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[Matoine : Déserteurs] Chapitre 1 : S'enfuir

Silen
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Mar 1 Mar - 15:44
Silen
[Matoine : Déserteurs] Chapitre 1 : S'enfuir Le__matoine_apres_la_fin_du_monde___fanart_by_foxiefern-d7t76vz

Côté Antoine

Le réveil d'Antoine sonna quatre fois.
« Bordel ! »
Il abattit son bras dessus pour l'éteindre puis se leva. Il chercha ses lunettes sur sa table de chevet et les mit sur son nez. L'homme aux cheveux fous pris une douche, s'habilla et descendit au rez-de-chaussée de sa maison. Il mangea rapidement mais fut interrompu par un bruit sourd à l'extérieur, comme une bombe qui explose.
« Putain de merde ! S'exclama-t-il. Encore des attentats ?! »
Il s'approcha de sa fenêtre avant de remarquer que non, ce n'était pas des attentats. C'était bien plus fort que ça. C'était la guerre. Sa première réaction une fois que son étonnement soit passé fut d'attraper son téléphone et son manteau et de s'enfuir. En effet, les coups de feu et les explosions se rapprochaient de plus en plus. Dehors, il put voir l'étendu des dégâts. De la fumée dépassait des toits des maisons, des flammes embrasaient certaines bâtisses et les gens couraient en tout sens dans les rues de la ville. Antoine regarda de chaque côté avant de conclure que les soldats qui les attaquaient venaient de la droite. Une jeune femme courut vers le vidéaste avant de le bousculer sans pour autant le faire tomber. C'était la véritable panique. Au loin, il vit un jeune enfant, seul, trébucher et tomber alors qu'au bout de la rue, des soldats arrivaient déjà. Il courut jusqu'à lui et attrapa son bras sous les tirs des ennemis. L'homme aux yeux marrons le remis sur pied et le fis courir devant lui en se baissant. Les personnes armées derrière eux leur tiraient dessus à vue sans arrêt. La peur glaçait les membres d'Antoine sans qu'il ne cesse de courir. Il bifurqua à gauche et continua sur bien cinquante mètres. Il dut s'arrêter par fatigue musculaire et resta un moment sans bouger jusqu'à voir l'armée au bout de la rue. Sa course folle reprit de plus belle sous les tirs ennemis. Il courut encore un long moment et quand, enfin, il approcha de la limite de la ville, il tourna dans une petite ruelle, passa non sans mal par dessus le grillage qui la fermait et s'en alla au loin. Des gouttes de sueur perlaient à son front, ses poumons brûlaient, sa gorge était sèche, ses jambes peinaient à le porter, sa vision était floue mais son instinct de survie lui insufflait une force nouvelle. Une fois au calme, seul, il reprit sa respiration. Lentement. Tout en proférant quelques insultes. Mais il ne devait pas s'arrêter là, il devait continuer. Aller plus loin, toujours, repousser les limites de son corps. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait mais son seul souhait était de survivre. Il espérait que ce ne soit qu'un mauvais rêve mais espérer ne fait pas d'un événement une réalité.

Côté Mathieu

Mathieu venait de finir l'écriture d'un nouvel SLG. Il était neuf heures. Il a bien dû y passer la nuit accompagné de café. Il se coucha dans son lit sans prendre le temps de se changer et s'endormit bien rapidement, exténué. Pendant ce temps, dehors, l'Armée marchait à travers Paris. Bientôt, tout les immeubles étaient placardés du même papier :

En grand danger, la France a besoin de soldats.

Tout hommes sains doit se rendre au commissariat le plus proche pour commencer un entraînement intensif afin d'intégrer l'armée.
Tout hommes possédant des aptitudes au maniement des armes à feu peut aller en récupérer aux tentes vertes dans la ville pour aller servir son pays.
Tout hommes pouvant être utile à la contre-attaque est prié de contacter le siège de l'Armée au 34.

L'Armée traversa Paris et passa dans les villages alentours avant d'arriver en vue des premiers ennemis. Les tirs fusèrent sans qu'aucun ne puisse altérer la rage des deux camps. Seuls les coups résonnaient dans le profond silence de la campagne. Tout homme se taisait, immobile. La peur au ventre, même les enfants les plus turbulents se blottissaient contre leurs mères. Ce n'est que vers midi que le petit vidéaste se réveilla. On frappait -ou plutôt tambourinait- à sa porte. Il se leva lentement, encore dans la torpeur du réveil, et ouvrit. C'était l'un de ses voisins, un des fameux papiers à la main.
« Wowowow... Tout doux l'ami, c'est quoi ce bordel ? Demanda le châtain.
-La France se fait attaquer de l'intérieur. Tu viens ?
-Où ça ?
-Bah, à l'une des ''tentes vertes'' en bas de la rue.
-Non, répondit sèchement l'homme aux yeux bleus.
-Ce n'est pas vraiment une proposition, on doit y aller, expliqua le voisin du fou.
-Je refuse de tuer des gens, c'est simple.
-Mais c'est pour ton pays merde !! s'exclama l'autre. Ais un peu de solidarité !
-Je ne veux pas servir de pions. L’État nous demande de nous salir les mains. Et je refuse. »
Le voisin soupira et se retourna.
« Si tu changes d'avis, le dépôt d'armes est juste au bout de la rue, à droite en sortant de l'immeuble. »
Puis il partit et dévala les escaliers. Ce fut au tour de Mathieu de soupirer. Il ne savait toujours pas vraiment ce qu'il se passait mais il savait qu'il ne devait pas rester là. Il prépara un sac avec une bouteille d'eau, de la nourriture longue conservation, son portefeuille -bien qu'il se doutait que ça ne lui serait pas d'une grande utilité-, son téléphone, deux batteries externes, sa plus petite caméra et son chaton qu'il ne pouvait se résoudre à abandonner. Il prit encore quelques affaires pour survivre et sortit sans aucune hésitation, laissant son appartement et ses effets personnels. Il quitta rapidement la ville et marcha longuement sans savoir où.
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Mar 1 Mar - 17:27
CitrouillePommePoire
Wow, le manque des réactions du Mathieu quand on lui apprend que son pays se fait détruire et qu'ils sont en guerre xD J'veux bien comprendre qu'il soit un peu endormi mais quand même XD
C'est l'un des seuls défauts que je pourrais donner à ton texte. Ce léger manque d'émotion, mais aussi la vitesse. Ça passe un peu vite à mon goût.

Sinon, c'est bien écrit, aucune autres erreurs à signaler. Par contre, l'intrigue à l'air cool, et comme je suis dans ma période shippage de Matoine, tout va pour le mieux !
J'attends la suite ;D 

PS : LE DESSIN EST TELLEMENT BADAAAAAAASS
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Silen
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Mar 1 Mar - 17:29
Silen
Merci, désolé d'avoir fait ce manque de réaction mais il sera plus réactif ensuite x3 Je suis en train de l'écrire !

UIIII, LE DESSIN EST BADAAAAASS !!
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