| | Et si la CHM s'était passée autrement ? |
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Date d'inscription : 16/06/2014
| Mar 15 Déc - 18:33 M.S. Chapitre 11, jour 14, partie 3, sous partie 1 : L'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur du sang que nous perdons croît et se fortifieMa jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
- O douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
Charles Baudelaire Les Fleurs du mal ***
Il faisait froid. Un grand voile d’ombre recouvrait plaines et forêts. Le vent qui avait apporté la pluie s'était clamé. Tout était retombé dans un calme plat et silencieux. Une à une les goûtes tombaient des feuilles sur la terre noire et délavée. L'herbe verte frissonnait. Dans l'air traînait encore une humidité glacée, comme si la bruine de novembre l'avait imbibé à jamais. La forêt grelottait, Blottie sur elle même, transie. Grand comme des montagnes, les lourds nuages s'étaient amoncelés les uns contre les autres dans le ciel. Ils pesaient de tout leur poids sur la nature frémissante. Ils écrasait la vie ; et le petit animal inquiet se terrait dans son trou. Parfois sortant timidement le museau, il humait l'air et, anxieux, il levait les yeux vers la masse qui occultait le ciel. Ciel lourd. Horizon fermé. Il venait de pleuvoir. La forêt s'égouttait en silence, n'offrant comme seul bruit que l'agitation des feuilles et le froissement sec de quelques une d'entre elles qui, se décrochant des branches maigres, tombaient en tourbillonnant, tache pourpre et dorée suspendue dans l'air sous les longs bras des arbres qu'elles laissaient nue dans l’atmosphère froide et pénétrante. Elles venaient recouvrir le sol déjà dur d'un manteau à la pourpre des rois mais elles ne restaient que le court temps d'une saison avant que la neige ne prennent le relais, passe son hermine blanche sur toute chose et que la terre s'endorme dans son linceul blanc comme pour ne plus s'y réveiller. La terre attendait. Le ciel restait immobile. Il était 15 heures de l'après midi. ***
- Comme tu peux être méchant ! Est il possible d'être plus acide que tu ne l'est ? Tes paroles sont dures. Ton ton est mordant. Oui, dans les faits, toutes mes « belles attentions » comme tu les appelle si ironiquement, n'ont pas servi à grand chose pour Bill. Oui, c'est de ma main qu'il est mort et d'une manière dont j'ai honte. Mais je n'avais pas l'intention que cela se passe comme cela ! Je ne voulais pas lui faire de mal. C'est juste que... Je suis tellement désolée pour lui. - Je sais. Là où il est par ma faute, cela ne l'aide pas vraiment. Ce n'est pas la peine de me le rappeler de façon aussi cinglante. Je sais ce que j'ai fait. Mais les intentions ne comptent-elles pas ? - « Il n'en reste pas moins que les faits sont là. » ah ah ah. Très bien, j'ai compris. Je vais arrêter d'essayer d'argumenter contre toi, je ne serais pas capable de me justifier selon tes critères. Bien, mais peu importe ce que tu en penses, il n'en reste pas moins que tuer Bill fut dur pour moi. Mais aussi dur cela ait été, je te concède que je ne regrette rien. - Ce qui ne fait que te conforter dans ton opinion, si tu veux. Mais tu semble oublier que je n'avais pas le choix de tuer Bill, et ne me sort pas ton piteuse philosophie. « On a toujours le choix » dis tu ? Prendre un décision et l’appliquer, comme agir ou rester immobile, relèvent d'un choix entrepris librement, certes. La conscience y a adhéré, elle est donc responsable. Il n'y a pas d'excuse possible. Je suis en partie d'accord avec toi. Il y a toujours liberté. Mais les conditions extérieurs sont manifestes. La liberté n'est jamais totale. Il y a des degrés de liberté et en l'occurrence j'étais à un degrés de liberté bien bas. Tuer Bill ou voir la CHM s'effondrer, le choix est rapidement fait. Aussi vrai aie été ma compassion et mon attachement pour lui, je ne lui ai pas sacrifié la CHM. Il n'en a jamais été question. Et puis, postérieurement je vois bien à quel point l’expérience de sa mort fut utile pour moi. J'ai énormément appris et cela me fut incontestablement essentiel pour la suite. Sa mort a été... très instructive.
*** Dans l'ombre se perçaient des puits de lumière. C'était le soleil qui travaillait. Le vent revient, apportant un rêve de chaleur et de parfums exotiques. Entre les nuages, un coin de ciel s'ouvrait. Un coin de ciel bleu qui déversait en flots une douce clarté, une lumière dorée, une lumière du soir. Elle tombait en rayons sur le paysage avide. Elle l'éclaboussait de gouttelettes de soleil dont l'or s’irisait au travers de l'eau suspendue au bout des feuilles, entre terre et ciel. La nature la buvait avec la même ardeur amoureuse qu'ont les lèvres assoiffées lorsqu'elles embrassent le filet clair et pure d'une source jaillissant entre deux pierres. Le grand voile sombre était mité, l’obscurité grise tachée de flaques dorée. La nature riait une dernière fois. C'était le retour du soleil et de son règne de chaleur avant qu'il ne soit plus qu'un bloc rouge et glacé dans un enfer polaire. Entre les masses immense, droites comme de grand mur blanc, sur le fond incroyablement clair des nuées tourbillonnaient un groupe d'oiseau chanteur. Leur long cri poussé comme un adieu montait vers les cieux brillant. Leur plumes scintillaient. Ils étaient des taches immaculée qui s'envolait vers le ciel pour s'y perdre. Il était 16 heure de l'après midi. ***
Elle m'enseigna les sacrifices. J'étais relié à Bill par une affection certaine. Il a fallu la dépasser pour le tuer et c'est peut être mieux que cela aie été ainsi. En tuant Bill, je faisait taire pour la première fois mon cœur. Cela me prépara à des décisions bien plus cruelles et douloureuses que je dus prendre par la suite. Si je n'y avais jamais été forcé avant de me retrouver face à ces autres épreuves, je n'aurais pas réussit à les surmonter. La mort de Bill fut le palier qui me permit de franchir les étapes suivantes. Elles auraient été bien trop hautes, bien trop dures, si j'y avais été confronté sans préparation. De toute la CHM, mon propre cœur fut l'un de mes plus grands ennemi. La mort de Bill m'en fit prendre conscience. Elle m'apprit à devenir froid et cruel quand il fallait que je le sois. Cet enseignement me fut indispensable. Je te l'ai dit : Il a fallu savoir bien faire ses sacrifices. ***
La lumière déclinait. Le soleil tombait à l'horizon, colorant tout d'or et de cuivre. Aucun éclat ne fut plus brillant que celui des feuilles vermeilles de cet automne qui se mourrait. Ni le velours carmin moiré de reflet, ni le rubis étincelant, ni le corail miroitant entre deux eaux ou filé en perle sur la gorge d'une femme, ni le fruit de grenade aux pépin pareilles à des gouttes de sang, ni la braise chatoyante, ni ces lèvres écarlates qui se tendent au baiser ; rien ne fut plus somptueux que la simple nature à cette instant. L'or et l'ambre était tombé des branches rouillées. La forêt avait été blonde. La forêt était rousse maintenant. Le safran succédait au souffre. Le rouge était roi. Le soleil se couchait. Le grand ciel se drapait de son manteau de pourpre et les nuages, éclairés de dessous devenait d'immenses taches incarnat. Mais tandis que le ciel se parait des plus belles couleurs, qu'il semblait flamber dans un spectacle plus merveilleux à chaque seconde, le soir tombant avait déjà engloutis la terre. L'obscurité s'étirant sous les cieux flamboyant n'arrachait que trop bien les couleurs de la forêt. Cette vie soudain qui s'était prise au jeu de la lumière venait de s'éteindre. Le terre était noir. La nuit était là. La 17ème heure de ce jour venait de passer. *** La mort de Bill fut la première fois où je sortais de mes plans. Avant cet événement, je suivait à la lettre la stratégie que je m'étais préparé. Mes actions n'était que l'aboutissement de l'enchaînement logique de ce que j'avais prévu. J'étais sur un sentier bien tracé, et d'un certain coté, j'y étais en sûreté. Il n'y avais pas de danger pour moi tant que je restais dans les bornes de ce que j'avais anticipé. J'avais une ligne de conduite à suivre, belle, lisse, longuement réfléchie, sans accroche, sans problème. En intervenant, je changeais de chemin, je m'éloignais de cette ligne de conduite pour ne plus jamais pouvoir y revenir. Je me livrais à l’imprévu. Je me rendait vulnérable, m'exposant à ce que je ne pouvais pas contrôler. Je jouais avec le feu. La chance me manquait, et je me retrouvais brûler. Quelques coïncidences fortuites, une conjoncture malchanceuse est ma réussite se trouvait en péril. La logique ordonne de ne jamais s’offrir à une chose sur laquelle l'on ne peut avoir d'emprise. Le hasard est la première de ses choses. Je ne voulais donc aucun aléa dans la CHM. Tout dominer était mon principe premier. Ainsi la réussite de la CHM aurait été certaine. Mais cela n'était pas possible. Pour que la CHM fonctionne parfaitement sans la moindre embûche, il aurait fallu que je puisse tout prévoir. Or, si l'entendement humain est infini, l''imagination d'une seule personne ne peut pas anticiper celle de quarante. Même si j'ai envisagé les réactions de la plus part des participants, avec une assez bonne pertinence; je ne pouvais pas les connaître exactement. Enfin je ne pouvais pas prophétiser cette partie de contingence qui aurait pu faire tout rater. Il était donc forcé que durant la CHM quelque chose m'échappe et me force à sortir de ma stratégie préétablie. Alors, à ce moment précis, ne pas savoir s'adapter m'aurait mené au désastre. Suivre une route bien tracé est facile, mais ne mène nulle part si elle se retrouve bloqué par quelqu'un. Or ce n'est pas devant l'obstacle que l'on peut réagir. Il fallait que je prenne un chemin de travers avant d'avoir de réelles problèmes. Si l'on attends de les voir, il est trop tard pour les résoudre. La mort de Bill me fit prendre un sentier qui m'enfonça dans les broussailles de l'improvisation. Et même si je m'y griffais les jambes, je pouvais toujours avancer alors que rester sur la route de mes plans n'aurait fait que m’amener devant un précipice incontournable dans lequel je n'aurais pu que me jeter. Bill me força à agir, et sa mort m'enseigna à le faire. Si ma décision fut prise sous le coup de la peur que j'avais d'Aypierre, elle n'en resta pas moins la plus approprier. Dans la situation qui était la mienne à l'époque, ce qu'il me fallait était de la spontanéité, de la rapidité dans la prise de décision et dans l'application de celle ci. Mais la CHM passant, j’eus tout le temps pour y repenser et je dois dire que je ne la regrette pas. Bien des fois, elle me mit en péril, mais je n'ose pas imaginer ce qu'il se serait passer si je n'avais pas agit. Lorsque je découvris l'étendue des connaissance de Bill, je n'eut plus aucun doute sur la nécessité de l’éliminer. Non, je ne pouvais laisser vivre Bill. Encore maintenant, je trouve que j'ai fait ce qui devait être fait. Ne pas sortir de mes plans revenait à suivre la belle théorie dans une stricte et stupide rigueur aveugle à la pratique, à la réalité des choses. Il a fallu que je m'adapte, que je m'accorde aux coïncidences et aux occasions. Rester dans la théorie m'aurait mener à ma perte et cela encore, c'est la mort de Bill qui me l'apprit. Quelque soit le péril engendré, il vaut toujours mieux que de rester immobile.
Enfin Agir, tuer Bill revenait révoquer un principe que je m'étais fixé au début de la CHM. Ce principe n'avait jamais été vrai. Il était comme ces bonnes résolutions qui ne tiennent que la seconde durant laquelle elles sont prise mais que l'on garde en apparence comme pour se tromper soi même. Il ne fut donc jamais qu'un idéal dans mon esprit. Mais, comme je l'ai dis plus haut, il faut savoir fléchir l'idéal pour que sa belle théorie devient pratique sans se rompre. Ainsi donc j'avais fait vœu de neutralité alors que déjà mes sentiments m'influençaient. Oui que la théorie est belle. La CHM était une expérience. Une preuve qui ne serait valable que par son objectivité. Des Faits, juste des faits. J'aurais du être totalement impartial. Je le devais. Le but de la CHM l'exigeait. Mais je n'ai pas réussit à l'être, jamais, dès le départ ma subjectivité pris le dessus. Trop d'émotion se suivaient en moi pour que ma raison réussisse à les contenir toutes. Elles influencèrent mon jugement. Elles influencèrent mes actions. Il y avait mon attachement pour Bill, ma colère envers la Coopteam que je voulais faire payer l'infidélité et puis il y eut Aypierre après le Nether, où il eut la mauvaise idée de me faire si mal. Je me serais foutu de ses meurtres s'ils ne m'avaient pas si brutalement touché. Comment se tenir à l'écart de tout, alors que l'on veux s'engager au coté de sa team ? J'ai agit comme tout le monde durant la CHM, J'ai agi pour me venger. J'étais tombé dans mon propre piège. Mais je gardais un semblant de cette neutralité qu'il allait falloir prendre avec la décision d'intervenir physiquement. Ce n'était qu'une simple apparence certes, mais tous de même, le masque n'était pas tombé et je croyais moi même à mon mensonge. Agir me força à ouvrir les yeux, à accepter les faits, à abolir cette hypocrisie, bref à regarder la vérité en face et à faire avec. Je m'étais dit que je ne devais être que le témoin. J'étais à présent ouvertement acteur, mais je l'avais été dans l'ombre depuis longtemps. Enfin perdre ma neutralité revenais à toucher ce pourquoi j'avais organisé la CHM, et cela me déplaisait très fortement, tu le comprends bien.
Tous cela fit de la mort de Bill une décision compliquée à prendre. Je doutais. Si j'intervenais physiquement en tuant Bill, je prenais le risque de donner beaucoup d'information sur moi. Tout se passait bien tant que l'on ne se souciait pas de moi. Tuer Bill était un excellent moyen de retourner l'attention générale. Si j'intervenais cela revenait à crier que j'avais été en danger, que je pouvais l'être encore et donc qu'il y avait un moyen de me renverser. Shorty sus très bien le comprendre. De plus en allant chercher Bill, il se pouvait très bien que je rencontre un autre participant et que je perdis ainsi ce qui faisait une de mes grandes armes : mon anonymat.
J'ai beaucoup hésité, mais je ne crois pas qu'il y ai eut d'autre choix que celui que j'ai fait.
*** 18 heures. Du crépuscule flambant, il ne restait plus que les cendres du clair de lune. Il s'était consumé en une splendeur aussi magnifique qu’éphémère. Des couleurs somptueuses qui avaient embrassé le ciel, il n'en vit pas les moindres soupçons dans le noir de sa dernière nuit. Quand Frigiel sortit des grottes, les pales étoiles avaient remplacée le soleil triomphant. Tandis que l'astre lunaire se levait lentement, fin croisant, lame d’hostie, une clarté froide coulait peu à peu du ciel. Faible et fumeuse, elle ne dissipait en rien l'ombre étendue sur la foret. Le ciel nuageux créait un étrange halo vaporeux autour de la lune, et la blême lumière qui filtrait au travers semblait lavée par un courant d'eau glacée. Laiteuse. Froide. Mort. Il n'y avait pas un bruit. Aucun oiseau nocturne ne faisait entendre son vol lourd dans le silence. Les cigales s'étaient tuent. Mourraient elles avec les derniers mois chauds ou s'enterraient elles dans une sommeil de plusieurs mois ? Le rongeur avait fui dans son terrier. Le vent même s'était couché. La terre entière dormait sous le manteau noir de la nuit. L’hiver s'installait. De molles banderoles de brume, blanche et vaporeuse comme une écume, tombait sur la forêt. Les cimes des arbres se perdaient dans la masse nébuleuse pour ne devenir qu'un flot sombre et indistinct. Du regard, il suivait leur long mouvement langoureux. Il était comme cette forêt. Les grands arbres, sans être ni contours, ne formaient qu'un ensemble trouble, étrange et sombre. Il ne savait plus qui il était. Il s'était libéré pour renaître, redevenir celui qu'il avait toujours été. Mais cela n'était plus possible. Celui qu'il avait été avant, il l'avait oublié pour devenir quelqu'un d'autre qu'il ne reconnaissait pas en lui. Quelqu'un ? N'était ce pas quelque chose ? Un objet manipulé, construit de toute pièce par la personne qui lui avait fait vivre cet enfer. Une création sans âme, sans personnalité, sans essence. La CHM était entré dans son être. En agissant uniquement par rapport à elle, pour la fuir ou pour l'abattre, en la prenant comme but ultime de son existence au quel il avait été près à sacrifier sa vie ; il l'avait involontairement fait rentrer dans la définition de son être. On est ce que l'on veux devenir. Notre vie ne prends comme sens que celui que nous lui donnons. Le but de Frigiel avait été de détruire la CHM. Il avait ainsi fait d'elle la base de ce qui le constitué. Frigiel était devenue une créature de la CHM. Mais à présent que tout était fini, a présent que la CHM venait d'éclater. Il n'était plus rien. Il n'avait plus son but. Il n'avait plus ce qui faisait son identité. Il était seul, dans un monde qui n'était pas le sien. Il était exclu de ce monde parce que justement, il n'était plus dans la CHM. Il était devenu un intrus, un étranger perdu au cœur d'un univers immense dans lequel le peu d'identité qu'il croyait lui rester se dissolvait. Seul, rejeté, égaré il ressentait la question identitaire qui se posait à lui dans tous son être, dans son corps et dans son âmes. Il ne comprenait plus son corps, il ne comprenait plus ses sens. Avait il froid ? Avait il faim ? Il ne le savait pas. Pourquoi tremblait il ? Il était fatigué, certes. Il devait l'être, veillant, marchant et courant depuis plusieurs jours. Il le savait et pourtant il ne ressentait ni le sommeil, ni l'engourdissement de ses membres. Il faisait froid. Le vent sur son visage avait la brûlure glaciale d'un fouet, alors pourquoi ne ne le sentait il pas ? La fièvre qui était montée avec l'effort physique accomplit dans les grottes, la fièvre elle même avait disparue comme engloutie. Mais il tremblait pourtant. Fermement, comme pour garder une accroche au réel, il serrait son bras contre lui. Il avait eu mal. Il s'en souvenait. La douleur comme un feu intérieur s'était étendue du poignet au coude. Ne le contrôlant plus réellement, il l'avait enrobé dans une loque pour le porter en écharpe. La mains d'abord, puis tout l'avant bras, s'étaient ankylosés et c'était à présent comme si ce membre avait disparu. Il ne pouvait plus le bouger, il n'avait même plus conscience de ne plus pourvoir les bouger. Il savait que le poison se répandait. Il se dissolvait dans tous son corps. Ses jambes allaient être lourdes, son cœur fébrile et ses pensées bercées par l'ivresse de la fièvre. Oui, il savait à quoi s'attendre. Il avait bien vu Potaro. Mais il ne percevait aucun de symptôme aussi concret que cela avait été. Ses sens ne s'étaient pas tus. Et la faim, et l’épuisement, et le froid, et la maladie se manifestaient en lui. Seulement il n'en entendait pas les cris dans cette lutte que son esprit livrait contre lui même pour tenter de se retrouver. Le chaos de ses pensées occultaient toutes les autres voix. Il se cherchait. Il ne se comprenait plus. La douleur avait été si grande qu'il n'avait pu trouver refuge pour la surmonter que dans l'insensibilité. Il était devenu froid et dur pour supporter le coup. Il ne ressentait donc plus rien. Il semblait même avoir oublié ce qu'était un sentiment, et pourtant la douleur n'était par partie. Elle était là dans un coin de sa tête, dans un coin de ses pensées, dans un coin de son cœur. Mais il ne la sentait plus. Il refoulait dans un faux oubli le tumulte qui en parvenait jusqu'à lui. Sa tranquillité n'était qu'une apparence. Sous la surface plane de l'eau se cache la fureur des courants. Telle les vagues qui agitaient les arbres sous ses yeux, il sentait se formaient en lui d’immenses ressacs dans lesquelles se mêlait colère et douleur. Quel trouble contenu était ce ? Quel fracas silencieux explosait en lui ? La tempête était là ! La tempête était son calme. Les inverses se rejoignait. Flegme et tumulte. Explosant de haine, Implosant de désespoir. Toutes ses certitudes s’effondraient devant sa remise en question, ne laissant que le vague du doute. Il ne distinguait plus rien. Il était perdu. Il s'était perdu. Il ne se connaissait plus lui même. Qu'était devenue sa personnalité ? Qu'était il devenue lui même ? La CHM l'avait détruit pour reconstruire à sa place un être de fureur dans lequel il ne pouvait se reconnaître. Ce n'était pas lui, ce qu'il était à présent. Ce cœur qui battait dans sa poitrine, ces pensées qui tournaient dans sa tête, tous cela ne lui appartenait pas. ***
Quand à ce qui concerne la mort de Bill en elle même, je n'ai pas grand chose à en dire. L'important n'était pas le geste en lui même. Ce qu'il c'est passé dans le sable du désert n'était qu'une mésaventure parmi tant d'autre dans le combat mené contre Aypierre. Ce n'était qu'un épisode, qu'un incident dans notre lutte. C'était certes une décision majeure à prendre, mais Bill n'était pas le motif qui m'y poussa en premier. Non, ce qui m’amena à la nécessité de le tuer ne venait pas de lui même. Enfin si, mais ce ne fut pas lui qui me le fit comprendre. Sa mort fut le fait de causes qui n'avaient aucun rapport directe avec lui. Et pour une fois ces causes portent un autre nom que celui d'Aypierre. Celui ci en fut l'aboutissement, mais c'est l'entrée en jeu de Shorty qui me fit agir.
Tu te souviens des Patrick ? De cette team qui représentait un si grand danger pour moi au début ? De cette team que j'ai fait explosé de l’intérieur ? Je suivais très attentivement leur évolution. Le 6ème jour, Nocxx fut tué pour « trahison ». J’assistais à mon triomphe, jusqu'à … Jusqu'à ce qu'il se renversa. J'aurais préféré que la team reste entière. J'aurais préféré que le nom de Shorty continue de n'évoquer pour moi qu'un participant parmi tant d'autre. L'éclatement de la team le fit réagir. Les chaînes de l'amitié que j'avais déchiré étaient celle qui le retournait. Il suivait le groupe par devoir, acceptant la décision commune. Mais quand il n'eut plus à protéger ses amis, il pu agir, il a voulu agir. Je le vis tous à coup disparaître. Comme cela, sans aucun signe annonciateur... D'un seul coup, je n'eut plus aucune information sur lui. Il ne fut pas difficile de déduire qu'il venait de sortir de la zone contrôlée par les commandes bloc. Alors le lien ne fut pas difficile à faire non plus. Je ne savais pas où se trouvait la base d'Aypierre qui disparaissait pareillement selon ses allers-retour. Shorty était dans ce même lieu qui m'était caché. De plus Shorty était un Patrick. Il était seul. Dans ces conditions, il était parfaitement logique qu'il tenta de retrouver celui qui avait été un peu leur chef. Mais ce qui était extrêmement inquiétant pour moi était qu'il y avait réussi, alors que moi, maître du jeu n'y arrivait pas ! Shorty comme Aypierre était un redstoneur. Ils appartenaient au même monde. Ce monde de logique et de science qui n'était pas le mien... Ils avaient tous deux trouvé une faille de la CHM, une faille contre laquelle je ne pouvais rien, n'en connaissant même pas la nature, une faille qu'ils avaient déjà commencé à l’exploiter... Mon ignorance fut mon plus grand mal. Mon ignorance et leur savoir. Aypierre l'a très bien dit « La redstone est la plus grande des armes. Elle n'a de limite que l'imagination de celui qui la manie » J'avais donc deux ennemis au pouvoir infini et ces deux ennemis s'étaient allié contre moi. Alors j’eus peur. Je m'emportait. La panique me pris. Mon ignorance nourrissait mes fantasmes les plus irraisonnée. J'imaginais des histoires folles, des scénarios qui n'avaient que mes cauchemars pour seule logique. Cela ne pouvait être qu'un complot qui commençait à se former. Une intrigue sournoise qui avait déjà commencé à manigancer dans l'ombre. J'avais peur. Je ne pouvais plus réfléchir. Alors je me mis en tête d’arrêter au plus vite ce feu révolutionnaire dont leur alliance semblait être la braise.
Je suivis une cohérence parfaite. Ils n'étaient pas nombreux, c'était leur plus grand défaut. On ne va pas bien loin à deux. Ils avaient besoin d'autres membres. Vers qui se tourneraient ils en premier pour grossir leur rang ? Un ancien Patrick, comme eux. Quelqu'un de seul à présent. Quelqu'un qui était encore leur ami : Bill. Pour moi leur première action ne pouvait être que tenter de le retrouver. Et voilà comment mes soupçons retombèrent sur lui, alors que dans l'attachement, j'avais totalement oublié le danger qu'il pouvait être. Je ne voulu même pas tenter d'imaginer le carnage qu'il pourrait faire, s'ils se retrouvaient et joignaient leur compétences, ils étaient si complémentaires. Ensemble, ils auraient soulevé des montagnes. Il fallait que je lui rendre visite avant eux.
*** Alors en contemplant la foret, il se rendit compte de l'origine de son trouble. Il l'avait fait. C'était fini. Tous du long de ces deux semaines, chacun instant, chacun de ses gestes, chacune de ses pensée avait eut un but précis : Survivre. Survivre, aider les autres comme il le pouvait, détruire la prison qui le retenait. Mais voilà, il avait survécu. Il avait n'y avait plus personne à aider, il était seul. Et... Et la CHM, il l'avait détruite. Que faire maintenant ? Il est perdu parce qu'il ne savait plus où guider ses actions. Une liberté totale s'ouvrait à lui et l'engloutissait. Tous avait été si simple sous la CHM. Il se retrouvait à présent jeter sans guide dans la nature. Dans une sorte de songe, avec cette distance propre au rêve comme au passé lointain où l'on se regarde agir de l'extérieur, en témoins neutre et non en acteur; Frigiel pouvait se souvenir de sa descente dans les grottes. Il pouvait se souvenir de son cœur qui battait si fort, de la fébrilité qui l'avait prit tout entier, de sa précipitation. Le sol s'était comme dérobé sous ses pieds. Il avait plongé dans les ténèbres de la terre jusqu'à la bedrock qu'il avait fait sauter. Le doute l'assaillait encore, lui donnant une énergie incroyable. Il voulait voir de lui même. Il voulait que la vérité s’imposa d'elle même avec la violence d'une preuve indubitable. Il voulait y être confronté et ne pas rester face à une notion abstraite de l'esprit. Voilà ce qui l'avait pousser à y aller. Sous la bedrock, les commandes blocs s'étiraient en un horrible paysage plat et infini. Ils étaient là, à perte de vue ; un immense plaine plus lisse que la mer, un lieu sans paysage, un lieu de folie. Comment croire à l’existence du monde quand l'on est face au vide même ? Alors c'était ici qu'il avait passé des mois, à le construire, l'algorithme de la CHM ? Ici, suspendu en dans le néant, dans le non être, dans ce lieu où l'on ne peux se réfugier aux cœurs des illusions, dans ce lieu où le décors physique qui encadre l'être comme les habitudes encadrent l'esprit, est aboli pour imposer à l'esprit la cruelle fatalité dont la contemplation le détruit. A quoi bon vivre si l'on ne peut se dire que rien ne change et rien ne changera, quand l'on ne peut détourner les yeux de son inutilité. Frigiel avait regardé cette étendue avec une répulsion qui peu à peu se changea en peur. C'était trop vertigineux. On se perdait mentalement dans se vide, on s'y perdait physiquement. Il ne voulait pas d'être bloqué en ce lieu horrible. Il avait prit un commande bloc. Il avait été près à sortir, à remonter sur la bedrock, quand quelque chose l’arrêta. Alors il s'était mit alors à les cherche et ne partis qu'après les avoir trouver, les commandes blocs que le maître du jeu s'était octroyé pour avoir des avantages, pour en donner, pour agir, pour tous savoir. Son nom y était bien marqué. Comme un fantôme, Frigiel était ressortit. Il avait tapé l'ordre « disparaître, commande bloc, tous ». L'esprit vide, il était remonté. Seul le nom flottait devant ses yeux dans le noir des grottes. Il n'avait pensé à rien, parce qu'il n'aurait pu que penser à cela et il ne voulait pas y penser. Il avait mal de ne pas avoir eut tort. Combien aurait il préféré s'être trompé ! Il avait eut la preuve qu'il était venu chercher et préférer y rester aveugle que d'y être confronter. Ne surtout pas penser. Ne surtout pas penser. Rester l'esprit vide comme mort. Il s'était protégé lui même. Il avait accomplit la remonté mécaniquement. Ce n'était qu'a sa sortit que sur le vide de sa conscience avait surgis la colère, la douleur, la tempête, tous. La surface avait été le déchaînement ce qu'il avait fait taire, et ce déchaînement s'est concrétisé par une remise en question. *** Il pleuvait. La nuit tombait. Je quittais ma « team » à son insu. Je me précipitait vers sa maison. Quelques péripéties avec les mobs et la forêt me firent perdre mon épée. Cette mésaventure aurait pu avoir de très graves conséquences. On retrouva mon épée et Aypierre arracha du corps de Bill l'arme médiocre que je m'étais fabriqué par défaut. Seulement, et je ne me l'explique toujours pas, personne ne fit la relation entre les deux faits, pourtant si parfaitement synchronisés. Cela me parait d'autant plus étrange que l'on savait très bien que je m'étais retrouvé seul cette nuit là et que j'avais du avouer avoir sur moi de quoi cafter une épée en fer, une épée en fer que j'avais perdue. Aypierre avait très bien remarqué que personne ne pouvait avoir ce genre d'épée à ce stade de la CHM. J'étais donc le seul. Enfin cette mésaventure qui aurait pu me coûter cher n'eut finalement aucune importance.
Ce que je comptais faire ? Je ne le savais pas. Mais tous sauf ce qui a fini par se passer. Je ne lui voulais aucun mal. Je ne voulais pas le tuer... Mon but d'abord fut de décrédibiliser Aypierre. Tandis que je marchais, je tentais d'imaginer un mensonge pour le lui mettre tant en horreur qu'il ne l'écoute même pas lorsqu'il se présenterait à lui. Mais le sage est celui qui accorde son attention à tous. En le confectionnant, je savais très bien que cela ne suffirait pas. Je n'avais aucune preuve pour l'appuyer. Bill n'y accorderait au mieux que le mérite de la vraisemblance et non celui de la vérité. Mais surtout jamais il ne refuserait d'écouter quelqu'un à cause de ce qu'on aurait pu lui dire de cette personne. Et même s'il était prouvé qu'elle avait eut fait des actes horrible par le passé, Bill continuerait d'être ouvert, d'être généreux, surtout quand l'on s'appelle Aypierre, que l'on était un ancien ami très proche et que l'on est accompagné de Shorty. Tous ce que je pourrais dire n’empêcherait pas deux hommes aussi raisonnables de se faire entendre. Finalement le mensonge que j'avais préparé ne servit à rien. Jamais je n'eus à la prononcer. Mais cela ne te prouve t'il pas que mes intentions envers Bill n'était pas mauvaise ? Le tuer ne m'avait même pas effleuré l'esprit. La simple pensée de lui faire du mal me donnait la Nausée. Pourtant quand je le vit, cela m’apparut comme une évidence. Il fallait que je le tue. Il ne pouvait pas en être autrement.
Je rencontrais Bill en dehors de sa maison, marchant contre le vent et la pluie. Ses yeux brillaient dans l'obscurité tombante. Je fut transpercé tant son regard était froid. Ce fut une lame qui m'ouvrit le cœur. Il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Bill savait. La froideur de tout son être ne mentait pas. Je le comprit instantanément et s'il lui manquait encore une dernière preuve, le visage que je du faire la lui fournit. La nécessite de le tuer me frappa avec la force un coup de poignard. Je devait le tuer. Je n'avais pas le choix.
C'est alors que je fit preuve de la plus grande incompétence en tant que meurtrier. Je n'avais jamais tué d'homme, je ne savais pas comment faire. La douleur me répugnait et la causer tout autant. Ce fut la première fois que je me battais pour attaquer et non me défendre. Ce fut le premier mort que je vit et j'en étais l'assassin ! Bill qui n'était pas mon ennemi, la CHM ne lui était pas destiné. Il en était le sacrifié, il ne le méritait pas. Il s'était juste retrouvé pris dedans. Mais il fallait que je le tue, et c'est ce que je fis. Je mis très longtemps. J'aurais aimé faire cela vite. Pour lui épargné le maximum de souffrance. Mais, oui, dans mon incompétence, je n'ai pas réussit à le faire de façon propre et indolore. Je n'avais pas assez d'expérience. Bill souffrit trop. Il ne se laissa pas faire. Il fallu le blesser horriblement et quand la douleur fut trop forte, il chuta et il fallu l'achever. Nous étions à l’orée du désert. Le vent balayait le sable. Maintenant encore, alors que tout est fini, lorsque je l'entends, il m'arrive de croire que ce sont les cris que j'ai fait taire, remontant du passé jusqu'à mes oreilles pour me rappeler ce souvenir. Le désert, les dunes de sable prête à dévoré son corps, le ciel nuageux, gris, bas, étouffant, et puis ce vent horrible, hurlant, ce vent faisant naître la tempête autour de moi.. Je les vois encore, je les verrait toujours.
Alors... Alors il est arrivé. Aypierre. Surgissant de la tempête de sable. Dans le chaos, sa haute silhouette me sembla être celle d'un dieu ou d'un démon. Le sable volait autour de lui. On aurait dit que c'était sa colère qui soulevait les éléments contre de moi. Te souviens tu du personnage que ma peur avait fait de lui ? Te souviens tu de ce mythe dont je l'avais entouré ? Tous ses exploits, ces fermes à potion, et … Et la mort d'October. October qui n'avait pas réussit à lui tenir tête. October... Je m'étais convaincue qu'elle resterais en vie jusqu'à la fin. Elle semblait si stable. Si forte. Je l'admirait tant ; elle aussi. Elle et Croustinette. D'un coté la force, de l'autre la tendresse ; ensemble la lumière que j’espérais faire surgir du cœur humaine dans les ténèbres de la CHM. J'aurais du me réjouir que la torture de ces deux semaines lui ait été épargnée, je ne pu que nourrir en vers Aypierre une rancœur qui ne fit que s'aggraver. J'ai envie de rire à présent. Je suis tomé dans mon propre piège. La vengeance aveugle. Je mordu à mon propre hameçon. October était l'idée personnifié de la puissance, de la stratégie. S'il avait fallu donner un visage à Athéna, cela aurait été le sien que je lui aurait péter. Déesse guerrière ; déesse magnifique. Aypierre la tua. Alors comment voulais tu que je le vois autrement que dans l'incarnation divine de toutes mes craintes. Je n'arrivais pas à m'expliquer ses prouesses, et l'on mystifie tous ce que l'on ne comprends pas. Mais c'est d'avoir perdu October par sa main qui me fit porter sur lui ce regard si déformé. La peur, l’ignorance, le mystère et certaine vénération craintive ; Voilà ce entourait sa figure. Voilà ce qui fit de lui quelqu'un que je craignais plus qu'un dieu vengeur. Je savais que lui au moins été bien réelle ; je l'avais sous les yeux dans tout son flamboiement magique.
Je fuyais, la panique dans le cœur. Je courrais à travers le bois, sans même me retourner. Haletant de peur, ne sachant pas si j’avais été suivit, je retrouvais celle que j'avais quitté. Je tremblait. La guerre était ouverte à présent. Il savait. Il vient alors la question de l'annonce de la mort de Bill. Il allait falloir marquer quelque chose sur ce papier qui, à la fin de la journée, serait donné à tout les participants. Au début j'avais prévu de cacher la mort de Bill sous l'apparence de l'accident. Sa vieillesse et sa faiblesse à l'appui, C'était la couverture la plus vraisemblable. Elle aurait convaincu tout le monde sans produire la moindre agitation. Que Bill ait survécu jusqu'ici était déjà en soit une surprise, et peut être serait il mort bien avant si je ne l'avais pas aidé. Sa mort n'aurait donc pas fait réagir outre mesure. Mais les choses avaient changées. Il y avait eut un témoin.
Mais Aypierre avait été là. Il y avait bien vu que ce n'est pas un accident, mais bien un meurtre. Pris de cours, paniqué, je ne savais pas quoi faire. Mon esprit était pétrifié sur la vision d'épouvante que j'avais eut de lui. Il était figé, incapable de réfléchir, incapable de voir autre chose de que le chaos dans lequel il resplendissait. Je ne marquais rien. « Bill a été tué » tout court... Je fit une énorme erreur. Ainsi tourné le message pouvait éveillé les soupçon de tous et en effet Shorty réagit immédiatement. Il comprit. Il tenta de rentrer en action.*** La CHM était finie. C'était tout. Et après que faire ? Que restait il à faire ? Il venait de détruire le compte à rebours qui allait arrêter ses jours et pourtant qu'avait il a faire de tous ce temps qui s'ouvrait à lui ? Combien d'heures restait il encore avant minuit ? 4 ? Peut être 5... Et après ? Il se surprit tout à coup à espérer que cela s’arrêta là pour lui ; qu'il n'y ai pas de suite à la seconde où il aurait du mourir et que le choix de vivre ou non ne lui soit pas poser. Il ne voulait pas prendre cette décision et pourtant maintenant qu'il avait abolit le destin qui leur avait été imposer telle une fatalité, il refusait cette nouvelle liberté. Il lui restait quatre heures pour choisir entre vie et mort. Il pouvait encore partir avec les autres. Il avait quatre heures pour se décider à les suivre, ou à affronter une nouvelle aube qui serait suivit de tant d'autre sans pourtant jamais briller autant que la dernier qu'il avait vu lorsqu'il ignorait encore ce qu'il y avait caché au centre de la terre. Dans quatre heures et quelque minutes ce serait la dernière seconde de sa vie ou la premier d'une nouvelle existence. Une existence poste CHM, où il serait seul à revenir vers un monde qu'il avait quitté avec 40 amis et connaissances, une existence qu'il n'avait pas forcément envie d'affronter. Il ne pourrait pas reprendre comme avant. Il faudrait tout reconstruire avec l'éternel souvenir de ce qui avait détruit sa dernière vie. Il ne pourrait pas oublié, mais il ne voulait pas oublier. Il allait garder à jamais dans un coins de sa conscience la lumière brûlante du Nether et contre son épaule, le contact glacé du sang d'un ami. Avec le cauchemar accroché au plus profond de lui et cette question à laquelle il devrait consacrer tous les jours qu'il lui resterait : avait il eut raison de ne pas s'être arrêter là ou ses amis avaient été forcé de s’arrêter ? Il aurait à trouver une raison de continuer, une raison qui justifierait sa vie après la mort. Cette raison de vivre qu'il n'avait plus, était ce qu'il lui manquerait à jamais pour se reconstruire. Le choix était à faire. Il avait la totale liberté et à cette instant là, il aurait préféré que son destin lui soit imposer. Il n'y a aucune raison de craindre quel chose sur lequel on ne peut pas influencer alors qu'avec un choix, il y a toujours la question de ce qui se serait passé si on avait fait l'autre choix. ***
Avant de tuer Bill, j'avais été confronté à un problème : celui de n'être pas parfaitement seuls. A vrai dire je me doutais bien que cela finirait par me poser quelques difficultés, mais je refusais de le voir. J'étais heureux avec ma « team » si on peut réellement l'appeler comme cela. Il va pour ainsi dire que nous n'étions pas nombreux. Enfin, que nous n'étions plus nombreux. Décimé en quelques jours. Cela n'avait pas été brillant. Réduit à n'être plus que deux, nous faisions rien d'autre que survivre. Mais j'étais heureux. Ne pas être seul me soutenait incroyablement le morale. Sa présence était ce qui atténuait les angoisses que je souffrais à chaque minute. Je n'aurais pas supporter de n'avoir pour compagnie que mes ombres et le vide autour de moi. La CHM fut incroyablement plus éprouvante que ce à quoi je m'étais attendu, mais elle l'aurait été bien plus si n'y avait eut personne pour me tenir la main dans ce cauchemar. Elle me rassurait. Elle adoucissait l'épreuve. Elle la rendait supportable. Sans cette présence à mes cotés, la CHM aurait été un véritable enfer. Tu ne peux pas imaginer le bonheur que fut pour moi de me retrouvé de nouveau à ses cotés après l'horreur que je vécu dans le désert. Ce n'était qu'en sa présence que je pouvais goûter un peu de repos. Mais malgré tout le bien que sa compagnie m’apportait, c'était une immense gène pour moi. Sa douceur, sa gentillesse à mon égard était autant un baume pour mon cœur qu'une entrave pour l'accomplissement de mes devoirs de maître du jeu. Je ne pouvais pas faire ce que je voulais, je ne pouvais pas aller ou je voulais, il fallait me justifier pour ne pas éveillé de doute. Je ne pouvais pas suivre que mon bon vouloir, dans un groupe les décisions sont prises ensembles. Alors il me fallait argumenter, chercher dans le confins de mon imagination les meilleurs mensonges amènent de convaincre sans éveillé de soupçons. Je devais accomplir mon rôle de maître du jeu dans le secret. Je devais me cacher de ses yeux. Et ceux ci était sans cesse ouvert. Ils veillaient à ce qu'il ne m'arrive rien. Il veillait à mon bien. C'était pour me protéger, pour pouvoir m’apporter son aide dès que je la nécessiterais et l'on ne se débarrasse pas si facilement de quelqu'un que ne veux que votre bien. Tous cela me retardait beaucoup quand il fallait agir vite. Enfin chaque mensonge que je lui faisait était un risque supplémentaire. S'ils étaient découvert, le doute penserait sur mes épaules et je serais encore moins libre. - Oui, c'est exactement cela qu'à voulu fuir Aypierre en quittant les Patrick. Mais cela suffit il a le pardonner de cette acte ? Enfin la même question se posa pour moi aussi. Simplement que je n'y choisit pas la réponse, celle ci me fut imposé. - oh je ne dis pas que je n'ai pas été content de cette proposition, bien au contraire. Mais je ne pouvais que l'accepter. Ne pas le faire aurait été beaucoup trop étrange. ***
Frigiel s'était mis en marche. Il allait à la cité. Il voulait le voir avant de prendre sa décision. C'était la dernière chose à faire. Il avait besoin de cela pour conclure. Le voir. Il savait qu'il l'attendait. Pourquoi ? Pour constater sa victoire ? Pour un instant déguster le plaisir de se montrer ouvertement ? Peu importait, mais une chose était sûre, il était à la cité. Il ne pouvait être autre part. Frigiel voulait une réponse. Pourquoi avait il fait cela ? Qu'avait donc voulu dire le mot « ami » pour lui ? Il ne voulait pas y penser. Il se souvenait des heures passées à rire avec lui. Il ne voulait pas y penser. Depuis quand prévoyait il la CHM ? IL NE VOULAIT PAS Y PENSER ! Il lui faisait confiance... Voilà pourquoi il allait le voir. Ce n'était pas la colère qui l'y poussait, c'était trop tard pour s'énerver, tout était fini. Immuable. A quoi bon se fatigué. Il était résigné. Mais il voulait en avoir le cœur net. Il voulait savoir. Comme il avait voulu savoir le soir où il avait ouvert les carnets de Bill. Il y avait cette impression d'incomplet. Quelque chose clochait, il l'avait sentis. L'amitié aveugle. Il n'avait pas pu pas accepter. Ce n'était pas qu'il avait voulu savoir, c'était qu'il n'avait pas pu rester dans le doute. Un dieu mauvais venait de faire tourner la grande aiguille d'un cercle complet. Il était 19 h passé. *** Au début de la CHM, j'avais prévu deux solutions. La première était que la Coopteam reste entière malgré la nouvelle et je dois t'avouer que mon cœur priait pour que ce soit le cas. Je savait pourtant que je ne pouvait plus croire en ce qu'on appelle l'amitié, mais contre toute logique j’espérais pourtant. Ainsi le désespoir que j'ai ressentis n'était pas un mensonge. Il a fait parti de ces émotions que je n’ai pas eut à jouer. Ce n'était pas un semblant de tristesse, un paraître que j’affichai, mais bien une souffrance véritable. Avec l'amitié, je portais le deuil de mes dernières illusions, des espoirs insensés que j'avais conservé malgré tout. Quand Siphano et Frigiel dissolurent la Coopteam, se sont ils demandés un seul instant ce que j'allais devenir ? Il n'y a pas de mot pour exprimer la douleur de ne pas avoir pû trouver en eux trois les amis que j'espérais. Enfin je l'avais tout de même prévu. J'y étais un peu préparé. Mais puisque même les « amis »les plus intimes me rejetaient, qui donc aurait bien pu accepter de se charger du poids que je représentais ? Je n'étais pas assez fort pour que l'on veille m'avoir dans une team. Je n'étais pas utile, l'on me refusait sa sympathie. Tu vois ? Quand je te disais que l'amitié n'existait pas, que l'on n'aimait jamais quelqu'un mais seulement ce qu'il peut nous apporter... - Oui, il y avait cela aussi, je le sais bien. Le rejet générale que je dû subir été avant tout le résultat de ma prétendu « erreur » qui causa leur mort à tous, mais tout de même.
Mais cette exclusion, même s'il faisait mal à mon cœur, ma raison, d'un autre coté, le désirait. En effet il aurait été beaucoup plus facile pour moi d'assumer mon rôle de maître du jeu si j'avais été seul. Personne pour surveiller mes faits et actes. Personne pour avoir des soupçons, personne à qui mentir pour convaincre et persuader de mon innocence. Être seul me donnais une large liberté de mouvement et d'action, une liberté que finalement je n'ai eut que très tard, après avoir prétendu à la mort, au moment où tous été joué, au moment où cela ne m'était plus utile. Il est inutile de dire qu'elle fut cependant très dure à supporter. Elle fut si forte qu'elle teinta ma conduite durant toute la CHM. L'une de ses conséquences fut la compassion que j’eus envers Bill. - Oui, c'est cela d'où vient cette attachement dont je te parle depuis le début. Les Patrick chassèrent Bill parce que celui ci était trop vieux, trop faible, et pour eux, il n'était plus qu'une bouche à nourrir, un embêtement apportant bien peu d'avantage. Le pauvre était leur ami et il n'y était pour rien à ce massacre, contrairement à moi... Et contrairement à moi, il ne s'y était pas préparé. Cela lui tombait dessus avec l'annonce de sa mort imminente. Quel ne du pas être sa douleur. Il avait vécu avec les Patrick autant que moi avec la Coopteam. Simplement que moi je savais que cela allait arrivé. Je ne reçus pas cela avec le désarment de la surprise. Bill, lui, n'avait pas pu se construire d'armure mentale. Il s'était pris le coup de plein fouet. Et puis mon abandon était logique, et même justifié comme tu me le fais si gentiment remarquer ; celui de Bill ne l'était pas. Il n'était en rien responsable de ce qui lui arrivait. Nous étions deux à souffrir de la bassesse de l'homme, de nos illusions perdus. Compagnons de peine, compagnons de douleur. Mais si je souffrais dans les premiers jour un vrai torture, je savais pourtant dans mon malheur que celui ci n'était pas comparable à ce qu'endurait Bill. Je culpabilisais un peu d'en être à l'origine, ce qui me fit trop l'aider. Je voulais le soutenir... et puis j’espérais que sa sagesse l'aiderais. La philosophie est le meilleur ami de l'homme dans la peine.
Quand au comportement des Patrick, il n'était pas pour me surprendre. Il ne firent que confirmer ce que je pensais déjà de ce que nous appelions civilisation et amitié. De l'hypocrisie, un vernis qui dissimule bien mal le fond pourri d’égoïsme et d'individualisme qui ne cherche que le profit personnel, qui jamais n'aime autrui pour ce qu'il est et qui l’abandonne dès qu'il n'est plus amène de lui procurer ce pour quoi il était soit disant « aimé ». Et tout cela sans même l'idée d'avoir un faux remord. Mais, autant la réaction des Patrick justifiait pleinement mon entreprise, ce pourquoi j'avais créé cette cité, ce qui se passa ensuite ne le fit pas du tous. Bien au contraire. Tu comprends que je ne devait pas vraiment croire au genre humain pour être tomber dans de telle extrémité. Et pourtant j'ai reçu la plus grande preuve d'amour. Alors que je voulais démontrer une cruauté manifeste qui dépasse la bestialité des animaux les plus féroces en cela qu'elle est intelligente et que le mal est commis par une pleine volonté qui l'a conçu ; l'on me donna l'inverse ; une générosité parfaite, totale ; on me prit dans une team. Alors que j'étais à l'origine de leur mort et de toute les souffrances qui allaient lui précéder. Ils étaient près à se sacrifiée pour moi... sans hésitation. Et ce cœur que je ne pouvais cesser de faire exister, ce cœur qui déjà souffrait l'abandon de la Coopteam, comment pouvait il réagir autrement que d'aimer cette team qui m’accueillait ? Ce sentiment fut l'origine de ce que je ressentis plus tard. Cela me mit dans une position si désagréable, si branlante. Je tremblais pour eux tout en œuvrant à leur mort. Je savais qu'il valait mieux pour eux qu'ils meurent vite, pour leur épargner les souffrances de ces 14 jours, mais mon cœur me disait de les garder en vie le plus longtemps possible. Je voulais les avoir à mes cotés... Le Nether décida pour moi en même temps qu'il mit fin à un grand trouble. Je me remettais en cause. J'étais perdu dans mes principes. Je ne savais plus où donner de la tête, ce que je croyais vrai venait de s’effondrer devant la générosité de leur geste. Les convictions sur lesquelles j’avais fondé la CHM s’effondraient. Je croyais sentir une pointe de regret naître en moi. J'étais presque près à renoncer à tous. Si les Patrick n'avaient pas abandonné Bill et en faisant cela, ne m'avais pas légitimé que j'avais raison de faire ce que je faisait, j'aurais arrêter la CHM. Mais ils avaient abandonné Bill et je ne pouvais détourner les yeux. La preuve était indéniable. La CHM était nécessaire. Elle était justifiée, je ne devais pas m'en détourné. Le Nether trancha également cette question. Je vis que la CHM marchait bien, trop bien au point de me faire peur. Il me montra contre moi que l'homme est une bête comme les autres, contre mes dernières illusions. La confiance subite que j'avais repris en l'être humain s'effondra. Il emporta ma team et je restais seul avec ... Elle me manque encore tant ! Il aurait été plus juste pour elle qu'elle parte avec eux. Cela lui aurait épargné ces deux semaines et leur douleur. Elle n'avait pas à les subir. Mais égoïstement j'étais incroyablement heureux. Si jamais réellement voulu son bien, j’aurai dû la tuer et je le regrette encore. Mais ce n'était pas possible, pas encore. Je n'avais pas encore eut l'expérience de Bill. Je ne pouvais pas le faire. Je l'aimais plus que tous. Je ne voulais pas me retrouver seul. J'avais peur. Être avec elle m’apaisait tant. Après l'épreuve de la mort de Bill, j'aurais tant voulu me jeter dans ces bras. J'aurais voulu trouver sur sa peau chaude le réconfort capable de calmer mon esprit paniqué. Allongé à coté d'elle, je goûtais à un bonheur si fort après ce que je venais d'enduré. Je pris réellement conscience que je la désirais. La mort de Bill fut un enfer, le contact de son corps m'aurait offert le paradis. Mais elle ne veillait qu'à ma sécurité. Elle n'était allongé à coté de moi que pour nous cacher d'As2pic qui passait. Elle prête à tout pour moi sans voir que c'était d'elle dont j'avais le plus besoin. - Oui, ce fut elle, mon grand sacrifice. Ce fut elle. Je l'aimais. Je l'ai poussé à la mort. Je savais quand je suis venue la chercher au bunker, quand l'emmenant dans les mines, j'allais la tuer. C'était ce que je voulais.*** « Je ne crois pas Zelvac suffisamment stupide pour ne s’apercevoir de rien et pour faire consciemment l'erreur qu'il a faite. » Voilà ce que Bill avait marqué dans ces carnets. *** Enfin le geste de l'Octoteam a mon égard fut quand même un miracle dans ma désillusion. J'en fus extrêmement ébranlé, au point d'en changer même ma conception du monde. Je n'arrivais pas à me justifiait ce geste. Il n'était pas logique, il était trop généreux pour l'être. Alors je pris conscience de mon erreur. Oui, la CHM me fit changer. J'ai appris. Je ne suis plus le même. *** Et dire que Siphano était mort de ne pas le voir revenir. L'amitié aveugle. Mais les faits étaient là. Si la CHM n'avait pas été programmée par plusieurs personnes, il fallait que le « maître du jeu » y ai été depuis bien plus longtemps. Seul celui qui construisit la CHM eut le temps d'en codé le programme. Comment croire qu'il n'aurait pas remarqué si l'on cachait un Commande block dans sa cité alors qu'il en été le constructeur ? Comment croire surtout qu'il aurait fait l'erreur dont il s'est lui même accusé ? Il était intelligent. Il n'était pas assez stupide pour cela. Bill avait raison. Et puis qui de mieux placé que lui pour connaître chacun des participants qui participerait à sa cité ? Bill l'avait bien remarqué aussi. Mais il s'était trouvé un bon moyen de s'innocenter. Il s'était placé en victime, il avait joué la douleur. Il avait fait en sorte que l'on trouva absurde de l'accuser et Aypierre l'avait bien comprit quand consciemment il décida de faire équipe avec son ennemi. Se mettre en team, lui ? L'amoureux de la liberté , Lui qui avait même refusé la présence de Shorty ? La mort de Bill l'avait réveillé, mais pas transformé. Le grand solitaire qu'était Aypierre n'avait accepté de se mettre en team que pour parvenir à l'achèvement de son plan. Son plan qu'il garda pour lui, son plan pour le secret duquel il mentit et inventa le mensonge de la sorcière en détournant les carnets de Bill. Il rendit l'impossible vraisemblable. La CHM avait été un jeu de manipulation, et Aypierre avait joué autant que l'avait fait le maître du jeu. *** J'ai tous au long de la CHM beaucoup réfléchi et observé. J'ai vu l'homme sans son masque. J'ai plongé au fond de son cœur et j'y ai découvrit ce qui me fait espoir aujourd'hui. Il n'y a pas de nature humaine. J'étais dans l'erreur de le croire. La corruption qui recouvrait ne vient pas de ce qu'est l'homme ; elle vient de la société. C'est elle qui l'a salit, qui l'a transformé. Il n'est pas méchant, égoïste, spéculateur, manipulateur, avide en soit. Il l'est par habitude de l'être. Ni bon, ni mauvais en son fond, l'Homme est. C'est tous. C'est un neutre capable du meilleur comme du pire, et c'est pour cela que je te dis qu'il y a espoir. Il faut détruire cette société qui lui a enseigné cette habitude. Tous rasé et brûler et sur les cendres, comme sur un sol lavé, rebâtir quelque chose de mieux. Et même si dans l'incendie quelques vies se retrouvaient emportées alors qu'elles ne le méritaien pas, ce ne serait pas grave. C'est tous d'abord leur faible nombre qui cause la nécessité d'une destruction complète. Ensuite ce ne serait pas important comparé à l'avenir infinie qui s’ouvrirait. - Tu me trouve immonde ? Tu es aveugle. Seule la violence peux faire changer les choses. - Ces noms que tu viens de dire ; Bill, October, Croustinette ; sont les sacrifiés de la CHM. Tant pis. Mais regarde Aypierre par exemple. Il n'a pu devenir autre qu'après la destruction par la CHM de l'homme si égoïste qu'il été. La CHM a fait comprendre conscience. As2pic avait bien compris. La CHM est la purification, la purification d'un mode de vie, d'un mode de penser. Il faut détruire pour reconstruire en mieux. « Notre seul ennemi est nous même, notre avidité, notre ambition » Il a fallu a mort de Bill pour qu'Aypierre se rend compte de cela. Nous sommes tellement embourbé dans cet égoïsme qu'il faut de vrai choc pour nous en sortir. - L'ambivalence de la nature humaine, chacun porterait en lui autant de mal que de bien ? Non, l'Homme est ce qu'il a décider d'être, il est ce que ses choix ont construis et il a mal choisit. Tu me regarde avec un telle dédain, mais tu n'es pour moi un aveugle plein d'illusion. - Un droit de réponse ? Si tu veux. De toute manière, plus que quelque heures, comme Frigiel me l'a très bien dit : « la CHM est finie, Zelvac. La CHM est finie »après Bien qu'il en reste que quatre heures, la CHM risque encore de faire environ deux parties. C'est qu'il y a le plan machiavélique du maître du jeu à expliquer, il y a aussi celui d'Aypierre qui est assez tordu aussi, et également celui de ... ( hé hé hé, et oui, si vous vous demandé combien y a t'il de personnages principaux qui n'ont pas mentis ou dit des demis vérités, et bien la réponse sera pas beaucoup. Comme notre cher maître du jeu le dis, la CHM a été histoire de manipulation et de stratégie. ) donc cela fait un peu de texte. En ce qui le concerne j'ai beaucoup de chose à en dire, mais on verra cela dans l'espace commentaire. Bref j'espère que cette sous partie vous a plus, que j'ai fendu votre petit cœur (même si je ne le crois pas, pas mal de gens avait trouvé, mais souvent pour des raisons que je ne comprenais pas ou pour des raisons fausses que le texte démentissait ) Et si non, c'était également sympa de mettre son nom en gros en titre de partie, alors que tellement d'élément avait été donné pour pouvoir donner. J’espère également que vous n’êtes pas déçus. L'étant moi même très souvent au moment des grandes révélations, j'espère que là, ce n'est pas le cas. ET UN ÉNORME MERCI A JMDO pour la correction. Le pauvre il se tape toutes les explications, alors qu'il n'a pas lu le début ce qui doit être particulièrement chiant Si non j'ai commencer un autre petit truc, ce sont des conseilles de rédaction que vous pourvez aller voir ici et iciVoila bonne soirée |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Mar 15 Déc - 19:47 Raikya l'Alchimiste Je l'ai pas lu ! Je l'ai pas lu je le jure, mais ça me fait quand même 2 chapitres de retards maintenant. Soyons positifs : celui la aussi atterit direct dans les notes de mon téléphone, je pourrai donc le lire quand je voudrais x) Sinon quand même je ne vais pas faire un commentaire sans rien dire du tout donc voilà un peu de méditation pour toi (wiwi) :"L'innocence l'avait quitté, elle ne reviendrait pas." C'est ta phrase. D'un chapitre parmi tous ceux sortis. Elle concerne quelqu'un sur lequel je crois quelque chose. Na Ah oui et on dit tous merci à JMDO les enfants ~ |
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| Mar 15 Déc - 21:36 M.S. Raikya Strogoff ah ah ah, toujours là a mettre un com avant d'avoir lu le chapitre. XD C'est la tradition maintenant ? Après tous pourquoi pas c'est toujours drôle. " je le jure" wo calme, je te fais confiance, tu n'as pas besoin de cela, si tu le dis , te crois, chérie. ( XD ) "ça me fait quand même 2 chapitres de retards maintenant." pas trois ? Tu avais fini Dich, Mich... und Ihn ? je croyais que tu en étais encore au premier 1/3. Bah t’inquiète pas t'a encore vachement le temps, il faut que je rédige le suite et vu mon rythme XD - "L'innocence l'avait quitté, elle ne reviendrait pas.":
Oui, je sais premier chapitre, October parlant de si je ne me trompe pas Zelvac. *va vérifier. En effet. Et c'est drôlement pratique d'avoir tous le texte sur un doc et la fonction recherche qui travaille pour moi. Mais en tous cas, je n'en attendais pas moi de toi. Je savais que tu trouverais avant ce chapitre, je crois que le contraire m'aurait extrêmement surprise. Tu es trop attentive, ma chère détective, les mystères ne vous échappe pas. j'aillais te dire de te méfier des coms de ce chapitres, pour pas te spoil, mais finalement, je ne crois pas que ce soit le peine. Bon j'espère que tu ne te feras pas trop chier jusque ici, je ne crois pas avoir grand chose d'important à te faire découvrir, si quelques points sur Aypierre, October et Croustinette mais c'est plus de l'ordre symbolique
Donc c'était cool de passer ! très gentil de ta part. |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
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| Mar 15 Déc - 22:06 Raikya l'Alchimiste Je suis sur le chapitre 11, jour 14, partie 1 donc assez loin. Et ce commentaire, mon dieu... je crois bien que ça va être le commentaire le plus embrouiller que j'ai jamais fait. Des mois de rédactions progressive, stplé XD Et je compte rien changer XD
Je voulais voir ta réaction. Et pis voir si tu connaissais bien ton texte ;p Quand même bravo ma chère, c'était qu'une petite phrase, mais t'as tapé complètement juste. Mais je me contente pas de dire quelque chose d'aussi vague que "ça concerne quelqu'un sur lequel je crois quelque chose" c'est que j'ai des arguments. Qui viennent sans doute de se confirmer à l'instant. Ah! Enfin, tu verras 8D
Ah oui et : Fiiiiirst o/ |
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| Mar 15 Déc - 23:40 M.S. Raikya Strogoff "assez loin" bas je vois cela, la dernière aube, c'est passée depuis un certain temps. Doit bien y avoir plus de 40 pages qui nous séparent. ( RT mais nos âmes travers les lieux, qu'importent la distance qui nous sépare !!! heuu ???? What ? ) "je crois bien que ça va être le commentaire le plus embrouiller que j'ai jamais fait. Des mois de rédactions progressive, stplé" XD cela va être trop drôle à déchiffrer et à répondre ! Déjà que je comprends pas grand chose en ce moment ( on ne va pas parler de l'histoire de l'oeil) alors là cela va faire un jolie micmac. On va bien s’amuser. Ce qui va être intéressant, c'est ne voir à quel point tu vas disséquer la CHM et à partir quel ligne tous les mystères seront claire comme de l'eau de roche pour toi. Cela va être très intéressant oui. J'ai bien hâte. Surtout qu'en plus je trouve cela très triste quand quelque chose ne reste que dans le mes pensées. Tous ces petits indices parsemés que personne ne voit et qui n'existe que pour moi, Grace à toi, et cela depuis longtemps, ils prennent vie, et cela c'est cool !! Bien sûre je n'aurais pas aimé que tous le monde puisse lire dans mon histoire comme tu le fais, trop de visibilité n'est pas une bonne chose. Par contre que personne ne comprennent tous jusqu'au fond des choses, cela aurait été dommage. Cela me soulage beaucoup. J'aime faire comprendre au lecteur jusqu'aux moindres subtilités, mais je suis bien obligé de les remplacé par une unique ligne pour le rythme de récit. Mais mon trouble se calme quand je vois que tu es là pour te saisir de la phrases et sauver son message du naufrage de l'indifférence. XD Ok je suis en train de partir de le lyrisme, c'est que je me suis décidé, il y a deux heures à relire un de mes livres préférés ( les Misérables de Victor hugo ) et qu'il est tard, et que cela déteint un peu. "Et pis voir si tu connaissais bien ton texte ;p " XD j'ai eut un moment d'hésitation, mais quand même j'ai travaillé suffisamment sur ce point de vue là pour m'en souvenir. Et puis en therme de situation, cela ne s'appliquait pas à grand chose d'autre. Parler de perte d’innocence ? Il y a que trop personnages innocents dans le CHM, Et seulement l'un d'eux est confronter à un choc qui la lui fait perdre. Personnage qui comme par hasard, semble avoir un double rôle. SI tu m'avais sortis une phrase sur Fuka, où le personnage que j'ai le moins développer sur la CHM, j'aurais été un peu surprise, mais là, sur lui en particulier, si tu devais faire une allusion à un perso de la CHM s'était à lui. Mais bon ce qui m’embête c'est que je constate que tu ais remonté au premier chapitre. Comme d'habitude, tu travailles bien, tu sembles même faire des recherches, ce qui est très impressionnant. Après tu peux trouver un trésor, mais surtout je pense pas mal d'ordure, il y a pleins d'incohérences dans ses points de vue au début. Des phrases ou des attitudes qui ne vont ni avec ses pensées, ni avec son role. Ce qui n'est pas bien. J’essaye de le passer sous silence, jusqu'à ce que je les remplace par ce que j'aurais du faire. ( alors chute chute XD je suis cuite ) "c'est que j'ai des arguments." et là j'ai réellement hâte de voir cela ! J'ai faillit mettre dans ma précédente réponse, qu'avec toi, je m'attendait à avoir plus que des impressions, plus que des suppositions. Madame l'espionne, madame la détective, vous m'avez habitué à un très belle logique et des preuves. Bref une argumentation bien ferme digne d'Aypierre. "Ah! Enfin, tu verras 8D" oui, et j'ai bien hâte. Tu me fais saliver maintenant. Tu me vends du rêve. "Ah oui et : Fiiiiirst" XD P.S, J'ai bien remarqué votre changement d'image de profil depuis l'instant où vous l'avez changé. j'ai juste oublié d'en parler. Elle est très sympa celle, et correspond très bien par sa douceur et sa tenue à Nadia |
| | xX Lugi XxApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1172
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| Jeu 17 Déc - 19:18 xX Lugi Xx Je crois qu'il faut que je relise touuuuuuuuuuuuuuuuuuus les chapitres car je ne me souviens de rien... xD Rip ma vie sociale, adieu *-* ! Néanmoins, j'ai quand même lu le chapitre et j'étais à fond dedans... mais d'une force....wow, c'est rare de me scotcher comme ça devant un texte. On en apprend tellement sur le MDJ que...en fait ça m'a perturbé. Beaucoup doivent avoir le nom écrit en gros sur une feuille blanche entouré de trucs lumineux qui disent : "C'EST LUI BORDEL !!".... Bah, pas moi. C'est pour ça que je dois relire les chapitres qui sont trop lointains pour moi, car je vais t'avouer que...je suis paumée, mais tellement paum- Attend, y a la mouche qui veut m'empêcher d'écrire... :'(
*Five minutes later*
Ahem... Oui donc. La Lugi paumée.
Et là, je suis partie tellement loin ...tu n'imagines même pas.
Y a un type qui a volé mon âme et je dois la retrouver en relisant toute l'histoire <3 Ce sera l'occasion de laisser des petits commentaires sur les vieux chapitres tient...
Enfin...ça ne veut pas dire que je n'attends pas la suite avec impatience... =3 Mais comme tu l'as dis, vu ton rythme, j'ai le temps de tout lire !
N'empêche que je dois t'avouer que...tu m'as tellement accroché à cette fic que je l'ai imprimé et mise sous portefolio ! Pour de vrai ! Y a que quatre fics qui ont eu ce mérite~ Celles que j'aime lire le soir parfois, pour me relaxer <3
Bref tout ça pour dire que j'adore ce que tu fais <3 ! Change pas ! Wala ! |
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| Jeu 17 Déc - 21:32 M.S. xX Lugi Xx "Je crois qu'il faut que je relise touuuuuuuuuuuuuuuuuuus les chapitres" hheeeeeeuuuuuu pourquoi pas XD mais cela va être long. Un petit roman a s'enfiler pendant les vacances XD Enfin, si tu peux éviter la première partie du chapitre 3 et la seconde du chapitre 4 ( sauf le point de dernier point de vue; le mort de Bill ) ce ne serait pas de refus. Je ne les assume plus du tous ces deux parties XD et en plus y a des fautes d'intrigue, légère, mais quand même, c'est pas pardonnable. Donc on va essayé de les passer sous le tapis le temps que je corrige cela XD "car je ne me souviens de rien..." ah je ne t'ai pas assez traumatisé ? La France est déçue ! Nan mais c'est pas grave si t une te souviens pas de tous. Il y pas mal de référence à des détailles, donc tu peux sans soucis les avoir oublié. Et si c'est des points importants, déculpabilise toi, c'est que j'ai tous fais pour camoufler leur importance, donc finalement c'est juste que tu t'es fais avoir par moi ( et là j'ai l'égo qui grandis, et je me sens totalement démoniaque , mais enfin je sais que Raikya va brutalement me rappeler sur terre ) "Rip ma vie sociale, adieu *-* !" maaiiisss non, c'est juste 270 pages environs. XD "j'étais à fond dedans... mais d'une force...." ah et bien je suis super contente que cela ai marché aussi bien. C'est ce que je voulais, mais je ne pouvais y croire. C'est une grand compliment que tu me fais, merci beaucoup <3 "Beaucoup doivent avoir le nom écrit en gros sur une feuille blanche entouré de trucs lumineux qui disent : "C'EST LUI BORDEL !!".... Bah, pas moi." Tu n'as pas compris qui était le maitre du jeu ? non ? ah oui ? Bah si c'est le cas, en effet, tu devrais faire un petit tour dans le sommaire pour te remettre les idées en ordre. Pas forcément relire toute la CHM, je ne vais pas t'imposer cela, je ne vampirise pas le temps des autres ( heu non, pas du tous, vraiment pas XD ) mais dans le sommaire tu as un résumé rapide qui te permettra de retrouvera rapidement ce que tu as oublié ou juste te rappeler des points en particulier. Tu peux relire la CHM sous forme d'extrait, pas tout. tu te choisis des morceaux dans le sommaire. après je ne vais pas te décourager d'aller la relire, j'en serais très flattée au contraire. "les chapitres qui sont trop lointains" oui, c'est quand fait, là on est en train de revoir tous les sens caché de la CHM. C'est aussi pour cela que tu ne dois pas t'inquiéter du fait que certain point ne te rappelle rien. C'est qu'on les voit d'une perspective totalement autre. Et puis oui, ils sont vieux, mais ne t’inquiète pas, là j'ai revue presque tous les sens cachés qu'il y a jusqu'à la mort de Bill, tu te doutes qu'il y en a encore pas mal après la mort de Bill, cela seront moins vieux et tu t'en souviendras sûrement mieux. "Y a un type qui a volé mon âme et je dois la retrouver en relisant toute l'histoire" <3 et j'en suis bien fière, cela veux dire que mon texte à eut la qualité de te voler ton âme, ce qui est quand même pas mal du tous XD. Merci de ce compliment assez particulier "Ce sera l'occasion de laisser des petits commentaires sur les vieux chapitres tient..." ah ah ah !! ça ça m’intéresse ( adore toujours autant les commentaires ) et plus cela particulièrement intéressant, parce que cela ne sera pas une lecture naïve, tu as lu la suite, tu saura où mène les annonces que je fais. Les secondes sont toujours très interessante "tu m'as tellement accroché à cette fic que je l'ai imprimé et mise sous portefolio !" oh je suis très flattée !! tu as imprimé toute la fic ? Tu n'es pas un peu folle ? C'est super long ! Il doit être bien plein ton folio ! Bon après ce qui est un peu dommage c'est que c'est la première version, il y des passages qui sont pas super, je suis en train de les revoir à la réécriture. Mais voilà, je comprends aussi que tu sois plus attaché à cette version, c'est celle que tu as découvert. C'est pas la même chose bien sûr. "Y a que quatre fics qui ont eu ce mérite" ah oui ? Les quelles ? Comment cela j'irais voir... Mais tu sais que moi même je n'ai pas encore imprimé ma propre fic, j'attends qu'elle soit totalement finie et parfaite, donc j'attendrais longtemps XD "Celles que j'aime lire le soir parfois, pour me relaxer <3" Lire la CHM cela te relaxe. Hum oui je comprends, cela détends beaucoup d’imaginer un homme se faire manger vivant, ou de se faire torturer jusqu'à la mort, ou encore de voir tous ses amis se faire égorgé... Je ne te savais pas si sadique XD "j'adore ce que tu fais <3 !" <3 <3 <3 merci |
| | xX Lugi XxApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1172
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| Ven 18 Déc - 10:23 xX Lugi Xx Si sadique?
J'ai noyé tellement de gens... trahis tellement de monde...brisé tellement de petits coeurs innocents que... J'ai dû ramener à la vie un T-Rex pour survivre face à mes assaillantes... x_x D'ailleurs, si viens le jour où tu as besoin d'une planque, fait moi signe , j'en ai de bonnes anti-tigresse et anti-kagu :p !
Ah oui, le résumé ! J'avais oublié ce détails...c'est en le lisant que j'ai eu l'envie de lire... Donc du coup, je savais avant ce qu'il allait se passer. Fuck la logique moi je dis. C'est comme lire la soluce d'un jeu vidéo avant de jouer. Ouaih, je vais me replonger dans cet index o/ Non mais en vrai, j'ai une idée du MDJ... mais je me tais parce que... je me plante tellement facilement sur ce genre de choses fufu ^^ !
Oui j'ai imprimé, je suis une tarée xD ! Du moins jusqu'au combat de Fuka et d'Ectalite. Donc pas tout, encore ! =) Concernant les fics, c'étaient à mes amies de collège, sur un vieux site Pokémon qui ne doit plus exister je pense (POké-Challenge). '-' Donc euh, je ne peux point te faire lire désolé ! >< |
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| Ven 18 Déc - 15:28 M.S. xX Lugi Xx "D'ailleurs, si viens le jour où tu as besoin d'une planque, fait moi signe" je te remercie, mais cela ne sera pas nécessaire. On ne m'attaque pas. On n'ose pas le faire. J'ai trop fait preuve de ce dont j'étais capable. XD "c'est en le lisant que j'ai eu l'envie de lire.." quoi ? tu as commencé lire le résumé avant de lire l'histoire ? ah ouais ... C'est quand même assez particulier... Mais donc je ne comprends plus rien. Tu as lu les résumés pour voir si cela valait la peine de lire toute la CHM ? Tu es arrivé alors que l'on avait beaucoup d'avance et plus tot que rattraper, tu as lu le résumé juste pour savoir ce qu'il s'était passé avant ? Finalement tu as lu les premiers chapitres ? Si c'est le cas, je comprends que tu n'es pas saisit qui était le maître du jeu. Finalement tu as commencer à lire le texte à quel moment ? "j'ai une idée du MDJ" bah normalement as ce chapitre tout le monde sais qui est le maitre du jeu et même avant, en fait je m'attendais à ce qu'au moins un quart des gens découvre le maitre du jeu dès qu'il commence à parler. Mais oui, a ce stade là, tout le monde sait, c'est d'ailleurs pour cela que je n'arrive pas du tous à comprends ce qui c'est passé avec toi, comment cela se fait que cela ne soit qu'une idée ? Je l'ai même dit noir sur blanc dans ce chapitre à plusieurs moments. Je crois que tu as du rater pas mal de chose avec ta méthode de lecture assez étrange. Tu as du survoler des points de vue important. "Oui j'ai imprimé, je suis une tarée xD !" XD ok tu es une tarée. Tu m'envoie une photo du tas de page que cela doit faire ? bah c'était juste par curiosité, si c'est trop compliqué ne le fais pas. en tous Ouais , là je suis convaincu, tu devrais aller voir le texte et le sommaire. XD |
| | Zodiaque : Messages : 1637
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| Dim 20 Déc - 11:53 Ota Ok. Nan mais pas de problème, on est passé de "Cette CHM qui te torture, je la détruis et te rends la paix." à "TOI QUI LES A TOUS TUES, JE DETRUIS TON OEUVRE DIABOLIQUE!" ou presque. Bref, c'est moins mignon. Zelvac, Zelvac, Zelvac... Je me disais que ta mort était trop floue... Puis le raisonnement de Frigiel m'a détournée de la vérité... Mich m'a bien eue! Je m'incline! Bon, je dois avouer ne pas apprécier ton choix de MDJ... C'est parfairement subjectif bien sûr. C'est du génie mais je me rends compte que ça me plait pas trop que ce soit Zelvac. Quand tu as fait comprendre qu'il faisait partie de la CoopTeam j'ai pensé que c'était effectivement Léo mzis ensuite il a parlé de.Frigiel et de Siphano mais pas de Zelvac alors j'ai réalisé que ça pouvait être lui. Et Leo ne vouerait pas une telle admiration à October. Leo ne l'a pas vue tomber face à Aypierre (il me semble). Bref c'est Zelvac. Cette révélation est terriblement bien orchestrée. Petit à petit, l'étau se resserre... Aux dernières interventions on sait déjà mais on n'a pas le nom écrit noir sur blanc. C'est comme si on voyait notre bourreau sur le point de nous tuer mais qu'on n'avait pas la mort en face de nous de façon claire et nette. C'était le chapitre le plus dur à lire. J'ai pensé faire une pause à un moment. C'était terriblement... J'ai même pas de mot assez fort. Ce chapitre nous fait passez des hypothèses à la réalité, du peut-être au c'est ça, de l'hypothétique conditionnel au présent de vérité générale. De la possibilité désagréable à la tordante Vérité. Je me suis plongée dedans et j'ai adoré et détesté. J'ai bien fait de ne pas faire ce commentaire à chaud. Le recul me permet de mieux exprimer mon avis. Une larme vient de couler sur ma joue, c'est étonnant. Une autre. Je crois bien que c'est parce que j'ai pas envie que ça finisse, je voudrais commenter tes textes encore longtemps. Je pense que si ma mère me voyait dans cet état, elle me dirait "Roooh, une grande fille comme toi qui pleure comme un bébé?" et ça me ferait encore plus pleurer. C'est quand même bizarre que je pleure comme ça. Une fille comme moi, capable de rire à la fin de Titanic! Je dois vraiment m'être attachée à la CHM... Bon, je vais sécher mes larmes et poster ce commentaire, tu vas répondre et on va repartir dans des débats sur la CHM avec une pointe de philo et beaucoup de blagues pourries! |
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| Dim 20 Déc - 16:50 M.S. « Nan mais pas de problème, on est passé de "Cette CHM qui te torture, je la détruis et te rends la paix." à "TOI QUI LES A TOUS TUES, JE DETRUIS TON OEUVRE DIABOLIQUE!" ou presque. » XD Oui en effet c'est a peu près cela.
« Je me disais que ta mort était trop floue... » Oui l'histoire de sa mort. C'est la maladresses dont je t'avais parlée. Elle fait partie des très rare moment où je n'ai pas suivit mon plan et je l'ai beaucoup regretter. Normalement il était sensé « mourir » dans les grottes, quand il pousse Croustinette pour la sauver du gravier et du creeper. Tout aurait été parfait si je l'avais fait ainsi. Mais je ne l'ai pas fait ainsi, pour une raison très simple : Je détestes écrire des scènes mélodramatiques où la belle pleure son amant qui vient de se sacrifier pour elle. Mais du genre, je déteste VRAIMENT cela. Or pour que le lecteur y croit, il aurait vraiment fallu taper dans le pathétique ( ça marche toujours pour la manipulation de son lecteur ) Un bon gros clichés donc, mais qui n'aurait était qu'un cirque, qu'une mensonge du personnage pour le lecteur et Croustinette. Pour une fois, je n'ai pas tous sacrifié à l'intrigue, et j'aurais du. Je me suis retrouvé avec un personnage en trop que je ne savais pas comment faire mourir, parce qu'il aurait déjà du être mort... RT. Bref ça c'est vraiment raté, je l'avoue ouvertement. Désolée. Bon j'ai bidouiller un truc, mais ce n'est vraiment pas la même chose que ce que j'ai réécrit ( oui pour ceux qui ne le savent pas, je réécris la CHM pour changer tous ce qu'il ne me vas pas, cette erreur par exemple, ou bien le déséquilibre par rapport au début en ce qui concerne le développement des personnages, ou encore les quels que phrase qui ne collent pas aux personnages. J'évoque cela surtout pour Zelvac justement où au début, dans ses points de vue, il y a des phrases qui ne vont pas avec son personnage... Tous cela je change, je rectifie )
« Puis le raisonnement de Frigiel m'a détournée de la vérité... Mich m'a bien eue! Je m'incline! » Oui, c'était un peu le but ^^ Merci du compliment. Mais bravo quand même à toi. Tu avais de très gros doute, c'est presque comme si tu avais trouvé. Enfin si, tu avais trouvé, mais tu ne savais pas pourquoi XD Tu n'avais pas la preuve
« je dois avouer ne pas apprécier ton choix de MDJ... » Ah mais cela m’intéresse beaucoup ! Tu aurais mit qui en maître du jeu ? J'ai pour ma part souvent été déçue du choix de l'auteur en ce qui concerne le grand méchant, ce que celui ci est bien plus intéressant dans le mystère que dans la dénomination concrète. Ainsi donc j'ai pensé pendant que j'écrivais le plan, à donner tous les indices pour résoudre l'énigme sans pour autant donner la solution. Mais je trouvais que cette solution laissait trop de lacune derrière elle. Il y a une livre que j'admire énormément. Qui même doit faire partis de mon top 5 devant Michel Strogoff. Ce livre c'est Les dix petits nègres d'Agatha Christie. Elle voulait ne pas donner la solution du mysthère à la fin de l'histoire, c'est son éditeur qu l'a forcé à le faire. Si l'on parle de Remake, certes, mon intrigue, mes personnages, tous ce qui constitue mon histoire dans sa substance, fait référence à celle de TMA. Cependant dans ma manière de l'écrire, de manier les points de vue, Dans ma manière de la concevoir, c'est à ce livre d'Agatha Christie que je pense. Enfin pour retourner au choix de Zelvac. Je vais m'expliquer. Je ne l'ai pas choisit au hasard. Le prenant lui, parce qu'il me fallait un maître du jeu. Dans la CHM de The Miss est dans la plus part des fics que j'avais traversé à l'époque pour me renseigner ; Zelvac avait toujours un personnage du style Brioche, c'est à dire, naif, faible et très ridicule. J'ai voulu redoré à ma manière le statue de ce personnage. Oui, je suis consciente que ma manière de redoré un personnage est un peu particulière. J'en avais mare des « petits Zelvacs », mais du genre vraiment. Alors j'ai décidé de jouer le jeu du petit Zelvac, de le présenter ainsi ; mais que cette faiblesse soit joué, que cela ne soit que du mensonge, de la manipulation à la quelle les autres personnages et le lecteur même ( qui a l'habitude de le voir ainsi ) se font avoir. Mon Zelvac n'est pas faible, il fait le faible. Ne pas se fais au apparence, celui qui se fait passer pour un con, peut être au contraire très intelligent, et pendant que vous croyez le manipuler, c'est lui qui fait de vous votre jouet ensuite parce que l'excuse fournis par The Miss ne me plaisait pas. Non, mais c'est vrai quoi, c'est difficile à croire le « je lui ai totalement fait confiance, je lui ai donné un pouvoir absoulu, et maintenant je ne me souviens de rien »... Donc face à cette grosse maladresses, j'ai voulu prendre les choses en mains.
« Leo ne l'a pas vue tomber face à Aypierre (il me semble). » Oui Léo était déjà mort. Zelvac non plus ne l'as pas vu, c'est Croustinette qui lui à raconté, par le traumatisme, elle a du exagérer les choses. Si bien que Zelvac n'a eut que ce discours, et qu'il a donc fantasmé le combat.
« Cette révélation est terriblement bien orchestrée. » <3 merci
« C'était le chapitre le plus dur à lire. » Oui, mais souvent si l'on veux donner un certain force au chapitre, il faudra demander un peu d'effort au lecteur
« Je dois vraiment m'être attachée à la CHM... » Ils disent bien tous que c'est finit, mais enfin 4 heures chez moi cela peut duré. la CHM risque encore de faire environ deux parties. C'est qu'il y a le plan machiavélique du maître du jeu à expliquer. Il y a aussi celui d'Aypierre qui est aussi un peu tordu ( non, juste un peu, pas du tout, inventer l'histoire de la sorcière alors que lui même n'y crois pas, ce n'est pas tordu du tout ; comme ne l'est pas non plus le fait de se mettre consciemment en team avec le maitre du jeu XD ) Bref il reste encore pas mal de chose à apprendre sur son compte. Et puis il y a encore deux personnages qui ont des secrets. Je veux parler d'October ( et de Croustinette en moins important ) mais bon on va dire que pour elle ce n'est pas si important, elle n'a pas réellement eut le temps de beaucoup agir, mais elle a commencer à le faire un peu. Donc bref tous cela pour dire. Il reste encore un peu de texte. Mais c'est sûr, j'ai joué ma dernière grosse carte, les suivants sont moins importantes.
« on va repartir dans des débats sur la CHM avec une pointe de philo et beaucoup de blagues pourries! » ouais !!! Eninbref merci beaucoup pour ton commentaire qui est de tous ceux que tu m'as fais, largement le meilleur. Il était très très intéressant pour moi. Vraiment. Et il m'a fait aussi très plaisir car il m'a conforté dans des points qui me tenait à cœur. Donc merci beaucoup d'avoir prit le temps et la peine de l'écrire. <3 |
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| Dim 20 Déc - 17:39 Ota Parlons des "scénes mélodramatiques". Je pense que sur le coup, j'aurait trouvé cette mort bizarre. Zelvac le faible qui accomplit un acte héroïque? Trop étrange. Mais je me serais dit "Rooooooh, c'est drama, moe, parfaitement cliché et merveilleux! J'aime!". Sauf qu'après, en faisant ma lisre de suspects, cette mort m'aurait marquée et j'y aurais repensé. La grande Mich qui n'aime pas le cliché et les persos trop naïfs aurait voulu faire cette mort totalement drama? Non. Zelvac serait passé numéro un sur la liste. Donc en soi, je suis pas vrament favorable au drama.
Quant à Agatha Christie, les Dix petits nègres est aussi un de mes livres préférés! J'adore la façon dont la comptine prends presque le rôle du meurtrier, c'est superbe! Je suis pas d'accord avec l'éditeur, ce livre mérite d'être relu encore et encore pour trouver la solution! Et si ça te fatigue, tu prends du café soluble! (soluble, solution... C'est pas drôle? Je me tais.)
Niveau MDJ, j'aurai mis Leo en fait. Je sais pas pourquoi, mon instinct me hurle qu'il est parfait. (c'est juste subjectif, en vrai Zelvac est un bon choix mais il ne me plait pas trop)
Pour en revenir au mystère, je dirai qu'un antagoniste inconnu est toujours plus intéressant. Si le mystère plane, il peut tout être, il est imprévisible, ce que peu d'antagonistes connus sont. Mis à part les fous et les suicidaires comme le Joker. Par exemple, et là on va parler du personnage le plus détesté par les enfants, le chasseur dans Bambi. Il n'est qu'un czdrage, une musique et un coup de feu mais il fair cauchemarder les gosses. Oui j'ai fait des cauchemards à cause de lui. On peut dire qu'il ma... Tirée de mon sommeil xD Trop d'humour en moi. Bon, le chasseur dans Bambi est plus absent qu'inconnu mais il reste vraiment intéressant. Maintenant prenons un méchant connu et pourri. Euh... Je peux parler d'animes? Celui-là est une perle. On va parler Inuyasha. Je te conseille d'alker lire un résumé. Donc le méchant, Narku (alias Onigumo, alias Nanardku) Il est prévisible, charismatique mais beaucoup trop... Enfin pas assez drama pour un anime qui est un enfant né de l'inion du Shõjo et du Shõnen avec une influence Nanardesque monumentale. Bref ce méchant est mauvais mais son design est beaucoup trop classe. (tape Naraju sur google image, tu vas halluciner tellement il est badass) Après ce ne sont que des exemples, il y a des méchants connus et géniaux. Encore et jtujours le Joker. Il est merveilleux quoi! J'aimerai bien savoir ce que tu pense de tooooooout ça. *montre toooout le com* |
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| Dim 20 Déc - 20:12 M.S. Otaku "Non. Zelvac serait passé numéro un sur la liste." et il ne l'était pas déjà ? Tout ce que tu dis plus haut et que je ne cite pas est parfaitement juste. C'est le raisonnement que j'aurais aimé trouver chez un lecteur avisé. Seulement l'explication aurait été beaucoup moins bancale que ce que j'ai bidouillé là, et dont j'ai honte. C'est tiré par les cheveux, hors tu sais, j'aime quand tout est parfaitement logique et bien lissé. Elle n'est pas assez logique pour que je la supporte comme telle. Ensuite est ce que le lecteur y aurait cru ? Ni toi, ni moi ne pouvons le savoir, je ne l'ai pas fait. Je penses que j'aurais quand même réussit à berner pas mal de gens, après il est évident que cela n'aurait pas été tous le monde. c'est impossible. Et tu aurais peut être fait partis de ceux qui se serait rendu compte de la supercherie. Mais en même temps, personne n'a remarqué le fait que Zelvac disparaissait avant la mort de Bill et réapparaissait après comme il était très clairement expliqué dans le point de vue de Croustinette. Personne non plus ne pretta attention au fait que Bill avait été tué grâce à une épée en fer ( Aypierre met l'accent sur ce fait en disant que c'est bizarre ) et que comme par hasard, Croustinette retrouve l'épée de diam's de Zelvac et apprends de lui en lui possant de lui qu'il s'était fait une épée en fer; dont il n'est, étrangement, plus jamais question après. C'est quand même l'arme du meurtre... Donc oui, certains coups sont difficiles à faire passer, mais c'est très faisable ( comme mettre le nom du maître du jeu à la fin d'un chapitre ou on n'a fait que parler de lui XD La CHM est fini, Zelvac, la CHM est fini. ) Je ne dis pas que je suis une experte en la matière. Lielea par exemple dès le début à dit que la sorcière n'existait pas. Beaucoup de mes coups ont été trouvés. je ne sais pas ce qu'il en auraient été de celui là. mais en tous cas la mort de Zelvac comme elle est, est beaucoup trop flagrante et puis pas assez logique. "Je suis pas d'accord avec l'éditeur, ce livre mérite d'être relu encore et encore pour trouver la solution!" je ne sais pas. Cela me heurte que l'éditeur se soit dresser contre les décisions de l'auteur. C'est un des principes de l'art, l'autre prends l'oeuvre telle qu'elle est; il peut ne pas l’apprécier, mais il n'a pas à contester les choix. Cependant c'est un point de vue très théorique. Il ne dit bien évidemment pas que la lecteur ne doit pas avoir d'esprit critique, mais il réduit son pouvoir à accepter l'oeuvre d'un bloc ou à la refuser d'un bloc. Ce qui n'est pas une bonne chose. Toute la critique littéraire est fondé sur la discutions et la remise en cause des choix des auteurs. ( Par exemple Blazac dont son très bon commentaire de La Chartreuse de Parme de Stendhal dit que celui ci aurait du sauter tous le premier chapitre, ce qui est une aberration selon pas mal de critique au quel je donne raison ) Non, il faut pouvoir critiquer les choix de l'auteur, j'en veux beaucoup à Proust de fonder sa description sur une culture pictural ce qui la rends inaccessible à tous lecteur qui ne l'aurait pas. Pour moi, c'est une facilité et non un bien pour l'écrit. J'ai bien le droit de critiquer le style de Jules Verne qui est bien trop approximatif et peu maîtrisé ( ce que je ne suis pas du tous la seule à dire ) Donc Bref, je ne sais pas. Avoir un réponse demanderais beaucoup de réflexion car les conséquences sur la philosophie de l'art en serait nombreuses. Mais comme toujours en philosophie, il n'y a pas une réponse, juste des nuances de perception et de vérité. Tous n'est jamais claire est bien tranché. J'ai rencontré beaucoup de gens qui a très juste titre défendais l'éditeur, comme beaucoup qui avait d'aussi bon argument défendait l'auteur. ( P.S : je suis contente que tu ais lu ce livre ) "soluble, solution... " Non, elle était pas mal, je dois le reconnaître, je ne suis pour ma part pas très forte en jeu de mot; "Niveau MDJ, j'aurai mis Leo en fait." C'est que Léo, je ne l'ai vraiment pas développer. C'est peut être pour cela que tu es tenté de le prendre. En même temps si, cela aurait été très intelligent de faire de lui un personnage bien développer, mais qui meurt cependant très tot dans le Nether ( Comme October quoi ) et que ce personnage ai été le maître du jeu. C'est vrai. Cela aurait été intéressant et proposait pas mal de possibilité d'intrigue. Cependant il y a un problème comment aurait tu justifié l'erreur de Zelvac ? Tu es d'accord avec moi que c'est assez bancale... Tu aurais une idée ? Cela aurait été une CHM totalement différente car l'ennemi aurait été externe. Là il est interne, il se cache jusqu'à la fin parmi les vivants. Or je tient énormément à ce passage Zelvac et Aypierre vivent ensemble en sachant très bien, l'un et l'autre, qui ils sont et ce qu'ils veulent faire. Cela n'aurait pas pu se produire si la maître du jeu avait été externe. Bref, oui, cela aurait été totalement autre chose. "je dirai qu'un antagoniste inconnu est toujours plus intéressant." et là je ne suis pas d'accord. Pas dans notre situation. Prenons ton exemple, le chasseur de Bambi. Il est très bon pour méchant car on ne le voix pas à l'écran, on ne fait que l'entendre. Bien sûr. C'est toujours plus effrayant quelque chose que l'on ne voit pas. Pourvoir coller une image empêche l'imagination de fantasmer, rien ne sera plus effrayant que les fantasmes que les images, les sons, ou le texte peuvent stimuler en elle. C'est un principe que je ne t'apprendrais pas et qu'utilise tous les créations liées à l'horreur et à la peur. Cependant le chasseur n'est pas un méchant dont on a besoin de parler. On n'a pas besoin de justifier ses actions. Il ne réagit pas. Tu n'as pas besoin de justifier le chasseur, car il n'est pas un acteur, il est un danger, comme l'est l'hivers, le manque de nourriture, l'incendie ou l'aurait été un loup s'il y en avait eut un. Bien sûr c'est un danger très très puissant, ce n'est pas ce que je remets en cause, mais il n'est pas acteur. Ce n'est pas la même chose avec mon maitre du jeu, ou encore l'assassin d'Agatha Christie; car là nous sommes fassent à des acteurs, ils agissent et ils réagissent, ils ont donc un logique qui doit être expliqué ( plus ou moins, elle peut n'être qu'entre aperçu ) Ce sont de vrais PERSONNAGES. Or tu ne peux pas faire arrivé à la fin de ton histoire un personnage totalement inconnu et lui confier le plus grand rôle du jeu ( car oui sans le méchant, il n'y aurait pas eut d'histoire ) Dans une intrigue un peu policière, il ne peut pas y avoir de Deus ex machina sans que ce soit un abus dans le scénario. Plus ton méchant sera justifié, plus il sera réussit. Or il faut qu'il soit connu dès le début pour qu'il soit réussit. Entre le lecteur et l'auteur est passé une sorte de pacte au début de l'histoire. Ce pacte, je t'en ai déjà parler, dépends beaucoup selon les œuvres, cependant se serait le portait un très violent coup que de faire du "méchant" un inconnu que l'on rencontre à la fin. Les dix petits nègres n'auraient jamais été un livre d'une telle envergure si le meurtrier sortait de nulle part à la fin de l'oeuvre. ce qui est intéressant c'est qu'on le connaissait depuis le début. Donc pour conclure, un antagoniste est très intéressant, j'en fait l'éloge; Mais n'est pas applicable à beaucoup d'intrigue. C'est quelque chose de très particulier qui n'est approprier qu'à peu de chose, l'utiliser alors que ce n'est pas a propos serait un grand tord. Facilité ou maladresse, dans tous les cas, c'est une faute d'intrigue, ce qui est le pire. Voilà |
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| Sam 27 Fév - 10:19 Nyal27 Bon. Tout d'abord, je suis désolée sempai d'être si en retard pour le commentaire ! *s'écrase par terre* ;^; Ensuite. Je dois avouer avoir été très surprise que ce chapitre ne soit pas la "fin" de ce remake. Moi je la trouve excellente, mais si tu éprouve le besoin de continuer, libre à toi, si ça peut ajouter quelques précisions. Néanmoins, sincèrement, j'ai reçu suffisamment d'informations pour comprendre le déroulement de ton écrit. Je pourrai pratiquement en faire un résumé (même si je pense que ça nécessiterait une relecture xD). Voilà, j'ai dit le fond de ma pensée. Maintenant, place au bubullage en règle. Aaaaaah, qu'est-ce que c'était génial à lire ! J'ai eu certes un peu de mal au début avec un certain pavé que j'ai malheureusement dû lire en diagonale, sinon ma tête explosait. Mais le reste, j'ai absolument tout dévoré. Le récapépèt de notre cher MJ a été très apprécié par ma mémoire et ma soif d'explications. Alors comme ça, on s'est fait mener en bateau depuis le début ? Ah, qu'est-ce que nous sommes naïfs. Car au final, ça n'a pas changé de MJ. C'est vrai que je ne m'y attendais pas à celle-là, et j'ai été agréablement surprise. Au début, suite à une faute d'attention probablement, j'ai cru que c'était October ou Crousti' car j'ai vu un "désolée". Mais très vite je suis revenue sur mon hypothèse en voyant que le fameux MJ parlait d'elles à la troisième personne. Je peux citer ce petit passage : - Sainte Mich a écrit:
- Frigiel voulait une réponse.
Pourquoi avait il fait cela ? Qu'avait donc voulu dire le mot « ami » pour lui ? Il ne voulait pas y penser. Il se souvenait des heures passées à rire avec lui. Il ne voulait pas y penser. Depuis quand prévoyait il la CHM ? IL NE VOULAIT PAS Y PENSER !
Ça m'a fait frissonner. D'habitude tes textes sont plutôt calmes, décidés, alors que là on a bien senti la fureur mêlée de tristesse de Frigiel. Très appréciable. Voilà, donc en résumé, je ne sais pas si je lirais les deux parties que tu as prévu après, car pour moi l'aventure peut très bien s'arrêter ici. Votre dévouée lectrice, Nyal. |
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| Mer 9 Mar - 22:02 M.S. Nyal27
Bon et bien je réponds avec un peu de retard, j'étais pas mal prise. En tous cas merci beaucoup d'avoir pris le temps de me faire se commentaire !! c'est super sympa !
"Je dois avouer avoir été très surprise que ce chapitre ne soit pas la "fin" de ce remake." et bien c'est une des raisons pour la quelle la suite mets tant de temps à arriver. Je trouves qu'il manque pas mal de chose encore. Je trouve qu'il faudrait expliquer qu'est ce qu'avait zelvac derrière la tête quand il a lancé la CHM, Je trouve qu'il faudrait aussi dire pourquoi Aypierre a inventer cette histoire de sorcière alors qu'il savait que c'était faux et pourquoi il a fait équipe avec Zelac alors qu'il savait que c'était le maitre du jeu, pourquoi il l'a pris dans ses bras dans la grottes et aussi pourquoi October et Croustinette ont accepté de faire équipe avec Zelvac. Cela me paraissait important et même nécessaire. Mais j'ai peur que cela soit ennuyant, que cela fasse trainé l'histoire en longueur sans lui rajouter d'interet et que donc la fin soit totalement terne. et ensuite il faudrait conclure avec l'histoire de Frigiel et de Zelvac. Qu'est ce que tu en penses ?
A vrai dire, j'ai fait déjà mes choix, il faut à présent que je les assumes et que je travaille. Mais je suis un peu démoralisée, je ne suis pas sûre de moi, je suis fasse trop de problèmes irrésolubles qui m'ont bouffé de l'énergie. Mais un commentaire aussi gentil que le tien est une bonne bouffé d'aire pour se relancer.
bon après j'ai aussi beaucoup de travail, énormément, mais c'est pas grave, je m'en sort toujours avec cela.
le besoin de continuer, libre à toi, si ça peut ajouter quelques précisions. Néanmoins, sincèrement, j'ai reçu suffisamment d'informations pour comprendre le déroulement de ton écrit. Je pourrai pratiquement en faire un résumé (même si je pense que ça nécessiterait une relecture xD). Voilà, j'ai dit le fond de ma pensée.
"au bubullage" "J'ai eu certes un peu de mal au début avec un certain pavé que j'ai malheureusement dû lire en diagonale, sinon ma tête explosait." le quel, si je peux demander ?
"Au début, suite à une faute d'attention probablement, j'ai cru que c'était October ou Crousti' car j'ai vu un "désolée"." Je ne sais pas ou tu as vue le désolée, mais oui, c'est un faute d'attention, mais non, c'est parfaitement voulu que tu prenne le MDJ pour Crousti ou October car c'est ce que j'appuis durant toute la partie précédente et que je reprends un peu au début. Normalement à la fin de la partie précédente le lecteur était sensé croire que c'était l'une d'elle.
"Sainte Mich" <3
bon ma réponse est assez courte, mais je ne trouve pas les mots pour te remercie de ton commentaire très très encourageant et qui m'a beaucoup aidé dans le doute que je traverses. Merci beaucoup donc. Mich |
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| Jeu 10 Mar - 16:57 Nyal27 Mich-la-meneuse-en-bâteau
" [Blablabla] Qu'est ce que tu en penses ?" ► Ouep, vu sous cet angle ça peut être intéressant, mais je continue de penser que ce serait donc juste un petit complément, et non une sorte de "fin" :3
"A vrai dire, j'ai fait déjà mes choix, il faut à présent que je les assumes et que je travaille. Mais je suis un peu démoralisée, je ne suis pas sûre de moi, je suis fasse trop de problèmes irrésolubles qui m'ont bouffé de l'énergie. Mais un commentaire aussi gentil que le tien est une bonne bouffé d'aire pour se relancer. " ► Courage, comme dit plus haut, ne te casse pas la tête à nous pondre encore un gros chapitre, fais juste en sorte de nous donner ce que tu souhaite nous donner en plus et n'en fais pas trop. Pas besoin de nous donner le beurre, l'argent du beurre et la laitière, je pense que le beurre suffit. ;D
"lequel, si je peux demander ?" ► Eh bien, il me semble (vu que ça fait un bout de temps) que c'était vraiment au début, vers les explications de la mort de Bill. Le texte était vraiment compact et j'avais dû mal à ne pas décrocher du fil explicatif. (En comparaison, le reste du texte est aéré et permet au lecteur de prendre une bouffée d'air avant de replonger dans tes explications tortueuses.)
"Je ne sais pas ou tu as vu le désolée, mais oui, c'est une faute d'attention, mais non, c'est parfaitement voulu que tu prenne le MDJ pour Crousti ou October car c'est ce que j'appuis durant toute la partie précédente et que je reprends un peu au début. Normalement à la fin de la partie précédente le lecteur était sensé croire que c'était l'une d'elle." ► Pas de soucis, je suis totalement tombée dans le piège et je pensais effectivement que c'était l'une d'entre elles.
"Bon ma réponse est assez courte, mais je ne trouve pas les mots pour te remercier de ton commentaire très très encourageant et qui m'a beaucoup aidé dans le doute que je traverse. Merci beaucoup donc." ► Il n'y a pas de soucis, c'est vraiment un plaisir de lire et de commenter ton remake, et je croise les doigts pour que tu t'attaque à autre chose après avoir fini ce projet-là ! Ensuite, je comprends, les commentaires sont très utiles à un écrivain, et celui-ci ne peut pas ou alors très difficilement continuer ses écrits.
Voilà voilàà Nyal. |
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| Lun 21 Mar - 17:36 M.S. Je mets du temps à te répondre, ayant eut beaucoup de travail d'un coup. et je voulais juste te dire a nouveau merci pour tous ton soutient et de ta présence. Je ne sais pas quand je vais me remettre à la suite, je ne veux pas quelque chose de long, mais je veux quelque chose de bien. ^^ voilà c'est tous |
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