| | Et si la CHM s'était passée autrement ? |
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| Ven 28 Aoû - 17:21 M.S. Chapitre 11, jour 14, partie 1 : La dernière aube Elle regardait le corps pendre. Masse disgracieuse, à peine humaine, chose rongée de malheurs, le cou tendu par la laisse qu'il s'était lui même passée, les épaules encore voûtées de toutes les souffrances du monde, Il faisait peur comme l'incarnation hideuse de la douleur. Il était laid. Il était répugnant. Elle riait. Le sang parfois, dans un ricanement, remontait à ses lèvres et les teintaient de rouge. Alors elle était prise de vertiges et semblait prête à tomber. Sa pauvre tête folle, enivré du poison de la douleur et délirante dans la fièvre se perdait un instant dans les brumes de l'inconscience qui présage la mort. Lentement elle s'approcha de lui et d'une main curieuse, elle fit tourner la masse sur la corde pour voir son visage. Le blanc des yeux était souillé de sang tandis que leur pupille se ternissait d'un voile opaque. Leurs regards aveugles contemplaient sans voir le sourire rouge de Potaro. Sur ses lèvres humides se reflétaient le visage déformé du mort. Ses traits avaient disparu, il n'avait plus de figure, celle ci s'était effacée sous la masse bouffie de la chair. La corde, coupant les deux veines du cou qui servaient à évacuer le sang du cerveau, n'avait pas arrêter celle qui lui en amenait. Le cœur, pompe infatigable que la mort avait mit du temps à stopper, avait donc continué à envoyer du sang à la tête alors qu'il ne pouvait plus en partir. Il s'y était accumulé, était allé gonfler chaque vaisseau, chaque petite ramification. Le liquide avait enflé le visage, la peau élastique s'était tendue et ce qui avait été autrefois une figure humaine n'était plus qu'une bouffissure informe. A certains endroits, les veines avaient explosées sous le pression. Le sang se déversant dans la peau avait formé de grandes taches pourpres ou mauves dont la couleur variait du rouge au bleu en tendant, parfois, vers le noir. Ainsi ce qui avait été la joue droite, la mâchoire inférieure, les paupières sous les yeux et les lèvres avaient pris une teinte violacée comme du vin aigre et Siphano, avec un tel masque, était devenu méconnaissable. Il ne restait rien de lui. Son histoire s'était perdue dans sa volonté d'oublier. Sa personnalité avait été avalée par la douleur. Son nom, il l'avait lui même tronqué et maintenant son visage même avait été détruit. La CHM ne lui avait pas pris que la vie, elle avait fait disparaître l'homme dans toute la totalité de son être. Potaro, contre son oreille, dans un murmure presque sensuel, où, à chacun des mots, ses lèvres semblaient baisser la peau tendre, elle lui chuchota : « Bienvenue dans mon monde. Bienvenue dans le monde de ceux qui ont subi une destruction si parfaite, qu'ils ne savent même plus qui ils sont, qui cherchent en vain une place dans un univers où ils sont de trop. A présent tu me ressembles : Sans espoirs, sans visage, sans conscience » Avec un sourire vicelard, ses lèvres rouges de sang embrassèrent celles violacées du mort. Elle quitta la pièce la joie dans le cœur, laissant pendre le cadavre derrière elle. Un sentiment de fierté l'enivrait. Elle avait mené quelqu'un au suicide. Elle avait mener quelqu'un à se tuer lui même ! Elle se croyait surpuissante. Il voulait vivre. Il avait tous fait pour cela. Elle avait prit un plaisir incroyable à l'entraîner à la mort, à lui détruire une à une ses moindres illusions pour le plonger dans un cauchemar qu'elle avait construit de toutes pièces. C'était magnifique. Dans son cœur explosait la jouissance de la victoire et sa joie la poussait à vouloir continuer le jeu. Qui restait-il encore, à par elle, sur le tas de cadavre fumant de la cité ? Son sourire s'agrandit encore plus. Frigiel. C'était le dernier participant et l'idée de détruire toute la Coopteam fit pétiller ses yeux de plaisir. Et tandis qu'elle se réjouissait, elle oubliait qu'elle n'était nullement l'auteur de ce pourquoi elle se sentait fière.Chacune de ses actions qu'elle avait cru entreprendre librement, n'avait fait que répondre à ce que la CHM exigeait d'elle. Une volonté plus forte s'était imposée à elle, elle n'avait fait qu'obéir. La liberté n'avait été que l’ignorance de ce qui la déterminait. Esclave inconsciente de ses chaînes, en croyant agir de son plein gré, elle avait été aveugle à ce qui la poussait à de telles actions. Le prestige de la destruction ne lui revenait pas, mais était celle qui avait tout planifié et s'était joué d'elle, la prenant comme pion utile de son plan. Car rien n'aurait été possible sans la CHM et la main du maître du jeu qui avait si bien réussi à modeler sa conscience selon ses désirs. Mais si le prestige de la destruction ne lui revenait pas, elle était coupable d'avoir fait le choix d'en être la porteuse. *** Assise dans un grand fauteuil, elle attendait. Frigiel viendrait de lui même. Elle le savait. Elle l'attendait. Au milieu de son visage pâle aux traits tirés, ses yeux brillaient de fièvre et de cette joie mauvaise enflant dans son cœur. Les douleurs subies et les crimes commis s'étaient gravés dans son visage, comme si le fait d'avoir nagé dans le sang avait laissé une trace physique sur elle. L'inclinaison du coin de sa bouche avait pris quelque chose de carnassier qui transforme un rire en ricanement et donne à la figure une ironie palpable. Les paillettes scintillant dans son regard noir, reflétaient les ténèbres qui dirigeaient ses pensées. Les contours tendres de sa figure étaient devenus sévères, cassant même ; et s'ajoutant à la pâleur de sa peau, son être prenait une aura glaciale. C'était la meurtrière que l'on découvrait dès le premier regard. Mais elle avait également pris dans le vice, cette beauté noire si tentatrice. Toute sa figure s'éclairait d'un feu interne, un feu de folie, dont la lumière bien que malveillante n'en est pas moins attirante. Ses mains, malgré la trace du sang qu'elle avait essuyé de sa bouche et la mort qu'elles avaient de trop nombreuses fois donnée, restaient fines et délicates comme celle d'une reine. Sur ses lèvres, traînaient un sourire aussi méchant que séducteur. Entrouverte comme prête aux baisers et à la morsure, elles attiraient la fascination autant que le dégoût. De ses cheveux sombres s'exhalaient un parfum enivrant de sensualité et ses regards étaient de ces flèches de glace qui percent les cœurs. Et malgré la blancheur de sa peau et la sécheresse de son visage indiquant sa maladie, l'éclat qui l'entourait était aussi indéniable que la terreur qu'elle pouvait inspirer. Elle était consciente de l'obscure séduction qu'elle avait prise, et s'amusant à la mettre en scène, les jambes croisées, la taille courbée, elle attendait Frigiel. Mais elle était également consciente que, dans sa poitrine, son pauvre cœur fatigué et mourant battait fébrilement comme si, à chaque pulsation, il eut cédé à l'effort et éclaté entre ses cotes ; que, par son sang corrompu, le poison circulait dans tout son être et la rongeais à petit feu ; que ses poumons se gonflaient et se déchiraient, amenant à ses lèvres, avec le souffle de l'air, son propre sang qu'elle crachait lorsqu'il ne coulait pas du coin de sa bouche. La fièvre brûlante dans sa tête et la douleur dans sa poitrine, elle n'était pas suffisamment insensée pour ne pas sentir la mort approcher et déjà l'effleurer de ses doigts glacials. Mais elle était tenace et obstinée. Insensible à son sort, elle alimentait de sa folie la flamme de sa dernière énergie qui brûlait avec l'ardeur du désespoir dans les ultimes instants de sa vie. Elle sentait le temps presser ; la nécessite de se hâter se faisait grande. Alors toute les pensées de sa tête folle se tournaient vers Frigiel. Ivre de la luxure prise dans la douleur et de la démence apportée par la maladie, elle rêvait de son arrivée. Elle voulait voir la réaction qu'il aurait à se trouver face à elle, belle et terrible. Elle imaginait le mouvement de recul qu'il ne pourrait dissimuler devant sa figure maigre et ses mains couvertes de sang si révélatrice de la vie de meurtrière qu'elle avait menée durant 14 jours. Quelle surprise naîtrait en lui quand il découvrirait la transformation brutale qui s'était effectuée en elle et qui par la laideur physique ne peignait que trop bien la laideur morale ! Ses crimes gravés sur son corps, elle songeait avec délice à l'horreur qui se refléterait dans ses yeux et le dégoût qui y naîtrait. Elle se délectait déjà avec joie de la répugnance qui le prendrait vis à vis du spectacle qu'elle lui offrait. Elle attendait aussi avec une certaine curiosité de voir ce qu'il était devenu lui même. Quels crimes avaient laissé leurs marques sur son beau visage ? Quelles bavures de son comportement maculaient la blancheur de son âme ? Quel acte ignoble avait il commit dont la souillure entacherait la beauté de sa jeunesse ? Le rire flottait déjà sur son visage à l'idée d'assister au rabaissement d'un homme d'honneur. *** Appuyé contre l’obsidienne, Frigiel attendait depuis deux heures devant le bunker, aussi indifférent qu’ignorant que sous ses pieds, on le guettait avec impatience sans savoir qu'il était juste au dessus. Il n'était pas pressé de descendre sous terre. Il regardait la nuit disparaître devant les premiers rayons. La dernière aube de sa vie se levait. Elle éclairait timidement la terre froide et n'avait été encore assez forte pour la réveiller. C'était le première soleil d'hiver qui allait apparaître à l'horizon. Le bel automne était fini. L'heure des vents froids arrivaient. Frigiel mourrait le premier jour de novembre. Il mourrait avec la nature. L'on poserait sur son corps un linceul blanc comme les nuages recouvraient les collines d'une neige fine dans quelques semaines avec le froid précoce. Les insectes dormaient déjà. Les oiseaux étaient partis. C'était à son tour d'aller dormir et de partir bien loin. Le cœur de Frigiel était gros. Il allait mourir aujourd'hui. Il ne reverrait plus ce ciel rose du matin quand la nuit avait encore tous ses droits sur la terre. Il ne verrait plus le soleil pâle de faïence dont la lumière blanche ne réchaufferait jamais ses bras déjà froids qu'il serrait contre lui. Il était fatigué, très fatigué. Trop d'émotion, trop de tourment. La mort serait plus calme. Mais regardant le ciel, il s'obstinait comme l'enfant qui ne veux pas dormir. L'enfant à les yeux qui le piquent, la lumière qui l'éblouit, mais il lutte contre ses paupières trop lourdes. Il cache sa tête dans les jupes de sa mère dont il serre les genoux, dans l'univers des grandes personnes. Frigiel se sentait petit dans le monde immense autour de lui. Il embrassait la nature du regard. La vie était belle. Il la quittait trop vite. L'air se remplissait de lumière. L'herbe était encore verte et Frigiel se sentait si petit. Certain arbre avaient encore leurs feuilles et la foret n'était que tache de couleur chaude où le noir d'une branche morte rappelait les jours froids qui allaient venir. Mais les épineux restaient verts alors que tous les autres arbres avaient abandonné. Non l'espoir n'était pas permis. C'était son dernier jour. Il ne servait à rien de se mentir. Se levant, il adressa un regard plein d’hommage à la Vie et se tourna vers la pierre noire. Il lui semblait descendre dans un tombeau. *** Quand enfin, des pas s’entendirent dans l'escalier, les yeux de Potaro s'allumèrent. Quand il apparu dans l'encadrement de la porte, elle le dévora du regard. Elle cherchait la trace du vice sur sa figure. Mais ce fut bientôt un sentiment amer qui lui empli la bouche et l'aigreur fit plisser les coins de ses lèvre. Elle le trouvait beau, avec un air de noblesse et surtout d'intégrité qui l'énervait. Seule une vielle cicatrice lui déchirait la joue droite. C'était le souvenir de sa lâcheté envers son groupe. Il avait abandonné Bboy en partant, le laissant seul à la merci d'Ectalite ; et de Banano qui l'avait sauvé deux fois dans le Nether, Frigiel n'en gardait que peu de souvenirs. Aucune de ses pensées ne s'était tourné vers cet ami depuis que dans son sacrifice, il était mort pour lui. La cicatrice, Frigiel l'avait reçu peu de temps avant qu'Aypierre ne tua l'homme occupé à soigner celui là même qu'il oublia. C'était par cette plaie qu'il perdait son sang, c'était cette plaie que la potion de Banano réparait alors que le cœur de se dernier était transpercé par la lame d'Aypierre.Le crime qu'avait commis Frigiel était de n'avoir jamais chercher à comprendre ce qu'il s'était passé dans le Nether ; d'avoir oublié son ami. Mais cette marque bien que lui défigurant un partie du visage, ne le rendait pas laid. En lui s'était établi une prestance nouvelle. Dans ses yeux, dans toute son attitude, se trouvait quelque chose de grandi. Il avait changé. Personne ne pouvait sortir indemne de cet enfer, il ne le pouvait pas. Il avait vécu la CHM. Il en avait enduré les malheurs et les combats. Cela se voyait sur son visage. Mais au lieu de se rabaisser comme Potaro l'avait fait. Il s'était élevé face aux Atrocités et avait gagné une sorte de grâce austère. Par delà ses yeux sombres et tristes, par delà l'air sévère qui avait pris, brillait une tranquillité infinie, le calme de quelqu'un d’apaisé, la serenité complète qui englobe d'un même mouvement de l'âme et le monde dans sa globalité. Il avait certes perdu les traits de la jeunesse. La joie, la spontanéité, l’innocence avaient disparues et son visage était devenu sérieux presque froid, réservé à un point qu'il semblait impassible, flegmatique au point de paraître distant. Il n'avait plus le regard joyeux de celui qui découvre mais celui profond de celui qui sait. Des années étaient passée sur lui en 14 jours. Mais perdant la beauté légère de l'insouciance du jeune age, il avait gagné la noblesse de celui qui a vu et qui a comprit. Dans ses yeux s'étaient allumé un éclat nouveau, comme si la CHM, enlevant le voile d'illusion qui cachait son regard, l'avait rendu plus clairvoyant sur la vérité du monde autour de lui et la réalité de son entendement. Par ce changement naissait un sentiment de force ; la puissance diffuse, perceptible bien qu’immatérielle, que donne le savoir et la sagesse. Par l'enseignement déchirant de la douleur, prit au piège dans le spectacle du carnage, il avait eut en deux semaines ce que certain mettent une vie à obtenir. C'était en plongeant dans le plus noir abîme de l'esprit humain, en tirant ses observations du cœur même du mal, qu'il avait découvert la connaissance. Ses mouvements étaient à présent épurés de l'incertitude et du doute. Il avait l'aisance de quelqu'un n'ayant plus besoin de chercher son chemin au travers de la vie. Le jeune homme égaré, qui à chaque pas doit faire face aux ornières du destin avait laissé place à celui pour qui la vie est devenue une amie intime et qui en connaissait tous les secrets et ne se laissait plus surprendre des hasards. Frigiel savait ce qu'il voulait, il savait ce qu'il était. Il allait à son but sans détour. La recherche et l'hésitation étaient finies. Il avançait droit, sûr, magnifique dans tout son naturel, puissant dans toute sa beauté. Ce fut comme un flash dans les yeux de Potaro. L'un en face de l'autre, la comparaison se faisait trop facilement. Il était brillant, elle était sale. La présence de Frigiel la frappa avec toute la force de l'humiliation. La contemplation de ses qualités ne lui montrait que trop bien sa propre bassesse. Il avait fait un autre choix qu'elle, un choix énormément plus dur, mais à cette instant elle voyait le prix de la facilité et de sa lâcheté face à celui qui avait combattu moralement la CHM au lieu de se laisser aller à la voix de la violence comme elle l'avait fait. Semblable toute personne découvrant son tord, voyant l'étendue de ses défauts mis à nu sous la lumière brutale de la vérité, et dont l'orgueil s'en trouve profondément blessé, Potaro se prit de haine pour celui qui n'avait que trop raison. Elle avait tué Croustinette car celle ci avait eu l'insolence d'exister et de se monter belle et pure devant une meurtrière ; quelle ne fut pas la fureur que causa en elle la vue de Frigiel. Tandis que la haine emplissait les pensées que Potaro nourrissait en le dévisageant, il lui rendait son regard avec autant de tranquillité qu'elle y mettait de colère. La voyant si arrogamment fière de ses pires actes, elle s'était préparée à ce qu'il ait un mouvement de frayeur qui aurait flatté l'assurance de son pouvoir. Mais rien. Ni dégoût, ni colère, ni crainte ou haine n'était venu troubler la parfaite tranquillité de son visage. Il était resté parfaitement calme. Du repoussement qu'elle avait attendu, il n'en laissa rien paraître. Son regard de bonté n'avait pas changé quand il s'était posé sur elle. Aucune trace de repoussement n'avait fait trembler ses lèvres à la vue de celle, rouge de sang, de Potaro. La rancœur n'avait pas échauffé ses yeux froids. Ceux-ci se posaient sur elle avec un regard d'une douceur qui lui brûlait la peau. Il était d'une gentillesse qui lui faisait mal. Ne la jugeant pas, ne la traitant pas comme la meurtrière qu'elle était, mais avec indulgence qui lui donnait envie de vomir. Elle ne voulait pas du pardon de cet homme. Elle recevait la trace de son obligeance comme une marque de supériorité qu’inconsciemment elle ne pouvait que reconnaître mais qui lui était insupportable. Elle aurait préféré le voir haineux plutot que tendre. Clément et lointain, elle ne pouvait rien contre lui et c'était lui qui l'exaspérait. Contre cette observation, comme pour se prouver à elle même qu'elle pouvait le faire, elle se jura d'être la cause du déclin de Frigiel. Se souvenant de la manière dont elle avait détruit Siphano, elle se décida d’employer la même méthode et déjà elle rêvait de la corde qui se serrait sur le cou qu'elle voyait en face d'elle. Une fois qu'il serait mort, cet homme si insolemment tranquille, elle l’accrocherait à coté de l'autre, faisant de la pièce une sorte d'autel pour ses trophées. Mais sûrement ne voudrait il pas se pendre après avoir vu ce qu'il était advenu de son ami après la mort. Peut être Frigiel préférerait le poison ? Il faudrait lui en mettre à disposition. Quel type de poison ? De l’arsenic qui ronge de l'intérieur comme un acide ? Du cyanure qui asphyxie ? Le curare qui lentement gagne le corps en bloquant un à un les organes et fini par les poumons et le cœur ? Le sarin qui en s'attaquant au système nerveux, crée, à la plus infirme dose, des douleurs à rendent fou avant de tuer ? Parmi les images qui se suivait dans sa tête, elle se demandait ce qu'elle préférait. Elle voulait briser l'honneur qui avait résisté en lui. Était il mieux pour cela de le voir vomir ses entrailles ou se rouler au sol en criant de douleur ? Serait t'il plus humiliant de perdre le contrôle de son corps et, prisonnier de son corps, se retrouver entièrement soumis à la volonté d’autrui, bonne fin pour un amoureux de la liberté ; ou d'être défiguré, devenir horrible à en paraître monstrueux, le corps torturé de brûlures plus violente que celles causées par la flamme ? Cela calmerait son éclat... Il serait cependant plus amusant de voir cette haute raison, si sûre de son savoir, se faire rabaisser à la folie de la douleur et la plonger dans le délire. Mais il était encore trop tot. Ses désirs allaient trop vite. Il y avait un travail à fournir avant le délice de lui prendre indirectement la vie, pour l'instant, il était là et en bien trop bonne santé mentale pour penser à la fin. Il fallait détruire avant. Elle se souvenait des étapes qu'elle avait suivi : supprimer les espoirs premièrement, ensuite lui faire perdre l'estime de soi et enfin lui enlever toute raison de vivre, en lui présentant par exemple le cadavre pendu et l'inciter à le rejoindre. *** « Je suppose que tu es là pour voir les carnets de Bill ? Ils sont là. » dit Potaro en lui désignant la table. Elle avait engagé cette conversation sur un ton d'amitié, comme si leur rencontre était prévue de longue date. Elle voulait se présenter comme une amie pour attirer sa confiance. C'était ce qu'elle avait fait avec l'autre. Frigiel ne répondit rien, surprit par ce ton et ne sachant pas réellement comment réagir. Il était déjà assez étonné de la trouver, elle, et dans cette état, alors qu'il qu'il était venu chercher Aypierre ou Siphano. Comme il ne voyait pas du tout ce dont elle voulait parler par « les carnets de Bill », il se contenta de se taire. « Tu crois peut être vaincre la sorcière à toi tout seul et ainsi abolir la CHM, comme tous les autres avant toi ?» « Quelle sorcière ? » songea Frigiel, mais Potaro, n'imaginant même pas qu'il pouvait ignorer la Théorie qui avait fait vivre Siphano, continua sur sa lancée. Elle se mit à lui dépeindre l'interprétation faite des carnets dans un exposé volontairement ridicule et qui n'en parut que plus étrange au yeux de Frigiel. Elle lui ressassa le même discourt qui avait été une torture pour Siphano. Les mots qui avaient fait souffrir l'un devrait faire souffrir l'autre. Elle ne se rendit pas compte que, ne comprenant rien de ce qu'elle racontait, il était en train de s'interroger sur sa santé mentale et que dans son silence se cachait une totale stupéfaction touchant à l’ébahissement devant l'incongruité de la situation. Elle ne se souciait pas de lui. Pour elle, il était comme son ami qui s'était pendu. Les deux hommes se mêlaient en une image floue dans sa tête folle où seule la haine et l'envie de mort persistait. La fatigue obscurcissant son esprit. Elle ne cherchait pas plus loin. Il était tellement plus simple de voir en eux la même personne. Elle était trop rongée de fièvre pour faire la différence. Enfin, le mépris qu'elle avait envers cette homme l’empêchait de s'y intéresser, or c'était le fait d'avoir si longtemps jouer avec Siphano qui lui avait donné tant de pouvoir. Elle lui avait menti, elle l'avait réconforté, elle lui avait donné des raisons d'avoir confiance en elle et lorsqu'il lui avait parlé, elle l'avait écouté avec soin. C'était de cette écoute qu'elle avait tiré les plus grandes armes. De la bouche de Siphano lui même, elle avait appris ce qui le tuait et le connaissant, elle avait pu l'utiliser pour causer sa perte. Mais cela avait pris un temps infini, demander une patience et une énergie sans bornes. Comment, épuisée par sa perte de sang, les poumons brûlant et la mort proche, comment pouvait elle trouver le temps, la patience et l'énergie suffisante ? Comme le cheval fou talonné par l'insecte, elle courait aveuglément vers son but ; voir Frigiel se tuer ; sans se rendre compte qu'elle perdait tous ce qui avait fait son avantage. Elle négligea de porter intérêt à sa proie, pour tous de suite tenter de l'anéantir. Si elle avait fait un peu plus attention, elle se serait rendu compte que Frigiel, ne connaissant pas les carnets, ne pouvait pas nourrir les même espoirs que Siphano et donc que les détruire comme elle cherchait à le faire, ne servait à rien contre lui. Si elle avait fait plus attention, elle se serait surtout rendu compte que Frigiel n'était pas dans le même état de souffrances physique et moral que Siph lorsqu'il était arrivé au bunker. Elle avait réussit à dominer l'esprit du premier car celui était si meurtri qu'il n'avait pas pu lui opposer la moindre résistance. Il ne restait rien de Siphano quand il s'était rencontré. Quelle difficulté alors pour s’imposer à lui ? Il s'était accroché à elle comme à une bouée de secours. Il lui avait remit sa vie entre ses mains pour échapper à son malheur. Quoi de plus facile que de le trahir alors qu'il s'était entièrement donné ? Mais Frigiel, armé de lucidité comme il l'était, ne pourrait être manipulé si facilement. Il était fort, il n'avait pas besoin d'elle. Sa conscience était une muraille que Potaro ne pouvait pas défoncer. La CHM avait fait avant elle le travail de détruire les défenses de celles de Siphano. Elle n'avait pas été pour grand chose dans sa réussite. Mais cela n'avait pas été le cas pour Frigiel. Contre lui, elle ne pouvait rien. Son esprit critique était bien plus puissant que l'argumentation branlante qu'elle lui servait et ignorant ses espoirs et ses remords, elle n'avait pas la moindre arme pour causer sa destruction. Mais la douleur se fit plus vive en Potaro. Elle cru en un instant sa mort arriver. Le temps pressant, elle voulu accélérer. Elle abrégea son discours sautant d'une parole ce qu'elle avait développer pendant des heures avec Siphano. Le résultat fut qu'il n'en paru que plus aberrant et insensé au yeux de Frigiel. Alors qu'il commençait à comprendre, ce changement brutal le perdit à nouveau dans des abîmes de perplexité. La fatigue de Potaro débordant sur sa conscience, elle commença à perdre ses idées, n'aboutissant pas ses raisonnements, commençant des phrases sans les finir, répétant sans cesse certaines idées et en oubliant d'autre. La folie de Potaro fut alors plus que certaine pour Frigiel qui ne retint des carnets de Bill qu'une histoire absurde de reine de Mob et de sorcière, à moins que ce soit la même personne, il n'en était pas réellement sûr. Il la laissa parler cependant, l'écoutant sans l'interrompre. Au début, il s'attendait à apprendre d'elle quelque chose d'utile et c'était pour cela qu'il lui avait prêté oreille. Il était parti depuis si longtemps, il ne savait presque rien et il ne voulait pas mourir dans l’ignorance. Enfin s'il espérait pouvoir retrouver Siphano avant que le temps qu'il lui restait ne soit épuisé, s'il espérait lui dire adieu, ne sachant pour arrivé jusqu'à lui que son passage au bunker et sa rencontre probable avec Aypierre ; mieux valait la laisser parler pour voir si elle n'avait pas une information qui pourrait lui être utile. Elle avait vécu au bunker, peut être savait elle ce qu'il était devenu ou le lieu où se trouvait Aypierre. Mais devant l'incohérence de son discours, il avait fini par s'en détacher et son esprit vagabondant, il en était arrivé à se demander dans son fond intérieur, comment, alors qu'il était venu chercher un ami, il s'était retrouvé là, à écouter un truc dont il ne comprenait rien et dont il n'avait pas grand chose à faire, avec une femme couverte de sang qui mimait l'amitié sans y arriver réellement. Tous cela sans qu'il n'ait rien demander à personne. Après avoir décrédibilisé les carnets de Bill en long en large et en travers pour une oreille qui n'y pretait pas réellement attention, Potaro fini par se rendre compte de l’inefficacité de son discourt en ce qui concernait la destruction de Frigiel. Celui ci à présent qu'elle avait fini sa tirade n'avait pas du tous l'air désespéré comme cela aurait dû être le cas, mais plutôt assommé d’ennui et se demandant comment se débarrasser d'elle pour utiliser son temps de manière plus constructive que l'écouter parler. Au lieu de l'immense désillusion qui lui aurait amener les larmes au yeux, son visage ne témoignait que de l’incompréhension à la quelle se mêlait un endormissement certain et peut être un peu de condoléances quand son regard se pausait sur elle. On peut imaginer la colère que cela fit naître chez Potaro. Voyant l’échec parfait de sa première tentative, elle se dit qu'il était temps de passer à la seconde partie de sa stratégie. Se levant d'un bond qui fit sursauter Frigiel, Potaro lui attrapa la main d'un geste impérieux et l'emmena « visiter le bunker ». A Frigiel, elle ne demanda pas plus son avis que lorsqu'elle avait commencer à lui délivrer sa tirade, mais celui ci était trop occupé à s'interroger sur la provenance de ce brusque changement d'état pour lui opposer la moindre résistante. De placidement assise à parler sans fin, elle était devenue une furie qui allait lui arracher le bras à force de tirer dessus. Et tandis qu'elle l'emportait à travers les différentes pièces, il cherchait à savoir ce qui justifiait cette si soudaine nécessité de lui faire « visiter », nécessité qui ne semblait pas exister le moins du monde trois seconde avant, tandis qu'elle parlait sans fin. Il conclut en se demandant s'il finirait par avoir le droit de faire valoir son opinion, mais à cette question il répondit par la constations que cela lui importait peu, étant donner qu'il n'avait pas d'autre désir que de découvrir ce qu'il s'était passée pendant son absence. Il valait donc tous aussi bien laisser Potaro libre de faire ce qu'elle voulait. Elle semblait en tous cas plus au fait des événements que lui. Il verrait bien ce qu'il ferait au moment venu, en attendant, elle était toute aussi bonne qu'un autre comme guide, bien que frôlant la folie de temps en temps et ne correspondant pas réellement à ce qu'il appelait être lucide. Mais à la voir trembler comme subitement atteinte d'un grand froid, à la voir mettre la main sur sa gorge par un geste instinctif tentant de calmer le mal qui la déchirait et souvent s’accrocher au mur pour ne pas tomber, il en conclut qu'elle ne devait pas représenter de grand danger et qu'au delà de sa démence apparente, elle n'aurait de toute manière pas la force de faire quoi que ce soit contre lui. *** « Ici tu trouveras des armes, si tu en as besoin. Dans ce placard, en particulier, sont rangés les poisons. Aucun d'entre eux ne sont douloureux. Ils apportent la mort rapidement et sans souffrances. La vie en apporte tellement d'elle même il est inutile que la mort en rajoute, celle ci est là pour soulager à près tout, ne crois tu pas ? Et puis regarde, il y a aussi ce petit poignard. C'est ainsi que tu mets la dose de poison ( dit Potaro en exécutant le mouvement ), e t comme l'encre qui coule dans la plume du stylo, ici le poison coule sur le tranchant de l'arme. Un simple petit coup, par exemple sur les veines du poignée et la mort arrive rapidement telle une bonne amie. Avec cette méthode, il est plus facile de mettre fin des jours trop sombre que de s'endormir » finit elle en plongeant son regard dans les yeux de Frigiel. Dans sa tête les pensées se déchaînaient comme des vents. Alors tu comprends ? Tu enregistres ? C'est ici que tu devra venir cherchait l’arsenal de ton suicide. Tu veux te trancher les veines ? Ce petit instrument est merveilleux, il te fera connaître les pires tortures. Tu veux t’empoisonner pour finir dignement ? Cette fiole t'assure une longue et magnifique agonie. Tous cela est absolument garanti sans douleur puisque c'est moi qui le certifie. Potaro souriait légèrement. Il valait mieux lui indiquer cela le plus tôt possible pour qu'il n'ai pas le problème de la méthode lorsqu'il serait près à l'acte. Elle croyait toujours qu'elle le mènerait au suicide. Frigiel l'observait également du coin de l’œil. Il sentait le poids des regards qu'elle lui lançait sans cesse et ne comprenait pas pourquoi, ils s'attardaient aussi longtemps ici. Elle voulait quelque chose, c'était clair. Ses mots étaient plein de sous entendu. Mais quoi ! Voulait elle qu'il la tue ? Était elle en train de lui montrer les armes à employer et de lui assurer qu'elles étaient bien indolores pour qu'il n'ait aucun remords sur la conscience ? Était cela ? Elle n'arrivait pas à mettre fin à ses jours elle même et donc lui demandait inconsciemment de la faire à sa place ? Devait il prendre le poignard tous de suite et lui trancher la gorge ? Mais bientôt ils reprirent leur visite et il cessa d'y penser, remarquant juste au hasard qu'elle ne lui avait pas montrer où trouver les antidotes de tous ces merveilleux poisons. Frigiel cependant s'inquiétait, il sentait le temps passer et voyait la fin se rapprocher. Rester ainsi inactif ne lui plaisait pas. A chaque instant, il espérait croiser dans les couloirs déserts un autre être vivant qui pourrait l'aider. Il envisagea un instant de partir, mais il était insensé d'aller au hasard dans cette cité déserte. Il ne trouverait personne en cherchant aveuglément et ce lieu était bien l'endroit le plus probable où se rendrait quiconque encore ne vie. Il songea à la Cité et fini par prendre la décision de s'y rendre si, à midi, il n'avait rien apprit. Il rentrerait à la Cité. Il utiliserait les quelques émeraudes qu'il avait pour s'acheter une maison. Il en avait bien trop peu pour espérer gagner, mais une fois un bâtiment à son nom, il y laisserait son testament, les dernières paroles qu'il destinait à ses proches; à son père envers lequel il n'avait pas eut le temps de s'excuser avant de partir et qu'il avait quitter sans un regard, un colère absurde dans le cœur ; à sa mère dont il avait refusé l'éteinte d'un geste furieux alors qu'elle voulait le réconforter, elle avait payé injustement une dispute stupide pour laquelle elle n'y était pour rien ; à sa sœur qu'il n'avait pas revu depuis si longtemps, lui laissant comme seul souvenir les quelques mots qu'il griffonnerait pour elle et un baiser posé sur sa joue alors que les portes de train se fermaient pour l'emporter faire ses études bien loin d'elle, il y avait huit mois maintenant. Et puis il y avait elle, elle qu'il avait laissé avec la promesse d'un avenir brillant et d'un amour tout jeune, encore plein des bourgeons de l'espoir près à s'ouvrir pour les plus grands bonheurs; elle a qui il n'avait pas dit au revoir comme il l'aurait voulu. Elle qu'il n'avait pas eut le temps d'aimer, elle qu'il n'avait pas eut le temps d'adorer avec toute la force dont son amour était capable. Il y avait aussi ses amis qui découvriraient le carnage en croyant aller à une fête. Il se devait de leur expliquer ce qui s'était passé. Sa vie, encore 16 heures. C'était fini. La mort était déjà presque là. Il ne devait pas perdre ses derniers instants ainsi. Ils devait leur dire au revoir. Il abandonnerait Potaro dans deux heures, quand personne ne serait venu. Il irait à la cité et laisserait à ses proches un dernier mot avant de partir trouver un trou de verdure, un coin de forêt, où les pieds dans les glaïeuls, la nuque dans le fin cresson bleu et aux oreilles la musique d'une rivière d'argent, il s'endormirait pour toujours. Mourir en paix, dans un berceau de nature. Voilà ce qu'il voulait. *** Lui montrant une à une les autres pièces, en évitant soigneusement celle où pendait l'autre, Potaro épiait sa nouvelle proie. Elle cherchait un angle d'attaque, une faille à partir de laquelle elle pourrait lancer sa nouvelle tirade. Il y avait cette cicatrice sur le visage bien sûr mais elle ne savait pas très bien comment l'utiliser. Mais elle avait beau chercher, elle ne trouvait rien d'autre. Pour l'autre, il avait été si facile de l'attaquer sur son nom tronqué, sur la mort de Xef et de Brioche et tous les cauchemars qu'il avait eut la sottise de lui confier. Frigiel au contraire lui semblait être une forteresse imprenable, et la cicatrice, cette maigre brèche n 'était pas ce qui ferait tomber l'édifice d'une conscience trop bien construite et si sûre d'elle même, avec raison. Alors qu'elle s’apprêtait à se lancer malgré tout. Elle remarqua la manière étrange qu'il avait de se tenir le poignet comme si celui ci lui faisait mal. Voyant son intérêt, il leva le bras et lui montra une petite plaie, deux petits trous rouges, minuscules mais autour desquels s’étendaient une étrange toile d'araignée de vaisseau sanguins ressortant sous la peau. La zone était enflée, d'une rougeur qui témoignait l'infection. Les yeux fous de Potaro s'allumèrent tous à coup et elle éclata de rire. Elle reconnaissait la plaie. « Tu sais que tu ne guériras pas ce ça ? - Ce n'est une simple morsure, il n'y pas réellement de quoi s'inquiéter. La fin de la CHM qui arrive est plus présente à mon esprit que cela et me tueras bien plus sûrement que ces deux points minuscules. Potaro, dans moins de 16 heures, nous seront tous mort. Il faut que je trouve Aypierre ou Siphano avant. Tu pourrais me conduire à eux ? - Il est trop tard. Tu ne t’échapperas pas. Le poison est en toi. Il est dans ton sang. Au début on ne remarque rien et puis cela monte doucement. La douleur viendra réellement vers la fin de la journée. J'ai la même blessure que toi, mais j'y ai pompé le poison ce qui m'a fait vivre jusqu'à présent. Toi qui l'a laissée, tu te retrouveras dans mon état alors que le soleil se couche et peut être même que tu mourras avant moi ! - Nous allons tous les deux mourir Potaro. Tu le sais aussi bien que moi. Je voudrais retrouver Aypierre, il sait où se trouve Siphano. J'ai à lui dire adieu avant de partir. Nous sommes ici dans le bunker où ils se sont rencontrer. Saurais tu où ils sont à présent ? - Pourquoi leur dire adieu ? A quoi cela sert il, une fois mort, d'avoir échangé trois mots ? Les paroles ne sont que du vent. Toute volonté est futile. - Comment cela toute volonté est futile ! La vie a un sens, Potaro ! - Et quel serait ce sens ? Pourquoi est elle ? Où va t-elle, alors toi qui sais tout ? - Chercher son origine ou un but pré existant à la vie est absurde. La vie est. C'est tout. Et c'est à nous de lui donner un sens ! Tout un chacun est libre, et le sens de sa vie, c'est par sa volonté qu'il le détermine ! Ta vie n'as de but que ce que tu lui donne comme but ! Et le sens que j'ai donné à ma vie est le bonheur de plus grand nombre et mon bonheur en particulier quand je le peux. - Les autres d'abord, hein ? (on sentait le mépris de Potaro dans on ton ) Quel importance à le bonheur puisque le temps efface toute chose et que la mort arrive inévitablement... - Oui la mort arrive, et alors ? Est ce une raison de sacrifier les heures qu'il nous reste. Que nous en ayons plus que 16 où une vie toute entière, la mort arrivera c'est vrai, mais il ne tient qu'à nous de faire quelque chose du temps que nous avons jusqu'à elle. Tu as le choix de regretter toutes les heures que tu n'auras pas, ou de profiter du temps qu'il te reste. C'est à toi de voir. Pour ma part, je veux, avant de mourir, dire au revoir à ceux que j'ai aimé. Tu prétends que ce geste n'est que vent ? Tu as parfaitement raison, dans dix ans, personne ne s'en souviendra et même si l'on s'en souvenait, cela ne servirait pas à grand chose. La postérité importe peu. Mais justement puisque cela n'as pas d'importance, pourquoi ne pas le faire si cela me fait du bien en me donnant le sentiment de fermer la porte après moi, finir ce que j'ai commencer pour pouvoir partir heureux et sans regret ? Et même si ce sentiment est un illusion, qu'importe parce que le bien que cela m'aura fait lui sera réelle puis que je l'aurait ressentit. Je veux mourir en paix. Voilà à quoi je consacre mes dernières heures et si possible mourir avec un ami. - C'est stupide, Frigiel. Tu tente par tous les moyens de ne pas faire face à la futilité de l’existence. Ne cherche pas la raison des choses, Frigiel, ce monde est absurde. Sans logique et sans fond. Il est insensée et ta volonté aussi puissante soit elle n'y changera rien, elle ne fera que t’aveugler d'illusion. Tu dis les accepter si cela te mènent au bonheur ? Alors cela revient à avouer que ton bonheur n'est trouvable que dans le mensonge et non dans la vérité. Grâce à l’ignorance, tu combats le doute, mais tu rate la vérité. Tu es comme cette femme. Alors que mon épée lui allait lui transpercer le ventre, ses dernières paroles était de faire pousser un arbres au plus profond de la terre, un arbre dont les racines feraient exploser la bedrock. La vie casserait l'incassable. La vie rendrait possible l'infaisable. Elle avait vécu dans un monde de certitude fausse. On venait de les abattre. Dans ce même instant où on lui dévoilait la vérité, on détruisait le monde qu'elle s'était construit pour vivre comme tu le dis « heureuse », entourée de mensonges propres et solides qui la protégeait bien de l'absurdité des choses. Mais elle n'a as pu y échapper et sa mort elle même est burlesque. Maintenant c'est à toi Frigiel de perdre tes illusions d'enfant. Il n'y a pas de logique. Il n'y a pas de but, que tu le veuille ou non. Tu n'as pas le choix, puisque c'est ainsi et ta volonté périssable ne peux rien y faire. - Nier comme tu le fait, le pouvoir de l'homme et de sa liberté d'entreprendre son destin, ne te mènera à rien. Dans de telles condition, toute action est inutile et tu finis par perdre ton temps à ne rien faire. Mais cela te permet sûrement d'oublier les crimes que tu as commis et fournis à ta conscience une maigre excuse, suffisante pour ne pas assumer tes actes. Si tout est absurde, faire ce que tu as fait n'as pas plus d'importance que ne pas l'avoir fait. C'est ainsi que tu te déculpabilise ? Mais prétendre que rien n'a de valeur ne t'aidera pas Potaro. C'est une esquive, rien de plus. Trouver la tranquillité ne te sera possible que lorsque tu apprendra à faire face. Fuis le combat de ta conscience, fais ce que tu veux, cela de sera de toute manière jamais à moi de te juger. Je ne cherche pas à savoir ce que tu as fait, cela ne me concerne pas. Mais jamais tu ne trouveras de repos tant que tu ne sera pas en accord avec toi même. Reste dans ta vision des choses si tu le veux. Maintenant cesse de contourner ma question comme tu le fais depuis tous à l'heure. Où est Aypierre ? Et Siphano ? »
Potaro lui lança un regard furieux ! Comment osait il ! Il était débile, voilà tout. Il s'obstinait dans ses mensonges. Elle lui ferait voir la vérité en lui mettant le poison entre les mains, et il se tuerait lui même pour ne pas y faire face. Il n'accepterait pas sa défaite, il fuirait dans la mort comme l'avait fait l'autre. Pour cacher sa lâcheté, il se dirait à lui même qu'il faisait là le plus haut acte de liberté, qu'il s'agissait d'une révolte envers le monde, que rien ne l'obligeait à vivre et que son geste témoignait du pouvoir suprême de sa volonté qui se dresser contre l’existence, ou d'autre bêtise comme cela. Voilà ce qu'il se dirait quand elle, Potaro, lui donnerait la mort en y poussant sa conscience, ce serait son dernier aveuglement. Car son geste ne serait réellement que renoncement et défaite. Non pas une manière de mettre dignement fin à ses jours, mais une manière de fuir. Mais cette colère qui emplissait le cœur de Potaro n'était qu'un moyen de se défendre. Elle ne voulait pas accepter que les paroles de Frigiel lui avait fait mal. Elle ne voulait pas voir qu'elles avaient touché quelque chose en elle qui malgré tous ses raisonnements, criait qu'il avait raison. Elle ne pouvait accepter cela et tentait par toute les forces de sa raison de s'y refuser. Mais il n'en restait pas moins que cela lui faisait mal. C'était indéniable. Et que ce qu'il avait dit ne se trouvait être que trop vrai pour qu'elle en soit si frappé. Bien qu'elle aurait voulu les oubliée, elle ne pouvait empêchait un coin de sa tête d'y réfléchir. « Aypierre est mort, c'est Skillnez qui l'a tué. Nous avons tous eut ce que nous méritons. - Quoi ? – Frigiel la regarda d'un air perplexe, que voulait elle dire encore – - Nous avons tous eux ce que nous méritons. Nous payons tous pour nos crimes, ils sont ancrés en nous. Nous ne pouvons pas en perdre la trace. L’addition de nos fautes, trop bien imprimée en nous, fini toujours par nous rattraper. Tu porte la trace des tiens. Raconte moi l'histoire de cette horrible cicatrice. Qui t'a arracher le visage ? Pourquoi ? » Frigiel soupira. Elle repassait à l'attaque. Mais que cherchait elle à la fin ? Il était fatigué de débattre, il n'était pas là pour cela. Mais Potaro en lui disant ce qui était devenu d'Aypierre, lui montrait qu'elle savait ce qui était arrivé à Siphano et il avait besoin de savoir. Voyant très bien qu'elle n'était pas prête à lui concéder ce qu'il voulait, il allait falloir qu'il lui tire les vers de nez. « Potaro ce sont des idées du XIXème siècle. Ce n'est pas au visage que l'on reconnaît un voyou d'un honnête homme. Ceux qui ont commis les pires crimes peuvent très bien avoir la figure de prince charmant. Un regard clair cache très bien les pensées les plus sombres. Le sang n'est pas un acide rongeant les mains qui s'y plongent ou ternissant la peau de celui d'où provient l'ordre le faire couler. Personne n'est la pour juger les fautes des hommes et les inscrire dans leur peau. Quand à obtenir ce que nous méritons, cela revient exactement au même. Nous ne recevons pas du hasard la juste punition de ce que nous avons commis. Le hasard ne nous juge pas. Nombre de bandits vivent heureux avec leur faute. Nous ne sommes pas prédestiné à tel où tel châtiment, dès le moment où nous avons commis un mauvaise action. Seul le hasard et la justice humaine amènent aléatoirement les conséquences de nos actes. - Oh non ! Nous avons tous ce que nous méritons. Aypierre est mort d'avoir tué Playfan. Skillnez est mort d'avoir tué Nathek et je me meurt d'avoir tué l’espoir en réduisant les stupides marchants et leur cité en cendre. - Qui d'autre est mort ? - J'ai tué Croustinette, la femme dont je te parlais toute à l'heure. Et ce n'est pas la seule » Potaro, brillante de défi, attendait la réaction de Frigiel, après ces paroles si fièrement prononcée. Comme à son arrivée, elle voulait voir le dégoût qu'il aurait de la fierté qu'elle tirait de ses crimes. Peut être aurait il peur, et si c'était le cas. Elle le tuerait. Comme elle l'avait fait avec Croustinette. Elle le tuerait. Mais comme à son arrivé, rien ne changea sur le visage paisible de Frigiel. Il resta aussi distant mais doux qu'il l'avait été jusqu'à présent. « Ne me prends pas pour un idiot Potaro. N'étant au courant de rien, j'ai très bien compris. Si j'ignore les noms de ce que tu as tué, Je n'ignore pas ce que tu as fait. Tu n'es pas méchante, pour que tu sois devenu ce que tu es à présent ; pour que tu te caches derrière des excuses aussi ridicule que ce que tu viens de me servir, il faut bien qu'il se soit passé quelque chose que ta conscience n'arrive pas à justifier. - Et pourtant tu me parles comme tu le ferais à un être pur encore. - Pur ? Qu'est ce que la pureté ? Simplement le fait de ne pas avoir eu à affronter ce à quoi tu as du faire face ? Je ne te traiterais que sur le motif du hasard qui t'a jeté dans cet enfer ? Et puis pourquoi agirais je autrement ? Je ne sais rien de ce qui t'a fait agir comme tu l'as fait. Je n'ai aucun droit de te juger Potaro. Je n'avais aucun leçon de morale à te donner, et puis je ne le fais pas parce que ce n'est pas à moi de le faire. Je serais très mal placé, n'ayant pas ressenti la douleur qui fut tienne et n'ayant aucune connaissance des extrémités qui t'ont amener si loin dans la voix du crime. Tu as une conscience pour te juger. Je lui laisse ce travail. Elle le fera bien mieux que moi. ( Potaro se mit à rire ) Je vois la haine que tu as envers toi même, cet écœurement que tu tente de cacher sous des apparences de fierté arrogante. Je vois la peur que tu as de ton propre cœur et qui te fait fuir devant toi même. Je te vois te cacher derrière des théories nihilistes et de ces philosophies infécondes qui te fournissent la maigre protection de doctrine auxquelles tu n'arrive même pas à croire. Tu esquive les questions que tu n'as pas la force d’affronter. Mais comme je te le disais, un jour, il faudra que tu arrête de te dérober et faire face à ce dont tu es responsable. Arrète de te trouver des excuses et regarde devant toi. Ce fut un choix que tu fis, tu en est responsable et donc coupable. Tu as ce meurtre et tous les autres sur la conscience. Tu le sais très bien, mais ce n'est juste pas à moi de t'en faire payer le prix, mais toi même. Pour ma part je reste à ma place d'ignorant et je te regarde comme je regarderais tous Homme. C'est tout. - Et diras tu la même chose après avoir vu ceci ! » L'odeur de mort se déversa sur eux quand Potaro ouvrit la porte. Par le cadre de l'ouverture, Frigiel eut la vue du plus horrible tableau qu'il lui avait été donné à voir. Il obtenait d'un seul instant la réponse à ses questions. Oui, Potaro savait ce qu'était devenu Siphano. Comment pouvait elle ne pas le savoir. Frigiel avait trouvé celui qu'il cherchait. Il l'avait trouver. Pendant. La corde toujours autour du cou. Le cœur de Frigiel sembla tomber dans sa poitrine. Son sang se figea dans ses veines. Le sol se déroba sous ses pieds. Les Murs se refermaient sur lui. Il les sentait peser sur ses tympans au point de ne plus entendre le rire de la fille à ses cotés. Le plafond s’abattait sur ses épaules. Il allait l’écraser. La pièce s’effondrait sur lui ! Devant lui la corde raide. Et cette masse noire dans la lumière bleu. Il lui semblait qu'elle se rapprochait. Il ne pouvait la regarder. Non ! Il ne pouvait pas. ASSEZ ! Il ne voulait plus voir ! Mais sur l'écran de ses paupières crispées apparaissait une grande ombre. Une ombre raide comme la corde qui lui serrait le cou. Une ombre qui le dominait entièrement. Il avait froid. Elle refermait ses bras glacial sur lui. Il sentait contre sa nuque l’haleine nauséabonde, pleine effluve de décomposition, de poumon qui avait arrêtait de respirer. Des mains inanimés le prenait à la gorge. Les mains du mort, les mains du pendu à moins que se soit ses propres mains qui était en train de lui passer la corde autour de son coup. Elle se tendait sous sa mâchoire. Il la sentait et commençait à étouffer. Il chancelait. Du pied, cherchait le sol. Il n'y avait rien. Il allait tomber. Il allait se briser la nuque. Il ne pouvait respirer. Siphano n'avait pas pu se pendre ! Non ! Ce n'était pas possible ! Il rouvrit les yeux. Il s'appuyait contre le mur comme s'il ne pouvait plus tenir debout. Levant lentement les yeux, ses regards perdus ne virent que le mort. Il n'avait plus de visage. Jamais il ne pourrait dire qu'il s'agissait de Siphano. Il ne reconnaissait même plus son ami ! Et pourtant, il savait que c'était lui. Comme pour Xef dont il avait retrouvé le corps déchiqueté se faire porter par les eaux d'une rivière sale, il ne faisait pas de doute que dans cette pièce sous terre, loin du soleil, c'était Siphano qui s'était donné la mort. S'approchant lentement, Frigiel ne sut pas comment le poignard apparu dans le creux de sa mains. Il prit le corps dans ses bras. Il ne voulait pas qu'il tombe lorsqu'il couperait la corde. Frigiel ne put s’empêcher de frémir. Il sentait le contact glacé au travers du tissu de son vêtement. L'horreur s'insinuait dans la dernière éteinte de ces deux amis. Le vivant sentait que l'être qu'il aimait lui avait déjà échappait, malgré tout le désespoir et la force qu'il mettait à le serrer contre lui. De ses bras, l'ami était déjà passé à ceux de la mort. Il retenait contre lui qu'une enveloppe vide. La tête difforme s'abandonna sur son épaule. La joue froide du mort s'appuya contre celle chaude du vivant dans un geste si semblable à celui qui pouvait lier deux amis, lorsque l'un pour réconforter l'autre le prenait dans ses bras. De la bouche violet s'écoula alors un liquide visqueux qui trempa l'épaule de Frigiel et descendit dans son dos en traçant une longue trace d'un rouge si foncée qu'il en paraissait noir. Il ne put s’empêcher de frémir de dégoût en sentant le sang glacée couler sur sa peau brûlante. Il avait envie de vomir, et penser un seul instant à toute les souffrances qu'avait du traverser Siphano pour en arriver là, lui amenait la nausée aux lèvre. Levant la bras, d'un coup sec, il trancha la corde. Le cadavre s'affala dans ses bras et il chancela sous le poids du mort. Il le posa à terre, l'allongeant précautionneusement sur le sol et lui enleva la corde. La marque horrible de la corde se voyait toujours là où elle avait serré. Un instant, il contempla ses yeux bleus terni par la mort avant de les fermer et de se relever sans un regard de plus. Il ne pouvait plus le regarder. S'en était trop. Il ne pouvait plus. Ce fut qu'une fois loin de la pièce qu'il s’aperçut de l'absence de Potaro. *** Le sang s’écrasa au sol avec un bruit éclaboussure. Lentement il se mit à coulr dans les rainures entre les pierres selon l'inclinaison naturelle du sol. Elle vomissait sans interruption. Entre les doigts tendus devant sa bouche filait un flot chaud. Il débordait à chaque sursaut de ses lèvres et coulait contre son menton, contre sa gorge et son ventre, se déversant sur ses jambes et maculant tous son habit d'une grande trace ocre. Pliée en deux, à genoux, elle se tenait la tête entre les mains marquant sa peau pâlissante de grandes traces vermeil. Elle n'arrivait plus à respirait. Ses poumons étaient brûlant de douleur et son sang continuait sortir en flot bouillonnant de ses lèvres. Alors qu'enfin elle pu recommencer à respirer, tous autour d'elle s'était formée un grande mare visqueuse. Ne pouvant plus se tenir assise, elle glissa et tomba au sol, à peine suffisamment consciente pour s'en rendre compte. Elle baignait de son sang, gisant au sol comme un noyé que l'on vient de ramener et dont l'eau qui causa sa mort s'étale autour de son corps. Mais elle était en vie. Les hauts le cœur avaient une fois de plus cesser. Sa toux s'était calmée comme elle l'avait toujours fait après les crises. Elle survécut. Elle avait encore survécu. Cela ne pouvait il pas finir ? Comme elle le faisait depuis longtemps, elle pria que la mort vienne la délivrer. Le poison ne l'avait toujours pas tué. Combien de crise comme celle ci faudrait il encore endurer avant que la perte de sang ait raison d'elle ? Elle se souvenait de la dague qu'elle avait présentée à Frigiel et à cette instant la désira plus que tout. Elle ne pouvait pas se lever. Elle ne pouvait que restait ainsi allongée dans le sang. Lentement elle tentait de reprendre son souffle. Sa respiration rauque lui faisait mal. A chaque inspiration il lui semblait que quelque chose dans sa poitrine se déchirait. Ses poumons étaient comme un voile trop fragile dont la fibre cédait lentement un peu plus. Contre son bras, elle sentait quelle que chose de mou et de chaud dans le sang qui se refroidissait déjà. C'était visqueux, gluant, horrible. Elle savait ce que c'était. Mais elle n'avait pas la force de bouger le bras et ce contacte la brûlait de dégoût. Elle tentait de se calmer. Elle était encore en vie. Ses yeux ouverts contemplait encore le plafond au dessus d'elle, mais ils ne le voyait pas. Il lui semblait perdu dans la brume. La fatigue la glaçait. Elle allait mourir. Elle avait hâte de mourir. Enfin se reposer. Enfin. Que tous cela soit fini. Mais son cœur s'obstinait à battre alors que son esprit avait déjà quitté son corps. Des pensées solitaires, lourde comme du plomb sombraient lentement dans les abîmes de sa tête vide. Des mots entendus lui revenait à la mémoire. « Tu as une conscience pour te juger. », « Tu esquive les questions que tu n'as pas la force d’affronter. Mais comme je te le disais, un jour, il faudra que tu arrête de te dérober et faire face à ce dont tu es responsable. » La voix de Frigiel continuait et lui perçait le cœur. Les phrase lui arrivaient dans l'ordre seul que lui dictait la douleur. Il n'avait que trop raison et cela faisait mal comme seule la vérité peu le faire. Et puis sur cette voix calme une autre surgissait. Une voix de femme. Elle criait. Depuis longtemps ses lèvres s'étaient fermée. A tous jamais, elle serait muette, mais ses cris n'avaient cesser de poursuivre Potaro. Dans sa tête creuse, ils raisonnaient en écho. Jamais elle n'avait réussit à les faire disparaître. Les faire traire ! Elle ne supportait plus de les entendre ! Mais l'énergie lui manquait et elle était forcée d'y faire face. « Tu ne pourras pas fuir sens cesse. Tu sera forcé de faire face » Il l'avait dit, et le moment était venue. Il fallait faire face à présent car elle ne cesserait d'entendre la voix qu'avec la mort. Croustinette jamais ne s'arrêterait de lui cirer son crime. « Tu l'a tué ! C'est toi qui l’as tué ! Pourquoi tu as fait cela ! Qu'est ce qu'il t'avait fait ? Tu n'avais pas besoin de le tuer. Tu n'avais pas besoin de nous l'enlever. Il allait mal, mais il aurait pu guérir. J'aurais pu le guérir, lui redonner l'envie de vivre. Tu n'avais pas à le tuer. Pourquoi tu as fait cela ? Hein ? Pourquoi tu as fait cela ? De quel droit t'es tu permis de le tuer ? De quel droit t'es tu permis de nous l'enlever ? » Les mots étaient resté dans son cœur comme une épine reste dans la peau. Elle est là bien coincée et faisait mal. De qui parlait elle ? D'Aypierre ? Était ce bien sûr ? N'était ce pas plus tot Skillnez ? Ou Siphano ? Ce n'était ni l'un, ni l'autre. Derrière le pronom, se cachait tous les meurtres dont elle était l'auteur et la voix qui criait n'était plus celle de Croustinette mais celle de sa culpabilité. *** Frigiel se tenait la tête entre les mains. Il était assit au milieu du salon par lequel il était entré. Son vêtement lui collait à la peau. L'odeur du sang froid qu'il sentait dans son dos infectait l'air de nauséabondes effluves de mort qui le dégoûtait autant que le contact poisseux du sang coagulé contre lui. Siphano s'était suicidé. Sur le fond de ses paupières close, il voyait le corps pendre. Sans réellement y croire, Frigiel tenter de rassembler ses idées pour décider ce qu'il devait faire maintenant, mais ses pensées s'égaraient et il revoyait le corps de Xef, flottant dans l'eau boueuse, celui de Léo qui s'écroulait en aspergeant Ectalite de sang dans le carnage du Nether et surtout dans cette pièce bleue, magnifique en elle même, celui de Siphano qu'il avait prit entre ses bras et dont il sentait encore le contact froid comme si le rale du mort ne devait jamais cesser de lui effleurer le cou. Puis secouant la tête, il tentait de revenir au présent. Mais les images qu'il voulait chasser, relançaient l'assaut contre son esprit et apparaissaient tour à tour dans un flash lumineux sur l'écran noir de ses paupières. Il se raidissait, elles lui faisaient aussi mal qu'un coup de couteau dans le ventre. Elles lui demandait trop explicitement sa responsabilité dans ce massacre. Les choses ne se serait sûrement pas passées ainsi, s'il était resté avec la coopteam et s'il n'avait pas tenté de fuir la CHM au lieu de la combattre. Comme Potaro qui n'avait supporté de voir la vérité en face, c'était à lui à présent de souffrir. Rouvrant les yeux, il parcouru le pièce du regard. Il ne cherchait rien, si non chasser les visions qui lui remontait à la tête et l’empêchaient de réfléchir. Ses yeux erraient sur les parois des murs autour de lui, par désœuvrement ils se posèrent sur la table centrale. Là se trouvait les fameux carnets de Bill dont Potaro lui avait parlé Plus pour s'occuper l'esprit et ne plus penser au sang que par curiosité, il les ouvrit et commença à lire. Bon c'était pas sensé finir comme cela mais le cite m'a dit " nop, c'est trop long, tu coupes " et bien j'ai coupé. c'est la tristitude. La question est : est ce que le dernier chapitre avec 1,5 personnage + maître du jeu va faire 3 ou 4 parties alors que cette simple première partie est plus longue que le premier chapitre avec ses 40 personnages ? J'espère essayé de retrouvé une certaine ponctualité, mais ce n'est pas gagné, pardon. En tous cas j'espère que vous avez aimé, et on se retrouve pour la suite ^^
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| Ven 28 Aoû - 18:01 Nyal27 Wouaw. Comme tous tes autres "chapitres", celui-ci est extrêmement bien écrit. La moindre petite chose, le moindre petit acte, et même la moindre des pensées est décrite, assurant ainsi la probabilité des propos. Ton récit est vivant, et on le ressent bien. Tu arrives à nous mettre mal à l'aise très facilement, ce qui est assez incroyable. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise de toute ma vie en lisant un texte. Donc voilà, je voulais te féliciter pour ton talent. |
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| Ven 28 Aoû - 18:46 Ota Il était d'un gentillesse qui lui faisait mal. Cette phrase. À côté de certaines phrases elle n'est rien mais... C'est ma préférée. Je sais pas pourquoi. Bon, Potaro, je vais t'apprendre un truc. La meilleure prison, c'est celle où on ne voit pas les barreaux. Ça c'est fait. *coche* Ah Frigiel dans toute sa splendeur! PRENDS ÇA DANS TA GUEULE POTARO! Elle essaye de faire la même chose avec lui, idiote Potaro, idiote. Je t'apprends un autre truc Potaro. Chaque personne est unique. Fait. *coche* Et elle essaye de lui montrer des techniques de suicide... Il comprends pas? Attends. Je suis une chieuse. À cause de ses expériences, il a perdu son innocence. Jusque là tu me suis. Il a gagné en compréhension du monde qui l'entoure. MAIS. IL NE COMPRENDS MÊME PAS LES INTENTIONS DE POTARO? Il est resté idiot. Désolée mais là... Plus con, tu meurs. Bref. Elle va lui montrer Siphano, la vilaine. Sur le chemin elle flatte son ego avec ses meurtres... La réaction de Frigiel est très bien décrite. Et elle est plus là. Potaro serait-elle... POTARO COPPERFIELD? DISPARITIOOOOOON! *fumée* Je fais de l'humour même quand c'est glauque. Le glauque c'est bien. (d'ailleurs j'adore la description de Siphano pendu j'ai bien ri) Elle a craché un poumon? Ses cordes vocales? J'ai pas compris. O.O Frigiel OKLM. "Mon ami s'est suicidé mais je vais lire un peu. Un esprit sain dans un corps sain!" ARRÊTE DE BOUQUINER ET BUTE-LA BORDEL! Moi j'aime lire, mais faut pas déconner. Voilà. Très bon texte, j'ai bien ri. C'est toujours génial! (je l'ai fini a 20h15 alors qu'il est 20h46 et j'ai commencé a 19h55) |
| | xX Lugi XxApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1172
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| Ven 28 Aoû - 19:33 xX Lugi Xx J'ai tellement pas les mots pour décrire ce que je ressens. Si ce n'est que c'est un chapitre magnifiquement écrit une nouvelle fois, que je l'ai dévoré malgré sa longueur et qu'il me tarde de connaître la suite. Et quelle belle illustration au passage... <3 Je l'adore ! Surtout l'effet des feuilles mortes volants au gré du vent...magique. <3 |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Ven 28 Aoû - 20:03 Raikya l'Alchimiste Ouhla Ouhlalala Ouhlalala. Le timming ça va, mais alors tellement pas. Qu'est ce que j'aimerai lire ton dernier chapitre mais, dans mon état actuel, c'est impossible. IMPOSSIBLE !
Nuit blanche de voyage + de retour chez moi pour la première fois depuis 4 mois + tête en compote...
Je préfère être en forme pour lire quoi XD
Mais en attendant je prépare une petite analyse du dessin et j'ai une interrogation pour toi.
Alors je vais te proposer plusieurs chansons, il faut que tu les regarde et que tu me dise ta préférée ^^
1. https://www.youtube.com/watch?v=epLlTGVvUrk
2. https://www.youtube.com/watch?v=V_9-A607PqM
3. https://www.youtube.com/watch?v=6tUTZEwZdlo
4. https://www.youtube.com/watch?v=NrgcRvBJYBE
(j'ai pioché un peu au hasard dans mes connescences de chansons type volk. Donc j'attends ta réponse et ... savoir ce que je vais en faire, mystère ~) |
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| Ven 28 Aoû - 20:22 M.S. Nyal27 Merci beaucoup pour ton commentaire très gentil. Il m'a fait plaisir au point de me mettre de super bonne humeur encore deux heures après l'avoir lu. ^^ Je sais pas, mais voilà. J'ai la pèche grâce à toi. Bon par contre cela ne m'a pas aidé.Je me suis dit que je me mettrais tour de suite à écrire la suite, mais j'étais un peu trop joyeuse pour ce qui ce passe après. je dois t'avouer que j'avais très peur pour ce début de chapitre mais surtout pour le point de vue de 8 pages qui a été coupé dans le quel Frigiel lit les carnets de Bill (oui huit page parce qu'il lit un truc et 4 pour sa réaction #teasing) , que la masse des détailles ennuie le lecteur. L'action n'avance pas réellement. J'avais vraiment peur que cela soit de trop et j'ai beaucoup supprimé. Je suis très rassurée que cela n'ai pas posé problème et même que cela t'ai plus. Après j'étais plier en deux devant cette dernière phrase, qu'il faudra, si possible que tu m'expliques. Ne le prends surtout pas mal, mais j'en avais les larmes au yeux: " Tu arrives à nous mettre mal à l'aise très facilement, ce qui est assez incroyable. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise de toute ma vie en lisant un texte. Donc voilà, je voulais te féliciter pour ton talent. " merci beaucoup du compliment, mais a vrai dire on ne m'avait jamais dit que j'avais un don pour mettre les gens mal à l'aise. Tu m’expliquer quelle partie du texte t'a mise mal à l'aise ? En tous cas refait moi des coms comme celui là ! c'est bon pour ma santé ! je finirais peut être à coup de drogue e rire et de joie à écrire des histoires qui se finisse bien. ( ou du moins un peu ) Mich |
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| Ven 28 Aoû - 21:38 M.S. Miss Otaku
et bien je suis contente que cette phrase t'ai plus ^^ Dans cette partie, je me suis un peu prise pour une critique littéraire et j'ai mis plein de figure de style et certain assez rare et dure à mettre. Là on a une antithèse qui était marrante à faire, je suis contente que tu l'ai remarqué. Mais elle reste assez courante. C'est le degrés au dessus de comparaison et métaphore, mais ce n'est pas la chiasme. Seulement je trouve que cela fait toujours plus d'effet qu'un chiasme ( le chiasme c'est d'intervertir deux parties d'un groupe nominale différent. Dans Madame Bovary de Flaubert, il y a un chiasme très connu: " les souillures du mariage et les désillusions de l'adultère" Or il aurait du marqué si l'on suit la moral de son époque les désillusions du mariage et les souillures de l'adultère. C'était à l'époque le mariage qui apportait le bonheur et l'adultère, un pèché, qui souillait. Flaubert a fait l'inverse. La formulation qu'il a employé est magnifiquement provocatrice et révolutionnaire. j'en ai mit un dans le texte " la vérité du monde autour de lui et la réalité de son entendement." j'aurais du dire la réalité du monde et la vérité de son entendement. Mais voilà la problème du chiasme, ici l'invertion n'est pas compressible sans avoir fait de Philo. la vérité de son entendement est une référence à Descartes, je pense donc je suis, 1er des vérités avant toute les autres. Très important en philo. Mais voilà le chiasme fait référence à des choses et donc le lecteur ne peux le comprendre que s'il les connait. Si non la phrase lui parait bizarre alors que l’oxymore ou l'anti thèse cela marche tous le temps... Bien après ce petit cours de réthorique "Ah Frigiel dans toute sa splendeur! PRENDS ÇA DANS TA GUEULE POTARO!" XD C'est bien dit ça ! bam !
"la réaction de Frigiel est très bien décrite" la réaction de Frigiel permet de vous faire discrètement de la philo ^^ elle me permet aussi de m'énerver contre la doctrine nihiliste que j'insupporte. Je n'ai même pas les théories infécondes. et puis au dela même de mon coup de gueule, c'est toujours bien de faire de la philo ^^
"POTARO COPPERFIELD? DISPARITIOOOOOON! *fumée*" je n'ai pas décrit son départ, le fait quelle soit partie en commençant à sentir les symptômes et qu'elle ai voulu se caché par ce que cela ne m'as pas paru important. IL y avait suffisamment de description en rajouter aurait fait long. et puis cela se passait en même temps que la découverte de Frigiel. Parler des deux n'était pas possible, le choix a été facile à faire.
"Elle a craché un poumon? Ses cordes vocales?" Les symptômes que j'ai fait à Potaro et que je vais faire donc aussi à Frigiel, viennent d'une vrai maladie : la tuberculose; Concrètement c'est cela, je me suis même renseigné dans des bouquin de médecine pour les descriptions. yeah ! Mais je pense que je vais rajouté un peu d'Ebola, car c'est très gore. Pour Siphano, ce qu'il avait, c'était le tétanos. Enfin que des maladies sympas quoi...
"Mon ami s'est suicidé mais je vais lire un peu." est ce que tu as déjà perdu un de tes proches ? J'espère que non. J'ai pas envie de faire Mich raconte sa live, mais moi oui. Et la réaction de Figiel, la réaction que j'ai eut, est très fréquente. Après les phases de deuil qui peuvent passer très rapidement, comme ne jamais se finir. il y a une phase où la vie à repris ses droits, mais tu ne peux pas arrêter de penser à la mort de ton proche. Mais vraiment, dès que ton esprit à une seconde de libre, il y pense. La réaction courante et qui fait un bien fou, c'est de lire. Car lire te plonge dans un univers où le narrateur pense pour toi, tu n'as qu'a suivre ses mots, tu ne pense plus par toi même et cela fait une vrai pause. Dans ces cas là, il faut s'occuper l'esprit. La lecture fait du bien, la logique aussi. Car on est concentrée sur un objet et on en oublie les autres. Il ne lit pas pour son plaisir. Il lit pour ne pas avoir à penser.
"BUTE-LA BORDEL!" est ce qu'elle le mérite ? Tu la libérerais de ses souffrances ? Ne vaut il pas mieux la laisser agoniser lentement ?
En tous cas merci beaucoup pour ton fidèle commentaire ! C'est génial de te savoir là toujours présente ! merci pour cela ! Maintenant j'attends ton com à chaque chapitre Ich sempei |
| | Zodiaque : Messages : 1637
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| Ven 28 Aoû - 22:01 Ota Moi je connais le chiasme! "Elles sont devenues folles entre tes bras, tu es devenu féroce entre les leurs". C'est pas mon préféré mais c'est le seul qui me vient. Je te rappelle que tu parles à une amatrice de zeugmas donc bon... Les figures de style c'est le bien! Je serai toutjours là pour commenter tes merveilleux chapitres! |
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| Ven 28 Aoû - 22:04 M.S. xX Lugi Xx Je suis super contente que ce chapitre t'ai plu ! A vria dire j'avais un peu des doutes, j'avais peur que l'on s'ennuie mais en fait cela faisait surtout référence au point de vue qui a été coupé, qui donc sera dans la partie suivante. il est indispensable, mais j'ai peut qu'il soit chiant. Merci pour tous ces compliments qui me vont droit au cœur ! Merci "quelle belle illustration au passage... <3 Je l'adore ! Surtout l'effet des feuilles mortes volants au gré du vent...magique. <3" ah merci !! peu de gens parlent des illustrations alors que je me donne pas mal de mal à les faires aussi ! Merci de l'avoir remarqué. Je suis contente qu'elle t'ai plus car je ne peux pas m'en cacher j'en suis assez contente. Super commentaire très encourageant !! Merci ! |
| | Zodiaque : Messages : 635
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| Ven 28 Aoû - 23:31 Nothingness Wow. Juste wow. J'ai lu, par curiosité, et j'ai pas pu m'arrêter, malgré la longueur du texte. J'ai même pas lu ce qu'il y avait avant (je le ferai plus tard je pense), mais ça m'a pas empêchée d'énormément apprécier ce texte. x) Je connais pratiquement rien à la littérature, ni à la philo, j'écris que des fic' de novice, mais ça se voit que tu es très cultivée et que tu as du talent pour décrire ce que tu veux, faire passer les émotions, etc... C'est méga-glauque mais j'adore <3 Enfin bref, c'est absolument génial ! xD Donc continue comme ça ! |
| | Zodiaque : Messages : 2663
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| Sam 29 Aoû - 7:19 Nyal27 Mich,
Par "mal à l'aise", je voulais dire plus précisément que ton récit était tellement bien écrit que j'imaginais sans peine les scènes et je me sentais assez mal à l'aise en voyant un Siphano pendu, une Potaro dévorée par la folie et la maladie, et un Frigiel... bizarrement tranquille, calme. (L'image rendait bizarre à côté des deux personnes précédentes) Voilà, je sais pas si je suis arrivée à me faire comprendre x) Et si des commentaires comme ça te font plaisir, j'en referais plus souvent alors :') |
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| Sam 29 Aoû - 9:30 M.S. Nothingness Oh un(e) nouveau/elle ! C'est rare ! Bienvenue sur la CHM ! Je suis toujours méga contente de voir apparaître des nouvelles tête dans le com ! C'est ce genre de chose qui vous rende joyeux pour toute la journée. Les coms sont super important pour moi car cela me permet de me rendre compte qu'il y a des gens réelle qui lisent mon histoire et cela me va droit au coeur. Les vus n'est qu'un nombre, il ne veux rien dire. Mais dans un commentaire ont ressent une personnalité, malgrè que ce ne soit que des mots on sent un peu la caractère. Alors je me dis que quelqu'un pris un instant de sa vie pour lire mon texte, pour m'écrire ce com. Rien ne le forçait à le faire. Et cela me fait incroyablement plaisir. Donc bref merci pour ton commentaire qui m'a fait très plaisir et ravie de faire ( rapidement mais quand même) ta connaissance. Et bien je suis contente que ta curiosité t'ai fait venir ici. Je suis contente que cela t'ai plus, mais bon j’espère que tu n'as pas été trop spoilé, enfin si pas mal, même vraiment beaucoup. Quand l'on commence par l'avant dernière partie... Mais c'est pas grave... On va dire heureusement que le cite ne m'a pas permit de mettre le dernier point de vue, car c'était le point de vue des grandes révélations, donc je te conseil de lire le début avant la suite. A oui au début tu seras sûrement surprit parce qu'il y a beaucoup de personnage, vraiment beaucoup... Mais l’hécatombe commence rapidement tu n'auras pas à te rappeler de tous. Comme mes chapitres étaient trop long, j'ai été obligé de la coupé en partie. C'est assez compliqué, il y a un sommaire en haut de ma section où tous est bien classé. Cela pourra te simplifier la vie. https://communautesadique.forumactif.fr/t2964-et-si-la-chm-s-etait-passee-autrement-sommaireEt si tu as le temps, même si le chap est posté depuis longtemps, n'hésite pas à mettre un com, j'y répondrais avec plaisir. A ça pour la littérature et la philo, c'est mon secteur. D'ailleurs si jamais tu as une question que se soit sur tel ou tel livre, écrivain, courant littéraire, je suis là. Mais aussi sur le sens de la vie ( bon là je donne mon avis sur cette question par la bouche de Frigiel ) sur la liberté, le bonheur ou je ne sais quoi, je peux toujours tenter de te répondre. J'aime bien parler de ces sujets. « tu as du talent pour décrire ce que tu veux, faire passer les émotions » c'est très gentil, merci. C'est un peu comme la littérature et la philo, une caractéristique de ma fiction. Car j'en fait des descriptions, beaucoup... Vraiment beaucoup... J'ai toujours peur que l'on s'ennuie en me lisant, mais les gens disent qu'ils aiment cela me rassure. J'espère que cela te plaira également. « C'est méga-glauque » et voilà le troisième point de mon histoire... C'est glauque, très glauque...Je crois que j'ai traumatisé certaine personne, n'est ce pas Aliona ? Certains scènes peuvent être bien pire que ce que tu viens de lire là. Bon voilà. Je suis donc super contente que cela t'ai plus. Et j'espère que tu trouveras le temps de lire ce qu'il y a avant... au plaisir Mich. |
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| Sam 29 Aoû - 9:36 M.S. Nyal27 Oh merci ! C'est trop gentil. Je vais devenir toute rouge. Et puis mon orgueil va finir par exploser à force d'être si soigneusement caressé. Oui, je comprends ce que tu veux dire. Imaginer un pendu, une malade folle ne doit pas être la chose la plus plaisante. imagine le sang froid couler contre ton épaule, dégouliner contre ton dos.... Tous commentaire me fait très plaisir mais cela ne doit pas devenir une obligation. ^^ Il faut que ce soit toi qui le veuille, mais oui, cela me fait toujours très plaisir. Mich |
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| Sam 29 Aoû - 9:50 M.S. Miss Otaku
Oui le figure de style c'est le bien ! Mais les perspectives narrative, c'est le sublime ! (le rapport pourquoi je parle de cela ? Parce qu'il faut toujours profiter d'un occasion pour parler des perspectives narratives ! ) et non, je ne savais pas ( ou j'avais oublié, si c'est le cas, excuse moi ) que tu t'étais proclamé "amatrice de zeugmas" c'est un jolie titre et bien je te nomme également grande Guide du Chiasme. Depuis que l'on m'a couronné déesse de la littérature sur la chat box, j'attends de conquérir le royaume de la philosophe.
Oui, je sais que je peux compter sur toi, tas remonter dans les chapitres de la CHM était juste magnifique. Speed run de mon écrit. |
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| Sam 29 Aoû - 11:19 M.S. Raikya l'Alchimiste l'espionne Ouais c'est sûre que ce timing n'est pas super. J'attendrais le temps qu'il faudra ^^ De toute manière, j'ai une confiance parfaite en ta présence, ma chère espionne. Un chapitre de la CHM sans Raika, n'est pas un bon chapitre. Oui ! une petite analyse du dessin ! tu as des choses à dire... En fait il était sensé allé après le point de vue qui a été coupé, le point de vue ou Frigiel lit les carnets de Bill... Le personnage du dessin sais qui est le maitre du jeu. Mais le problème c'est qu'en timming cela n'allait pas. L'aube était passé depuis longtemps. ( il doit être midi quand il comprend ) et je voulais le description dans le texte avant qu'il ne sache Siphano mort. "j'ai une interrogation pour toi." bon là en fait, je me suis fait capturer par Raika l'espionne et elle va me passer un interrogation... Je me demande bien ce qu'elle va faire des réponses... Alors j'ai méticuleusement écouté toute tes musiques... je connaissais Noir Désir, le vent nous portera. A vrai dire, je l'écoute avec plaisir mais dans une reprise par Sophie Hunger : https://www.youtube.com/watch?v=jNRI8Zc4Reg Je préfère sa voix. Corrigan Fest - La victoire en chantant, n'est pas trop mon truc, je crois que je peux l'éliminer. et après tu m'as mis deux truc en allemand, Quoi ? Moi aimé l'Allemand ? Je ne vois pas du tous de quoi tu parles... Über meiner Heimat Frühling • Pfadfinderlied a beaucoup de chose super, mais le voix est un peu rugueuse et la chanson monotone... Abends treten Elche aus den Dünen Elle me plait bien ! La voix est agréable, la musique aussi, et c'est en Allemand. Mais pas très évolutive le choix doit se faire entre le vent nous portera et Abends treten Elche aus den Dünen, et bien après mûre réflexion, c'est Abends treten Elche aus den Dünen qui l'emporte. Satisfaite pour ton projet mystère ? ( Mon Dieu qu'est ce qu'elle va en faire. |
| | PitSolitayrh_Sadique Régulier Zodiaque : Messages : 1583
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Localisation : ça varie suivant la position au micromètre près par rapport au soleil et au noyau terrestre.à part si je ne bouge pas d'un micromètre je ne peux pas dire ma localistion exacte fdp
| Sam 29 Aoû - 12:36 PitSolitayrh_ Oh mon dieu c'est la fanfic la plus longue que j'ai vu =o
En plus elle est super bien écrite !!
Oui bon je n'ai pas fait de pavé comme les autres mais bien joué !
Je lirai les autres chap un jour je pense mais pas tout de suite, c'trop long et j'ai pas le temps =)
Bonne continuation |
| | Messages : 922
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| Sam 29 Aoû - 14:08 M.S. Pit_Solidayrh
"c'est la fanfic la plus longue que j'ai vu" Willkommen in meine Welt ! Je crois sans me vanter être l'histoire la plus longue de tous le forum, 260 pages sans compter le dernier chapitre et les épilogues, à voir qui a fait plus. tous cela en taille 12 time roman bien sûr. (fière) mais bon cette taille effraye un peu. Tu n'es pas le premier à avoir trouvé cela trop long. Mais à part cela si jamais tu voulais commencer, il y a un sommaire en haut pour que tu puisse plus facilement lire les chap, dans l'ordre ( parce que le cite me force à faire des parties dans mes chapitres, trop long pour poster en une fois)
"elle est super bien écrite" merci de compliment ^^ Mais bon, on m'a officiellement proclamé déesse de la littérature, il faut bien que je sois à la hauteur. Enfin ce n'est pas ma partie préféré là. D'ailleur c'est un peu dommage que tu commence par le dernier jour, cela spoil un peu les 14 qu'il y a avant.
Merci en tous cas beaucoup de ton passage et d'avoir prit le temps de faire un com, c'est super sympa et très important pour moi ^^ A plus peut être |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Sam 29 Aoû - 14:33 Raikya l'Alchimiste Oui je suis très satisfaite, c'est exactement celle que je voulais *^* Haha, je suis trop forte, j'arrive à te faire dire les choses que je veux. Tu m'as donnée les infos que je voulais sur le dessin sans même avoir à demander. Le DessinBon alors j'ai fait une descprition longue et détaillée... qui s'est perdu dans les limbes d'internet. Je te jure, j'ai piqué une de ces crises >w< Mais rien à faire. Je recommence donc ~ Dans l'ensemble, la première chose qui attire le regard sont bien sur les feuilles, mortes, et les mouvements de la cape (très bien faite d'ailleurs. Je sais que les drapés sont difficiles alors bravo <3) Le vent (je vais appeler ainsi l'ensemble des mouvement vers la droite, avec les cheveux, la cape, etc) semble indiquer une direction, comme une piste à suivre. En premier, on la couleur vive des contours dorés (la seule touche colorée du dessin, d'ailleurs) entraine une impression rassurante, bien vite démentie par le visage. Les cheveux en désordre, la peau semblant presque brûlée et surtout l'expression(que je trouve accusant) met plutôt mal à l'aise. A l'horizon, le soleil chasse lentement la nuit, mais est ce vraiment une bonne chose? L'ombre persiste au coins. La dernière aube, hein? J'aime bien la touche légère de la neige sur les montagnes, et peut être que ce n'est que mes délires étranges mais les deux étoiles me rappellent... Peter Pan! Surement pas le film, mais le livre (je déteste ce livre, mais bon ><) Donc en gros j'aime les couleurs sombre, les touches plus claire en dorés, la cape, mais le visage me met mal à l'aise. Voilà ~ |
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| Dim 30 Aoû - 10:09 M.S. Raikya l'Alchimiste l'espionne "Oui je suis très satisfaite, c'est exactement celle que je voulais *^* " C'est cool ! bon après cela l'es un peu moins pour moi si je suis tant prévisible que cela. "Haha, je suis trop forte, j'arrive à te faire dire les choses que je veux. Tu m'as donnée les infos que je voulais sur le dessin sans même avoir à demander. " Nop, c'est que j'ai de super pouvoir, tu ne le savais pas ? Alors je pratique couramment la télépathie, fais trop heure de manipulation mental par jour, vais au cours du soir de contrôle à distance, et ais un précepteur de magie qui me donne des cours particuliers. Quoi ? Tu ne me crois pas ? Mais si tous ce si est parfaitement vrai puisque je l'ai entièrement inventé ! T'es trop forte mon espionne je peux pas teste. "qui s'est perdu dans les limbes d'internet." ah mad ! C'est pas cool ça je suis d'accord. On a carrément un gout amère dans le bouche quand l'on doit réécrire. je suis désolée pour toi ( et pour moi aussi un peu, c'est la tristesse - pire que la tristitude ) "les mouvements de la cape" c'est un peu ma spécialité ^^ mais ton compliment fait très plaisir - spécialité:
" semble indiquer une direction, comme une piste à suivre. " yeap Mais sur la droite, l'horizon est bouché... Il est bloqué par les montagnes et le chemin s'enfonce dans le noir, quittant le soleil. "Les cheveux en désordre, la peau semblant presque brûlée et surtout l'expression(que je trouve accusant) met plutôt mal à l'aise." tu as parfaitement raison pour tous c'est point. Mais cela ne serait pas sincère si je ne t'avouais pas que ce n'était pas prévu comme cela au début. Au début je comptais mettre le cheveux en désordre mais ne cachant pas le visage car j'avais pas mal réussit le regard ténébreux, mais la cicatrice était super chaude à faire, et cela à casser l'expression générale, donc j'ai mit les cheveux un peu comme cache misère. mais ce qui est super, c'est que tu me dis exactement l'effet que je voulais donner ( mes cours de manipulation à distance portent leur fruit ) donc je suis super contente ! J'étais un peu amère a cause de la tête, c'était un des point de dessin dont je n'étais pas fière. l'aube arrive, la lumière se fait sur la vérité trop noire ^^ Mais de toute manière, le soleil ne se levera plus jamais pour lui. L'éternité dans l'obscurité d'un tombeau. "Peter Pan!" ah heu... en fait tu viens de percer mon ignorance à jour. Non je ne connais pas tous de la littérature et peter Pan fait partis des lacunes. Je ne sais même pas où je dois le classer, conte ? Roman ? ... Les étoiles sont la dernière lueur d'espoir, car oui je ne l'ai pas encore totalement assassiné ! L'héritier de Bill quoi ! c'est pas rien. Mais bon vu l’efficacité de celui D'aypierre... Merci pour ta super interprétation de dessin ! cela me fais super plaisir, tu es la première à l'avoir fait sur les dessins de la CHM ! C'est super ! Je t'adore ! bonne lecture Mich |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Jeu 10 Sep - 18:11 Raikya l'Alchimiste Mich.
Tu sais, il y a une maladie assez rare dont les signes précurseurs sont une manie à détailler de plus en plus tout ce qu’on dit, de sorte qu’on commence à parler de plus en plus, même avec des sujets très restreints. De fait, cette maladie soulève un flot de paroles quasiment inconnu et constant, chaque détail et exploité à son potentiel maximum. Ce qui peut avoir certaines répercutions assez désagréable sur le métabolisme, comme la langue qui se colle au palais à l’oral, ou les mains qui sont pris de crampes pour l’écrit. Je pense que ton cas est assez sérieux. La seule guérison pour cette maladie est de faire une cure de dérallongement sévère. D’ailleurs, cette maladie s’appelle la micheloïde Strogoffienne.
Bon, cela étant dit XD Le PdV de Potaro commence très bien, je trouve. La description du cadavre met mal à l’aise, et la situation a pour moi beaucoup de gore, puisqu’elle finit même par l’embrasser. (Fait attention cependant, il me semble que tu rase, et même que tu franchis les limites du rating mature, qui est souscrit sur le forum. Je ne dis pas qu’il faut cesser, avec la quantité de textes publiés, les tiens se perdront certainement dans la masse mais n’empêche que ce genre de détails peut entrainer des problèmes parfois, et c’est très chiant quand ça arrive) Et petite réflexion philosophique à la fin sur la responsabilité ou non de Potaro, très bien amenée. Il est évident qu’elle est fautive de ces actes, mais tu allège un peu le point de ses fautes. Je me demande pourquoi ? Tu parles du maitre du jeu aussi, sujet que tu semble réduire au maximum. Je me demande… enfin, j’en reparlerais plus tard. S’ensuit une description de l’apparence de notre sombre séductrice. Passionnant, et pourtant un peu trop narcissique sur les bords. Certes, ainsi on s’imagine très bien Potaro mais quelques lignes auraient suffis. Ici, tu fais une description comme si quelqu’un parlait d’elle, alors qu’il n’y a encore personne, ce qui laisse un certain vide, je trouve. Bon, après, exaltation à la venue de Frigiel, attente, etc. Classique de Potaro.
Commence le PdV de mr.Poésie. Le sens du titre réside dans ces premiers paragraphes, avec, juste avant le dessin, l’idée de « tombeau » qui revint. C’était, il me semble, déjà une idée centrale dans plusieurs chapitres. Sorte de métaphore filée (je dis sorte puisque, de fait, c’est devenu un tombeau pour siphano, et plus loin dans les grottes, les autres gignols déjà morts). « L’espoir se meurt » à cet instant précis.
Petit rappel des erreurs de Frigiel, puis à nouveau, ce sont les yeux de Potaro qui nous guident et sa frustration, sa déception de ne pas trouver en face d’elle ce qu’elle espérait, puis sa colère, toujours plus flambante. N’empêche, elle se lance dans ses discours et essaye la même technique que plus tôt, puis divers moyens comme de montrer le bunker à Frigiel, qui ne fait que la trouver idiote et folle. Au final, entrechoc de philosophies et d’idées, de vérités et finalement… Potaro abandonne sa carte la plus puissante un peu trop vite en montrant « ça » à son invité. Bon après, elle prends cher et, tiens, serrait-ce du regret ? Une part de culpabilité certaine, et beaucoup de souffrance. Qu’elle crève lentement, le plus lentement possible. Et Frigiel qui commence à lire, du coup je suppose que la prochaine fois on aura droit à de nouveaux extraits des carnets. Révélations à l’approche ?
Le Texte étant lut, je me permet de faire deux remarques.
Tout d’abord, j’ai remarqué depuis longtemps ton ardeur à faire, toujours et en toute circonstances, des recherches approfondies pour tes chapitres. On voit que tu sait de quoi tu parle. Je voulais dire depuis longtemps que je trouvais ça très admirable, puisque ce genre de recherche, bien qu’essentiel, est long et parfois ardu, un gros draine-libre et aspire-temps. Donc c’est bien, les recherches, c’est très le bien d’ailleurs ! A cela s’ajoute une utilisation pertinente de figures de styles et autres procédés littéraire qui rendent la lecture, bien que longue, très fluide et agréable.
Cela étant dis… *craque ses doigts* Tu as répété plusieurs fois qu’il y a parfois plus de critiques à faire que de bonnes choses à dires, que les critiques sont importantes. Je me permets de voler ce principe comme un truandaille et de t’expliquer tout ce qui ne va pas avec cette partie, mordiable !
Pour commencer, j’ai trouvé les paroles de Potaro à partit de « Ici tu trouveras des armes, si tu en as besoin. » un peu trop simples. Du genre « TU LA SENT LA, MA SUBTILITE ? TU LA SENT DANS TA FACE ?????» Enfin, c’est sans doute fait exprès donc passons.
Maintenant, le cœur de mon « problème » avec ta partie. Ne te méprends pas, bien sur ! J’ai aimé ce chapitre, comme j’ai pu apprécier tous tes autres écrits sur cette merveilleuse horreur qu’est la CHM. Chaque fois, c’est un grand plaisir de se plonger dans tes textes ; il n’y aurait d’ailleurs aucune erreur à soulever si cette partie n’était pas la première du dernier chapitre. Elle serrait comme toutes les autres, certes un peu long, mais enfin, ça fait son charme. Mais non, là on est arrivé à la toute fin de la CHM. Le dernier jour, l’apothéose, la fin approche, c’est le jour de la dernière aube ! Mais enfin Mich, ce chapitre, cette partie, elle manque cruellement d’intensité, d’action !
*souffle pour ce calmer*
Ah, désolée si j’ai pu te semble quelque peu acide… je m’explique, car je ne saurais le dire autrement, de fait. Mon problème se trouve là : pour un dernier jour, enfin un début de dernier jour, c’est trop mou. Trop prévisible. Parce qu’enfin, les descriptions, elles sont jolies, elles sont bien, elles sont extrêmement utiles et essentielles pour mener lecteur, pour l’immerger dans l’histoire, pour le faire rire ou pleurer, pour l’emmener avec toi dans ton récit. Les descriptions apportent des détails essentiels à l’intrigue et donne les clefs de l’histoire. Mais ce qui fait bouger le tout, ce qui nous donne envie de lire la suite, de ne pas lâcher un livre, ce sont les actions, l’intrigue ! C’est l’équilibre des deux qui est l’essence de la réussite (bon, plus un milliers d’autres détails, passons.) Et dans cette première partie, tout n’est que descriptions et prévisibles. Dès le début, on peut deviner les actes de Potaro, les réactions de Frigiel, puisqu’il était impossible que la même chose marche deux fois (je veux dire, c’est pas du tout intéressant quoi) et qu’elle finira par le mener à Siphano. Pour moi, ce début de la fin manque cruellement de surprise, d’intrigue. Certes, tu parles à un moment du maitre du jeu mais… je commence à douter sérieusement qu’elle existe comme on en parle dans l’histoire. Je n’en dirais pas plus, mais j’ai de gros doutes sur cet étrange maitre du jeu et son existence.
Il se trouve également qu’à force de trop de cruauté dans ton histoire, je suis très froide à tout ce qui arrive, les sentiments ne sont pas ceux qu’ils devraient être… mais je t’en ait déjà parlé précédemment.
Voilà enfin j’arrive à la fin de mon comm’. Ce fut long et laboureux. Ca manque sans doute de joie. Vu qu'on arrive quand même un peu vers la fin (sans compter les DLC) je voulais te faire un comm un peu plus aboutit que d'habitude. Crois moi, je n’aime pas parler ainsi et je me permet de rappeler que j’ai quand même beaucoup aimé cette partie. Seulement je me permet, vu que cela fait un moment que je te lis maintenant (et vice versa) de te faire part de mes appréciations plus profondes. Ce n’est pas une critique à mal, mais seulement à bien… j’ai confiance aussi, que ceci n’est qu’une introduction et que tu nous réserve encore quelques surprises !
A bientôt <3
ps: j'ai écouter deux choses pendant la lecture de ce chapitre. D'abord, des soundtracks de Journey (Petit lien au cas ou tu ne connais pas ~) et vers la fin du Bioshock (nouveau petit lien) |
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| Sam 12 Sep - 9:58 M.S. Raikya !!! je suis super contente de te voir !! (enfin pas vraiment voir mais bon, tu m'excuseras l'approximatif du langage ! ) Alors je vais t'expliquer pourquoi je suis méga contente de te voir : 1 ) parce qu'avec Lielea vous me manquiez ! Je me demandais si tu aller commenter le texte, ton com sur le dessin était génial, mais tu sais, on veux toujours plus ^^ Donc j'attendais avec impatience ton passage dans les com, Mais vraiment une grande impatience. J'avais une très grande et honteuse tentation de t'envoyer un message pour savoir ce que tu avais penser de cette partie. Mais cela me déplaisait grandement car je ne voulais pas te déranger et ne voulais pas qu'écrire un com devient une obligation. Je suis très fière d'avoir résisté à la tentation ^^ et j'en suis très bien récompenser ton com est génial ! Il valait bien l'attente au delà de mes espérances. J'adore te lire ! Tu es super fine, super intéressante, c'est géniale ! Jamais je n'aurais cru trouver sur internet une lectrice si pointue. Et qui frappe si précisément dans les points sujet à mes proches reproches ^^ C'est agréable de se faire si bien comprendre en tant qu'auteur, par ses lecteurs. Mais je crois que je vais revenir la dessus plus tard. 2 ) Comme Lielea qui elle a beaucoup de retard ( oui je sais Lielea, tu es occupé ^^ ) et que tu n'avais pas encore posté ton com je me disais qu'il ne fallait pas que je perde mes lecteurs en mettant trop rapidement ( hum hum ) les chapitres les uns après les autres. Je me suis dis donc je ne ne mettrais le chapitre en ligne de que le samedi suivant d'un de vos deux commentaires que j'avais en attente ( oui cherche toi des excuses pour te laisser tous le temps que tu veux ) IL est fini depuis longtemps ( en fait la moitié devait se trouvé après celui là, donc je l'avais en réserve. Enfin bref, te revoilà, samedi prochain sort la suite. Mais je suis très embêtée, je t'en parlerais également plus tard. Bref donc voilà, tu as du comprendre que je suis SUPER CONTENTE DE TE REVOIR ! Et encore plus vu le com que tu m'as écrit, juste Waahhh Donc commençons par la réponse (enfin ) « La micheloïde Strogoffienne » XD sérieux ! Tu m'as tué. Je t'adore Raika tu es trop forte ! J'ai tellement peu d'humour, je n'arriverais jamais à recréer un semblant de ton inventivité en ton personnage. Non vraiment ! Je crois qu'il faut que je change ma signature. « la langue qui se colle au palais à l’oral, ou les mains qui sont pris de crampes pour l’écrit. » je retiens ^^ mais je rajouterais les yeux qui pleure au force de lire. « Je pense que ton cas est assez sérieux. » XD oui c'est claire ! Mais je crois que je suis contagieuse, n'est pas madame qui m'écris ce com ? « une cure de dérallongement sévère. » ah je crois que pour ce point, mon chère médecin je ne crois pas que je serais une bonne patiente. Je suis fort attentive à toute les perscriptions que vous m'avez faite à ce sujet et bien consciente de leur bien fondé, je tente de les suivre. Pour tous les chapitres où tu m'as fait, je n'étais que trop d'accord avec toi, mais il est toujours difficile de supprimer encore après l'avoir tant fait déjà. Cela fait mal au cœur. Mais tous médicament est dur à avaler et le bien apporter ensuite vaut la peine donner. Mais pour cette fois, je vais m'insurger chère docteur, car il y a quelques symptômes vous présenter avant de recourir au scalpel. « Le PdV de Potaro commence très bien » commence ^^ mais ne continue pas ? En tous cas merci <3 quand à la suite, je crois me douter de ce qui peux poser problème. « met mal à l’aise » XD VICTOIRE !! JE METS LES GENS MAL A L'AISE ! « beaucoup de gore, puisqu’elle finit même par l’embrasser. » ah bah enfin quelqu'un de normale qui réagit à cela ! IL reste au moins une personne avec un cœur sur cette histoire ! Je trouve aussi cette scène très gore, et finalement je me disais que moi l'auteur en été le plus dégouté, à la vue des réaction des autres lecteurs qui sont passé sur cela en mode normale... « il me semble que tu rase, et même que tu franchis les limites du rating mature » J'en suis consciente, j'ai beaucoup hésité à supprimer cette scène, comme j'ai censuré en grande partie la torture de Shorty, la mort d'As2pick, certain point dans la bataille du Nether... Mais ce point de vue avait sa place dans cette partie, surtout pour l'ouvrir, on commence par un truc fort. Mais je me rends bien compte que tu as raison. Je ne vais cependant pas poser de restriction autre que celle que je me mets déjà. Celle ci sont là uniquement pour la beauté de l'intrigue, trop de gore pourrirait le texte, comme je me force de supprimer beaucoup pour ne pas dissoudre le texte dans la masse des mots. Donc puisque cela ne touche pas à la « beauté » du texte, je ne me poserais aucune censure. Cependant je suis consciente que cela ne peut pas forcément être au goût de tous et que l'on peut tomber sur le texte au hasard, donc je vais mettre un note devant tous les points de vue gore/violent, pour prévenir le lecteur et qu'il ne se laisse pas surprendre. Quel point de vue ? Mort de Playfan ? Il ne sert à rien de passer toute la bataille du Nether sous message d’avertissement. La torture de Shorty, pour sûr et celle d'As2pick également. Le passage où Ectalite découvre le corps de Bboy, et ce dernier point de vue. En rajouterais tu un autre ? « Tu parles du maitre du jeu aussi, sujet que tu semble réduire au maximum. » Je le réduisais au maximum car on en parlait beaucoup dans le dernier point de vue où Frigiel lit. Je ne voulais pas faire de répétition de thématique. Seulement ce point de vue à été coupé... Et c'est là que je suis très embêter, mais je t'en parle plus tard. « pourtant un peu trop narcissique sur les bords. » de ma part ? « mais quelques lignes auraient suffis. » Nop quelques lignes n'auraient pas suffit. Cela n'aurait crée qu'un incomplet, une description commencer sans être finie. Et cela aurait été très grave. Seulement tu as raison sur un point. Elle n'est pas nécessaire, c'est vrai. J'aurais donc du la supprimer. Tu n'as pas tord, tu as même raison. De « Assise dans un grand fauteuil, » à « la taille courbée, elle attendait Frigiel. » aurait du passer à la trape par ce que cela ne sert à rien. « tu fais une description comme si quelqu’un parlait d’elle, alors qu’il n’y a encore personne, ce qui laisse un certain vide, je trouve. » Par contre la je ne vois pas ce que tu veux dire. La description et une alternance de point de vue interne et externe. Souvent se sont ses propres pensées qui sont rapportée. Je ne comprends pas ce que tu veux dire. « comme si quelqu’un parlait d’elle » Je n'arrive pas à voir ce qui te gène dans la narration. *** « le PdV de mr.Poésie. » XD mon Dieu, le respect est en prison. « l’idée de « tombeau » qui revint. C’était, il me semble, déjà une idée centrale dans plusieurs chapitres. Sorte de métaphore filée » Alors oui, c'est exactement cela. Mais c'est aussi mon échec. Tu te souviens de mes histoires de cycles ? Tous d'abord l'incipite où l'on découvre les personnages, leurs relations et où les premiers meurtres qui vont tous decider par la suite sont commis... Skillnez, Potaro, ext.. et où les groupes éclatent. Ensuite l'apogée, qui relève de l'épique. Là tous est encore possible... Et puis il y a la mort d'Aypierre qui est le sommet de la CHM. Après comme une tragédie, je voulais que les derniers parties, les grottes s’apparente à la fatalité. Je voulais que l'on retombe et que l'on sache dès le début que quoi qu'il arrive, il était trop tard, le destin allait s'accomplir on ne pouvait l’éviter. Et la métaphore du tombeau que tu as très bien sentit. Est celle du bunker ( pour siph ), des grottes (pour Ectalite et les autres ) et puis de la CHM ( pour Frigiel ) Ca c'est la théorie. Mais cela n'a pas marché du tous. La mort de Siphano n'était pas du tous dans le thème. En thème c'est un bel aboutissement, mais en registre, c'est de l'épique, hors normalement cela aurait du finir avec la mort d'Aypierre. Finalement ce n'était pas mal, je crois que c'était même mieux, mais que le jour 13 soit si mit en avant, fait que le jour 12 et le jour 14 qui sont très calmes paraissent totalement décalée et d'où le reproche très fondé que tu me fais plus tard. Donc je reviendrais sur ce point. « les autres gignols » RIP le respect XD Raika l'a tué « Potaro abandonne sa carte la plus puissante un peu trop vite » Tu crois ? En effet j'ai supprimé pour que cela aille plus vite. Ne pas diluer l'histoire dans des mots inutiles, j'ai supprimer tous ce qui ne servirait à rien. « on aura droit à de nouveaux extraits des carnets. Révélations à l’approche ? » je vous plein. J'ai beaucoup souffert à écrire ces parties... Mais cela ne s'est jamais vu, j'espère avoir réussit à faire en sorte qu'un fois de plus ce sera le cas, et que la partie soit intéressante. *** « Je voulais dire depuis longtemps que je trouvais ça très admirable » Merci <3 pour cela et pour le reste de tes compliments qui font toujours très plaisir. « Cela étant dis… » on arrive au « mais » et là ou je vais pourvoir déelopper tous mes problèmes dit plus hauts et te demander des consciels. Sacrebleu ! « cette merveilleuse horreur qu’est la CHM. » XD Bien passons au chose sérieuse. « Le dernier jour, l’apothéose, la fin approche, c’est le jour de la dernière aube ! Mais enfin Mich, ce chapitre, cette partie, elle manque cruellement d’intensité, d’action ! » Je comprend très bien ce que tu me reproche. Cela n'est que trop fondé. Mais il aurait été bien que cela soit une erreur involontaire. Cela n'aurait pas été très grave, mais là, le gros problème pour moi c'est que c'est VOULU donc complètement rater. Pour moi L'action, le suspence, l'espoire se finissait avec le jour ou mourrait Aypierre, Skillnez et Croustinette. Ce jour à partir duquel il ne restait qu'un malade un folle et un philosophe ( les philosophes sont connus pour parler tous le temps mais ne jamais rien faire), Zelvac déjà presque mort et deux personnages secondaires que sont Fukano et Ectalite. Ce jour devait marqué un changement dans le ton, le registre et la manière d'écrire. Changement que je n'ai pas réussit, que je n'ai même pas fait. Si bien que le lecteur s’attend pour ce dernier chapitre une apothéose, le bouquet finale, le clou du spectacle. Hors la fin pour moi est un aboutissement, donc très calme. Très très calme. Il est trop tard. Ce dernier chapitre que tu attendais est déjà passé. Ce chapitre n'est pas le coup de thèâtre, mais la conclusion.. Je n'ai pas du tous su amener cette conclusion, si bien que cela ne peux être que décevant. Je comprends très bien ce que tu ressens et je suis devant mon incompétence stylistique et la juste remise en cause de l'organisation de mon intrigue, enfin de mon intrigue elle même. Et si tu trouve qu'il n'y a pas assez d'action et d'intensité dans cette partie, et bien je te réponds que les deux qui vont suivre son encore plus lente. Il n'y a qu'un seul moment ou il y a un peu d'action et celui ci est passé sous ellipse. Je ne peux comprendre ta déception. Qu'aurais je du faire ? Je ne sais pas, parce que je ne regrette aucun de mes choix. Il me reste un seul personnage. Il ne peut pas avoir autant d'action que lorsqu'il en reste dix. C'est toute la CHM qu'il faut revoir. Toute l'intrigue. Se serait écrire un histoire totalement différente. Mais pour moi celle ci est pas mal, je ne saurais la faire mieux. Le problème est le style. Je n'ai pas réussit à amener cette conclusion. J'ai laisser une attente, un suspense, que j'aurais du tuer. Car cet aboutissement n'admet pas d'espoir donc pas de suspense. Toute action est inutile à ce stade. Je n'ai pas réussit à le faire. Je pense que cela viens aussi du fait que la fin était claire pour moi et donc qu'elle devait être claire pour le lecteur. Pour ne pas faire redondant, je ne l'ai pas plus explicité que par petite allusion. Mais finalement il y a un vrai manque de ce coté là. « Trop prévisible. » Là encore cela revient au premier point. Je ne cherche pas à surprendre. Au contraire, j'ai méticuleusement fait attention de spoiler chaque action avant son début. Chaque description qui se passe avant chaque petite action, donne les clefs de celle ci, si bien que lorsqu'elle commence, il n'y a aucun doute possible sur ce qu'il va se passer puisque je l'ai dis dans la description juste avant. Mais cela arrive trop brutalement, je n'ai pas réussit à l'amener. Mais encore là, c'est voulu et cela montre bien l'échec « Je n’en dirais pas plus, mais j’ai de gros doutes sur cet étrange maître du jeu et son existence. » et bien tu as parfaitement raison. Cette discution qui décrédibilise le maître du jeu a pour but de montrer ( sans lui donner de preuve, elles viennent plus tard ) à tous lecteur bien clairement qu'il n'y a jamais eut de sorcière, que cette histoire n'est que du vent. Cela fait partie de la destruction du mythe, cependant le maître du jeu existe, on l'a vu, il a agit. Tu saura dans la partie suivante. « trop de cruauté dans ton histoire, je suis très froide à tout ce qui arrive, les sentiments ne sont pas ceux qu’ils devraient être… » oui, je suis d'accord. Je suis aller trop fort sur les « cruautés » et tous se passe beaucoup trop rapidement pour que se soit logique. Je n'ai pas tous sacrifié à l'intrigue, je n'ai pas sacrifier un point : moi. Je l'ai utiliser comme défouloir et j'ai pris un grand plaisir à tous les torturer. Il aurait fallu que je contrôle cela, et je ne l'ai pas fait. Si bien que la CHM est écœurante comme un gâteau trop sucrée. Un peu de sucre, c'est super, trop cela devient fade et mauvais. Mais je ne regrette pas le plaisir que j'y ai prit. Bien Voilà la fin de ton com. Je te remercie beaucoup de me l'avoir fait. Il est très fort car il est très vrai. Comme d'habitude, je vais te dire. Merci beaucoup pour toute tes critiques si justifiées, si précises, si intéressante, et si bien formuler XD ( oui j'ai bien vu toutes les précautions rhétoriques dont tu as enrobé ta critique pour ménager mon orgueil hypertrophier et j'y ai été particulièrement sensible. Tu es très attentionné, cela se sent vachement et je t'en remercie. IL en viens alors à moi de conclure. 1) J'ai un peu détruit mon texte en te disant qu'il ne se passait plus rien. Ce n'est pas totalement vrai. Enfin ce n'est plus si vrai. Je me suis bien rendu compte que cela pouvait devenir chiant et j'ai pris mes mesures. J'ai supprimé la 5 partie, ou Frigiel ne faisait de réfléchir et nous rabattre de la philo, j'aimais beaucoup cette partie. Réfléchir sur la liberté, sur la nature humaine, sur la vérité, sur le bonheur, sur les raisons de vivre. Mais je me suis très bien rendu compte qu'une partie entière ou il ne se passe strictement rien, n'avait pas sa place. Ensuite j'ai beaucoup épuré les chapitres de longs paragraphes ; mais il n'en reste pas moins qu'il ne se passe pas grand chose et que le seul moment ou il y a du mouvement, je le passe sous silence. Sauter. J'aurais pu faire une cource poursuite, ou je ne sais quoi, mais ce n'est vraiment pas mon but. On a Frigiel avant et Frigiel après qui dit en deux phrases ce qu'il s'est passé. Enfin même s'il ne se passe pas grand chose, il ne se passe pas rien. Dans la partie 2 il cherche et trouve ce qu'est le maitre du jeu et dans le partie trois, il le rencontre. La deux est donc un peu chiante, trop de réflexion c'est déséquilibré, mais là c'est pas ma faute. Mais j'espère que sa conclusion est quand même un peu dérangeante. Quand à la trois, elle est super chaude à écrire, mais j'espère qu'elle sera pas mal. Tu me dira ce que tu en pense. Je t'attendrais avec impatience. 2 ) « tu nous réserve encore quelques surprises ! » J'ai le maitre du jeu dans les surprises, mais il est super dure à amener. Si j'y arrive, il peut faire de l'effet. Si je n'y arrive pas cela sera juste chiant. Le point de vue des « révélations » sur le maitre du jeu dure 8 pages ce qui est déjà trop long donc très difficile à manier. En plus de cela, il est très lourd et même chiant. C'est de la logique et de l’enchaînement d'idée qui pour moi ( mais c'est peut être a force de les triturer depuis quelques semaines, me paraissent relever de l'évidence même et donc ce développement n'en ai que plus ennuyeux ) Seulement j'ai besoin de le mettre sans quoi mon maître du jeu semblerait sortir de nul part et cela irais encore moins. Je l'ai raccourcis au maximum, mais cela n'en reste pas moins un gros morceau très lourd car on ne peux pas tous enlever. Alors ma solution a été de le couper en deux parties ce qui déjà diminue l’épuisement de le lire et la lassitude. Mais la première partie qui devait être dans cette partie n'as pas put rentrer donc elle se retrouve avec la seconde au début de la prochaine partie. J'ai très peur et je me fais pas mal de sourcils par ce que cela ne me semble pas réussit. Mais c'est le cas pour tous chapitres que je travaille et retravaille et finit par détester et connaître jusqu'au dégout. Donc je suis un peu stressée sur ce point car vraiment de cela dépends la fin de la CHM. Mais peut être, et j'espère, que j'ai réussit 3) J'ai de très très grave reproche sur la conscience. Je viens de me rendre compte qu'il y a une incohérence. ( tu n'es pas encore en mesure de t'en être rendu compte ) Mais cela me tue. Je ne peut pas supporter les incohérences. Et donc j'espère que personne ne la verra. ^^ Je vais tous faire pour l’ensevelir. Mais elle n'est pas seul malheureusement. C'est ça d'avoir écrit le plan en une semaines. Il aurait fallu prendre plus de temps, mais j'étais loin de me douter que la CHM prendrait une telle ampleur. Bon après cette conclusion un peu sombre. J'espère quand même que tu va lire la fin de la CHM. Je ne suis pas contente, car depuis la seconde partie, j'ai un goût d'échèc. Je vois plein de chose qui ne vont pas. Mais il est trop tard pour les changer. Et de toute manière je ne vois pas comment je le pourrais. Je ne suis pas contente. Je ne suis pas satisfaite. Je ne le suis jamais, mais c'est grave à un tel point. Les parties qui me donne tant de soucis sont rares. Les parties de Potaro au début. La mort d'Aypierre, tous le jour 12, et puis ce jour 14. enfin pour les musiques que tu m'as mise, alors je connaissait Journey. Tu te souviens de la mort de Bill ? Au début Aypierre regarde le désert. Le lendemain du jour ou je fini le texte. Siphano commença sa série dessus. Je n'ai pas pu m’empêcher de mettre une petite allusion. Par contre je ne connaissait pas Bioshock, la musique est pas mal du tous. Elle est très belle et calme, mais manque un peu de caracthère. Sur ce je retourne à mes brouillons. En attendant ta réponse |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Lun 14 Sep - 19:40 Raikya l'Alchimiste Mich, Moi aussi je suis très contente de poster figure toi, très contente ! Enfin, je veux dire, j'ai été très heureuse de te lire à nouveau et de commenter ~ c'est toujours très rafraichissant … enfin, tu m’as compris. Je vais pas te sortir toutes les raisons de ce délai car elles sont toutes, bien que vraies, assez bateau et au fond, osef, tant qu’on arrive à une résultat. Liela par contre, j’espère qu’elle va bien, ça fait longtemps que je ne l’ai vue :c
Naaaaaan, j’arrive pas à y croire, tu l’as vraiment fait, tu l’as vraiment fait, la description ! Trop fort, j’adore XD Le pauvre Hugo s’en retournerai dans sa tombe, tout ça à cause de moi. Dois je m’en sentir peinée pour autant ? Certainement que non. Maintenant, tu as une des descriptions les plus originale du forum (fierté \o/)
« je rajouterais les yeux qui pleure à force de lire » Très juste, tu marque un point que j’avais omis. A cela je dois préciser que cette idée m’est venue en lisant que tu te faisais une énième fois la remarque que ton texte se rallongeait sans cesse, c’est absolument pas un reproche personnel XD ! Je ne fais que mon devoir de médecin consultant en précisant un remède à votre maladie. Si je ne le faisais pas, je manquerai à mon devoir. Cependant, entre nous, je dois bien avouer que votre cas et sans précédent, et, oh malheur !, sans guère espoir de guérison : depuis trop longtemps, la maladie vous colle à la peau, il est impossible de faire marche arrière maintenant… Il va falloir se préparer à vivre avec pour longtemps ~
Bon, un point à préciser dare dare : bien que j’ai souvent précisé que je trouvais tes textes très longs, je ne t’en ais jamais fait la critique de façon négative (ou en tout cas, ce n’est pas ce que je voulais dire). J’ai simplement observé que tu faisais souvent de longues, large et grande descriptions ; sans le remettre en cause pour autant. C’est une simple observation scientifique, tu vois ? Comme constater que quelque chose existe mais sans pouvoir le changer. Et, de fait, cette manière d’écrire c’est ton style, la façon que tu t’es trouvée d’écrire et je serrais bien conne de la critiquer, n’est ce pas ? Donc, surtout, ne change pas. Améliore toi, muri cette façon d’écrire mais surtout, ne change pas. C’est très bien comme ça <3 (Sinon, je consulte aussi le brumaire de 14 à 17h dans mon bureau)
« mais ne continue pas ? » SI ! Mais il fallait bien que je commence par quelque chose, non ? « IL reste au moins une personne avec un cœur sur cette histoire ! » Pourtant, tu me classe dans la mauvaise fin, non ? Je suis la contradiction… « de ma part ? » Mais non, de Potaro. Elle se décrit elle-même comme la plus monstrueusement magnifique veuve noire de la terre. C’est ce que j’ai ressentit pendant la lecture en tout cas. Comme si quelqu’un la sublimerait dans cette description. Depuis j’ai compris qui c’était, donc no souci :3 Mea Culpa, je n’avais vraiment pas envisagée que tu prenais le partit d’écrire une histoire avec un tel arc narratif. Il y a sans doute une part de confusion dans l’histoire… mais aucun de tes autres lecteurs n’a soulevé ce point, donc je suis seule à me laisser berner par les conventions qui font que la tension monte à la fin ? Je trouvais que ce début de la fin ressemblait trop à ce qu’il y avait déjà avant, mais je comprends pourquoi maintenant.
A présent que je comprends cette tournure que tu as prise (bon, c’est ma faute de pas l’avoir remarquée) je peux très bien envisager le texte de cette façon et ça se tient. Peut-être que tu t’es un peu trop attaché au personnage d’Ayepierre. Moi, bien que je le trouvais admirable, je n’avais pas la même passion pour ce personnage, je n’avais donc pas imaginer que ce combat soit ton sommet d’action. Un tournant important, certes, mais pas le sommet. Encore une fois, mea culpa x) Certes, il restait ce petit bout d’espoir que tu n’as pas réussi à tuer à temps mais c’est sans doute moi qui doit être beaucoup trop optimiste par moment.
Bon, j’ai un conseil pour toi : tu m’as l’air d’une petite boule de stress et d’angoisse alors déjà… ~calme ~ Tout vas bien. Cette histoire tu l’as déjà menée très loin, alors tu vas la terminer sans souci comme tu l’as commencer et comme tu la prévoie (ce que tu allais faire de toute façon). C’est ton histoire, elle est comme tu l’as écrite. Ce n’est qu’humain si elle n’est pas parfaite. Tu entends ce que je te dis là ? (Enfin je veux dire, tu le lis x) ? J’irais même plus loin : c’est normal si il y a des erreurs/des incohérences. Elle n’a absolument pas besoin d’être parfaite. Et puis, de toute façon tu vas la réécrire cette histoire, non ? Bon, le tout maintenant c’est, comme tu l’as commencée, de la terminer le plus proprement possible.
Tu remarquera qu'à travers ce simple comm' je me transforme lentement en mémé rabougrie et radoteuse qui te sermonne sans cesse ... Ahlala, cela ne va pas du tout ! Non, pas du tout du tout ! Mes rumathismes me font souffrir, où est donc ma canne? mes lunnettes ? Ah, c'est impossible. En attendant ta future réponse et ton prochain chapitre, je part à la recherche de la fontaine de jouvence. Peut être aurait-je trouvé un moyen de redevenir une jeune fille joyeuse et insouciante la prochaine fois... enfin non, juste jeune, ça suffira>< ! |
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| Mer 16 Sep - 15:49 M.S. Raikya bon alors je ne sais plus maintenant ce que je dois mettre derrière ton speudo. J'ai toujours su que « l’alchimiste » n'est qu'un masque pour dissimuler tes activités d'agent secret. Certe. Mais tes capacités en médecine ne sont guère discutable... Enfin tu reste quand même avant tous une espionne, donc Raika l'espionne. Qu'en à prendre ton temps, c'est ce que je te demande, il ne faut pas que cela soit une obligation tu le sais. Donc je ne vais bien évidemment pas te demander de justifier ton retard. Calme ce n'est pas important. Quand à Lielea, elle va bien. Je garde contacte avec elle par skype, on s'envoie des messages de temps en temps. Elle est très occupé par sa rentrée. Beaucoup de travaille... Mais si non elle va bien. Elle espère revenir dans notre merveilleux monde, dès que cela sera possible. Yeah baby, tu remarquera le très subtile « on me dit » qui évite de mentionné qui, n'est ce pas madame. ^^ Je suis contente qu'elle te plaise, tu en ai un peu beaucoup à l'origine XD Mais pour te raconter la petite histoire, le texte était plus long au départ, mais le forum me déteste. Il n'as pas été d'accord que je la mette. Trop long XD mais contrairement à la CHM je ne pouvais pas faire de partie, alors j'ai supprimé. Mais c'était toujours trop long... Donc j'ai contourner le problème, j'ai fait une saisit d'écran et j'ai mit une image XD et la ça rentre... Mysthère.... Quand au pauvre Hugo, je crois qu'il se retournait déjà dans sa tombe avec la première. XD Mais je serais très flatté que le grand hugo véritable de Dieu de la littérature se retourne pour la signature sur un forum de la simple petite étudiante, que je suis. Même si on m'appelle Déesse de la littérature, je ne crois pas mériter tant d'attention de la part d'un Grand Mais si non tu as été nommé médecin en chef par le centre médicale de la Micheloïde Strogoffienne, pour t'informer. Un patient leur a envoyé une question, ils y ont répondu par ce courrier. - lettre:
Chère patiente C'est votre médecin traitant qui vous envoie ce recommandé. Nous sommes, bien malgré nous, dans le devoir de vous informer de vous informé de votre triste situation. Vos symptômes sont clairs, hélas. Vous ètes indubitablement atteint de la Micheloide Strogoffienne, une maladie qui sévi dans nos contrées. Mais rassurer vous, tant qu'il n'y a pas de porteur sains pour la transmettre au delà de la république autocratique de la CHM, les autres seront encore protégé de la maladie de la suzeraine de ce lieu. Pour en revenir à votre cas; lecture et commentaire. Vous êtes indubitablement atteint. Cela ne fait pas de doute bien que, soyez en certaine cela nous brise le cœur de devoir être porteur d'un si triste nouvelle. De certains patients de notre hôpital, nous provienne des témoignages de crise d'écriture et de sursaut d'inspiration après être trester trop longtemps exposé au bacille contenu dans les textes. Nous vous mettons en garde contre ces moments transes et de fièvre ( créatrice ) que d'autre ont rapporter à notre centre pharmaceutique, et nous vous joignons avec la lettre des cachés pour les calmer, si jamais elles vous atteignaient, comme nous l'avons fait pour les autres contaminés.
Veillez à votre santé. Nous vous rappelons que lire est potentiellement mortel et l’abus de commentaire est potentiellement nocif pour la santé. Nous sommes le médecin générale en chef ( Raika l’alchimiste qui fut la première à découvrir l'origine de l'infection et qui nomma le virus ), mon équipe et moi même, à votre disposition pour plus amples informations. Contacté nous au moindre soucis.
Le centre médicale Michel Str. Sous signé : Votre médecin traitant
P.S. Le médecin général en chef, Raika l'alchimiste, est à votre disposition comme nous vous l'avont dit plus haut, mais inconsciemment, elle ne sais pas encore qu'elle vit d'être nommé à ce titre.
OK, j'ai comprit ton « observation scientifique » mais il n'en reste pas moins que la description de Potaro est inutile, donc sera supprimée dès que j'aurais le temps de revoir un peu le temps pour ménager la transition. Ne culpabilise pas d'avoir tué cette pauvre petite partie, tant d'autres mieux écrites qu'elle sont passées avant elle à la guillotine. « je serrais bien conne de la critiquer, n’est ce pas ? » Alors là ce que tu me dis me semble tellement aberrant, je suis si peu d'accord avec toi, que je n'ai tous d'abord pas comprit ce que tu voulais dire. Mon inconscient a fait une barrière. Je l'ai relu cinq fois avant de voir « conne » que je lisais « comme » dans mon désaccord. Non ! Tu es parfaitement en droit de critiquer ! D'ailleurs tu fais partie avec Lielea des personnes sur le fofo des quelles je reçois le mieux la critique ! Je sais quelle conception tu as de l'écriture et j'ai un grand respect pour ton jugement car je partage cette conception. Nous avons le même valeurs et ta critique est souvent très proche de la mienne. Elle met le doigt sur ce que je ne peux pas touché, et c'est pour le mieux. Toutes tes remarques ne sont que trop fondé, que trop vrai. Quel grand mal pour le texte, si tu t'abstenais de la faire pour je ne sais qu'elle raison ! et honte à moi si je suis assez orgueilleuse et aveugle pour ne pas le voir et le recevoir comme telle. Et elles me sont toujours très utiles et d'une aide que, celon moi, tu ne mesures pas à sa juste valeur. Alors comment cela « conne » de critiquer mon style ? Pourquoi ? Mon style est hautement critiquable. J'ai, dans les coms que je fais à Aliona, déjà démonté une de ses phrase en long en large et en travers, cassant chaque mot un a une, pour détruire presque tous le chapitre finalement. On peut faire exactement la même chose avec mes phrases. Et puis ai-je été conne de le faire ? Je ne crois pas... Alors j'aurais le droit de disséquer les textes des autres et les tiennes également, mais tu n'aurais pas le droit de le faire pour les miennes ? Cela n'as pas de sens. Mais surtout mon style en pâtiraient énormément car il croupirait dans ses fautes sans cesse refaite et jamais corrigées. Ta critique m'aide à m’améliorer. Ta critique m'es indispensable. Alors au « n'est ce pas ? » je réponds « NON ! » « C'est très bien comme cela » C'est méga gentil, c'est adorable. Merci beaucoup, mais non. Il n'en reste pas moins que je dilue l'intensité de mon texte dans le flot des mots. Je vais tenter d'être plus synthétique. Enfin, j'y travail depuis longtemps, mais finalement ce n'est pas le texte qui se raccourcit, se sont les suppressions qui s'allonge. « Sinon, je consulte aussi le brumaire de 14 à 17h dans mon bureau » alors là je me trouve très conne ( à mon tour XD ) car je n'ai pas comprit ce que venait foutre le calendrier révolutionnaire là dedans ( merci Wikipédia, j'avais oublié ce que c'était que le brumaire, je me suis dis « what ? Qu'est qu'elle me sorte encore l'autre là, l'espionne ? ) tu me classe dans la mauvaise fin, non ? Je suis la contradiction… » oh non loin de là ! Ce n'est pas une contradiction. Tu es dans un épilogue qui se finit mal, cela ne veux pas forcément dire que tu es méchante, loin de la, tu fais ( avec Lielea ) partie des très rare personne de cœur de cette épilogue. D'ailleurs je crois que la distinction fini mal et fin bien, n'est plus vraiment d'actualité. Car plus j'écris celui qui es sensé être bien, plus il devient noire, et même très noir parfois et au contraire l'autre, plus j'y travaille plus un espoir réelle se faite sentir ; un espoire réelle et justifier ( je précise, car tu me connais un peu sur les espoirs... mais non celui là est justifier ) finalement donc celui qui commence bien se finit assez mal et celui qui commence mal, n'est pas si sombre que cela, loin de là. Et puis il y a deux personnages ( pas mystère du tous, car je viens de dire leur nom plus haut ) qui sont vraiment là pour apporter de la lumière dans les ténèbres. ( Quoi ! J'ai deux lectrices que j'adore, j'allais pas leur foutre un rôle horrible ! - bon après on se souvient de ce que je fais des personnages que j'adore... Bill, Shorty, Aypierre... Mouais... ) La il faut que tu ais lu le PM que je t'envoie pour que cela soit parfaitement compréhensible et que je ne te semble pas folle. « je suis seule à me laisser berner par les conventions » et bien non, car moi même je n'avais pas envisager une perspective de fin si originale ! Tu es géniale Raika, vraiment ! Vraiment ! Tu as reçu mon PM C'est incroyable, l'idée que tu viens d'avoir. C'est mieux que tous. Un vrai coup de théâtre, qui serait un des meilleurs points de la CHM, si j'arrivais à le mettre correctement en place. Je pense que je vais écrire la 1er fin de la CHM comme je le pensais, puis revoir tous le texte et changer complètement là fin. Mais c'est si dure ! Il y a tant de problème, d'incohérence et de truc qui ne vont pas si je suis ton idée, mais pourtant elle en vaut tellement le coup ! Mais il faudrait que je revois tout depuis le début... « je n’avais donc pas imaginer que ce combat soit ton sommet d’action. » En fait ce n'est pas Aypierre lui même le sommet de l'action. Enfin si, mais c'est un racourcit. Le sommet de l'action c'est la mort de l'espoire, donc la mort en un jour de tous ceux capables de détruire la CHM. C'est à dire Aypierre, Skillnez et Croustinette. Le sommet de l'action est la mort des trois, mort dominer par celle d'aypierre, voilà pourquoi j'ai fait ce raccourcit. En fait ce n'est pas réellement les personnages que l'on est sensé plaindre, enfin si consciemment, c'est ce que le lecteur sur le moment doit éprouver : le perte des personnages, mais ce qui doit lui rester, inconsciemment, c'est la mort de l’espoir et non celle des personnages qui l'incarnait. Pourquoi faire que Croustinette meurt ce jour là... Ce n'est pas un personnage super important ? La rapidité de sa mort le prouve bien par rapport au page que j'ai fait pour Aypierre et Skillnez, qui sont eux majeur... Parce qu'elle fait partie des valides, ceux qui peuvent encore potentiellement renverser la situation. Après leur mort qui reste il ? Une folle, un malade, un solitaire désarmé, un tigre et un autre qui depuis le début n'en a rien à faire de ce qu'il se passe autour de lui. Et Zelvac. Or Zelvac est déjà mort pour moi, dans ma tête. Tu te souviens du creeper ? Zelvac prends l'explosion de plein fouet pour protéger Croustinette et c'est d'ailleurs pour cela qu'il meurt, il est trop blessé et trop affaiblit pour remonter à la surface. Il signe sa mort en faisant cela. D'ailleurs au début il était sensé mourir à ce moment là. Dans les plans c'est cela. Mais après je ne voulais pas faire de mélo dramatique de Croustinette qui pleure Zelvac. Et donc j'ai changé, mais je crois que je vais revenir à l'idée originale lors de ma réécriture car, cette première idée est bien plus en accord avec la rigueur de mon plan, la mort de Zelvac n'a rien à faire après celle d'Aypierre, et même si je le considère mort, je me suis bien rendu compte que ce n'était pas le cas du lecteur. Donc oui, les deux derniers point de vue de Zelvac vont être supprimé, en fait il le sont déjà sur mon texte original car j'ai déjà commencé à rédiger. Par contre un passage va être rétablit. Je l'ai supprimer, je vais le remettre. C'est le meurtre d'arc par Brioche quand celui ci est soul et ne contrôle pas la force nouvelle que lui ont donné les potions. J'avais supprimé ce passage car il me manquait du temps pour l'écrire et que j'avais un peu oublié de parler d'Arc dans les chapitres antérieurs. Il existait pourtant, Tu te souviens du premier chapitre où Léo est encore ne vie ? Lors que je fais le compte à rebourg, il y a ce passage : - Code:
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4 heures avant l'apparition du trésor. Léo secoua la masse inerte près de lui. « Aller il faut se réveiller, il faut y aller. » Pour seule réponse, l'endormi cacha sa tête sous son oreiller. Léo s'assit sur le bord du lit, et posa doucement la main sur les épaules de son partenaire. « Aller, on a beaucoup de chemin à faire, tu sais. Je n'ai pas envie d'y aller, moi non plus. » Il sentais la chaleur de la vie contre sa main. « J'aimerais que tout ceci ne soit jamais arrivé. Je n'arrive pas à me dire que c'est vrai et pourtant je me suis rendu compte depuis longtemps que rien n'était plus réel que cet instant. Nous sommes coincés, il faut y aller maintenant. » et bien ce partenaire, c'est Arc XD. Arc qui survie au Nether et qui en sort par le même chemin que les Patrick et la team de Siphano et donc qui se retrouve tous proche d'eux ; Comme léo, c'était un personnage tous a fait auxiliaire. Léo faisait partie de la Coopteam, donc j'étais obligé de le mettre, mais il n'était là que pour se faire tué par Ectalite et donc que Frigiel ai la rage contre ce dernier et qu'ainsi il soit forcé de quitter le groupe. Et pour Arc, il fallait juste que Léo soit en team, si non il serait resté avec Zelvac, or il fallait impérativement que Zelvac soit abandonner de toute la coopteam ( tu sais pourquoi. Ce n'aurait pas été la même histoire si non ) Il fallait que Brioche se salisse car le seul personnage à être resté totalement propre dans toute la CHM, ce sont Shorty et Bill ( avantage d'être personnage préféré ) Donc Brioche devait être aussi coupable que les autres. Et puis il était là pour concervé l'équilibre des chapitres : une scène gore et au moins deux morts par chapitre ( personne ne m'en a fait la remarque d'ailleurs, mais est ce que quelqu'un se disait en commençant la lecture d'un nouveau chapitre « il va y avoir deux morts » c'est le minimum par chapitre ? Est ce que quelqu'un à remarqué cette structure et y a pensée en lisant ? ) « moi qui doit être beaucoup trop optimiste par moment. » On est jamais trop optimiste !! « tu m’as l’air d’une petite boule de stress et d’angoisse » XD je galère sur cette dernière partie, Elle m'énerve ! J'en peux plus !! Je viens de la relire ( encore encore encore une fois ) je croyais qu'elle été passable, elle ne l'est pas, il faut que je la revois, ce n'est pas possible comme cela (donc je ne sais pas si elle sera prête pour samedi, mais j'espère que oui ) « Ce n’est qu’humain si elle n’est pas parfaite. » XD donc je ne serais jamais satisfaite, je le sais. « Et puis, de toute façon tu vas la réécrire cette histoire, non ? » C'est commencé ^^ mais je ne suis pas satisfaite de ce que j'ai réécris, Une fois la réécriture terminer, je le referais car cela ne va toujours pas. « je me transforme lentement en mémé rabougrie et radoteuse » ah bon ? Molo, c'est moi la plus vielle ici, ne m'envoie pas dans le tombe tous de suite , j'ai une CHM a finir. Mais je me dis qu'après tous ce travail, jamais les youtubers sur lesquels j'écris ne vont la lire... Ils n'auront jamais le temps, jamais l'envie, trop de fanfiction ont déjà été écrite sur eux, et puis ils ne la trouveront de toute manière jamais, perdu comme elle est dans les limbes de l'internet. Enfin je me dis que c'est sûrement mieux ainsi. Mais personnage ne sont pas les vrais personnes qui se trouve dérrière les vidéo, et puis cela pourrait les vexer ( j'aime bien As2pick par exemple, et je lui donne un tellement mauvais rôle ) Enfin, je retourne au travail, merci beaucoup pour ton super commentaire !! A voir si tu me réponds à nouveau ^^ a plus Mich |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Ven 18 Sep - 18:37 Raikya l'Alchimiste Mich-sama !!!!!!!!,
« J'ai toujours su que « l’alchimiste » n'est qu'un masque pour dissimuler tes activités d'agent secret. » tss, tu ferrais mieux de ne jamais sous-estimé mes capacités en tous domaine è_é (just kinding) Et je te me permet de signaler encore une fois que je ne suis PAS un agent secret. Ca impliquerait que je travail pour quelqu’un, hors je n’ai que mes propres intérêts à l’esprit. La même chose vaut pour les Kunoichi dont je ne fais pas partie non plus, au cas où tu saisiras l’occasion et m’attribuerait une nouvelle identité. Je ne fais que m’assurer une condition confortable et durable. L’information te donne tout le pouvoir dont tu as besoin… Même plus besoin d’armées, d’arme ou de puissance quand tu sais, tu peux mener n’importe qui sur la planche et battre tous tes ennemis. Bien sûr, c’est aussi extrêmement dangereux et solitaire. Quoiqu’il en soit : je suis indépendante et ne bosse que pour ma propre sécurité ~
« il ne faut pas que cela soit une obligation tu le sais » oui je sais, mais ça me fait toujours plaisir et permet de se vider un peu la tête, alors pourquoi s’en passer ?
« Mystère.... » Cette affaire nécessite un professionnel. J’aurais dit quelqu’un de plus complément que moi, mais c’est pas très difficile en fait : pour éviter de saturer la plateforme, les signatures sont à caractères réduits sur tous les forums. Or, les caractères, ce n’est pas la même chose qu’une image, qui peut avoir une taille plus grande que la longueur du texte en question. Enfin, je pense que tu l’avais déjà déduit par toi-même.
« Mais si non tu as été nommé médecin en chef par le centre médicale de la Micheloïde Strogoffienne, pour t'informer. Un patient leur a envoyé une question, ils y ont répondu par ce courrier. » Je rêve ou … tu viens sérieusement de me sous estimer en pensant que je n’avais pas déjà pris note de cette lettre et de ma nouvelle qualité de médecin en chef ? Tsss…. Comme tu vois, RIEN n’échappe à mes yeux dans cette section, je suis au courant depuis le soir où tu l’as posté è_é Néanmoins, je pense que mon cas est un peu délicat car je suis actuellement touchée par une autre maladie qui annule la plupart des effets de la micheloïde >< (communément appelé syndrome de la page blanche)
« Tu es parfaitement en droit de critiquer ! » Quand les critiques sont fondées, certes. Mais je ne peux pas t’empêcher d’écrire des chapitres de longueurs à t’en péter les phalanges… Surtout que je n’en ais pas envie : pourquoi se passer de cette merveilleuse tétradose d’hémoglobine ? Enfin, ce que je voulais dire et que je n’ai pas dit assez clairement je suppose : LONG c’est bien. TROP LONG c’est lourd (rappelle toi le cocktail le plus cher du monde et le verre d’eau XD). TOI, tu te situe encore dans le LONG pour l’instant, donc pas besoin d’aiguiser les guillotines à fond, de supprimer en masse non plus. Ah bordel je suis encore pas clair ~(>>>>o<<<< )~ Bon, alors… disons le ainsi : j’ai bien te lire. Point.
Et arrête te dire des choses comme « indispensable », c’est pas vrai ! J’essaye juste d’être utile. C’est simple, et la joie de mon petit cœur est grande de savoir que je réussi en partie.
« je n'ai pas comprit ce que venait foutre le calendrier révolutionnaire là dedans » ABSOLUMENT QUE DALLE. Ca m’est venu comme un éclair, c’est tout. Quoique, avec toi qui parle de guillotines…
« D'ailleurs je crois que la distinction fini mal et fin bien, n'est plus vraiment d'actualité. » Pour être honnête, je m’y attendais avec toi XD J’ai hâte de voir ce que tu vas faire de moi… et après je pourrais … ~
Par rapport au mp : je l’ai vu, je l’ai lu, je l’ai cru. Je. Ne. Dirais. Plus. Rien. Maintenant, je veux voir ce que tu vas faire.
« Est ce que quelqu'un à remarqué cette structure et y a pensée en lisant ? » Non, mais maintenant que tu le dis oui, c’est vrai. Ah, donc Brioche en avait pour son compte aussi, c’est de l’info sympa ça~ Tiens, par rapport aux infos sympas tu savais que dans un film (je crois que c’est un de Tim Burton) les gens qui commettent le suicide sont condamnés… à entrer dans la burocratie de l’au-delà pour l’éternité ? Y en a qui y repenserait à deux fois, hein, Siphano ? ‘-‘
« On est jamais trop optimiste !! » Dit-elle en tuant toute étincelle d’espoir. Très convaincant.
« Mais je me dis qu'après tous ce travail, jamais les youtubers sur lesquels j'écris ne vont la lire... » J’ai toujours pensé que, du moment qu’on écrit une fan-fic sur des personnages réels, ces personnages n’avait de rapport avec les youtubers que le nom. Puisqu’on ne connait quasiment rien de leur vrai nature, de leur comportement en public et entre eux. Personnellement, je n’écrirais certainement aucune fan fiction sur des youtubers (ouais, bon, je suis UN peu sur le mauvais forum tu vas me dire… osef)! Je pense que tu n’as pas trop intérêt à ce qu’ils lisent ton histoire. Je ne parle pas pour tous bien sur, mais (je ne sais pas si tu es au courant) au tout début du forum, quelqu’un s’est fait salement allumer par Siphano et tous ses fanboys parce qu’elle avait écrit quelque chose qui lui a déplut… (comme tu vois, j’ai une très mauvaise opinion de ce monsieur Siphano).
Enfin bref. Tout ça pour dire : rien. Je retourne me cacher en attendant … la suite ! (oui, je suis très fatiguée. Bonsoir XD) |
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| Sam 19 Sep - 22:40 M.S. Madame l'espionne
« Ca impliquerait que je travail pour quelqu’un » oh oui, je sais très bien que vous ne faite pas partie d'une association, que vous n'avez d'autre supérieur de vous même. Il aurait bien peu vous respecter que de vous foutre dans un organisme ou votre précieuse liberté aurait été avalé par la hiérarchie. Par contre « Kunoichi », je ne savais pas ce que c'était, j'aurais difficilement pu l'utiliser mais cela ne convient pas à la conception que j'ai de vous.
« RIEN n’échappe à mes yeux dans cette section, je suis au courant depuis le soir où tu l’as posté » XD ah d'accord... Raika, l'espionne quoi.
« rappelle toi le cocktail le plus cher du monde et le verre d’eau » XD bah oui justement. Je prépare la guillotines.
« J’essaye juste d’être utile. » bah je t'informe que tu as été très utile ( encore une fois ) mais que je suis bien embêtée car ma partie suivante est beaucoup trop longue et même si elle n'est plus trop chiante, qu'elle a perdue beaucoup de sa clarté. Je suis pas mal embêtée, je continue à la revoir. Il y aura du retard... et il est vraiment devenu énorme ! Mais c'est ta faute, voilà !!
« je m’y attendais avec toi » XD je suis morte de rire « ce que tu vas faire de moi… » rien de méchant ! A toi rien, aux autres par contre... Après être spectateur n'est pas toujours agréable. « et après je pourrais … » Tu pourras faire ton projet mystère ?
« je l’ai cru. » ah ? Il y avait quelque chose à croire « Maintenant, je veux voir ce que tu vas faire. » Maintenant je galère beaucoup. Tu es contente ?
« « Est ce que quelqu'un à remarqué cette structure et y a pensée en lisant ? » Non, mais maintenant que tu le dis oui, c’est vrai. » Et bien alors là je considère que cela au moins c'est réussit : un plan très équilibré, mais invisible, c'est génial.
« les gens qui commettent le suicide sont condamnés… à entrer dans la burocratie de l’au-delà pour l’éternité ? » Alors non je n'étais pas au courrant qu'il y avais cela dans un film de Tim Burton, mais dans le mythologie populaire, quelle soit grec, chrétienne ou je ne sais, ce genre d'idée est très courrante.
« Dit-elle en tuant toute étincelle d’espoir. Très convaincant. » XD non mais c'est pas du jeu ! Qu'est ce que je réponds moi maintenant ?
Oui, je suis entièrement d'accord qu'aucun personnage n'a à voire avec l'être réelle qui est derrière. Je ne les ai jamais prit autrement ce que j'ai crée comme des personnages et je ne regard même plus leur vidéo des êtres réelles. Cette histoire de fanfiction est insensée. Comme tu le dis, il est bien mieux ainsi : qu'il en ai jamais pris connaissance. Je suis d'accord et c'est ce que je crois également. Cependant je ne peux empêcher une d'avoir cette légère tristesse d'avoir passé tant d'heures avec comme personnage dont les gens qui en sont à l'origine ne connaîtrons jamais. Mais je sais... je sais... C'est mieux ainsi... et que je n'ai pas intérêt à ce qu'ils le lisent
« comme tu vois, j’ai une très mauvaise opinion de ce monsieur Siphano » moi aussi, mais tu vois je ne le connaissais pas quand je lui ai foutu son rôle, cela ne conviens pas du tous, car je ne l'aime pas nom plus.
« je suis très fatiguée. Bonsoir » moi aussi, l'heure en témoigne ^^, bonne nuit. |
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