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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Ven 3 Juil - 22:02
M.S.

Chapitre 10, jour 13, partie 2: L'espoir se meurt


Siphano, le verre à la main, regardait les ondes qui se développaient à la surface de l'eau. Il se sentait étouffé comme s'il avait chaud, très chaud. Des larmes de sueur glissaient contre son front et collaient ses mèches entre elles. Des vapeurs lui montaient à la tête. Il était prit de vertiges. Le monde par instant lui semblait ondoyer autour lui avec ce mouvement flasque et amorphe qu'ont les algues sous l'eau. Quand le vertige devenait plus fort, le sol même sous ses pieds prenait le va et vient du plancher d'un bateau qui chavire. Mais il savait que ce n'était pas le monde qui chavirait, mais sa conscience vers les océans de la folie. Oui, il savait ce qui se passait en lui. Sa langue était tapeuse dans sa bouche. Il avait soif, très soif, mais jamais l'eau ne pourrait étancher son désir, comme qu'aucun vent ne pourrait jamais rafraîchir son front brûlant. Les bouffées de chaleur qui lui étourdissaient l'esprit n'étaient qu'un des effets de la fièvre, un des effets parmi tant d'autre, un effet comme l'était la soif. Il n'avait pas besoin d'enlever le bandage qui lui entourait la tête pour savoir, les symptômes étaient suffisamment clairs, hélas. Il s'y était prit trop tard. L'infection s'était étendue loin en lui. Elle était encrée trop profond. Il ne pouvait rien faire pour la déraciner. Lentement elle le rongerait et il ne pourrait qu'attendre la mort délivrante. Le peu de temps qu'il lui restait, il aurait aimé le consacrer à quelque chose d'utile, mais... Les paroles de Potaro raisonnaient encore à ses oreilles. Il n'osait pas y penser. Il ne voulait pas y penser. Il avait fini par lui hurler de se taire. « pourquoi ? » avait elle répondu, mais elle savait déjà la réponse et Siph' l'avait lu dans ses yeux « parce que tu sais que j'ai raison. Si tes certitudes avaient été des vérités, elles auraient résisté aux doutes que j'ai fait peser sur elles. Tu ne veux juste pas admettre qu'il n'y a rien pour nous demain, sinon la mort. » et cette réponse lui avait été insupportable. Il s'était levé, ne voulant pas contempler un instant de plus le gouffre du doute dans lequel il se sentait prêt à tomber. Il n'était allé se chercher ce verre d'eau uniquement dans but d'interrompre leur conversation. Mais les effet de la fièvre s'étaient réveillés et peu à peu, il avait senti le mal grandir en lui. Les bouffées de chaleur lui étaient montés à la tête et à nouveau il avait été prit dans une tempête de mouvement et de couleur. Il s'était précipité loin des regards de Potaro. Comme honteux du mal qui le rongeait, il couru se cacher. Il se sentait souillé. Ne voulant pas être vu dans son état de faiblesse, il dissimulait la crise qui montait en lui comme quelle que chose de malsain. Mais, plus que sa maladie, c'était lui même qui le dégouttait. « Oui » se dit-il. Sentant le vertige venir, il l'avait fuit. Il se terrait comme un animal humilié. Il avait honte de lui même et de son mal. Il se détestait. Mais il avait beau fuir son nom et cacher son corps, au Mal, il ne pouvait y échapper. Durant cette nuit où ils les avaient tués, il avait encré la mort en lui. C'était la flèche de celui qu'il avait assassiné qui le rongeait à présent. Mais celle ci n'était que la trace visible que la vrai souillure qui le couvrait, celle du meurtrier qu'il était devenu. A l’exact moment où il tué, il était devenu cette chose qui le répugnait. 

L'eau dans le verre se frisait en une multitude de vaguelette qui s’écrasaient contre les bords du verre. Les doigts de Siph' autour du verre étaient serré à en faire blanchir ses jointures. Sa main tremblait d'un mouvement nerveux et incontrôlable. La tension qui parcourait ses doigts en été presque douloureux. Elle circulait avec la fièvre dans tous son corps. Son cou était raide et bouger la nuque lui faisait mal comme si ses articulations s'étaient entartrées. Sur ses épaules pesait un poids immense qui fait crier ses muscles. Ses membres étaient si roides qu'ils en été endoloris. Tout son corps était parcouru de courbatures et sur ses muscles pesaient une fatigue extrême au point que le moindre mouvement lui était devenu cuisant.
Relevant les yeux vers le miroir, il vit le visage d'un homme crispé en une étrange grimasse, tordant ses traits dans tous les sens pour former un masque de douleur. Mais il ne pouvait décrisper ses traits et l'horrible rire lui déchirait les lèvres contre sa volonté, sans qu'il ne puisse rien pour l'enlever.
Son reflet dans la glace commença à haleter. Il avait du mal a respirer. Il se mit la main sur le ventre : gonfler ses poumons lui demandait un effort presque douloureux. Le panique montait en lui. Tentant d'aspirer l'air la bouche grande ouverte. Mais ses poumons ne se remplissait pas réellement et il se sentait manquer d'air. Soudain l'apnée fut complète. Il n'y arrivait plus. Son esprit paniqué hurlait, prisonnier de ce corps qui allait l'emmener dans la mort. Il n'avait plus d'air.Il étouffait. Et puis, d'un coup, sa respiration repris, roque, déchirante, insuffisante.
Dans cette instant de répit, Siph' tenta de se calmer et porta le verre à sa bouche dans l'espoir que la fraîcheur de l'eau lui apporte un petit réconfort. Mais il ne pouvait contrôler les tressaillement de son bras qui fit déborder le liquide. L'eau coula entre ses doigts et bien qui tentait de serrer de plus en plus le verre que Siph' sentait qu'il lui échapper. Humidifiant ses lèvres brûlantes, l'eau baigna sa bouche avide et la crise repris. L'eau dégoulina contre son menton tandis que Siph' la main sur la gorge n'arrivait plus à l'avaler. La force invisible de la fièvre l'étranglait. Il ne contrôlait plus rien. Ses genoux flageolait sous lui. Leur secousses contaminèrent chacun de ses membres. Le verre lui échappa et se brisa au sol. Attrapant le bord de l'évier, Siph' s'y accrocha comme un noyé s'accroche à une planche de navire flottant à la surface dans le flot de la tempête. Son cœur s'emballait dans sa poitrine. Il bondissait et se cognait contre ses cotés telle un oiseau en cage. Le sang déferlait par sursaut dans sa tête et cette masse bouillonnant noyait ses pensées. Tandis que son petit cœur continuait de battre et de battre, comme s'il luttait pour vivre. Les secousses de chacun de ses bondissements se répercutait dans tout son corps et résonnait dans sa poitrine avec le même son grave qu'a le tambour avant l'enterrement. Il s’affolait, battant de plus en plus vite. Envoyant à Siphano un flux de peur et de panique. Le rythme continuait de grimper jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le tenir et que tout à coup, il décrocha, s’arrêtant net. Siphano sentit tous son corps se figer. Tout s'était arrêté. Seules ses pensées continuaient à tourbillonner dans sa tête. Cela ne dura qu'une seconde, mais pour Siph', elle fut synonyme d'éternité. Il vit la mort de près. Il la sentit presque. Le mécanisme infatigable de son cœur avait lâché. Il s'était enrayé dans la surcharge. Siph' s'était retrouvé seul dans la prison de son corps avant que celui ci ne reprennent. 
Ses jambes se défilèrent sous lui et il s’effondra. Secoué de la tête aux pieds, allongé au sol, les éclats de verre contre la joue, il ne pouvait plus que subir la crise qui s'était emparé de lui. Le verre tranchant lui coupait dans la joue de longs sillons sanglants comme si le souvenir lointain du lambeau de chair ouverte qu'avait été la main d'Harry Lafranc sous son talon revenait à lui. Mais cela ne représentait qu'une goutte dans l'océan de sa douleur, une goutte qui se retrouvait noyé dans le flots des autres. Il se tordait au sol. La crise le secouait tout entier en convulsions hystériques. La force de la torture le faisait sursauter, bondir, se rouler en boule et se contorsionner, donnant une vie brutale à son corps inanimé où la conscience avait exploser dans la souffrance. Dans sa tête, il ne restait que les cris et la destructions. Il ne pensait plus, il ne pouvait plus penser. Il n'existait même plus. Il n'était que déchirements. Et bien que la vie battait encore dans ses veines, l'être à cet instant n'était qu'un pantin avec lequel jouait la douleur. Le temps s'était révoqué. Il n'y avait ni futur, ni passé, mais seulement le terrible présent, le présent qui semblait de jamais finir.

Par la porte entre ouverte, Potaro le regardait se convulsionner. Surprise, elle contemplait le spectacle de ses souffrances. On aurait dit que quelqu'un d'autre dirigeait son corps à cet instant, qu'il n'était qu'une poupée de chiffon se tordant entre les aiguilles qui la perdait de toute part. Il ne semblait même plus être humain. Cela lui faisait bizarre de voir un être humain souffrir et d'y être pour rien. Elle n'avait rien à voir avec cris d'horreur qui crispait le visage de Siph à cette instant. C'était comme si la maladie prenait sa place. Elle se sentait volée. Elle était jalouse de son jouet. Un autre prédateur lui arrachait sa proie. Une colère froide monta en elle : Elle avait une concurrente ! La maladie entaillait le pouvoir qu'elle avait sur lui. Elles étaient deux bourreaux à présent, deux vautours tournant autour d'un corps de petit animal prêt à mourir, deux chacals se disputant le cadavre de celui tué par le malheur. Le combat commençait pour elle, le combat contre la maladie Elle était prête, telle le charognard, les crocs dans la chair, n’attendant pas la fin de son gibier, pour lui arracher les membres et les dévorer. Ce serait à qui lui arracherait les plus grandes souffrances, à qui le tuerait en première.
Siphano n'était qu'un gibier pour elle. Une sorte de trophée à acquérir, un objet dont l'on fait ce que l'on veux et qui n'as pas son mot à dire contre le destin qu'on lui prévoit. Une chose à manipuler, à tordre et à casser quand l'envie nous en prend. Qu'il ait une conscience, qu'il soit vivant, elle ne s'en souvenait plus. Que tout être humain a droit de disposer de lui même et que pendant qu'elle torturait mentalement Siphano, elle violait le principe d'auto détermination qui fonde la liberté de chacun en le rabaissant au rang de chose ; elle ne s'en rendait même pas compte. Elle l'avait trouvé. Il était à elle. Son jouet.
Alors que sa respiration prenait des tons roques et que ses yeux fous lui sortaient de la tête, elle s'approcha de lui. Le verre craqua sous ses pieds et le sang rouge tacha le cuire. Elle s'agenouilla auprès de lui et le regarda. De grosse goutte de sueur perlaient sur son front. Il était brûlant. Sa peau d'une blancheur fade tendant vers le verdâtre laissait voir sous ses cernes une toile de vaisseau sanguins bleu mauve. Ses lèvres étaient d'un pourpre foncé. A leur coins s’accumulait un peu d'écume. Elle le redressa, et le coucha dans le salon. Elle épongea le sang et nettoya la plaie des morceau de verre qui s'y trouvait. Elle ne voulait pas son bien, mais seulement pour qu'il lui accorde un peu de confiance, qu'il baisse un peu sa défense et qu'ainsi il soit plus facile de l'atteindre là où cela faisait mal. De plus son but n'était pas de le rendre fou. La trop grande douleur physique pouvait très bien enrayer sa raison et torturer moralement quelqu'un l'ayant perdu ne lui apporterait pas autant de plaisir que de le faire sur quelqu'un encore conscient.
Mais il ne servait à rien de rester à son chevet. Ce n'était pas son bien qu'elle voulait. Elle le laissa donc et commença à arpenter le Bunker qu'elle n'avait pas encore eut le temps de découvrir. Elle se promena dans toutes les pièces et fini par arriver dans l'une d'elle où le bois du planché était noircis et les cendres recouvraient encore le sol. Il y a avait eut un feu. Sur une table noircis également se trouvait des petits bouts de papier pliés qu'elle reconnu immédiatement. C'était les mots envoyé à la fin de chaque jour pour signaler les morts. Ils étaient là. Siphano n'y avait pas touché. Il ne les avait pas ouvert. Il ne savait pas. Il n'avait pas voulu savoir. Il avait préféré s’aveugler et continuer à espérer, plutôt que de regarder la vérité en face. Cela témoignait de son obstination à vivre, de son acharnement contre le destin. Il luttait. S'il avait osé regarder et il ne se serait pas obstiné comme il le faisait. L'ignorance était une protection pour lui, il l'avait inconsciemment comprit et l'avait concervé comme il conservait l'espoir contre toute logique. Son futur était bouché de ténèbres, mais Siph' s'accrochait à la vie, il avait donc fermé les yeux et s'était enfermé dans un cocon de rêve, cocon que la logique de Potaro avait commencé à fendre et qu'elle allait à présent déchirer.
Un rire sur les lèvres, elle ouvrit le premier mots. Son nom y était écrit à l'encre noir « Skillnez a été tué par Potaro », « Croustinette a été tué par Potaro » Le souvenir de ses deux meurtres lui revient en mémoire. Skillnez prêt à offrir tous ce qu'il avait... Croustinette si gentille, si généreuse... Potaro souriait, le plaisir qu'elle y avait prit perdurait à travers le souvenir, comme un arrière goût délicieux. Puis elle ouvrit le second mot et son sourire s’élargir encore plus. Le nom de Zelvac souillait le blanc du papier. C'était le seul nom. Couleur du deuil. Couleur de la mort. Les lettres était droites, dur comme le serait la nouvelle pour Siphano. Elle se mit à rire. Ce bout de papier était un poignard dans sa main ouvert, un poignard avec le quel elle transpercerait le cœur de Siphano au moment propice. Il n'avait pas regardé pour ne pas avoir à faire face à cette vérité là. Mais elle allait lui mettre la preuve devant les yeux. 
Son rire se transforma peu à peu, et ce fut à son tour de se retrouver pliée en deux. Ses poumons se déchiraient. Le souffle rauque lui écorchait la gorge. Ses poumons n'avaient pas le temps de se regonfler d'air avant qu'un nouveau spasme les lui vida, si bien qu'elle était haletante. Potaro brûlait de l’intérieur. Bientôt au lieu de la glaire visqueuse habituelle, elle se mit à cracher son sang. Elle le vomissait à chaque soulèvement de sa poitrine. La crise de toux fut plus violente encore que la précédente. Mais elle passa, comme était passé toutes les autres. Elle fut seulement plus longue et laissa Potaro épuisée, vidée de sa vie comme de son sang. Tremblante, les yeux fous, elle s’accrochait au mur pour ne pas tomber. Elle serait le papier dans sa main et dans son cœur la flamme noir brûlait toujours. Entre ses dents serrée, la phrase passa dans un souffle « Non. Pas maintenant pas maintenant, encore un jour, encore un. » Elle voulait profiter jusqu'à la fin. 

Elle se remettait lentement. Dans la salle de bain, elle se lava du sang pour revenir comme si de rien n'était au près de Siphano qui s'était réveillé. Elle lui parla doucement. Il lui confia ses peines, ses souvenirs qui le hantaient, ses remords et ses douleurs. Il était un cœur trop lourd qui avait besoin de quelqu'un, un cœur qui ne peut plus porter son poids tous seul. Se confier était devenu indispensable pour lui et il le fit à la seule personne présente. Il lui raconta cette nuit là, dans la foret avec Thaek et Harry, il lui dit cet orage qui avait emporté Xef et Brioche, il lui parla de la colère de Zelvac et les sanglots de son être qu'il ne pouvait plus taire. Pour Potaro, il baillait après l'amour comme un carpe après l'eau sur une table de cuisine. Elle écoutait patiemment, jouant la gentillesse et ramassant les outils de torture qu'il lui offrait. Tandis qu'elle gagnait sa confiance, elle avait déjà le goût doucereux de la trahison dans la bouche, et tandis qu'il lui ouvrait son cœur, elle se réjouissait déjà à l'idée d'y planter la lame d'un couteau.

***

Frigiel regardait les pierres devant lui. Quelqu'un avait laissé là, la trace de son passage, en marquant le chemin qu'il avait pris à l'aide de ces cailloux, comme dans le conte. Il commença à les suivre par curiosité en songeant à celui qui avait ainsi déposé l'empreinte de sa présence. Marchant sur les pas de cet inconnu, Frigiel s’enfonça dans la foret. Il éliminait un à un les participants susceptibles d'être celui qui l'avait précédé sur ce chemin. Il ne resta bientôt plus qu'un nom. Super Brioche. Oui, Brioche pouvait très bien avoir fait cela, contre toute prudence. Il sentit son cœur commencer à battre de plus en plus fort. Si Brioche était passé par là, Siphano aussi sûrement. Était ce avant où après que Xef se retrouve dans l'état où Frigiel l'avait vu ? Le rythme cardiaque de Frigiel augmenta et il accéléra le pas. Il se trouvait sur la piste de ses anciens amis et il s'était promis de retrouver Siphano, il le ferait.

***

Le feu brûlait. Sa chaleur irradiait la galerie. Mais sa lumière rouge n'était pas la seule dans les ténèbres. Les yeux verts filaient de leur propre éclat et le fer au bout de l'arc tendu était couvert de reflets blancs, tranchant comme l'était le bout d'acier. La pointe traversa l'air tel un éclair métallique, et heurta la paroi de pierre avec un petit bruit sec. La queue du tigre fouetta l'air. Il rugit. Dans sa gueule, les dents semblaient être des poignards. Dans ses yeux, la rage flambait. L'homme bandit son arc. Le bois grinça. L’œil de l'homme, incroyablement calme fixait celui brûlant de la bête. Il visa avec soin cette fois ci. La corde vibra entre ses doigts, La flèche partit. Filant droite, traversant l'air, déchirant l'espace de son éclat coupant. Mais elle glissa contre la fourrure sans pénétrer le poil. Elle était passée dessus comme sur une armure d'écaille : ricochant sans faire le moindre mal. Ectalite fronça les sourcils. Le troisième trait partit sans obtenir plus de résultat. Le fer était dévié par le pelage sans atteindre la bête. Une lueur de colère s'alluma dans les prunelles d'Ectalite qui une fois de plus, arma son arc et tira. 
Le tigre vit le trait partir, et fila vers lui. Dans sa tête, ne raisonnait que la colère. Une rage incontrôlable qui étouffait ses pensées. La haine qu'il nourrissait envers l'Homme anéantissait toutes ses capacités de réflexion. Cette espèce médiocre, faible et pourrie de l’intérieur, qui s'entre déchire par delà une hypocrisie puante et une morale dont le seul but est de cacher leur bassesse. Voilà ce que le tigre avait voulu abandonner en oubliant sa part d'humanité jusqu'à son nom même. Mais la rage ne fait que cacher, mais jamais disparaître. Derrière son feu brûlant, la conscience de Fukano existait toujours. Elle raisonnait. Elle pensait. Et même si ses réflexions ne passaient pas l'aveuglement de la colère, Fukano était toujours là. Il savait qu'il pouvait sauter cette distance, franchir le feu et déchirer l'homme qui le menaçait. Mais les flammes se réfléchissaient sur le fond de son œil, réveillant un instinct fou qui lui interdisait de s'en approcher. 
Alors quand il sentit à nouveau le contact du métal dans son poil, toute sa nature humaine se révoltât en lui. La volonté de vivre tout à coup réveillée rugit en lui et , prenant son élan, il sauta. Il fit un bond gigantesque, franchissant les flammes et dérapant dans la poussière aux cotés d'Ectalite. Se dressant sur deux pattes, dominant l'homme de toute sa taille, il rugit et se rabattit sur lui. Ectalite attrapa les deux pattes avant que les griffes de celles ci ne l'écorchèrent vif. Ils restèrent un instant à lutter l'un contre l'autre. Debout en face à face, Ectalite tenant à bout de bras les pattes du tigre qui, la gueule ouverte tentait de la refermer sur l'homme. Il faiblissait. Le tigre était bien plus fort que lui et le poids de la bête l’écrasait peu à peu. Alors Ectalite tenta le tout pour le tout. Il lâcha Fukano au moment même où il se jetait au sol et roulait dans le gravier. Dans le foyer brûlant de la grotte, dans la lumière orangée du feu, s'alluma un éclaire blanc, coupant. C'était la grande lame qui avait miroité quand Ectalite l'avait dégainée et qu'il tenait à présent bien serrée dans son poing. Mais déjà le tigre était sur lui et le jetait au sol. Le choc lui coupa le souffle et sa tête tapa la roche. Sa vue se troubla et ses pensées fonctionnèrent un instant au ralentit. Le poids de l'animal sur sa poitrine l’empêchait de reprendre sa respiration. Quand sa vue revient se fut pour voir une rangée de dents tranchantes. Alors, dans un geste désespéré, il leva son épée et l’enfonça de toute sa profondeur dans le flanc de la Bête, à l'endroit ou les poils n'avaient pas encore repoussé et où la peau était encore accessible. D'un geste vigoureux, il appuya sur la pommeau au point que sa main entra avec l'épée dans le corps du tigre. Mais il n'eut pas le temps de sentir le flot chaud du sang dégoulinant de la plaie ; la douleur le submergea tous entier alors que les crocs de la bête se refermait sur son cou. Le tigre arracha l'homme de terre, le secouant comme une poupée de chiffon. Il le lâcha finalement, l'envoyant valser contre le mur de pierre, où il s’écrasa avec un bruit mou, la nuque brisée. Son corps tomba comme une masse et par la morsure, son sang se vidait en une cascade rouge et fumante.

***

Potaro, penchée sur Siphano, parlait doucement. Les mots coulaient de ses lèvres comme du poison qui corrompait le sang de l'homme qui l'écoutait. Il ingurgitait son venin sans s'en rendre réellement compte, encore secoué de la crise qu'il venait de traverser. Seules des brides de phrases remontaient à sa conscience, mais tout le discours qu'elle lui déversait s'imprimait en lui. Elle utilisait une à une les armes qu'il lui avait donné. Parlant tous d'abord de la coopteam, de l'abandon ignoble de ses amis, de son égoïsme et du meurtre indirect que cela consistait à faire. Elle creusait le fossé de ses remords. Sous la fausse prétention de vouloir l'aider, elle s'amusait à l'enfoncer encore plus. Son but était de le briser, de le détruire grâce au mots et il avait donné les outils pour. Mais quand elle eut finit de l'accuser par allusion, elle se mit à lui parler de Thaek et de Harry. Discrètement, elle remuait le couteau dans la plaie avec un sourire moqueur. Elle accablait de ces deux meurtres sans en avoir l'air, l'assaillait de reproches déguisées et tentait de le faire culpabiliser plus qu'il ne le faisait déjà. Elle l'écrasait du poids de ses paroles. Elle lui rappelait sans cesse le mal qu'il avait fait, ce dont il était coupable. En faisant semblant de le réconforter, elle affermissait ses doutes et lui torturait l'esprit d'incertitudes étriquées dont le seul but était de lui faire mal. Souvent elle était elle même l'auteur des inventions qu'elle utilisait. Elle amplifiait les traits les plus bas de celle ci au point de tordre ce qui s'était réellement passée. Mais elle savait que ses mensonges faisait bien plus mal à l'homme que la réalité simplement dite. Ses paroles étaient le vent qui attisait le feu de son angoisse et des ses craintes, le vent qui faisait trembler Siphano.
Il ne se défendait pas, trop affaibli pour cela. Passivement, il la laissait parler et subissait un à un les coups qu'elle lui assénait. Certaines fois il se crispait quand elle touchait particulièrement juste. Mais comme il lui avait dit ses faiblesses, elle visait souvent juste. Il tentait de croire encore en l'homme comme il l'avait toujours fait, mais il ne le pouvait plus. Il tentait de se raccrocher à de maigre illusions comme à des branches qu'elle sciait rapidement. Elle le détruisait dans les fondements même de son être. Le mal était en lui. Il était la cause de la mort de Xef et de Brioche. Il était la pourriture de la CHM. Et lui encaissait les coups, grimaçant de souffrance et n'ayant plus de larmes pour pleurer. Le sentant près d'exploser, elle se tut un instant et chercha un nouvelle angle d'attaque. Laissant un instant la torture psychologique, elle tenta de le désespérer. Sachant qu'il souffrait de sa blessure, c'est là qu'elle attaqua.
« Regarde toi, regarde ta blessure. Tu sais très bien ce que cela veux dire. Tu es mort de toute manière. Elle ne pourra pas guérir. Tu le sais aussi bien que moi, Tu le vois aussi bien que moi. L’infection avait niché près du tympan, à l’intérieur même de l’oreille, à l’intérieur même de ton crâne, de la même manière que le mal que tu as fait fait à présent partit de toi.Il te rongera sans que tu ne puisse rien y faire. Tous près d’elle, relié par un circuit nerveux qu’elle va remonter plus que volontiers, se trouve le cerveau. Elle se développera et l’atteindra très rapidement. Elle en est si proche. Elle va toucher les premières aires et commencer à les dévorer, puis s’attaquera aux autres. Peu à peu, tu constatera la perte de tes capacités. A la douleur de la fièvre s'ajouteraient bien d'autres quand elle s'en prendra aux fondements même de ta conscience, dans les recoins où naisse tes pensées. Dans les hallucinations que cela créera peut être révéra tu les crimes que tu as commis. Tu perdras peu à peu tout ce qui te définissait, tous ce qui faisait de toi un Homme, si seulement c'était encore le cas. Elle te fera pourrir de l’intérieur, rongeant le contrôle que tu as sur toi-même jusqu’au stade où tu ne sera plus capable de quoi que ce soit, ni agir, ni penser. Tu priera alors pour que la mort vienne te chercher, te délivrer enfin de ce corps dans lequel ton esprit sera resté comme prisonnier avant de fondre et d’être réduit à néant. Seulement la mort ne viendra pas avant tous les stades de la déchéance humaine. Après avoir été une sorte d’animal au corps d’humain, tu sera réduit au rang d’objet vivant pour enfin mourir. Et pendant tous ce temps, tu sera  impuissant,  ne pouvant que constater la diminution de tes possibilité physiques et de tes ressources intellectuelles. Tu y assistera sans pouvoir rien y faire.
« Que vas tu perdre d’abord ? Où l’infection commencera-t-elle sa destruction ? Sera-ce la vue, sera-ce la mémoire ? Quoi qu’il en soit, elles seront toutes rongées… Perdras tu tes facultés mentales ou physiques en premier ? Dans le premier cas, tu deviendras un corps sans esprit, sans personnalité, sans souvenir, sans être, donc l’autre tu sera un esprit prisonnier d'un corps qui ne lui réponds plus. Tu as déjà perdu ta précision et ton habilité. Les objets te glissent entre les mains. Tu ne peux plus manier d'arme ou soulever des objets lourds. Ta panique et ta colère présentes ne sont rien par rapport a ce que ce sera quand tu n'auras plus la moindre emprise sur toi. Tenter de te révolter sera trop tard. Cela n’aurait pas plus d’effet que les sautillements d’un poison hors de l’eau, qui étouffe mais ne peux rien y faire. Ta liberté diminuerait comme la cire au soleil. Tu perdra l’équilibre, ne pourra plus tenir debout, finira par ne plus pouvoir te lever. Tu sera un légume à sang chaud, un légume humain. Il sera trop tard pour regretter la mort que tu aurais du te donner. 
Au moins que ce soit tes sens qui dépérissent en premier. Perde la vue, l’odorat, l’ouïe… Et finir seul, isolé dans un monde noir sans guide et sans aide. Qui voudrait tendre la main à un meurtrier comme toi. Mais le mieux serait quand même que l'infection s’attaque là où réside ton esprit. T'imagines tu perdre la mémoire au point de ne plus te souvenir de tes amis ? Au point de te souvenir que tu es a l'origine de leur mort ? Au point même de ne plus te rappeler de leur existence. Et puis ce sera ta personnalité que tu oubliera, tous ce qui fonde ton individualité. Tu te retrouveras sans pensée, un corps sans esprit pour l'habiter. Tu ne pourras plus réfléchir, tu ne pourras plus comprendre, tu ne pourras plus déduire. La logique deviendrait douloureuse avant d’être impossible. Tu perdras la parole. Ne sachant plus formuler tes idées, tu ne sauras même plus les organiser en phrases. Dans tous les cas tu sera réduit au rang de mollusque qui vit pour vivre, sans conscience de soi ou de son existence, Un objet que les autres nourrissent et garde en vie s’il le veuille bien. Tu n’auras même pas le contrôle sur ta propre vie, tu ne pourras même pas décider de ta mort. 
Pendant cette longue agonie, tu sera conscient. tu constateras son évolution tous les jours sans pouvoir rien y faire. Tu seras prisonnier de ton corps comme de ta vie. Tu ne pourra pas abréger malgré le désir que tu en aurait. Il serait un bagnard dans sa cellule, qui voit la prison en feu, qui suffoque à cause de la fumée, qui sent la chaleur du feu se rapprocher et les longues flammes entrer dans sa cage, mais qui ne peux rien faire. Il aura beau crier et taper du poing contre les murs, il se fera griller vivant dans une totale conscience de son impuissance.
Voila ton destin. Mais après tous c'est peut être ce que tu mérites pour les quatre meurtres dont tu es l'auteur. Tu rattrape ici les souffrances que tu as fait subir aux autres. Mais moi si j'étais toi, je n'attendrais pas de ne plus pouvoir décider de ma mort et regretter de ne pas me l’avoir donné plus tôt »

Oui, se dit il, Il n’est pas nécessaire de vivre tous les stades de la déchéance humaine. Pourquoi tenait il tant à vivre ? Il pouvais simplifier son départ et le rendre, plus facile, plus léger. 

« Oui. Répondit il. Mais cela fait longtemps que ce n'est plus pour moi que je vis. Avant c'était pour Xef et Brioche, maintenant c'est pour Zelvac et Léo. »

Alors Potaro se mit à rire. D'un rire affreux, détestable ; incontrôlé. « Mais ils sont morts ! Ton petit Léo ! Il est mort ! Et Zelvac : celui que tu as abandonné, aussi ! Depuis très longtemps même, Léo s'est fait égorger comme un porc dans le Nether. Et Zelvac regarde ce papier ! Morts ! Tous morts ! Tu es seul Siphano ! Seul sur leurs cadavres ! Car c'est à cause de toi qu'ils ne sont plus en vie. »

***

La foret s’arrêtait tout à coup et l'on sortait de l'ombre fraîche des arbres pour se retrouver à nouveau sous le soleil. La clairière brillait d'un vert frais de l'herbe qui a grandi sous le ciel bleu et non sous la voûte des feuilles. C'était une sorte de bulle qui s'ouvrait à lui, un endroit féerique et caché, où l'on respire la tranquillité et le doux parfum de magie qui traîne dans l'air. Il y entra quittant le bruit du vent dans les branches, le chant des grillons et la vie de la forêt, pour un silence paisible où seul le bruit de la lumière tombant sur l'herbe raisonne aux oreilles. Devant lui, s’étendait les ruines de la maison. La poussière de l'explosion était retombée, les plantes de la foret avaient déjà commencé à gagner les pierres. Les grandes arcades où les fenêtres s'étaient trouvées autrefois, se dressaient hautes comme des vitraux sur le bleu du ciel. Leur ombres s'étalant jusqu'au pieds de Frigiel, reproduisant sur le sol le reflet des arabesques de pierre au travers desquels filtrait le jour. Elle étaient vides à présent. Les verres avaient éclatés. En mille éclats, dans l'herbe verte, ils scintillaient dans la lumière du soleil telle une pluie de diamant. Un merle chantait quelque part. Son sifflement sonnait clair dans le silence. Frigiel avait l'impression d'entrer dans un sanctuaire. Ce bâtiment en plein cœur de la foret avait quelque chose de sacré qui fait trembler le cœur de respect. Il enjambait les grands blocs de granite. Là se trouvait une colonne couchée, ici le reste d'un évier brisé et dont l'eau jaillissait en une petite fontaine au pied de laquelle du cresson avait poussé et la mousse avait envahit les rebords de porcelaine. Un lièvre déguerpit à l'approche de Frigiel, sautant par dessus les pierres. Le toit était défait. Les tuiles avaient volé sous le souffle de l'explosion. On les retrouvait, fracassées au sol, en perles bleu noir d'ardoise. A certains endroits seule la charpente avait tenu et le quadrillage des poutres de bois foncé se découpait sur le bleu du ciel au dessus de la tête de Frigiel, a d'autres le toit était entièrement parti. La maison s'ouvrait alors sur le ciel qui l'engouffrait. L'explosion avait fait démarrer un feu. Les cadres des portes étaient noircis et le plancher s'était désolidarisé, se tordant sous les effets de la chaleur. Tout était froid maintenant et l'orage de l'avant veille avait lavé la ruine de ses cendres. Ici le carrelage était encore intact et les pas boueux des animaux s'y voyaient. Un geai bleu passa au dessus de la tête de Frigiel, poussant son cri aigu vers l'horizon. Frigiel escalada un mur effondré. Il avait été peint autre fois, mais ce qui restait était un pale fantôme de ce qui avait été. Les couleurs s'étaient faites emportées par la pluie et il ne restait que le souvenir de leur intensité sur les pierres. Un grand miroir brillait au sol, éparpillé dans l'herbe, tel le collier de la princesse du conte. Les morceaux crissèrent sous les pieds de Frigiel. Et le merle continuait de chanter. La pierre était chaude, Frigiel s'y assit, contemplant les décombres. Mille détails lui apparaissaient tandis qu'il observait l'ancienne maison autour de lui. C'était l'être humain dans son entier qu'il voyait devant lui, l'être humain dans toutes sa beauté et sa faiblesse. Les longues arches en dentelle de pierre tendaient vers le soleil comme l'art, sans cesse enrichi de connaissances et de découvertes tendant vers la perfection. L'homme est un animal de culture, un animal de civilisation qui apprends, approfondit et produit des merveilles dont la beauté frôle les étoiles. Mais aussi pur soit son art, aussi grand soit le progrès engendré par son intelligence, il reste un animal chargé de violence, de passion qui sont autant le moteur de son ambition, que source de haine et de jalousie qui ne font que mener à la destruction. Le progrès est autant au service de l'art que du carnage. Il sublime l'un en lui enlevant les contraintes qui l'entrave, pour que, libre, il puisse voler toujours plus haut ; mais il démultiplie aussi les ravages de l'autre en supprimant les barrières techniques qui ceinturent l'imagination humaine trop féconde quand il s'agit de faire le plus de dégâts possible. C'était la splendeur et la tragédie humaine. Et telle la pluie qui avait lavé les ruines,les cendres de l'explosion que la peinture du mur, le temps passait sur l'être humain, effaçant son passage, rongeant son œuvre comme la mousse ronge la pierre tandis que l'être s'effrite et retourne à la poussière, mais bien que celui ci disparaisse, que même les souvenirs que l'on pouvait avoir de l'auteur se soient évanouis en fumée, sa création persiste contre l'acide des années, résistant malgré tout, traversant les âges avec un semblant d'éternité. Voilà ce que Frigiel voyait devant lui, dans ces ruines au cœur de la foret. 

Frigiel se leva et repris son exploration. Une colonne tenait encore debout. Une belle colonne fine, gracieuse, élégante comme l'édifice avait du l'être. Dans le décombres persistait des détails, des gravures. La beauté avait perduré après la mort de l'édifice. Le constructeur avait eu mille attentions et un œil précis et discret que Frigiel savait retrouver dans ces ruines, et qu'il reconnaissait. Un artiste a toujours sa touche particulière. Bill. Frigiel se souvient alors du chemin qu'il avait suivi. Brioche, Siphano et Xef -s'il était encore avec eux- étaient-ils passés avant la destruction de la maison ? Au centre du bâtiment trois murs se tenaient bien droit. Trois murs droits, sombres du bleu nuit de l’obsidienne. Ils formaient comme un rempart protecteur autour de quelque chose. Derrière eux le circuit de redstone s'était écoulé comme du sang sur la pierre. La pluie avait emporté la poudre rouge qui en ruisselant s'était incrustée dans les aspérités de la pierre, traçant dessus des traînées vermeilles La maison avait été blessée au cœur et de sa plaie coulait son sang comme sa peine. Le vent passait avec un murmure triste. Frigiel s'approcha. Les grands murs noirs de deuil le surplombait de toute leur taille. Il sentait peser sur ses épaules leurs lourds regards de colosse de pierre. Il marchait dans leur ombre sombre. Leur masse cachait le bleu du ciel et faisait barrière contre la vie de la forêt. Tout semblait froid, hors du temps entre les doigts de la mort. Entre les murs, brillante, se trouvait une tombe d'un blanc étincelant. La dalle brisée était tombée sur le coté. Frigiel se figea, s'approchant lentement. Son pied cogna contre une pierre qui coula un instant avec un bruit étrange dans le silence. Dessus se trouvait un livre aux pages jaunies. Dans les mots que Frigiel lut, il n'y avait que la tristesse infinie d'un homme qui avait vu mourir son ami sans avoir rien pu pour le sauver. Aypierre avait enterré ici Bill. C'était leur cœur commun qui saignait et la tombe blanche... Non, il ne voulait pas voir ce que la tombe contenait. Avec dégoût, il recula. Il quitta la clairière comme s'il fuyait la mort elle même. Dans sa main, se trouvait encore le carnet. Il y avait l'endroit où Aypierre s'était réfugié à la mort de son ami. L'endroit où pouvait potentiellement être Siphano et Brioche.  

***
Fukano avançait haletant. Il laissait derrière lui une longue traînée de sang. Encore un pas. Encore un. Il voulait sortir des grottes. Il sentait son sang couler. Il sentait la lame de métal dans son corps qui le déchiquetait à chaque mouvement et s'enfonçait un peu plus. Il pouvait l'enlever, mais il ne voulait pas. La lame avait fendu ses côtes et avait ouvert les artères vitales qui irriguaient son être en sang chaud. L'enlever aurait été se vider de son sang et il ne voulait pas mourir sous terre. Il avançait par instinct, suivant comme une ombre vide de pensée, ses sens qui le guidait vers la sortie. Sa tête était creuse et son esprit traversée de courant d'air. Il tentait juste d'oublier la douleur. Mais celle ci était tellement forte qu'il plongeait par instant dans un demi évanouissement où il ne ressentait plus rien. Et il continuait d'avancer, par automatisme. Chaque mouvement était une nouvelle épreuve a surmonter, une nouvelle lutte à gagner. Il s'extrayait du ventre de la terre. A chaque victoire qu'il remportait, il laissait un peu plus de sa vie derrière lui avec le sang qui coulait. Il n'y avait plus de temps, juste une tache infinie. Faire ce pas, puis tenter de remporter le nouveau défi de faire le suivant.
Et marchant ainsi, dans un combat de chaque instant, tançant une longue route poisseuse, Fukano atteint la surface. C'est alors qu'il reprit plein conscience. Il sentait le vent dans sa fourrure et ses poumons se gonflaient d'un nouvel air. Il était en haut de la falaise. La rivière s'était au contre bas, à quelque mètres en dessous de ses pieds. Devant lui s’étendait la forêt à perte de vue, se noyant dans le noir de la nuit au point de faire disparaître l'horizon. Il sentait la vie à nouveau en lui et il sentait la douleur. C'était le dernier instant qu'il lui restait et il en profitait pleinement. Ses yeux se perdait dans le paysage. Sa rage se dissolvait dans le grand espace qui s'ouvrait à lui. Dans le calme et le froid, il revient de sa colère. Son seul regret était d'avoir été aveuglé par celle ci et d'être partis tout seul, alors qu'il aurait très bien pu suivre Shorty. Il regrettait d'avoir fait subir à son ami la même rancune qu'à celui qu'il l'avait chassé, rancune qu'il ne méritait pas. Il lança un dernier regard à la nature. Il avait fini. Alors la douleur lui devint insupportable. Attrapant le pommeau, Fukano retira la lame. Le sang jaillit immédiatement en flot entre ses doigts. Alors Fukano se jeta du haut de la falaise. Il chuta dans la nuit. L'air volait à ses oreilles. La lune brillait au dessus de lui et sur son visage blanc traînait un gentil sourire. Tandis que la masse de son corps tombait, lui semblait s'envoler. Il se détachait de toutes de ses douleurs, de tous ses souvenirs, de ses joies et de ses peines. Il s'en débarrassait avec le même soulagement que lors que quand l'on jette un poids lourd que l'on a trop longtemps du porter. Il s'élevait vers la lune. Il ne sentait plus rien. S'il s'était retourné, il aurait vu son corps tomber. Et il continuait de chuter. Soudain l'eau le submergea. Elle fut froide, glacée comme la mort.  

***

Il avait cru que le monde chavirerait. Il avait cru que les plantes se mouraient, que les bâtiments s'effondreraient, que les incendies s'embraseraient de toute part, que tous ne serait que feu et que flammes. L'univers entier connaîtrait l'apocalypse qui exploserait dans son cœur. Il avait cru que sa douleur serait telle que la terre entière se mette à flamber comme flambaient ses dernières espoirs.
Avec les derniers mots de Potaro, il avait senti tout son être se déchirer. Sa conscience avait volée en éclat et de lui même, il ne restait même plus les cendres. Mais tous restait tranquille autour de lui. Le murs était froids comme il l'avait toujours été. Rien. Rien n'avait changé. Le monde était resté le même. Il entendait toujours l'horloge dont le cœur métallique ne cessait de battre la mesure alors que le sien semblait s'être figée dans sa poitrine. Le temps continuait de passer, mais lui semblait en être exclu. Une boule s'était formé autour de lui, l’excluant du monde qui l'entourait. Il était seul. A jamais seul. 
Lentement il se mit à marcher, sans en être vraiment conscient. Ses mains tremblaient. Ses yeux lançaient des regards aveugle sur tous ce qu'il l'entourait. Le choc avait été si brutal que plus rien ne semblait exister à cet instant mis à part le vide qui prenait place peu à peu en lui. Tandis que l'ardeur de l'émotion se diluait, un froid terrible l'envahissait. Le silence l’envahissait de toute part. Tout s’arrêtait en lui. De la douleur incroyable, il ne restait rien, comme si elle était devenue trop forte pour être ressentie. Le givre grandissait sur son cœur étouffant son faible battement, rongeant le foyer chaud qui le maintenait en vie. Ses pas continuaient de le porter comme un automate sans vie et sans âme. Il ne se passait rien en lui. Il était parfaitement calme, plus calme qu'il ne l'avait jamais été même. Tout stress, toute peur avait disparue. La nouvelle l'avait vidé de tous cela. Il ne ressentait plus rien. Son esprit se trouvait comme libéré d'un poids. La tension perpétuelle qui lui tenait le cœur venait de prendre son envole.Il n'entendait plus l’horloge. Ses aiguilles semblaient s'être figée. Le temps n'existait plus. Le monde n'existait plus. Il ne voyait rien de ce qui l'entourait. Seul dans le vide. L'air s'engouffrait dans sa tête en grand courant d’air qui emportait ses pensées et son cœur lui semblait glacé. 
Il lui semblait être déjà mort et qu'il disparaissait abandonnant cette enveloppe terrestre derrière lui. La quitter comme l'on quitte un vêtement en laissant tomber. Il lui semblait déjà être en train de partir et que son esprit se dissolvait dans l'air pour atteindre le néant. Oui devenir le néant. 
Ses pas l'avaient mené sans qu'il s'en rendit compte dans la salle de bain. Tous y était si blanc, et la lumière si douce. Le grand miroir resplendissait. Tranquille le bruit de la pendule lui parvenait encore. Il se vit dans la glace. 
Et son regard lui disait qu'il était l'heure de conclure.
Comme on arrive au bas de la page après une longue lettre, quand on a dit tous ce qu'il y avait à dire et qu'il ne reste plus que se taire, L'on a fini de préparer ses valises, tous est en ordre, il ne reste plus qu'à partir. Et pourtant on hésite un peu, on tourne en rond. L'inconnu fait peur. Et puis l'on part.
Comme on arrive à la fin du livre dont on connaissait la fin dés le début mais que l'on redoutait quand même. Quand tous vient d'exploser en un feu d'artifice d'émotion et que l'on revient lentement à la réalité, qu'il est l'heure de fermer le livre, il est l'heure de conclure l'histoire, de mettre le point final à la dernier ligne.

Il ne restait plus rien de lui que ce corps qui avançait telle un automate. Les dernières raisons qui le maintenait à la vie venait de s’enfuir. Un à un les malheurs l'avaient rongés. Il était entièrement vide à présent. Son corps fonctionnait comme une machine sans âme, sans vie. Ses mouvements ne suivaient que la seul logique sans pensée pour les dominer. 
Il avait mal. Très mal. Dans son corps, dans son être. Il n'y avait pas de raison de s'attarder plus ici. Maintenant la seule chose qu'il désirait était de disparaître entièrement. Que le seul lien physique qui le retenait encore en vie finisse pas céder. Un à un les fils avait été coupé, il n'en restait plus qu'un seul celui de ce cœur qui continuait de battre et puis que la faux du destin avait épargnée ce dernier fils, il allait lui même prendre la lame et le couper, pour enfin disparaître complètement.

Le crochet fut facile à celer au centre du dôme de verre bleu. La corde s'y enfila avec la même facilité qu'elle passa autour de sa tête. Le nœud se sera autour de son coup. Alors il fit basculer la chaise sur laquelle il était monté. Le choc fit craquer la nuque.

Dans la pièce froide, toujours baignée de cette belle lumière bleue, au bout d'une corde tendue, pendait un corps inerte et dans l'encadrement de la porte une femme au lèvre rouge de sang riait. 

Ectalite  a été tuer par Fukano
Fukano est mort en combattant Ectalite
Siphano s'est tué


Voilà pour la fin du jour 13. Plus qu'un jour avant la fin... Comme vous le voyez, il ne me reste plus beaucoup de personnage donc je ne sais pas quelle taille fera ce fameux jour 14. Laissez moi vos comentaires et vos appréciations, ils m'aident toujours beaucoup.

UN GRAND MERCI A JMDO
Il a très gentilment corrigé les points de vues de Fukano et d'Ectalite, de Frigiel et les deux derniers points de vue de Siph'
ET A ALIONA
pour la correction du premier point de vue de Siph'
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Apprenti Sadique
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Sam 4 Juil - 8:31
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Ok. J'ai absolument pas les mots pour décrire ce que je ressens.
Je vais juste dire : Oww....
Pour Ecta et Fuka je m'en doutais à vrai dire. Mais pour Siphano...ow... !!! C'était ... =<
Bref, j'ai pas les mots. J'ai adoré. C'est super bien écrit.

Maintenant je me demande ce qui attend Frigiel =< ...
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Raikya l'Alchimiste
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Sam 4 Juil - 9:48
Raikya l'Alchimiste
J'arrive jusqu'à la dernière ligne, le dernier point de vue, le dernier point aussi, et je ne peux rien faire pour empêcher mes lèvre de se délier... une inspiration, l'air pénètre mes poumons et j'éclate de rire. C'est un rire joyeux, un peu comme un délectation et du plaisir là ou je devrai être malheureuse. Non, ce n'est pas tout a fait cela. C'est autre chose. C'est comme s'attendre à de l'acide en mangeant un dessert, alors qu'en faite, à y couter à deux fois, c'est sucré et délicieux. Mais pas tout à fait ça non plus. Je ne trouve pas le mot, donc je dirais "Schadenfreude" ce que tu devrais comprendre. Parce que Siphano est enfin mort, et que c'était très long, insupportable et beau (même si Potaro parle, parleparleparle un peu trop) qu'Ectalite et Fukano se sont tués et qu'imaginer la scène est un pur plaisir pour mon esprit, tant la tension chavire entre épique et ridicule (ce n'est pas toi bien sur qu'est ridicule mais toute cette situation misérable, tous ces gens qui se tuent. Oui, eux sont ridicules), parce que j'espère tellement que Potaro va souffrir, souffrir milles morts et survivre. C'est ce que je lui souhaite, qu'elle reste en vie, comme la dernière survivante de la CHM, qu'elle soit guérie à tant et qu'elle, toute seule, se prenne tout, l'avis public, les journaux, les tribunaux et la solitude totale, la dernière traitresse. Je ne lui laisserai même pas la chance de se tuer. Finir sa vie serait un luxe que je ne lui accorderai pas. Mais c'est ton histoire. Quoi qu'il arrive à Potaro, ce serra aussi délicieux que le chapitre que je viens de lire ...
Mais ce n'est pas un long rire car je suis seule dans ma chambre et rire seul, ce n'est jamais très bon pour sa santé mentale. Je me calme donc et, ne sachant pas vraiment ce que je vais bien trouver à dire, je commence à écrire.

"Il entendait toujours l'horloge dont le cœur métallique ne cessait de battre la mesure alors que le sien semblait s'être figée dans sa poitrine" est ma phrase préférée du texte. D'où? Je ne pourrais pas vraiment expliquer. Elle m'a frappée sur le moment, alors qu'elle n'est pas si spéciale. Simplement le coeur d'un être méchanique, métallique. Il y en a d'autre avec plus de force, de recherche et de profondeur mais c'est celle là que je retiens. Moi aussi je préfère les verres d'eau.

Je me demande aussi ce qui va arriver à Frigiel. Tu ne serrais pas assez répétitive pour rejouer dans le dernier jour la même scène de destruction mentale qu'on vient d'avoir, non? Parce que Frigiel, tout comme Siph, a de l'espoir. Mais l'espoir se meurt (hum hum) et bah... brioche est du pain fondu et Siphano s'est pendu. Mais ce serrait ennuyeux que Potaro fasse le même coup qu'avec Siphano. Bien trop ennuyeux... il faut plus d'action!

Et je me demande aussi... La MJ, les suppositions de Pierre, le carnet de Bill. Avec toute cette action et ces morts, ils tombent un peu dans l'oublie, mais s'avéraient-il exacts? Je me demande... non, rien. Je me réserve un siège confortable pour les dernières scènes, au premier rang si possible et j'attends. Peut importe combien de temps cela va prendre. Je suis patiente... study
Et si je n'ai pas encore applaudi aujourd'hui, c'est que j'attends la fin. Avec la patience qu'il faut.

J'ai dit l'essentiel et pour l'instant d'autre paroles ne me vienne pas à l'esprit, c'est donc ainsi que je vais poster. Merci aux correcteurs exprès de nous avoir permis ce chapitre.

à plus tard !

Rai :coeur:

ps: aujourd'hui, je voulais une musique qui colle à l'ambiance lugubre. Je te laisse le lien : Therapy
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Nyal27
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Sam 4 Juil - 10:05
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Pauvre Frigiel, quelle va être sa réaction lorsqu'il verra tous ses amis morts..?
Comment l'aventure va-t-elle se conclure après tous ces morts..?
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Ota
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Sam 4 Juil - 16:57
Ota
YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!
Dans la cité, terrible cité, Ecta est mort ce soooooooooir!
Et Otaku danse mal sur sa tombe, Ecta est mort ce sooooooooir!
Il est crevé, il est crevé, il est crevé, il est crevé, il est crevé, il est crevé, il est crevééééééé!


Enfin la chanson!
Et Mich, oh, Mich! Je t'adooooooooooooooooooooooooooooore!
Tu as fait un VRAI suicide pour Siphano! Woo!
Tant de douleur, de détails, de méchanceté venant de Potaro, de désespoir! Oui c'est bien moi qui me plaignait de la destruction de l'espoir, oui. Mais là c'est clairement foutu donc bon... I DON'T CARE! I speak english very well. My flowers are beautiful.
Plus sérieusement, à partir du moment où tu as éliminé les plus grandes sources d'espoir (Aypierre et Skillnez) j'espère que ça va mal finir. Totalement contradictoire avec ce que je disais au dernier chapitre mais pas grave.
Mais ce truc de fou.
"Le combat commençait pour elle, le combat contre la maladie"
En fait c'est sa seule ennemie. La maladie POINT. Juste la maladie. Mais au final personne ne gagne? Il se suicide. Donc Potaro non. La maladie non. Le désespoir oui.
Et une petite chanson pour Xef (ça marche pour Siphano mais moins...)
Where did I go wrong?
I lost a friend...
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up
With you all night
Had I known
How to save a life

MAINTENANT IL EST MORT! Je suis méchante... Ouais. M'en fous!

"Comme on arrive au bas de la page après une longue lettre, quand on a dit tous ce qu'il y avait à dire et qu'il ne reste plus que se taire"
Magnifique comparaison! Et parfaite transition pour dire:
Ce chapitre se passe pas mieux que le dernier mais il est plus drôle. Non amusant. En gros je suis sadique donc j'aime bien. Mais seulement quand de toute façon c'est foutu donc on profite!
Voilà la fin de mon commentaire. Je vais colorer et mettre en italique. Gras parce que c'est joli.
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M.S.
Petit Sadique
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M.S.
Lugi

Je suis contente que cela t'ai plus ! C'est toujours on ne peut plus agréable de savoir qu'on a prit autant de plaisir à la lecture que moi à l'écriture. C'est une partie que j'ai adorée écrire, je suis donc super contente qu'elle ai aussi plus.
Merci pour ton commentaire super gentil qui m'a tous de suite donner envie d'écrire la suite, pour avoir un autre com, comme celui là. C'est toujours génial de voir apparaître de nouvelle tête, enfin de retrouver la tête que l'on a vu il y a peu dans le sommaire ^^

"pour Siphano...ow... !!! C'était ... =<" ah bon ? je pensais que tous le monde avait prévu qu'il se suiciderait sachant qu'il ne s'accrochait à la vie que pour ses amis, ceux ci étant mort, il n'y avait plus de raison pour lui de s'obstiner par dela la douleur

"Maintenant je me demande ce qui attend Frigiel =< ..." Pourquoi cette tête triste ? Twisted Evil Non, vraiment je ne comprends pas... XD Vive le sadisme !
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Aliona Tma
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Dim 5 Juil - 21:27
Aliona Tma
C'est pas que je ne veux plus, c'est que je ne peux plus, je n'y arrive plus.
Je crois que mon inconscient tente de me protéger : il me faisait sauter des lignes, maintenant c'est des paragraphes entiers. J'ai l'impression de m'effondrer quand je pose mes yeux sur ton texte, sur tes textes.
C'est trop pour moi, j'ai atteint ma limite, je n'y arrive plus, je craque.
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Petit Sadique
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Dim 5 Juil - 22:02
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NyalThug27

Salut !!! Bonjour à toi que je vois pour la première fois ! Ravie de faire ta connaissance :coeurfleur:
Par contre je ne peux répondre a aucune de tes deux questions, mais je t'assure que je fais mon possible pour que tu ai la réponse le plus rapidement possible. Je rédige la suite et je vous la poste. Dernier jour, dernière chapitre. Cela fait un peu bizarre de se trouver si proche de la fin ( enfin presque il y a les épilogues, mais c'est différent )

Merci d'avoir poster ton com ! je suis toujours ravie de voir de nouvelle personne !
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Petit Sadique
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Dim 5 Juil - 22:07
M.S.
Aliona

Ne t'en fait pas. Je peux comprendre. C'est déjà super d'avoir suivit jusqu'ici ! Merci pour cela. Merci également pour tous tes commentaires qui m'ont toujours fait plaisir. Ta présence constante et attentive m'a souvent fait chaud au cœur et donné envie d'écrire la suite. Merci aussi pour cela et pour tous les bons moments.
A plus dans d'autres textes ^^

P.S. il y a quand même eut la partie de Frigiel qui était jolie non ?
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M.S.
Petit Sadique
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Lun 6 Juil - 0:29
M.S.
Raikya toujours fidèle au poste !

ah vrai dire, ta réaction était assez inattendue. je suis restée un peu septique ne commençant à te lire, je t'avoue. je me disait je ne savais pas qu'elle détestait les personnages tant que cela pour rire de leur mort, ou que mon texte présentement soit si joyeux pour la faire rire. L'histoire de l'acide et du désert m'ont pas mal parler, même si rire n'est pas trop ma réaction dans ce cas ( et que je me suis dit : alors m'ont texte est de l'acide d'habitude ? XD ) Shadenfreude, je comprend mieux même si je ne crois pas l'avoir ressenti.

"même si Potaro parle, parleparleparle un peu trop" oui je suis d'accord avec toi. J'ai eut vraiment du mal à supprimer ( deux pages de blabla ont été supprimée ) mais il aurait fallu que je supprime encore plus, on es d'accord. C'est juste que cela m'a fait un peu mal au cœur.

"qu'imaginer la scène est un pur plaisir pour mon esprit" chère Sadique  :coeur:

"Potaro va [...] survivre" elle est un peu trop malade pour cela... Je crois que son sort ne vas pas te plaire, je ne le développe presque pas, en fait au jour 14, Frigiel est le personnage principale et il éclipse presque totalement Potaro ( sauf quand elle se tape l'incruste dans ses points de vue )
"qu'elle, toute seule, se prenne tout, l'avis public, les journaux, les tribunaux et la solitude totale. Je ne lui laisserai même pas la chance de se tuer. Finir sa vie serait un luxe que je ne lui accorderai pas. " XD Cette violence ! J adore Raika en mode haine. C'est trop bon. POur moi aussi, c'est le pire de ce qui peut lui arriver. Mais ce n'est pas ce que j'ai choisit, par contre si tu veux, tu peux faire un petit texte où tu imagine cela. Ce serait très intéressant.

"Moi aussi je préfère les verres d'eau." XD petite message codé.

"pour rejouer dans le dernier jour la même scène de destruction mentale qu'on vient d'avoir" Non, non. Ne t’inquiète pas. Un intrigue qui bégaille serait horrible ! Non. Et puis Potaro n'as plus la force de faire le même travail ( je ne dis pas qu'elle n'essayeras pas ) mais Frigiel est d'un autre trempe que Siphano. Enfin, plustot, il a évolué différemment. Il est devenu beaucoup plus solide mentalement. Il ne peux pas se laisser embobiner. et puis il n'arrive pas dans le même état que Siphano qui était déjà presque détruit alors que Frigiel va bien si on oublie la blessure à son poignée. Siphano était vulnérable, culpabilisant déjà trop lui même et affaiblit par la maladie, alors que Frigiel est en accord avec lui même et ne souffre pas encore.

"Mais l'espoir se meurt (hum hum)" n'est ce pas ^^

"brioche est du pain fondu et Siphano s'est pendu." Alors là je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase à fait apparaître sur mon visage un grand sourire . Très grand. De la satisfaction ?

"Bien trop ennuyeux... il faut plus d'action" oui se serait très ennuyeux, je peux te garantir que cela ne se passeras pas comme cela, mais je ne te garantis pas qu'il y aura beaucoup d'action. Ce sera plus de la réflexion ( philosophique XD ) Quoi ! il ne me reste plus qu'un personnage ( l'autre il ne sert à rien de la compter ) et c'est mon personnage qui pense beaucoup. Non, il y aura quand même de l'action.

"La MJ, les suppositions de Pierre, le carnet de Bill. Avec toute cette action et ces morts, ils tombent un peu dans l'oublie, mais s'avéraient-il exacts?" ah ah ah... Non je ne l'ai oublie pas. Il faut juste que le descendant psychologique de Bill arrive au carnet de celui ci. Surtout qu'il ne peut pas être influencé par les suppositions d'Aypierre par ce qu'il ne les connait pas. Mais bon je ne dis pas qu'il va trouvé. Qui entre le savant qu'Aypierre et le penseur qu'est a présent Frigiel aura raison ? Est ce que l'hérité de Bill va pourvoir faire plus que celui d'Aypierre ? Frigiel va t'il est empêcher de réussir comme l'a été Skillnez ?  Very Happy  Ce n'est pas sans raison que j'ai fait en sorte que Frigiel ne voit pas ce qu'il y a à l’intérieur de la tombe. Je n'aillais pas donner la réponse si facilement...  Twisted Evil

"au premier rang" pour te faire éclabousser de sang ? XD

"Peut importe combien de temps cela va prendre" je suis en train d'écrire la suite, elle arrive ne t’inquiète pas, après quand ? je ne sais pas trop, mais il me faut au moins une semaine, je pense dans deux semaines... Ce n'est pas que j'ai encore beaucoup a écrire, je suis bien avancé, mais j'ai beaucoup de recherche à faire. J'ai fait toujours ( sur les orages, sur les pendaisons, sur les maladies, sur tout ! TOUT ! ( folie ) )

et pour finir, Alice, Madness returns. J'ai bien aimé ce jeu. Beau et lugubre. Je n'avais pas prête une attention assez importante aux musiques, il me semble. Je trouve celle là par contre un peu trop lugubre pour ce chapitre. Certes il y a un suicide par pendaison, mais il y a aussi le point de vue de Frigiel qui rehausse un peu en joie, non ?

en tous cas merci beaucoup pour ton commentaire qui m'a fait très plaisir comme d'habitude. C'est génial de t'avoir comme lectrice, on peut toujours compter sur toi ! :coeur: Merci donc pour ton com.Je te nem ! ( et je me met à utiliser des expressions qui ne me plaise pas, tous cela ne va pas du tous, je vais me taire )
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Aliona Tma
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Lun 6 Juil - 14:15
Aliona Tma
Mich. Strogoff a écrit:
Aliona

Ne t'en fait pas. Je peux comprendre. C'est déjà super d'avoir suivit jusqu'ici ! Merci pour cela. Merci également pour tous tes commentaires qui m'ont toujours fait plaisir. Ta présence constante et attentive m'a souvent fait chaud au cœur et donné envie d'écrire la suite. Merci aussi pour cela et pour tous les bons moments.
A plus dans d'autres textes ^^

P.S. il y a quand même eut la partie de Frigiel qui était jolie non ?

Tu vois, quand je te dis que tu es plus simpa IVL que IRL x)
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Nyal27
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Lun 6 Juil - 14:33
Nyal27
Mich. Strogoff a écrit:
NyalThug27

Salut !!! Bonjour à toi que je vois pour la première fois ! Ravie de faire ta connaissance  :coeurfleur:
Par contre je ne peux répondre a aucune de tes deux questions, mais je t'assure que je fais mon possible pour que tu ai la réponse le plus rapidement possible. Je rédige la suite et je vous la poste. Dernier jour, dernière chapitre. Cela fait un peu bizarre de se trouver si proche de la fin ( enfin presque il y a les épilogues, mais c'est différent )

Merci d'avoir poster ton com ! je suis toujours ravie de voir de nouvelle personne !

En fait, ça fait un petit moment que je suis ta fiction, mais j'ai jamais pensé à commenter, tout était dit par les autres Sadiques alors bon..
Mais maintenant je commenterais à chaque fois si ça te fait plaisir ^^
Ah, déjà la fin ? C'est triste, j'aime beaucoup ta manière d'écrire. J'espère que tu continueras à écrire, parce que tu as un vrai talent. Tu as réussi à me faire passer du rire aux pleurs très facilement, c'est pour ça que je t'admire beaucoup ^^
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Raikya l'Alchimiste
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Lun 6 Juil - 15:22
Raikya l'Alchimiste
Mich, alors d'abord... CA VA PAS LA TETE DE POSTER A 2 HEURES DU MATH owo ?

"Raikya toujours fidèle au poste !" Oui mon capitaine, tant que j'ai le temps mon capitaine!

Ma réaction était inatendue ? Bah je... peux pas l'expliquer moi même. C'est juste que j'avais envie de rire, comme si tout à coup quelqu'un m'avait droguée à l’hélium. Je te dis, c'était vraiment envie de rire comme ça, bêtement! D'ailleurs j'ai toujours envie de rire en lisant XD
C'est pas que j'aimais pas les personnages, ou que leur mort en elle même me rende heureuse. Non, je pense que sur le moment c'est juste la violence qui m'a fait réagir comme ça. Je suppose.... c'est très bizarre. J'avais jamais eut ça autant avant u________________u

"Je crois que son sort ne vas pas te plaire, je ne le développe presque pas" Oh? Dommage. Mais tant qu'elle souffre ça me va ! Dans ce chapitre elle a réveillée toute ma haine, alors je veux qu'elle crève ou qu'elle souffre. Au moins ça... (non non, réponds pas. J'attendrais)

"Est ce que l'hérité de Bill va pourvoir faire plus que celui d'Aypierre ? Frigiel va t'il est empêcher de réussir comme l'a été Skillnez ?" Euuuuuh... je comprends pas tout à fait ce que tu veux dire. Je veux dire, si je comprends mais il doit y avoir une erreur.

"j'ai beaucoup de recherche à faire" Je comprends. C'est important les recherches. Réalisme et conviction.

"pour te faire éclabousser de sang ? XD" Ne t'inquiète pas. j'ai un parapluie.

"par contre un peu trop lugubre pour ce chapitre. Certes il y a un suicide par pendaison, mais il y a aussi le point de vue de Frigiel qui rehausse un peu en joie, non ?" Mouais. Si tu veux mon avis, le point de vue de Frigiel est comme un joli bouquet sur le marché aux poissons de Paris au moyen âge. C'est beau mais ça pue tellement autour que tu le remarque pas vraiment.

Toujours un plaisir :coeur:
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Lun 6 Juil - 18:18
M.S.
Aliona l'endergirl a écrit:
Mich. Strogoff a écrit:
Aliona

Ne t'en fait pas. Je peux comprendre. C'est déjà super d'avoir suivit jusqu'ici ! Merci pour cela. Merci également pour tous tes commentaires qui m'ont toujours fait plaisir. Ta présence constante et attentive m'a souvent fait chaud au cœur et donné envie d'écrire la suite. Merci aussi pour cela et pour tous les bons moments.
A plus dans d'autres textes ^^

P.S. il y a quand même eut la partie de Frigiel qui était jolie non ?

Tu vois, quand je te dis que tu es plus simpa IVL que IRL x)

Non, c'est juste que IRL, je ne le montre pas. IL faut vraiment me connaitre pour le savoir. Par exemple, au début de la fiction, tous le monde pensais que j'étais super sadique et puis au fils du temps, en apprennant à me connaitre, vous avez vue que j'ai quand même un coeur. Même chose pour la vrai vie. Au début je peux être beaucoup plus aigre que ce que j'ai été avec vous, mais plus on me côtoie, moins je le suis.
et puis je suis assez solitaire. J'aime vivre ma vie en parfaite liberté, c'est à dire seul, car seule mon choix compte et je n'ai pas à me soucier d'autrui. D'ailleurs j'espère que vous ne l'avez pas prit mal que je me casse assez rapidement ^^
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Lun 6 Juil - 18:43
Aliona Tma
Nous non, mais on aurait bien aimé te retrouver avant de partir
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Lun 6 Juil - 19:36
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Aliona
J'ai vu le message trop tard... Sad désolée j'étais en train de faire un dragon en origami.
Et si la CHM s'était passée autrement ?  Img_2010
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Je sais que je mets un peu de temps à répondre, mais c'est que j'ai encore quelques petits truc administratif à faire. genre super chiant et super bouffeur de temps. Mais enfin bref

Fais comme tu veux pour les commentaires, ne te force pas à en faire, mais si jamais l'envie t'en prends n'hésite surtout pas cela me fait toujours plaisir. C'est toujours constructif, que ta remarque ai déjà été dite où que ce soit juste pour dire que tu as bien aimé le chapitre, c'est super pour moi, ça m'encourage, cela me donne envie de continuer, et cela permet de me rendre compte qu'il y a quelqu'un de vrai qui sur terre à pris le temps de s’arrêter et de lire mon histoire, et c'est magnifique pour l'auteur que de savoir cela. Le commentaire permet de dépasser le nombre, pour toucher un peu plus au réelle.

Oui, c'est déjà la fin, ( enfin déjà cela va faire plus d'un ans, c'est pas mal je trouve ) Mais oui, jour 14 minuit = fin de la CHM

Après il y a les épilogues, mais ce n'est pas la même chose. Déjà ce n'est plus vraiment la CHM mais des rêveries dessus. Je t'explique, si tu n'es pas au courrant :

La fin est... On va dire ... ambiguë. Je n'aime pas le fin où tous est clair, tous est net et facile. Pour moi, cela ne peux pas se finir sans laisser des questions, des mystères irrésolus, car dans la vrai vie, jamais rien ne se finit d'un seul coup comme cela si facilement et il restera toujours des question sans réponse. Donc, la fin de la CHM, sera... énigmatique ( si c'est bien réussit - je l'espère ) et donc laissera beaucoup de solution possible, de suite possible.

Après le dernière chapitre de la CHM, je pense laisser deux mois, deux mois durant les quels chacun pourra inventer sa suite, son explication, l'écrire et la poster. On pourra donc voir ce que les autres ont fait, lire, comparer, regarder, voir les différences de point de vue et d’avis, où les ressemblances ext... Tous le monde est invité à participer, toi aussi si tu le veux. les questions seront celle que l'on se pose à la fin : exemple "comment expliquer la CHM ? Pourquoi le maître du jeu à fait cela ? Qui il était ( pour ceux qui n'auront as trouver....) et surtout QU'EST CE QUI SE PASSE APRES ? Quelle est la réaction des autres, à l’ouverture de la CHM ? Comment les gens du monde extérieur, les amis, les proches, réagissent t'ils ? ext...
En fait se seront les questions que vous vous poserait ( donc vous aurez une liberté totale de la voix à suivre car vous ne vous poserez pas forcément les mêmes questions et de toute manières vous n'imaginerez pas les mêmes réponses ) Toutes les réponses que vous apporterais seront forcément justes, car il n'y aura pas de fin officiel ( la vrai fin est celle du jour 14 )
Cependant, je ne vous laisserez pas totalement sans réponse, après deux mois ( il faut laisser le temps quand même ) je mettrais en ligne deux épilogues ( ou trois ), un qui se fini bien, l'autre non et peut être un troisième où il ne se passe rien. Se seront des réponses possibles sans être La Réponse, car il n'y aura pas de réponse unique et celle que vous aurez écrite tiendront autant lieu de réponse que celle que je mettrais en ligne. Ce projet sera plus marrant si beaucoup de gens y participent ! Plus il y aura de fins différentes plus se sera intéressant de comparer les idées, celle qui sont différente et celle qui sont pareille. Bref échanger en écrivant. La CHM est une suite de texte, tous le monde peut donc prendre la relève et écrire la suite de cette suite !! Voilà le projet commun ! M'aiderez vous à le réaliser ?

Pour ma part :
Il y aura donc deux épilogues ( ou trois ), où je fais intervenir le monde extérieur (ou pas ) et d'autres youtubers, que je ne pouvais malheureusement pas intégrer à la fiction car ils n'ont pas participé à la CHM. Dans ses épilogues, il y aura différentes petites aventures/nouvelles qui en fait les constituerons comme un tous. Et chacune de ces nouvelles seront destinées à quelqu'un en particulière, quelqu'un que je voudrais particulièrement remercier par exemple pour ses commentaires, réguliers qui m'ont toujours fait plaisir et encouragé. Raika aura sa nouvelle, Lielea aura le sienne, Aliona et Ilio aussi. Toi aussi tu auras quelque chose pour te remercier de ton texte. Elles seront chacune spécifiquement dédié à vous et vous pourrez beaucoup y intervenir car je les construirais en fonction de ce que je connais de vous, mais aussi des réponses que vous aurez faite à mes questions.

ce serait génial que tu y participe aussi, mais c'est comme les commentaires, tu fais comme tu veux.

et tous cas merci pour ce très gentils commentaire de conclusion. Cela me fait chaud au cœur que mes texte ai pu te faire ressentir tant d'émotion. Cela veux dire que la fiction par le pouvoir des mots à presque touché au réelle et c'est formidable. DOnc oui, après la CHM, y a les épilogues et après eux ? J'ai pas mal de projets, mais je risque d'avoir une année très chaude, donc je ne sais pas ce que j'aurais le temps d'organiser... Parmis ces projets (1) j'ai deux intrigues, il faut voir la quelle je choisit de rédigeait si je concrétise ce projet. Donc se serait à nouveau une histoire comme celle là, enfin entièrement en moi cette fois, donc l'intrigue et le cadre sont très différent.
(2) J'aimerais aussi faire une série toute les deux semaines ou je donnerais des conseilles et des astuces sur comment écrire un texte, comment mettre du suspense, comment décrire une émotion ou un paysage... Comme beaucoup de gens écrivent sur le cite, je pense que cela pourrais aider quelque s'un et si c'est la cas, c'est génial.
(3) et mon dernier projet serait de faire un série d'initiation à la philosophie, On a toujours en tête des questions sur soit et sur l'homme, qui suis je ? Est ce que la justice existe ? Dois je avoir peur de la mort ? ou des inquiétudes, sur le temps qui passe, sur l'amour et l'amitié tous cela... Mais souvent, si on n'a pas fait de philo, on ne sait pas comment répondre, donc j'aimerais tenter de parler sérieusement de tous cela ( sans toucher au croyance politique culturelle et religieuse de chacun ), mais sans tabou en apportant les réponses que les philosophes ont trouvé à ces questions...
Qu'est ce qui te plairait toi, par exemple ? Cela m'interesse juste pour savoir même si je me réserve le droit de faire ce qui me plais ^^

Salut
Mich
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Raikya

"Mich, alors d'abord... CA VA PAS LA TETE DE POSTER A 2 HEURES DU MATH owo ? " 2h 30 ? Woooh c'est rien, ça va. XD C'est drole que tu l'es remarqué, tu fais le début de commentaire le plus originale que je n'ai jamais vu.

"Oui mon capitaine, tant que j'ai le temps mon capitaine! " XD :coeurfleur:

" j'ai toujours envie de rire en lisant" ah... Et bien ... Il va falloir songer à se soigner n'est ce pas ... Plus sérieusement je peux te proposer une explication mais elle ne me plait pas trop. Le rire est une défense. Donc peut être que tu ris contre les souffrances du texte ? Mouais ce n'est vraiment pas génial. Va voir un médecin ce sera plus simple.

"non non, réponds pas. J'attendrais" XD la fille ma connait trop bien. Et bien NON ! tu ne me feras pas taire si facilement ! je réponds quand même et même si tu ne me réponds pas, je le fais ( comme le prouve le dernier chapitre de ton histoire, cependant sur la mienne je vais héviter de parler toute seul, donc si tu veux bien continuer à me répondre ^^ )

""Est ce que l'hérité de Bill va pourvoir faire plus que celui d'Aypierre ? Frigiel va t'il est empêcher de réussir comme l'a été Skillnez ?" Euuuuuh... je comprends pas tout à fait ce que tu veux dire. Je veux dire, si je comprends mais il doit y avoir une erreur. " WTF qu'est ce que tu ne comprends pas ? Qu'est ce que tu comprends ?

Les recherches c'est la vie ( ou pas ) SI tu as le temps, va voir pendaison sur Wikipédia, ils sont forts dans le réalisme froids et assez glauque.

"le point de vue de Frigiel est comme un joli bouquet sur le marché aux poissons de Paris au moyen âge. C'est beau mais ça pue tellement autour que tu le remarque pas vraiment." XD sympa la comparaison. Pauvre Frigiel, sa partie est passée totalement inaperçu alors que c'est une de mes plus belles descriptions.

Merci Raika d'être là ^^
Mich
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Mer 8 Juil - 21:51
Raikya l'Alchimiste
Mich,

Mon cerveau a un fonctionnement maximal de 11h30h à 13h puis de 15h à 23h du soir. Après, c'est de la compote bouille, donc je me demandais juste comment tu pouvais encore écrire... Je suppose que je verrai ça quand je serrai plus grande ;p

Mouais. Non, j'irais pas voir un médecin, je vais très bien!!! Hier encore, j'ai parlé avec une licorne rose de la meilleure façon de se débarrasser d'un cadavre // d'un futur cadavre. Je me porte parfaitement bien, comme tu vois.

"je réponds quand même et même si tu ne me réponds pas, je le fais" Eh ben non, t'a pas répondu à ce que je me demandai, il me semble... XD

"Frigiel va t'il est empêcher de réussir comme l'a été Skillnez ?"

Frigiel va t'il être empêché ? ?

J'irai voir ça a l'air... intéressant.

Ravie d'être là !

Rai~
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Mer 8 Juil - 23:07
M.S.
Raikya

et bah tiens je vais te répondre encore a une heure pas possible. enfin une heure du mat cela va encore. Mais pour l'information, tous les auteurs écrivent la nuit. Flaubert, Balzac, Kafka... Tous le monde XD

"la meilleure façon de se débarrasser d'un cadavre // d'un futur cadavre." Je ne me sens pas du tous menacer là, mais alors pas du tous. XD Mais je ne me doutais pas qu'en plus de la master sword de Link tu avais un complice : la licorne !! NON pas la licorne ! animal démoniaque, beaucoup trop colorée et sucée pour mon sadisme !

"Frigiel va t'il est empêcher de réussir comme l'a été Skillnez ?" oui j'ai fait une faute je vous dire être à la place de est, mais oui tu as en partie compris ce qu'il y avait à comprendre, je crois... en partie seulement car je n'allais pas te dire le principale.

Bonne nuit
Mich
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