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Jour 20 - L'Étoile de Noël

Mad Demonheart
Mad Demonheart
Demon of Asylum
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Mer 21 Déc - 3:07
Mad Demonheart
---------------------------------xXWhen you are alone in the darkXx---------------------------------

Quand d'un beau jour, sous le froid signe de l'Hiver, aux alentours d'un chaleureux Noël se réveille une jeune fille, engourdie et endormie, assoupie sur son lit; le vent souffle à la fenêtre, toque contre le verre et siffle dans sa tête.
De longs cheveux bruns encadrant l'oreiller, des tâches de rousseur dont un visage ferme est constellé (en plus de l'acné), un nez droit et des traits marqués par diverses émotions, ainsi que des cernes, et de jolies lèvres rose perlé, sont les uniques choses que l'on peut voir briller, dans la froide lueur du jour. L'adolescente se lève avec le soleil, maussade. Elle n'aime pas les réveillons. Mais elle ne peut rien y faire, il n'y a pas de chose à dire. Aujourd'hui encore, elle n'avait nulle envie de sortir. Mais elle préférait toujours ça plutôt que de passer une nuit et une soirée ici, surtout par temps de fête.

Des souvenirs lui revinrent, elle serra les poings, grinçant des dents.

Un faciès enragé se présentait devant elle. Des mots blessants franchirent la barrière des lèvres, si souriantes et laissant passer des rires il y a peu. La solitude fut immédiatement comblée par la colère en réponse à cet assaut. Le gouffre, l'abysse infernal contenant une étoile solitaire brillant faiblement se combla d'un lac de magma en fusion, en réponse à cette vague déferlante. Face à un tel changement, à une telle lame de fond, l'étoile n'eut d'autre cesse que de cesser de briller. Sans plus de quoi, elle disparut de l'océan d'amertume, remplacée par le brasier d'un or sombre, au plus profond du cœur et de l'esprit.

La jeune fille gémit, se massant doucement une tempe. Elle ne souhaitait pas se rappeler. Cela n'avait pas plus de valeur, ni d'importance. Ça ne lui apporterait aucun bien. Il lui fallait oublier.
Elle avait beau se répéter ces mots, elle savait qu'ils étaient gravés dans son esprit. Ces souvenirs étaient ancrés dans son âme, son cœur, sa peau. Elle n'en réchapperait pas, elle n'avait aucun moyen pour.

Elle se décida finalement à se lever.
La brune avait beau dire, elle n'avait nulle part où aller, et une fois encore, elle le savait. C'était dit, c'était marqué: aucun moyen d'y échapper. Elle serra les dents, et redressa la tête, préparée a affronter la journée avec dignité.
Avec, elle l'espérait, la tête haute. Et la parole saine.

---------------------------------xXWhen you're lonely in the nightXx---------------------------------

Elle avait essayé. Elle l'avait vraiment fait. Mais tenter le coup ne signifiait pas réussir. Actuellement, la jeune fille ne savait plus du tout quoi faire. De cette fin de soirée ratée, de ses pensées, de son existence...
Brisée, en larmes, roulée en boule contre un oreiller, la couverture à moitié remontée sur elle, à serrer contre elle et une peluche, et l'énorme coussin mou qui lui permettait de noyer ses larmes dans le tissu de la housse. Elle n'en pouvait plus. Certes, son cadeau avait été magnifique, mais il ne lui restait plus rien à en faire ou en dire. Il ne lui serait d'aucune utilité de toute façon, que ce soit pour une simple utilisation, un test banal, ou lui remonter le moral. Ce dernier était trop détruit.

Pendant un instant, elle en eut envie. Elle redit exactement les mêmes mots, la même phrase. Ses yeux furent hypnotisés par le dehors, par le verre dont filtrait une douce lumière diffuse. Alors les flashs revinrent.

Déboussolée après autant de cris et d'injures, ainsi qu'une blessure, non seulement physique mais aussi psychologique, elle s'enfuit dans la salle de bain. Elle s'installa dans la baignoire sèche, et se recroquevilla sur elle-même. Un mal de dos l’assailli immédiatement, mais elle n'en tint pas compte. Elle rentra la tête dans les épaules et pressa son front contre ses genoux, laissant libre court aux larmes sur ses joues, celle meurtrie et marquée de rouge la brûlant atrocement.
Ce n'était pas ma faute, voulait elle dire. Je n'ai rien fait!
Mais ça ne suffisait pas. Échapper à la solitude en présence de ta famille, dans un réveillon, ce n'était pas une bonne chose. Passer le réveillon avec d'autres personnes, d'une distance magistrale mais à l'évidence plus près du cœur à cet instant, ce n'était pas non plus bénéfique. C'est ce que l'autre lui dirait, sans merci. Sans rien. Elle rentra un peu plus sa tête, ses sanglots devenant plus forts, plus saccadés.

Son regard capta les lueurs du dehors. L'unique fenêtre de la pièce semblait l'appeler. Elle releva la tête, la tournant dans sa direction; se redressa quelques minutes après, puis s'approcha doucement de son seul raccord actuel avec le monde extérieur. Elle l'ouvrit, puis regarda au dehors, posant ses bras glacés sur la rambarde gelée du petit balconnet. Elle tendit le cou pour observer l'horizon. La ville était belle sous cette très fine couche de glace, bien qu'elle ne soit pas toute recouverte de blanc. Une petite lumière, une diffuse chaleur se propagea dans son corps, ténue, mais un petit peu réconfortante.
Soudainement, elle se pencha. Et elle regarda en contrebas. Les événements d'il y a peu revinrent la tourmenter, et alors une pensée s'insinua dans sa tête.
"N'y pense même pas!", lui dit son cœur. Mais justement, elle ne l'avait pas assez pour l'écoutez. Elle ne l'avait plus du tout. La petite étoile aux creux des abysses sombres se retrouva à nouveau assaillie par une marée de ténèbres noir et profond, comme le cœur apparent de l'adolescente dans l'immédiateté. Elle vacilla, clignota désespérément, tentant d'envoyer un soutien qu'elle savait inatteignable. Et effectivement, la jeune fille fit fis de ses nouvelles peurs et paniques. Elle fit le vide dans son esprit. Une seule question lui vint en tête.

"Et si je disparaissais, si j'en finissais là, maintenant; ne serait-ce pas mieux pour tout le monde? Après tout, qui me pleurera?"

Elle savait, au fond d'elle, qu'il y aurait toujours une pauvre âme pour pleurer. Peut être même une âme pour la suivre, songea son esprit, avec l'image d'une jeune fille châtaine aux yeux pétillants et au sourire plein de vie et de lumière. Mais cette pensée, pas plus que la chaleur de l'astre solitaire, qui ne brillait plus que par de faibles étincelles, ne l'atteignit guère.
Elle posa son pied nu sur le radiateur, puis se souleva légèrement, s'aidant de ce dernier comme support. Elle mit un autre pied dehors, cette fois-ci sur le balcon, puis avança celui resté à l'intérieur, de sorte qu'il se retrouve sur la petite barrière. Si elle prenait un peu d'élan et sautait...
Cette distance sera-t-elle suffisante?
Elle ne le savait pas. Mais, de toute façon, se dit-elle, ça ne vaudra rien d'essayer, à part le prix fort bien sûr; mais à l'instant, celui-ci n'était que peu cher payé.

Quand les barrières de sa conscience s'effilochèrent, et qu'elle sentit son esprit lâcher prise, elle put aussi sentir son corps suivre le mouvement, les yeux fermés, en un souffle bref, froid. Froid comme cet hiver, qui resterait glacé à jamais.


La jeune fille sortit brusquement de sa transe. Elle se mit à crier dans son oreiller. Les larmes coulaient abondamment sur ses joues. "A quoi bon, pensa-t-elle, A quoi bon le faire?". Elle cessa de hurler sa rage, étouffée par le moelleux coussin, et raffermit sa prise sur la pauvre peluche, obligée de subir sa colère sourde, ses pleurs et son chagrin incommensurable.
La brunette, dont les joues étaient striées de larmes chaudes, regarda à nouveau le dehors. Elle s'approcha de sa fenêtre, tenant sa peluche d'une main, et se mit sur le dessus de son étagère remplie de livre. Elle gagna en hauteur, et finit par atteindre sa fenêtre, à genoux sur la planche. Elle l'ouvrit, et regarda le ciel. Il était beau, mais d'un bleu nuit, profond, ténébreux; abyssal.
Une petite lueur capta ses yeux.
Une petite étoile lointaine brillait à l'horizon. La jeune fille la contempla, puis regarda les environs, et la voute céleste. Nulle autre trace d'un astre, hormis la lune qui semblait projeter de superbe aurores boréales d'un vert et or pâle contre le bois blanc de l'encadrement de son velux. Saisie d'une idée, une envie insoutenable, elle tourna la tête vers son réveil. 23h59, bientôt minuit. Parfait.
Elle se tourna à nouveau vers la petite étincelle dans le lointain. Elle connaissait cette légende, sa meilleure amie et elle se l'était transmise. Y pensé la fit sourire. Pas un sourire amer, un simple sourire fin, doux. Peut être qu'au fond, à elle aussi, il lui restait encore un peu de chaleur. Elle embrassa doucement le front de sa peluche/pouf chat, et contempla l'astre.
Puis elle ferma les yeux, prit la peluche contre elle et la serra contre son cœur en se mettant en position de prière, et formula silencieusement un vœu. Quand minuit sonna, elle le chuchota au vent et au ciel, qui en furent seuls témoins, et le dit haut et fort en soi, de peur qu'il n'ai pas été entendu.
Elle attendit pendant une trentaine de seconde. Alors, une lumière blanchâtre vint lui frapper les paupières. Elle les entrouvrit légèrement, et se retrouva un court instant aveugler. Elle cligna des yeux, battant des cils peu sûre de ce qu'elle voyait. Était-ce elle, ou bien la lumière de l'étoile semblait se raffermir et devenir plus forte, plus proche?
Elle se pencha un peu plus pour mieux voir le ciel s'illuminer d'une magnifique aurore boréale d'or et d'argent, accompagnée d'un bleu pâle et de vert clair.
Soudain, elle se sentit lourde, et exténuée. Elle ferma les paupières et se sentit basculée, puis tomber en avant. Elle roula sur les tuiles aux couleurs corail, puis stoppa sa glissade contre la gouttière. La dernière chose qu'elle sentit et fut consciente était la sensation de chute longue et lente.
Un cri surgit dans la nuit, mais elle ne sut jamais si s'était le sien, celui de son esprit ou quelqu'un du dehors. Pendant les derniers instants de conscience, elle songea qu'elle n'avait jamais laissé partir ni son bout de tissu porte-bonheur, qui était autour de son cou depuis tout le temps sans qu'elle n'ait remarqué sa présence apaisante, ni sa peluche. Alors elle mourrait sans ses dessins, mais avec ses deux objets fétiches, qu'elle avait toujours avec elle pour les réaliser. How ironic.
Alors, son esprit, sa conscience, et ses pensées plongèrent dans un méandre de brume, qu'elle savait éternel.

"Oh moins ma mort sera-t-elle rapide et soudaine..."


---------------------------------oOChange the way you see thingsOo---------------------------------

La première chose que je vis en me réveillant, est de l'herbe. Une étendue d'herbe à perte de vue. Ah. Il existait donc vraiment un au-delà? Ma meilleure amie avait-elle raison d'y croire autant qu'elle croyait en Dieu, ou comme moi je crois au miracle? Peu importe, me disais-je.
Il est inutile d'y penser maintenant, je ferais mieux d'avancer.

Je me relevais doucement, et à l'instant ou je me mis debout, une immense douleur me perça le dos. Je poussais un cri retentissant. C'est vrai, j'avais fait une chute, c'est pour ça que j'ai cru être morte! Mais je croyais que tu ne pouvais plus sentir la douleur dans le monde des morts. Enfin, à part celle de ton âme. Mais alors je n'étais pas vraiment morte? Qu'est-ce qu'il s'était passé pendant ma chute? Un ronronnement me tira de ma rêverie.
Un chaton au pelage très singulier, d'un jaune très pâle légèrement vert, avec les oreilles jaunes vifs et les yeux bleus pâles et dorés me regardait. Je me baissais à son niveau, et le caressa affectueusement entre les oreilles. Il ronronna à nouveau, et se frotta contre ma jambe.

<< Negika, dis-je surprise, c'est toi? >>

Le chaton miaula en réponse. Le son de ma propre voix m'avait fait légèrement tressaillir, et la pauvre bête a eu un peu peur de mon mouvement brusque. Je retentais à nouveau l'expérience, appelant le nom de ma peluche. Un nouveau miaulement, cette fois-ci presque plaintif, désespéré, l'air de dire "C'est moi, reconnais-moi enfin idiote!" en langage animal...euh, félin. J'écarquillais les yeux. Ma peluche était devenue un vrai petit chat!
L'un de rêves s'était réalisé! Comme pour confirmer le fait que je ne rêvais pas, l'animal bondit sur moi, m'escalada et vint frotter affectueusement sa tête contre ma joue. Je ris doucement, émue et amusée à la fois. J'ai toujours voulu avoir un chat, et voila que ma peluche adorée était devenue un véritable félin bien vivant! Ah, en plus il est trop chou! Je craque! Je souris. A cet instant, je sentis quelque chose briller en moi. Je remarquais, en marchant un peu que mes pas étaient plus légers que d'habitude, plus enjoués, moins lourds. Et ma vue était plus appuyée, détachait encore plus facilement qu'auparavant l'ombre et la lumière des couleurs. C'était comme si je vivais de façon amplifiée. Ça n'a pas de sens dis comme ça, mais je ne savais pas comment m'expliquer d'une façon rationnelle et logique ce que je ressentais.

Ici, il régnait une douce chaleur. On ne sentait pas trop l'hiver, c'était assez étrange...Comme si j'influençais le monde ou je me trouvais, il se mit soudainement à neiger. Pas de mon côté cela dit, mais un peu plus loin. Intriguée, je m'approchais. Mais je me pris les pieds dans quelque chose, et fis un faceplant dans la terre.

<< PUTAIN! >> , criais-je en recrachant de la poussière.

Je me relevais, furibonde. Déjà que j'avais mal au dos, c'est pas non plus le moment pour avoir un mal de chien à la tête! Oh, pardon Negika. Je surveillerais mes pensées à partir de maintenant. Fait chier, ça fait mal!...
Je me relevais en douceur, mon dos me faisant atrocement souffrir. Puis je remarquais une personne. Merde! Je suis tombée sur quelqu'un! Elle est morte?
Je la détaillais du regard. Elle avait des longs cheveux violets, un ruban rose dessus, une robe rose un peu pêche avec dentelles, rubans et bretelles de différentes nuances de violet sombre, un ruban rose sur l'épaule et des ballerines violettes. Sa poitrine se soulevait à un rythme régulier. Ouf! Elle était juste endormie.

Tiens d'ailleurs, là elle était en train de se réveiller. Elle ouvrit de grands yeux violets aux reflets mauves, puis tourna la tête et me dévisagea. Quelque chose en elle m'était très familier...J'avais l'impression qu'un détail manquait dans sa tenue, comme...des motifs?
Arabesques et fleurs? Elle ne me laissa pas le temps de réfléchir. La fillette s'était levée et marchais déjà d'un pas maladroit vers moi, avant de tomber par terre, effrayant au passage Negika, et me prit la jambe avec ses deux bras frêles.

<< Grande sœur! >>, s'écria-t-elle.

Heh? QUOI?! Depuis quand je suis grande soeur? Je pense pas que ma mère ait eu un enfant caché avec papa. Ils sont (AhAHAHAHAH *rire machiavélique*) trop vieux pour ça. Quoique...La p'tite à l'air d'avoir tout juste environ 7-8 ans. Chaud! Je ne comprends pas. Ah moins que...Je me penchais à sa hauteur. Une odeur familière me chatouilla l'odorat devenu plus sensible. Une odeur indéfinissable, qui m'apaisait fortement.

<< Oh, mais c'est toi! Attends...T'es devenu un être humain?!
- Oui! >>

En réponse, elle me fit un joli sourire. Ah. Donc, c'était vraiment mon bout de tissu porte-bonheur favori...Qui était apparemment devenu humain. Pendant un moment, je me demandais si mon cerveau ne me jouait pas des tours. Bah, après tout maintenant que je me rappelle...J'étais un peu tombé avec eux, donc...Ça paraît normal en un sens.
Doudou (alias Violette):
Je décidais donc de l'appeler communément "Doudou", et tâchais de ne pas la confondre avec ma pote IRL. Puis nous partîmes en direction de l'hiver. Je remarquais que la petite ne tremblait pas.

<< Tu n'as pas froid avec ta tenue hyper légère?
- Pas vraiment, je pense.
- Oh. J'imagine que c'est à cause de ta précédente condition.
- Et bien...Ce sera un peu l'ultime occasion que tu me verras comme tel, grande sœur.
- C'est dommage. Je suppose que c'est pareil pour Negika. J'aurais tellement aimé vous garder comme ça auprès de moi...
- Tu n'en as pas besoin!
- Maintenant que j'ai vu cette facette de vous, ça me semble comme une mesure à prendre, une nécessité-
- Grande sœur. >>

A ce moment-là, elle se stoppa devant moi, et me prit la main. Elle me la serra affectueusement en me regardant avec de grands yeux doux mais un visage sérieux, ferme.

<< Ju. Crois-moi, tu n'en as pas besoin. >>

...Ok, je vais faire avec. On part sur ça alors...
N'empêche. Pourquoi je me suis pas réincarnée? Est-ce que c'est possible de me réincarner? Je peux? Au fait, c'est moi ou mes habits sont plus larges que d'ordinaire? Pourquoi je suis plus dans les miens originels là? Attends, qu'est-ce qu'il s'est passé? Est-ce que j'étais devenue...ce à quoi je pense. Je regarde ma main gauche, couverte d'une très ample manche. Pourquoi est-ce que...Hein? C'était quoi cette tenue? Étrange, elle me dit quelque chose de lointain...
Je fouillais dans mes souvenirs, étant donné que j'étais sûre de l'avoir déjà vue quelque part.
Après quelques secondes de réflexion, je me souvins de quelque chose d'important. J'avais fait tellement de tenue à mon personnage!
Tenue de Doreamon:
Pourtant, bien que je sois contente d'enfin pouvoir voir les habits de ma favorite, je ne me sentais pas particulièrement différente. Je prenais mes cheveux dans mes mains, les attirant à mon regard. Toujours ce brun foncé, certes plus lumineux que d'habitude mystérieusement.
Et toujours cette même poitrine. Bon, de ce côté là, j'avais prévu mon personnage comme ça, après de longues min-heures de réflexion. Aheum. Cela ne me disait pas pourquoi j'ai gardé le même corps, celui que je n'aime guère. Pourquoi avoir conservé le même physique, mais pas les mêmes vêtements? Bizarre.

<< Tu viens grande sœur? >>

Une voix enjouée me tira de ma réflexion. Je baissais la tête pour regarder la fillette qui s'avérait être un bout de tissu dans une autre réalité.

<< On doit y aller!
- Aller? Mais aller où?
- Là ou on nous appelle! >>

Je la regardais, intriguée. Qu'est-ce que cela signifie? Personne n'appelait pour nous. Nous n'avions nul part où aller, si ce n'est dans la neige. Cependant, je fis comme elle dit, et la suivit. Elle me stoppa brusquement.

<< Là, me dit-elle, tu entends? >>

Effectivement, je me mis à entendre des plaintes. Intriguée, je tendis l'oreille, aux aguets. Mais les plaintes ne provenait de nul part. Enfin, ça c'est ce que je croyais. Je pris la main de Doudou, que je baptisa mentalement Violette, juste pour cette fois. Et je la sentis vibrer contre ma peau. C'est à cet instant que je réalisai que les paroles ne venaient pas d'un quelconque endroit quelque part autour de nous, mais étaient tout simplement émises par Violette. Enfin, simplement émises...C'était quand même pas commun.
Mais j'avais perdu espoir en comprendre la moindre chose qui soit aujourd'hui. Actuellement, j'avais vraiment l'impression que plus rien n'avait de sens. Vio tourna la tête vers moi, me regardant de ses grands yeux brillants, si singuliers.

<< Elle a dit que je serais ton guide, et que je serais là pour t'ouvrir les portes, et entendre les complaintes des gens, et leurs souhaits. Et que Negika serait ton porte-voie, qu'il te montrerais le chemin à suivre et t'aiderais à franchir les portes que je t'ouvre, et qu'il peut t'aider à apaiser les âmes. >>

A cette idée, l'envie de rire me saisit la gorge, mais en même temps, je devinais que ses paroles avaient une signification précise, un sens plus profond que ça.
Au fond, peut être qu'il y avait une logique à tout ce que j'avais vu jusqu'à maintenant. Cela dit, quelque chose m'interpella.

<< Attends une seconde, Doud's. Tu as dit que une personne t'aurait annoncé ça?
- Exactement!
- Et...qui t'a dis de telles choses?
- Étoile, bien sûr!
- Étoile?
- Hmm! Tu comprendras plus tard. Viens, nous devons aller aider la personne dans le besoin! >>

Je hochais la tête doucement. Alors, la petite appela Negika, qui descendit à terre. Le petit chaton miaula, et aussitôt sous mes yeux émerveillés, quand elle le toucha, il fut entouré d'un halo de lumière jaune et vert.
Negika humain(e):
Cela me rappela étrangement des aurores boréales, pour je ne sais quelle raison. L'animal prit alors forme humaine sous mes yeux: une adorable jeune fille se tenait devant moi. Et moi qui ai toujours pensé que Negika était un mâle!

<< Mais? Negika est une femelle?!
- Hm?
- Je croyais qu'il avait une BITE, criais-je sans surveiller mes paroles, comment ça se fait qu'il soit comme ça?!
- Oh, cette apparence, c'est parce que c'est moi qui ai voulu qu'il ressemble à ça. Sinon, c'est bien un mâle.
- Tu veux dire que tu lui as fait du crossdressing forcé?
- Non c'est absolument pas ça. C'est juste que je trouvais ça plus normal et assorti qu'il soit une fille. Comme ça, c'est un peu comme une famille! Ou une bande d'amies.
- Ah. Plus une grande sœur et ses deux petites filles, n'empêche.
- Pour ça, on ne peut pas vraiment faire grand chose. >>

Je décidais de ne pas protester, ou tenter un truc qui pouvait mal tourner. Oh lieu de quoi, je me contentais de soupirer, et attendis que quelque chose se passe. Negika ouvrit son parapluie, et nous nous envolâmes dans une lointaine contrée, quelque part vers un autre horizon.

---------------------------------oOChange the way you feelOo---------------------------------

Les trois jeunes filles atterrirent sur de l'herbe à nouveau, à la fin de leur voyage. La différence avec précédemment, c'était qu'elles étaient entourées par des bois, et que le sol était couvert de fleurs multicolores, toutes plus jolies les unes que les autres. Les deux petites s'extasièrent grandement face à ce spectacle, mais la plus grande ressentait une aura de tristesse qui planait sur le magnifique paysage.

<< Faisons cela rapidement, dit Negika.
- Non, appliquons-nous, dit Violette.
- Où doit-on aller d'abord, demanda-t-elle.
- Suis-moi, lui répondit Negika, je vais te montrer le chemin, Ju. >>

Elle se retransforma en un chaton, bien masculin cette fois-ci, et bondit en avant. Les deux autres s’empressèrent de suivre la petite bête avant qu'elle ne disparaisse dans les fourrés. Peu après, ils arrivèrent tout trois sur un chemin de pierres. Ils le suivirent d'un pas léger mais rapide.
Après environ une heure de marche, la plus grande s'écrasa par terre dans un râle. Elle se mit à se plaindre bruyamment, puis elle remarqua une cabane de bois.

Jour 20 - L'Étoile de Noël Izba_b10

Elle commença à marcher vers l'endroit. Puis elle s'aperçut d'une présence. Les lamentations se firent plus fortes, plus tristes encore. La fille s'approcha d'un étrange endroit. Une clairière avec une balançoire. Et sur cette balançoire se tenait quelqu'un. Il se mit à se balancer doucement, le regard empli d'amertume.
Le garçon sur la balançoire :
Elle approcha, s'avança doucement. Elle le regarda pendant un moment. Il s'aperçut enfin de sa présence. Elle lui sourit doucement. Il la regarda avec une grande tristesse.

<< Bonjour. Vous...vous allez bien?
- Pourquoi êtes vous si triste?
- B-Bonjour...La raison pour laquelle je suis si triste n'a pas d'intérêt.
- Il ne faut pas dire ça, s'offusqua légèrement Ju, il est affreux de penser une telle chose! C'est absurde. Toute chose a une valeur tu sais. Et je trouves cela bien d'aider les autres. C'est une bénédiction et une véritable lumière pour tous.
- Je vois...c'est bien noble. J'imagine que je n'ai pas le choix du silence. Très bien. Je suis triste parce que je suis seul.
- Seul? Tu veux dire, tu n'as pas de parents?
- Ils ont disparus. Ils m'ont laissé ici, et ils ne sont pas revenus cela fait déjà un mois.
- Ça explique l'état assez délabré de la cabane...Comment fais-tu pour survivre d'en ce cas?
- Ils m'ont laissé des vivres avant de partir. Je vis avec.
- Ça ne doit pas être une superbe chose de vivre de soi-même. Surtout quand on est seul au monde.
- L'isolation est l'une des pires choses qui soit, fit Violette. J'imagine que l'on si fait, mais c'est toujours terrible. Rien que d'y penser, j'en frissonne!
- Oui...C'est sûr.
- As-tu..., commença avec hésitation l'adolescente, as-tu par hasard un souhait?
- Si on dit les souhaits à haute voix, ils ne se réalisent pas.
- C'est toujours une bonne chose de confier ses rêves. Moi je crois au miracle. Peut être que si tu le dis tout haut, et le clames haut et fort à toi-même, il se réalisera...
- Peut être...
- Alors, demanda Vio. Que souhaiterais-tu?
- J'aimerais bien retrouver mes parents...Mais je doute qu'ils m'ont abandonné pour rien. Je suppose que j'aimerais juste avoir des personnes avec qui m'amuser et passer mon temps, avoir des gens avec qui je pourrais rire, être proche, partager ce que j’ai, ce que je connais, ce que j'apprécie. Avoir...des amis.
- Je vois...C'est...très beau je trouve. Qu'est-ce que tu en penses Doudou? Tu sais ce qui serais encore plus beau?
- Des fleurs?
- Ouais. Et l'aider aussi!
- M'aider?
- Avec des fleurs?
- Si tu veux, mon Doud's. Vous venez?
- M-mais...où allons-nous? Je ne peux pas partir comme ça!
- Bien sûr que si! Tu viens? On va réaliser ton plus grand souhait! >>

Et elle le saisit par le bras, avant de courir avec Violette, Negika et le jeune garçon sur les talons, qui n'eut aucun moment pour protester. Il se fit rapidement emporté avec eux. Et encore une fois, la magie opéra. Le garçon ne pipa mot, laissant seulement passer une exclamation choquée de ses lèvres, puis s'envola en catimini avec les deux jeunes filles et le chaton métamorphosé.

---------------------------------oOChange the way you talkOo---------------------------------

Je me tournais vers le garçon. Maintenant que j'y pense, je ne lui ai pas demandé son nom...

<< Hey au fait, c'est quoi ton nom?
- Attends...C'est vraiment sécur de parler dans un tel moment?
- Bah quoi? On peut bien parler ou l'on veut!
- Mais...mais...c'est absurde! D'ailleurs, ce que l'on fait là n'a pas de sens! On est en train de s'envoler dans les airs avec un parapluie! C'est de la magie?
- Bien sûr que oui, rit Vio, c'est la magie de Noël! >>

L'autre grommela, et se mit à bouder. Je n'y crois pas! Il est pire que moi! Il soupira, puis ouvrit la bouche. Le mot qu'il prononça me surprit.

<< Maëlys.
- Heh?
- Maëlys. Maëlys Walkers. C'est mon nom.
- Oh, d'accooooord!
- Et toi?
- ...Appelle-moi Ju.
- Ju? C'est tout? Tu ne me dis même pas ton nom de famille? Ton prénom entier?
- Jul-...Jules. Appelle-moi Jules, si tu le souhaites.
- Tu es vraiment bizarre. Pourquoi vouloir te faire appeler par un nom masculin?
- HEY! Je te signale que tu as un prénom très féminin de ton côté! De toute façon, rassure ton esprit tourmenté, je ne compte pas changer de sexe un jour. Bien que j'aimerais parfois vivre en vrai un ya...Laissons tomber ça.
- ...Alrightyyyy...(petit moment de silence) Ça n'empêche pas que tu n'es pas fairplay.
- Ah! Qui s'en soucie?
- Préparez-vous au lieu de discutez bêtement, on est bientôt arrivé! >>

Les murmures de l'esprit que j'avais perçu plus tôt pendant que je parlais avec Maëlys me parurent effectivement plus présents, plus puissants. Pourtant, ça restait des murmures diffus, rien de trop gros au niveau volume. Toutefois, il y avait quelque chose en eux qui était fort; le rythme auquel il se succédait devenait de plus en plus rapide.
Le vent sifflant dans mes oreilles ne m'empêcha nullement de me défaire de ce bruit mince, mais puissant. Je m'en plaignis un peu pour la forme, ce qui fit rire Negika et rendit inquiète Violette, et sourire sarcastiquement Maël (pour faire plus court). Nous arrivâmes finalement aux abords d'une ville. Nous nous empressâmes de trouver la personne dont l'âme était en peine.

En même temps, notre petite guide verte tâchait de trouver des voies de circulation plus discrète tout en étant aisée à nos recherches. Parfois, des gens nous voyaient. Généralement, quand ça leur arrivaient, il se frottaient les yeux avec vigueur pour savoir s'ils avaient rêvé notre rencontre, ou tentaient de nous photographier et filmer, mais nous étions toujours parti avant qu'ils n'aient eu cette chance. Ainsi, nous disparaissions de nombreuses fois dans la nuit, se moquant des gens et des situations diverses que l'on pouvait voir, et riant au nez des gens qui nous regardaient.

Je remarquais que Maëlys était bien plus heureux que quand je l'avais trouvé. D'ailleurs, Violet me chuchota qu'il avait l'air de bien s'amuser. Je ne pus évidemment qu'approuver face à cette constatation. Une chaleur étrange se répandit dans mon corps. Je pus visualiser mentalement une petite étoile solitaire briller un peu plus fort dans le lointain. C'est étrange, pourquoi ais-je cette impression de déjà-vu?
Peu importe. Je me rendais bien compte d'une chose: J'avais réalisé l'un des souhaits du garçon. Il souhaitait pouvoir rire avec des gens sans arrières pensées, se détendre avec eux. Je pense que ce que je tente de l'aider à faire actuellement, c'est apprendre à se faire des amis, en trouvant des gens dans le besoin. Peut être même le similaire besoin que lui!
Mais mieux vaut-il ne pas faire de conclusions hâtives...

Cette fois, les murmures se succédaient à un rythme infernal, au point de se chevaucher. Quand j'entendis les chuchotements se presser contre mes oreilles, et leur idée commune, j'eus un pincement au cœur. "La vie n'a pas de sens" "A quoi me sert-il de vivre plus longtemps?" "Personne ne comprends..." "Je suis seule au monde." "Je ne devrais pas être à plaindre." "Je devrais en finir maintenant..." "Quelqu'un s'apercevra que je serais morte?" "Ma vie n'a pas de sens, rien n'a de logique." "Je suis si fatiguée...".
J'eus envie de crier. Soudainement, je la vis. Elle était là, assise sur un toit. Et elle nous fixait. Mais d'un regard vide. Le même que Maël.
La jeune fille sur le toit:
Je m'approchais d'elle, cette fois-ci avec un peu moins de délicatesse. Aussitôt que nous posâmes pied à terre, Negika se retransforma en l'adorable chaton habituel. Pas qu'il n'était pas non plus hyper mignon dans sa forme humaine.

<< Qu'est-ce que vous faites ici, demanda-t-elle d'une voix morne, mais légèrement irritée. Vous ne voyez pas que ous me déranger?
- Et toi, qu'est-ce que tu fais sur un toit?
- Ça ne vous regarde pas.
- Crois-moi, ce qu tu vas faire ici est le lus mauvais des choix que tu peux prendre.
- Et qu'est-ce que tu en sais?
- Super, tu viens d'avouer. Même si techniquement je n'en avais pas besoin.
- Tch.
- Ne me "tch" pas! Si je le sais, c'est par...par expérience personnelle. >>

L'autre adolescente la ferma aussitôt. Les souvenirs revinrent en masse. La fin avec.

Je sentis mon esprit lâcher, en même temps que mon corps.
Mais une barrière m'empêcha de continuer. Ce n'était pas la faible rambarde blanche écaillée, vacillante du balconnet; mais quelque chose de plus fort, d'intérieur, qui voulait crier, hurler que j'avais tort. Je pris la peine d'écouter ces cris. Et alors, je vis. Je vis les larmes. Les pleurs, les violent sanglots. Les roses blanches sur ma tombe, mon visage blême, mort. Mon corps aussi banc et froid que la neige, dans un cercueil de bois aussi gelé que les plus grands glaciers mondiaux connus. Je vis aussi les visages des larmoyants; ma cousine, d'abord. Puis mes autres cousins. Ma meilleure amie. Mes amies. Mes amis d'un autre lieu, qui avaient fait tout le chemin je ne sais comment pour me pleurer. Mon autre meilleur ami, qui avait encore tant besoin de mon soutien.
Et je compris. Je compris la valeur qu'avait ma vie. Le poids qu'elle devait porter. Mais que je serais prête à supporter, et cette lourde charge évoquée plus tôt, que je ne lâcherais pour rien au monde. On avait besoin de moi. On avait besoin de ma lumière; et si je ne pouvais plus m'éclairer moi-même pour le moment, j'allais continuer d'éclairer les autres; devenir ce phare qui brillait toujours pour leurs bateaux solitaires dans la nuit, sur une mer d'encre, noir de doute, de colère et d'amertume.
L'étoile solitaire brillait, et brillerait plus que jamais.


Je sortis de mes pensées quand je l'entendis à nouveau parler.

<< Ah. Comme c'est touchant. Écoute, je suis vraiment navrée pour toi et ta connaissance personnel du sujet, mais en ce moment, je tiens très peu à ma vie. Alors quoi de mieux pour moi que de disparaître? Peut être que l'au-delà, s'il y en a bien un, aura plus de sens que ce monde pourri.
- JE REFUSE DE T'ENTENDRE DIRE UNE TELLE CHOSE!
- Ju, tu risques d'attirer du monde...
- Rien a foutre! Tu l'as écouté? Elle n'a clairement rien compris à sa vie, ni même à l'existence en général! Toi tu vas m'écouter, ma pauvre fille. Tes opinions personnelles actuelles, j'en ai rien à faire. Le seul truc que je retiens de ton petit discours, c'est "Je veux mourir pour ma paume, et aucune raison particulière". Quoi? J'ai touché dans le mille? Désolée d'être aussi franche, mais il faut que tu comprennes. Une vie n'est jamais inutile. Elle n'est pas non plu à prendre autant à la légère. On traine toujours un poids avec nous, qui contient diverses choses; nos sentiments, nos biens auxquels nous sommes attachés, nos relations, notre mémoire...Et cette charge, il faut être prêt à la porter sur son dos, et à la tenir sans jamais la lâcher! Peut être qu'on peut perdre du poids petit à petit, mais on ne peut pas se délester d'un coup de ça!
- Justement! Je n'ai rien! Je n'ai pas de poids particulier! Mes parents ne s'occupent même plus de moi, ils se foutent carrément de ce que je peux faire. Les gens me trouvent bizarre! Je n'ai rien pour moi!
- Tu...tu n'as personne, souffla avec surprise Maël.
- OUI! Oui je n'ai personne! Maintenant, allez-vous en!
- Non on ne partira pas. Tu vois, Maëlyos ici présent était pratiquement dans la même situation que toi, sauf que lui, il n'avait aucun être humain aux alentours. Heureusement, nous sommes arrivés. Et cette fois encore, nous sommes parvenus à temps jusqu'à toi. Alors, on va devoir repartir à nouveau pour reproduire ce miracle.
- Encore des choses insensées?! Ça ne cessera donc jamais! Qu'est-ce que tu veux dire avec tout ce blabla?
- Que si tu n'as vraiment rien pour toi, on va te trouver une raison de vivre!
- ...Hein?
- Encore un rapt douteux...
- Oh, ça va toi, hein! Allez viens! Negika! >>

Aussitôt, notre petite mascotte préférée se retransforma. Nous emportâmes la fille avec nous, qui n'eus elle non plus pas le temps de se demander ce qui étais en train de lui arriver. Et nous disparaissions à nouveau dans la nuit.

---------------------------------xXChange the way you actXx---------------------------------

Cette fois-ci, le voyage fut plus court. A cause de la circulation, les voyageurs durent s'arrêter. D'ailleurs, le ciel était devenu rouge encre. Moche, malsain. Tout le monde s'était mis à tousser. Ils tentèrent d'analyser la provenance de cet air impur, our découvrir des usines fonctionnant à plein régime.

<< Qu'est-ce que c'est que ça?!
- Des usines de produits chimiques, ou un truc hyper polluant dans le genre.
- Putain ce qu'elle pollue, cria Ju.
- Ouais, c'est immonde! L'activité humaine est vraiment mal faite...et malsaine. Nya! >>

Negika se retransforma illico une fois qu'ils eurent touchés le sol. Mais quand il s’est dégourdit les pâtes sur l'asphalte, il s'empressa de remonter l'épaule de sa maîtresse. Celle-ci lui caressa le crâne, le grattouillant entre les oreilles pour le calmer.

<< Bon, et bien apparemment, même le sol est souillé.
- Super.
- Ou est-ce qu'on va cette fois?
- Ouais, quelle pauvre âme allons-nous encore ravir?
- Oh quel poète dans l'âme, Maël.
- Oh hé! Pas de commentaires, idiote! >>

Elle grogna. Cela arracha un sourire à la nouvelle venue, finalement trouvant un peu de réconfort à être ainsi entourée, même par d'aussi étrange personne. Violette trottina vers elle.

<< Salut!
- Salut...Ouh la! T'as vraiment une senteur étrange...
- Ah? C'est normal.
- C'est drôle. Ça me fait penser à quelque chose de chaleureux, comme...
- Comme un chez-soi?
- Je pense que c'est ça.
- Je vois. Eh bien, dis-toi maintenant que tu reviens à notre petit groupe d'amis.
- Des..."amis"?
- Oui! Tu verras. On s'entendra tous!
- Tu parles comme si tu savais des choses.
- Hi hi~ Qui sait? >>

L'autre secoua la tête dans un grognement amusé.

<< Oh, au fait, je n'ai pas le souvenir d'avoir dis mon prénom. Je m'appelle Aliénore.
- Je suis...euh...On m'appelle Doudou...Mais tu peux me référencer à Violette!
- Ça marche!
- Alors, la fille derrière, c'est Ju. Ou Jules. Le garçon, c'est Maëlys. Et le petit chaton, Negika.
- Okay. >>

Ils passèrent une bonne partie du temps à discuter, parlant de tout et de rien. Ils firent connaissance, parlèrent de leur goût, et de leur crainte, ainsi que de leurs souhaits mutuels. Aliénore était la dernière à traverser le passage piéton.
Jour 20 - L'Étoile de Noël After_12
Mais au milieu du passage, un camion arriva droit vers elle. Elle vit sa vie défiler devant elle.

Soudainement, une personne la propulsa sur le côté de la route. Elle eut le souffle coupé par l'impact du corps sur elle. Tout le monde les regardaient avec de gros yeux. Ses nouveaux amis poussaient des cris et le chaton des miaulements terrorisés. Finalement, les deux personnes se relevèrent. Enfin, celle au-dessus de l'adolescente se releva. Aliénore était dans un tel état de choc, les yeux grands ouverts et le corps secoué de tremblements, qu'elle ne voyait plus rien autour d'elle. Une main lumineuse et blanche vint à sa rencontre.

<< Ça va? Tu vas bien? >>

Elle resta à regarder dans le vide pendant plusieurs instants, puis soudainement se rendit compte de la présence en face d'elle. Elle releva la tête, puis regarda la jeune blonde qui venait de lui parler.

<< Tu...Tu vas bien?
- ...
- Euh? Tu es avec moi?
- ...Merci...>>

Les yeux d'Aliénore se remplirent de larmes. Elle qui voulait il y a peu faire le grand saut, la voila qui a eu la vie sauvée par une autre personne. Quelqu'un qui ne la connaissait même pas s'était dévouée à elle pour la sauver! Peut être que cet acte paraissait être une réaction naturel de l'être humain, mais...

<< Hé?! Tu...tu pleures!
- Ce n'est rien. C'est normal. Je pense qu'elle doit être...bouleversée par ce que tu viens de faire. >>

Mais pour elle, cela signifiait beaucoup. Bien plus que se faire ses amis ne lui aura jamais apporté.

<< Je...Je m'appelle Iris. Et...Hmm...Je...Je me demandais si je pouvais me joindre à vous.
- Bien sûr!
- En fait...Je vous ai vu depuis mon balcon. Vous...vous m'aviez vraiment émerveillé et intrigué, et...j'ai voulu en savoir plus. Et quand je vous ai vu rire...Je voulais être comme vous. Avec vous. A rire et sourire à des plaisanteries, des blagues, des anecdotes, des remarques badines, des discussions normales ou insensées mais amusantes...
- Je vois. Tu te sens seule?
- ...Mes parents m-m'isolent beaucoup. Ils me confinent, et ne veulent pas que je puisse avoir un quelconque rapport avec le monde extérieur. Il me surprotège littéralement, et j'ai l'impression d'étouffer dans ma solitude et ce trop-plein d'amour.
- C'est drôle, répondit Aliénore, moi j'étais justement sans aucun amour.
- C'est affreux s'écria Iris.
- Oh, mais cette bande de guignoles compte bien arrangé ça! T'inquiète pas, va. Tant qu'ils sont là, tout baigne!>>

Iris se mit à rire. Devant les coups de klaxon furieux des automobilistes, ils se décidèrent à changer d'endroit, guidé par Jul, qui cherchait la nouvelle personne à aider. Ils en profitèrent tous pendant cette tranquillité nouvelle, de se présenter, et d'appendre plus sur Iris. Ils apprirent ainsi que c'était une fille fragile, qui tombait facilement malade et était apparemment très candide.

<< Je serais pas étonnée si ton signe astrologique est "Vierge", déclara moqueusement Aliénore avec une voix taquine.
- Non, je suis Gémeaux.
- Ah dommage! Mon idéal s'est brisé! >>

Tout le monde se mit à rire. Finalement, ils arrivèrent à un grand bâtiment. Ju leva la tête. Les plaintes étaient en hauteur.

<< On va devoir monter là haut. >>

Tout le monde opina derechef, sans poser de question. Quand ils parvinrent au sommet de l'immeuble, ils trouvèrent un jeune homme solitaire, qui faisait voler un cerf-volant de magnifique ouvrage, ou des trainées de guirlandes lumineuses étaient attachées. Dans le ciel rouge, elles évoquaient des étoiles lointaines.
Le garçon au cerf-volant:
La bande d'amis s'approcha en silence du nouveau venu. Quand ils eurent un bon aperçu de lui, Maëlyos le détailla attentivement. Il commençait à comprendre la raison de ces venues impromptues, et il était décidé à aider lui aussi. Après tout, Jules n'avait elle pas fait comprendre que ça l'aiderait lui-même d'une certaine façon?
Dans les yeux du garçon, il se noya. Et au même instant, il eut l'impression de comprendre toute la beauté dramatique de son être. Malgré un fin sourire sur ses lèvres, en regardant le spectacle de lumière qui se déroulait sous leurs yeux de façon massive, ses prunelles affichaient un chagrin sans nom, une douleur spécifique, un regret. Cette fois-ci, il fut le premier à aller à sa rencontre. Tous le regardèrent faire.

<< Salut.
(L'autre garçon tourna la tête vers les nouveaux arrivants, surpris d'avoir de la visite) - Comment êtes-vous arrivés là?
- C'est un secret, fit Violette en câlinant le chaton.
- Pourquoi êtes-vous ici?
- On voulait voir l'origine de ce phénomène. Alors c'est comme ça que vous procédez?
- Oui. Je sais, ce n'est pas si spectaculaire, mais je trouve que la scène accomplie est-
- Magique, souffla Maëlyos en contemplant rêveusement l'horizon...et la silhouette du garçon se découper dessus.
- C'est le mot. Tu as l'esprit à l'imagination et la rêverie, toi aussi. Je me demande d'ailleurs si tu as le même souhait.
- Le même souhait?
- Hm. Non, oublie ça, ce n'est rien.
- Non, attends! Quel est ton souhait?
- ...J'ai toujours voulu...regarder les étoiles avec mec proches. J'ai toujours aimé les astres, et la contemplation nocturne. Mais notre ciel est trop pollué. Et je n'ai pas plus d'amis que de vraies étoiles à voir pour l'apprécier.
- C'est...c'est ironique. Moi je pouvais les voir, mais je n'arrivais pas à les aimer. J'étais...trop seul pour me rendre compte de leur beauté, et la partager avec quelqu'un. >>

Ils se sourirent mutuellement. Ils se présentèrent tous. Les autres lui proposèrent alors de venir avec eux, et que s'il voulait, il verrait les étoiles. Mais qu'il faudra peut être attendre un peu. Il répondit qu'il n'en avait rien à faire, et qu'il aurait probablement put attendre toute sa vie. On rit à sa réponse, et les joyeux lurons le prirent sous leur aile.

<< Au fait, quel est ton nom?
- Shade.
- Et bien, c'est un plaisir, Shade! >>

---------------------------------xXAnd make others seeXx---------------------------------

La prochaine rencontre que nous fîmes nous mena dans un air plus sain, et moins pollué. Soudainement, je perçus dans l'air des ondes, crissantes, négatives. Elles me firent vibrer le crâne, et une immense douleur me brisa littéralement la boîte crânienne. Je lâchais soudainement le parapluie miraculeux en me prenant la tête à deux mains, et tomba d'un coup. Les autres se mirent à crier après moi. Et je sombrais dans l'inconscience.

Quand je me réveillais, j'étais dans un massif de fleurs, dont le nom ne me revenait pas. Je m'empressais de me lever. Je n'ai pas eu trop de mal. Franchement, quelle chance pour moi d'avoir été amortie! Et par des fleurs en plus!
Ok Doudou alias Vio avait raison sur ce point. Les fleurs, c'est aussi une aide bénéfique.

J'entendis soudainement des pleurs. Je me sentis immédiatement nauséeuse. Une insupportable odeur s'infiltra dans mes narines. Je m'approchais de l'endroit ou cela sentait le plus. J'en étais persuadée maintenant, il y avait encore une personne à aider. Je m'empressais d'y aller, respirant par la bouche. Finalement, je vis une forme roulée en boule, la tête entre ses bras pliés sur ses genoux. Elle était en train de pleurer fortement.
La jeune fille aux fleurs:

<< Pourquoi tu pleures, lui demandais-je le plus doucement possible.
- Q-Qui est là?
- Doucement...Je ne te veux aucun mal. Je suis ici. >>

La jeune fille tourna la tête dans toutes les directions, visiblement paniquée. Elle ne savait pas quoi faire. Intriguée par son comportement, je m'apprêtais à lui demander si elle me voyait. Quand je vis le léger voile flouté sur ses prunelles. Oh. Oh! Alors elle était...

<< Tu...Tu vas encore te moquer de moi c'est ça?
- M-Mais je ne te connais même pas!
- Bien sûr que si! Tout le monde connaît la pauvre Vivi, et tout le monde la méprise! Tout le monde se déteste! Tout le mnde en rigole, et tu ne feras certainement pas de différence!
- Non, ce n'est pas ce que tu crois! Je ne te veux vraiment rie-
- MENTEUSE! Arrête de mentir! Je déteste les mensonges autant que les gens détestent Vivi! TOUT LE MONDE PENSE QUE VIVI EST INUTILE! Je suis un véritable déchet! (L'odeur nauséabonde que sentait l'autre s'intensifia)
- Attends, calme-toi, je ne vais rien te faire, je te le jure!
- MENTEUSE! MENTEUSE MENTEUSE MENTEUSE! Va t'en, au lieu de m'écouter pleurer avec fierté!
- C'EST TOI QUI VA M’ÉCOUTER, criais-je en perdant patience. D'accord, je suppose que les gens dont tu me parles ont du faire des choses horribles sur toi. Mais tu peux me croire, je ne suis pas comme eux. Je n'oserais jamais faire de mal à quiconque, et surtout pas avec quelqu'un qui a un handicap!
- Tu...Tu promets?
- Je te le promets sur mon cœur et ma vie. >>

Elle sembla satisfaite de cette réponse. Aussitôt, la puanteur infernale fut remplacée par des fragrances délicates, un délicieux parfum de plantes. La jeune aveugle sentait elle-même la fraîcheur des fleurs, la nature en pleine floraison et la rosée du matin.
Une vague odeur de printemps, qui me fit sourire. Je me présentais à elle, toujours de la même façon sous la même appellation, et l'autre jeune fille se dit nommée "Victoire". On s'échangea quelques mots, quand des personnes qui n'étaient pas inconnues à ma vue arrivèrent vers nous par la voie des airs.Seul une nouvelle tête se détacha du lot, un garçon qui avait été trouvé en jouant de la guitare, et dont le souhait était de jouer pour ravir les oreilles et apaiser les cœurs de personnes, qu'il souhaite proches.
Le guitariste sous la pleine lune:
Shade s'était dit déçu car il n'avait pas eu le temps de regarder les étoiles, et Violette lui dit de patienter avec un sourire malicieux. Maëlys lui jeta un regard désolé. Oh, y a un feeling entre eux! Même Victoire a senti la tension, et à lâché un commentaire là-dessus. Les deux sont devenus rouges, mais rouges! C'était hilarant! Donc, le nouveau s'appelait Grim. Lui aussi était apparemment un rêveur dans l'âme. En tout cas, il était vraiment animé par une bonne cause! Je l'admire, mine de rien. Nous finîmes par repartir, pour ce que je savais être notre ultime, ou nos ultimes rencontres.

---------------------------------xXWhat light really meansXx---------------------------------

Cette fois-ci, personne ne tomba pendant la traversée. Tous étaient concentrés, conscient de la tension qui régnait en maître. Ils leurs restaient encore une ou plusieurs autres personnes à rencontrer, et quoique soit leur maux, ils allaient tout faire pour les aider. Ensemble, ils avaient appris l'importance de ce qu'était être un groupe, et de la valeur des amis.
Ils allaient en finir maintenant, et après, ils profiteront des derniers instants avant le lever du jour, car ils étaient aussi pleinement conscients que la magie de Noël s'arrêterait une fois que celui-ci sera passé, au lever du jour. Ils se dépêchèrent donc.

-------------------------

Les dernières rencontres qu'ils firent furent au nombre de deux.
Un garçon, Sebastian, dont le souhait était de pouvoir chérir des personnes qui seraient prête à l'accepter, malgré ses passions étranges pour les fleurs, les livres de poésies et philosophies compliquées...
Le garçon passionné:
Et une jeune fille, Raphy, dont le souhait était de voir les plus magnifiques lumières en compagnie d'être avec lesquelles elle pourrait comparer (de façon méliorative) la beauté du paysage.
La fille aux lumières:
Ils furent sans conteste les plus difficiles à convaincre, mais les plus enthousiastes à l'idée de savoir leur souhait bientôt exaucé.

Ils repartirent ainsi tous pour ce qu'il savait être leur destination finale. Le voyage fut long, et lent. Au début, personne n'osait parler, n'osant croire que cela allait arriver. Que si quelqu'un troublait le silence, le rêve allait se briser. Puis les débuts de phrases commencèrent timidement, et enfin, les conversations allèrent bon train. C'est à peine s'ils entendirent l'annonce de Negika, et ils étaient encore surpris quand ils arrivèrent finalement sur un immeuble. A ce moment-là, tout le monde ferma les yeux à la demande de Violette, et Negika et elle les aidèrent à avancer. Puis ils s'arrêtèrent.
Ils leurs dirent qu'ils pouvaient les rouvrir.
Et à ce moment-là, toutes les bouches s'ouvrirent en grand.

Ce n'était pas comme ils l'avaient forcément espéré, mais ça restait grandiose. Shade s'approcha du rebord de l'immeuble, pour regarder les lumières de la ville.
Jour 20 - L'Étoile de Noël Above_11

<< Magnifique, souffla-t-il.
- N'est-ce pas, fit doucement Raphy. C'est ça, la beauté. >>

Ils se sourirent avec sympathie. Maëlys vint rejoindre ses amis, accompagnés du reste de la petite troupe. Grim avait commencé à jouer de la guitare, et les rires, les discussions et les sourires furent fréquents.

<< Au fait Vivi, quel était ton souhait, demanda Ju quand ses deux là furent isolées.
- Je voulais pouvoir voir les choses comme tout le monde, et regarder ce sur quoi vous vous extasiez.
- Je comprends...Tu as une idée de comment pourrait être la lumière?
- Non, malheureusement.
- Alors laisse moi te la décrire. C'est compliqué à représenter avec des mots...Mais si tu veux, la lumière est quelque chose de froid à l'oeil généralement. Mais même si ça paraît froid, en réalité c'est chaud, vif et accueillant. Elle peut prendre différentes couleurs, mais la plus commune et la plus belle est le blanc.
- Le blanc? C'est comment un peu près?
- Eh bien...c'est une couleur pure, qui est un symbole d'innocence et de pureté. C'est aussi une sorte de représentation de la gentillesse je dirais, et la couleur de la paix.
- Alors la lumière est vraiment une bonne chose...
- C'est beau à regarder, effectivement. Mais si tu la regardes trop longtemps, tes yeux risquent de fondre! Enfin, normalement...
- Parce que des yeux ça fond?! >>

À cette réponse choquée, Ju éclata d'un rire franc et sonore. Victoire rentra la tête dans les épaules, rougissante de honte. Mais après quelques longues secondes, elle se mit à rire aussi.

Peu avant le lever du jour, Violette se leva, et se plaça au milieu du cercle d'amis.

<< S'il vous plaît, tout le monde. J'aimerais que vous allez tous regarder la ville et ses lumières. Viens aussi, Victoire, on te décrira ce que l'on voit. >>

Ils firent ce que Violette leur demanda, et regardèrent tous ensemble la lumière. Ils sentirent alors une connexion, un lien indéfinissable mais solide se nouer entre eux. La petite fille aux cheveux violets commença alors un discours.

<< Vous voyez la forme que prend toutes ces lueurs? C'est Étoile. Elle n'a pas de forme réelle ou distincte, au final. Mais elle est vivante. Chacun à une lumière comme cela en soi. La nôtre est blanche comme la neige d'hiver, chaleureuse et ouverte, brillante, et le plus souvent, pure. Ce spectacle, cette ville faite de lumière, toutes ces couleurs vives et cette blancheur; tout ça est à l'intérieur de votre cœur et votre esprit. Aujourd'hui, vous avez de nouveau appris à aimer, et vivre différemment. Mais la raison la plus importante, c'était de réapprendre à regarder votre lumière intérieure. >>

Tout le monde poussa des exclamations. Mais aucun n'était fâché. Le seul sentiment qu'ils avaient était...La joie. La satisfaction d'être allé aussi loin, la plénitude de leur nouvelle union indestructible. Ils rirent, crièrent, dansèrent, jouèrent. Se félicitèrent. Remercièrent Violette, Negika et Ju.
Puis, au lever du jour, tout le monde s'endormit.

---------------------------------xXAnd what life really isXx---------------------------------

Quand j'ouvris les yeux, je vis un plafond blanc, barré d'une poutre rectiligne. Je ne sus plus où je me trouvais. J'étais avec tout le monde et d'un coup...
Je relevais légèrement la tête et compris. J'étais de retour dans ma chambre. Et Doudou était redevenu un tissu, Negika, une peluche. Tout était fini.
"Un rêve", pensais-je. J'eus envie de pleurer.
Je réalisais alors que quelque chose était attaché autour de mon coup. Un ruban noir et navy blue, qui ne m'appartenait définitivement pas. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je crus entendre une voix enfantine dans ma tête rire, et dire:
"Tu n'as pas rêvé. Désormais, tu peux suivre ta lumière la tête haute, et le regard droit, mais avec le sourire...Et ton souhait exaucé."

Mon souhait! Je l'avais oublié! Pourtant, j'ai la sensation que tout ce que j'ai fait dans cette sorte de dimension parallèle éphémère tournait uniquement autour de lui. Je contemplais à nouveau le ruban, puis ma peluche et mon tissu porte-bonheur.

<< Ça n'a plus d'importance, dis-je, j'ai compris. >>

Puis d'un souffle nouveau, et comme s'il provenait de plusieurs personnes, d'une autre ère, d'un autre univers, un grand "Merci."

Parce que Noël fait se rapprocher les gens, et que le réveillon se fête à plusieurs pour cette raison. Et que la nuit de Noël, c'est aussi celle des cadeau, des souhaits et des miracles. Et des miracles, cette nuit-là, il y en a eu.

Peu importe la distance...Peu importe le temps qui nous sépare...Nous ne ferons plus qu'un pour le reste de nos jours. Et si on regarde le même horizon...Alors on restera ensemble pour l'éternité.

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Jour 20 - L'Étoile de Noël M_i_l_10
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Je fais le souhait de retrouver mon bonheur perdu, de trouver une raison d'être heureuse.

Étoile...Ma lumière...
Je t'ai trouvé.
Je ne te laisserais plus jamais partir.
Je te le promets.


---------------------------------xXTo being together forever.Xx---------------------------------

HEEEEEY! Je suis vraiment, vraiment désolée pour ce retard astronomique sur mon cadeau! Je voulais vraiment le finir au plus vite, alors le voilà fraîchement débarqué à plus de 4h du matin.
Encore désolée! Il m'aura pris beaucoup de temps et de réflexion. J'espère qu'il vous a plu. Maintenant je vais aller me coucher. Je vous aimes les gens.

Bisous les choux, aimez vous et surtout n'oubliez pas: Soyez vous :coeur: ! Parce que vous êtes super naturellement~

PS: J'ai oublié de préciser, mais aucune de ces images ne m'appartiennent, bien entendu. Un tel talent ce n'est pas de moi! Snif :'(
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Hache
Hache
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Mer 21 Déc - 17:47
Hache
Alors, d'abord. Ce fut long mais plaisant.

Les métaphores des premiers paragraphes, ceux de When you are alone in the dark (je n'aime vraiment pas quand il y a de l'anglais sans traduction disponible dans un texte. Je comprend mais il y a une époque où je ne comprenais pas et ça m’énervais. Donc ça m'énerve car je pense aux gens qui ne comprennent pas).

J'adore la structure des phrases, comment elles sont construite. Il me semble que c'ets très bien travaillé, tu as dus passer du temps dessus. Dommage que ça se soit complètement perdu à la suite du texte, vraiment.

Dans When you're lonely in the night :

Le suspense gardé sur ce qu'il s'est passé, j'aime beaucoup.

"Oh moins ma mort sera-t-elle rapide et soudaine..." Cette phrase qui est le résumé de l'état de notre chère héroïne dont les émotions et pensées sont très bien retranscrite.

Change the way you see things :

On passe maintenant à non plus de la troisième personne mais de la première mais le pdv, qui est interne, ne change pas.

D'accord je conçois que l'histoire est maintenant raconté par l'héroïne mais je n'aime pas beaucoup le fait que cette phrase («  fis un faceplant dans la terre. ») contraste avec le reste du texte qui est écrit avec des mots en français (c'ets mieux pour comprendre). ^^' j'ai pas compris ce que signifie ce mot mais j'imagine qu'elle est tombée face contre terre, la tête la première.

L'héroïne qui semble pas plus choquée que ça xD
Le dessin est adorable au passage comme tous les autres après.

« Mais j'avais perdu espoir en comprendre la moindre chose qui soit aujourd'hui. » Je ne comprend pas cette phrase, désolée ?

On a une légère explication de qu'est-ce qu'il se passe et pourquoi.

Change the way you feel :

Dans cette partie, j'ai remarqué des petites fautes et dans les dialogues, on ne comprends pas très bien qui parle, c'est difficile à suivre.

Change the way you talk :

On est à nouveau passé à de la première personne.

On apprend des choses en plus sur ce qu'il s'est vraiment passé.

Les dialogues exprimant l'importance de la vie, c'ets bie trouvé, et plutôt bien exprimé.

Change the way you act :

Par contre, le garçon, Maëlyos, il n'a pas changé de nom là ? (je comprend pas bien XD pardon).

Encore un nouveau dans la bande, ça commence à faire beaucoup de personne.

And make others see :

Deux personne de plus, assez complémentaire. L'une sans la vue et l'un avec le souhait de faire écouter aux gens.

What light really means :

Le paragraphe qui annonce le but de ton texte j'imagine, l'importance de l'entre-aide et de l'amitié.
Il annonce également que la fin de leur aventure magique est proche.

<< S'il vous plaît, tout le monde. J'aimerais que vous allez tous regarder la ville et ses lumières >> (vous alliez) et c'est pas cool pour Vivi cette demande.

Violette exprime l'accomplissement de l'aventure de chacun, comment apprendre à voir la lumière en eux que tous possèdent.

And What Life really is :

C'est la fin, la conclusion.
Celle de notre Héroïne (dont on ne connais finalement rien encore.)

Donc j'ai bien aimé mais il y a de gros défaut comme ceux cité plus haut mais également que certains personnages ont été inutile (je pense surtout à Victoire et Iris que tu n'évoque plus une fois leur intégration au groupe).
Mais ton texte à aussi de grande qualité comme le message qu'il transmet, sa longueur aussi, tu as du y passer du temps.
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Ota
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Jeu 22 Déc - 14:52
Ota
J'avais un joli commentaire.
Puis j'ai fait une mauvaise manip'.
FUCK THIS.
J'AI CHIALÉ SUR TON TEXTE, JE ME RECONNAIS PARTOUT, LA DEUXIÈME PARTIE EST ABSOLUMENT INCROYABLE, VOILÀ.
(Mon commentaire faisait presque deux pages sur Word quoi, j'en ai marre.)

Et oui, je me reconnais dans la suicidaire, parce que j'étais comme ça il y a un an, je me reconnais dans la gamine aux fleurs, parce que gamine je pensais aussi que tout le monde sans exception me détestait, et je me reconnais dans notre magnifique héroïne ( <3 ) parce que j'essaie toujours d'aider les gens alors qu'ils ont rien demandé parce que voilà, j'ai la flemme de tout réexpliquer donc :
J'AIME
CE
PUTAIN
DE TEXTE
PARCE QU'IL
EST
JUSTE.
*frappe dans son oreiller parce qu'elle en a marre de sa maladresse qui a fait disparaître le magnifique commentaire*
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Floraly
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Sam 24 Déc - 13:03
Floraly
Bon. Je n'ai pas du tout quatre jours de retard, C'EST FAUX !

Non, en vrai, je suis totalement désolée, j'ai vraiment pas eu le temps pour lire ton texte et le commenter durant ces quelques derniers jours, je suis vraiment désolée !

Alors bon ! Tout d'abord, juste après avoir lu le texte, je dois te dire que je trouve la fin très belle et la morale qu'il y a derrière absolument géniale. Ton retard est tout pardonné, si c'était pour nous offrir quelque chose avec un fond aussi joli et recherché.

Maintenant ! Si je pinaille un peu (parce que depuis le temps du dois savoir à quel point j'aime pinailler xD),  je dois dire qu'il y a quelques petits trucs qui m'ont un peu embêté à la lecture.

Tout d'abord, j'ai eu du mal à me mettre dedans au début, avec les retours dans le passé, l'histoire de cette fille derrière laquelle il reste tout un mystère... Peut-être qu'en étant plus explicite, en créant une situation plus concrète, j'aurais eu moins de mal à crocher à ton texte. Après, j'ai tenu jusqu'au bout, parce que, te connaissant, ça valait la peine !

Ensuite, quand tu passes au point de vue à la première personne, c'est un peu étrange parce que parfois il y a quelques phrases au présent, ou des mélanges... Mais bon, je t'avoue que c'est particulièrement choquant au début, mais que ça s'atténue ensuite, donc au final, ce n'était pas si désagréable...

Et puis, je trouve chouette que tu agrémentes ton texte avec des images. Surtout que comme il est long, ça faisait de petites pauses bienvenues pendant les quelles ont pouvait admirer les images (qui étaient toutes vraiment très belles !).

Sinon, l'histoire est vraiment placée dans un univers bien à toi, avec plein de personnages très intéressants, et c'est toujours aussi chouette d'être embarqué dans ton monde, mais ça manquait un peu de description pour moi, malheureusement, pour réussir à bien être emmené dans ce monde. Mais le coup du parapluie, du chat-garçon-à l’apparence de fille, et tout le reste m'ont quand même bien fait apercevoir cet univers un peu fou dont tu détiens la clef et c'était plutôt drôle.

Dans tes dialogues, fais attention parce qu'au début, il y a peu de personnages et on peut facilement deviner qui dit quoi, mais plus on avance dans l'histoire, plus je devais buter sur les dialogues pour essayer de comprendre quelle phrase était dite par qui, ce qui était assez dommage, parce qu'au début tu avais vraiment bien géré pour qu'on comprenne à tous les coups.

Et puis, sinon, comme à ton habitude, il y a beaucoup de personnages, mais ce n'était pas un problème, et la diversité était très bien ! Le seul truc qui m'ennuyait un peu, c'était la répétitivité. Au bout d'un moment, on avait compris comment tout marchait et c'était un peu ennuyeux d'avoir le même scénario à chaque fois... Mais bon, le fait qu'ils aident beaucoup de monde faisait partie de l'idée de l'histoire ;D

Bref ! Je pourrais peut-être encore dire quelques trucs, mais je crois que j'ai fais le plus gros ! Merci d'avoir pris beaucoup de temps pour nous faire ce joli OS et je te souhaite un joyeux Nowel !

Flo'
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