Chapitre 8: Un excentrique et trop de sérum (PDV Nizzy)
Anciennement:
Maintenant, je me fiche de tout, par contre si je LE recroise... IL mourra.
Mon acheteur m'appela. Il avait la quarantaine, brun au regard noir brûlant. Il était peu musclé et ressemblait à un James Bond, rajeuni et... possessif. Il me redemandait mon ''petit prénom" pour la énième fois. J'aurais aimé lui dire qu'il était Alzheimer mais je ne pouvais rien faire tant que j'étais manipulée.
"Nizzy." Disais je, contre mon gré.
"Non. Cela ne te va pas... Il faudrait changer quelque chose... rajouter Chan? Nizzy-chan? Euhm..."
"Ce type est barge..."Pensais je." Il parle à voix haute et il veut me trouver un nouveau prénom? Si seulement je pouvais lui dire ce que j'en penses!"
"J'ai trouvé! Tu es ravissante comme une fleur mais tes pouvoirs sont effrayants! Désormais, tu t’appelleras Rose."
"QUOI?! 'Rose'?! C'est... Outrant... Je... je ne sais pas c'est juste... Fillette quoi! Rose! Rose la couleur, Rose la fleur! C'est affreux! En plus changer les prénoms des gens, ça ne se fait pas!" Me criais je intérieurement.
"Alors, Rose. Qu'elle est ton petit-prénom?" Me demandait il, encore.
"... R... Rose..." répondis je en le maudissant.
"Très bien! Tu fais des progrès! On est arrivé par la même occasion." Dit il en se tournant vers la fenêtre. "Ton rôle est..." Il se retourna vers moi, une lueur amusée dans le regard. "Vas y, récite."
"Mon... rôle... est... d... de vous protéger de.... toutes menaces.... intérieures ou extérieures." Récitais je en tentant vainement de lutter.
"Parfait! Vu que tu connais ton rôle, tu vas l'appliquer, et tu vas rester proche de moi à partir de... maintenant!"
Il avait dit sa phrase avec un sérieux irréprochable. Ce qui était sûr, c'était un dirigeant gouvernemental. Il se levait et m'invitait à passer devant lui afin de le protéger. Je le fis et l'escortais à l'extérieur, à contre cœur.
Dehors, c'était un monde fait de blanc, et de noir. Une horreur absolue. Les buildings qui encadraient l'aéroport où nous nous trouvions, semblaient vides de vie. L'atmosphère était ... comment dire? Insupportable? Sûrement oui... La pollution ambiante m'emplit directement les narines et si je pouvais vomir, je l'aurais fait. Malgré les nombreux nuages recouvrant entièrement le ciel, la lumière arrivait à passer, difficilement.Je descendais les marches pour descendre de l'engin pendant que des agents de sécurité écartaient les journalistes voulant avoir à tout prix une interview. Je marchais juste devant mon "employeur", sur un long tapis rouge en envoyant balader les quelques journalistes qui arrivaient à se faufiler.
Bah dit donc... Ils n'y vont pas de mains mortes ces types là... Ce n'est que quelques journalistes! Quelques uns de ces derniers étaient à terre gémissant mais n'avaient pas l'air à charge de revanche... Alors qu'on arrivait enfin devant à la géante limousine et que j'invitais mon acheteur à y entrer – contre ma volonté -, il se retourna faisant face à cette foule mal-contrôlée. Toute personne avaient cessé de remuer, même ceux qui étaient au sol avaient cessé de geindre. Les gardes se mirent au fameux "garde-à-vous" ( (Titi: Le fameux, le fameux... * explose de rire * ) Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle... (DI: Je crois que je viens de comprendre... * soupir * ) Bon euh... passons.) et se mirent à ... chanter?
" Protégez Chatan
Tel est notre devoir!
Tuez tout ces barbares
Protéger Chatan
Va de notre volonté
Tuez les tous sans pitié
Et que ces insectes
Rampent à ses pieds!
Gloire à Chatan
Notre bon roi! "
Je n'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre... Ils ont fait un chant de gloire à cet excentrique! Et ce chtarbé est un roi?! Non! C'est une dictature ça! Les journalistes baissaient la tête en signe de respect, craintifs. Je me tournai vers le taré en question qui affichait un sourire satisfait avec une pointe de machiavélisme. Il entra dans la limousine puis je lui suivis, sans grande conviction. Le chauffeur alluma le moteur puis appuya sur la pédale d'accélération. Une fois dans le trafic, il ralentit la cadence. Je m'étais assise en face de l'excentrique qui me regardait suspicieusement...
Bah? Qu'est ce qu'il a? Il est paranoïaque en plus? Autant que j'en sache il n'a pas de raison de s'en faire puisque je suis sous sérum. Soudainement, le conducteur tourna dans une rue avec peu de circulation, en fait, il n'y avait personne, vraiment personne. Non, ce n'était pas moi qu'il regardait, c'était le conducteur. Ce dernier se retourna et pointa une arme à feu sur mon employeur. Un éclair de surprise traversa mes prunelles. Je sortis des lames de mes manches, d'un geste vif. Mon acheteur commença à parler tranquillement.
"Vous n'étiez effectivement pas Alfred... Qui êtes vous? Une de ses vies inutiles? Un SDF? "
"Fermez-là!" Riposta le conducteur. Il était jeune, une vingtaine d'année, pas plus. Il était en partie cachée par l'obscurité, on voyait seulement ses gants et ses yeux luire dans l'ombre. " Dîtes à la fille de ranger ses poignards! Tout de suite!"
Son doigt appuyait légèrement sur la détente, mais pas assez malheureusement. Mon acheteur me fit signe que je devais le faire et je les rangeais.
"Pouvez vous avant toutes choses, ouvrir les fenêtres? Il fait une de ces chaleurs!" Se lamentait mon patron.
"Il va se faire tuer et il se plaint d'avoir trop chaud?! Un taré! Un T A R É !" Pensais je.
Le "conducteur" sembla hésiter puis se résigna.
"Ne faites pas de gestes brusques ou sinon... sinon je vous tue!"
Il le gardait en visé puis d'un geste rapide fit descendre les fenêtres automatiquement. Pendant ce bref instant où l'agresseur se retournait mon employeur me fixait en faisant tournoyer son doigt en l'air. Qu'est ce qu'il me veut? Le souffle du vent fit voler mes mèches de cheveux et je compris.
"C'est bon? L'air vous rafraichit? Je vais vous tuer, maudit dictateur. Vous tuer pour tout le mal que vous avez engendré, pour ma famille, et toutes ces personnes que vous avez fait souffrir! Pour ma petite sœur Aniès, pour ma mère et ...."
Je venais de faire une tornade petite mais assez puissante pour que l'arme s'envole à travers la fenêtre.
"Non! Mon arme!"
Il sortit à la poursuite de son arme qui s'était écrasé à quelques mètres de là. Je sortis juste avant mon acheteur, et me plaçais devant lui, servant de bouclier humain s'il le fallait. L'agresseur venait de récupérer son arme et tremblait de tout ces membres en pointant le revolver sur nous. Il était entièrement caché par des habits, on pouvait juste dire de son physique qu'il était de taille moyenne, un mètre soixante dix environ.
"Tue le, Rose." M'ordonna le patron.
Le jeune nous tira plusieurs fois dessus mais sans succès, soit il visait à côté, soit, les balles se prenaient dans mon bouclier de vent. Le chargeur vide, il fulminait et nous regardait apeuré. Mes yeux virèrent au blanc. Je forma un gigantesque nuage noir au dessus de nous qui lançait des éclairs. Il allait mourir... Cette personne qui voulait juste se venger allait être tuer... par moi. Cela me dégoutait, il allait être ma première victime.
"Tue le, maintenant."
Je ne pouvais rien faire! J'étais sous l'entière emprise du sérum! L'éclair tomba et un long cri se fit entendre.
Je viens de terminer d'écrire le chapitre 10 (Titi: Oui elle prend de l'avance.)
et j'avais envie de vous le poster alors voilà x)
J'espère que vous aurez aimé!