Chapitre 11: Cauchemar (PDV Asallé)
Anciennement:
"Oh, et puis, le commandant, c'est mon frère!"
"QUOI??!!!"
J'avais hurler ma question. Certes, ils se ressemblaient mais savoir que c'était son frère son "employeur" et le miens, c'était... déstabilisant.
"Oui... S'il te plaît, ne crie pas... je suis sensible aux oreilles..." Gémissait il en couvrant de ces mains ces dernières.
"Désolée..." Murmurais je. "Mais tu te rends compte de la chance que tu as?!"
"O- oui... enfin euh..."
"C'est lui qui t'as acheté ou tu t'es fait gagner? Parce que dans le second cas, tu es vraiment très chanceux!"
"Euh... C'est euh... il m'a acheté... euh enfin non... il m'a... gagné."
"T'as pas l'air en forme Léo... T'es tout pâle. Ça va?"
Effectivement Léo avait pâli et il n'arrêtait pas de chercher ce qu'il voulait dire. Il baissa la tête désemparé. Comme si il ne s'en souvenait plus, comme s'il avait perdu la mémoire.
"T'es amnésique?" Lâchais je.
"Bien sûr que non! Enfin... je crois." Murmurait il.
"Tu crois?!" M'emportais je. "Et si c'est pas ton frère et qu'il te mène en bateau? Et si c'est pour t'utiliser? Et si-" Il me coupa en me lançant un regard noir.
"C'est mon frère, et ça, j'en suis sûr à cent pour cent. Asallé, on dirait que tu as changé... Non. Tu dois être fatiguée, repose toi."
Il partit directement énervé. "Oups... J'ai dit quelque chose de mal? Non... je m'inquiète juste pour lui... Il a l'air perdu." Je me recouchais la tête pleine de questions. Il fallait croire que j'étais vraiment fatiguée parce que je m'endormis presque aussitôt.
* Dans son rêve *
J'étais enfermée dans une sorte de capsule... Le plus bizarre, c'est que je voyais à travers mes yeux. Deux personnes en blouse blanche devant moi discutaient, ne me remarquant pas. Je ne voyait pas plus loin, il faisait si noir... L'un pointa le doigt vers moi puis sembla crier. Sembla, car je ne les entendait pas, ou plutôt comprenait la moitié des mots qu'ils échangeaient, comme si je somnolais.
"Sujet... mauvais signe... !!"
" ... rendormir! ... vite... réveille ..."
"Bouton... !!"
Ils se précipitèrent autre pars, sortant de mon champ de vision. J'essayais de bouger, ce qui ne fut pas facile. Mes mains se posèrent avec difficulté contre la vitre transparente en tentant de la pousser. Elle avait l'air coincé. J'inspirais soudainement une chose nauséabonde, on aurait dit une odeur de médicament... Je posais soudainement mes mains sur ma bouche et mon nez, mais ils étaient recouvert d'un masque comme ceux qu'on trouve dans les hôpitaux, pour aider les personnes à respirer. Je l'arrachais sans retenue et me rendis compte que je ne pouvais pas respirer l'air même de la capsule. Je commençais et poussais la vitre avec mes pieds. Au bout de plusieurs essais, je la sentis bouger. Je redoublais mes efforts, avant de m'évanouir. Elle s'entrouvrit, et je glissais mes doigts à l'extérieur pour essayer de trouver ce qui la bloquait. Je trouvais enfin ce que je cherchais: c'était une sécurité, une sorte de chaîne. Je l'enlevais et poussais enfin la porte. Je sortis de ma boite et respirait profondément l'air frais. Je reprenais ma respiration puis regardais autour de moi les scientifiques n'avaient pas l'air présent. Mon cerveau encore embrumé se prit comme un coup de marteau en entendant une alerte exploser mes tympans. Je me bouchais les oreilles pendant qu'un gaz blanchâtre se répandait dans la pièce. Je cherchais un moyen de sortir en mettant mes mains devant ma bouche et mon nez, toussotant. J'inspirais sans le vouloir une bouffée de ce gaz qui me donna immédiatement envie de dormir. Je voyais trouble, mais je continuais, commençant à courir dans la pièce qui me semblait être infinie. Mes jambes tremblaient, ma tête commençait à tourner. J'entre aperçu ce qui ressemblait être une porte, je ne distinguais presque plus rien entre le manque d'air et cette épaisse fumée. Je tapais avec le peu de force qu'il me restait contre la porte de métal. Je glissais contre cette dernière, la tête prête à exploser. Ma vue s’obscurcissait pendant que j’atterrissais contre le sol affreusement confortable. Je me sentis tomber.
* Fin de son rêve *
Je me réveillais soudainement en me redressant. Où étais je? Je tournais ma tête de tout les côtés en me rappelant de cet endroit. Je soupirais et passais ma main sur mon front en sueur. C'était un cauchemar. Cette tente était toujours vide... Quelqu'un poussait l'entrée et me fit un salut de la main, que je lui rendais en souriant.
"Bonjour Asallé! Ça va? T'as bien dormis? "
"O-oui."Répondais je en repensant à mon cauchemar. "Et toi?"
"Oui..." Il semblai pensif. " Ah! Aujourd'hui on nous envoie en patrouille de reconnaissance!"
"Ah bon? Où ça?"
"À deux heures d'ici... En fait, on va dans une de nos bases plus avancées qui tarde à nous envoyer le rapport. Le commandant, mon frère, nous y envoi pour savoir ce qui s'est passé, et peut être résoudre le problème, s'il y en a un."
"Oh..." Disais je en me souvenant que c'était la guerre.
"Asallé, tu n'as pas l'air dans ton assiette. T'es sûr que ça va? S'il le faut, je demande au commandant que tu restes là."
"Non, non. Ça va! On part quand?"
"Maintenant!"
Je me levais hors de ce lit et voyais Léo rougir comme une tomate.
"Léo?" Demandais je.
"Euh... Enfin, nous partirons dès que tu te seras changé..."
J’abaissais mes yeux sur le vêtement que je portais, je me sentis devenir tomate. Je ne portais qu'une simple nuisette bleue légèrement remontée. Je pris la couverture de mon lit pour cacher mon corps presque nu. Heureusement, il n'a rien vu...
"Les habits sont sous ton lit..." Disait il en se retournant. "Je vais dehors, ne tarde pas!"
Il sortit de la tente en courant, les joues pivoines. Quand est ce qu'ils m'ont mis cette nuisette, purée? Je pris les habits propres militaires et les enfilais rapidement, puis sortais en trombe. Dehors, il y avait Léo et trois autres personnes que je ne connaissais pas. Le plus grand devait avoir deux, voire trois têtes de plus que moi! C'était un géant brun aux yeux bleu ciel. Il portait les mêmes habits que nous, mais avait une décoration au niveau du cœur. Le plus petit devait à peine avoir dix huit ans mais dans son regard, on pouvait voir qu'il avait déjà fait la guerre. Ces cheveux blond lune contrastaient avec ses deux billes sombres. Le dernier, le seul qui avait la peau matte, semblait lui aussi jeune. Ces cheveux cuivres reflétaient le soleil et ses yeux de feu brûlaient d'impatience. Léo s'approcha de moi et fit des présentations rapides.
"Le plus grand, c'est notre capitaine de mission, Kuro.
((DI: Elle n'arrive pas à trouver de nom à ces types ...) (Titi: Complètement! Elle cherche depuis cinq minutes!) Roh... Taisez vous toutes les deux! Laissez moi chercher... (DI: Vous voyez?))
Le type aux cheveux presque blancs c'est Jak et le cuivré c'est Dax." -Reprenait Léo, coupé par les pensées de l'auteur.-
"Enchantée" Disais je sans conviction.
"Enchanté. Partons sur le champs." Ordonna Kuro.
"Ok, cap'taine. Enchanté" Dit le garçon aux cheveux de cuivre.
"Enchanté, allons y."
Oui, c'est un chapitre n'importe quoi car je suis fatiguée... À plus!
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Mer 23 Déc - 9:37