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[Matoine : Déserteurs] Chapitre 2 : Le retrouver

Silen
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Sadique Régulier
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Jeu 3 Mar - 17:33
Silen
[Matoine : Déserteurs] Chapitre 2 : Le retrouver 47532721-256-k783615

Antoine prit deux jours presque pour contourner Paris à pied, s'arrêtant de temps en temps. Une fois de l'autre côté de la capitale, il put entrer dedans, plus rassuré. Sur son chemin, il ne vit que des femmes, des enfants et des vieillards. Ils paraissaient tristes, effrayés et incertains. Antoine n'avait qu'un seule idée en tête : retrouver son meilleur ami, un allié sur lequel compter. Il se rendit en courant jusqu'au domicile de Mathieu et s'aperçut que la porte était ouverte. Il pénétra dans l'appartement sans trouver le châtain. Ni son chat. Il était parti ? Se demandait le vidéaste aux cheveux fous. Il redescendit les escaliers et marcha dans les rues, les mains dans les poches, en direction de la sortie de la capitale. Les yeux baissés, il ne remarqua pas la personne qui courait. Finalement, elle le bouscula, le faisant tomber, et continua sa route.

« Hé ! S'exclama le brun. Vous auriez pu vous excuser !! »

Il se releva en frottant ses habits poussiéreux et se remit en route. Un bout de temps plus tard, il rejoignit la périphérie de la ville et la quitta. Il se demander où pouvait bien se trouver Mathieu en cet instant. Il marcha tout le jour encore et, à la nuit tombée, il s'endormit au pied d'un arbre.

De son côté, Mathieu resta aux alentours de la capitale pour surveiller l'avancée des ennemis. Les français étaient en train de se faire décimer par cette menace encore indéfinie. Malgré tout ce qu'il avait déjà vu, il était horrifié par les différentes scènes qui se déroulaient devant ses yeux et la peur lui tordait l'estomac, l'empêchant de manger. Il ne croisait personne là où il restait et avait un point de vue parfait sur les événements. Il se tenait parfois debout, caché, et fixait le désastre d'un air accablé. Tout le sang répandu sur les routes, les corps laissés à l'abandon et malmenés par le combat, les voitures enflammées de part et d'autres du champ de bataille. Tout ce qui rendait cette scène cauchemardesque. Et un jour, il le vit. Un grand balais à chiotte comme il l'appelait, avec un manteau marron, un t-shirt noir avec une inscription qu'il n'arrivait à lire de là où il était et ses éternels lunettes sur le nez. Son meilleur ami. Il était alors bien vivant. Cela rendait le petit vidéaste si heureux qu'il courut vers lui et sauta dans ses bras.

« Wow ! Trop d'amour ! S'exclama-t-il.

-Il faut bien un peu en ces temps, ria nerveusement Mathieu. »

Le visage du brun s'assombrit après ces mots.

« Ouais... On devrait bouger de là.

-Mais... Pour aller où ? S'enquit le plus jeune.

-N'importe où mais un endroit plus sécurisé. Ils sont rentrés dans Paris mais ça n'a pas empêché quelques soldats de rester sur place, dans les villages alentours. J'ai halluciné en voyant leur nombre ! On ne sait pas d'où ils viennent, qui ils sont et leur but. Enfin, ce serait prendre la France entière apparemment... lui expliqua Antoine.

-Q-quoi ? T'es retourné sur Paris ?! S'inquiéta subitement le châtain.

-Euh... ouais mais pas longtemps. Assez pour savoir l'avancée de... cette guerre. »

Cela faisait bizarre à l'aîné de parler de la guerre ainsi. Il l'avait toujours vu à la télévision -bien qu'il la regardait peu- ou il en avait parlé à l'école comme de lointaines époques. Mais pas au présent. Pas en tant qu'événement qu'il vivait. Et, d'ailleurs, c'était toujours un rêve à son sens, un cauchemar dont il ne se réveillerait peut être jamais.

Le silence régnait, seul dans le calme s'entendait les fusils d'assauts et autres fusils à pompe et pistolets. Et puis un cri de guerre brisa le silence. Un homme se rapprochait, un AK-47 en joue.

« COURS BORDEL, COURS ! S’époumona le plus grand. »

Et ils se mirent à courir aussi rapidement que leurs jambes le permettaient. Plusieurs coup furent tirés mais chacun, par miracle, les ratèrent. Les deux collègues finirent par trouver un renfoncement assez profond pour se cacher et y entrèrent. L'homme continuait à tirer dans le vide, espérant les tuer. Il dut le croire car il s'en retourna auprès du village.

« Putain, murmura le plus petit.

-Ouais, ça tu peux le dire... »

Il restèrent encore quelques minutes immobiles et muets, apeurés. Enfin, ils se levèrent en s'aidant de l'autre. Ils se regardèrent un instant, l'air de dire « Que fait-on ? » avant que Mathieu ne prenne la parole :

« On va où ? »

Il venait de prononcer cette question qui leur brûlaient les lèvres, incertain. Un blanc suivit, son ami réfléchissait, avant de déclarer :

« Je sais pas, mais loin.

-Très loin, renchérit le cadet. »

Et ce fus sur ces mots qu'ils se mirent en route.

Longtemps ils marchèrent en silence que le ventre du plus grand manifesta sa faim. Le châtain rit et pointa un endroit ombragé où ils s'assirent. Il sortit son chauffe-plat et l'un de ses paquets de nourriture dont il fit cuire le contenu. Quelques minutes à peine suffirent et les deux compagnons purent alors manger. Ils se sentirent bien mieux après et se relevèrent sans perdre de temps. Ils étaient déjà à une vingtaine de kilomètres de Paris et avancer vers le Sud de la France. Bien que la guerre faisait rage non loin, les deux collègues se sentaient comme des ados en voyage. Ils leur arrivaient d'oublier le massacre d'à côté pour ne penser qu'au moment qu'ils vivent, loin de tout. Seulement, quand leurs esprits leur rappelaient la présence de ces gens qui en massacraient d'autres, leurs sourires disparaissaient et la peur s'emparaient de nouveau d'eux. C'était un cercle vicieux qui leur montrait qu'ils étaient seuls. Qu'ils étaient juste deux pacifistes au milieu de la guerre, visés par la folie d'un monde qui s'écroule peu à peu. Ils ne voulaient pas prendre les armes. Non pas par peur, mais par principe. Ils ne voulaient pas être acteurs d'une guerre perdue d'avance mais acteurs du redressement des survivants, s'ils y arrivaient car rien n'avançait qu'ils allaient mourir ou non. Tuer ou être tuer. Ce précepte prenait tout son sens maintenant mais les deux amis tenteraient au maximum de ne pas l'employer, au risque de mourir. Mais au moins, ils ne mourront pas en assassins. Beaucoup diraient qu'ils étaient lâches peut-être à raison mais ils n'ont fait que suivre ce que leurs cœurs leur criait. À tort ou à raison, seul l'Avenir le savait.
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Sam 5 Mar - 8:03
CitrouillePommePoire
DESSIN BLBLBLBLBL !

Et texte.. bon. Ouais, c'est bon, mais je reprendrais encore et toujours les mêmes arguments du premier chapitre. On voit bien que tu as fait l'effort, pourtant. Mais c'est brusque. Mathieu découvre Antoine, c'est brusque. Mais encore, ça ne m'aurait pas dérangé. Le petit saute sur Antoine. Et Antoine à l'air de s'en battre les testiboules d'avoir retrouvé son ami. Enfin, aucune expression pour exprimer sa joie? Et me dit pas que c'est vraiment le cas, qu'il s'en bat les ovaires, parce qu'il est allé sur Paris pour trouver Mathieu, ville apparemment dangereuse vue la réaction de Mat' en l'apprenant, et que.. merde, quoi, Mat' dit qu'ils sont meilleurs potes, me dit pas que c'est à sens unique ! x)

Bruuuf. Ton texte est bien. Il pourrait être meilleur.

Sur ce, tchô !
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Silen
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Sam 5 Mar - 18:40
Silen
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