Chapitre 4: On se fou de nous (PDV Xylaune)
Alors là, je pensais ne jamais être tombée plus bas quand nous ne sommes fait piégés... mais là! C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase! Un patron de renommée mondiale m'a acheté pour faire quoi? Pour construire des immeubles! Certes c'est calme et je ne tue personne mais p*t*** !!!!!! Qu'est ce qu'on s'em***** ici!!!!!!!!! Je n'ai qu'une envie: FAIRE VOLER SES IMMEUBLES À LA NOIX EN POUSSI7RE !!!!!!!!!!!!! Ils sont moches leurs plans de construction! Je les ferais manger au dessinateur si je le pouvais! Les bâtiments étaient tous les mêmes! Blancs de poutres, verres, poutres, colonnes gris passé, vitres... Tout cela donnait un rendu triste, presque désespérant.
En réalité je ne devais construire que deux immeubles comme ça... des bureaux apparemment, sur 200 étages. j'étais sous le commandement de l'architecte et quelques ouvriers étaient là pour me donner un coup de main.
Mais le pire dans tout ça c'est que le soir je venais chez mon acheteur pour dormir et manger! Il habitait dans un palace ce mec! Le premier jour il m'avait fait visiter toute la maison et m'avait dit que j'avais quartier libre tant que je faisais mon travail... Mais what, quoi! Puis, le matin, je prenais un petit déjeuner royale en pyjama! Je savais parfaitement qu'aucuns acheteurs nous traiteraient de cette façon! Cela devait cacher quelque chose... Je devait rester sur mes gardes. Bon, on était en plein milieu de l'après midi et je devais me concentrer sur ma tache transporter des blocs de béton sur le haut du bâtiment et les arrangeais de façon à le construire.
L'architecte, lui, il était beaucoup plus froid et méchant que mon acheteur. Il était métisse de peau et avait un regard noir porté tout le temps sur moi. On dirait qu'il me surveillait... Le sérum m'interdisait de parler donc je ne disais jamais un mot, de toute façon à quoi cela servirait?
Je soulevais un énorme bloc de béton par la pensée et l'élevait dans les airs pendant qu'un des ouvriers faisait monter la sorte d'ascenseur. Je pouvais soulever de lourds objets mais seulement si je restais proche de ces derniers. Une fois en haut, je le déplaçait au dessus d'un autre bloc couvert de bêton frais pour le coller. Je le déposait doucement pour ne pas le casser. On a ... je veux dire j'ai fait ça pendant toute le reste de l'après midi. C'était épuisant.
Le soir se faisait déjà voir par les lumières s'allumant dans le ciel. On me fit redescendre pour la énième fois puis l'architecte me déclarait, comme toutes les fins de journée qu'on en avait fini pour aujourd'hui et qu'il restait encore minimum un mois pour monter les deux immeubles.
"Aussi, on va peut être avoir plus de travail... j'ai discuté avec le patron si je pouvais rajouter un pont de verre pour rejoindre les deux bâtiments. S'il accepte, on prendra trois ou quatre jours de travail en plus." Déclara-t-il en me regardant d'un air sévère.
Je soupirais intérieurement. Je sentais que j'étais plus libre que mes amis... et je détestais ça... dès qu'on en aurait fini avec tout ça, je m'enfuirais et libèrerais tout les autres. Je ne sais pas comment mais je le ferais. Je me le promet.
Je rentrais dans le palace grâce à un chauffeur envoyé spécialement pour moi. Mes amis sont entrain de vivre un calvaire dans des guerres ou des laboratoires et moi, je suis tranquille! Mais qu'est ce que je fais là, triple zut?!
Je rentrais dans la villa et une femme de ménage m’accueillit. Elle était jeune malgré son air fatigué puis son sourire donnait d'elle un aspect chaleureux.
"Mademoiselle Xylaune! Toujours aussi ponctuelle! Ce soir est un soir très spécial, veuillez me suivre!" Disait elle d'une clarté de voix remarquable.
Mademoiselle? C'est pas nouveau, elle le dit à chaque fois... amis c'était surprenant. Une soirée spéciale? Tout était spécial de toute façon. Je la suivais, ne pouvant faire autrement à cause du sérum coulant dans mes veines. Puis elle m'invita à entrer dans ma chambre, cette si grande chambre rose et violette digne d'une princesse de compte de fée. Je déteste être prise pour une princesse.
La dame me sortit une magnifique robe bleu dégradé vers le bas, un voile de soie couvrant les épaulettes. Le dos était lassé par un ruban bleu océan, rappelant la couleur des ballerines et de la broche-fleur que la dame venait de me sortir. Je suis en plein cauchemar... dites moi que je vais me réveiller!
"Allez prendre votre bain, tout est prêt. Ensuite vous enfilerais cette magnifique robe, que monsieur vous a offerte." M'ordonna-t-elle sur un ton autoritaire mais doux.
Je partais dans la salle de bain. Pourquoi me donne-t-on une robe à enfiler?! Je retirais mes habits et délaçais mes chaussures, puis je les rangeais sur le côté. Je glissais dans le bain chaud puis en profitais pour réfléchir.
Pourquoi m'offrir toutes ses choses? Je ne suis qu'une de ses enfants, ayant un pouvoir et achetée par quelqu'un qui ne me connaissait en aucun point. Il ne sait rien de ce que j'ai vécu et moi, je ne sais rien de lui. Mes amis... j'espère qu'ils vont bien... je m'inquiète, je m'inquiète, mais je ne peux rien faire... Je suis décevante.
Je terminais de prendre mon bain puis sortit me sécher. Enveloppée de mon paignoir, je rentrais dans ma chambre, où m'attendais la femme. Je regardais la tenue étalée sur mon lit... J'ai pas envi, je veux juste retrouver mes amis, certes je ne les connais peut être pas plus, mais eux ils peuvent me comprendre, ils sont dans la même position que moi... ou pas... la voix de la dame me ramena à la triste réalité.
"Vous devez les enfiler, mademoiselle."
J'enfilais la robe, à contre-cœur. Puis vint le tour des ballerines et de la broche. Une fois fini, je me regardais dans le géant miroir en face de mon lit. Mon regard bleu glacé fixait seulement la personne en face de moi qui ne me ressemblait pas du tout. Ces cheveux attachés en chignon retenus par la broche lui donnait un style de femme épanouie alors que la robe dégradée bleue semblait être sûr mesure pour elle. Les chaussures lui tenaient ses petits pieds au chaud. Elle était très belle. C'est à ce moment que je me rappelais que c'était un miroir qui se tenait en face de moi, et donc... je me voyais...
"Cette tenue vous va à ravir! Monsieur sera très content!"
Content? J'espère... car moi, je ne mettrais plus de robes!
"Il est en bas, il vous attend pour diner."
Ah oui... le palace se trouve sur deux étages et toutes les suites, sont en haut. Je sortis, fermant doucement la porte derrière moi puis descendait délicatement les marches pour arriver dans la salle à manger. Il était là, cette homme à la soixantaine, les cheveux blancs, les rides commençant à apparaître sur son visage. Il portait toujours le même costume, blanc avec un cravate bleu argent. Son visage avait quelque chose de... différent? Plus de sérieux et aussi de la tristesse... Il semblait plonger dans ses pensées mais il eut un sursaut en comprenant que j'étais arrivée, comme s'il avait eu peur de quelque chose. Il se leva et m'adressa la parole.
"-Merci, mademoiselle Xylaune, d'avoir bien voulu porter cette robe... Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix, rageais-je intérieurement. Elle vous va à ravir, comme ces ballerines..."
Il semblait replongé dans ses pensées. Une larme coula sur sa joue et vint s'écraser sur la table. Il revint à lui en se secouant la tête. Il n'a vraiment pas l'air bien...
"Excusez moi, repprennaît il, assiez vous, je vous prie." Une fois fait, il s'asseyait à son tour."En fait, avant de manger, j'aurais une faveur à vous demander...
Coucou! Désolée pour les fautes d'orthographes s'il y en a! (DI: Y en a trop.) Roh tais toi. T'as pas aimé le voyage? (DI: Entre le bébé qui chia... crie et l'autre qui est malade... Non, j'ai pas aimé.) Bon... Comme vous aurez pu le voir dans la description, ceci sera sûrement le seul chapitre du mois d'Août. Pourquoi? Parce que là où je vais, il n'y a jamais de réseau (DI: C'est un trou pommé...) et que si j'arrive à me connecter à un réseau (DI: ce qui est quasiment improbable...) (Titi: C'est bon! On a compris que t'étais tout le temps contre nous!) ... Grâce à vous, j'ai réussi à oublier ce que je voulais dire... Bon, j'espère que vous avez aimé!
Et bonne vacances!