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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Ven 22 Mai - 14:59
M.S.
Chapitre 10, jour 13, partie 1: Tigre, auguste flamme dans les forêts de la nuit

           « Et alors ce serait la fin de la CHM ! On serait libre à nouveau ! On vivrait tous ! Te souviens-tu des nuits tranquilles où l'on plonge dans un sommeil paisible car on est sûr, quoi qu'il arrive que demain l'on se réveillera, te souviens-tu du temps qui passe sans que l'on ait à s'en soucier ? Les secondes qui s’écoulent, les jours qui se suivent sans que l'on soit à les compter comme notre dernière heure ! Nous n’aurons plus cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ! Nous pourrons à nouveau vivre ! Vivre réellement, vivre heureux ! »

             Siph' était assis sur le canapé du salon, il tenait un petit carnet à la couverture noircie et gondolée. Il en tournait les pages avec mille précautions et un respect presque religieux. A ses cotés était assise Potaro qui considérait le carnet avec un air assez dubitatif. Siph' exalté, les yeux brillants d'espérances, ne voyait pas ses regards chargés de doute. Il se laissait emporter dans les rêves que l'objet prédisait selon lui. Il quittait sa terrible réalité, pour se perdre, un instant, dans le ciel d'un avenir meilleur. La joie et l'espoir le transformaient et tout à coup, il redevenait celui qu'il avait été, l'homme d'avant les horreurs de la CHM. Il avait confiance. Il se délaissait des poids et des souffrances qui l'encombraient pour s'élever bien haut, dans le ciel, loin au-dessus de son corps miné par l'infection qui se développait en lui, loin au dessus de ses peurs et de ses remords, loin au-dessus des horreurs humaines dont la CHM était l'objet ; et perdu dans les brumes de son rêve, les nuages de cet avenir onirique, il revivait. Que ce journal déchiré, meurtri, que cet objet blessé puisse mentir lui paraissait impossible. Il avait foi. Les phrases à l'encre baveuse détenaient une vérité incontestable. Comment Bill où Aypierre auraient-ils pu se tromper ? Ce n'était pas possible. Le carnet prenait, dans l'adoration que Siph' lui vouait, une connotation divine et Aypierre et Bill, tels deux prophètes, apportaient par leurs paroles la vérité et l'avenir. Il avait la certitude que ces prédictions allaient se réaliser. Potaro comprenait ce qui l'avait maintenu en vie contre tout ce qui s'acharnait contre lui. C'était l'espoir. L'espoir le maintenait en vie, lui ramener Zelvac ou Frigiel aurait été le sauver, les lui enlever aurait été le tuer. Il croyait en l'avenir, et c'était sa grande force. Celle qui l'aidait à vivre malgré tout ce qu'il avait enduré et celle qu'elle allait lui enlever.

             Potaro l'observait. Siph' vivait encore car il espérait, il ne se demandait pas s'il avait raison ou tord, il espérait juste. Il n'y avait pas de doute, pas de remise en question dans sa voix. Elle voyait bien tous les rêves qu'il nourrissait, mais n'arrivait pas à y adhérer. Elle voyait bien comment cette croyance le transfigurait et l'arrachait à sa douleur et elle aurait aimé goûter à cette délivrance, sortir de ce monde et comme lui se reconstruire dans cet avenir utopique. Oui elle aurait aimé croire comme lui, croire sans subir les affres du doute, croire sans crainte, sans peur, sans hésitation. Être dans la certitude totale, ne se soucier de rien, laisser passer les malheurs comme la pluie car l'on sait que le ciel brillera à nouveau après. Ne plus tâtonner, ne plus chercher, juste croire en l'avenir, croire au progrès. Voilà ce que lui proposait Siphano, cela la tentait, l'attirait comme toute chose simple attire une âme en détresse. C'était tellement plus facile que de douter. Plus de responsabilités, un poids immense en moins, plus de fatigue, l'avenir se construit de lui même et pour le mieux. Alors que dans le doute, chacun est maître de son avenir et doit à la sueur de son front le construire et chacun pierre posée de travers, chaque chute relève de sa propre responsabilité. Croire comme le faisait Siph' serait s'enlever ce fardeau, c'était oublier tous ses pêchés, toute cette longue traînée de sang qu'elle avait laissé après elle et dont ses mains étaient encore tachées, et surtout ne plus souffrir, ne plus sentir cette épine qui lui transperçait le cœur jour et nuit heure après heure. La tentation était forte. Jamais elle n'avait été si attirée, mais, au plus profond d'elle-même, elle ne le pouvait pas. Elle aurait aimé croire comme lui, mais cela lui était impossible. Elle ne pouvait s’empêcher de réfléchir. Tout le matérialisme qui était en elle se levait contre ces espérances. Elle était quelqu'un d’agnosticisme, elle avait besoin de preuves concrètes, précises, sans lesquelles elle ne pouvait que douter. Autrefois, avec Nathek à ses cotés, elle avait été idéaliste, pour elle l'homme était bon, il apprenait de ses erreurs et ne les reproduisait plus, le progrès était en marche et l'avenir s’annonçait toujours plus beau, l’histoire avait un sens et l'humanité avançait vers l'universalité. Mais à présent qu'il était parti, à présent qu'elle avait vu toutes les atrocités dont l'Homme est capable et après y avoir pris part, comment aurait-elle pu garder cette opinion ? Elle ne croyait plus en rien, ni en l'avenir, ni en l'Homme. Elle était devenue sceptique, soumettant tout au doute avant d'y accorder crédit. Il lui fallait des preuves réelles, qu'elle pourrait vérifier d'elle-même, pas quelques mots illisibles griffonnés dans un carnet détruit. Elle n'admettait comme vrai que ce qui pouvait être démontré et en l’occurrence, elle ne voyait en ce carnet qu'un bout de papier froissé sans utilité si non celle d'allumer un feu. Les rêves de Siphano pour elle n'était que des illusions construites par cet esprit malade dont la souffrance physique et morale avaient atteint un tel stade qu'il avait eu besoin de se promettre des chimères pour endurer le réel. Ce n'était donc rien de certain, mais un flou précaire, hasardeux. Il n'y avait rien de certain, la réflexion s’appuyait sur des faits bancals et elle même ne suivait pas un raisonnement assez rigoureux et droit pour qu'il mène à un résultat qui eut pu la satisfaire. Les paroles de Bill et d'Aypierre, oui, peut être, mais pour elle ce n'était qu'un petit tas de papier à peine bon à faire du feu. En quoi les deux hommes n’auraient-ils pas pu se tromper ? En quoi détenait-il LA Vérité ? Si cela avait été si facile pourquoi cela n'avait il pas été fait plus tôt, s'ils avaient été si clairvoyants, ils ne seraient pas morts. Voilà la seule chose qui pour elle était évidente.
             Non, elle ne pouvait pas y croire. Ce rêve lui était défendu par sa raison, par sa rigueur, et avec lui c'était cet instant de paix qui lui était interdit. Elle se rendit compte alors qu'elle enviait Siphano. La croyance apporte une force, une détermination que n'apporte pas le doute. Elle continuait à souffrir car elle ne croyait plus en l'avenir. Toutes ses illusions s'étaient effondrées et elle enviait celles qu’il restait à Siph'. Elle était jalouse de lui et de sa paix intérieure. Elle aurait aimé lui voler sa certitude pour profiter elle aussi de ses bienfaits. Mais ce genre de chose ne peut être volé et elle sentait la colère monter en elle. Il lui devint insupportable. Comme elle en était exclue, cet état de béatitude lui devint odieux et l'homme qui le ressentait, sujet à toute ses colères. Elle se mit à détester Siphano par le simple fait qu'il avait réussit à trouver un petit moyen de réconfort alors qu'elle restait dans les ténèbres. Puisqu'elle ne pouvait plus croire, personne d'autre ne devait avoir le réconfort de l'espoir. Siph' n'avait pas le droit de connaître la joie qu'il avait à présent. Elle le haïssait tout à coup pour cela. Elle ne pouvait plus le regarder sans sentir son dégoût lui monter à la gorge. Et comme l'envie amène la colère et la colère à la haine, ce fut bientôt le désir de destruction qui s’empara tout entier d'elle. Comme lorsqu'elle avait croisé Croustinette dans les galeries, Potaro sentit revenir en elle cette soif de carnage qui jamais ne s’éteignait. Plus elle s'abreuvait de sang, plus elle en désirait. Plus ses mains faisaient souffrir, plus son désir grandissait. Sa faim s’élargissait au rythme ou elle essayait de la combler. Après la mort de Croustinette, elle avait chassé l'être humain comme un animal affamé. Elle aurait été prête à déchiqueter n'importe qui. Mais le rêve que Siphano lui avait fait un instant miroité l'avait apaisée et elle s'était prise un instant à espérer. Mais maintenant elle sentait ce désir fou, ce désir de faire souffrir submerger entièrement son esprit. Mais tuer Siphano n'aurait pas été suffisant pour ne serait-ce que l'apaiser un peu : il était là, sans arme, offert à elle. Le tuer aurait été trop facile, elle ne pourrait en tirer aucun plaisir. Puisqu'elle n'y avait pas droit, elle allait le lui détruire, cet avenir rêvé, cette sottise.

             Pendant que le cœur de Potaro se contractait et devenait dur comme de la pierre, pendant que son esprit flambait et que la rage tel un poison se renversait dans son sang, pendant que ses doigts jouaient sur le pommeau de son épée avec ce désir de tuer qui fourmillait dans ses veines, Siphano continuait de parler. Il ne se rendait pas compte qu'il n'était pas écouté. Perdu dans son rêve, le monde extérieur avait disparu pour lui. Il ne voyait que son avenir. Ébloui, comment aurait-il pu voir les ombres qui grandissaient en Potaro ? Il ne constata rien, ni le plissement amer de sa bouche, ni ce regard brûlant, ni ce tic nerveux qui faisait sursauter les tendons de son cou. Il continuait à parler. Il n'attendait pas de réponse.

             « Rends-toi compte Potaro ! Cela voudrait dire la fin de la CHM ! La liberté ! On vivrait tous !
             - On survivrait, tu veux dire.
- le ton de Potaro était glacial, tranchant comme le métal. On y ressentait toute sa colère, toute sa désillusion. Il fit l'effet d'une douche froide à Siphano qui ne s'était pas attendu à une telle réaction. - Que fais-tu de ceux qui sont déjà morts ? Mais c'est vrai, tu as encore tes amis, toi. Tu oublies ceux qui ont souffert. On vivrait tous, dis-tu ? Tout se résume donc à quatre personnes sur quarante ? Car oui, nous étions quarante au départ et je te parie que nous ne sommes même plus quatre survivants à l'heure qu'il est, et que parmi nous certains qui vivent encore ce matin seront morts ce soir. Mais oui, il reste parmi les survivants Frigiel et Zelvac, donc bien sûr, monsieur se réjouie de la survie de « tous ». Regardons les choses en face, ce que tu veux c'est juste réussir à faire survivre tes amis, parce que tu as la chance qu'ils soient encore en vie. Tu te fiches éperdument des autres, c'est juste Zelvac et Figiel qui t’intéressent. Moi, il m'est totalement indifférent de mourir dans quelques jours, car les miens, d'amis, sont morts ! Tu crois faire une œuvre altruiste et généreuse ? Tu te trompes, c'est ton égoïsme qui parle. Tu espères juste faire survivre tes amis pour ne pas être seul à porter le fardeau de la vie, car tu n'assumes pas de rester seul avec tes crimes sur la conscience. Mais moi, que m'importe la vie, à présent... Sans Nathek... Tout est détruit pour moi. Je me fous éperdument d'être entraînée dans la tombe par la chose qui a tué celui que j'aimais.
             - Et les autres ! Tu y penses aux autres ?
             - Tu crois vraiment qu'ils veulent vivre eux aussi ? Tu te fais des illusions ! Fukano, Ectalite, eux aussi ont trop perdu ! Tous les Patrick sont morts. Tu crois vraiment que Fukano a envie de se présenter devant la famille de ses anciens amis et de leur annoncer la nouvelle ? Tu crois vraiment qu'il a envie de leur expliquer ce qui s'est passé, ce qu'ils ont fait et ce qu'il a fait ? Ne peux-tu pas imaginer comment il se ferait recevoir ? Dernier membre, unique survivant de ce si grand groupe d'amis, les proches de ceux qui sont morts vont se demander pourquoi lui et pas l'être qui leur était cher. Je peux t'assurer que Fukano préfère ne pas se faire messager de cette nouvelle. Seul au milieu de douze cadavres, avec cette terrible nouvelle à apporter à des familles heureuses et puis surtout, seul après avoir vu mourir et s'entre-déchirer tous ses amis, après avoir vu leur si solide amitié s'effriter en un rien de temps, ne plus pouvant plus croire en son pouvoir, sachant que tout sentiment de camaraderie, aussi fort soit-il, peut se dissoudre en une semaine, je ne suis pas sûre qu'il veuille vivre. Avec ce qu'il a sur les épaules, ce poids bien plus lourd que le tien, la mort est une récompense bien douce. Tu porte toi même le deuil de Brioche et de Xef, mais encore, ils ne sont que deux après tout et ils ne se sont pas entre-tués, imagine-toi juste un instant à la place de Fukano qui a perdu douze amis, qui a vu leur groupe se déchirer et ceux qui lui était chers mourir par la main d'un autre de ses proches. Tu trouve ta douleur insurmontable, qu’en est-il de lui ?
             « Et Ectalite, tu es sûr qu'il est vraiment tenté par le fait de justifier à tous comment ce fait il qu'il soit encore en vie alors que les frères, les enfants, les amis de ceux à qui il tente de l'expliquer sont morts et parfois même tués par lui ? Il n'y a que toi et tes copains qui êtes encore attachés à votre pauvre petit projet égoïste, Siphano ! Et est-il utile que je te rappelle tes propres crimes ? Les noms d'Harry la Franc et Thaek te rappellent-ils encore quelque chose ? Te souviens-tu d'eux et de la facilité avec laquelle tu les as assassinés ? Faut-il que je te rappelle ce dont tu es toi-même l'auteur ? Non, Siphano, tu ne fais pas cela pour tous nous sauver mais juste pour tenter d'avoir bonne conscience. Tu veux racheter les vies que tu as prises en sauvant les nôtres alors que nous ne t'avons rien demandé. La vie d'un être n'est pas une donnée chiffrée que tu peux échanger comme de l'argent, car chacune est unique et le fait de sauver untel ne te pardonneras pas le fait d’avoir tué tel autre, surtout si le untel est ton ami et que tu ne le fais que par égoïsme. Tu veux juste avoir  quelqu'un à tes cotés pour supporter avec toi les poids de tes trop nombreuses fautes. Donc tu vois, la si géniale fin de la CHM qui t'enflamme tant, personne à part toi ne s'en préoccupe, et cette œuvre si altruiste ne t’intéresse que pour des motifs qui le sont bien moins.
             « Pour moi, le carnet que tu brandis ici comme une relique portant la parole divine n'est qu'un tas de papier froissé. Les secrets de Bill ? Des lignes baveuses, illisibles, dont le sens importe peu. Au point où nous en sommes des taches d'encre n'ont plus la moindre importance. Et puis que ferais-je de cette liberté pour laquelle tu trembles ? Je ne veux aller nulle part. Qu'est ce que cela m'apporterait il de parcourir un monde aussi fade, de partir loin d'ici où mon chéri est mort ? Je n'ai que faire de ta liberté adorée et je préfère même rester dans cette prison. J'y suis tranquille. Je n'ai rien à envier au monde extérieur. On s'y entre-tue de manière civilisée, on se plante des couteaux entre les côtes avec des sourires polis et on se déchire derrière la plus grande amabilité. La violence est la même, on porte juste un masque pour la cacher. Ici au moins, tout est vrai, le masque est tombé. L'on peut enfin être, au lieu de paraître. Jamais nous ne serons aussi libres que maintenant, Ici, dans le CHM, nous pouvons enfin être tels que nous sommes vraiment. Et dehors, il a y le regard des autres qui nous juge si nous ne sommes pas semblables à eux même, nous sommes obligés de mentir, de dissimuler, de faire semblant pour avoir une paix très relative au final. Ici, personne ne vient me déranger. Quand la CHM s'ouvrira, le monde s'engouffrera pour constater les dégâts. Tous viendrons juger, commenter, donner leurs opinions, alors qu'ils n'ont rien vécu de tout cela. Je n'ai pas besoin du brouhaha de leurs discutions insipides dans les oreilles. Je suis bien tranquille, ici. Je n'ai pas envie de les voir me crier leurs principes au visage avec tous les postillons de leur morale qu'ils n'ont jamais eu à confronter à une réalité aussi terrible que ce que j'ai vécu. Sans peine, je me passe du bruit de leur hypocrisie. Nombreux seront à venir me traiter de meurtrière, alors qu'eux même, restés dans leur confortable quotidien, n'ont jamais eu à affronter de situation pareille. Je n'ai pas envie de voir le monde extérieur. Je suis bien plus tranquille dans la CHM et même je la préfère. La violence y éclate ouvertement, elle est juste cachée dans ton monde libre. Les hommes s'y entre-dévorent de la même manière avec juste un fond de mensonge pour le cacher. On ne se comporte pas mieux au dehors, on dissimule juste plus. Pour une fois, dans la CHM, personne ne ment. Croyais tu vraiment que la vérité soit si belle ? Du maquillage, c'est tout.
             « Et puis avec le monde extérieur arriveront les procès. As-tu envie de revenir à un monde qui te condamnera à la prison à perpétuité ? Entre la mort et l'humiliation de l'emprisonnement, je crois que je préfère encore la première solution. Comment supporter le fait d'être jugée par des hommes qui n'ont rien connu de ce que nous avons vécu, qui n'ont jamais craint pour leur vie, qui ne se sont jamais endormi le soir avec en tête qu'ils ne se réveilleraient pas le lendemain, qui n'ont pas eu à faire le choix entre tuer et être tué, qui n'ont jamais enduré tout ce que nous avons enduré, qui ne savent pas ce que c'est que de vivre la CHM comme nous l'avons vécu? Quel affront de se voir donner la leçon par des gens qui ne savent rien au final, qui vivent dans leur univers douillet où la mort, le sang n’existent pas, qui ont toujours eu le ventre plein et le sommeil tranquille. Nous passerons tous en tribunal, aussi bien toi que moi, et supporteras tu d'être assis à la barre, deux gendarmes à tes cotés et les regards de dégoût de l'assemblée sur tes épaules ? Supporteras tu d'être rabaissé au rang d'un criminel de droit commun par des gens qui ne connaissent rien des circonstances et de ce que c'est que de vivre ce que nous avons vécu ? D'être traité comme une ordure, d'être rabaissé par des ignorants et enfermé comme une bête. Nous avons tué, tous, et plus d'une fois, notre sanction est la prison pour la fin de nos jours. Nous passerons d'une prison à une autre, mais dans la seconde, nous aurons le regard méprisant des geôliers et celui écœuré de cette société hypocrite à qui nous ne montrons que trop clairement la bassesse qu'elle porte en son sein. Je ne tolérerais jamais cette humiliation. Nous serons obligés de rendre des comptes à tout le monde, peut-être même que notre histoire sera médiatisée pour servir de spectacle à la foule, qui nous pointera du doigt et nous crachera au visage ses valeurs imbéciles. Plutôt mourir que de servir de monstre de foire. Tu sais à quel point notre société aime les faits divers, tu sais avec quelle voracité de chacal ils vont se jeter sur notre histoire. Quand elle sera bien devenue publique, quand chacun sera venu s’abreuver de nos malheurs, ils se feront instrumentaliser. Elle servira d'exemple pour illustrer telle où telle morale idiote, et puis il y aura bien un romancier stupide qui viendra faire de ce que nous avons vécu sa petite nouvelle, qui construira des personnages auxquels il donnera nos noms sans réellement savoir qui nous étions, qui créera des émotions exaltées que nous n'avons jamais ressentis. Il fera une fable de nos souffrances et la fera vendre, gagnant son pain sur nos larmes. De la CHM, il ne restera que le fait divers pour les badauds, de nos malheurs et de nos crimes qu'un instrument pour cette société, et de nous, de ce qui fut vrai, il ne restera plus rien.
             « Le monde du dehors ne me plait pas plus que cela, je préfère mourir ici que d'y retourner et je ne suis pas la seule dans ce cas. Tu le désires, ce monde, car tu ne seras pas seul à y retourner, il y aura tes deux amis à tes cotés, mais pour moi, pour Ectalite, pour Fukano, nous n'avons rien à y chercher. La vie d'avant que tu veux reconstruire n'est plus possible pour nous, et en recommencer une sur les décombres de ceux que nous avons perdu dans cette cité revient à construire une tour sur du sable : tout s'effondrera au moindre coup de vent. Ils sont morts et ceux que nous avions été aussi.
             - Mais on peut les faire revivre ! On peut retourner un villageois qui s'est fait contaminer par un Zombi. On peut peut-être faire de même avec eux !
             - Tu y crois donc sérieusement Siphano ? Tu crois vraiment à cette histoire de sorcière et d'armée de morts ramenés à la vie ? C'est absurde Siphano, insensé. C'est de la fiction.
             - Mais c'est ce que Bill a découvert, c'est ce qui lui a causé la mort. C'est forcement vrai !
             - C'est ce que tu crois avoir compris de la découverte de Bill ! Qui te dit que c'est vrai
             - C'est Aypierre qui a tiré ces conclusions. Il ne peut pas s'être trompé
             - Et s'il s'était trompé justement, hein ? Est ce que tu ne peux pas juste un instant penser par toi même et te demander s'il s'est trompé ? Je ne sais pas... Ça existe l'esprit critique, le doute, la remise en question... Fait preuve d’un peu d’intelligence !
             - Il y a des preuves ! Regarde ce carnet et tous les faits dont il relate ! Regarde les études qu'a faites Bill et trouve-moi la faille de son raisonnement ! Bill est un savant, il n'aurait jamais affirmé quelque chose comme vrai, s'il n'en avait pas eu la preuve. Tout est logique dans ce qu'il dit. Et puis on les a vus ! Potaro! On les a vus ! Croustinette a vu October à la cité et Aypierre, Bill dans les galerie !
             - Oui, Bill a suivit un raisonnement logique, un raisonnement parfait même, suivant tous les aspects de la démonstration. Étape par étape, il a construit sa réflexion. C'est le procédé le plus solide pour obtenir une vérité solide. Seulement de sa réflexion et des étapes qui la compose, nous n'en avons que des extraits, des morceaux épars sans lien les reliant entre eux. Comment veux-tu tirer une vérité de ce naufrage ? Il n'y a rien de sûr, car rien n'y est prouvé. Nous n'avons que des suppositions, quoi de plus vague et incertain ? Et un raisonnement, aussi logique soit-il, peut très bien mener à des aberrations. La logique ne veut pas dire la vérité car si la logique s'appuie sur une erreur, aussi correcte soit le raisonnement, le résultat n'en sera que faux. Il faut une base saine, une base sûre, ce raisonnement peut très bien être pourri de l'intérieur. Partant d'un postulat faux, aucune vérité ne peut être trouvée. Et puis comme tu le dis, on les a vu. On ? Qui on ? Pas Bill en tous cas. Il est resté coincé dans sa maison et il avait fini son carnet quand il en est sorti. C'est quand  même étrange qu'il découvre et étudie quelque chose dont il n'a jamais eu la preuve concrète de l’existence, tu ne trouve pas ? Et puis toi non plus, toi qui y crois tant, tu ne les a jamais vus. Où est ta preuve ? Ce sont toujours les autres qui te rapportent leur existence, jamais toi. As-tu autre chose pour prouver ce que tu affirmes que des lignes griffonnées rapidement, dont l'encre s'est étalée sur du papier cramé ? Je ne crois pas à cette théorie. Pourquoi ? Tout simplement car aujourd'hui, à l'heure qu'il est, ton maître du jeu aurait une véritable armée à ses cotés. Une armée bien plus puissante que nous les survivants. Il serait entré en action depuis bien longtemps. Son inactivité n'a d'autre explication pour moi que le fait qu'il n'existe pas ! Rien d'autre ne peut l'expliquer.
             - C'est faux ! Il est entré en action, il a piégé Aypierre avec Bill
             - Oui, il a soit disant fait cela. Mais l'as-tu vu ? Non, c'est Zelvac qui t'en a parlé. Bien sûr, ce n'est jamais toi-même qui le prouve. Et puis-je te rappeler que même Zelvac n'a pas vu le soit disant Bill. Il a juste entendu Aypierre crier. Et tu arrive à croire avec cela comme seule preuve ? Il y a toujours de l'écho dans les grottes, les sons y sont difformés, Zelvac aurait très bien pu mal entendre et puis il fait sombre, comment peux-tu être sûr qu'Aypierre ait bien vu Bill et non qu'il ait prit qu'elle que chose d'autre pour la silhouette de Bill. Et puis tant de temps est passé depuis. S'il avait existé, il se serait manifesté ! Il ne serait pas resté si inactif. Il nous aurait fait sentir son existence depuis bien longtemps. Je ne crois que ce que je vois et pour l'instant je ne vois que des preuves qui n'ont jamais existées autre part que dans votre esprit. Tous tes espoirs sont vains. Réveille-toi. Arrête de croire en ces chimères, tu sais qu'elles sont fausses et que cet avenir resplendissant que tu imaginais ne sera jamais réalité. Ce n'est qu'un rêve que tu as fait, rien de plus.  Un rêve que tu as fait pour éviter la réalité. Tu t'es ébloui d'illusions pour ne pas voir la CHM comme elle est. Ce carnet n'est qu'un moyen de détourner les yeux. Tu t'es créé une fin différente pour ne pas avoir à te confronter à la vraie, c'est tout. Tu sais comment va finir la CHM. Tout le monde le sait, dès le début tout le monde le savait. Après chacun a eu sa manière de contourner cette vérité, mais il est temps, maintenant, que l'on arrête de fuir et que l'on accepte la mort. Ce n'est plus l'heure des illusions. Chacun se les a construites, elles se sont toutes effondrées. Bill s'est inventé une histoire faramineuse pour nourrir une illusion d'espoir, pour avoir quelque chose qui l'aiderait à survivre aux deux semaines les plus horribles de sa vie. Zelvac et Croustinette se sont lancés dans la course aux émeraudes croyant bêtement que cela allait leur servir à quelque chose, mais pourquoi crois-tu qu'il l'on abandonnée ? Tout simplement parce qu'ils se sont rendus compte que cela ne servirait à rien et que quoiqu'il arrive, ils étaient condamnés. Skillnez tuait tout ce qui bougeait pour la simple raison que ça lui ferait moins de concurrents à éliminer à la fin, mais même s'il avait survécu à la Cité, il n'aurait pas survécu au tribunal qui l'attendait derrière ( pendant qu'elle prononçait ces mots, un sourire carnassier lui relevait les coins des lèvres, réveillant une joie victorieuse et malsaine ) Aypierre pour sa part a fait un beau mixe de toutes ces stratégies, touchant au carnage, à la chasse aux émeraudes, comme à l'idéologie pâteuse de Bill, et cela n'a pas été plus fructueux. Et toi, tu as essayé de faire survire deux de tes amis en sacrifiant les autres. Tu as tué pour faire vivre. Quelle ironie ! N'était-ce pas déjà suffisamment absurde dans le principe pour que tu te rendes compte que cela ne servirait à rien ? Tout le monde a essayé de contourner le problème, mais personne n'y a réussit car il ne peut pas être contourné. C'est tout. La vérité est si simple, si facile à coté de tous vos efforts vains. Rends toi à l'évidence Siphano, comment voulais tu que la CHM finisse autrement ? Il n'y aura pas de survivant à la CHM. Notre destin est scellé depuis le début. Nous ne pouvions rien faire. Tout était écrit d'avance. Chaque choix que nous croyions faire ne faisait que nous mener à notre mort selon la longue ligne tracée pour nous. Il n'y avait aucun moyen de l'éviter, c'était notre destin. Toutes nos révoltes n'étaient que la continuation de la voix tracée pour nous. Nous étions tels les personnages de ce livre, que nous découvrons au début, pour lesquels nous espérons, alors que leur mort se trouve déjà écrite, déjà conclue dans les pages suivantes. Nous avançons sur notre fil et rien n'y peut. Cette histoire que tu me racontes comme un message divin sorti d'on ne sait où, n'est qu'une illusion parmi tant d'autres pour y échapper, et même si cette illusion devait être vraie, rien du plan que tu extrapole ne serait possible. Prenons ton parti, même si cela est totalement faux, imaginons que tu ais raison, comment veux-tu que nous renversions la CHM ? Combien d'entre nous reste-t-il encore ? 4 ? 5 ? Nous étions 40... Comment veux-tu que nous nous révoltions contre le maître du jeu ? Comment veux-tu que nous gagnions contre une telle armée ? Comment veux-tu t'y prendre ? Resté inactif, comme cela, à attendre la fin du compte à rebours ?
             - Aypierre reviendra ! Et avec lui Zelvac et Croustinette ! Si tu ne veux pas participer à la révolte libre à toi, mais nous, nous allons la faire et nous allons vaincre !


             Potaro se retint de lui rire au visage. Elle se souvenait du corps d'Aypierre baignant dans son sang. Elle se souvenait de Croustinette dont le corps avait roulé dans la poussière après qu'elle l'eut égorgée. Et l'espoir de Siphano était si pur, si franc. Jamais elle n'avait eu autant envie de rire. Il ne savait rien, il était si naïf ! Non, il fallait qu'elle soit plus stratégique. Quelque soit la joie qu'elle prendrait à lui détruire ces espoirs maintenant en lui mettant l'horrible vérité sous les yeux, il ne fallait pas qu'elle le fasse. Pas maintenant. C'était une arme qu'elle devait conservait, garder en réserve. Elle lui avait déjà fait très mal, elle le sentait et en jouissait. Il n'était donc pas stratégique d'utiliser cette nouvelle maintenant. Il se noierait dans le flot d'informations qu'elle avait déjà fait pleuvoir sur lui et donc elle ne pourrait pas profiter du pouvoir destructif que cette nouvelle aurait sur Siphano dans toute son ampleur. Il ne servait à rien de continuer à le broyer. Elle voulait sa souffrance et pour cela elle devait prendre son temps et l'étaler sur le temps qui lui restait. Ne mange pas toute tes plaisirs en un instant, gardes en pour demain, la rareté ne fera qu'en décupler la valeur, alors que l'abondance ne te permettra pas de les savourer à leur juste valeur, l'habitude les détruira et tu y auras perdu, car pendant que l'autre, celui qui à fait les justes économies que tu n'as pas faite, continuera à jouir, tu n'aura rien pour toi, tu auras déjà tout mangé et à la fin la somme de ces plaisirs sera incroyablement supérieure à la somme des tiens que tu auras consumé trop vite. Non, il ne fallait pas lui dire. Même s'il l'envie y était, il ne fallait pas détruire maintenant cet espoir là. Il valait mieux le laisser digérer leur discution, et lorsqu'il commencerait à s’en remettre, attaquer à nouveau. Il fallait qu'elle pense à faire un peu attention, qu'elle ne détruise pas son jouet avant qu'il lui ait donné tout le plaisir possible. Cette arme était pour plus tard. Il attendait encore leur retour, il allait être déçu, très déçu. Cela allait être délicieux. Elle s'imaginait déjà voir les couleurs quitter peu à peu le visage de Siphano à l'annonce de la nouvelle, le palais de ses rêves s'écrouler dans ses yeux tandis que sa solitude lui éclaterait au visage, qu'il se rendrait compte que son sort était déjà scellé depuis bien longtemps et que personne ne pouvait plus rien pour lui et que lui-même était impuissant. Et puis il y aurait son deuil. Elle n’osait pas y penser tant sa hâte grandissait en elle. Elle allait être le cauchemar de ses derniers jours. Ce n'était pas la CHM qui allait le tuer, c'était ses paroles. Elle le regardait. Ses yeux brillaient de confiance. Il semblait si sûr et elle souriait tandis que ses pensées défilaient dans son esprit. Elle le voyait vivant, s’acharnant à vivre, beau en quelque sorte dans la douleur qu'il endurait pour son espoir ; et elle pensait à la chose qu'elle allait en faire. Elle était le prédateur regardant sa proie, la laissant vivre encore un peu pour n'avoir que plus de satisfaction à la manger. Mais pour cela, elle ne devait pas faire d'erreur. Elle devait être stratégique. Chasser, comme torturer et tuer, était un art qui demandait mille subtilités et une grande attention. Subtilités et attention qu'elle n'avait pas eu lors de leur discussion. Elle avait été trop agressive, trop brutale. Son désir de détruire s'était vu au travers de ses mots et le danger qu'elle représentait avait teinté son ton. Elle y était allée trop abruptement, trop directement. Elle ne devait plus refaire cette erreur. Il avait senti le danger et s'était préparé à se défendre. Or, qu'il se referme, qu'il devienne sourd à ce qu'elle allait lui dire était la pire des choses, car c'était par les paroles qu'elle voulait le torturer. Elle devait se faufiler et se tordre comme le serpent, assumer toutes les compromissions pour sembler inoffensive et qu’il la laisse s’approcher de sa conscience. Elle allait être pleine de délicatesse, elle allait être le poison caché dans le sucre. Elle gagnerait un semblant de confiance pour casser ses défenses et le détruire de l'intérieur. Elle devait se faire gentille, pour être plus traître encore et l'attaquer derrière ses défenses, là où cela fait le plus mal.

             « Potaro, personne n'a dit que cela serait facile. Personne n'a dit que cela pourrait être réalisé. Personne n'a dit que cela pourrait être vrai, que cela deviendra vrai. Cette tâche est presque impossible. Mais ce n'est pas pour cela que je ne vais pas la tenter. Je ne ferais pas les mêmes erreurs que dans le passé. »

             Le regard franc, droit qu’il posait sur elle et cet espoir qui persistait l'agaçaient légèrement. La naïveté l'avait toujours énervée et par l'obstination dont il faisait preuve il s'opposait à sa volonté. Il luttait contre le doute, il luttait contre elle et son poison ; C'était ce qu'elle détestait par dessus tout, et cette petite résistance avec le défit que cela représentait, encourageait encore plus son désir de carnage. Parce qu'il ne cédait pas tout de suite, son envie à elle grandissait, comme pour lui prouver que dans ce combat inconscient, c'était elle qui allait gagner. Plus il tenterait de protéger les frontières de son esprits, plus elle tenterait de les défoncer.
Mais elle devait rester calme, c'était un jeu d’apparence, d'écoute, de mensonge et de psychologie. Chaque mot sortant de sa bouche la renseignait un peu plus sur ses pensées, et c'était celles-là qu'elle devait connaître pour les infester. Elle devait déchiffrer les secrets dissimulés dans ses paroles et dans ses actes, pour comprendre l'état d'âme qu'il y avait derrière et pouvoir alors attaquer de manière ciblée. Le comprendre pour lui faire mal. Il y avait une arme potentielle dans chaque phrase, dans chaque attitude et c'était à elle de les trouver et avec sa dernière phrase, il venait de lui mettre la main sur le pommeau de l'épée qui lui transpercerait le cœur. « Les erreurs commises dans le passé » et Xef et Brioche qui n'étaient pas là... Elle avait à présent la main sur l'arme. Elle pouvait cibler ses attaques, être précise dans les sens cachés de ses phrases, faire beaucoup plus mal en lui déchirant directement le cœur et non plus taper dans le vide comme elle l'avait fait. Ces erreurs étaient ce qui torturait Siphano aujourd’hui. Elle n'avait plus qu'à jouer avec cela, mettre du sel dans la plaie et l'agrandir à coups de phrases mordantes. Lui détruire tout espoir et attiser le feu de ses remords, voilà ce qu'elle avait à faire. Le tuer lentement par le poison des mots était un plaisir bien plus doux que la violence frontale. Elle expérimentait quelque chose de nouveau.


***



             Ectalite, l'épée dans une main, une torche dans l'autre regardait victorieusement la Bête, acculée contre la pierre. Elle était tombée dans son piège dans sa fuite contre la fumée. Cela avait été si facile. Il ne lui restait plus qu'à la tuer maintenant. Bloquée dans le trou, elle ne pouvait rien faire contre lui et l'arc qu'il tenait déjà bandé entre ses doigts. Ectalite était presque déçu, il aurait aimé que cela soit moins... ennuyeux. Il allait la tuer et ce serait fini. Cette mort lui semblait insipide, fade comme une chose que l'on obtient sans avoir eu besoin de la rechercher. Cela avait été beaucoup trop facile, dépourvu de goût et de saveur. Tuer dans ces conditions ne lui procurait aucun plaisir. Il aimait sentir l'adrénaline courir dans ses veines tandis qu'il crevait le cœur de son ennemi. Il aimait la sensation de triomphe qui envahissait tout son corps, lorsqu'après un combat, il sortait éclaboussé du sang chaud de celui qui se trouvait à ses pieds. Il aimait gagner, il aimait tuer, mais ce qu'il s'apprêtait à faire n'avait rien de la victoire. Tout s'était passé trop parfaitement et bientôt se serait fini sans qu'un seul instant il n’eut craint pour sa vie. Sans parler de peur, il ne ressentait même pas la moindre excitation et maintenant que le moment suprême était venu, qu’il s’apprêtait à enlever la vie, il ne ressentait plus rien, sinon de l'ennui. Il allait le faire, et il en sortirait aussi calme et froid qu’auparavant. Il bandait déjà son arc. Cela ne pouvait se passer autrement. C'était fini pour l'animal qu'il surplombait. Il n'avait jamais dans sa traque couru aucun danger et allait tuer le tigre sans en avoir connu. Certes le trou n'était pas des plus profonds et cette hauteur aurait pu peut-être être sautée par la Bête, s'il n'y avait eu le mur de flamme qu'il avait allumé à son bord. On disait « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », à cet instant ce n'était pas de gloire dont il s'agissait mais de jouissance, et elle était tout aussi absente.
             Ectalite, dominant la fosse où se trouvait le tigre, derrière une barrière de feu, était bien amer. Il s'était attendu à quelque chose de plus difficile. Il s'était fait une joie de se confronter et de vaincre un être qui aurait une intelligence humaine et une force animale. Il aimait le défi, la compétition. Il était bien déçu. Faire cette action aussi mécaniquement qu'il s'apprêtait à le faire le contrariait fortement. Il avait espéré mieux. Ce mécontentement l’agaçait et le mettait de mauvaise humeur. Il s'était préparé à un combat tel qu'il n'en avait jamais mené, mais la seule chose qu'il aurait finalement serait d'abattre un fauve coincé dans une fosse.

             « Alors c'est cela que tu es devenu ? »
             Ectalite l'observait avec un regard froid qui contrastait avec la rage qui brillait dans les yeux blonds du félin. Il constatait la métamorphose qui s'était effectuée. C'était un homme qu'il avait vu sortir du Nether, c'était un tigre qu'il s’apprêtait à tuer à présent, et pourtant c'était toujours le même être. Ectalite tentait de reconnaître l'homme dans la bête. Mais il n'y arrivait pas réellement. Ce qu'il voyait devant lui était un animal. De l'homme qu'il avait été, il n'en restait que le fantôme. Un simple animal. Rien d'autre. Rien de plus... Un tigre planté sur ses quatre pattes, qui arquait son dos comme un chat en colère. Ses moustaches étaient rabattues le long de son museau et frémissaient de rage. Ses babines s'étaient froissées dans un feulement sourd, découvrant ses crocs, longs comme des poignards. Ectalite sourit amèrement. L'animal ne devait rêver que de cela : planter ses crocs dans sa chair. Il le voyait dans ses grands iris jaunes dont la pupille se rétractait en une fente noire. Il avait perdu toute trace de raison. Cela se voyait, bien que ses yeux en eux même n'aient pas changés, qu'il y avait toujours ces milles étincelles dorées qui brillaient dans son regard ; la lumière de la conscience, elle, avait disparue. Son absence changeait tellement l'expression de ces yeux ; ardents autrefois, même lumineux et envoûteurs, ils ne reflétaient plus que la colère à présent, et derrière cette colère, il n'y avait rien. Rien d'autre que le vide de son esprit animal.
Mais dans sa transformation, il avait aussi gagné une certaine beauté sauvage, qu'Ectalite ne pouvait pas nier. Sous la lumière du bûcher, sa fourrure s'embrasait à chacun de ses mouvements, se couvrant de reflets flambants, comme si le feu faisait partie de son être. A chaque pas elle ondulait d’une manière différente et selon les vagues qui traversaient son pelage, c'étaient de longues flammes qui grandissaient sur son corps, qui dansaient dans son poil, qui montaient jusqu'à son dos et chatoyaient entre les rayures de ténèbres. Elles étaient animées d'une vie brûlante, glissant lui, devenant lui. Dans cet incendie se mêlaient les rayures noires. Les ténèbres s'unissaient au feu et la bête couverte de la toison de leur mariage semblait irradiante.
             La beauté de cette fourrure venait certes de sa couleur orangée, mais aussi du volume qu'elle avait pris. Quand la Bête était encore humaine, quand on parlait de lui en tant que Patrick, il la coupait régulièrement pour qu'elle ne gêne pas ses mouvements sous l'armure. Les mauvaises langues disaient qu'il faisait cela pour tenter de se donner l'air le plus humain possible, et ce n'était pas forcément faux. Mais plus que pour des questions pratiques et d'intégration, il le faisait pour lui avant tout, avec un plaisir et une coquetterie toute particulière. Cette fourrure magnifique était la trace d'une partie de son être et il l’entretenait telle une jeune femme entretient sa chevelure. Dans ce geste, il mêlait l'animal et l'humain, et gardait ainsi la spécificité de sa double nature. Mais depuis qu'il avait été chassé par les Patrick, depuis que sa seconde nature se réveillait en lui, il l'avait laissée pousser avec orgueil car c'était la marque de sa distinction par rapport à l'espèce humaine. Elle avait repris son volume originel. Elle était redevenue foisonnante et puissante comme de l'acier. Seuls les endroits où l'armure avait cogné pendant tant d'années étaient restés courts car les poils, à force d'être arrachés par les frottements du métal, avaient fini par ne plus repousser. Mais ces endroits n'étaient que de petites zones isolées, cachées sous les pattes avant, presque invisibles dans l'abondance des poils. Si bien que ce qu'Ectalite voyait était une magnifique créature d’ombres et de flammes, grande, puissante, dont le pelage roux brillait dans les ténèbres et qui, les oreilles baissées, les babines retroussées sur ses longs crocs, toutes griffes sorties et dont la queue fouettait l'air, le fusillait d'un regard plein de haine et rugissait la gueule grande ouverte comme pour le déchiqueter. La transformation avait été si complète que l'homme avait du mal à le reconnaître même s'il savait parfaitement qu'il s'agissait de la même personne. Il ne se souvenait pas qu'il ait été si grand. Du temps où il l'avait connu, il n'avait pas réellement prêté attention à la forte carrure de l'homme qui s'était toujours tenu un peu voûté, sa morphologie animale ne lui permettant pas de se tenir parfaitement droit. Bien sûr, même courbé, il avait été d'une taille supérieure à la moyenne avec une silhouette intimidante, mais cela ne se remarquait pas plus que cela. Mais quatre pattes maintenant, Ectalite ne pouvait s’empêcher d'être impressionné. Il ne s'était jamais rendu compte qu'il était si grand ! Mais plus encore que la taille, c'était la puissance qu'il voyait en lui qui le surprenait. L'homme avait toujours été fort, c'était vrai, et c'était d'ailleurs l'une des raisons qui lui avait permit d'intégrer le groupe des Patrick. Il avait toujours eu une musculature plus puissante que celle d'un être humain normal, comme il avait toujours eu des sens plus raffinés. Cela lui avait naturellement donné de nombreux avantages aux cours des combats qu'il avait menés. Il était connu pour cela et décrit comme étant un adversaire assez redoutable. Son aspect tigre faisait partie de lui, même s'il mettait l'humain en avant. Il avait toujours été particulièrement robuste et vigoureux. Mais comme c'était le cas de la plupart des Patrick, en cela, ce ne paraissait pas si incroyable à l'époque ; bien sûr si on enlevait le fait qu'être un Patrick l'était déjà en soi. Mais à présent qu'il était retourné à l'état de nature et qu'il laissait parler librement cet aspect de son être, Ectalite se rendait compte à quel point l'animal était plus puissant que l'homme. Il voyait sous son pelage cette masse musculaire qui pouvait le porter bien plus loin sur quatre pattes que sur deux. Avec ses griffes tranchantes qui crissaient contre la pierre et ces sens nouveaux, beaucoup plus performants, c'était ce qu'il avait gagné en devenant l'animal qui était en lui : de la force brute et sauvage, de la puissance à l'état pur. C'étaient ses nouvelles armes et Ectalite savait qu'il ne faisait pas le poids à ce niveau là. Aussi fort soit-il lui même, aussi tranchante soient ses épées, les limites de son corps n'étaient pas celles du Tigre. Il en avait bien conscience. A coté d'une telle bête, il était faible et fragile. Mais il savait aussi que cette force ne lui servirait à rien. Il avait préféré cela à la raison et ce choix idiot allait lui coûter la vie. La force ne faisait pas tout. Il avait gagné de la puissance certes, mais il avait perdu la réflexion et c'était pour cela qu'il allait mourir, maintenant, pris dans un piège où il n'aurait jamais dû tomber s'il avait pu encore réfléchir. Tous les avantages qu'il avait gagné en laissant l'animal détruire l'humain ne lui serviraient à rien. Ectalite avait pris ses précautions. Il était en hauteur. Il abattrait la Bête à l'arc et non pas au corps à corps. Les muscles qu'Ectalite voyait rouler sous son pelage pouvaient bien permettre à la bête de bondir pour sortir du trou et le rejoindre à sa hauteur, mais il savait que le feu l’effrayait trop pour qu'elle ose le faire. L’Homme anticipe, construit sa stratégie, prévoit et analyse. Alors que la Bête ne fait que suivre son instinct et aussi fort soit l'animal, le piège construit par l'esprit de l'Homme finit toujours par le vaincre. Toute sa puissance ne peut lui sauver la vie, alors qu'anticiper l'aurait fait. Ectalite s'était préparé à combattre quelqu'un qui avait les deux, force et réflexion ; il s'était donc attendu à un combat tel qu'il n'en avait jamais mené et se retrouvait incroyablement déçu.

             « Regarde ce que tu es devenu. Tu croyais que retourner à l'état sauvage te sauverais ? Que tu serais plus puissant ainsi ? Mère Nature t'avantageait, mais l'on obtient rien sans donner, et la nouvelle force que tu as acquise en abandonnant ton humanité t'a coûté très cher, mais tu ne peux plus t’en rendre compte. Regarde-toi à présent, regarde-toi ! Tu ne peux même plus parler ! »
             Le ton d'Ectalite ne reflétait que le dédain. C'était pour lui un animal, rien de plus. Le choix de cette transformation était pour lui de la plus grande absurdité. 
             « Tu te crois plus fort sur t'es quatre pattes que sur deux jambes ? Te rappelais-tu, lorsque tu as fait ton choix que l'espèce humaine DOMINE toutes les autres sur cette terre et qu'elle est en train de faire disparaître définitivement et sans effort ta race pour la simple raison qu'elle avait envie de la faire ? L'Homme exerce une suprématie complète sur les autres animaux. Il les tue. Il les mange. Il les réduit en esclavage. Tu as choisis le mauvais parti. Et dire que je te trouvais même intelligent autrefois. FUKANO ! »
             Le Tigre ouvrit sa gueule hérissée de dents et feula. Ses pupilles n'étaient plus que deux fentes dans ses yeux jaunes qui étincelaient.
             « Oui, c'est ainsi que tu te nommais autrefois. Es-tu même encore capable de le reconnaître, ton nom ? Il n’a plus de valeur de toute façon. Le Véritable Fukano est mort, tué par la Bête qui était en lui. »
             La Bête rugit de colère, dévoilant une gueule béante qui rêvait de s'assouvir de chaire humaine.

             « Tigre, auguste flamme dans les forêts de la nuit » C'était un poète anglais qui avait dit cela. Qui ? Il ne s'en souvenait plus. Mais ce vers unique était soudain remonté des souvenirs anciens et perdus dans les décombres de sa mémoire. Il était l'heure d'en finir, cela avait assez duré. Bandant son arc, il le pointa vers la bête, le visant au travers des flammes qui bougeaient devant lui. Le feu dansait. Sa lumière dorée se reflétait dans les poils roux. Toute la grotte était baignée de cette lumière orange qui colorait chaque pierre. Alors un éclair blanc trancha l'espace. C'était la pointe de métal de la première flèche qui était partie.



Et si la CHM s'était passée autrement ?  Ectali10

***


             Frigiel ouvrit les yeux. Il devait être l'heure de l'aube. Il aurait dû voir le soleil pointer à l'horizon et étendre lentement ses rayons chargés de vie sur le sol glacé par la nuit. Il aurait du y avoir cette lumière blanche qui vient chasser le voile sombre qui couvre le ciel. Les collines auraient dû se teinter de rose, les oiseaux dans la forêt s'éveiller et commencer à faire entendre leur gazouillement qui accueille les premiers rayons du soleil pour cette nouvelle journée. Mais il n'y avait rien d'autre que le vent froid qui sifflait entre les branches des arbres. Leurs premières feuilles tombaient, dansaient un instant dans les courants d'air et puis tombaient au sol en laissant la branche de l'arbre nue et noire, comme morte. Ce matin, tout était teinté de gris et la longueur de l’hiver qui s'approchait commençait à se rependre dans la nature. Depuis le début du mois, le froid avait gagné peu à peu du terrain. Les nuits chaudes, pleines de grillons, passées à la claire étoile étaient devenues silencieuses et tandis que l'air se rafraîchissait, il avait du s'enrouler dans un lourde cape pour ne pas se retrouve pas glacé au matin par la rosée. Mais aujourd'hui plus que toujours il remarquait la défaite de l'été qui laissait peu à peu place à l'hiver. Avant l'aube chassait l'hiver, mais ce matin, elle tardait à venir et sa marche pour ramener la vie dans ce monde se faisait plus dure. Réchauffer cette terre demandait des efforts et sa tâche, ce matin, semblait si laborieuse que le froid pour la premier fois depuis la beau temps du printemps, paraissait avoir remporté sa première victoire, annonçant les prochaines, les nuits noires, les pluies fines et la neige fondue de l’hiver. A cet instant où Frigiel ouvrait les yeux, il se demandait où étaient passées les couleurs dans ce monde gris qui l'entourait, où s'était enfuie la lumière, où était parti l'azur bleu du ciel qui aurait dû, tel un grand voile lumineux, s'étendre au dessus de sa tête. Il n'y avait qu’un amoncellement de nuages lourds qui lui barrait l'horizon au-dessus de sa tête. Il n'y avait que la nature sans couleur. Le vert avait fuit et les ténèbres, partout, s'étaient attardées ; dans les coins des feuilles, dans l'ombre des arbres, sous le duvet de l'herbe ; partout le nuit avait laissé sa robe terne et le soleil n'était pas venu la chasser. Octobre avançait et les dernières traces de l'été qui s'était attardé au début de la CHM prenaient à présent fin.
             Pourquoi fallait-il qu'il se rende compte du prix du soleil seulement quand il se préparait à pleuvoir, pourquoi fallait-il qu'il se rende compte du prix de la vie quand celle-ci était sur le point de finir ? Comme il regrettait la lumière quand celle-ci ne venait pas. Il comprenait sa valeur trop tard, en son absence, alors qu'il en avait profité sans s’en soucier tout le jour durant, sans comprendre quelle chance cela était de la sentir sur ses épaules. Toute sa vie durant, il avait laissé le temps filer, les heures passer sans y faire attention et c'est à présent qu'il n'en restait que quelques une qu’il se rendait compte de leur vraie valeur. Jamais il ne s'était senti aussi vivant qu'à cet instant où l’idée de la mort s’imposait à lui. Jamais il n'avait été aussi conscient de son corps, de cette étincelle magique qui le faisait bouger, qui le faisait penser, qui le créait lui ! Pourquoi n'avait-il jamais su apprécier le miracle qu'était le simple fait d'être ? Mais bientôt tout cela allait prendre fin. Dans moins de deux jours, il serait mort. 20 ans. Sa vie aura été courte. Il n'avait pas eu réellement le temps d'en profiter.
             Frigiel, allongé au sol, les yeux fixes, la tête contre la terre, regardait le ciel. Un nuage de buée sortait de sa bouche au rythme de son souffle. Il devait retrouver Siphano. Les feuilles craquèrent quand il se leva. Le vent passait dans ses cheveux, agitait ses vêtements. Il sentait battre son cœur au fond de sa poitrine et un sang chaud, plein de vie, circuleait en lui. Il n'était pas mort. Debout, seul, au milieu de la nature grise, le vent dans ses vêtements, avec ce ciel de nuages tournant autour de lui, il était la dernière tache vivante, le dernier espoir.

             Tandis que Frigiel rangeait ses affaires et se préparait à se mettre en marche, une petite chauve-souris au pelage brun tournait autour de lui en poussant de petits cris aigus. Il ne comprenait pas pourquoi. D'habitude ces petits animaux étaient plutôt timides. Ils prenaient la fuite lorsqu’ils croisaient un homme dans les cavernes. Il ne comprenait pas ce que faisait celle-là qui aurait d'ailleurs du retourner dans les grottes à cette heure. Lui tendant le doigt, il fut surpris de la voir s'y poser. « Et bien, tu n'as pas peur ! » dit-il en riant. Elle était très mignonne avec ses grands yeux noirs et son nez rose, à s’accrocher à sa main avec les crochets qu'elle avait au bout des ailes. Elle continuait de couiner en le regardant. Il voyait ses gencives et ses petites dents pointues. « Tu as faim peut-être ? » Elle avait dû déjà être nourrie par un humain et s'être habituée à cette présence, si bien qu'elle revenait vers l'Homme dans l'espoir de recevoir quelque chose. Frigiel avait encore un morceau de poulet de la veille. Ouvrant son sac, il sentit la petite bête s'agiter dans sa main, elle devait sentir l'odeur. Elle s'impatientait. Lorsque Frigiel sortit enfin un morceau de blanc, elle couina encore plus fort. Il lui tendit un bout qu'il avait préalablement découpé. Elle le déchira bien vite et en un instant, elle l'avait avalé. Relevant la tête vers Frigiel qui riait de sa voracité, elle fit entendre à nouveau son cri et comme il prenait du temps à trancher un autre morceau, elle le mordilla d'impatience. Ce n'était pas méchant, ni exigeant, mais juste un moyen d'appuyer sa demande, comme tout animal de compagnie aurait aussi pu le faire.

             Quand elle fut partie, Frigiel regarda sa main. Quatre petits points rouges étaient apparus là où elle l'avait mordu, et une goutte de sang avait perlé le long de son poignet. Ce n'était qu'une égratignure, rien de plus, mais Frigiel sentait comme une étrange sensation de chaleur qui lui engourdissait le poignet. Sa main lui semblait lourde et il avait un peu mal, malgré l’insignifiance de la blessure.

             Sans y penser plus, il partit en espérant que le lendemain le ciel se soit dégagé pour la dernière aube de sa vie.


Bien, nous voilà dans le jour 13. On avance tranquillement de la fin. J'espère que cette partie vous as plus et mes remerciements à celles qui m'ont aidée Wink
Bon si non attaquons les choses sérieuses. Je commence mes concours mardi 26 et je les finis normalement le 26 juin si tous se passe bien. Si je les rate, et je devrais passer les examens des écoles de second rang ( les concours les plus prestigieux commencent très tot et ceux qui le sont moins ou pas du tous, suivent en ordre décroissant dans les dates ) Donc, si je rates, mes épreuves peuvent continuer jusqu'au 15 juillet :/ ce qui n'est pas très cool pour les vacances et surtout pour moi car cela voudras dire que je n'aurais pas eut les écoles que je veux, mais bon. Enfin tous cela pour dire qu'il ne risque pas d'avoir de chapitre de la CHM jusqu'à cette date Cela reste possible, par exemple pour me détendre, que j'écrive un peu et que finalement vous ayez la suite, car les brouillons sont très avancés, mais ne l'entendez pas trop, il est possible par contre que je dessine Smile Mais en tous cas, je continuerais de passer sur le fofo, je sais très bien que je ne pourrais pas faire que bosser et que livre vos commentaires, les histoires de je suis, et voir les dessins qui sont posté me fera un pause plus que bien venue ^^ Donc je reste joignable...
Enfin je crois que c'est tous... Ah si, Le 25 juin, c'est l'anniversaire de la CHM, un ans, déjà... J'aimerais faire quelque chose, mais je ne sais pas quoi et puis, cela tombe juste entre l'épreuve de philo et de littérature d'une école que je voudrais vraiment avoir, donc mouais, je vais voir si j'ai le temps, mais j'en doute... désolée  
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Aliona Tma
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Ven 22 Mai - 17:18
Aliona Tma
Naaaan ! Pas Frigiel ! Pourquoi ? Tu aurais dû au moins le laisser vivre, lui ! Au moins lui...
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Raikya l'Alchimiste
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Ven 22 Mai - 17:37
Raikya l'Alchimiste
Yup ^w^

J'ai lu la longue première partie (bon dieux qu''est ce qu'elle est bavarde... c'est pas bien, tu nourris les clichés Mich è_é)
Je vois que tout ça et bien sadique comme il faut. J'aurais rigolé aussi à la place de potaro, mais pas un "Ah Ah (comme dans les simpson)" mais un rire triste, emprunt de tristesse. Fucking life, parce que les choses sont comme ça. Et j'aurais pleuré, parce que je suis pathétique aussi.

Cependant, il y a quelques chose qui me gêne dans le discours de Potaro. Cette chose n'est cependant pas de ton ressort car elle était déjà là quand tu as commencé ton remake... et je sais aussi que tu en est consciente mais... enfin, on ne peut pas mettre des arguments comme "pense à ce qui se passera quand on sortira" sur la table avec une histoire dans laquelle des amis s'entretuent parce qu'un quelconque maitre du jeu leur a dit de le faire. Pour moi c'est juste... complètement improbable. Même avec un temps plus long, on en serrait pas venu à cette boucherie ! Enfin voilà je sais que t'y peut rien mais valait que je le dise... *va se cacher au fin fond de la moria -avec prudence*

Bien, et maintenant je vais me reposer et lire la suite plus tard... étant donné que mon coeur a failli exploser il y a quelques minutes j'ai bien le droit de prendre un peu de repos u_u
Et non, désolée de te décevoir mais ce n'est pas à cause de toi ;p
C'est juste que j'ai regardé un let's play de Five nights at Freddy's 3... je peux te dire, j'ai jamais été aussi effreyée de ma vie !!! J'ai faillis sauter au plafond trois fois et j'ai jamais autant crié de ma vie XD
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M.S.
Aliona l'endergirl a écrit:
Naaaan ! Pas Frigiel ! Pourquoi ? Tu aurais dû au moins le laisser vivre, lui ! Au moins lui...

Very Happy bah non, cela n'aurait pas été juste que je le laisse en paix. Les quatre autres sont en danger de mort, le pauvre, il avait le droit aussi de profiter de mon sadisme, surtout que c'est le personnage qui en à le moins souffert.
Puisque tu es, me lance sur ce sujet, je vais en profiter pour dire quelque mots sur ce personnage, car je suis bavarde, te faut il une autre explication ?
Frigiel, tu as du le remarqué, est un personnage assez appart, qu'est ce qui lui est arrivé ? Il s'est fait déchirer la joue dans le Nether, et puis a eut une petit aventure avec Ectalite, mais si non, il n'as rien foutu... Frigiel est un personnage témoin et non acteur, il contemple les événements, mais ne fait rien. Il réfléchit et assite, comme extérieur à l'action. C'est un peu mon personnage romantique et philosophe par excellence. La plus part des descriptions sont faites avec lui. Il est le personnage qui change psychologiquement. Il évolue et sa perception des choses aussi. C'est mon personnage qui me sert au réflexion métaphysique et au grande élancée littéraire, mais maintenant que l'on arrive à la fin, il est temps qu'il revienne à l'histoire avec tous ce que cela veux dire.
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Ven 22 Mai - 23:48
M.S.
Raika, la réponse que je t'avais faite c'est dilamité dans l'aire, donc je vais le refaire, ne t'inquiété pas je ne t'oublie pas, c'est juste qu'il faudra attendre un peu désolée ^^
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Aliona Tma
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Sam 23 Mai - 15:35
Aliona Tma
Justement ! Normalement, dans une situation pareille les personnes qui ne cèdent pas au désespoir vivent ! NAN MAIS SANS BLAGUES !
Et puis j'aime tellement les descriptions que tu fais avec lui >.<
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Jeu 28 Mai - 14:36
M.S.
Raika

Bon en fait mon début de réponse n'est plus du tous d'actualité, tu m'excusera Raika, mais je ne vais pas le réécrire, bien qu'il fasse un peu passé.

Bon comme nous sommes très agrèablement en train de parler musique, dans la Chat box, je ne vais pas interrompre la conversation et vais te répondre de manière tous à fait traditionnelle, par commentaire.

« bon dieux qu''est ce qu'elle est bavarde... c'est pas bien, tu nourris les clichés Mich è_é » XD
Oui en effet, c'est un long premier point de vue, peut être un peu trop. Beaucoup de mot pour peu de découverte et peu d'action, c'est bien de montrer l'évolution des personnages, mais il ne faut pas que l'histoire stagne, j'aurais du plus supprimé à la relecture. Je m'en souviendrais pour la suite. Il faut que je contrôle mes ardeurs littéraires ^^ Merci de me le rappeler, Il faut vraiment que je simplifie la suite et la je suis un peu en train de me parler à moi même car ce qu'il y a derrière la rédaction, c'est à moi de le faire en toute seul, pour présenter un résultat

« Je vois que tout ça et bien sadique comme il faut. » Bah ouais ! Et encore, la suite arrive. Le jour 13 va faire partis des jours les plus sadiques de l'histoire, et terme d'événement important, c'est la fin de la CHM, plus que le jour 14 qui est pas mal orientée grande révélation et philosophie.
Et non tu n'est pas pathétique. Je ne suis pas d'accord et ne voit vraiment pas pourquoi tu dis cela !


"pense à ce qui se passera quand on sortira" Pour moi si au contraire, c'était important d'en parler. Car tous les personnages ont une histoire avant la CHM, et celle ci fait partis d'un monde. EN se refermant sur eux, elle les au coupé de tous passer et de ce monde pour les plongés dans une expérience d'une de la plus grande intimité. La CHM devient leur monde. Cette intimité propre à tous les personnages dans leur expérience commune est très importante pour moi. Et justement avec la fin de la CHM qui arrive, c'est intimité s'appéte à être rompue. Le monde extérieur va s'engouffrer dans la CHM et par sa façon de penser totalement différente, par ses valeurs qui n'y ont pas de place, cela va détruire l''état d'esprit et les points positifs qu'elle a eut. L'ouverture de la CHM est pour moi la violation d'un tombeau. On prérentrée dans l'intimité de quelqu'un, on la détruit. Et donc pour moi, l'entrée de l'extérieur ici, est très importante. Vraiment, je considère que l'on ne pouvait pas s'en passer, après il est parfaitement possible et même vrai, que je ne l'ai pas assez amener. Cette écrit n'est pas parfait et quand je l'aurais fini, si j'ai le courage, je le réécrit en mieux, Supprimer, changer, réecrire, il y a une gros travail à faire dessus, mais j'ai tellement d'autre projet que...
Mais après ce en quoi tu as parfaitement raison, c'est que je n'ai pas assez construit ce monde et les histoires antiérieur des personnages. Certe je les fait un peu, par exemple on sais que Frigiel venait d'avoir une petite ami et qu'il s'est disputé avec son père juste avant de partir pour la CHM, qu'il est partis en claquant la porte et qu'il sais qu'il va mourir sans avoir pu lui dire qu'il l'aimait... Il y a plein de petit histoire comme cela , mais je ne les pas assez développer. La CHM n'est pas une œuvre et cela se voit là.

« Même avec un temps plus long, on en serrait pas venu à cette boucherie ! » Tu crois ? Je ne sais pas... L'homme est capable d'atrocité qui dépasse parfois son entendement. On ne compte plus les amis qui ont dénoncé leur proches résistants sous l'Allemagne Nazi pour de l'argent, même pas pour leur vie... L'homme est capable de beaucoup, malheureusement, et l'histoire n'est pas glorieuse. Mais je suis d'accord avec toi qu'il y a aussi beaucoup de bien en lui, des actes héroiques et méconnu ne cesse d'être fait au quotidiens, ce qui me fait penser comme toi. Mais cependant je ne crois pas que la CHM se serait dérouler sans qu'ils s'entre-déchirent ( oui, on prends la CHM comme si elle durait plusieurs mois... ) Je pense qu'elle aurait dérivé genre « sa magestée des mouches » D'abord ils se seraient tous allier, mais les convoitises et les bassesses de certains aurait corrompu le groupe qui aurait éclaté et aurait laissé lieu à la loi du plus fort. Comme un peu ce qui s'est passé avec les Patricks, Tous réunit tous amis au début, mais avec le temps et la peur de mourir, les tentions seraient apparu, surtout qu'ils ne se connaissaient pas tous au début ( genre Ecalite et As2pick ne sont que des connaissance, paraille pour les autres, ils ne se connaissaient pas tous en amitié ) et le groupe aurait éclaté a cause d'une suite d'incident et de rancœur qui après certain drame serait devenu des vengeances...

« *va se cacher au fin fond de la moria -avec prudence » Après Zelda et AC c'est le seigneur des anneaux ? Bien que nous réserve la suite...

« lire la suite plus tard... » et tu l'as lu ? Maintenant que j'ai enfin fait ma réponse, je peux avoir la suite ?
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Jeu 28 Mai - 14:45
M.S.
Aliona
Non, mais il était quand même totalement injuste de ne pas lui faire subir le même sort que pour les autres. Egalité de traitement !
Mais bon pour les descriptions, ne t’inquiète pas. Il viens juste de se faire mordre et le poison est là, mais il n'est pas encore en réelle danger. j'ai encore le temps de faire quelque description avant que ce ne soit son heure. Je l'ai fait mûrir philosophiquement pendant toute la CHM, pour qu'il arrive à ce stade, j'ai beaucoup travaillée à son évolution psychologique, ce n'est pas pour le détruire maintenant, j'en ai besoin.

et ta propre histoire, cela avance ? N'oublie pas de m'envoyer un PM
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Aliona Tma
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Jeu 28 Mai - 17:07
Aliona Tma
Coup-ci coup-ça.
J'ai pas énormément de temps ni vraiment l'envie ces temps-ci alors, je laisse un peu de coté. Je ne veux pas me forcer et sortir un chapitre nul
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Dim 31 Mai - 11:39
M.S.
Dommage. j'avais bien envie de la lire. Un petit texte facile à lire qui détends bien, m'aurait un peu distrait de toutes mes "obligations". Dommage vraiment. Mais bon, j'attendrais et peut être sortira t'il a un moment où j'en aurais plus besoin ^^

En tous cas n'oublie pas de me prévenir, hein ? J'ai hate de voir ce que tu va nous faire.
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Dim 31 Mai - 18:36
Aliona Tma
Ca me détendrait surement de l'écrire mais je suis trop stressée pour le moment. On a presque 1 heure de contrôle par cours ces temps-ci alors je n'ai pas envie de faire ressentir ma fatigue au travers de mon écris ^^
Tu comprends je pense. Je t'avertirais, ne t'inquiète pas. c:
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Dim 31 Mai - 20:07
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oui, je te comprends. Oh oui je te comprends. Bonne chance ! Mais tu auras sûrement fini bien avant moi, donc j'ai une petite chance de l'avoir avant la fin...
tiens regarde cela, cela te changera... a moitié... les idées. C'est un peu en rapport avec notre situation

https://www.youtube.com/watch?v=haUucEYJRKM
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Aliona Tma
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Lun 1 Juin - 16:46
Aliona Tma
Je ne suis pas sure que bien comprendre. Tu as une petite chance d'avoir mon chapitre avant la fin de quoi ? Et pourquoi tu voudrais l'avoir avant la fin ?
Sinon j'aime bien la chanson ^^
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M.S.
Petit Sadique
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Ven 5 Juin - 11:22
M.S.
avant la fin de mes exams...
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Aliona Tma
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Ven 5 Juin - 15:36
Aliona Tma
Ah ^^
C'est quand ?
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Raikya l'Alchimiste
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Ven 5 Juin - 18:36
Raikya l'Alchimiste
"Bon en fait mon début de réponse n'est plus du tous d'actualité, tu m'excusera Raika, mais je ne vais pas le réécrire, bien qu'il fasse un peu passé." NON je t'excuse pas... puisqu'il y a rien à excuser ^^'

"Bon comme nous sommes très agrèablement en train de parler musique..." D'ailleurs, depuis j'ai pensé à quelques une en plus que j'aimerai te montrer Very Happy
Une toute mimi *^*, Du coup en voilà une autre dans un genre très différent XD, Et une derinère... je ne suis pas sur que tu vas l'aimer mais elle est jolie

"Il faut que je contrôle mes ardeurs littéraires ^^ "
C'est pas facile, je sais -_-
Mais limite c'est pas grave, c'est juste moi... c'est ta fic, en fait tu fais comme tu veux XD

Je crois que je ne me suis pas assez bien exprimée, ce qui est tout à fait possible vu que ça m'arrive tout le temps (gros boulet). Ce n'est pas vraiment que j'étais gênée par le fait que tu parle de l'avenir ou de l'extérieur, je pense comme toi que c'est vraiment important de l'évoquer, cela ajoute beaucoup à l'histoire. Ce n'est pas non plus la question du comment tu ammène la problématique qui a fait "tic" dans ma tête, non... c'est QUI en parle qui bloque dans ma tête. Même si cette façon de Potaro de tuer siph en étouffant ses derniers espoirs par les mots est assez intéressante pour que je soit séduite, je suis désolée mais pour moi ça ne va pas du tout au personnage (ou en tout cas, de ce que j'en avais compris). Potaro n'est-t-elle pas celle qui, entre tous, se fiche le plus de "l'après"? Ce qui compte pour elle c'est sa vengeance. Ce qu'elle veut, c'est trainer tous les autres vers le fond. Elle ne veut même pas sortir de la CHM.
Enfin, en considérant que ce qu'elle dit c'est qu'ils ne peuvent justement plus sortir et qu'elle dit ça seulement pour décourager Siph' tout compte fait je retire ce que j'ai dit. Cela va, même si le fait qu'elle en parle reste bizarre pour moi ...
Le fait qu'on se base sur le monde de minecraft doit jouer aussi. Tu amène quelques chose qui y est, pour moi, complètement étranger: la justice. C'est ça qui doit coincer plus que tout le reste chez moi ^^

EDIT: rah slurk, j'ai complètement oublié de parler de la suite è_é

Je sais bien ce que tu veux dire... je n'ai pas non plus une foie totale en l'humanité. Nous sommes capables des pires horreurs. Une fin tragique est le plus souvent notre choix, sa propre peau avant le reste. Un monde sans guerre est tout autant une chimère que la paix elle-même. On ne compte plus les tyrans et pourtant... il existe aussi des gens qui ont plus de bonnes intentions que de mauvaises. Des gens silencieux, qui ne se font pas entendre, qui agisse inconnus. Moins, mais ils existent... j'ai connu une personne comme ça. Il était dur à vivre tous les jours, mais humainement c'était quelqu'un de formidable qui a fait beaucoup de bien toute sa vie, qui a tout donné aux autres. Enfin bref, je ne vais pas m'étendre sur ma vie privée, c'est juste pour dire qu'ayant lu aussi bien "Inconnu à cette adresse" que "la liste de shindler", je veux dire que là où les diables se disputent la table, les âmes se cachent dans chaque coin. N'y a t-il pas aussi beaucoup de gens qui ont risqué leur vie pour sauver des enfants lors de cette période si sombre de notre histoire ?
Je dis juste... peut être que ça n'aurait pas terminé comme ça. Peut être pas... chaque histoire est une infinité de réalités parallèles. Chacune d'entre elles est vrai.

" Après Zelda et AC c'est le seigneur des anneaux ? Bien que nous réserve la suite..." Qui sait, peut être que je vais faire un tour dans le temps ?

" et tu l'as lu ? Maintenant que j'ai enfin fait ma réponse, je peux avoir la suite ? "
Certes, je l'ai lu. Et je ne sais pas trop quoi dire. D'habitude je trouve toujours quelques mots... bon, on vas essayer mais je peux vraiment pas te promettre du haut niveau :'(

(parenthèse pour t'expliquer:
répondre à ce que tu me dis est facile, faire un commentaire sur ton texte plus ardu! Et comme je viens de rentrer d'un long voyage après plus d'une semaine de travail je n'ai pas trop le courage de m'y lancer -_-
Vraiment désolée <3 <3 )

L'affrontement promet d'être épique, l'introduction fait monter la tension. Etends donné que mon esprit est encore très embrouillé, je pourrais te détailler plus tard ce que j'en pense, ok?
Quand à Frigiel je sentais bien qu'il ne resterai pas seul dans son coin... j'espère seulement qu'il ne vas pas crever comme ça, tout seul! Au moins une rencontre avec un membre de la CHM... surprise ?

:coeur:
Raikya
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M.S.
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Lun 8 Juin - 10:37
M.S.
J’aime la ponctualité. Je mettais un point d’honneur à répondre rapidement et à poster à intervalle régulier, mais à présent dans ma situation, je ne peut pas vraiment tenir ce principe et c’est ce qui me contrarie.
Alors la première chanson est très jolie, très agréable à écouter. Mais je n’aime pas trop les chants en japonais. Et les deux suivante m’on bien plus mais sans plus. Cependant si tu as d’autre musique je suis toujours preneuse !

« c'est pas grave, c'est juste moi... c'est ta fic, en fait tu fais comme tu veux XD » bah non, ce n’est pas juste cela. Je n’écris pas pour vous faire plaisir et ni pour me faire plaisir ; enfin cela est difficile à expliquer ; j’écris PARCE QUE cela me fait du bien et cela me fait aussi du bien de voir que les gens aiment ce que je fait, mais je ne le fait pas POUR cela, le plaisir n’est pas l’objectif. Mon objectif est justement de dépasser le plaisir et d’atteindre un résultat qui me satisferait. Mon but se trouve par dela le plaisir. Si j’écrivais pour le plaisir on n’en serait pas du tous là. Car certaines scènes ont été si dure à écrire et on demander parfois tant de travail qu’elles en ont été douloureux. Les faire était bien loin du plaisir. D’ailleurs personnes ne les remarques. On ne voit pas du tous ce qu’il y a derrière ( petit réponses à ceux qui dise que l’on sent quand l’écriture à été douloureuse et que quelque soit le travail derrière, la scène ne sera pas belle ) Elles ne sont ni plus belle ni moins belle que les autres, certaines sont plus appréciée, d’autres moins mais à quantité égale de n’importe qu’elles autres.
Pour moi écrire relève du travail, il peut donc relever de la douleur comme du plaisir, cela n’a rien à voir. C’est pour cela que je ne suis pas d’accord non plus avec ceux « qui attende l’inspiration » au contraire, il faut travail sous inspiration et sans car c’est là que l’on peu s’améliorer. C’est un concepte que peu de gens suivent sur la fofo, tous le monde parle d’écrire pour le plaisir et non pour le résultat, on se vante sur la Chat box de la quantité de textes à en oublier la qualité. Je ne suis pas du tous dans ce même esprit. Il faut du travail. Je dois quand j’écris faire très attention à certain point. Je connais une partie des défauts de mon écriture, et écrire beaucoup en fait partie. Il faut que je fasse très attention de ne pas dissoudre les émotions de mon textes dans un fleuve de mots. Comme un sirop dans le quel on aurait mit trop d’eau, il ne faut pas que je rende fade mon texte à force de phrase sans fin. Il faut que je trouve la justesse de la phrase qui porte tous ce que je veux dire et réduire ce que je faisait en 3 phrases en 1 seule pour que celle-ci est la pureté et l’essence de toute les autres. Donc non, je doit faire attention à ne pas laisser mon penchant naturel prendre le dessus et tu avais tout a fait raison de me le rappeler. C’est en cela que l’avis des lecteurs est toujours important pour moi, car il permet de voir ce que j’ai réussit et dont je dois me méfier.
Pour en revenir au premier point, tu doit te demander de quoi je suis satisfaite dans la CHM ? et bien de rien. Pour moi, tous ce que j’ai posté relève du passable, mais non du bien. Je les poste quand je concidère que c’est potable, et que je peux difficilement faire mieux seule. C’est pourquoi je veux retravailler toute la CHM quand je l’aurais terminé, avec tous ce que vos charmants commentaire m’on apprit sur les travers de l’écriture.
Il n’y a qu’une scène dont de je suis contente. Ce n’est plus le mort de Bill dont j’étais ravie au début mais à la quelle je fais des reproches à présent, ce n’est pas le mort d’Aypierre dont je ne suis vraiment pas satisfaite et qui a été très dure à écrire, ce n’est pas Frigiel qui contemple la mer ou je trouve la description trop chargé en adjectif de couleur ainsi je ratte ce que je visais, Non ce n’est aucune des scènes que les gens ont aimé, elle est même passée totalement inaperçu, je crois que très peu s’en souvienne. C’est le dialogue entre Shorty et Skillnez, la scène du quiproquo. Bien sur elle n’est pas parfaite et il est encore possible de l’améliorer, mais j’en suis relativement satisfaite contrairement à toute celle de la CHM

« c'est QUI en parle qui bloque dans ma tête. » Bien sur que c’est Potaro qui parle, mais je comprends ton hésitation. A cet instant la voix du narrateur se mêle un peu à la sienne. Et ce passage « Elle servira d'exemple pour illustrer telle où telle morale idiote, et puis il y aura bien un romancier stupide qui viendra faire de ce que nous avons vécu sa petite nouvelle, qui construira des personnages auxquels il donnera nos noms sans réellement savoir qui nous étions, qui créera des émotions exaltées que nous n'avons jamais ressentis. » c’est à moi, l’auteur, que le narrateur le dit car justement c’est ce que je veux et ce que je DOIT éviter à tous prix.
« pour moi ça ne va pas du tout au personnage » tous d’abord Potaro est malade, elle est très fatiguée et tuer de cette manière douces et une manière de ne pas dépenser toute son énergie. Ensuite et c’est surtout cela, elle est comme une droguée, seulement que sa drogue à elle, est la violence. Elle en a toujours besoin et de plus en plus. Comme une dépendance elle doit augmenter la quantité qu’elle reçoit et en augmenter la force. L’ivrogne augmente toujours la force de sa boisson car il fini par s’y accoutumer et a besoin de toujours plus. Ici nous parlons de violence et par dela la violence physique, il y a la violence morale. Quand Potaro tua Croustinette et elle le remarqua très bien, elle pouvait détruire le corps mais pas la personne car elle n’avait pas accès à sa raison. Ici Potaro à besoin de détruire et elle s’attaque à plus élevé que le corps, la Conscience. Tuer Siphano ne lui aurait rien apporté, mais le dissoudre en lui même par le pouvoir des mots si.
« Potaro se fiche le plus de "l'après"? » Bien sur, mais Siphano, non. Elle détruit l’avenir pour le détruire. Elle, elle s’en fiche royalement.
« Ce qu'elle veut, c'est trainer tous les autres vers le fond. Elle ne veut même pas sortir de la CHM. » et bien tu as parfaitement comprit le personnage. Je n’ai rien à dire ( a part les deux paragraphe en haut, j’en conviens.)
« Enfin, en considérant que ce qu'elle dit c'est qu'ils ne peuvent justement plus sortir et qu'elle dit ça seulement pour décourager Siph' tout compte fait je retire ce que j'ai dit. Cela va, même si le fait qu'elle en parle reste bizarre pour moi ... » Bon en fait tu as tous comprit, je me tais, mais cela devient très intéressant pour moi, vraiment très intéressant. Puisse que tous t’es limpide, pourquoi de gène alors ? Cela relève de mon écriture et serais très intéressant pour moi de le savoir pour m’améliorer quand je réécrirais ce passage.
« Le fait qu'on se base sur le monde de minecraft doit jouer aussi. Tu amène quelques chose qui y est, pour moi, complètement étranger: la justice. C'est ça qui doit coincer plus que tout le reste chez moi » oh oui, tu as parfaitement raison et ce cadre et si réducteur pour moi, je le déteste, il m’empèche de faire tous ce que je veux et se trouve être un peu ridicule, mais je ne peux pas l’enlever. Sans parler de la fin et du maître du jeu, comment Skillnez aurait pu construire son piège sans Minecraft, et Bill sa maison… alors je ne parle même pas de la fin qui est strictement impossible sans Minecraft… Il m’énerve bien ce jeu en cela qu’il me réduit mes possibilités mais m’est indispensable.
Ma pose est finie, je te réponds la suite plus tard.
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Raikya l'Alchimiste
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Mar 9 Juin - 13:40
Raikya l'Alchimiste
Mich,

Je te réponds aussi rapidement...

Bien sur que j'ai d'autres, plus tard ^^

Comme dit, c'est pas un vrai blocage, et ça n'a rien à voir avec toi, tu n'y est pour rien. C'est juste que quand une toute petite chose coince, ça coince. Et je considère que je peux te dire ce que tu pense sans que tu le prenne mal. Donc je me suis rendue compte après mure *tousse* réflexion que ce qui me gênait c'est bien le monde de minecraft, et ça t'y peut rien ><"
Donc on laisse tomber, ok XD ?

C'est bien d'avoir un esprit critique, chez toi c'est plus que ça en fait mais peut importe. Moi je n'ai pas ces ambitions ... je me contente de la médiocrité. Je crois... que je ne peux rien faire de parfait. Je fais juste de mon mieux, tu vois ?
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M.S.
Petit Sadique
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M.S.
Raikya

"Bien sur que j'ai d'autres, plus tard ^^" Bien volontiers !!

"C'est juste que quand une toute petite chose coince, ça coince." Mais justement, c'est très révélateur, c'est pour cela que c'est important pour moi.

"je considère que je peux te dire ce que tu pense sans que tu le prenne mal." et j'espère que tu le considère toujours, non ? Je ne l'ai pas du tous prix mal, au contraire, j'ai beaucoup apprécier que tu me fasses ces remarques car elles m'ont mit le doigt sur un problème de toute la CHM, un problème que je cherchais depuis longtemps mais qui restait flou et que je n'arrivais pas à saisir. Tu m'a aider à le trouver et a m'interroger dessus. Je trouves que j'ai beaucoup avancé dans ma réflexion GRACE A TOI. Tes commentaires pour ce chapitres sont parmi les plus constructifs de tous ceux que j'ai reçu et je te remercie grandement de me les avoir fait ! Tu m'a fait réfléchir et trouver le problème. On est d'accord pour dire que c'est Minecraft. J'espère vraiment que je ne t'ai pas déçu ou fâchée et que tu me prètes toujours cette confiance. Parfois, quand j'ai mes principes, je me laisse un peu emporter. Je suis passionnée et j'espère que ce n'est pas ce qui t'a inquiété...

Mais tu sais moi non plus je ne peux rien faire de parfait, et je vise mon mieux. Seulement je ne considère pas ce que je fais comme mon mieux et même si cela l'était, je peux le pousser plus loin avec le travail. Ce qui fut mieux hier pourra être améliorer demain quand j'aurais progresser.

D'ailleurs, totale hors sujet, j'ai pensé à toi ressassement. Je cherchais un livre et j'en ai trouvé un autre. les contes d'Andersen C'est en pensant à toi et même aussi un peu pour toi que j'ai relue la petite sirène ^^ Cela faisait très longtemps. Et quand j'ai refermé le livre, je me suis dit que tu l'avais superbement compris et que ta réécriture était un bon produit de cette compréhension.
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Petit Sadique
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Mar 9 Juin - 17:17
M.S.
tant que j'y suis, je fini l'autre com...

sur l'humanité, on est d'accord.

"" Après Zelda et AC c'est le seigneur des anneaux ? Bien que nous réserve la suite..." Qui sait, peut être que je vais faire un tour dans le temps ?" retour vers le future ? a vrai dire je m'attendais plus tot à ce que tu nous fasses le coup de la téléportation #harrypotter

et merci pour ton petit commentaire de texte en bas de cette longue réponse, il m'a fait très plaisir et y répondre fait du bien on sort de nos sujets sérieux sur les principes de l'écriture et nos discutions speudo philosophique sur la nature humaines.
J'espère que la résolution de la question Ectalite Fukano va te plaire et pour Frigiel, dis toi que tous à un sens chez moi, Chacun scène est là pour l'intrigue, rien n'est anodin ( donc par exemple il y a un but à la scène de Frigiel qui regarde la mer autre que de développer le personnage ) et que si je l'ai fait survivre jusqu'ici c'est qu'il y a une raison, un but précis sans le quel il aurait été éliminé bien plus tot, comme pour As2pick "inutilité à l'intrique = mort ". Et quand il ne reste plus que 5 personnages, il serait étrange qu'il fasse quelque chose d'important sans rencontrer personne
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M.S.
Aliona, cela fini dans les environs du 25 juin normalement...

et d'ailleurs, ma grand informatrice quand au skin d'Ectalite, tu ne m'as pas dis si tu étais satisfaite du résultat ou si je t'avais meurtrie dans toute la profondeur de ton amour pour Bleach
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Mar 9 Juin - 18:46
Aliona Tma
Tu termine 2 jours après mon anniv' et 1 jour avant mon brevet ^^'
De toute façon, le prochain chapitre devrait sortir ce soir c:

A part le fait que tu lui a mis 2 mèches devant au lieu d'une, il est pas mal je trouve
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Manoblack
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Mer 10 Juin - 6:10
Manoblack
Niouuuuuuk?
Je suis fière de t'annoncer que j'ai rattrapé tout mon retard! (Ouais après pas mal de mois) Et que je vais enfin commenter tes chapitres, puisque j'ai eu l'occasion de lire toute l'histoire .
Puisque tu ne connais pas vraiment mon avis au point de vu global, c'est-à-dire sur le fait que je ne donnais pas mon avis sur les autres chapitres, et donc, que tu ne sais pas exactement ce que je pense de ta fiction, eh bien j'ai envie de te le dire! Smile
Alors, dans l'ensemble, j'aime énormément ton style d'écriture, il est très recherché, et profond. J'aime juste la manière dont type forme tes phrases, tu tourne les mots, et tu joue avec eux d'une manière magnifique. J'ai adoré lire ton histoire, rien que pour connaitre tout ce scénario incroyable que tu as bâti, et pour cela, tu as un don que je trouve exceptionnel, c'est celui de maitriser la langue.
Bref, en gros, j'aime plus que tout ce que tu es capable d'écrire.
Potaro est tellement merveilleuse! J'adore la manière dont elle veut faire souffrir Siphano, elle est d'une grande patiente, ce qui permet d'apprécier pleinement son esprit développé depuis la mort de son chéri. Elle n'est plus aussi douce et gentille qu'avant, et je dois avouer que, ce changement de comportement m'a pas mal plu. Pas que ce qu'elle fait est bien, et que j'aime ses actes sadiques (même si j'avoue que je les aime), mais juste le fait qu'elle devienne quelqu'un d'autre, dont l'esprit de vengeance est plus fort que tout, rien que cela, ça fait tellement réaliste, l'humain réagit toujours ainsi (enfin la plupart), et c'est ce qui rajoute un côté encore plus réaliste à cela. Rien que pour ça, bravo. En tout cas, j'admire la patience dont elle est capable de faire preuve!
Alors c'est dans le PDV d'Ectalite et Fukano que j'ai une hypothèse...
Le système qu'a employé Ectalite pour enfermer Fukano est très ingénieux, voire même superiingénieux, bien qu'assez dangereux. L'animal qu'il a réussi à enfermer paraît presque trop sauvage à mon goût. Soit, il est sûr et certain qu'il s'agisse de Fukano, mais, à mon avis, ce n'est pas le cas. Il ressemble peut-être un peu à Fukano, dans la couleur des yeux, etc... Mais, en fin de compte, il existe pas mal de différence entre le tigre et le mi-homme. Déjà, Ectalite ne se souvient plus de la taille de Fuka, mais il a l'impression qu'il est très grand. En vérité, Fukano doit être plus petit. Ensuite, il a beau dire que certaines endroits de sa peau n'étaient pas recouverts de poils, il est dit que cela n'agit qu'à des endroits que l'on ne voit pas, comme le dessous des pattes ou quoi. Pour moi, cela n'est pas dû à une quelconque armure, mais bien au frottement contre la roche ou la terre. Qui dit, donc, qu'il ne s'agirait pas d'un simple tigre sauvage?
C'était mon opinion là-dessus!
Passons enfin au dernier PDV...
La façon dont tu décris l'arrivée de l'hiver est tellement belle, rien que le fait que les comparaisons que tu emplois soient tournées dans ce sens, c'est magnifique. Bref, je vais arrêter de rabâcher que j'aime comment tu écris xD
Il est vrai que, lorsque l'on ne possède pas "d'arme" contre l'hiver, il est très difficile de survivre à son climat, et l'espoir qu'a Frigiel de vivre deux jours au moins est réduit au fait qu'il se fasse mordre par la petite chauve-souris (mais elle est chouuuuu!) qu'a soigné Bboy et qu'a empoisonné Ectalite. C'est tout bonnement horrible!
Voilà, c'est la fin de mon commentaire constructif (le premier, eh si), et j'ai super hâte au prochain chapitre! Very Happy
Bisous! ♥️
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M.S.
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Mer 10 Juin - 21:14
M.S.
Aliona

Il est super tard le brevet cette année ! Il est inutile que je te souhaite bonne chance car cela ne peut que bien se passer ^^

"A part le fait que tu lui a mis 2 mèches devant au lieu d'une" roooh mince. C'est vrai. J'ai cru qu'il en avait deux.
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Raikya l'Alchimiste
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Mer 10 Juin - 21:44
Raikya l'Alchimiste
Mich,

tiens j'en ai trouvé une! (enfin j'en ait encore plein d'autre mais j'essaye de te montrer des découvertes originales c:) Je suis pas trop fan du PV mais la musique est vraiment sympa + il faut faire gaffe aux paroles!

" j'espère que tu le considère toujours, non ?" Bien sur que je le considère toujours, sinon je ne l'aurais pas dit. Et bien sur tu peux faire la même chose avec mes écrits (quand y en aura), je profite de l'occasion pour te dire que tu peux me dire haut et fort ton avis, jamais je ne le prendrais mal. Je ne suis pas impressionnée ni repoussée, juste très heureuse si j'ai pu t'aider! En fait, tu me rends très heureuse en disant que j'ai pu t'être utile !!! Ce que tu me dis c'est... heu... c'est TROP  :coeur: mignon  :coeur: !!!
*tousse*tousse*

Hum, excuse moi cet élan, je suis simplement trop contente t'avoir pu t'être utile. C'est un énorme compliment <3

Et en plus tu continue avec les compliments XD
C'est mon anniversaire ou quoi? Ah non, il est déjà passé... hum, ce doit être une sorte de circonstance spéciale... ce serra la fin du monde bientôt. OUI, certainement ! ça doit être ça!!

Car supposer même un tout petit peu que j'ai en quelque sorte réussi ce remake est le compliment ULTIME qu'on peut me faire. J'aime tellement ce conte, mais j'ai honte de mon histoire... elle est trop sucrée, trop longue, trop simple, trop étrange, trop naïve. Trop trop trop. Et incomplète. Le dernier chapitre attends dans mon 'placard' depuis des semaines. Mais je n'ose pas le publier. J'ai peur qu'il ne soit pas à la hauteur, tu vois? A la hauteur de ce que je voulais dire. En fait je sais que la fin est complètement nulle et exagérée mais je veux le publier quand même, tel quel. Un jour... Peut-être.
On verra.
Quoiqu'il en soit, je ne sais comment dire... merci. Je trouve ça drôle que tu pense à moi en lisant une histoire, et ça ne peut que me faire teeelement plaisir ... :coeur:

'a vrai dire je m'attendais plus tot à ce que tu nous fasses le coup de la téléportation #harrypotter' Ahah, tu me donne des idées. Le transplanage, oui, pourquoi pas... je note, je note...

Pour Frigiel c'est bien ce que je me disais! Tu me rassure.

Beausous :coeur:
Raikya
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