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Cellona - Chapitre Neuf (BY.CELLO)

Kakemphaton
Kakemphaton
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Dim 16 Oct - 10:04
Kakemphaton


Chapitre Neuf

Le camion

JOUR 1 EN DEHORS DE L'HÔPITAL


Cello
 On obéit. Que voulez-vous que je fasse d'autre ? Une prise de judo et mon pied dans l'arme de l'homme-cheval ? Laissez-moi rire. Je suis en fauteuil roulant, la dernière de ma classe en sport, les chances de réussite de cette attaque sont de 0, 049%. De plus, je suis terrorisée. La Cello qui faisait des promesses de changement, qui tourne la page et devient forte n'est plus là. Je reconnais parfaitement le mode opérationnel. C'est un braquage. Un braquage. Un braquage. Je me répète ce mot comme si je l'entendais pour la première fois. Je dois vraiment faire une tête bizarre.
-Ça va aller...Suis là...
 Non Nayara. Tu n'es pas là. Je suis toute seule. La petite enfant de six ans. Celle qui n'a rien pu faire.
-...sang, qu'est-ce...fout votre copine ?
-Elle...Hospitalisée...Jambes...
-Ouais bah...Pas...Vie...
-...
-...
 Les mots des gens ne sont plus que des crachotements. Quelqu'un s'est trompé sur la fréquence de ma radio. Je n'entends désormais que mes cris intérieurs que ma faiblesse ne peut hurler. Le cheval, qui est un véritable colosse, me prend par la taille et me soulève au dessus de son épaule, comme un baluchon. Je dois lui sembler très légère. Je ne mange presque plus ces derniers temps.
 On descend tous les quatre les escaliers et nous sommes entassées avec d'autres personnes au rez-de-chaussée. Heureusement, l'hôpital est plutôt vide en ce moment.
 Je n'arrive pas du tout à bouger. Je tremblote de partout. Epona et Nayara sont juste à côté de moi, mais je ne peux pas leur parler, j'ai trop peur. Dire que tous ces gens ici présents ressortiront traumatisés par ce moment. Epona et Nayara ici. Tout ça parce que je n'ai pas assez de volonté pour bouger ces connasses de jambes ! Je n'en peux plus ! J'en ai assez ! Je veux m'en aller d'ici, je veux être toute seule...
 L'homme-cheval discute avec un cochon. Ils ont des cartons dans les mains, je devine qu'il s'agit de drogue qu'on ne peut trouver que dans les hôpitaux. Ils doivent être dealers.
-Mettez-vous en file indienne ! crie l'homme-cochon.
 Oh non...Cette voix...
-Cello, m'appelle Epona. Regarde-moi.
 Elle me gifle. Elle me gifle encore. J'ai la joue en feu.
-À ton tour. Raconte-moi l'histoire de tes parents.
 Elle sait reconnaître les symptômes d'un traumatisme.
-Le...Le cochon...C'est lui qui les a tués...Sa voix...Il va me tuer aussi ! Epona ! J'ai peur !
 Le cheval nous pointe avec son arme pour nous faire taire. J'entends les sirènes de la police. Mais je connais le scénario. Je l'ai déjà vécu. Je l'ai encore vécu en rêve. Ils vont choisir. Ils vont choisir quelqu'un pour que la police ne les poursuive pas.
 J'ai peur ! Mon cœur ne m'a jamais autant abandonné. Il y a une heure j'étais la fille la plus heureuse du monde, je suis celle qui vais tout perdre. Mes amies ont œuvré pour que je retrouve confiance en moi et en les autres, et tous leurs efforts sont réduits à néant par l'action de quelques hommes.
 Est-ce que c'est statistiquement possible ? La même fille, qui subit deux braquages en dix ans, commandités par le même homme ? Sans mon fauteuil roulant, je me sens si démunie...Il me faudrait ramper pour avancer.
 La police encercle le bâtiment. Ils vont choisir. Je tiens la main d'Epona. La fille que j'aime. Mais maintenant, ces mots ne veulent plus rien dire. Je peux voir les deux hommes-animaux parler en faisant des gestes. Le cheval pointe son doigt dans ma direction. Je tressaillis. Il regarde devant moi, derrière moi dans la file, puis, devant l'accord du cochon, s'approche de moi et me reprend comme la dernière fois. Des larmes. Pourquoi je pleure encore à cette heure-ci ?! Je m'étais juré sur scène que ce serait la dernière fois ! Alors pourquoi est-ce que je suis en train de pleurer ?! Hein ?!
 Il a pris Epona par le poignet. Je sais, en voyant par dessus l'épaule la tête de mon amie, que Nayara ne va pas s'interposer en repensant à mes parents. Epona me sourit. Elle va peut-être mourir, et elle sourit.
 N'as-tu pas peur ?! Qui es-tu, au juste, pour ne pas avoir peur ?! Arrête de sourire ! Je te hais ! Dis...Disparais...
-Arrête de chialer, s'énerve le cheval qui me porte. Si t'es sage tu vas pas mourir. On t'as prise seulement parce que tu ne pourras pas t'enfuir, et ta copine a pas l'air de vouloir t'abandonner.
 Ils sortent. Le cochon a un pistolet posé sur ma tempe. Je sais que c'est un vrai. Il a tué mes parents. Il va me tuer. J'ai un pistolet sur la tempe ! Je crois que...Avant même de mourir par balle, je serai morte de peur.
 Dehors, c'est une fanfare. Des lumières, des cris et des sirènes dans tous les sens. Je n'ai jamais vu autant de policiers et autant d'armes. Les braqueurs ne bronchent pas. Savoir ma vie entre les mains de l'homme qui a tué ceux qui me l'ont donnée me rassure moyennement. Ou bien tue-moi, tu auras complété le puzzle de ma famille.
 Le cheval nous jette dans le coffre de leur camionette, ainsi que tous leurs cartons de drogue. On est toutes les deux. Epona et moi. La camionette s'ébranle à travers la nature. Je compte les secondes. Mais je ne sais pas pourquoi je passe de trois à huit. De six à quatre. Je perds le rythme du temps. Tout se perd. Epona pleure sur mon épaule.
-Je suis tellement désolée ! s'exclame-t-elle la voix brisée. On a cru qu'on pouvait aller de l'avant par ma faute ! Comment ai-je pu faire croire une chose pareille !? Aah...
 Elle continue de pleurer. Je n'aime pas te voir malheureuse. Tu es la fille que j'aime. Et ce mot reprend son sens quand il s'agit de te rendre heureuse.
-Non, tu as tort. Tu m'as offert un espoir. On ne va pas mourir aujourd'hui, j'en suis sûre. Je te le promets. Et quand ces connards seront en prison, on pourra vraiment recommencer une nouvelle vie. Et on aura enfin la paix qu'on mérite.
 Epona me regarde. Et oui. C'est à mon tour de te rassurer maintenant.
 Plouf !
 La camionette est tombée. Dans un lac ? Un étang ? Qu'est-ce que j'en sais ? La porte est fermée avec une grosse chaîne et un cadenas et je ne vois que de l'eau par une épaisse fente dehors. Epona a la tête baignée dans le sang. C'est une mauvaise blague ? Un cauchemar qui cumule les pires coïncidences du monde. Je ne vois pas comment tout ça peut m'arriver en vrai.
 Nous avons fait un tonneau, et Epona s'est cognée la tête et est évanouie. Et je ne peux pas bouger. L'eau s'écoule rapidement et inexorablement à l'intérieur du véhicule, comme une petite cascade, mais on ne peut pas sortir. Je rampe jusqu'à la chaîne. Je me hisse à l'aide de cartons. Il doit bien y avoir un moyen de l'ouvrir ! S'il vous plaît ! Il faut que l'on sorte de là ! On ne peut pas finir dans ce camion plein d'eau ! Ce n'est pas possible.
 Je ne peux pas défoncer la porte ! Nayara pourrait...Pourquoi ne suis-je pas aussi forte que Nayara ?! Pourquoi suis-je moi ?! Pourquoi est-ce que c'est moi qui suis censée protéger Epona ? C'est trop dur pour moi ! Je ne peux pas protéger. Je ne sers à rien !
 Je lui ai promis qu'on n'allait pas mourir ! On peut pas finir comme ça ! Si seulement je pouvais bouger mes jambes...
-Bon sang ! Vous pouvez bouger ! Je sais que vous pouvez ! Bougez ! Voilà ! Tremblez ! Vous allez bouger, paire de pétasses ?! Bougez ! Bougez ! Bougez ! Allez défoncer cette porte !
 Je suis debout. J'ai réussi. Comment décrire ma joie en cet instant ? J'ai réussi à me mettre debout. Je retombe, par manque de force. Ça fait trois semaines qu'elles n'ont pas bougé. Je me relève en me tenant au mur. Je marche ! Je peux marcher ! Je vais nous sortir de là ! Argh, qu'est-ce que je suis lourde !
 Je fouille dans tous les cartons. Il doit bien y avoir quelque chose...Ah, c'est si bon de pouvoir utiliser ses jambes de nouveau ! Je peux sentir mes orteils ! Mes nerfs ont enfin été reconnectés, je peux même bouger mon genou ! C'est dingue ! Alors je ne peux pas mourir maintenant, compris ?! L'eau m'arrive au niveau du nombril. Il faut que je fasse vite.
 Il n'y a que des emballages de médicaments...Et une paire de ciseaux pointus. Je la saisis et commence à la frapper contre la chaîne. Ma vie et celle d'Epona en dépendent. Un coup par année volée ! Sept ! Huit ! Neuf ! Dix ! Je peux enfin compter correctement ! Epona et moi on va sortir de là ! On n'aura plus peur de rien ! On ira voir des feux d'artifice avec des centaines de personnes, je n'aurai même pas peur ! C'est la fille que j'aime ! On regardera la foudre ensemble, elle n'aura même pas peur ! C'est la fille que j'aime tant ! Je suis amoureuse d'elle ! La chaîne déjà vieille cède, toute l'eau s'engouffre dans le coffre sans prévenir. J'ai à peine le temps de prendre ma respiration. Je n'ai plus beaucoup de temps. J'attrape Epona par le col de sa chemise et nage. L'eau est froide, mais ma peur est bouillonnante. Je perds vite ma respiration. J'ai l'impression que la surface s'éloigne ! Je vais bientôt lâcher ! Epona, tiens bon, on y est presque, j'en suis sûre ! Oh, non, je sens que je vais m'évanouir...Je sens mes jambes se dérober à nouveau...
JE VAIS LE FAIRE. JE LUI AI PROMIS.
 Rah ! Plus que deux mètres, j'en suis sûre ! Je vais le faire ! Je vais y arriver !
-Fuaah !
 De l'air ! Enfin ! Je traine Epona jusqu'à la côte. Les pompiers arrivent vers nous. Je crie, mais ma voix est trop faible. Avant qu'ils n'arrivent, je dois lui dire. Je dois le faire maintenant.
-Je t'aime, Epona River. Je t'aime. Alors ne t'en va pas comme mes parents, s'il te plaît...Ne me laisse pas toi aussi !
 Je pleure encore. Je pleure pour les dix ans passés sans pleurer. À quoi ça sert de déclarer son amour s'il n'y a personne pour écouter ?! À quoi ça sert d'être amoureuse s'il n'y a personne à aimer ?! Il pleut. Pourquoi pleut-il toujours dans les scènes tristes ?! Rendez-moi mon Epona ! Rendez-moi mon rayon de soleil !
 Les pompiers m'envoient sur le sol en se précipitant pour lui faire du bouche-à-bouche.
 On va avancer ! Ensemble ! On ne pourrait pas apprécier les moments heureux s'il ne se passait rien de mal, n'est-ce pas ? Alors réveille-toi ! Alors montre-moi que tout ça n'était qu'une mauvaise blague ! Montre-moi que demain on pourra en rigoler !
-Réveille-toi ! Réveille-toi maintenant !
 Je suis complètement vidée. Un pompier me passe une couverture sur mes épaules. La pluie me trempe encore les cheveux.
-Réveille-toi...je supplie.
 Je crie, je pleure de douleur. Je me laisse tomber par terre. Je pleure.
-Réveille-toi !
 Je pleure encore.
-Réveille-toi tout de suite !
 Je pleure, je ne m'arrêterai jamais.
-Aah ! crie-t-elle soudain en ce relevant brusquement, ce qui fait basculer mon cœur.
 Mais là, je pleure de joie.



C'est le dernier chapiiiiiiitre *^* c'est marrant mais plus je relis un chap plus je le trouve mauvais xD Donc ne le lisez qu'une seule fois d'accord ? xD Bon, comme j'ai jamais vécu de braquage (heureusement) cette scène est un peu plus mauvaise que les autres, étant donné que je trouve que le comportement de Cello n'est pas assez cohérent avec ses pensées...De plus, il y a juste de la description intérieure et pas descriptive, et surtout je trouve ça un peu gros le coup du mec qui revient dix ans plus tard quoi xD surtout maintenant que je me relis elle est pas très claire toute cette histoire...BON ON VA METTRE CA SUR LE COMPTE DU JAPON et moi je m'enfuiiiis xD
sinon (parce qu'il faut bien que je raconte ma vie quelque part) j'ai eu quatre heures de dst français hier (donc je vous raconte même pas l'horreur xD) mais je pense que je devrais me débrouiller pour avoir au moins cinq x')
FIN (sinon lol la fille qui critique toute seule son propre chapitre mais qui change que dalle) GROS BISOUS LES GENS




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Epona
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Lun 17 Oct - 13:49
Epona
Je suis en PLS ;^;
C'est beau putain (oui oui je suis sensible problème !)
Mais c'est telllement dramatiiiiiiiiiiiiiiiiiiique ;^;
Les mêmes voleurs en plus je vais les fdhgofdhoq
;^;
;^;
;^;

J'ai hate de lire la suiiiite je la veuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuux ;^;
je t'aime ma petite cello ! >w<
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Kakemphaton
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Sam 22 Oct - 16:28
Kakemphaton
Epona River a écrit:
Je suis en PLS ;^;
C'est beau putain (oui oui je suis sensible problème !)
Mais c'est telllement dramatiiiiiiiiiiiiiiiiiiique ;^;
Les mêmes voleurs en plus je vais les fdhgofdhoq
;^;
;^;
;^;

J'ai hate de lire la suiiiite je la veuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuux ;^;
je t'aime ma petite cello ! >w<

aaaaaaw merci pour ton commentaire ma grande petite Epona ! <3 (pardon pour cette blague gratuite D'x je te nem fort xD)
Ca me fait super plaisir, je t'embrasse très fort ! :coeur:
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