Après une soirée a regarder de vieilles séries et a discuter de tout et de rien, Sans et Ella se réveillèrent dans le lit du squelette, qui la tenait doucement dans ses bras osseux. Il la regardait dormir, souriant tendrement de sa respiration tranquille, du souffle chaud qui s'échapper de ses lèvres. Il sentait son odeur, un mélange parfait de cannelle et de pin. La tresse qu'il lui avait faite était presque défaite et ses cheveux glissaient sur son visage. Il prit délicatement les mèches et les dégagea de sa vue, pour admirer son visage reposé. Le long tee short blanc était a présent légèrement remonté jusqu'à ses hanches et la couverture était poussée au bout du lit. Il pouvait admirer ses magnifiques jambes découvertes et son petit ventre se gonflant et se dégonflant a chaque respiration. Elle était si vulnérable a cet instant. Il n'aimait pas faire de promesses, mais, a cet instant, il se promit de toujours la protéger. Jamais il ne laissera quelqu'un la blesser. Jamais il ne laissera quelqu'un la toucher. Il la sentait se serrer plus fort contre lui et sourit. Elle était tellement adorable quand elle dormait. Tristement, il se détacha d'elle et partit vers la cuisine. Il fit chauffer du lait au micro ondes, grilla des tartines et sortit la confiture de myrtilles que Toriel lui avait donné. Il tartina le pain de confiture, ajouta de la poudre chocolatée dans le lait et sur les tartines et apporta le tout a sa belle au bois dormant. Il la réveilla tendrement et lui posa le plateau sur les genoux en se recouchant a cote d'elle, une bouteille de ketchup a la main. Une fois leur petit déjeuner finit, il lui donna une robe légère, blanche avec de grosses bretelles, qu'elle avait oubliée six mois plus tôt. Il sourit lorsqu'elle revint avec la tenue pure qu'il lui avait rendue. Il passèrent la matinée ensemble, et lorsque Papyrus revint le midi, il commença a cuisiner des spaghetti. Mais Sans regarda son téléphone rapidement, le sentant vibrer dans la poche de sa veste adorée.
*De : Toriel
« Il y en a une. Elle vient d’arriver. Elle lui ressemble tellement... Protège la... Elle va partir, elle est encore plus pressée que les autres. »
Il ne répondit pas mais partit vers les ruines en serrant le collier rose dans sa main gauche. Il ne comprenait pas. Pourquoi vouloir quitter cette dame ? Elle était si gentille, et agissait comme une mère avec les enfants humains. Alors pourquoi ? Alors qu'il se posait la question il arriva enfin devant la porte des ruines. Il entendait des gémissements, des crépitements de flammes derrière la porte, et un bruit. Un bruit horrible. Un bruit qu'il n'avait entendu qu'une fois auparavant. Lorsque Gaster ,lorsque son père les avait abandonné, Papyrus et lui. Son souffle se coupa et il se cacha derrière un arbre tout proche. Ses craintes furent confirmées lorsqu'une petite humaine, plus jeune que lui, dispersant dans l'air de la poussière noire d'encre, se mêlant a la pure neige blanche de la foret précédant Snowdin. Ne se laissant pas rattraper par l’émotion il se rendit qu'elle lui ressemblait vraiment, les cheveux d'un marron plus foncé, de la même longueur, la peau plus jaunâtre mais presque les mêmes habits : Un pull a rayures bleues et roses, un short bleu et des bottines bleues. Il la suivit, le temps d'arriver au pont. Sans choisit ce moment pour l'interpeller
-Alors ? On ne se retourne pas pour saluer correctement un nouvel..., il déglutit avant de reprendre, ami ? Tourne toi et serre moi la main
L'humaine sourit avant de prendre la main qu'il lui tendait, cachant un objet derrière son dos, tout comme le squelette. Il n'avait pas fait la blague du coussin péteur, il savait que ce nouvel arrivant était mauvais.
-Je suis Sans, Sans le squelette
-Mon nom est Frisk
Il le savait, il le sentait, il sentait ce pouvoir et cette haine qui émanait de l'humaine. Ses yeux brillaient d'un éclat rouge. Pourquoi avait-il fait cette promesse ? Il détestait ça. A ce moment précis, malgré le fait qu'il détestait faire et rompre des promesses, il s'engagea a briser les menottes que lui mettait sa parole envers Sa Majesté, si elle touchait son frère ou sa meilleur ami. Pourtant, malgré son combat intérieur, il garda son sourire de mauvais blagueur.
Il arriva au stand ou il avait travaille auparavant et demanda a l'humaine de se cacher derrière une lampe a l'allure... Bizarre. Ce qu'elle refusa. Elle sourit étrangement a l'arrivée du second squelette qui ne resta que quelques secondes. Elle commença a partir vers la ville de neige.
-Cela rendrait mon frère terriblement heureux si tu continuer de faire croire que tu es un humain.
En disant ces mots, son œil gauche scintilla et il le ferma pour le cacher. Il regarda Frisk passer tous les puzzles comme s'ils n'existaient pas. Elle sautait par dessus les pics sans prendre la peine de chercher le levier. Soudain, elle refit une chose qu'elle avait faite dans les ruines. Quand un monstre s'approcha d'elle, pour se présenter, elle n’hésita pas a lui enfoncer un couteau dans le cœur, de pur sang froid. Ce bruit horrible revient et de nouveau de la poussière noire se répandit aux alentours. Elle allait le combattre dans peu de temps, et la suite l'horrifiait... Réprimant une nouvelle fois sa tristesse, il continua de suivre la brune a travers les puzzles de son frère adoré. Elle tua les chien qui était ses amis. Le moment fatidique approchait. Il fit évacuer Snowdin, y compris Ella, dont il refusa la présence a ses cotés. Mais Papyrus resta, bien décidé a rendre l'humain gentil. Sans avait tente de le raisonner. Par tous les moyens possibles. Mais il avait échoué. Échoué, échoué, échoué. Il n’était rien s'il ne réussissait pas a protéger son petit frère. Il était déjà trop tard, il le savait. Frisk était déjà face a lui. Il entendait Papyrus de la ou il était. Il l'entendait croire en elle.
-HALTE, HUMAINE ! ARRÊTE TOI QUAND JE TE PARLE ! MOI, LE GRAND PAPYRUS, EST QUELQUE CHOSE A TE DIRE ! PREMIÈREMENT : TU ES PLUTÔT BIZARRE. EN PLUS DE NE PAS AIMER LES PUZZLES. MAIS LA FAÇON DONT TU TE DÉPLACES. LA FAÇON DONT TES MAINS SONT COUVERTES DE POUSSIÈRE. IL ME SEMBLE QUE TA VIE PRENDS UNE TOURNURE DANGEREUSE. PEU IMPORTE. JE VOIS UN ÉNORME POTENTIEL EN TOI ; TOUT LE MONDE PEUT ÊTRE UNE BONNE PERSONNE S'IL ESSAYE JUSTE. ET MOI J'ESSAYE VRAIMENT BEAUCOUP. NYEH EH EH. HUMAINE TU AS JUSTE BESOIN D'UN GUIDE. QUELQU'UN DOIT TE REMETTRE SUR LE DROIT CHEMIN. MAIS NE T’INQUIÈTE PAS POUR CA ! JE SERAI HEUREUX DE JOUER LE RÔLE DE TUTEUR, ET D’ÊTRE TON AMI. JE TE VOIS T'APPROCHER ENCORE. TU VEUX ME DONNER UN CÂLIN EN GUISE DE OUI ? WAW JE NE PENSAIS PAS QUE CE SERAIT SI SIMPLE. JE T’ACCUEILLE A BRAS OUVERTS, HUMAINE !
Il ne le vis pas. Il ne vis pas le coup de couteau. Mais son cœur se déchira et il sentit la douleur de son frère. Pourtant il l'entendit encore parler, une dernière fois.
-JE NE M'ATTENDAIS PAS A CA. MAIS JE CROIS TOUJOURS EN TOI. CROIS MOI, TU PEUT ETRE MEILLEURE. MEME SI TU NE LE PENSES PAS. JE TE LE PROMETS, Humaine...
Les yeux fermes, il entendit le bruit si caractéristique, puis la vue brouillée par les larmes il vit la poussière noire s'envoler pour la troisième fois de la journée. L’écharpe rouge de son frère s'envola avec le vent glacial de Snowdin. Elle s'entoura d'une aura bleue, et il la prit, la glissant autour de son cou. Son œil s’enflamma d'une lueur glaciale et il sourit machiavéliquement
-Elle va passer un mauvais moment.
Accueil 
Ven 15 Avr - 17:07
