards, c'est même pire que des cauchemards en fait! Tout est tellement bien décrit,   d'ailleurs avec mes peu de notions d'allemands, j'ai compris ce que dit Nocxx. Enfin, c'est tellement horrible pour lui, je comprends qu'il passe son temps à travailler!
Et Zelvac, mais ne fait pas ça!  Argg! C'est sur que tu dois te sentir mal, mais ne devient pas toi non plus un meutrier ou je ne sais pas quoi d'autre!

Puis le passage de l'"Anonyme", il n'y a qu'une seule personne qui en veut autant à Aypierre, c'est Skill.  Il est vraiment  incontrôlable!  Il a totalement sombré dans la folie! Aller jusqu'à détruire un tombeau juste pour faire du mal à Pierre c'est... je n'ai même pas de mot pour le qualifier!

Et enfin, oui Siph retrouve Aypierre et battez vous ensemble! C'est une bonne résolution,  maintenant,  il reste à savoir si il pourra la réaliser....

Merci !!
C'est super de te retrouver encore et toujours ! Fidèle à ton poste (mauvais jeu de mot) !
Je suis contente que cela te plaise toujours autant !

Oui, Aypierre leur fait un bunker, mais il le fait aussi pour lui. Ils construisent le quartier générale de la révolte contre le maître du jeu !

Non l'allemand n'était pas très compliqué, mais je n'ai pas mis la traduction... :coeur:
Aypierre est on peux l'affirmer sans trop d’hésitation, le personnage le plus poussé. En tant que bon narrateur je veux que l'on le vois du plus grand nombre de point de vue possible. Principalement du point de vue externe par un narrateur à l'objectivité chavirante, mais aussi par ses ennemis, ceux qui ont peur de lui, ses alliès et enfin par lui même.

Oui, l'identité de Skillnez n'est pas très compliqué à deviné. Au début j'ai même marqué son nom, mais j'ai trouvé plus fun après de l'enlever et de laisser un peu chercher... On pouvait aussi le découvrir par élimination. On doit forcément voir tout les personnages par chapitre, il suffit de faire par élimination...

oui, Siph veux rejoindre Aypierre et Aypierre s'est déjà lancé dans le combat avec Croustinette et Zelvac. Tout est pour le mieux dans le meilleur des monde possible n'est ce pas ? Ne trouve tu pas que tous est trop parfait ? Crois tu connaissant mon sadisme que cela va rester longtemps ainsi ?
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Nizzy
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Mer 17 Sep - 20:05
Nizzy
Le personnage d'Aypierre est très poussé oui, et ça nous donne encore plus d'affection envers lui! Wink MaMalheureusement pour nous car je sens qu'il va encore lui arriver quelque chose! Enfin après ce n'est qu'un pressentiment!  Wink
Trop parfait ça reste à voir, Siphano est toujours en deuil et Pierre est en train de se détruire mentalement, mais c'est sûr que venant de toi on peut dire que c'est presque parfait! ^^
Et non, je ne pense pas que ça va durer longtemps!  Wink Donc je vais me prpréparer au pire, même si tu arriveras toujours à me surprendre!
(J'ai oublié de te dire que j'aime bien ton dessin, sa technique est spéciale,  j'aime bien ça!  Ça donne un peu un effet des peintures sur les amphores pendant l'antiquité!  :3 )
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Jeu 18 Sep - 17:47
M.S.
Nizzy a écrit:
Le personnage d'Aypierre est très poussé oui, et ça nous donne encore plus d'affection envers lui! Wink MaMalheureusement pour nous car je sens qu'il va encore lui arriver quelque chose! Enfin après ce n'est qu'un pressentiment!  Wink
Trop parfait ça reste à voir, Siphano est toujours en deuil et Pierre est en train de se détruire mentalement, mais c'est sûr que venant de toi on peut dire que c'est presque parfait! ^^
Et non, je ne pense pas que ça va durer longtemps!  Wink Donc je vais me prpréparer au pire, même si tu arriveras toujours à me surprendre!
(J'ai oublié de te dire que j'aime bien ton dessin, sa technique est spéciale,  j'aime bien ça!  Ça donne un peu un effet des peintures sur les amphores pendant l'antiquité!  :3 )

Il reste encore 5 jours, qui pourrais croire que je laisse Aypierre tranquille aussi longtemps ? Non ce n'est pas un présentement, c'est même une très bonne intuition. La phrase de Croustinette parle d'elle même : " Il allait se tuer à la tâche, c'était d’ailleurs peut-être cela qu'il voulait. " Les souvenirs ronge Aypierre de l’intérieur telle un acide. Cependant Croustinette est là. Est ce qu'elle va pouvoir le sauver ? Mystère. Question

Certe il y a un peu d'eau dans le vin de la paix qui règne dans cette extrait, mais c'est la dernière partie où les choses pourrons être regardé (aussi) positivement, alors profite !

Merci beaucoup pour le dessin. En faite la technique est la seul chose qui me plaise réellement dans ce dessin. Si non je ne le trouve pas bien. Le tracé n'est pas beau et surtout les expressions et les visages sont horribles. Mais pour être franche, je n'est pas eut le temps d'en faire un autre. Ce serait bien que je face un dessin par partie mais le temps me manque donc ce n'est vraiment pas sur...
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Lielea
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Dim 21 Sep - 10:14
Lielea
hmmmm..... et moi qui comptais faire un commentaire moins long................. aucune chance. (sauf si je n'arrive pas a écrire, ce qui est très probable vu à quel point mes mains tremblent après la lecture.)
enfin bref. Je m'excuse du retard de ce commentaire, comme toi, j'ai eu une semaine extrêmement chargée ce qui a bien baissé ma présence sur le forum, m'empêchant en même temps de lire ce chap... donc voilà, encore désolée. Surtout vu le chapitre que tu as fait! 

il 
est
magnifique!

il n'y a pas d'autres mots pour le décrire. Tu as atteint une hauteur incroyable dans tes descriptions, dans ta façon d'écrire. Même si cette partie est calme, et ne contient pas énormément d'action (au sens de combats etc...) elle m'a entrainée, m'as complètement absorbée. Ce n'est pas comme les chapitres précédents ou je ne pouvais pas m'arrêter a cause de ce qui se passait. Ce chapitre ci est encore plus extraordinaire. Par-ce que tu as réussi à me faire sentir encore plus présente, et limite plus triste et concernée qu'avec la mort de Bill ou de Brioche et Xef, alors qu'à ces moments je.... je ne sais pas comment exprimer se sentiment... tu vois lorsque tout ton coeur tend vers une personne, tu respire en même temps, tu souffres presque physiquement, on tremble, on pense à cette personne tout le temps, même si ce n'est qu'un personnage d'une histoire. tu connais cette impression? Cette procheté intense, je la sentais déjà lors des scènes évoquées, (à d'autres moments, bien sur on est très proche aussi, mais ces scènes la sont exceptionnelles) et la ... je sais pas... ce sentiment qui est déjà un maximum de ce que peut créer un écrivain, tu l'as surpassé dans ce chapitre. Je ne sais pas si c'est l'histoire qui provoque ça, si c'est ton style d'écriture ou encore autre chose, je ne sais pas. Mais c'est vraiment  très (en fait il n'y a pas vraiment de mots pour le décrire, donc je vais laisser blanc...) 
donc, après cette introduction, je vais passer a une mini analyse... je sens qu'elle va être plus grande que prévue mais tant pis. 

partie une, celle ou crousti est dans son bain (du début jusqu'a: "croire en un avenir meilleur")
j'aime beaucoup l'into, lorsqu'on ne sait pas encore de qui on parle, lorsqu'on a cette description magnifique des sentiments de cette personne et qu'on se sent juste bien. (au début j'ai cru que je m'étais trompée d'histoire tellement ça n'a rien avoir avec le chapitre précédent...) et lorsqu'il y a l'explication je n'a presque pas osé y croire: De la gentillesse? un espoir véritable (même si je l'ai déjà prévenu qu'il allait encore être  massacré il est resté...)? une chance de bien? et ce n'est pas détruit tout de suite après! J'étais heureuse! Merci! Merci énormément de m'avoir donné cet espoir au moins une fois! je vais m'arrêter la, sinon je vais commencer a pleurer durant la prochaine partie, mais sache qu'on pourrait parler encore des heures de ce passage, il est tellement complexe...

passons à la suite, qui va jusqu'a la phrase "je ne t'ai jamais connu ainsi." 
j'aime beaucoup l'apparition d'Aypierre, on sent, des les premiers mots qu'il ne va pas bien, qu'il est détruit. En sachant ce qu'il a enduré, cette impression n'est que renforcée, et on ne comprend que trop bien les actions de crousti. Ce passage ne sert qu'a introduire, pour mettre l'ambiance pour la suite, ce que j'ai particulièrement apprécié: on glisse du moment heureux et simple à la prochaine couche, celle ou on sent que tout n'est pas aussi parfait que ce qu'on pense. 

Et ensuite on a ce long monologue d'aypierre. J'en tremble encore. C'est lui qui rend ce chapitre si particulier. Je ne peux pas en dire grand chose, il est jute parfait. Ce que décrit aypierre est horrible, et pourtant on a l'impression que ce n'est pas un choix de toi, ce n'est pas un choix pour le faire souffrir, mais c'est juste arrivé, c'est juste conséquence du passé (je vais faire une petite référence a hunger games ou la toute fin donne un sentiment semblable. Mais je ne peux pas vraiment le décrire... ) 

du coup je vais passer rapidement sur la fin de cette partie avec l'apparition de zelvac. Le pauvre! Il va faire quoi du coup! C'est tellement typique! Une scène que l'on voit qui brise tout les rêves alors qu'en fait on en sait rien et du coup on ne parle pas et donc le problème ne se reçoit jamais! Mais non! Enfin un peu de beauté, de tranquillité, et la il y a une problème du genre qui apparait! C'est triste. Pour les trois personnages dans cette base. Il ne méritent pas ça... 

Alors, après ce magnifique début tu as fait exploser ma colère. 
COMMENT OSES-TU! (en parlant du personnage dont on ne sait rien, pas de toi (quoique....)
Je ne sais pas de qui tu parles (même si j'ai plusieurs idées) mais le pire c'est qu'on ne ressent pas la folie présente en lui. C'est ça qui me fait le plus peur. Ce n'est pas une folie folle (oui ça ne veut rien dire, mais ça décrit bien ce que je pense) mais une folie très calme. Ce n'est pas "on fait n'importe quoi pour ce venger" mais plutôt "que ferait le plus mal à la personne que je hais" .
Et détruire la maison de Bill. Non. Que d'horreur dans ce monde. 

Même la fin du chapitre est dans l'esprit d'abattement que tu nous fais ressentir. Bien que aypierre ai fait un discours magnifique, une tombe incroyable, le tout a été détruit. Et siph. Malgré tout ce qu'il a essayé, in n'y arrive pas. Il ne peut faire qu'un petite tombe détruite par une tempête, il n'a pu dire qu'une phrase, et pourtant il y a la dedans une grandeur presque identique à celle d'aypierre. Ou au moins l'envie désespérée d'être pardonné. En fait, à ce stade de l'histoire, je trouve que pierre et siph se ressemblent beaucoup, pas forcement dans leur manière d'être, pas dans leurs actions, mais dans ce qu'ils ressentent, de la douleur qu'ils ont en eux. 
J'espère franchement qu'ils vont réussir à se trouver et à s'en sortir avant l'arrivée du prochain malheur. Car il y a tellement de choses ou il suffirait d'un rien pour que tout éclate en catastrophe. 

Donc voila^^comme je le sentais, ce commentaire est une fois de plus long, mais je crois savoir que tu aimes ça... Et par rapport à la parution, je t'avais déjà dit que ça ne me dérangeait pas, tu as bien vu le retard que j'ai sur ce commentaire donc, ça m'arrange aussi....

Merci encore une fois pour ce chapitre absolument magnifique, je ne sais pas comment tu as fait, mais je pense qu'il est mon préféré de cette histoire, donc merci.
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M.S.
Petit Sadique
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Lielea

Avant toute chose, avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais te remercier. J'ai été très inquiète sur ce chapitre. Je n'ai pas reçus les retours de ceux qui commente habituellement les chapitres, ce qui me faisait douter de sa qualité. Même si je suis encore une peu, déçue n'est pas vraiment le mot même si cela tient de ce sentiment, inquiète n'est pas parfait pour décrire ce que je veux dire, mais embêtée sans couvrir touts les aspect convient mieux, enfin c'est plus les trois réunis conviendrait plus, enfin un mélange de tout cela; donc Même si je suis encore une peu déçue-inquiète-embêtée, je suis un peu moins tracassée.

Donc il t'a plu ! C'est génial ! Merci ! tu m'enlève un poids.
Oui, c'est une partie très calme, tu connais ma politique sur l'action : Un gros coup, une pause, un gros coup... Trop d'action la rends banale, mais si elle arrive après une période calme, l'épicness en ai décuplé. Donc après la mort de Xef et de brioche, le calme était imposé.
Mais calme ne veux pas dire inaction et surtous pas pour cette partie. Cela ne se vois peut être pas trop, mais dans cette partie ont germé les graines de la douleur qui sera le fil conducteur de l'histoire jusqu'à la fin. Tout est fait, tous est dit, la machine se mets en route, il est à présent trop tard pour l’arrêter. Elle n'a l'air qu'une banale pause dans l'histoire, ce n'en ai pas une, car si on sais lire entre les lignes, si l'on sais voir le message caché derrière les mots, on sais tous ce qui va suivre. je ne te dirais pas tous les indices, mais sache qu'il y en a persque un à chaque paragraphe ! et cela rends cette partie bien plus important qu'un grand nombre d'autre où il y a de l'action.

Merci, pour tous ces gentils compliments, merci ! cela me va droit au coeur !

Oh que Oui, je connais la sensation que tu décris ! Je ne la ressens rarement ( cela arrive parfois certes, mais pas souvent) quand j'écrit, mais quand je relis ce que j'ai écrit je suis presque toujours dans cet état alors que je sais pertinemment ce qui va suivre, surtout quand je l'ai déjà relus trois fois - Orthographe oblige- (cela arrive que je reste neutre, mais seulement pour les points de vue pas très réussit ( Potaro ... )

La proximité est en effet renforcé dans ce chapitre. J'ai beaucoup utilisé ma connaissance de la littérature dans cette partie. Tout mon récit, tu l'auras constaté est menée par un narrateur externe à l'histoire et omniscient. C'est le procédé narratif que je préfère car il ne pause aucune limite, on peux jouer autant que l'on veux avec la langue et les points de vue ce que l'on ne les a pas avec une narrateur interne : On peut influencé le lecteur sans qu'il s'en doute avec une fausse neutralité, on peux renter dans la tête de tous les personnages en point de vue interne, et enfin on peut même temporairement changé de mode de narration, en passant à la première personne en laissant le parole à une personnage. et c'est ce que j'ai fait là. Aypierre parlait. Il n'y avait plus l'intermédiaire de narrateur qui avait jusqu'alors séparé personnage et lecteur. Ils sont presque en contacte. La vitre (le narrateur) à travers la quelle le lecteur observait l'action se déroulé est tombé. Les deux espaces se sont mélangé. Le lecteur était avec le personnage, il ne l'observait plus, il était avec lui. Il était partis prenant de l'action. Aypierre s'adressait autant à Croustinette qu'au lecteur ( Double adresse, comme au théâtre ) C'était comme une conversation directe entre personnage et lecteur, une proximité aussi physique que les mots peuvent le faire.
Il y a deux types de proximité que tu peux ressentir avec un personnage, amenée par deux technique différente:
1- Le point de vue interne que j'ai abondement manier jusqu'à présent. On est dans la tête du personnage, on entends ses pensée, on vois par ses yeux.
2- Le discours à la première personne que j'ai décrit au dessus. je ne vais l'utilisé avec cette fonction qu'une seule fois que dans toute l'histoire. Aypierre ( oh le chouchou ) est le seul a avoir pu parler directement au lecteur. Pourquoi ? 1 pour que cela garde un coté exceptionnel - réservé à Aypierre.
gros indice que tu préfères peut être pas lire:

Il y auras encore un discours rapporté à la première personne, Mais l'objectif fixé est très différent. En effet ce procédé littéraire permet une autre chose que je tairait, cela se sens beaucoup moins à la lecture, c'est très différents et à un tous autre but. C'est à ce moment là que l'on sais si le lecteur est vraiment attentif, car son effet est caché et très important par ce fait !

Ah c'était l'introduction ? ah bon ? d'accord...

ah ah ah,je ne me souvenais pas d'avoir écrit dans cette histoire "croire en un avenir meilleur", cela ne me ressemble tellement pas ! Il a fallu que je demande à Word de le chercher pour le retrouver XD Tu t'es bien rendu compte que ce n'est qu'un piège à lecteur, le faire espère pour pouvoir le décevoir avec encore plus de force. "un avenir meilleur" quelle blague !  Laughing  Qui va croire à cela avec moi. Non cette partie sert à dire que oui, l'avenir heureux aurait été possible, mais que non en fait, le choc n'en ais que plus violent  Twisted Evil
Mais laisse le texte te porter, ne lutte pas contre les mots, laisse ton faire, je ( moi auteur et narrateur ) manie l'affaire et si tu te laisse faire tous les sentiments que le texte t'apportera serons plus beau et plus fort. A quoi bon lire, si ce n'est pour cela, même si cela apporte aussi tristesse et rage ? Tu ne devais dire au l'espoir de partir ( et il y a aussi une autre raison )

Tes remerciements me touchent énormément. Tu as été heureuse. Je le suis à présent. Plus tard, parmi toute l'horreur qui va se déclenché, il y a un dernier moment de bonheur. J'ai dit que je ne changerais en rien mon histoire du plan que j'ai écrit. J'ai dis que je serais totalement indépendante, de The miss et de ce que mes lecteurs dirons. Et je suis fière de cette liberté. Mais juste pour toi, juste pour la sincérité de c'est quelque mots "J'étais heureuse! Merci! Merci énormément de m'avoir donné cet espoir au moins une fois!" j'agrandirais un peu le dernier instant de bonheur, et ce sera pour toi.  :coeur:

Si tu veux en parler, je suis dispo sur skype  :coeurfleur:

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Lielea
la suite

une petite question, as tu eut le courage de lire tous le blabla d'Aypierre sur la redstonne. Tu as remarqué que le texte est de moins en moins lisible au fur et à mesure que l'attention de Croustinette se décroche, mais as tu quand même chercher un moyen de la lire ?

Je crois que j'ai suffisamment parler du monologue d'Aypierre au paravent. Je vais donc faire plus court. Non, ce passage n'est pas là pour le faire souffrir. je souffre avec lui, au contraire, et j'ai de la peine pour lui. Si tu as lu le texte en blanc de mon autre réponse, tu sais déjà ce que j'éprouve à ce moment.

Ah bon, je n'ai rien remarqué dans les Hunger games, il faut dire que je ne suis pas une grande spécialiste de ce livre contrairement à toi qui me l'a quand même fait lire ! Very Happy

Peut être que tu passes un peu trop rapidement sur ce passage... Il y a tellement de sous-entendu, d'amorce de l'intrigue et d'annonce...
Tu es contente ? il y a la phrase, en allemand... Eh oui, c'est ici qu'elle est, mystère résolu. "Ich hasse dich. Ich hasse dich mehr als dass du es jemals fühlen könntest. Ohne dich währe so etwas nie passiert, ohne dich währe ich nicht gestorben, ich hätte mich nicht geopfert um deine Fehler zu beheben. Das sollst du mir büssen!"

et oui, Zelvac... tu as parfaitement compris le problème et tu te doutes qu'il va être lourd de conséquence. Quand je te disais que dans cette partie germait les problèmes de toutes la suite de l'histoire.

Tu ne sais pas qui est ce personnage anonyme ? Cherche un peu ! Ce n'est pas difficile ? beaucoup de gens détestent Aypierre, mais qui par dessus tout ? Eh bien, voilà, tu vois, ce n'était pas si dur. Je ne dis pas officiellement son nom pour m'amuser, mais officieusement, c'est assez claire. Ce point de vue est aussi une annonce très importante de la suite. Tu verras cela plus tard, au moment voulu.

Siphano est sous le signe de l'échec. Il n'a pas pu sauver Brioche et Xef. Il n'a pas pu les enterrer et même ce tous petit hommage, il n'a pas réussit à le rendre. L'échec... il justifie la suite.  
Oui, Aypierre et Siphano se ressemble à ce moment de l'histoire, mais il reste une grande différence qui a son importance. Aypierre est aimé par l'auteur, alors que Siphano, non. Twisted Evil

"il y a tellement de choses ou il suffirait d'un rien pour que tout éclate en catastrophe" ? Le problème c'est que le rien est DEJA arrivé ( et dans cette partie ) que c'est trop tard, la catastrophe est déjà en marche...

Mais tu sais que j'adore les longs commentaires ! Surtous quand il viens de toi et surtout quand je n'est presque pas eut de retour dessus et que je suis toute triste Crying or Very sad
De toute façon la parution, je n'ai pas trop le choix, c'est cela où rien... Alors autant que ce soit cela...

et bien merci à toi pour ce commentaire absolument manifique ! qui arrive à point nommé à un moment où j'en avait réellement besion!
Merci beaucoup et a plus ! :coeur:
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Dim 21 Sep - 15:12
Lielea
ma réponse:
1. Aypierre. Tu sais que je l'adore, et depuis sa rencontre avec zeze j'ai une peur constante pour lui... en plus tu le dis toi-même: il ne vas pas survivre a la CHM, il ne compte même pas le faire... Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles j'ai passé rapidement sur son monologue, je suis déjà tellement attachée à ce personnage, et le voir souffrir de cette manière... je n'arrivais pas a trouver les mots pour décrire ce que je ressentais à ce moment la... mais oui^^je suis très contente de la phrase... elle passe parfaitement bien:( quant à son discours sur le redstone... bien sur que je l'ai lu en entier! je trouve ça super intéressant! 

2.le personnage anonyme?
je dois dire que j'ai ma petite idée la dessus... c'est assez évident en fait, mais d'après ses dernières action je n'en étais pas sure...

3. la petite chose? oui elle est déjà arrivée (meme si il y en a plusieurs, mais je crois savoir laquelle particulièrement) cependant, elle n'a pas encore atteint le stade ou on note clairement sa présence... elle est cachée dans l'ombre, elle attend le pire moment possible pour sortir j'imagine....

4... merci! merci énormément de l'importance que tu m'accordes... jusqu'a changer tes chapitres... merci :coeur:
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ma réponse à mon tour : :coeur:
1. Aypierre. La phrase de Croustinette parle d'elle même : " Il allait se tuer à la tâche, c'était d’ailleurs peut-être cela qu'il voulait. " autant que le geste de Shorty dans ses rêves, Shorty qui lui donne un dague pour se tuer... Mais bon ne t’inquiète pas je ne te spoil rien, j’inciste juste sur certain des indices.
pauvre Aypierre, on va pleuré ensemble. Il va tant me manqué ! c'est horrible ! Même moi, je ne peux plus rien pour lui. tristitude ! Crying or Very sad
Question: tu as lu le truc en blanc ou pas ? simple curiosité... ce n'est pas un très grand indice...
quand a la redstone, j'admire ton courage ! Je me suis dit quand je l'écrivait que les gens aller se faire chier autant que croustinette, mais la redstonne fait partie de ce dernier hommage que je lui rends.

2: Yeap, tu as raison. Mais ne t’inquiète pas, c'est volontaire que l'on sache qui cela est. Si j'avais réellement voulu le cacher, j'aurais pas fait les choses si clairement.

3 :Oui, elle attends le pire moment possible pour sortir. Tous est parfaitement cadré. Mais en fait ce n'est pas qu'une petite chose, c'en ai plusieurs... Mais celle que tu as relever est en effet très importante.

4 : oui, je t'accorde une grande importance, mais non je ne changerais rien pour toi
par exemple:
Non, mon remerciement est une simple ( pas tant que cela, même pas du tous, elle est dure à écrire ) description qui va prolonger le dernier moment de paix; Elle ne change en rien l'histoire... Personne, pas même moi, ne peux avoir d'impacte sur le fil narratif. Je me suis jurer de ne pas le changé, mais ne t'inquiéte pas, elle va être belle
avec le point de vue de :
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Dim 21 Sep - 16:00
Lielea
1. oui, j'a lu (mais j'ai longuement hésité... mais sachant ce qui allait se passer *pleure , je me suis dis que ça valait le coup de savoir ce que tu en pensais...)
4. je suis convient que l'histoire est faite, au bout d'un moment elle va tout seule, a part si l'écrivain veut la gâcher, il ne peut plus rien faire a partir d'un certain point... mais tu rajoutes de la beauté pour moi, et c'est ce que je recherche dans un texte: la beauté... (depuis que j'ai lu "l'élégance du hérisson" c'est devenu une des choses les plus importantes dans ma vie) 

quant au moment ou...... 
je pense que j'écrirais deux commentaires: un juste après, en pleurant, et un autre plus "habituel"... et ensuite je voyagerais jusqu'a chez toi pour aller te tuer, et au dernier moment je ne pourrais pas (pour que l'histoire puisse se finir et par ce que je pleurerais trop....) donc... prépare moi a l'avance stp (genre tu mets un astérisque au début du chap pour que je puisse préparer mes mouchoirs....) 
et je t'en prie, je sais que ça ne sert a rien mais je t'en prie, ne fais pas ça!
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Dim 21 Sep - 16:37
M.S.
Lielea
La réponse de la réponse de la réponse de la réponse de la réponse. Si je ne me suis pas emmêle les pinceaux, mais je ne crois pas...

4 : là j'ai pas compris ce que tu veux dire par " je suis convient que l'histoire est faite"
je n'ai pas lu l'élégance du hérisson mais si tu me le conseille vraiment je le lirais pendant les vacances prochaines.

5 : quant au moment ou...... Voyage jusqu'à chez moi, si tu veux. je te paye pas le billet de train mais je prépare ton couvert. Autant mourir après un bon repas et puis de chez toi a chez moi y du trajet donc je pense que tu auras faim... Mais si tu me défies attention sache que je fais du sport couramment donc que je relève le niveau... Non je ne lis dit pas à l'avence. Je cherche le choc de la surprise, te souviens tu ? mais je crois que le moment venus c'est assez claire... Surtout que ce sera le titre de la partie ...

je suis de marbre, surtout qu'après ce petit relâchement, je sens avec la nuit qui arrive et l'ombre qui progresse ( aucun rapport mais osef ça fait mieux) mon coté obscure revenir en force. J'ai déjà le sourir mesquin au lèvre et je me réjouit a nouveau de toute cette délicieuse souffrance qui arrive.
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Dim 21 Sep - 16:55
Lielea
nope ça joue, tu ne t'es pas trompée... du coup ceci est la réponse de la réponse de la réponse de la réponse de la réponse de la réponse au commentaire au chapitre! (Tadaaaa)

4. Je suis au courant ou je sais (c'est juste une faute de frappe suivie de l'autocorrecteur je pense...)
je sais pas si ça te plaira, mais personnellement j'ai adoré l'élégance du hérisson.... ce livre est hyper profond, il y a beaucoup d'axes de "comment on peut voir l'histoire" différents..... Je pense que ça vaut le coup que tu le lises...^^

5. ... bon... voila quoi... 

6. au moins j'aurais réussi a te faire devenir un petit moment normale, j'ai réussi a te faire éprouver, même si ce n'était qu'un court instant, la douleur des actions que tu fais faire dans ton histoire... et cela par mon simple commentaire... c'est un début^^tu verras, je vais réussir à te rendre meilleure..... (enfin... je sais pas si être moi est mieux...)
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Dim 21 Sep - 17:35
M.S.
Lielea
ok, donc c'est partie pour la réponse à la réponse de la réponse de la réponse de la réponse de la réponse de la réponse au commentaire au chapitre! (et Tadaaaa à mon tour !)

4. Ok, j'y jetterais un oeil dès que j'aurais le temps donc dans très très longtemps mais je le fairait.

5. FATALITÉ

6. Oui un cours instant je suis redevenue normal, c'est vrai, je l'avoue. j'ai vraiment été triste à y penser. Mais ce n'est plus du tous le cas à présent ! Bien au contraire et vue que j'ai presque fini mes devoirs je vais me précipité écrire la mort que quelqu'un d'autre parce que là je suis juste dans le meilleur état d'esprit pour bien le faire souffrir !
Non, mais c'est vrai, Raikya, vous arrivez de plus en plus à me gentilliser. J'aime envisager un truc pour vous, surprise dans l'épilogue. On verra cela dans longtemps....
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Raikya l'Alchimiste
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Dim 21 Sep - 21:55
Raikya l'Alchimiste
Bon dieux bon dieux bons dieux bons dieux bons dieux bons dieux !! Que les saintes déesses de la triforce, par Nayru Din et Farore, me jettent une malédiction pour ce manque terrible!! Que je sois maudite, oui, si ce jour je ne te fais pas une réponse digne de ta grandeur! Pour quelles raisons dérisoires n'ai pas été là plutôt ? Pourquoi dois je maintenant le faire, alors que la petite voix murmure, "tu devrais plutôt dormir, rappelle toit, demain..." mais maintenant, ceci n'a pas d'importance, maintenant je vais enfin répondre. C'est décidé !

Donc, Mich, j'espère que tu me pardonnera, et je me lance desuite dans la lecture...
study

Mon commentaire :Le début est très reposant, et comme souvent chez toi, il sert très bien d'introduction : on se replonge souvent avec méfiance dans tes histoires, vu les cruautés que tu leurs fait souffrir, mais tes débuts sont assez longs et calme, afin de poser une ambiance dans laquelle on finit par se plonger, avec joie même.

L'effet des polices quand Aypierre parle de redstone (je dois t'avouer, étant ni une joueuse, ni une connaisseuse de Minecraft, je n'ai pas suivis, aussi par cette habitude de lire vite que je dois maintenant prendre en cours ^^) est bien faites et représente bien ce qu'endure Crousti.

Confession d'Aypierre : Ton personnage préféré (on en a déjà parlé ^-^) se découpe ici parfaitement. Son angoisse, sa culpabilité face à ce qu'il a fait, ses cauchemars, non, plutôt ses rêves... me prennent à la gorge. Comme un poignard qu'on pointe sur ma gorge, je ressens un malaise. C'est l'annonce d'une fin ; après avoir accordé autant d'attention à ce personnage, jusqu'à le rendre si attachant, je m'attends à ce qu'il soit destiné à une fin cruelle, mais digne. Je vois déjà son fil rouge entre tes mains, celui qui te relie à lui. Comme une déesses, auteur, leurs vie est entre tes mains... Mais le couteau est là aussi, et ce fil auquel seul tient la vie de pierre sur le point de se déchirer. A ce moment là, je me préparerai à prendre les mouchoirs et lui faire un adieu digne en commentaire.
A voir si tu arrivera à me faire pleurer, je suis pas une madeleine ! Si tu arrive à me faire pleurer autant que quand j'ai regardé Le tombeau des lucioles (environ 3-4h non stop), je pourrai te décerner un trophée, ce n'est pourtant pas chose aisée...

Le dessin est intéressant ! Pas forcément très beau (les visages sont assez déformés, les coprs disproportionnés, particulièrement Aypierre) Mais le rendu illustre bien ;D

Au tour de Zelvac maintenant: C'est un petit coeur qui en a assez d'être traité comme tel, n'est ce pas ? Petit mi-quiproquo (parce que d'une certaine manière, du point de vue de Zelvac, Crousti l'a quand même trahi, même si ce n'est pas totalement ce qu'il croit). Rien n'est là par hasard, et j'ai bien peur que cet incarnation d'innocence presque enfantine qu'à été Zelvac pendant longtemps ne soit révolue... La vengeance est une chose terrible. Mais quand elle prend possession de quelqu'un qui l'a repoussée longtemps, il est difficile de la déloger.

PdV "mystère" : injustice, malheurs, injustices... Jolis descriptions ! Je ne peux en dire beaucoup plus... âmes damnés de cette cités des désolations ! Aucun n'en sortira indemne, non, aucun ne pourra revenir en arrière, tout tire vers l'avant, le temps, toujours l'avant, jamais de retour.

Et puis, le coup final. Siphano. Rien... rien n'a pu être sauvé. Pas même une tombe pour ceux qu'il a protégé. Le repos, refusé. Désolation.

Au final: ne t'inquiète pas des retards, cette situation touche un peu tout le monde, qui sommes maintenant occupés ! Regarde le temps que j'ai pris à te répondre, moi misérable ... Qui ne t'a même pas encore donné un : :coeur:

Voilà, je n'ai rien à dire de plus pour l'instant... trop fatiguée! Mais je reviendrait, t'en dire plus, cher amie. Maintenant il me faut aller me reposer l'esprit après une telle lecture. Juste avant de te quitter, cependant, deux choses :

1_ Comme la dernière fois, je me vois obligée de te donner la musique qui a accompagné ma lecture. Je n'ai pas fait exprès, mais c'est encore une chanson Allemande, d'un tout autre genre cependant, et qui ici colle parfaitement :
Spoiler:

2_La lecture de ce chapitre m'a évoqué un court passage de ce que j'avais écrit auparavant :
Le repos eternel. La lumière après une vie d’errance. L’âme quittant l’enveloppe charnelle pour se réincarner, et ainsi maintenir le chant vital, voilà ce qu’était la mort ; personne n’échappait à cette danse-là, chacun tournait dans la ronde du temps ; Certains plus longtemps que d’autres, certes. Dans la parfaite harmonie de la vie, chaque rythme est fondamental. Certain ne donnait qu’un pauvre éclat, d’autre mélodies vibraient avec force sur la trame. Tous finissaient par s’éteindre, et ne restait alors qu'une lointaine mélodie emportée par le vent.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui... a bientôt :coeur:
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Petit Sadique
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Lun 22 Sep - 15:00
M.S.
Raikya

Tu seras éternellement damnée pour ton crime ! Tu brûleras éternellement dans les flammes d'un enfer dont tu ne peux imaginé l'horreur. La douleur seras infini, la seconde sera éternité par son ampleur et à jamais tu expireras en criant l'attente irrépressible qui m'accablait. Tu n'était pas là, dans les commentaires, et telle des fantômes, les doutes m'assaillait. Je ne trouvait plus le repos. D’impatience fébrile, je réactualisé la page dans l'espoir déraisonné de te retrouver enfin. Je relisais le chapitre tentant de savoir ce qui avait déplus et cherchant telle une âme en peine la cause de mon malheur, ton absence. J'accusais la mort de Brioche et de Xef, j'accusais la qualité du chapitre mais jamais je ne trouvais ce qui causait ce manque.

à commentaire lyrique, réponse lyrique... Et tu sais que je me débrouille pas mal dans ce domaine...

Non; jamais je te pardonnerais cette attente insupportable, à moins que... tu me fasses un super commentaire !

Biensur il faut un début reposant. Surtout pas trop d'action d'un coup, c'est dangereux pour la beauté de l'histoire. Trop d'action tue l'action. Mais ici, j'ai aimé créer un dernier moment de douceur, un dernier moment de bonheur avant l’accomplissement de la fatalité qui marche sur les derniers chapitres. j'ai voulu un dernier instant de plaisir, de paix.
C'était certe pour faire une pause, mais aussi pour monter que le bonheur était proche, que l'on aurait pû l'atteindre. Laisser désirer une chose la brûlure de ne pas l'avoir encore plus forte.

L'effet typographique a deux buts... Montrer le décrochement de l'attention de Croustinette mais aussi dire aux lecteurs qu'il peuvent sauter ce passage ( mais au prix biensur de rater quelques indices )

Oui après ce passage, il est difficile de penser qu'Aypierre pourras se reconstruire après la CHM, si toute fois il y survie. Oui, c'est une annonce de la fin. Je veux profité autant que je peux de ce personnage tant que je le peux... Lui accordé, uniquement à lui, une (persque) dernière une grande description avant que les chose se précipite, avant qu'il accomplis son rôle dans l'histoire... Crying or Very sad c'est un personnage que j'aime beaucoup, ceci est en quelque sorte le dernier hommage que je lui accorde, moi auteur, pour le remercier.
Quand à sa fin, j'ai méga la pression. J'ai peur de décevoir, de ne pas réussir à faire une fin aussi grande que le personnage, la bare est haute et j'ai peur de ne pas y arrivé. Je suis assez stressée sur ce coup...

"son fil rouge entre tes mains, celui qui te relie à lui. Comme une déesses, auteur, leurs vie est entre tes mains... Mais le couteau est là aussi, et ce fil auquel seul tient la vie de pierre sur le point de se déchirer." j'adore cette façon de la dire. Je suis une Parques ! C'est trop cool et en plus c'est vrai et parfaitement dit !

je ne sais pas si je réussirais à te faire pleurer. Je l'espère. J'aurais réussis dans ce cas. Mais en tous cas je doute que j'y arrive plus que Le Tombeau des Lucioles, ce chef-d'oeuvre. J'adore les travaux des Studio Ghibli, plus particulièrement ceux de Hayao Miyazaki (je sais que le tombeau des lucioles n'est pas de lui ) mon film préféré à travers les âges est la princesse Mononoké. Mais j'aime beaucoup aussi Le voyage de Chihiro et Le vent se lève.

Oui, le dessin n'est pas beau, je suis parfaitement d'accord. C'était une tentative pour tester une nouvelle technique, une idée. Je n'est pas trop travaillé le tracé, ce n'était pas ce qui m’intéressait. Quand je fais de "vrai" dessin comme cela : https://communautesadique.forumactif.fr/t1763-deux-griffons je fais des brouillons préparatoires, j'ai déjà tester la technique, je connais ce que je veux dessiné. Je n'avais pas le temps de faire tous cela, je considère ce dessin uniquement comme un brouillon.
J'aime bien ta sincérité et ta gentillesse. Tu formules très bien ton opinion. Tu me dis gentilement que tu ne l'aimes pas mais qu'il est inintéressant. Merci, je suis parfaitement d'accord avec toi.

non, rien n'est au hasard, surtout les petits faits. Le petit Zelvac n'existe en effet plus. Place à la colère, à la vengeance.

PdV "mystère", pas vraiment mystère... Tous le monde à trouvé qui s'était et encore heureux, ce n'était pas très difficile et pas voulu comme telle car si on n'a pas comprit de qui il s'agissait la suite va être un peu problématique. J'ai évité les noms de Playfan et de Skillnez (oh gros sploil !! lol! ) juste pour m'amuser et pour rendre le lecteur un peu moins passif.

Siphano est sous le signe de l'échec. Il n'a pas pu sauver Brioche et Xef. Il n'a pas pu les enterrer et même ce tous petit hommage, il n'a pas réussit à le rendre. L'échec... il justifie la suite.

Tu me donnes un coeur, et bien moi je te donne :coeurfleur:

Tu reviendras !! Danse de joie ! Danse de joie ! Je t'attends. :coeur: Je attteennnddrrraaaaiiisss le joooouuur et la nuuuiiit, Je attteennnddrrraaaaiiisss ton retour .... (Non je n'écoutes pas cette chanson.)

Une nouvelle Chanson en Allemand !!! Trop bien ! C'est ce que j'ai écouté pendant que je rédigé ce commentaire ( et bien d'autre de cette chanteuse ) Et j'aime beaucoup ! Continue à me monter de ta musique ! Elle est très bien. Il faudra un jour que je te montre la mienne aussi, mais bon. bref revenons au sujet. J'aime beaucoup disais je et avec pas mal de cette chanteuse, je l'ai aussi téléchargé... Very Happy Quand à Brothers, je voulait y revenir, je l'ai fait écouter à cinq de mes amis, des germaniste et non, et surtout une chanteuse, et elles ont toute trouvé cela super ! Un même est aller se la téléchargé ! Donc merci beaucoup pour cette découverte, et pour celle d'aujourd'hui qui est super aussi ! En plus elle est en Allemand et je regrette vraiment de ne pas avoir plus de chanson en Allemand parmi ma musique.

Merci beaucoup pour ton commentaire !
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Crazy
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Lun 22 Sep - 18:33
Crazy
(J'ai lu depuis 3000 ans et mon com arrive juste la (la logiiiiiiiiiiiiique)

Disons que je devais m'en remettre...

Aypierre me fait tellement de peine. Mais pas autant que Zelvac et Siphano. Zelvac va faire une betise. N'essaye pas d'affonter Aypierre par jalousie je t'en supplie. Sipahno prends ENFIN de bonnes decisions. retrouve Frigiel aussi s'il te plait ce serait genial...
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Raikya l'Alchimiste
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Lun 22 Sep - 19:43
Raikya l'Alchimiste
[ La réponse va prendre du temps, alors je vais faire des parties :coeur: ]

Après lecture des commentaires :

Ah, voilà, j'en ai appris encore un peu plus, grâce à une conversation passionnantes à lire. Malheureusement il y a tant de choses à dire que je ne pourrai jamais me souvenir de tout! Je ne vais réagir qu'à la fin, ok ?
Bon. N'ai pas peur te devenir plus gentille, car tu restera toujours toi même! Même si tu deviens un peu plus douce en nous entendant radoter, ça n'en change pas ta nature, sadique!
Et, vraiment, tu envisage quelques chose pour nous ? Ce serrait trop génial ! :coeur:
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M.S.
Princess Crazy Phano <3 a écrit:
(J'ai lu depuis 3000 ans et mon com arrive juste la (la logiiiiiiiiiiiiique)

Disons que je devais m'en remettre...

Aypierre me fait tellement de peine. Mais pas autant que Zelvac et Siphano. Zelvac va faire une betise. N'essaye pas d'affonter Aypierre par jalousie je t'en supplie. Sipahno prends ENFIN de bonnes decisions. retrouve Frigiel aussi s'il te plait ce serait genial...

ah ! tu es là !!! Je suis méga contente ! Je croyais que tu avais arrêté de lire mon histoire depuis la petite mésaventure de la dernière fois. Je suis très contente de te retrouver ! :coeur:
"Disons que je devais m'en remettre..." ha ha ha, je n'ai rien fait, pas encore certes, cela arrive.
Biensur que Zelvac va faire une connerie; Tous cela serais bien trop beau, c'est déjà suffisamment surprenant d'avoir un chapitre aussi tranquille de ma part.
Siphano a pris de bonne décision, mais va t il réussir à les accomplir ? et surtous ne va t'il pas faire du mal alors qu'il crois faire du bien ? (indice pour plus tard )
quand à retrouver Frigiel se serais beaucoup trop joyeux pour être ma version...

Merci d'être encore là !
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Lun 22 Sep - 19:57
M.S.
Raikya a écrit:
[ La réponse va prendre du temps, alors je vais faire des parties :coeur: ]

Après lecture des commentaires :

Ah, voilà, j'en ai appris encore un peu plus, grâce à une conversation passionnantes à lire. Malheureusement il y a tant de choses à dire que je ne pourrai jamais me souvenir de tout! Je ne vais réagir qu'à la fin, ok ?
Bon. N'ai pas peur te devenir plus gentille, car tu restera toujours toi même! Même si tu deviens un peu plus douce en nous entendant radoter, ça n'en change pas ta nature, sadique!
Et, vraiment, tu envisage quelques chose pour nous ? Ce serrait trop génial ! :coeur:

ah tu as lu les commentaires précédents ? Oui, j'oublie que tu es la petit sirène journaliste de ma fiction. Oui, la conversation avec Lielea est toujours très interresante. Elle à de bonne remarque et j'aime bien expliqué le travail littéraire de mes histoires...
Méchante et fière de l'être. Jamais je ne changerais ma signature, mais après le petit relachement du Week end, mon sadisme est en pleine forme ! Twisted Evil et même en meilleur forme !
ah oui, c'est pas grand chose, vraiment pas grand chose. Vous verrez cela dans LLLOOOONNNGGGTTTEEEMMMPPPSSS. Mais en effet c'est pour vous et quelques une de mes plus gentilles commentatrices. :coeur:
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Lun 22 Sep - 20:29
Raikya l'Alchimiste
Mich: sur, vous en dites beaucoup avec Liel, ça aide aussi beaucoup à la compréhension complète du chapitre, j'ai pas besoin de dévelloper autre mesure certains points, très pratique !

Notamment, par rapport à Aypierre... ( tiens, je viens de penser à une drole de chose, c'est qu'on pourrait dire: "Aïe, Pierre!" Et puis cisceau *okjesors* )
Heu, donc, où j'en étais ! Ah, oui, le maitre de la redstone! Donc, heu... ah, ce qui a été dis. Inutile de revenir sur tout, j'attendrai impatiemment la suite. Je suis sûre, moi, que tu arrivera à lui faire une fin aussi digne que tu l'a élevé jusqu'à une grandeur certaine.
contente que mes côtés lyriques te plaisent encore, j'avais un peu peur de les perdre y a un moment :3

Je vois que tu connais ces chefs d'oeuvre. Je suis moi une fan absolument passionnées des Studios Ghiblis ; De la colline aux coquelicots, en passant par Nausicaa de la Vallée du vent, Chihiro, Le chateau ambulant, le chateau dans le ciel... et, evidement, Mononoke et Le vent se lève. Tous ces films sont emprunts d'une poésie que se plonger dedans est un véritable délice à chaque fois.

Il y encore quelques chose à dire sur Zelvac ; il m'évoque bien des personnages de livres, pervertis par la vengeance. Là tout de suite, je penserai au Compte de monte Cristo, mais il y en a beaucoup, autant de sources d'inspiration ?

Voilààà, tu peux faire ta dance de la joie xD !

Sur la musique, j'ai répondu sur ma propre fic ce que j'en pensais, mais je répète: Je suis vraiment très très heureuse que tu l'aprécie autant ! :coeur:
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Crazy
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Crazy
Michel Strogoff a écrit:
Princess Crazy Phano <3 a écrit:
(J'ai lu depuis 3000 ans et mon com arrive juste la (la logiiiiiiiiiiiiique)

Disons que je devais m'en remettre...

Aypierre me fait tellement de peine. Mais pas autant que Zelvac et Siphano. Zelvac va faire une betise. N'essaye pas d'affonter Aypierre par jalousie je t'en supplie. Sipahno prends ENFIN de bonnes decisions. retrouve Frigiel aussi s'il te plait ce serait genial...

ah ! tu es là !!! Je suis méga contente ! Je croyais que tu avais arrêté de lire mon histoire depuis la petite mésaventure de la dernière fois. Je suis très contente de te retrouver ! :coeur:
"Disons que je devais m'en remettre..." ha ha ha, je n'ai rien fait, pas encore certes, cela arrive.
Biensur que Zelvac va faire une connerie; Tous cela serais bien trop beau, c'est déjà suffisamment surprenant d'avoir un chapitre aussi tranquille de ma part.
Siphano a pris de bonne décision, mais va t il réussir à les accomplir ? et surtous ne va t'il pas faire du mal alors qu'il crois faire du bien ? (indice pour plus tard )
quand à retrouver Frigiel se serais beaucoup trop joyeux pour être ma version...

Merci d'être encore là !

Bien que je suis la ^^ tu ne te debarassera pas de moi ainsi ! XD en cas en deux lignes tu m'as perdu avec Aypierre XD mais jai TOUT lu (et j'ai compris "obsidienne" et "torche de redstone" c'est tout XD

Bien sur c'est tellement evident mais l'espoir fait vivre ^^
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M.S.
CrazyTheB!TCH a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
Princess Crazy Phano <3 a écrit:
(J'ai lu depuis 3000 ans et mon com arrive juste la (la logiiiiiiiiiiiiique)

Disons que je devais m'en remettre...

Aypierre me fait tellement de peine. Mais pas autant que Zelvac et Siphano. Zelvac va faire une betise. N'essaye pas d'affonter Aypierre par jalousie je t'en supplie. Sipahno prends ENFIN de bonnes decisions. retrouve Frigiel aussi s'il te plait ce serait genial...

ah ! tu es là !!! Je suis méga contente ! Je croyais que tu avais arrêté de lire mon histoire depuis la petite mésaventure de la dernière fois. Je suis très contente de te retrouver ! :coeur:
"Disons que je devais m'en remettre..." ha ha ha, je n'ai rien fait, pas encore certes, cela arrive.
Biensur que Zelvac va faire une connerie; Tous cela serais bien trop beau, c'est déjà suffisamment surprenant d'avoir un chapitre aussi tranquille de ma part.
Siphano a pris de bonne décision, mais va t il réussir à les accomplir ? et surtous ne va t'il pas faire du mal alors qu'il crois faire du bien ? (indice pour plus tard )
quand à retrouver Frigiel se serais beaucoup trop joyeux pour être ma version...

Merci d'être encore là !

Bien que je suis la ^^ tu ne te debarassera pas de moi ainsi ! XD en cas en deux lignes tu m'as perdu avec Aypierre XD mais jai TOUT lu (et j'ai compris "obsidienne" et "torche de redstone" c'est tout XD

Bien sur c'est tellement evident mais l'espoir fait vivre ^^

oui, la redstone est là pour perdre le lecteur qui telle l'attention de Croustinnette ou le rétricement progressif du texte, décroche peu à peu. C'est très pratique pour cacher des indices... Tu as eut le courage de le lire ? Mes respects. Je m'attendais plustot à ce que personne ne le lise.
Biensur que l'espoir fait vivre, mais je dirais même plus, il fait lire aussi. Il n'y aurais pas d'histoir s'il n'y avait pas d'espoir c'est pour cela que je fais très attention de ne pas trop le maltraité...
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Raikya a écrit:
Mich: sur, vous en dites beaucoup avec Liel, ça aide aussi beaucoup à la compréhension complète du chapitre, j'ai pas besoin de dévelloper autre mesure certains points, très pratique !

Notamment, par rapport à Aypierre... ( tiens, je viens de penser à une drole de chose, c'est qu'on pourrait dire: "Aïe, Pierre!" Et puis cisceau *okjesors* )
Heu, donc, où j'en étais ! Ah, oui, le maitre de la redstone! Donc, heu... ah, ce qui a été dis. Inutile de revenir sur tout, j'attendrai impatiemment la suite. Je suis sûre, moi, que tu arrivera à lui faire une fin aussi digne que tu l'a élevé jusqu'à une grandeur certaine.
contente que mes côtés lyriques te plaisent encore, j'avais un peu peur de les perdre y a un moment :3

Je vois que tu connais ces chefs d'oeuvre. Je suis moi une fan absolument passionnées des Studios Ghiblis ; De la colline aux coquelicots, en passant par Nausicaa de la Vallée du vent, Chihiro, Le chateau ambulant, le chateau dans le ciel... et, evidement, Mononoke et Le vent se lève. Tous ces films sont emprunts d'une poésie que se plonger dedans est un véritable délice à chaque fois.

Il y encore quelques chose à dire sur Zelvac ; il m'évoque bien des personnages de livres, pervertis par la vengeance. Là tout de suite, je penserai au Compte de monte Cristo, mais il y en a beaucoup, autant de sources d'inspiration ?

Voilààà, tu peux faire ta dance de la joie xD !

Sur la musique, j'ai répondu sur ma propre fic ce que j'en pensais, mais je répète: Je suis vraiment très très heureuse que tu l'aprécie autant ! :coeur:

oui avec Lielea ont explicite pas mal le chapitre, même si je ne lui donne pas tous les sens caché, ce serais trop facile si non...

XD n'importe quoi ! Tiens cela me fait penser de demandé à Lielea si je te montre une discutions sur skype assez compromettante pour mon statue d'intellectuelle sérieuse et méchante. Je pense qu'elle pourrait te faire rire...

J'ai très peur pour sa mort, à notre cher Aypierre. J'espère vraiment qu'elle va être aussi bien que le personnages, elle est si dure à faire ! J'ai déjà décrit tant de mort, toute celle dans le nether, le sacrifice de Natek, l'empoisonnement de Playfan, la mort de bill, celle de Shorty sous la torture, puis celle de Nocxx, celle de Thaek et Harry, et la tragédie de Xef et de Brioche... J'ai peur de tombé dans du redis. Il faut que cette mort se détache de tous les autres, les surpasse et vu ce que j'ai déjà fait, c'est dure

j'ai vraiment peur de décevoir. ey que ce ne soit pas à la hauteur du personnage.
je suis très fan aussi des productions des studio Ghiblis mais certain m'on déçus.

Nop, Zelvac ( persque tous les personnages ) sont des créations dont le plus grande souces d'inspiration est moi même. Donc non, ce n'est pas un personnage inspiré, et pour le comprendre REELLEMENT il faut attendre la toute fin... Zelvac est celui qui a céer la cité qui sert de cardre à l'histoire. Il a une place bien plus importante que ce dont voudoutais. C'est tous ce que je peux dire.

Pour la musique, je suis juste (encore) en train de l'écouter.
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Lielea
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Lielea
vas-y seulement, moi j'ai pas de statut "folle/sadique etc..." (par contre evite le nom stp...)
ah et pour les sens cachés... 
(et oui, je lis aussi es commentaires des autres XD)
et pour la musique: J'adore (du coup après la dernierère fois j'ai lu le manga et j'ai telechargé la musique^^ du coup merci!)
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